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Le blog de hugo,

SANS TOI JE NE SUIS RIEN ,poesie,poeme,

30 Décembre 2015, 03:48am

Publié par hugo

amours,
amours,

SANS TOI JE NE SUIS RIEN


MA SOLITUDE ME GLACE ,cela me ferait du bien de te voir.


je te sent loin de moi ,VIENS ME RECHAUFFER LE COEUR et je réchaufferait le tient.
Je te ferait oublier le passe et les ex .


Je te ferait oublier le passe et te tiendrai la main pour avancer jusqu'a a demain, demain et après demain et toujours avec toi .


TOI QUI SERA LA COMPAGNE ET LA MERE AVEC QUI J AURAI ENVIE D AVANCER MAIN DANS MA MAIN POUR TOUT LES DEMAINS A PARTIR D AUJOURD HUIS ET POUR LA VIE.


COPYRIGHT@BERTRAND STEFANINK

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Où vous situez-vous sur l’échelle des salaires ?france,economie,

30 Décembre 2015, 03:34am

Publié par hugo

Où vous situez-vous sur l’échelle des salaires ?


22 décembre 2015 - La moitié des salariés touchent moins de 1 770 euros net par mois, 16 % touchent plus de 3 000 euros. Et vous ? Cet outil proposé par l’Observatoire des inégalités permet de vous situer.


61 % des salariés touchent moins de 2 000 euros nets par mois, la moitié moins de 1 772 euros, 30 % moins de 1 471 euros. Afin de mieux mesurer la hiérarchie des salaires, l’Observatoire des inégalités vous propose un outil qui vous permettra de vous situer, grâce aux données publiées par l’Insee pour l’année 2013.


En équivalent temps plein, l’échelle commence en théorie au Smic (1 121 euros nets mensuels en 2013) et peut atteindre des niveaux très élevés. Le seuil des 1 % des salariés les mieux payés se situe à 8 000 euros nets mensuels. Avec 4 000 euros vous faites partie des 8 % les mieux payés, à 3 000 euros, seuls 16 % des salariés gagnent plus que vous.


Comment nous avons procédé :
Ces données Insee portent sur les salaires nets mensuels en France, et non sur les niveaux de vie. Elles n’incluent donc ni les prestations sociales, ni les revenus financiers. Elles comprennent les salariés du privé et des entreprises publiques, temps partiel et contrats aidés compris. Pour les temps partiels, le salaire a été calculé en équivalent temps plein. Les fonctionnaires, les apprentis, les stagiaires, les salariés agricoles et ceux de particuliers employeurs ne sont pas pris en compte.
Il s’agit des données 2013 : certains salaires ont augmenté depuis, mais les hausses demeurent très faibles, de l’ordre de 1 % après inflation. Les chiffres que nous publions ne tiennent pas compte des différences de coût de la vie selon les territoires (logement et transports notamment).
Les données de l’Insee débutent au niveau des 5 % les moins rémunérés, soit 1 109 euros [1]. Notre outil affiche toujours 4 % pour les données inférieures, il ne faut pas tenir compte du résultat pour les salaires inférieurs à 1 109 euros.




Cliquez sur l’image pour utiliser notre outil






Vous figurez parmi les 10 % les mieux rémunérés ? Cliquez ici.
Salariés en temps partiel :
Pour calculer votre salaire en équivalent temps plein, divisez votre salaire net mensuel par votre taux de temps partiel. Si vous touchez 1 000 euros à 80 %, votre salaire en équivalent temps plein est de 1 000 divisé par 0,8 = 1 250 euros.
Notes


[1] Environ 6 % des salariés touchent moins que le Smic en équivalent temps plein du fait de dérogations (jeunes de 17 ans, animateurs de centres de vacances, personnes dont le temps de travail est difficile à mesurer).


Date de rédaction le 13 janvier 2013




© Tous droits réservés - Observatoire des inégalités - (voir les modalités des droits de reproduction)

http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=1457&id_rubrique=125&id_groupe=9&id_mot=78

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Élus FN, Pernaut et compagnie, entraîneur de Valenciennes : les misogynes de l’année 2015,machisme,sexisme,

30 Décembre 2015, 03:32am

Publié par hugo

ÉDITO, SEXISME ORDINAIRE
Élus FN, Pernaut et compagnie, entraîneur de Valenciennes : les misogynes de l’année 2015


mardi 29 décembre 2015 14:54 par La rédaction Laisser un commentaire

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Comme chaque fin décembre, Les Nouvelles NEWS sélectionnent les pires sorties machistes de l’année. Du déni des droits des femmes version Front National au mépris à l’œuvre dans les médias, voici notre choix de 10 personnalités, en France, qui ont mérité en 2015 le bonnet d’âne de la misogynie.





Chez les politiques


Misogynes 2015 - Dominique Martin
Dominique Martin. Photo Parlement européen
Tir groupé au Front National pour considérer les femmes avant tout comme des épouses et des mères. La sortie de Marion Maréchal-Le Pen, qui menaçait de couper les subventions au Planning familial si elle devenait présidente de région, a médiatisé le fait que le parti d’extrême droite représente une menace pour les droits des femmes.


Plus tôt dans l’année, deux eurodéputés FN s’étaient déjà illustrés sur ce terrain. Dominique Martin prônait, plutôt que l’égalité entre hommes et femmes au travail, « la liberté pour les femmes de s’occuper de leur foyer ». Et Aymeric Chauprade brandissait l’étendard de la maternité pour s’opposer aux recommandations du Parlement européen sur l’égalité entre les femmes et les hommes.


Misogynes 2015 Jacques Myard
Jacques Myard
C’est un doublé qu’a réussi en 2015 le député Les Républicains Jacques Myard, en laissant parler son mépris face aux activistes de La Barbe et en jouant au pervers pépère devant une journaliste, qui ne s’est pas laissée faire.


Les personnalités de droite n’ont pas le monopole du sexisme graveleux. L’écologiste Stéphane Lhomme s’est illustré avec cette remarque : « Une place de ministre pour une pipe ? ».





Dans les médias


Un sexisme particulièrement insidieux s’est glissé cette année dans les médias. Ainsi, les juré.e.s du Prix humour et politique qui ont trouvé hilarante cette phrase de Ségolène Royal : « L’égalité homme-femme est une condition indispensable à la réussite de la lutte contre le dérèglement climatique. » Pourtant, c’est tout sauf drôle, comme nous l’expliquions ici. Mais le président du jury, l’ancien PDG de l’AFP Jean Miot, ne veut rien entendre.


Misogynes 2015 Jean-Pierre Pernaut
Jean-Pierre Pernaut
La malhonnêteté intellectuelle au service du sexisme : un cas d’école avec le présentateur du 13H de TF1, Jean-Pierre Pernaut, et ce reportage consacré au guide pour une communication sans stéréotype de sexe.


Le sexisme est parfois plus grossier. Dans la presse écrite, deux chroniqueurs se sont avancés sur ce terrain.


Misogynes 2015 Jean-Paul Brighelli
Jean-Paul Brighelli. Par Debout la France [CC BY-SA 2.0], via Wikimedia Commons
Deux manières de mépriser une femme politique, à chaque fois en la critiquant pour ce qu’elle est, pas pour ce qu’elle fait.
Dans Le Figaro, Jean d’Ormesson dépeignait Najat Vallaud-Belkacem en « Dédaigneuse Ingénue ».
Pire encore, dans Le Point, Jean-Paul Brighelli s’acharnait sur le soutien-gorge de la ministre.





Dans le sport


A chaque année son lot de commentaires misogynes dans le sport. En 2015, c’est l’entraîneur du club de football de Valenciennes1, David Le Frapper, qui s’est illustré. Avec ce commentaire d’après-match destiné à l’arbitre Stéphanie Frappart : « Une femme qui vient arbitrer dans un sport d’hommes, c’est compliqué ». Il a écopé de deux matchs de suspension.





Lire aussi notre rétrospective 2015, version positive :


Quand la mobilisation paie


Et nos sélections des machos des années précédentes :


Aubert, Raoult, Candeloro, So Foot et les autres… les sorties misogynes de 2014


Pley, Naouri, Le Ray, Zemmour, Lacombe et les autres… les perles misogynes de 2013


12 réacs made in 2012





1/ David Le Frapper vient d’être démis de ses fonctions d’entraîneur par son club, lundi 28 décembre, parce qu’il ne dispose pas du diplôme requis.





Tous les articles de la rubrique Point de vue

http://www.lesnouvellesnews.fr/elus-fn-pernaut-misogynes-2015/

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La lente féminisation de la bande dessinée,femmes,BD,culture,

30 Décembre 2015, 03:28am

Publié par hugo

La lente féminisation de la bande dessinée


mardi 29 décembre 2015 13:44 par Marina Fabre Laisser un commentaire

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Femmes dans la bande dessinée
© Julie Maroh pour le collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme
En 15 ans, la féminisation des auteur.e.s de BD est passé de 7 à 12,4%. Une amélioration mais le secteur reste toujours très masculin. La faute à une « société patriarcale », mais aussi à la stratégie commerciale des grosses maisons d’édition.








Le nouveau « rapport Ratier », établi par le secrétaire général de l’Association des critiques et journalistes de bande dessiné (ACBD) est clair : la production de bandes dessinées en 2015 dans l’espace francophone européen a baissé de 2,9% par rapport à 2014. C’est la première baisse enregistrée depuis 17 ans. Moins de BD mais des ventes en progression de 3,5% sur les neufs premiers mois de l’année.


Habituellement, dans un secteur aussi masculin que celui de la bande dessinée, une baisse de production s’accompagne d’une baisse du nombre de femmes auteures de BD. Ici, pourtant, la féminisation – certes faible – se maintient. Les femmes représentent 12,4% des 1 399 auteur.e.s européen.ne.s de BD francophones, soit 0,4 points de plus qu’en 2014. En 2001 elles n’en représentaient que 7%. Une féminisation sensible, mais qui part de loin.


« C’est quand la BD est devenue un business de plus en plus lucratif que les femmes (…) ont commencé à disparaître »


La faute, de manière générale, à « une société patriarcale », répond C[h]ris Reyns, chercheur spécialisé dans la bande dessinée. Mais aussi au tournant des années 60. « C’est quand la BD est devenue un business de plus en plus lucratif que les femmes, qui étaient déjà peu nombreuses, mais au moins étaient représentées dans la presse féminine (Suzette, Line…), ont commencé à disparaître des positions décisionnelles et artistiques, c’est-à-dire des positions visibles et lucratives. »


Chantal Montellier, la première femme dessinatrice de presse politique, se souvient. C’est plutôt dans les années 80 qu’elle ressent le changement. « Beaucoup de petites maisons d’édition ont disparu, rachetées par des grosses boîtes comme Hachette. Les choses ont changé, la politique d’édition a changé et les mentalités aussi. Je ne m’y retrouvais plus. La BD s’est embourgeoisée pour une certaine partie, et pour l’autre, majoritaire, elle a été encadrée. On est revenu aux séries, à une BD commerciale, à une certaine forme de mercantilisme dans lequel on baigne encore. »


Mais cette pionnière voit plus généralement une résistance dans le domaine de l’image. Même si la féminisation y est plus importante que dans la BD, au cinéma et à la télévision aussi les femmes sont sous-représentées. « Je pense que quelque chose bloque au niveau de la représentation de l’image. D’ailleurs, les hommes n’aiment pas que les femmes les représentent. Il faut chercher du côté de l’histoire de l’art. Nous sommes dans une société patriarcale, judéo-chrétienne, dans laquelle l’image du corps est essentielle. Les hommes eux mêmes ne jouissent pas d’une liberté phénoménale dans ces représentations. » Historiquement, « les femmes n’avaient pas accès aux écoles d’art jusqu’à la Première Guerre Mondiale », explique Chantal Montellier. « Quand elles ont été autorisées à entrer dans les ateliers, elles n’ont eu accès qu’aux natures mortes et aux portraits, mais pas aux modèles vivants et surtout pas aux nus! Les femmes avaient le droit de poser, de préférence à poil, mais n’avaient pas le droit de dessiner. La femme était le modèle, on n’imaginait pas une femme dessinant d’après un modèle masculin nu. »


Un secteur féminisé grâce à internet ?


Aujourd’hui, les femmes restent sous-représentées dans la BD mais une évolution est à noter. En 15 ans, le nombre de femmes auteures de BD francophone a plus que doublé, passant de 80 en 2001 à 173 aujourd’hui.


Femmes bande dessinée
Chiffres ‘rapport Ratier’ 2015 © Gilles Ratier, secrétaire général de l’ACBD /



Pourquoi les femmes ont décidé d’investir ce domaine réservé aux hommes? « Il y a au moins trois facteurs », commence C[h]ris Reyns : « l’internet, les mangas shojo et l’émergence du ‘roman graphique’. Ce dernier est plus orienté vers des thèmes, techniques, genres, plus associés aux femmes, comme l’autobiographie par opposition à l’aventure (western, policier, SF, fantasy…), domaine dominé/monopolisé par les hommes. L’exemple qui est le plus marquant est la publication de Persépolis de Marjane Satrapi exactement en 2000. Un deuxième facteur est le rôle des mangas-shojos qui ont commencé à avoir du succès en France en particulier dans les années 1990 ; et donc après une décennie, des filles sont devenues des femmes, artistes et lectrices, et ont commencé à créer un marché féminin (une demande et une offre). Patricia Lyfound en est un exemple. Enfin, l’internet est sans doute le plus fort facteur ; l’internet permet en effet de ne pas devoir passer par les ‘gatekeeper’ comme on dit dans les études sociologiques anglaises, c’est-à-dire les ‘gardiens’ qui contrôlent l’entrée des candidat.e.s dans le monde de la BD aux différents échelons. C’est pourquoi les Bagieu, Motin, Diglee ont pu créer leurs albums après avoir eu du succès sur l’internet ; les éditeurs se sont intéressés à elles ; c’est un phénomène clé pour expliquer la hausse de la participation des femmes dans le monde de la BD ».


Chantal Montellier est d’ailleurs de celles pour qui la BD dite « girly » n’a pas fait progresser la place des femmes dans le dessin, au contraire. « Elle véhicule des choses, qui, de mon point de vue, sont souvent conformistes voire régressives. Il y a un retour d’une BD très intimiste – le rapport mère fille, le rapport aux amis, aux amants – ce qui est un peu réducteur ». Pour celle qui a fait du dessin politique – « pas social, pas sociétal, politique », précise-t-elle – le fossé est effectivement grand.


Valoriser les auteures de BD : le prix Artémisia


Mais alors comment féminiser le secteur ? Contrairement à Catel Muller, que Les Nouvelles NEWS avaient rencontrée le mois dernier, Chantal Montellier n’est pas favorable aux quotas : « Je n’aime pas ce mot, c’est déjà un premier obstacle », ironise-t-elle. « Je ne suis pas sûre qu’il faille faire avancer les choses aux forceps. Je crois plutôt à un travail quasi quotidien des femmes sur ces questions. Occuper le terrain, produire, faire de la création forte, la défendre, l’imposer. Imposer sa voix, créer – sans parler de lobbies – des structures de reconnaissance, comme j’ai essayé de le faire avec Artemisia ».


Créé en 2007, le prix Artémisia récompense chaque année les auteures de bande dessinée. « On s’efforce de mettre en valeur une dizaine voire une vingtaine d’albums faits par des femmes », souligne Chantal Montellier. « Mais on évolue dans l’obscurité, on ne nous aide pas, on ne nous éclaire pas ». La presse est pointée du doigt. Et le bureau de l’ACBD est en cela symbolique : sur 7 membres, 100 % d’hommes. « Il suffit de regarder à Angoulême qui est LA vitrine de la BD française », commentait Catel en novembre, « sur 52 festivals, une seule femme a été présidente. Il y a un problème de proportion, et comme les hommes se cooptent entre eux, c’est très long. »


D’où l’intérêt du prix Artémisia. Une nécessité pour C[h]ris Reyns : « les ‘acteurs-actrices’ de ce monde BD doivent continuer à se mobiliser », et les « interventions universitaires » se multiplier. A cet égard, il espère que Alternative Francophone, le premier numéro spécial d’une revue universitaire sur le sujet, se reproduira. Ces solutions, estime C[h]ris Reyns, sont complémentaires d’une autre : « On doit laisser faire le marché et, comme avec l’internet, il y a des changements positifs qui s’opèrent d’eux-mêmes (…) Mais cela prendra encore un certain temps, et alors la BD sera peut-être déjà marginalisée par les nouvelles technologies de l’image, y compris la BD digitale dont personne ne connaît la forme qu’elle aura dans 10 ans. Ce sera encore une bataille, et pas gagnée d’avance », conlut le chercheur.


En attendant, la mobilisation et la dénonciation grandissent. En septembre dernier, elles étaient 147 professionnelles de la bande dessinée à créer un Collectif contre le sexisme. A l’origine, leur constat : non, la « bande dessinée féminine » n’existe pas, non ce n’est pas un genre narratif et oui, cette appellation est misogyne puisque « la bande dessinée masculine » n’a jamais été attestée ni délimitée. Le but du Collectif était avant tout de promouvoir « une littérature égalitaire en encourageant la diversité des représentations ».


À voir : Créatrice de BD contre le sexisme : non la bande dessinée féminine n’existe pas





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http://www.lesnouvellesnews.fr/lente-feminisation-bande-dessinee/

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Minima sociaux, dont l'AAH : vers une simplification ?

29 Décembre 2015, 17:31pm

Publié par hugo

Minima sociaux, dont l'AAH : vers une simplification ?


Résumé : Minima sociaux : le chantier de simplification est lancé. Cela concerne l'allocation adulte handicapé (AAH) et l'allocation supplémentaire d'invalidité (ASI). L'APF demande que la spécificité de l'AAH soit reconnue.


Par L'AFP pour Handicap.fr, le 16-12-2015
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Par Pascale Juilliard, Myriam Chaplain-Riou


Multiples, complexes, peu équitables... Le député PS Christophe Sirugue s'attelle à la réforme des minima sociaux (détail des 9 minima dans l'article en lien ci-dessous) voulue par le gouvernement en réunissant le 16 décembre 2015 pour la première fois son groupe de travail avec deux mots-clés, simplification et harmonisation. « La multiplicité des dispositifs conduit à une faible lisibilité des prestations et à des différences de traitement entre bénéficiaires », constate le Premier ministre Manuel Valls dans la lettre de mission du parlementaire, qui doit rendre sa copie d'ici fin mars.


9 minima et 4 millions de personnes concernées
Parmi les neuf minima sociaux figurent le RSA « socle » (revenu minimum pour personnes sans ressources), l'Allocation de solidarité spécifique (ASS) pour chômeurs en fin de droits, ou encore les allocations veuvage, adulte handicapé et le minimum vieillesse (en savoir plus sur les minima sociaux dans l'article ne lien ci-dessous). Selon la Cour des comptes, 4,21 millions de personnes percevaient des minima sociaux en 2013 (+17,6% depuis 2008, dont +35% pour le RSA), et leur montant (hors coûts de gestion et dépenses d'accompagnement) a progressé de 30% en euros constants entre 2008 et 2014, à 24,8 milliards d'euros.


Trois scénarii possibles
« Depuis l'après-guerre, les minima sociaux se sont juxtaposés sans que jamais on cherche à les harmoniser », a souligné M. Sirugue dans un entretien avec l'AFP. Le député prévoit de proposer d'ici fin mars trois scénarios de réforme : une refonte complète, qui impliquerait une réorganisation autour d'un minimum social de base (sorte de revenu minimum d'existence), auquel s'ajouteraient deux allocations, l'une pour les personnes ne pouvant reprendre une activité (handicap lourd, personnes âgées), l'autre pour celles pouvant espérer se réinsérer. Un autre scénario consisterait à ajuster quelques minima sociaux, et le troisième en un simple rapprochement entre ASS et RSA. M. Sirugue devra privilégier celui pouvant « renforcer l'équité du système », « réduire sa complexité afin de lutter contre le non-recours aux dispositifs », « simplifier sa gestion » et « accroître l'efficacité et la cohérence des politiques d'insertion », selon sa lettre de mission. Le député de Saône-et-Loire connaît bien le sujet. Il a proposé en 2013 de remplacer deux dispositifs d'aide aux travailleurs modestes (RSA « activité » et Prime pour l'emploi) par une Prime d'activité qui entrera en vigueur au 1er janvier 2016.


La spécificité de l'AAH reconnue ?
Un « état des lieux » sera dressé lors de la première réunion du groupe de travail, composé d'associations, collectivités, administrations de l'Etat et opérateurs. Des « auditions en bilatérales » pour « creuser » chacun des sujets, et des tables rondes avec les partenaires sociaux sont aussi prévues. Les attentes sont fortes, notamment sur le RSA : l'Assemblée des départements de France (ADF) alerte depuis des mois sur leurs difficultés à financer cette allocation, et le député doit étudier l'option de sa prise en charge à 100% par l'Etat (environ 66% aujourd'hui). Les associations de leur côté déplorent que beaucoup ne demandent pas les minimas sociaux auxquels ils ont droit. « On va se battre pour obtenir la simplification des démarches et des campagnes d'information d'accès aux minima sociaux, en particulier au RSA, dont le taux de non recours est estimé entre 20 et 30% », dit à l'AFP le directeur général de la Fnars, Florent Gueguen. Autre membre du groupe de travail, l'Association des paralysés de France (APF) veut que la « spécificité » de l'allocation adulte handicapé (AAH) soit reconnue, indique Véronique Bustreel, conseillère nationale. « On espère que ce ne sera pas un rapport de plus, mais qu'il visera vraiment à simplifier et améliorer la vie des gens ».


© Eisenhans/Fotolia

Minima sociaux, dont l'AAH : vers une simplification ?

https://informations.handicap.fr/art-simplification-minima-sociaux-51-8485.php

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Les sourds plus exposés au suicide et aux violences ?,handicap,articles sur le handicap

29 Décembre 2015, 17:26pm

Publié par hugo

Les sourds plus exposés au suicide et aux violences ?


Résumé : Selon une enquête, les personnes sourdes et malentendantes sont nettement plus susceptibles de faire des tentatives de suicide et de subir des violences. La fatigue liée à l'effort de communication et les gênes auditives seraient en cause.


Par L'AFP pour Handicap.fr, le 18-12-2015
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Les sourds et malentendants sont nettement plus susceptibles d'avoir des idées suicidaires, de faire des tentatives de suicide et de subir des violences y compris sexuelles que les personnes entendantes, selon une étude publiée le 15 décembre 2015 dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).


Pensées suicidaires 5 fois plus fréquentes
Des chercheurs de l'Institut de veille sanitaire (InVS) et de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) ont interrogé près de 3 000 personnes de plus de 15 ans et vivant avec une acuité auditive réduite. Ils ont découvert que chez ces personnes, les pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois étaient cinq fois plus fréquentes et les tentatives de suicides étaient trois fois plus importantes au cours de la même période que dans la population générale. Pour expliquer cette situation, les chercheurs avancent la fatigue liée à l'effort de communication ainsi que « les gênes et les douleurs » occasionnées par les troubles de l'audition.


Plus de risques d'êtres victimes de violences
« Dans la surdité, le handicap s'éprouve surtout par des possibilités d'information et de communication réduites avec, potentiellement, des conséquences très négatives sur la qualité des échanges et des relations sociales et donc sur la qualité de vie et le bien-être », relèvent-ils dans leur étude. Mais les sourds et malentendants sont également deux à trois plus susceptibles de faire l'objet de violences physiques ou psychologiques, voire de violences sexuelles que la population générale. Selon les chercheurs, ces violences sexuelles se retrouvent chez d'autres handicapés souffrant de limitations d'activités « pouvant induire une plus grande vulnérabilité », mais nécessiteraient d'être étudiées de manière approfondie.


La surdité en France ?
Plus de cinq millions de personnes souffrent d'un handicap auditif moyen à sévère en France, dont 360 000 souffrent de limitations auditives très graves ou totales, selon des estimations fournies par l'enquête Handicap-Santé. Sur ces personnes, 330 000 ont eu des problèmes auditifs avant l'âge de 20 ans, dont les trois quarts avant 6 ans. Après 80 ans, plus d'une personne sur deux a des problèmes auditifs au moins légers. Selon une autre étude publiée par le BEH, 0,58 enfants sur 1 000 sont nés entre 1997 et 2005 avec des surdités bilatérales sévères, parfois associées à d'autres déficiences (intellectuelles, motrices...). La compensation des difficultés d'audition se fait principalement par l'usage de prothèse auditive. Mais selon le BEH, seulement 1 million à 1,1 million de personnes portaient un appareil auditif en 2008 alors que deux millions déclaraient en avoir besoin.


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Sur Handicap.fr
Bibliothèque de France : un nouveau service pour les sourds
Violence faite aux femmes handicapées, le film coup de poing

https://informations.handicap.fr/art-sourds-exposes-violence-875-8483.php

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Voyager en avion avec un handicap : quelles règles ?,handicap,lois,droits,

29 Décembre 2015, 17:21pm

Publié par hugo

Voyager en avion avec un handicap : quelles règles ?


Résumé : La récente condamnation d'Easyjet relance la question de la prise en charge des passagers handicapés par les compagnies aériennes. Au moment des grands départs de Noël, l'occasion de rappeler la réglementation. Y'a parfois de l'abus dans l'air...


Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco, le 21-12-2015
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Le 15 décembre 2015, la Cour de cassation rejette le pourvoi de la compagnie Easyjet, condamnée en première instance puis en appel pour discrimination fondée sur le handicap (article en lien ci-dessous). Elle avait, entre novembre 2008 et janvier 2009, refusé l'embarquement à trois passagers handicapés sur trois vols différents, au prétexte qu'ils voyageaient seuls en étant en fauteuil roulant. L'APF (Association des paralysés de France) s'était constituée partie civile au motif que « ce refus d'embarquement fondé sur le handicap relève bien d'un acte clairement discriminatoire ». Elle espérait une décision exemplaire ; elle a été entendue. L'arrêt de la Cour de Cassation confirme la condamnation en appel d'Easyjet au paiement d'une amende de 70 000 € et au versement de dommages et intérêts à chacun des trois plaignants, ainsi que d'un euro symbolique à l'APF.


Ce que dit le règlement européen
Rappelons que le Règlement européen du 5 juillet 2006 relatif au transport aérien des personnes handicapées et à mobilité réduite interdit toute forme de discrimination lors des réservations et du transport de ces passagers par avion pour tous les vols fréquentant les escales au sein de l'Union européenne (article en lien ci-dessous). Si des motifs de sécurité sont invoqués, la réglementation en stipule les conditions exactes. Dans l'affaire Easyjet, les trois plaignants jouissaient de toute leur autonomie et ne requéraient aucun service particulier à bord. Le Règlement européen impose, par ailleurs, aux gestionnaires des aéroports une obligation d'assistance pour les personnes handicapées et à mobilité réduite sur toutes les plates-formes aéroportuaires de l'UE jusqu'au siège dans l'avion à l'embarquement et depuis le siège de l'avion lors du débarquement (annexe 1, art.8 du Règlement), ainsi qu'une obligation d'assistance pour se rendre aux toilettes (annexe 2, art.10).


Une décision fondamentale
L'APF, en lien étroit avec le Forum européen des personnes handicapées (organe représentatif de l'ensemble des associations de personnes handicapées de l'Union), se dit particulièrement attentive à ce que l'ensemble des prestataires de services de transport n'opposent pas systématiquement et sans discernement des motifs de sécurité aux personnes handicapées et à mobilité réduite, menaçant du fait même leur droit fondamental à se déplacer où elles veulent et comme elles l'entendent, à l'égal de tous les autres citoyens. « La décision de la Cour est à ce titre fondamentale et symbolique, se félicite l'APF ; elle représente une victoire pour les personnes en situation de handicap, victimes encore trop souvent de refus d'embarquement dans les transports aériens, ce qui constitue une grave entrave à leur liberté de circuler. »


Les trois affaires en détail
Miloudi Hafa, habitué à emprunter seul depuis 27 ans les transports aériens, commande son billet d'avion sur le site internet d'Easyjet, en faisant mention de son handicap. Le 9 novembre 2008, comme il en a l'habitude, il se présente au comptoir d'embarquement à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle pour un vol à destination de Casablanca ; on l'informe alors que l'accès à l'avion lui est refusé au motif que les personnes en situation de handicap utilisatrices d'un fauteuil roulant ne sont pas autorisées à voyager seules sur la compagnie Easyjet. M. Hafa propose de signer une décharge de responsabilité, ce qui lui est refusé. Un responsable de la compagnie lui confirme le refus d'embarquement, et l'informe qu'Easyjet ne prend pas en charge les frais liés à l'acheminement par une autre compagnie aérienne.


Laurent Giammartini se présente au comptoir de la compagnie Easyjet le 19 novembre 2008 pour effectuer un vol retour à destination de Nice. Le personnel chargé de l'embarquement à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle lui refuse l'embarquement au même motif. Ce passager indique que le vol aller, au départ de Nice, a été effectué sur la même compagnie, sans qu'aucune norme de sécurité ne lui soit opposée pour faire obstacle à son embarquement sans accompagnateur.

Karine Viera, habituée à voyager seule sur d'autres compagnies, commande son billet d'avion sur Internet pour un vol à destination de Porto, en cochant la case précisant qu'elle est en fauteuil roulant. Le 12 janvier 2009, le personnel chargé de l'embarquement à l'aéroport de Roissy lui refuse l'embarquement. Elle se rend au comptoir principal de la compagnie où on lui confirme le refus d'accès au vol et l'absence de remboursement de son billet.




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Animal de soutien émotionnel : panique dans les avions !
Passagers handicapés en aérien : que faire en cas de litige
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"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr. Cet article a été rédigé par Emmanuelle Dal'Secco, journaliste Handicap.fr"

https://informations.handicap.fr/art-passagers-handicapes-avions-17-8496.php

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Un million d’enfants ne vont pas à l’école à cause de Boko Haram,filles,femmes,extremistes,

29 Décembre 2015, 17:18pm

Publié par hugo

Un million d’enfants ne vont pas à l’école à cause de Boko Haram


Les troubles liés au groupe islamiste empêchent un million d’enfants de la région du lac Tchad de suivre une scolarité normale.


22/12/15 - 14 H 42

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Des femmes et des enfants au camp de réfugiés
de Furore, à Yola, dans l’est d... Sunday Alamba/AP
Des femmes et des enfants au camp de réfugiés de Furore, à Yola, dans l’est du Nigeria, le 8 décembre 2015.
AVEC CET ARTICLE
Reprise en main du président nigérian dans la lutte contre Boko Haram
Le Nigeria veut réduire sa dépendance au pétrole
Au Niger, une tentative de coup d’Etat suscite des doutes
Les chefs d’État d’Afrique de l’Ouest veulent interdire le voile intégral
QUEL EST L’IMPACT DE BOKO HARAM SUR LA SCOLARITÉ DES ENFANTS NIGÉRIANS ?
L’insurrection menée par le groupe islamiste Boko Haram empêche plus d’un million d’enfants d’aller à l’école, affirme le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).


Plus de 2 000 écoles ont été fermées au Nigeria, au Cameroun, au Tchad et au Niger, les quatre pays affectés par les attaques du groupe. Des centaines d’autres établissements ont été attaqués, pillés ou incendiés par les djihadistes.


Or « plus longtemps les enfants ne vont pas à l’école, plus ils risquent d’être maltraités, enlevés et recrutés par des groupes armés », souligne Manuel Fontaine, directeur de l’Unicef pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.


QUEL EST L’ÉTAT DE LA LUTTE CONTRE LE GROUPE ISLAMISTE ?
Les écoles, les élèves et les professeurs font partie des cibles du groupe islamiste, dont le nom signifie « l’éducation occidentale est un péché » en haoussa, la langue parlée dans le nord du Nigeria. L’objectif du groupe est la création d’un État islamique indépendant.


L’enlèvement de 276 lycéennes à Chibok le 14 avril 2014 avait provoqué une mobilisation planétaire. Environ 200 d’entre elles sont toujours retenues par Boko Haram.


> Relire : Les lycéennes nigérianes de Chibok sont en captivité depuis 500 jours


Depuis 2009, la rébellion islamiste et sa répression par les forces de sécurité ont fait 17 000 morts et 2,6 millions de déplacés. Après son élection, le nouveau président du Nigeria Muhammadu Buhari a donné à son armée jusqu’à la fin de l’année pour mettre fin aux violences du groupe islamiste.


Certaines écoles rouvrent au fur et à mesure que l’armée nigériane regagne du territoire. L’Unicef a soutenu le retour à l’école de 170 000 enfants dans les zones les plus sûres des trois États du Nigeria les plus affectés. Certaines écoles demeurent utilisées pour héberger des déplacés. On compte également 600 enseignants tués depuis le début de l’insurrection.


QUELLE EST LA CONSÉQUENCE RÉGIONALE DE CES TROUBLES ?
Au Niger, dans la région de Diffa proche du Nigeria, 94 000 habitants ont fui leurs villages depuis février, en raison des attaques de Boko Haram. L’armée nigérienne a du mal à contenir les incursions du groupe notamment dans le bassin du lac Tchad.


L’afflux de réfugiés « continue de saper la résilience » des 500 000 habitants de Diffa, une région déjà fragilisée par des sécheresses répétées et des inondations, déplore l’ONU.


> Lire aussi :Ils fuient la terreur de Boko Haram


L’évacuation en mai par les autorités nigériennes des villages et îles du Lac Tchad « pour des raisons sécuritaires », a fait « gonfler les chiffres de ces déplacés ». Ils s’installent dans les centres urbains et « le long » des routes principales sous des « abris de fortune précaires ». Le gouvernement et les organisations humanitaires ont fourni de la nourriture à 37 500 de ces déplacés.


Pierre COCHEZ
Reprise en main du président nigérian dans la lutte contre Boko Haram
22/12/15 - 14 H 42

http://www.la-croix.com/Famille/Education/Un-million-d-enfants-ne-vont-pas-a-l-ecole-a-cause-de-Boko-Haram-2015-12-22-1395945

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Le restau qui a refusé le chien d'un ado aveugle s'excuse,handicap,racisme,

29 Décembre 2015, 17:07pm

Publié par hugo

Le restau qui a refusé le chien d'un ado aveugle s'excuse


Résumé : Un restaurant de Quimper refuse l'entrée d'un chien-guide d'un ado aveugle au motif qu'il ne connaissait pas la loi! Après avoir été menacé de plainte et reçu de nombreuses pressions, il a présenté ses excuses.


Par L'AFP pour Handicap.fr, le 23-12-2015
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Le restaurant de sushis de Quimper, qui a refusé un adolescent aveugle au motif qu'il était accompagné de son chien guide (article en lien ci-dessous), a présenté le 22 décembre 2015 ses excuses au jeune garçon, évoquant une « incompréhension ». « Nous tenons à nous excuser auprès du jeune homme ainsi que des personnes l'accompagnant ce soir-là », indique dans un communiqué le restaurant, situé dans un centre commercial.


De nombreuses attaques et messages diffamatoires
« Il s'agit avant tout d'une incompréhension, car en aucun cas le restaurant Ayako Sushi Quimper n'a refusé de recevoir Lucas et les personnes qui l'accompagnaient », ajoute dans son communiqué le restaurant, qui indique avoir proposé de laisser le chien à l'extérieur, « à un mètre de la table, et ce uniquement dans un souci d'hygiène liée à la fragilité des produits que nous servons ». « Nous avons commis une erreur en demandant cela, car nous avons, depuis, été informés que les chiens guides de personnes malvoyantes étaient la seule exception à l'interdiction des chiens dans les restaurants », ajoute l'établissement, qui assure avoir reçu, à la suite de cet incident, « de nombreuses attaques, messages diffamatoires et demandes de fermeture ».


Le père avait porté plainte
Le père du jeune garçon, aveugle depuis l'âge de quatre ans, avait alerté les médias ce week-end et déposé plainte auprès du procureur de la République, soulignant que le refus n'émanait pas d'un « employé, mais du gérant du restaurant en personne », et disant redouter que les faits ne se reproduisent. L'adolescent s'était rendu le 18 décembre au soir dans le restaurant avec son chien, ainsi qu'une éducatrice et d'autres déficients visuels, dans le cadre d'un regroupement visant à les rendre plus autonomes. Selon le père, l'éducatrice avait expliqué au gérant qu'il ne pouvait légalement refuser l'accès au restaurant au chien guide, mais sans succès.


© Photos d'illustration générale : Emmanuelle Dal'Secco + yuliaholovchehko/Fotolia


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1 M € par an pour former 15 000 franciliens handicapé,handicap,economie,

29 Décembre 2015, 13:28pm

Publié par hugo



Handicap.fr vous souhaite de joyeuses fêtes
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1 M € par an pour former 15 000 franciliens handicapés


Résumé : 1 million € par an pour faciliter l'insertion professionnelle de 15 000 jeunes franciliens handicapés, c'est l'objectif d'une convention signée entre l'Etat, l'Agefiph, 18 établissements d'enseignement supérieur et 12 grandes entreprises.


Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco, le 24-11-2015
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Mi-novembre 2015, l'Etat et l'Agefiph (Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées) ont signé avec 18 établissements d'enseignement supérieur et 12 grandes entreprises franciliennes une convention en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes handicapés de moins de 30 ans en Ile-de France.


Plus de 30 partenaires au service du handicap
Elle s'inscrit dans le cadre du Plan régional d'insertion des travailleurs handicapés (PRITH) mis en place par la région qui, selon le communiqué « illustre la volonté réaffirmée du ministre de travail en février 2015 et du gouvernement de favoriser l'insertion sur le marché du travail des jeunes et des personnes en situation de handicap. » De grandes entreprises se sont engagées aux côtés de nombreux partenaires institutionnels et d'établissements d'enseignement supérieur comme l'Université Paris Saclay, le CNAM ou Sciences-Po… Une trentaine de signataires au total qui visent, à travers cette démarche, à mieux coordonner les dispositifs en Ile-de-France d'accompagnement dans les études et dans les parcours de qualification et d'accès à l'emploi des jeunes handicapés.


Un large public : moins de 30 ans
Le public visé est large puisque sont concernés tous les jeunes de moins de 30 ans reconnus handicapés (en tant que bénéficiaires de l'obligation d'emploi qui s'impose aux entreprises) : lycéens, y compris lycéens relevant des établissements et services médico-sociaux, étudiants, apprentis, stagiaires de la formation professionnelle ou continue ou en reprise d'étude, jeunes à la recherche d'un premier emploi. L'objectif est de prévenir les ruptures dans leur cursus et de faciliter leur insertion professionnelle grâce à une collaboration renforcée entre l'ensemble des signataires.


Convention mode d'emploi : un accompagnement personnalisé
Les signataires s'engagent également à travailler davantage en réseau et à mettre en place au sein des établissements scolaires ou de formation des équipes dédiées constituées de professionnels de l'ARS, de l'Éducation nationale, des établissements d'enseignement supérieur et des entreprises. Pour sécuriser leur parcours vers un premier emploi, les jeunes handicapés bénéficieront donc d'un accompagnement personnalisé complémentaire, ainsi que d'une prise charge matérielle lorsque des besoins spécifiques seront exprimés. En cas de décrochage, des réponses seront apportées afin qu'aucun d'entre eux ne soit laissé sans solution de formation ou de qualification.


1 million d'euros par an
Les dispositifs seront financés grâce à la participation des entreprises au titre de leur Obligation d'emploi des personnes handicapées (OETH) et du Fond social européen (FSE). La convention, qui vise un budget annuel d'1 million d'euros, devrait faciliter l'insertion professionnelle réussie de 15 000 jeunes franciliens. Des contacts ont été pris afin de l'étendre à d'autres entreprises et universités.


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"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr. Cet article a été rédigé par Emmanuelle Dal'Secco, journaliste Handicap.fr"


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