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Des femmes rondes défilent en lingerie devant la Tour Eiffel contre les diktats de la mode,femmes,sante

30 Avril 2019, 19:35pm

Publié par hugo

 Des femmes rondes défilent en lingerie devant la Tour Eiffel contre les diktats de la mode
par Helena Ergisi
le 29 avril 2019

Hier, une quarantaine de femmes ont défilé au Trocadéro contre les diktats de la mode. Rondes, minces, grandes, petites... La diversité était au rendez-vous !

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Pour encourager les femmes à assumer leur corps, une quarantaine de femmes ont défilé ce dimanche 28 avril devant la Tour Eiffel. En sous-vêtements ou en petite nuisette satinée, toutes étaient déterminées à prôner le mouvement "body positive", un courant qui vise à aider les femmes à s'accepter telles qu'elles sont, et à apprendre à s'aimer loin des diktats de la société actuelle. Si la plupart tenaient des banderoles engagées à la main, d'autres portaient des ailes en guise de petit clin d'oeil aux anges Victoria's Secret. La marque de lingerie américaine est régulièrement critiquée pour son manque de diversité dans le choix de ses mannequins. "L’idée du défilé est de représenter la majorité des femmes, montrer qu’elles sont belles malgré leurs défauts qui en fait n’en sont pas parce qu’ils sont totalement naturels", explique à l'AFP Georgia Stein, organisatrice du défilé.
Cette hôtesse de l'air et mannequin grande taille milite pour toutes "ces femmes qui se sentent mal dans leur peau" et qui souhaitent un peu de reconnaissance. "En France nous sommes très, très en retard sur le sujet. On ne voit aucune diversité dans les campagnes publicitaires et sur les podiums. Le marché grandes tailles est minime, alors que la femme en moyenne fait une taille 42. Au-delà de 42, il y a 40 % des femmes qui font une taille 44 et qui ne peuvent pas s'habiller dans les marques de grandes distribution", s'insurge-t-elle. Leslie Lauthelin, mannequin plus size qui a défilé hier, dit avoir du mal à trouver des vêtements tendances à sa taille. "Trouver quelque chose de branché à des prix attractifs, c’est limite impossible. Il faut qu’on s’habille avec de petites fleurs, des modèles assez vieillots. Trouvez une lingerie sexy en étant ronde, avec un bon maintien, c’est compliqué. Nous faisons cela pour que la mode bouge", déclare-t-elle.
 

 

40% des Françaises font un 44 ou plus
En 2006, selon L'Institut national d'études démographiques et de l'Institut Français de la Mode, du Textile et de l'Habillement, les femmes faisant plus d'une taille 42 représentaient 34,3% de la population féminine de l'Hexagone, soit 12 millions de potentielles clientes. Pourtant, la mode possède aujourd'hui un sacré retard en ce qui concerne l'offre grande taille. En effet, si 40% des Françaises font un 44 ou plus, très peu d'entre elles trouvent des vêtements adaptés à leur morphologie en magasin. Et pour cause, les marques manquent cruellement de savoir-faire et ne savent tout simplement pas créer des vêtements qui puissent répondre aux problématiques des femmes rondes. Pire, certains boudent cette clientèle pour des raisons purement économiques. Aujourd'hui, 80% des femmes s’habillant en taille 42 et + se sentent discriminées par l'industrie de la mode. Les choses doivent changer et avec ce défilé, Georgia Stein espère faire évoluer les mentalités.
Ces femmes normales posent en maillot de bain Victoria's Secret
 
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Voir aussi : Ces mannequins révolutionnent le monde de la mode avec leurs formes
 

 
© @Instagram
par Helena Ergisi
#défilé#Femmes rondes#mannequin#plus size

https://www.aufeminin.com/news-style/des-femmes-rondes-defilent-en-lingerie-devant-la-tour-eiffel-contre-les-diktats-de-la-mode-s4000671.html

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Sexe : Clit-Moi, Happy Couple... 8 applications pour s'amuser avec sa sexualité,femmes,sexes,

30 Avril 2019, 19:18pm

Publié par hugo

 Sexe : Clit-Moi, Happy Couple... 8 applications pour s'amuser avec sa sexualité
MASTERS OF SEX - Les smartphones peuvent se révéler d'excellents alliés en terme de sexualité. La preuve avec huit applications ludiques.
Quelles applications télécharger pour booster votre sexualité ?
Crédit : Unsplash/ Glen Anthony
 
Arièle Bonte 
Journaliste
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publié le 29/04/2019 à 17:30
Qui a dit que le smartphones étaient les pires ennemis des couples ? Utilisés avec intelligence, les outils numériques peuvent permettre de rapprocher deux êtres qui s'aiment. Que vous soyez dans une relation à distance, que vous habitiez ensemble ou séparément, ces applications devraient faire votre bonheur.
Défis coquins, illustrations pour tester de nouvelles positions, espace safe pour échanger en toute simplicité... Ces applications, une fois téléchargées, vont vous permettre de casser la routine et d'oser de nouvelles choses avec votre partenaire.
La bonne nouvelle, c'est que vos nouveaux outils sont tous gratuits. Et si certaines applications demandent de passer par la caisse pour découvrir toute leur étendue, vous pourrez toujours vous contenter de ce qui vous est offert. À vous d'imaginer le reste, parce que vous avez déjà le pied à l'étrier.
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Sexe : 5 façons de rendre la position du missionnaire moins ennuyeuse
 
 
1. Entraineur Kegel : pour préparer son corps à la sexualité
Le périnée est un muscle à ne pas négliger quand on souhaite avoir une sexualité épanouie. Pour s'initier aux exercices de Kegel, qui permettent donc de le tonifier, une application existe. Idéal pour vous occuper pendant votre prochain trajet de bus, votre corps vous remerciera.
Où télécharger l'application ? Sur l'App Store et Google Play.
2. Clit-Moi : pour apprendre à se masturber
Comment apprivoiser son clitoris ? Cette application vous propose de le faire de façon très ludique. Après avoir personnalisé votre organe du plaisir, vous apprendrez donc à le caresser, le tapoter ou le pincer pour lui faire du bien et atteindre, peut-être, l'orgasme.
Où jouer à cette application  ? Sur le site de Clit-Moi (accessible uniquement via un téléphone portable). Dans le même registre, vous pouvez jouer à HappyPlayTime (contenu en anglais).
3. TUP : pour rester toujours protégé-e-s
On ne le répétera jamais assez : contre les IST (infections sexuellement transmissibles), la seule protection qui existe est le préservatif. Si vos stocks sont vides,  l'application TUP (pour "trouver un préservatif") vous permet de localiser autour de vous les endroits qui en vendent et vous permet aussi de savoir où vous faire dépister après un rapport non-protégé.
Où télécharger l'application ? Sur l'App Store et Google Play.
4. Happy Couple : pour connaître les envies de votre chéri(e)
C'est l'application qui brise les tabous des couples. Désirs, fantasmes, mais aussi votre vie passée, vos souhaits pour l'avenir... Happy Couple ne recule devant rien pour mieux vous faire connaître votre partenaire. En bonus, vous aurez des conseils et autres challenges à relever pour améliorer votre vie de couple.
Où télécharger l'application ? Sur l'App Store et Google Play.
5. Dés coquins : pour les adeptes des jeux en amoureux
Vous avez envie de mettre au défi votre chéri(e) ? Téléchargez cette application et laissez-vous guider par les actions proposées. Mais attention, vous ne pouvez plus reculer... Les dés sont jetés !
Où télécharger l'application ? Sur l'App Store et Google Play.
6. Can'u : pour allier défis et plaisirs à deux
Inviter votre partenaire dans un nouveau restaurant, lui lire des passages d'un roman érotique... préparez-vous à être surprise. Car avec cette application, vous choisissez d'envoyer à votre chéri(e) des défis "romantiques", "coquins", "chauds", "très chauds", "extrêmes" ou des "jeux de rôles" sans en connaître le contenu. Votre moitié aura 7 jours pour mener à bien sa mission. 
Où télécharger l'application ? Sur l'App Store et Google Play.
7. 69 Positions : pour travailler sa souplesse
On est jamais à court de positions. Avec cette application, vous n'aurez plus d'excuse pour varier du missionnaire et autres positions très connues du Kamasutra.
Où télécharger l'application ? Sur l'App Store.
8. Between : Pour entretenir la flamme (même à distance)
C'est le réseau social des amoureux. Sur cette application, vous pourrez échanger en toute discrétion avec votre moitié, vous envoyer des photos (coquines ou pas) et garder en mémoire les dates importantes de votre relation. En bref, l'intégralité de votre histoire d'amour à porter de main.
Où télécharger l'application ? Sur l'App Store et Google Play.
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https://www.rtl.fr/girls/love/sexe-clit-moi-happy-couple-8-applications-pour-s-amuser-avec-sa-sexualite-7797524075

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Une jeune musulmane sourit à des islamophobes, sa photo devient virale,racisme

30 Avril 2019, 04:32am

Publié par hugo

 Une jeune musulmane sourit à des islamophobes, sa photo devient virale
À 24 ans, cette jeune Afro-américaine de confession musulmane a décidé de sourire à l'intolérance, posant devant un groupe de manifestants aux slogans islamophobes pour "répandre l'amour face au sectarisme". Son cliché a été partagé massivement sur les réseaux sociaux.
Shaymaa Ismaa'eel s'est photographiée devant des manifestants islamophobes le 21 avril dernier, à Washington
Crédit : Capture d'écran Twitter / Shaymaa Ismaa’eel
 
Joanna Wadel 
Journaliste
 
 
publié le 26/04/2019 à 16:25 mis à jour le 26/04/2019 à 20:17
Un sourire est parfois la meilleure réponse à l'intolérance. C'est ce qu'a tenté de démontrer Shaymaa Ismaa’eel, jeune américaine de confession musulmane, en postant un cliché sur Instagram. Loin d'être anodine, cette photo, prise le 21 avril dernier, montre la jeune femme voilée d'un hijab afficher un sourire radieux, tandis qu'elle pose au côté d'un groupe de militants aux pancartes islamophobes.
Une publication devenue virale, mettant en perspective les slogans extrémistes des manifestants, clamant que "l’islam est une religion de sang et de meurtre", et l'attitude chaleureuse et pacifiste de la jeune Afro-américaine, venue assister à une conférence du Cercle islamique d’Amérique du Nord, au Walter E. Washington Convention Center de Washington.
En légende, Shaymaa Ismaa’eel, qui exerce comme thérapeute auprès d'enfants autistes, précise le sens de son geste de paix, brandi à quelques mètres du groupe au discours haineux : "Combattre la haine et le sectarisme par la paix. En d'autres termes, répandre l'amour", écrit-elle.
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États-Unis : des caméras filmaient des femmes militaires à leur insu
 
 
 
Je voulais combattre leur haine par la gentillesse (...) et voient à quel point je suis heureuse d'être qui je suis.
Shaymaa Ismaa’eel Partager la citation 
 
Interrogée par CNN, la jeune femme âgée de 24 ans a expliqué le sens particulier que revêt pour elle cet acte pacifiste : "Je voulais combattre leur haine par la gentillesse. Je n’allais pas me contenter de passer devant eux, je voulais qu’ils voient mon visage.", raconte-elle, explicitant dans les colonnes du Guardian, le contexte dans lequel a été prise la photo. 
Alors qu'elle passait pour la seconde fois devant les manifestants repérés la veille, Shaymaa Ismaa’eel a demandé à un policier si elle pouvait poser devant eux. Essuyant un refus, elle n'a pas abandonné son idée pour autant, capturant l'instant avec "l’impression d’être la plus grande des rebelles" : "Je voulais qu’ils voient le sourire sur mon visage et voient à quel point je suis heureuse d’être ce que je suis, me promenant en tant que femme musulmane. Je voulais leur montrer que nous allons rester gentils, sans avoir à nous excuser, et continuer à répandre l’amour face au sectarisme", a t-elle déclaré.
 
Sa mère n'est pas rassurée
En dépit du soutien massif dont a bénéficié la jeune femme de la part de milliers d'internautes, qui ont partagé son cliché plus de 300.000 fois sur Twitter, cette dernière affirme que sa mère s'inquiète pour elle : "Cela la rend nerveuse parce qu’il est clair que les gens comme ça ne sont généralement pas les plus sympathiques. Elle me rappelle constamment de prier pour moi", a t-elle confié, ajoutant que ses proches ont été victimes de harcèlement et de discriminations.
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https://www.rtl.fr/girls/identites/une-jeune-musulmane-sourit-a-des-islamophobes-sa-photo-devient-virale-7797508431

JE PENSE  QUE LA MEILLEUR  SOLUTIO POUR  AVOIR LA PAIX   DANS LA RUE C ETS  DE NE PAS MONTRER SA RELIGION  DANS LA RUE , cela vaut  pour les  3   RELIGIONS  

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Déglutition : comment limiter les fausses routes,handicap,

30 Avril 2019, 04:29am

Publié par hugo

 Accueil > Santé > Déglutition : comment limiter les fausses routes
 
Respecter le ryhme de la personne et, si nécessaire, lui donner à manger lentement : un des moyens d'éviter une fausse route. © Adélaïde Robert-Géraudel
Déglutition : comment limiter les fausses routes
Adélaïde Robert-Géraudel il y a 13 heures Santé Laisser un commentaire
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Lésion de la moelle épinière : bientôt un médicament pour accélérer la guérison ?
Un trouble de la déglutition expose à un risque de fausse route. Si les débris alimentaires bloquent rarement la trachée, ils entraînent, au fil du temps, des infections pulmonaires. Quelques astuces permettent de limiter ce risque.
À l’hôpital Raymond Poincaré (AP-HP, Garches), dans les Hauts-de Seine, Sophie Charvériat, orthophoniste, s’occupe de la rééducation des patients atteints de trouble de la déglutition. Elle leur délivre des conseils simples pour limiter leur risque de fausse route.
D’abord, rester concentré sur sa déglutition en évitant toute distraction et manger à son rythme. À l’instar de Lisa, 29 ans, atteinte d’un Locked-in syndrome suite à une chirurgie du tronc cérébral, c’est à la personne qui est alimentée de donner le tempo.
Privilégier un positionnement latéral par rapport à la personne
Respecter ce tempo implique, pour l’aidant, d’être installé confortablement. Faute de quoi, il aura tendance à accélérer le rythme, inconsciemment. Un positionnement latéral est recommandé. En effet, le face-à-face force à tendre le bras au-dessus de la table, ce qui est plus fatiguant.
 
Autre astuce : le mouvement de rotation/flexion en fin de repas. Il favorise la vidange des deux petits réservoirs que nous possédons en fond de gorge. En cas de trouble de la déglutition, ceux-ci ne se vident pas complètement. Résultat : ils ont tendance à déborder à distance des repas, provoquant des fausses routes.
L’aidant peut aussi apprendre à reconnaître le son que fait la voix de la personne aidée lorsque ces réservoirs sont mal vidangés. Cela modifie en effet légèrement le timbre et constitue un signal d’alerte.
Alimentation : un dossier complet pour préserver sa santé
Un trouble de la déglutition peut provoquer une fausse route. Le surpoids gêne les transferts. La dénutrition entraîne une fonte musculaire. Que mettre alors dans son assiette pour préserver sa santé ? Comment varier les textures, les couleurs, la présentation afin de conserver le plaisir gustatif même en cas de manque ou de perte d’autonomie. Sans oublier de repérer les aides techniques culinaires permettant de manger sans l’aide d’une tierce personne. Les réponses se trouvent dans le magazine Faire Face de mai-juin 2019.

https://www.faire-face.fr/2019/04/29/deglutition-comment-limiter-les-fausses-routes/

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leur assurer l'accompagnement par un AESH à la cantine. Élèves handicapés : la cantine au menu des AESH,handicap,

30 Avril 2019, 03:48am

Publié par hugo

 Accueil > Éducation > Élèves handicapés : la cantine au menu des AESH
 
Pour que le droit à la scolarisation des élèves en situation de handicap soit effectif, l'État doit, au besoin, leur assurer l'accompagnement par un AESH à la cantine.
Élèves handicapés : la cantine au menu des AESH
Franck Seuret il y a 4 jours Éducation 2 Commentaires
Un élève handicapé a besoin d’aide pour manger à la cantine ? Le ministère de l’Éducation nationale peut alors mettre un accompagnant à sa disposition, assure Sophie Cluzel. Pour les autres temps périscolaires, avant et après l’école, il en va de la responsabilité des mairies, se dédouane la secrétaire d’État.
« Qui doit financer les emplois d’aide sur le temps périscolaire » pour les élèves handicapés ? Le député du Rhône Cyrille Isaac-Sibille avait posté la question à la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, en décembre dernier. La réponse de Sophie Cluzel vient d’être publiée dans le Journal officiel du 16 avril (page 3 669).
L’État, pendant la cantine
À défaut de satisfaire les parents d’enfants handicapés, la réponse de Sophie Cluzel a au moins le mérite de la clarté.
Pour le temps de la cantine, c’est l’État, lui a-t-elle répondu, en substance. Avec les auxiliaires de vie scolaire (AVS) et les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) du ministère de l’Éducation nationale. À condition toutefois que la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH*) l’ait jugé nécessaire.
« Les personnels chargés de l’aide humaine individualisée ou mutualisée pendant les temps scolaires peuvent accompagner les élèves en situation de handicap pendant la pause méridienne dès lors qu’une décision de la CDAPH a notifié cet accompagnement », écrit-elle précisément.
La mairie, pendant les autres temps périscolaires
Et pour les autres temps périscolaires (garderie, étude, activités diverses avant et après l’école) ? Là, Sophie Cluzel renvoie la balle aux mairies qui les proposent. « Celles-ci n’ont pas de caractère obligatoire mais chaque enfant doit avoir la possibilité d’en bénéficier. Les activités périscolaires ont ainsi vocation à être accessibles à tous les élèves sans exception. »
Lire aussi
Le Défenseur des droits plaide pour une adaptation de l’école aux élèves handicapés
Si un élève en situation de handicap à besoin d’aide pour y participer, c’est donc aux collectivités territoriales d’y faire face. Elles « peuvent se rapprocher utilement des services académiques pour avoir accès au vivier des AESH auxquels elles pourront proposer un contrat d’accompagnement des enfants en situation de handicap sur le temps périscolaire », précise-t-elle.
« Une incertitude demeure avant et après l’école. »
La décision du Conseil d’État ne concerne que le temps de la cantine, analyse le Défenseur des droits, Jacques Toubon.
La secrétaire d’État joue sur le manque de clarté des textes de loi et de la jurisprudence. « Une incertitude demeure sur les temps périscolaires avant et après l’école » reconnaît le Défenseur des droits, dans son avis du 10 avril 2019 sur l’école.
Certes, le Conseil d’État a rendu une décision sur le sujet en avril 2011. La plus haute juridiction administrative française considère qu’il résulte des dispositions de la loi que « les missions » des AVS et AESH « s’étendent au-delà du seul temps scolaire ». Mais, souligne le Défenseur des droits, dans l’affaire qui lui était soumise, il a statué sur « l’accompagnement par un AVS sur le temps de la cantine ».
Des enfants refusés des temps périscolaires
L’État continue donc à considérer que l’accompagnement sur les temps périscolaires, hors cantine, est du ressort des communes. Alors que de nombreuses mairies estiment qu’il appartient à l’Éducation nationale de le prendre en charge. Ce qui pour Jacques Toubon « génère des refus d’accueil d’enfants handicapés de la part des communes » avant et après l’école. La réponse de Sophie Cluzel maintient le statu quo.
* La CDAPH est l’organisme décisionnaire des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).

https://www.faire-face.fr/2019/04/26/cantine-menu-aesh-eleves-handicap/

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La barbe face au cirque de sept mâles blancs,femmes,feminisme

30 Avril 2019, 03:46am

Publié par hugo

 26 avril 2019
France
La barbe face au cirque de sept mâles blancs
 
Le 25 avril, au cirque d’hiver les «éveilleurs d’avenir», une association proche de la Manif pour tous qui combat le droit à l’IVG, et le très conservateur magazine Valeurs actuelles invitaient le public à des «Dialogues sur l’Europe.» Ils avaient invités sept hommes à prendre la parole pour promouvoir leur vision de l’Europe. Plus de 1500 personnes assistaient à la soirée payante.
Si la présence d’Eric Zemmour, Philippe de Villiers ou Benoît Duteurtre (fervent défenseur de son droit à acheter le corps des femmes dans la prostitution) ne nous étonnait guère, celle de Michel Houellebecq devait sans doute apporter une touche «culturelle» tandis que celle de Bruno Le Maire apportait de facto la caution du gouvernement et celle de François-Xavier Bellamy la caution de LR. Enfin la présence de Jacques Attali, Conseiller d’État et professeur d’économie, ancien conseiller de François Mitterrand, devait sans doute apporter une touche de pluralisme à cette soirée. Soirée à laquelle se sont invitées les militantes de La Barbe, auxquelles le masculinisme sous-jacent de la manifestation n’avait pas échappé.
Avec leur verve oratoire bien connue et leur humour chevillé à la barbe, elles comptaient bien rappeler à ces sept mâles blancs que leur main-mise sur la marche du monde avait assez duré et que l’entre-soi de ces messieurs devait prendre fin ! Elles se sont donc courageusement rendues sur place pour y délivrer leur message.
Malheureusement nos «éveilleurs» d’un avenir qui fait plutôt froid dans le dos ne supportent pas la contradiction et n’ont pas une once d’humour, aussi c’est avec une grande violence que de nombreux hommes d’un service d’ordre très musclé se sont jetés sur nos Barbues avant même qu’elles aient pu prendre la parole, les poussant à terre, les empoignant sans ménagement avant de les expulser très violemment dans la rue.
De toutes les interventions de La Barbe menées depuis la création de l’association, en 2008, celle-ci fut sans doute la plus violente, deux blessées sont à déplorer, l’une d’entre elles ayant reçu un violent coup de poing sur le nez.
Nous félicitons Ségolène Royal d’avoir refusé de participer à cette manifestation, La Barbe s’étant justement créée en réaction aux violences subies par Ségolène Royal lors de sa candidature aux élections présidentielles de 2007.
 
Marie-Hélène Le Ny 50-50 magazine
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https://www.50-50magazine.fr/2019/04/26/la-barbe-face-au-cirque-de-sept-males-blancs/

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Laurence Rossignol: “Après la conférence de presse: Les droits des femmes et l’égalité, petite cause mais grande com’”,femmes,egalite,

26 Avril 2019, 05:07am

Publié par hugo

29 avril 2019
DÉBATS
Laurence Rossignol: “Après la conférence de presse: Les droits des femmes et l’égalité, petite cause mais grande com’”
 
C’est donc grâce au mouvement des gilets jaunes que le Président de la République a découvert, comme il l’a indiqué dans sa conférence de presse, les familles monoparentales.
Ce propos est consternant. Les familles monoparentales ne sont pas, pour reprendre une expression utilisée par Emmanuel Macron, un pli caché de la société auparavant ignoré des responsables publics. Elles représentent aujourd’hui plus de 20% des familles, davantage exposées à la pauvreté et à l’isolement. Et il serait plus précis de parler de mères monoparentales car pour 80% de ces foyers, ce sont les femmes qui assurent, seules, le quotidien.
Cet aveu d’ignorance et de découverte tardive de la monoparentalité interroge d’abord sur le sérieux et la sincérité du choix de l’égalité femmes-hommes comme grande cause du quinquennat.
Pour un Président, une grande cause, ce n’est pas rien ! Et patatras, on a découvert hier soir qu’en réalité le Président de la République ne connaissait pas grand-chose à la condition des femmes ni aux inégalités qu’elles subissent. Cette grande cause ne serait-elle donc qu’un coup de communication, une concession à l’air du temps ?
Grande cause ou pas, celle des femmes ne bénéficie d’aucun portage interministériel, et hormis la Secrétaire d’Etat qui en a la charge et quelques-unes de ses collègues, cela ne préoccupe aucun ministre. On en tient pour preuve, par exemple, que le même soir, Bruno Lemaire participait à une réunion organisée par la droite de la droite sur l’Europe et qui rassemblait 8 orateurs masculins. L’absence de femmes n’a nullement semblé gêner le ministre de l’Economie qui doit croire que #JamaisSansElles est une pub pour des lunettes ou des vitamines – et ce malgré l’intervention des militantes du collectif la Barbe et leur éviction musclée par l’organisation.
Dès lors, fondées sur l’ignorance et l’indifférence, il n’est pas surprenant que les annonces faites par le Président soient totalement à côté de la plaque pour ce qui concerne les droits des femmes.
Celles relatives aux pensions alimentaires impayées sont confondantes. Le Président de la République a tout bonnement annoncé, avec des trémolos dans la voix, la mise en place d’un dispositif… qui existe déjà. La Garantie des Impayés de Pensions Alimentaires a été créée par la loi du 4 août 2014 et l’Agence de Recouvrement mise en place en janvier 2017. Déjà, les CAF peuvent se retourner contre les parents débiteurs.
Incontestablement il faut faire mieux, mais depuis deux ans que ce gouvernement est en responsabilité, il a totalement négligé la mise en œuvre de cette Agence de Recouvrement, n’a pas suivi son fonctionnement et ses procédures, n’a rien évalué pour la corriger et l’améliorer.
Cette Agence a été, comme tout ce qui date de l’ancien monde, méprisée et ignorée.
Le dispositif n’a pas atteint tous ses objectifs. Ce qui a été dit hier soir n’est rien d’autre que la description de l’existant. Deux années perdues, et pourtant la possibilité d’une vraie évolution comme le propose l’association Abandon de Famille-Tolérance Zéro n’a même pas été étudiée. Le 8 mars dernier, nous réunissions près de 300 femmes, majoritairement précaires, pour débattre des violences économiques qu’elles subissent : pour la plupart, elles connaissent leurs droits et leurs possibilités de recours. Mais elles les estimaient insuffisantes : lourdeur et longueur des procédures, stratégies d’insolvabilité des pères débiteurs, chantage sur la contribution alimentaire, versements sporadiques, etc.
A la lumière de leurs témoignages, il apparaît évident qu’il faut engager une nouvelle étape plus contraignante envers les débiteurs pour permettre aux mères seules de sortir de la précarité… et non pas annoncer l’existant comme s’il s’agissait d’une nouveauté !
En ce qui concerne les retraites, celles des femmes sont inférieures de près de 40% à celles des hommes, en raison de nombreuses interruptions de travail et de cotisations au cours de leurs vies. Il a été dit, toujours dans la même conférence de presse que désormais il n’y aurait plus de retraites inférieures à 1 000 €… pour ceux qui ont cotisé toute leur vie. Cette précision douche immédiatement les espoirs que les femmes auraient pu mettre dans ce nouveau minimum social. Comme, justement, elles n’ont pas atteint toutes leurs annuités, elles ne bénéficieront pas de la moindre augmentation.
Faire de l’égalité femmes-hommes une grande cause, c’est passer toutes les politiques et toutes les mesures nouvelles au scanner pour savoir si elles contribuent ou non à réduire les inégalités. Cette approche intégrée de l’égalité est d’ailleurs prévue par la loi depuis 2014. Visiblement, cet exercice ne fait toujours pas partie de la méthode du gouvernement Macron/Philippe.
Les femmes ? Leurs droits ? Leur émancipation ? Petite cause mais grande com’.
 
Laurence ROSSIGNOL
Présidente de l’Assemblée des Femmes
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https://www.50-50magazine.fr/2019/04/29/laurence-rossignol-apres-la-conference-de-presse-les-droits-des-femmes-et-legalite-petite-cause-mais-grande-com/

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DOSSIERS Violaine : «ça vient en réunion avec nous, ça !»,femmes,

26 Avril 2019, 04:59am

Publié par hugo

 25 avril 2019
DOSSIERS
Violaine : «ça vient en réunion avec nous, ça !»
 
Violaine, cadre, a vécu différents types de sexisme ordinaire, parfois invisible, dans les entreprises dans lesquelles elle a travaillé. A chaque fois elle a réagi avec franchise et conviction, permettant souvent à d’autres femmes de ne plus subir de comportements sexistes avec ces hommes-là.
J’ai vécu de nombreuses expériences qui par leur caractère récurrent peuvent relever du harcèlement sexiste au travail. J’ai repéré également ce type de comportements nombre de fois autour de moi. Je ne me sens pas personnellement victime parce que pour moi cela n’a pas été répété par les mêmes personnes, j’ai pu couper court à ces comportements inappropriés, mais cela s’est produit très souvent et avec de nombreuses personnes différentes. Je pense que l’on peut parler d’un climat de sexisme banalisé dans le milieu professionnel.
Dans une entreprise de transport ferroviaire, toute jeune, c’était mon premier emploi, je me prépare à entrer dans une réunion où je serai la seule femme cadre. J’étais intérimaire dans une usine et je n’étais pas dans cette entreprise depuis très longtemps, un certain nombre de personnes ne me connaissaient pas.  Un homme arrive devant moi, me regarde de haut en bas, un peu comme si j’étais un animal derrière une vitre, et dit à son collègue : «ça vient en réunion avec nous, ça ?» Je le regarde et je lui réponds : «vous êtes en train de parler d’une chose, peut-être parlez-vous du mur qui est derrière moi ?» Et à ce moment là, il s’est rendu compte que je parlais et que j’entendais, donc que j’étais vivante, que je n’étais pas une chose ! Il était très gêné, il s’est excusé… En fait il avait intégré des comportements : une femme ne pouvait pas participer pas à ce type de réunion, il n’avait pas du tout conscience de ce qu’il avait dit.
Autre exemple, je travaille chez un producteur d’énergie depuis de nombreuses années, mais cela fait une quinzaine de jours que je suis dans ce service et je m’aperçois que mon responsable hiérarchique appelle régulièrement une partie des femmes du service «ma puce.» Dans un premier temps, je suis scandalisée, je regarde les réactions des femmes, je me rends compte que personne ne bouge et puis évidemment un jour ça tombe sur moi. Nous étions dans le couloir, son bureau était juste à côté. Je le regarde et je l’appelle par son prénom (il avait l’âge de mon père) et je lui dis «je voudrais te voir immédiatement dans ton bureau.» Il blêmit et comme un petit garçon qui va se faire disputer, il rentre dans son bureau, devant tout le monde.
Je ferme la porte et le dialogue s’engage :
«je suis vraiment, vraiment, vraiment choquée par la façon dont tu m’as appelé et il n’est pas question que cela se reproduise, tu m’appelles Violaine, tu m’appelles madame, tu m’appelles comme tu veux, mais par mon prénom, ou mon nom de famille.»
« Mais tu sais c’est affectueux, j’appelle beaucoup de femmes comme ça, c’est parce que je les aime bien.»
«Tu ne te rends pas compte des effets produits par ton comportement parce qu’à mon avis, cela gêne tout le monde dans le service.»
«Tu crois ? Mais non mais pas du tout…»
Il a compris et ensuite il a fait attention, il a arrêté et des femmes du service sont venues me remercier en m’expliquant : «nous ne savions pas comment nous sortir de cette situation qui dure depuis des années.» Mais le problème est qu’en fonction du statut que tu as dans une entreprise, tu peux te permettre ou pas de faire une mise au point.
Dans le même registre, un jour nous nous sommes retrouvés tous les deux dans l’ascenseur.
«Violaine, il faut que je te dise quelque chose,mais cela ne va pas te plaire.»
«Dans ce cas, tu ne dis rien.»
«Je ne peux pas m’en empêcher.»
«Tu devrais.»
«J‘adore comment tu es habillée aujourd’hui.»
«Tu aurais mieux fait de ne rien dire comme je te l’avais suggéré. Cette remarque ne m’intéresse pas, elle me met mal à l’aise et je ne vois pas dans quel but tu me fais ce genre de commentaire.»
Toujours dans mon milieu professionnel, un autre sujet qui m’interroge beaucoup, c’est ce que j’appellerai «l’oppression physique», ou bien l’envahissement de son espace vital, qui est un espace de protection variable d’une personne à l’autre. Lorsque l’on est de petite taille et de sexe féminin, il y a un certain nombre de comportements répétés, admis, qui consistent, pour les hommes, à te dominer physiquement, à te toucher, à rentrer dans ton espace personnel, soit par la bise imposée alors que tu ne connais pas la personne, soit par un geste qui consiste à te prendre par l’épaule. C’est un symbole physique de domination qui me met toujours extrêmement mal à l’aise. Même avec des collègues proches et avec qui je m’entends très bien, je ressens ce type de comportement comme agressif et je ne suis pas la seule à le penser.
Je me souviens d’un de mes collègues qui mesurait au moins 1,90 m, et qui régulièrement se mettait au dessus de moi, me touchait l’épaule pour me dire bonjour. Moi je n’aimais pas du tout. Un jour je lui ai dit :«je voudrais que nous ayons une relation d’égale à égal et je ne sens pas cela dans la manière dont tu te comportes physiquement avec moi. J’aimerais que tu acceptes que je n’aime pas cette proximité, ni cette domination physique que tu m’imposes. Soit tu te baisses à ma taille, soit tu me demandes si on peut se faire la bise… Mais en tout cas tu ne me touches pas au prétexte que tu es grand et moi petite.»
Il n’a pas compris tout de suite, il avait l’impression que je le critiquais à cause de sa taille. Après il faisait de l’humour mais il a fait des efforts. Je crois que ça l’a fait réfléchir. Il mettait ses mains derrière son dos en se baissant le mieux possible pour me faire la bise. Toujours en souriant gentiment, avec un peu peur de mal faire. Mais il a écouté. Depuis j’ai aussi décidé dans certains lieux où j’ai travaillé de ne plus accepter la bise, de tendre la main à tout le monde et c’est aussi bien comme ça. Ce qui ne m’empêchait pas en dehors du travail d’apprécier de faire la bise à certains ou certaines collègues
 
Témoignage recueilli par Caroline Flepp 50-50 magazine
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https://www.50-50magazine.fr/2019/04/25/violaine-ca-vient-en-reunion-avec-nous-ca/

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Les États-Unis amputent une résolution de l’ONU contre les violences sexuelles comme arme de guerre,femmes,violences,viol

26 Avril 2019, 04:57am

Publié par hugo

 Les États-Unis amputent une résolution de l’ONU contre les violences sexuelles comme arme de guerre
Par Megan Bourdon Publié le 25/04/2019 à 10:57
 

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Face à un texte visant à intensifier la protection des femmes contre les violences sexuelles en zone de conflit, les États-Unis brandissent la menace du veto. Mardi 23 avril, au Conseil de sécurité de l’ONU, c’est une version ultra édulcorée du texte qui a été votée.
Ce mardi 23 avril, au Conseil de Sécurité des Nations-Unis, une résolution concernant les violences sexuelles faites aux femmes dans les zones de conflit a été proposée par l'Allemagne. Avec pour objectif, que les États prennent des engagements clairs pour mettre fin aux actes de violences sexuelles utilisés comme arme de guerre contre les femmes. Le texte a été adopté, à grande peine : 13 voix pour et deux abstentions, l’une russe, l’autre chinoise.
Mais surtout, une énorme claque est venue des États-Unis. Washington a menacé de bloquer la résolution 2467 si une close concernant la santé sexuelle et procréative des femmes n’y était pas soustraite. Les raisons de la colère ? Cette mention ferait la promotion de l’avortement. « À quoi s’attendre d’autre de la part de l’administration de Trump ? », tremblement mais pas de surprise pour Leila Miñano, contributrice du projet documentaire et activiste transmédia, Zero Impunity, contre les violences sexuelles en conflit armé.
Indignation collective
Contactée par nos soins, la journaliste parle de « scandale » et insiste sur l’importance du symbole. 25 années de consensus en faveur des droits des femmes en zone de conflit parties en fumé, qui témoigne selon elle d’un recul notable sur la question du droit à la santé des victimes : « Il y a la question du droit au choix pour les victimes de viol mais il y a aussi la question du droit à la santé pour les victimes de mutilations génitales… »
Un sentiment largement partagé, au sein du conseil de sécurité d’abord puisque plusieurs délégations, dont l’Afrique du Sud, les pays nordiques, des pays sud-américains ou encore la Suisse, se sont inquiétés de « l’affaiblissement du langage convenu sur des questions essentielles », selon le rapport de séance publié sur le site de l’ONU. Les voix de François Delattre, ambassadeur français à l’ONU et de Amal Clooney, avocate de victimes yézidis, se sont également élevées pour déplorer la faiblesse de la réponse internationale sur une question de droit humains et de paix essentielle. Ils ont notamment fustigé les membres permanents du conseil à l’origine du blocage.
Une question enfin à l’ordre du jour
Au-delà de l’amertume, on ne peut que se réjouir que la question du droit des femmes en temps de guerre soit aussi exposée et ça, Leila Miñano tient à le souligner : « C’est rare qu’il y ait des débats sur ce genre de résolutions. Avec le mouvement MeToo ça devient une question. Ça a permis à deux prix Nobel de la paix de prendre position et d’en parler. C’est à noter. » Les deux prix Nobel de la paix, le Denis Mukwege et Nadia Murad ont tous deux pris la parole pour rappeler à la communauté internationale sa responsabilité en matière de protection des victimes.
Une parole qui résonne d’autant plus au vu de leur implication sur ces questions. Le Dr Mukwege est spécialiste des mutilations génitales tandis que Nadia Murad est une survivante de l’esclavage sexuelle commis par Daesh sur les femmes Yézidis.
 
Une question transversale
La question des violences sexuelles envers les femmes en temps de guerre est transversale, c’est tout à la fois une question de justice, de sécurité mais aussi une question sanitaire. Au Rwanda (1994), en Bosnie (1992), en République Démocratique du Congo (2002), en République centrafricaine (2013 et 2017) ou encore en Mauritanie, plusieurs rapports de l’organisation Human Rights Watch sur les violences sexuelles comme arme de guerre font état de traumatismes moraux permanents, de handicap physique et de propagation facilitée du VIH-sida via des viols répétés.
« Les femmes, la paix et la sécurité » c’est le nom du thème dans lequel sont débattues ces questions à l’ONU. Une association de terme qui témoigne du critère essentiel que constitue la condition des femmes comme marqueur de paix.
Lire aussi :
Syrie, la guerre où le corps des femmes est devenu un champ de bataille
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https://www.marieclaire.fr/les-etats-unis-amputent-une-resolution-de-l-onu-contre-le-viol-comme-arme-de-guerre,1304806.asp

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TMTP « Vous pourriez peut-être lui demander la permission », Charlize Théron recadre Hanouna sur le consentement,femmes,

26 Avril 2019, 04:48am

Publié par hugo

  TMTP
« Vous pourriez peut-être lui demander la permission », Charlize Théron recadre Hanouna sur le consentement
Chez TMTP, le sexisme et le non-consentement n’est pas une première. Après avoir humilié une traductrice « trop petite pour qu’on la voie », il l’embrasse sur la joue sans son consentement parce qu’elle est “très gentille. Très rapidement Charlize Théron réagit justement face à cette énième démonstration du non-respect du consentement et de sexisme à heure de grande écoute : “la prochaine fois, faudrait peut-être demander avant”.
Lola Alduna
jeudi 25 avril
 

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Crédits photo : Vidéo youtube LeHuffPost
Un nouveau film, avec Charlize Théron et Seth Rogen, vient de sortir : « Séduis-moi si tu peux ». Pour en faire la publicité, ils ont été invités dans le plateau de l’émission de TV française Touche pas à mon poste. Cette émission, présentée par Cyril Hanouna quotidiennement, est très populaire mais aussi très controversée. En effet, le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) a déjà sanctionné plusieurs fois cette émission, à cause de certains propos jugés déplacés : pour exemple, le sketch homophobe où Hanouna adopte un comportement très stéréotypé en imitant lourdement un homme homosexuel.
Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’homophobie mais de sexisme, d’ores et déjà présente dans cette émission. Il suffit de se rappeler du cas de Soraya Riffy en 2016, que le chroniqueur Jean-Michel Maire avait embrassé dans la poitrine. En effet, cette jeune danseuse de 21 ans avait été invitée au plateau uniquement à cause de son physique : son corps ressemblant à celui de Kim Kardashian, elle n’avait qu’un rôle « pot-de-fleur » ce jour-là. Cette agression reproduite dans la télévision avait provoqué l’indignation : Jean-Michel Maire a été attaqué vivement dans les réseaux sociaux. Si au début Riffy elle-même avait pris sa défense, elle a porté plainte lorsqu’elle a pris conscience de l’agression dont elle a été victime. À cela, Jean-Michel Maire réagissait avec surprise, « je l’ai su par voie de justice, par le commissariat. Elle ne m’a pas prévenu. Elle m’a dit qu’elle ne porterait jamais plainte ». Le CSA avait aussi dénoncé et sanctionné l’agression, ce à quoi Cyril Hanouna avait répondu qu’« il ne faut pas exagérer ! ».
Ce 24 avril, l’affaire concernait la traductrice des deux acteurs états-uniens et le présentateur lui-même. La traductrice se trouvant derrière les acteurs, Hanouna lui demande d’arrêter d’être « cachée ». Après s’être moqué de sa taille et de lui avoir demandé son prénom, Hanouna affirme que « franchement, [elle est] un amour », et l’embrasse dans la joue. C’est alors que Charlize Théron se montre très surprise et réagit, en lui disant que « la prochaine fois, faudrait peut-être demander avant » ; tout comme Seth Rogen qui se montre aussi surpris et désapprouve l’événement. Hanouna semble gêné, en disant « non, non mais… elle est gentille... », puis il lui demande si « ça va ».
Si le sexisme et le non-consentement ne sont pas une première mais une pratique généralisée notamment chez TMTP, ce non-respect du consentement est une énième expression de ce que les grands médias véhiculent à une échelle de masse, y compris lorsque nombre de plaintes sont déposées comme cela a été le cas après une séquence banalisant le viol conjugal. Dans ce cas particulier, c’est une femme chargée de traduire les propos de ces deux acteurs qui, dans le cadre de son travail, a été embrassé en direct, sans son consentement uniquement parce qu’elle est « un amour » et qu’elle est « très gentille[s] ».
Si cela exprime encore une fois, la manière dont le sexisme est relayé à une échelle de masse, en effet, il n’aurait pas eu cet égard auprès d’un homme, mais plus grave encore, la question du consentement est perpétuellement bafouée sur une émission de grande écoute, cela pose d’autres questions. Pourquoi est-on invitée sur un plateau télévisé uniquement parce que le physique des femmes doit être « aguicheur ». Pourquoi est-il si drôle de ridiculiser un homme homosexuel en direct ? Le mérite d’une femme ne devrait pas se mesurer par rapport à son corps, ni mesurée à sa capacité à séduire. Le problème, c’est que le sexisme est reproduit par ces institutions idéologiques que sont les grands médias, comme le montrent les commentaires que rapportait Valérie Bénaïm quand elle dénonçait, au sujet du mouvement #BalanceTonPorc, les commentaires sexistes qui sont présents dans le milieu de la TV, « ce serait bien si [ton] décolleté était un peu plus profond parce qu’on fait de la télé cocotte, il va falloir appâter le chaland », ou encore « mets plutôt une robe parce qu’il faut montrer tes jambes, parce que l’audimat c’est les jambes aussi ». Le fait est que les femmes sont hypersexualisés, pour qu’elles puissent être consommables et consommées par les spectateurs. Elles sont forcées à n’être que des jolis, mignons et gentils pot-de-fleurs : le système médiatique reproduit le sexisme, et en est un des moteurs.
 
Mots-clés Cyril Hanouna   /    sexisme   /    Genres et Sexualités

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