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Le blog de hugo,

Comment les femmes victimes de violences domestiques vivent-elles le confinement? , femmes, feminisme,

30 Novembre 2020, 23:57pm

Publié par hugo

 En confinementComment les femmes victimes de violences domestiques vivent-elles le confinement?© CC0 / israelbest
SOCIÉTÉ
19:42 25.11.2020(mis à jour 19:45 25.11.2020)URL courte
Par Ekaterina Yanson
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Placé en vase clos, même un foyer idéal peut virer à la cage aux lions. Se sentant «une chose», en difficulté à se reconnaître victimes, bénéficiant du soutien policier ou pas: petit aperçu de la vie de femmes sujettes aux violences conjugales en période de confinement et du dispositif d'aide disponible.

À l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, Emmanuel Macron a appelé les victimes de violences domestiques à ne pas rester muettes ni seules. Pourtant, «se dire victime» n'est pas si facile, confie Julie, habitant en Lozère, sur France Bleu. Tout comme quitter définitivement son compagnon.

«C’est dur de se dire victime et, en même temps, je ne me vois pas que comme ça, je suis aussi une combattante», raconte-t-elle, désormais accueillie dans le Centre d'information sur le droit des femmes et des familles (CIDFF) de Lozère.

«Une fois, j’ai pris un coup de boule, j’avais des hématomes partout sur le visage et c’est peut-être là qu’il fallait partir», se souvient Julie, ajoutant que les volte-face de son ex-compagnon après chaque agression compliquaient la tâche.
En contact avec la police vs plaintes rejetées
La France se classe parmi les pays où les plaintes pour signaler des violences domestiques ont grimpé de 30%, selon les informations de l'Onu Femmes pour fin septembre, citées par Actu. Le pays partage ainsi le sort de Chypre (30%), Singapour (33%) ou l'Argentine (25%).

Les chiffres mentionnés par Christophe Castaner fin mars ont fait état d'une augmentation de 32% en zone gendarmerie et de 36% dans la zone de la préfecture de police de Paris. Ce en une seule semaine.


Pendant le premier confinement, la police est intervenue 22.000 fois de plus que la normale, soit cinq interventions par jour en moyenne, d'après les chiffres du ministère de l'Égalité entre les femmes et les hommes.

Depuis l'introduction du reconfinement d’automne, la plateforme gouvernementale Arrêtons les violences a enregistré une hausse de 15% des signalements en ligne de violences sexuelles et sexistes.

De tous les âges, les femmes coincées avec leur agresseur ont vécu le confinement comme une époque noire. C'est pour ça que les victimes déjà identifiées, à Metz, ont été recontactées directement par la brigade de lutte contre les violences conjugales mise en place en janvier dernier, relate France Bleu.

D'autres ont tendance à ne plus placer d'espoir dans la justice, alors que leurs plaintes restent lettre morte ou, encore pire, une réponse de la police les plonge dans le désespoir:

Un gendarme «a dit que mon mari avait le droit de brûler la maison, même si j’y étais à l’intérieur», raconte une victime à Franceinfo.

«Il existe heureusement des officiers de police judiciaire (OPJ) qui sont à l'écoute et aptes à entendre la souffrance de ces femmes. Mais il y a encore des policiers qui refusent de prendre les plaintes», constate Céline Marcovici, avocate à la cour de Paris et présidente de l'association Avocats, Femmes et Violences, interrogée par Le Point.
Agressions psychologiques, puis physiques
«J’avais peur, j’étais devenue sa chose», se rappelle Solange (prénom modifié) sur Franceinfo. «Je suis sûre qu’il y a beaucoup de femmes qui vivent ce que j’ai vécu. Surtout avec ce confinement actuel. Moi, c’est quand il n’était pas là que je vivais. Et dès qu’il était dans la maison, c’était fini. Alors imaginez être confinée avec cette personne…»
Une fois que «les portes étaient fermées, c’était autre chose», même si l'on avait auparavant une vie parfaite, pointe-t-elle.

Les traits violents se manifestent plus rarement dès le début, affirme Pierre Fourel, le vice-président de l'association Horizons. Il s'agit souvent «de la violence morale. Et petit à petit commence à venir la violence physique», ajoute-t-il sur la même radio.

Où être aidé?
Comme l'a souligné le Président de la République, il faut sans hésitation alerter, dénoncer les cas de violences conjugales. Parmi les options, on peut se servir du numéro de téléphone gratuit et anonyme 3919, envoyer un SMS au 114 ou utiliser la plateforme arretonslesviolences.gouv.fr.


L'association Prenons la Une invite à composer le 17 en cas d'urgence et danger de mort. En outre, l'association a lancé ce 25 novembre une plateforme d'aide aux journalistes victimes d'agressions sexuelles et sexistes au travail.


En mars, un dispositif permettant de dénoncer les faits de violences a été lancé dans les 22.000 pharmacies (guichets de signalement) ou encore des points d'information dans 40 centres commerciaux, selon RTL.

Mais ce n'est pas tout. Dans les grandes surfaces, la personne en vitrine s'avère être un gendarme. Sur les sites de e-commerce, dont celui de Carrefour, il existe un bouton «je signale» pour se connecter immédiatement «au portail de la gendarmerie des violences sexistes et sexuelles», a indiqué Amélie Oudéa-Castéra, directrice exécutive e-commerce de Carrefour, sur Europe 1.

Prise en charge des auteurs de violences
Un nouveau tournant dans le combat: le gouvernement envisage de mettre en place au moins 16 centres de prises en charge des agresseurs d’ici fin 2020 et autant l’an prochain, a annoncé la nouvelle ministre déléguée à l’Égalité, Élisabeth Moreno sur LCI.

Ce qui est prévu? Mme Moreno cite les stages de responsabilisation, l'aide psychologique et professionnelle sur la voie de la recherche d’un travail.


https://fr.sputniknews.com/societe/202011251044831590-comment-les-femmes-victimes-de-violences-domestiques-vivent-elles-le-confinement/

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Micro européen. La violence faite aux femmes : une réalité planétaire à éradiquer , femmes, feminisme, violences,

30 Novembre 2020, 23:55pm

Publié par hugo

 Micro européen. La violence faite aux femmes : une réalité planétaire à éradiquer
Dans le monde une femme sur trois a subi ou subit des violences. C’est hélas une réalité planétaire. La violence faite aux femmes, et dès le plus jeune âge, n’épargne aucun pays, aucune société, et il n’y a pas de différences sociales. 

 
Radio France
Mis à jour le 28/11/2020 | 14:03
publié le 28/11/2020 | 08:20

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Collage alertant sur la hausse des violences faites aux femmes pendant le confinement en mai 2020. Par le collectif Collages Féminicides à Paris. Collage alertant sur la hausse des violences faites aux femmes pendant le confinement en mai 2020. Par le collectif Collages Féminicides à Paris.  (AMAURY CORNU / HANS LUCAS / AFP)
La violence faite aux femmes est une réalité mondiale. Une femme sur trois a subi ou subit des violences, rappelle Delphine O, spécialiste des relations internationales et, depuis mai 2019, ambassadrice et secrétaire générale de la conférence mondiale de l’Organisation des Nations unies sur les femmes. Elle est l'invitée de Micro européen aujourd'hui, et souligne que si l’Europe est en tête du combat contre les violences faites aux femmes, cette violence combattue est constante.

Et ce n’est pas, comme on pourrait le supposer, que cette violence est plus importante au nord qu’au sud de l’Europe. Les pays scandinaves arrivent souvent avec des chiffres élevés, quand les pays du sud, comme l’Espagne, se sont pourvus d’un arsenal juridique et de tribunaux spécialisés avec des juges spécialisés. Quant à la France, elle a pris beaucoup d’avance quant aux protections des femmes victimes de violence, et l’Europe s’est pourvue d’un cadre juridique avec la Convention d’Istanbul.

La Convention d’Istanbul
La Convention d’Istanbul est la convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique. Il s’agit d’un traité international du Conseil de l'Europe, où les États signataires s'entendent à éliminer toutes les formes de violences envers les femmes, y compris la violence conjugale et familiale. C’est le premier instrument juridiquement contraignant, au niveau européen, qui offre un cadre juridique complet pour la prévention de la violence, la protection des victimes et la fin de l’impunité des auteurs de violences. Dès les années 90, le Conseil de l’Europe a mis en place une série d'initiatives pour la protection des femmes contre la violence. Il existe une grande variation, en Europe, des réponses nationales face à la violence à l'égard des femmes et à la violence domestique.

La Convention d’Istanbul a été signée le 11 mai 2011, à l'occasion de la 121e session du comité des ministres, à Istanbul, en Turquie. Tous les états membres du Conseil de l'Europe l'ont signée, sauf l'Azerbaïdjan et la Russie, cette convention est entrée en vigueur le 1er août 2014. La Turquie a été le premier état du Conseil de l’Europe à ratifier la convention, et le dernier pays à l'avoir fait est l'Irlande, le 8 mars 2019. C’est la commissaire européenne à la Justice, aux Consommateurs et à l'Égalité des genres, Věra Jourová, qui a signé la Convention d'Istanbul au nom de l'Union européenne, le 13 juin 2017.

Les États qui ont ratifié la Convention sont juridiquement liés par ses dispositions, une fois qu'elle est entrée en vigueur. Six pays européens n’ont toujours pas ratifié  la Convention d'Istanbul contre les violences faites aux femmes : la Bulgarie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie et la République tchèque.

Plus de 50% des femmes européennes ont été victimes de violences
L’Europe doit faire face aux violences faites aux femmes et répondre à la question des inégalités salariales. C’est pourquoi la Commission européenne a proposé une nouvelle stratégie pour l'égalité des genres, dans le sens où elle désire criminaliser les violences faites aux femmes, et mettre en place des quotas au sein des conseils d'administration.

Même si la France est la mieux dotée en matière de dispositions et d’instruments juridiques contre la violence faite aux femmes, il n’en reste pas moins qu’en 2019, d’après l’enquête de victimisation annuelle "Cadre de vie et sécurité" (INSEE-ONDRP-SSMSI), 146 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire, 27 hommes ont été tués par leur partenaire ou ex-partenaire, 25 enfants mineurs sont décédés, tués par un de leurs parents dans un contexte de violences au sein du couple, 84% des morts, au sein du couple, sont des femmes. Parmi les femmes tuées par leur conjoint, 41% étaient victimes de violences antérieures de la part de leur compagnon. Par ailleurs, parmi les 21 femmes ayant tué leur partenaire, 11 d’entre elles avaient déjà été victimes de violences de la part de leur partenaire, soit 52%.

Dans l’Union européenne, les femmes victimes de violences physiques ou sexuelles dès l’âge de 15 ans sont de 30% à 39% au Danemark, en Finlande, et en Lettonie, plus de 20% à 29% en France, Allemagne, Royaume Uni, Benelux, Suède, Estonie, Lituanie, Hongrie, Bulgarie et Roumanie, de 10 à 19% en Espagne, Italie, République d’Irlande, Portugal, Autriche, Slovénie, Croatie et Grèce ( source : Agence des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne).

Confinement et violence
La violence à l’égard des femmes s’est amplifiée de 30% durant le premier confinement et au cours de ce second confinement. On note que les appels pour assistance ont été multiplié par cinq. Pour certaines femmes les confinements ont eu des conséquences dramatiques, perte d’emploi, de scolarisation, leur vulnérabilité a ainsi augmenté, et pour d’autres, en plus de la maltraitance toujours amplifiée par les confinements, leur vulnérabilité s’est accompagnée d’exploitation, de harcèlement ou de mariage forcé.

Une campagne d’ici à 2030
D'ici à 2030, la campagne "Tous UNiS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes", lancée en 2008 par le Secrétaire général des Nations Unies, marque les jours d’activisme contre la violence faite aux femmes, notamment du 25 novembre au 10 décembre 2020. Cette campagne fait partie des efforts d'ONU Femmes qui se prépare à lancer de nouvelles actions et engagements audacieux pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes, lors du Forum Génération Égalité au Mexique et en France en 2021, comme nous l’a expliqué Delphine O, ambassadrice en charge de l’égalité hommes-femmes, et secrétaire générale du Forum Génération Egalité.

Comme le cite ONU Femmes, au niveau mondial, même avant que le Covid-19 ne frappe, la violence à l’égard des femmes et des filles avait atteint des proportions pandémiques : 243 millions de femmes et de filles avaient été victimes d’abus sexuels commis par un partenaire intime au cours des 12 mois précédents. Dans le même temps, moins de 40% des femmes qui subissent de la violence en ont fait état ou ont demandé de l’assistance.

En France, de nombreux outils contre les violences faites aux femmes sont mis à la disposition des femmes victimes de violences. Tout d’abord le 3919, numéro d’aide et d’écoute anonyme et gratuit, un site internet, Arrêtons Les Violences, pour un signalement en ligne, et le 17 pour alerter la police par téléphone en cas d’urgence, ou en contactant le 114 par SMS, et également des points d’alerte dans les supermarchés et les pharmacies.

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VIDEO. Un "drame conjugal" ? Non, un "féminicide" : Caroline De Haas explique l'importance de ces mots , femmes, feminisme, violences ,

30 Novembre 2020, 23:53pm

Publié par hugo

 VIDEO. Un "drame conjugal" ? Non, un "féminicide" : Caroline De Haas explique l'importance de ces mots
Pour Caroline De Haas du collectif Nous Toutes, voilà pourquoi il est important d'utiliser les bons mots.

 
Brut.
France Télévisions
Mis à jour le 27/11/2020 | 10:14
publié le 27/11/2020 | 10:14

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"En fonction des mots que vous utilisez, vous allez créer des images et des perceptions différentes. C'est vrai sur toutes les thématiques, pas que sur les violences sexistes et sexuelles", explique Caroline De Haas. Par exemple, elle souligne que le mot "attouchements" n'existe pas dans le Code pénal. Donc selon elle, "on décrit quelque chose qui n'est pas qualifié. Souvent quand on parle d'attouchements, on parle en réalité d'une main aux fesses ou d'une main sur les seins, c'est-à-dire en fait d'une agression sexuelle." Elle ajoute : "Imaginez, vous êtes en soirée avec des potes, et là vous avez une copine qui dit : "Oh là là, hier dans le métro j'ai été victime d'un attouchement." Et puis une heure après, vous avez une autre copine qui dit : "Oh là là, hier soir dans le métro, j'ai été victime d'une agression sexuelle." Laquelle des deux expressions parait la plus grave ?"

"Les mots qu'on emploie, ils vont avoir un impact sur les victimes"
Caroline De Haas évoque aussi l'expression "gestes déplacés" qui, selon elle, peut qualifier des choses différentes. "Au travail, si vous avez un collègue qui, tous les matins quand vous arrivez au bureau, vous mime un acte sexuel et que ça génère chez vous du stress, du malaise, ça s'appelle du harcèlement sexuel. Un geste déplacé, ça peut être aussi par exemple une main aux fesses. Ça, c'est une agression sexuelle", développe la militante. Pour Caroline De Haas, chacun et chacune peut agir en matière de langage. "Évidemment que les médias, les journaux, les télés, ont une responsabilité importante. Mais chacune et chacun d'entre nous peut faire bouger les lignes", conclut-elle.

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L'Allemagne veut mettre en place des quotas de femmes à la direction des entreprises , femmes, feminisme, politiques,

30 Novembre 2020, 23:48pm

Publié par hugo

 L'Allemagne veut mettre en place des quotas de femmes à la direction des entreprises
C’est le premier pays en Europe, avec la Suisse, à chercher à imposer ce type de mesure. 


 
Mis à jour le 26/11/2020 | 17:47
publié le 26/11/2020 | 17:47
 
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En Allemagne, les femmes ne représentent que 12,8% des membres des comités de direction. Photo d\'illustration.En Allemagne, les femmes ne représentent que 12,8% des membres des comités de direction. Photo d'illustration. (ERIC AUDRAS / MAXPPP)
L’annonce a été faite mercredi 25 novembre : toutes les entreprises allemandes de plus de 2 000 salariés devront dorénavant compter au moins une femme dans leur comité de direction, dès l’instant où ce comité comporte trois membres ou plus. C’est en tout cas le projet défendu par la coalition au pouvoir. Il s’agit donc bien d’imposer un quota de femmes dans les instances de direction des entreprises privées.

Comme toujours en Allemagne, cette proposition est le fruit d’une négociation et d’un compromis entre la CDU de centre droit et le SPD de centre gauche, qui partagent le pouvoir. C’est aussi le résultat d’une discussion qui a duré plusieurs mois. Le texte est évidemment soutenu par la chancelière Angela Merkel, mais aussi, de façon plus étonnante, par l’un des candidats à sa succession : le conservateur Markus Söder, patron de la CSU, l’allié de la CDU en Bavière.   Précisons que l’an dernier, un projet assez similaire a été évoqué en France par Bruno Le Maire, suite à une préconisation du Haut Conseil à l’égalité, mais ce projet est pour l’instant resté lettre morte.  

Un aveu d'échec
En même temps, si l’Allemagne décide ça de façon autoritaire, c’est aussi parce qu’elle est en retard sur la parité et de ce point de vue, cette proposition est un aveu d’échec. En Allemagne, les femmes ne représentent que 12,8% des membres des comités de direction des plus grandes entreprises, celles côtés à l’indice boursier Dax. En France, à titre de comparaison, c’est 21% dans les entreprises du CAC 40.  Le constat fait par l’Allemagne, c’est que rien n’avance sur le sujet sans contrainte. Le pays en a fait l’expérience. Il y a 5 ans, il a imposé 30% de femmes dans les conseils de surveillance, une instance plus large que les comités de direction. Le taux est aujourd’hui de 35%, les entreprises ne s’en portent pas plus mal.

Une campagne spectaculaire sur les réseaux sociaux
Mais ça n’a eu aucun effet en chaîne sur la présence des femmes dans les directoires, qui sont restés la chasse gardée des hommes. Donc aujourd’hui, l'Allemagne veut mettre en place une nouvelle mesure coercitive. C’est d’ailleurs ce que préconise aussi une campagne spectaculaire lancée ce 25 novembre sur les réseaux sociaux en Allemagne. On y voit 40 personnalités féminines allemandes de premier plan plaider pour cette mesure sous le titre "Ich bin eine Quotenfrau". En français : "Je suis une femme quota ". Parmi les signataires figure la présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen. Toutes ces femmes soulignent qu’elles ne seraient jamais arrivées à de telles responsabilités si à un moment donné, la mesure d’il y a 5 ans, celle sur les conseils de surveillance, n’avait pas été imposée.  

L'opposition du patronat
Ce projet de loi va toutefois rencontrer une forte opposition. Le patronat allemand y est défavorable. Il y voit une ingérence excessive des pouvoirs publics dans les affaires intérieures des entreprises privées et affirme que les candidates sont peu nombreuses pour les postes de direction, ce qui reste à démontrer. Plusieurs députés de la CDU-CSU sont également circonspects. Le débat parlementaire pourrait donc être animé dans les semaines qui viennent. Mais Angela Merkel, à l’aube de sa dernière année au pouvoir, mettra probablement tout son poids dans la balance.    

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Violences faites aux femmes : Marlène Schiappa lance "un appel aux témoins" , femmes, feminisme , violences,

30 Novembre 2020, 23:45pm

Publié par hugo

 Violences faites aux femmes : Marlène Schiappa lance "un appel aux témoins"
Mercredi 25 novembre avait lieu la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. A cette occasion, la secrétaire d'Etat Marlène Schiappa est l'invitée du 23h de franceinfo.
 
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 26/11/2020 | 13:43
publié le 26/11/2020 | 13:43

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En France, 146 féminicides ont été recensés en 2019. Durant le premier confinement, les signalements effectués pour cause de violences conjugales ont même augmenté de 30%. "Si les femmes victimes de ces violences n'osent pas pousser la porte d'un commissariat, elles peuvent se rendre sur la plateforme internet Arrêtons les violences, qui permet une mise en relation avec les forces de l'ordre 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24," précise Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et des luttes contre les discriminations.

Contacter la police par SMS
Les victimes peuvent aussi alerter la police par SMS, au 114. Mais les personnes qui sont confrontées, de près ou de loin, à des violences faites aux femmes ont aussi un rôle primordial à jouer. "Je lance un appel aux témoins. Quand on est témoin d'un cambriolage, on appelle les forces de l'ordre. Face à la violence conjugale, il faut faire de même," affirme la secrétaire d'État.

Le JT


https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes-marlene-schiappa-lance-un-appel-aux-temoins_4196513.html

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Confinement : les violences conjugales en hausse ,femmes, feminisme, violences ,

30 Novembre 2020, 23:42pm

Publié par hugo

 Confinement : les violences conjugales en hausse
Dans le huis clos du confinement, les signalements de violences conjugales ont augmenté de 30 %, alerte l'ONU.

 
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C. Gillard, A. Agopian, O. Gerbi, J. Arrignon, P. Guigou, P. Bouchetou
France 3
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Mis à jour le 25/11/2020 | 17:40
publié le 25/11/2020 | 17:40

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Le mois dernier, une jeune femme qui témoigne anonymement pour France Télévisions, a trouvé le courage de quitter son mari violent. Elle a trouvé refuge dans un petit appartement à Marseille  (Bouches-du-Rhône) mis à disposition par une association, qu’elle partage avec ses trois enfants. Les biolences et humiliations quotidiennes vont durer sept ans, sous les yeux de ses enfants. Depuis son départ elle a fini par porter plainte. Elle attend toujours que son conjoint soit convoqué par la police

Trois fois plus d'appel au 3919
À Amiens, dans la Somme, une femme a aussi quitté son mari, qui en est venu, dit-elle, à l’étrangler. "En fait il m’humiliait en continu, explique t-elle. Pendant la période de confinement, ça a pris des proportions plus importantes. En juillet j’ai dit je pars, pour ma sécurité et pour que mes enfants aient encore une mère." Dans le huis clos du confinement, les violences conjugales se sont multipliées. Les signalements ont augmenté de 30% en France selon l’ONU. Le nombre d’appels sur la plateforme dédiée du gouvernement a également bondi. Trois fois plus d’appel au 39 19 , selon Elisabeth Moreno, ministre déléguée à l’Egalité femmes-hommes, à la diversité et à l’égalité des chances. Outre la mise en place des bracelets anti-rapprochement, 1 000 nouvelles places d’hebergements seront crées en 2021 pour les victimes de violences conjugales.

Le JT


https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/confinement-lesviolences-conjugales-en-hausse_4195411.html

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C'est mon affaire. Quels sont mes droits en cas de discrimination à l'embauche ? , emplois, racisme

30 Novembre 2020, 23:39pm

Publié par hugo

 C'est mon affaire. Quels sont mes droits en cas de discrimination à l'embauche ?
Une proposition de loi a été examinée cette semaine à l'Assemblée nationale pour interdire la glottophobie, la discrimination liée aux accents. Mais quels sont mes droits si je m'estime discriminé lors d'une embauche ? 


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Philippe Duport
franceinfo
Radio France
Mis à jour le 22/11/2020 | 10:14
publié le 22/11/2020 | 10:12

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\"La Société du paraître\" de Jean-François Amadieu est paru chez Odile Jacob"La Société du paraître" de Jean-François Amadieu est paru chez Odile Jacob (GETTY IMAGES / CSA IMAGES RF)
Jean-François Amadieu est sociologue, spécialiste des discriminations, auteur de La Société du paraître, chez Odile Jacob.

franceinfo : Quels sont les critères de discrimination à l'embauche qui sont expressément interdits la loi ?

Jean-François Amadieu : La France a beaucoup de motifs de discrimination qui sont listés dans la loi. Il y en a au moins 25. On va juste mentionner les principaux qui sont l’origine, le sexe, l’âge, le handicap, l'apparence physique, l’opinion politique et syndicale, le lieu de résidence, l’état de santé, la religion, la situation de famille, si on est marié, si on a des enfants, la grossesse bien sûr, l’orientation sexuelle aussi.

Mais est-ce que l’employeur a aussi le droit d’avoir des critères qui sont légitimes ?

Oui bien sûr, il peut recruter sur la base du diplôme, des compétences, des aptitudes, sur l’âge aussi, même si c’est très limité, mais par exemple pour des contrats aidés ou pour des personnes vraiment qui sont très proches de l’âge de la retraite.

Après le succès du \"Poids des apparences\", Jean-François Amadieu explore un nouveau volet de cet impérialisme du paraître dans nos sociétés.Après le succès du "Poids des apparences", Jean-François Amadieu explore un nouveau volet de cet impérialisme du paraître dans nos sociétés. (ODILE JACOB EDITIONS)
Et si je pense que j’ai été écarté sur la base d’un de ses critères interdits, quels sont mes recours ?

Ce qu’il faut faire, c’est aller sur le site du Défenseur des droits où vous trouverez toutes les précisions nécessaires. Et puis surtout le Défenseur des droits va pouvoir recueillir la réclamation que vous avez formulée, et c’est très important, parce qu’il va pouvoir instruire, interroger l’employeur, mener les enquêtes. Donc ça va être un concours important. Parallèlement on va, si on souhaite une sanction pénale, saisir le procureur de la République. On peut aller à la gendarmerie, à la police, pour porter plainte.

Qu’est-ce que je peux obtenir comme réparation ?

Il y a d’une part la condamnation pénale, c’est un délit, de la personne. Ce sont des peines qui ne se sont pas prononcées à ce niveau, mais qui sont des peines de plusieurs années de prison ou des amendes. En réalité, ça c’est un volet qui par lui-même ne conduira pas à de l’indemnisation financière significative. C’est via les prud’hommes que l'on peut obtenir une indemnisation. C’est surtout pertinent quand on est déjà salarié puisque là on peut obtenir une compensation du dommage qui a été causé.

Il n’y a pas de prescription, c’est une exception en matière de discrimination. Si on a été pénalisé pendant très longtemps dans sa vie professionnelle on pourra obtenir réparation, ce qui peut correspondre à des sommes importantes.

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Face à la violence conjugale, les femmes migrantes ont des droits , femmes, feminisme,

30 Novembre 2020, 23:39pm

Publié par hugo

Face à la violence conjugale, les femmes migrantes ont des droits
Face à la violence conjugale, les femmes migrantes ont des droits4 images 
Face à la violence conjugale, les femmes migrantes ont des droits - © Juanmonino - Getty Images
 
 
 
Camille Wernaers
 Publié le vendredi 27 novembre 2020 à 18h09
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A l’occasion de la Journée pour l’élimination des violences faites aux femmes ce 25 novembre, le CIRÉ (Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers) réédite une brochure sur les droits des femmes migrantes confrontées à la violence conjugale.


"Depuis plusieurs années, le CIRÉ accompagne des femmes dans leur lutte contre la double violence dont elles sont victimes. En effet, de nombreuses personnes migrantes, majoritairement des femmes, subissent la violence administrative inhérente au regroupement familial, à laquelle s’ajoute la violence de leur conjoint", explique l’association.

Le droit de vivre sans violence
Dans le cas d’un regroupement familial, la carte de séjour des femmes migrantes dépend d’une vie commune avec le conjoint ou partenaire durant 5 ans. "Mais il existe des exceptions, être victime de violences conjugales en fait partie. Vous pouvez divorcer, annuler le mariage ou mettre fin à votre relation et faire les démarches pour obtenir un titre de séjour indépendant de votre conjoint.e, précise le CIRÉ.

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

"Quelle que soit votre situation de séjour en Belgique, vous avez le droit de vivre sans violence. Vous avez le droit de quitter le domicile si le conjoint est violent mais il faut impérativement prévenir l’Office des Étrangers afin de conserver le titre de séjour", continue le CIRÉ.

Face à la violence conjugale, les femmes migrantes ont des droits
Face à la violence conjugale, les femmes migrantes ont des droits - © Tous droits réservés
Face à la violence conjugale, les femmes migrantes ont des droits
Face à la violence conjugale, les femmes migrantes ont des droits - © Tous droits réservés
Dans la loi
L’association rappelle que la loi belge condamne la violence conjugale et protège les victimes, quelle que soit leur nationalité ou situation de séjour. C’est également une obligation de La Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, aussi appelée "Convention d’Istanbul".

►►► A lire aussi : La Sister's House déménage pour continuer à héberger les femmes migrantes

Il reste néanmoins des obstacles à l’application de la loi selon les associations de terrain, ces démarches impliquant par exemple de parler les langues du pays et de faire confiance à la police.

Pour en savoir plus
La brochure “Migrant·e et victime de violences conjugales: quels sont mes droits?” (mise à jour en 2020)
Le dépliant “Migrant·e et victime de violences conjugales: quels sont mes droits?” (français, néerlandais, anglais, espagnol, portugais, russe, arabe, turc)
La violence entre conjoint•es dans le droit belge est condamnée par plusieurs lois
• La loi du 4 juillet 1989 réprimant le viol entre coinjoint•es ;

• La loi du 24 novembre 1997 visant à combattre les violences au sein du couple ;

• La loi du 30 octobre 1998 introduisant dans le Code pénal la violence psychologique et le harcèlement moral ;

• L’article 458bis du Code pénal qui permet de rompre le secret professionnel en cas d’infraction sur des personnes vulnérables (par exemple, violences durant la grossesse) et en cas de violences conjugales en général (à partir du 1er mars 2013).

• La loi du 15 décembre 1980 relative à l’accès au territoire et au séjour des étrangers mentionne les violences dans le cadre du mariage ou partenariat.


https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_face-a-la-violence-conjugale-les-femmes-migrantes-ont-des-droits?id=10641136
 

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Adoption du plan intra-francophone de lutte contre les violences faites aux femmes , femmes, feministes , violences,

30 Novembre 2020, 21:28pm

Publié par hugo

 Adoption du plan intra-francophone de lutte contre les violences faites aux femmes
Adoption du plan intra-francophone de lutte contre les violences faites aux femmes
Adoption du plan intra-francophone de lutte contre les violences faites aux femmes - © Tous droits réservés
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Les Grenades
 Publié le jeudi 26 novembre 2020 à 19h18
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Le plan intra-francophone 2020-2024 de lutte contre les violences faites aux femmes est sur les rails. Depuis le début de la législature, les ministres francophones des Droits des femmes, Christie Morreale (PS) pour la Région wallonne, Bénédicte Linard (Ecolo) pour la Fédération Wallonie-Bruxelles et Barbara Trachte (Ecolo) pour la Cocof, ainsi que les différents niveaux de pouvoir ont décidé d’unir leurs forces et de travailler ensemble pour améliorer les droits des femmes avec une priorité d’agenda : faire reculer les violences faites aux femmes.


Le plan a été adopté ce 26 novembre par les trois entités, le collège de la Cocof, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le gouvernement wallon. 65 mesures et projets ont donc été identifiés pour la législature et les trois ministres unissent leurs voix pour les présenter.

Parmi celles-ci figurent notamment la volonté de généraliser les animations d’éducation à la vie relationnelle, sexuelle et affective (EVRAS) dans les écoles et en-dehors, la récolte de données qualitatives et quantitatives sur les violences, notamment à des fins de recherche, le lancement de vastes campagnes d’information et de sensibilisation, également envers les hommes mais aussi l’ouverture de places d’accueil complémentaires ou encore de nouvelles formules de logement.

Des plans complémentaires
Ce plan constituera la contribution des entités francophones au futur Plan national de lutte contre les violences de genre. Bénédicte Linard insiste également sur le fait que ce plan est complémentaire et s’articule avec le plan Droits des femmes adopté par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

►►► A lire aussi : Quels défis pour le plan "droits des femmes"?

Le plan intra-francophone a en outre été élaboré avec la participation de la société civile puisqu’une centaine de structures de terrain ont été consultées et ont permis de fixer les lignes directrices de cette feuille de route. La société civile continuera par ailleurs d’interagir sur ce plan puisqu’elle sera représentée au comité de suivi et d’évaluation du projet.

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be.

Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d’actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.

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Sur le même sujetCocof Fédération Wallonie-Bruxelles Région wallonne


https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_adoption-du-plan-intra-francophone-de-lutte-contre-les-violences-faites-aux-femmes?id=10640748

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"Louvain-le-mec": un groupe Facebook d'étudiants crée la polémique avec des publications controversées , femmes, feminisme, sexisme racisme

30 Novembre 2020, 21:23pm

Publié par hugo

 "Louvain-le-mec": un groupe Facebook d'étudiants crée la polémique avec des publications controversées
A. Stas avec C.L. et Am.C.
 Publié le jeudi 26 novembre 2020 à 11h49
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Polémique à Louvain-la-Neuve, un groupe privé Facebook est pointé du doigt pour des propos jugés sexistes, homophobes et racistes. Pour planter le décor, "Louvain-le-Mec" est un groupe Facebook privé comptant 11.000 membres et créé en réaction à un autre groupe sur le réseau social "Louvain-la-Meuf". Vous l’aurez compris : un groupe est uniquement composé d’hommes, l’autre de femmes. Dans les deux cas, pour la majorité, ce sont des étudiants et étudiantes de Louvain-la-Neuve.


Publication sur Louvain-le-Mec
Publication sur Louvain-le-Mec - © Tous droits réservés
Publication sur Louvain-le-Mec
Publication sur Louvain-le-Mec - © Tous droits réservés
Des captures d’écran de publications sur le groupe "Louvain-le-Mec" ont fuité. Si une grande partie des publications sont de l’ordre de l’humour "beauf" comparant les femmes à des lave-vaisselle, véhiculant le cliché que seul l’homme hétéro buvant de la bière est un "vrai mec"… Une part des publications dérape franchement. On retrouve en effet des publications sexistes, homophobes et racistes. Par exemple : des drapeaux nationalistes, des publications faisant la publicité de "Schild & Vrienden" (mouvement nationaliste flamand).

Publication sur Louvain-le-Mec
Publication sur Louvain-le-Mec - © Tous droits réservés
Publication sur Louvain-le-Mec
Publication sur Louvain-le-Mec - © Tous droits réservés
"Louvain-le-mec": un groupe Facebook d'étudiants crée la polémique avec des propos sexistes, homophobes et racistes
"Louvain-le-mec": un groupe Facebook d'étudiants crée la polémique avec des propos sexistes, homophobes et racistes - © Tous droits réservés
Bien que ces publications chocs existent, d’autres publications progressistes sur le ton de l’humour ou même pro-féministes trouvent de l’écho dans ce même groupe : comme ici lorsqu’un message féministe est dégradé ou lors d’une opinion sur des mesures de l’UCLouvain.

"Louvain-le-mec": un groupe Facebook d'étudiants crée la polémique avec des propos sexistes, homophobes et racistes
"Louvain-le-mec": un groupe Facebook d'étudiants crée la polémique avec des propos sexistes, homophobes et racistes - © Tous droits réservés
Les images de ces publications qui dérapent proviennent d’un communiqué anonyme et dont, tant "Louvain-le-Mec" que "Louvain-la-Meuf" se désolidarisent totalement à la vue des messages et des avis sur la partie féminine.

A propos de ces accusations d’homophobie et de racisme, l’un des créateurs et administrateur du groupe a souhaité réagir. “Ce sont des termes très forts et très choquants alors qu’ils sont complètements inappropriés”, affirme-t-il.

Sur le groupe qui compte plus de 11.000 membres, quelques commentaires ont été épinglés par un communiqué de presse anonyme dénonçant le groupe pour son attitude homophobe, misogyne et raciste. L’administrateur en question ne nie pas mais tient à mettre en contexte : “On a sorti deux commentaires parmi des centaines qui sont publiés quotidiennement. Commentaires pas ‘liké’ donc même pas approuvés par le groupe”.

Concernant les femmes comparées à des “lave-vaisselles”, l’étudiant interrogé reconnait : “Ce n’est pas très fin, pas très marrant après coup. Mais l’intention est juste une blague récurrente sans aucun message derrière”.

Et de conclure : “Les administrateurs ont demandé qu’on arrête avec cette blague là suite à la redondance, mais aussi parce qu’on se rendait compte que cela choquait à l’extérieur donc nous l’avons demandé. L’idée à été relativement bien suivie”.

L’UCLouvain recadre des étudiants
Quatre administrateurs du groupe sont des étudiants de l’UCLouvain. L’Université les a convoqués. Ils ont reçu un avertissement pour des contenus contrevenant aux valeurs de l’UCLouvain.

Les responsables du groupe "Louvain-le-Mec" avaient déjà réagi à la polémique dans la soirée de mercredi. Dans un communiqué, ils se présentaient comme un groupe dont l’objectif est "de réunir des hommes de Louvain-la-Neuve autour d’astuces, d’entraides, de blagues de soutien : un objectif de solidarité masculine".

Un argumentaire qui ne convainc guère. L’analyse de Tania Van Hemelryck, conseillère "genre" de l’UCLouvain, est toute autre. "Par rapport à ce type de discriminations, il y a toujours un repli de dire c’est de l’humour, c’est du folklore. Surtout dans la sphère étudiante. Là, l’UCLouvain est très claire : il n’y a pas de comptabilité à avoir avec ce type de propos, dès le premier propos. Nous le punissons fermement".

Si le groupe "Louvain-le-Mec" regroupe une large communauté étudiante qui ne cherche certainement qu’à rire, une partie des membres semble avoir un agenda politique et porte des valeurs d’extrême droite.


https://www.rtbf.be/info/regions/brabant-wallon/detail_louvain-le-mec-un-groupe-facebook-d-etudiants-cree-la-polemique-avec-des-propos-sexistes-homophobes-et-racistes?id=10640239

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