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OGM : l'étude de Séralini retirée de la littérature scientifique,sante,OGM,

30 Novembre 2013, 05:02am

Publié par hugo

OGM : l'étude de Séralini retirée de la littérature scientifique
LE VENDREDI 29 NOVEMBRE 2013 À 23:20 Par Elise Delève






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Eric-Gilles Séralini menace de poursuivre la revue si elle maintient son retrait © Maxppp
En septembre 2012, le professeur Gilles-Eric Séralini publiait une étude choc que les conséquences physiologiques de la consommation du maïs OGM NK 603. On voyait des rats déformés par des tumeurs cancéreuses. Ce vendredi, ses travaux ont été retirés et effacés de la littérature scientifique par le propriétaire de la revue scientifique qui les avait publiés.


C'est comme si son étude n'avait jamais existé. Ce vendredi, l'éditeur Elsevier, a annoncé qu'il retirait de la littérature scientifique l'étude du professeur Gilles-Eric Séralini sur le maïs OGM NK 603. L'étude "In Vivo" publiée dans la revue Food ans Chemical Toxicology (FCT) montrait que la consommation de ce maïs transgénique était dangereuse pour les rats. Les animaux sur lesquels les tests ont été effectués ont développé, selon le chercheur, des tumeurs cancérigènes.


►►► Lire le communiqué de l'éditeur Elsevier (en anglais)


L'éditeur a estimé que le nombre de rats soumis à l'étude était insuffisant pour tirer des conclusions. "Cette rétractation survient après des analyses longues et complètes de l'article publié et des données qu'il mentionne, effectuées en parallèle d'une enquête sur l'évaluation par les pairs de cet article", indique Elsevier dans son communiqué. "En fin de compte, les résultats présentés, qui ne sont pas inexacts, ne sont pas concluants et sont par conséquent en deçà des normes de publication de Food and Chemical Toxicology (FCT)", ajoute-t-il.


Critiques "inacceptables" pour le Pr Séralini


Eric-Gilles Séralini a donné une conférence de presse jeudi à Bruxelles pour annoncer qu'il avait reçu une lettre lui demandant de retirer son étude. Il juge les critiques qui lui sont faites "inacceptables", expliquant que "ce retrait ne serait pas autorisé par les normes éthiques internationales auxquelles adhère la revue (nommées COPE), puisqu'il y a ni erreur ni fraude. Par contre, la courte étude de Monsanto publiée dans la même revue pour prouver l'innocuité de leur produit comporte erreurs ou fraudes, et ne fait pas l'objet d'une controverse". Il menace le FCT de poursuites si elle ne renonce pas à sa décision.


Dès sa publication il y a un an, l'étude du biologiste français a été contestée. L'autorité européenne de sécurité des aliments et l'Inra ont jugé qu'elle n'était pas "fiable, valide et de bonne qualité". Bruxelles a même jugé que l'étude était "insuffisante". 700 scientifiques avaient également signé une pétition demandant au professeur Séralini de communiqué tous ses résultats. Six Académies avaient enfin estimé que cette étude n'avait "aucune conclusion fiable".


Par Elise Delève

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Prostitution : les députés adoptent l'article pénalisant les clients,femmes,prostitutions,

30 Novembre 2013, 04:59am

Publié par hugo

Prostitution : les députés adoptent l'article pénalisant les clients
LE SAMEDI 30 NOVEMBRE 2013 À 01:03 mis à jour à 01:15 Par Elise Delève






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L'Assemblée nationale n'était pas remplie au moment du vote © Maxppp
Dans la nuit de vendredi à samedi, peu après 0h30, les députés ont voté l'article sur la pénalisation des clients de prostituées. Cette disposition punit l'achat d'actes sexuels d'une amende de 1.500 euros.


La mesure phare et controversée de la proposition de loi sur la prostitution a été adoptée dans la nuit de vendredi à samedi par l'Assemblée nationale. Les députés ont voté à main levée la pénalisation des clients de prostituées.


La disposition punit l'achat d'actes sexuels d'une contravention de 1.500 euros. En cas de récidive, l'infraction deviendra un délit puni d'une peine d'amende 3.750 euros dans "un souci de pédagogie et de dissuasion, graduelle et progressive", selon un amendement voté. Un "stage de sensibilisation à la lutte contre l'achat d'actes sexuels" est prévu.


A LIRE ►►► Petite passe d'armes à l'Assemblée nationale pendant les débats sur la proposition de loi sur la prostitution


Les députés ont également voté des mesures d'accompagnement social pour celles qui veulent quitter la prostitution, qui seront alimentées par un fonds de 20 millions d'euros par an. Les étrangères engagées dans ce "parcours de sortie" chapeauté par une association agréée pourront prétendre à un titre de séjour de six mois, éventuellement renouvelable.


A LIRE ►►► Le combat de la Norvège contre la prostitution


Les députés ont enfin voté un amendement aggravant les sanctions en cas de violences, d'agressions sexuelles ou de viols de prostituées qui seront considérées comme des "personnes vulnérables", comme le sont déjà les personnes handicapées ou les femmes enceintes.


Le texte sera voté dans son ensemble le 4 décembre. Les députés avaient commencé l'examen du texte ce vendredi. En France, on estime qu'il y a environ 20.000 prostituées.


Par Elise Delève

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Le gouvernement engage l’acte II de l’allocation personnalisée d’autonomie,sante,articles femmes hommes,personne agee,

30 Novembre 2013, 04:54am

Publié par hugo

Le gouvernement engage l’acte II de l’allocation personnalisée d’autonomie
Le premier ministre a présenté, vendredi 29 novembre, quelques orientations de la future loi pour l’adaptation de la société au vieillissement.


cle
29/11/13
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cle
Mots-clés :vieillesse
Le premier ministre Jean-Marc Ayrault et la ministre de la santé et des affaires sociales Marisol... FRED DUFOUR / AFP
Le premier ministre Jean-Marc Ayrault et la ministre de la santé et des affaires sociales Marisol Touraine, le 25 novembre 2013 à Paris.
Jean-Marc Ayrault a notamment annoncé un relèvement des plafonds d’aides pour l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) afin de permettre aux personnes âgées dépendantes de bénéficier d’un plus grand nombre d’heures d’aide à domicile.


Un « droit au répit » pour les aidants sera aussi mis en place.


AVEC CET ARTICLE
cle Comment favoriser le maintien à domicile des personnes âgées
« C’est un des grands chantiers du quinquennat que nous lançons aujourd’hui », a indiqué Jean-Marc Ayrault, vendredi 29 novembre à Paris, en présentant quelques grandes orientations du futur projet de loi pour l’adaptation de la société au vieillissement. « Nous voulons construire un modèle de société plus fraternel, plus attentif, plus solidaire », a souligné le premier ministre, en annonçant que cette réforme, engagée de manière progressive, permettra d’engager un « acte II » de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). « Les Français veulent pouvoir vieillir chez eux. Nous souhaitons répondre à ce souhait », a affirmé Jean-Marc Ayrault.


UNE CONCERTATION AVEC LES DÉPARTEMENTS
Cette réforme sera conduite par Michèle Delaunay, la ministre déléguée aux personnes âgée en lien avec Marisol Touraine, en charge de la santé et des affaires sociales. Durant les prochaines semaines, une concertation sera menée avec les départements, les usagers et les acteurs médico-sociaux. L’objectif est d’élaborer un premier volet du projet de loi, axé sur le maintien à domicile, qui devrait être voté avant la fin 2014. Ensuite, dans un second temps, un autre texte sera mis en chantier, visant à favoriser un meilleur accès aux maisons de retraite et à trouver de nouvelles sources durables de financement pour faire face au vieillissement de la population.


1,2 MILLION BÉNÉFICIAIRES DE L’ALLOCATION PERSONNALISÉE D’AUTONOMIE
Un des objectifs de la réforme sera d’améliorer l’APA, cette prestation instaurée au premier janvier 2002. Le premier ministre a salué le « progrès historique » qu’a constitué l’instauration de cette allocation qui, fin 2011 était attribuée à 1,2 million de bénéficiaires en France : 60 % à domicile et 40 % en établissement.


En fonction de leur niveau de perte d’autonomie, les personnes se voient proposer un plan d’aide permettant l’accès à un certain nombre d’heures d’aide à domicile. Le montant de l’APA ne peut pas dépasser un plafond, déterminé par le degré de dépendance de la personne.


La réforme, engagée par le gouvernement, visera d’abord à relever ces plafonds d’aide pour permettre aux personnes, dont les besoins sont aujourd’hui insuffisamment couverts, d’avoir accès à un plus grand nombre d’heures d’aides à domicile. Le premier ministre a aussi annoncé un allègement du reste à charge pour les familles. « On observe en effet que, du fait de ces restes à charge, certains bénéficiaires de l’APA ne demandent pas toutes les heures d’aide-ménagère auxquelles ils auraient pourtant droit », a-t-il constaté.


FACILITER L’ACCÈS AUX AIDES TECHNIQUES
Le projet de loi aura aussi pour ambition de faciliter, via l’APA, l’accès aux aides techniques : cannes, déambulateurs, appareils anti-chute, téléassistance… « Elles facilitent et sécurisent la vie des personnes âgées à leur domicile et rassurent leurs proches », a indiqué le premier ministre en déplorant leur coût « trop élevé » en France. « En étroit partenariat avec les départements, nous proposons donc un dispositif qui permette de favoriser l’accès à ces outils », a-t-il ajouté.


UN « DROIT AU RÉPIT » POUR LES AIDANTS
Autre mesure : l’intégration dans l’APA d’un « droit au répit » pour les aidants. Des aides financières seront dégagées pour permettre l’accueil des personnes dépendantes dans des structures de jour ou des hébergements temporaires afin de pouvoir laisser « souffler » leurs proches durant quelques heures ou quelques jours.


« Aider les aidants, c’est un devoir pour notre société », a insisté Jean-Marc Ayrault, en soulignant la nécessité de faciliter la conciliation de leur vie professionnelle avec l’engagement auprès leur proche âgé. Pour faciliter l’information des personnes âgées et des familles, un portail Internet sera créé, en lien avec les départements, pour présenter l’ensemble des informations sur les établissements et services utiles à la prise en charge de la perte de l’autonomie.


UNE ENVELOPPE DE 100 MILLIONS D’EUROS EN 2014
Sur la question des financements, Jean-Marc Ayrault est resté prudent. Il a certes rappelé que les premières mesures de la loi, en 2015, seront financées via la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA). Cette taxe a été instaurée en 2013 et est payée par les retraités, à l’exception des plus modestes, à hauteur de 0,3 % de leurs pensions.


Dès 2014, une enveloppe de 100 millions d’euros, issus de la CASA, sera affectée aux services d’aides à domicile (30 millions) et à la modernisation des maisons de retraite (70 millions). Ensuite, à partir de 2015, l’enveloppe sera de 645 millions d’euros par an.


Une somme qui sera toutefois insuffisante pour assurer de manière durable les besoins liés à l’avancée en âge de la population. Il appartiendra alors au gouvernement de trouver de nouvelles sources de financement pérennes. Mais Jean-Marc Ayrault n’a rien dévoilé sur les orientations qui pourraient alors être retenues.


PIERRE BIENVAULT

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30 Novembre 2013, 04:45am

Publié par hugo

Le gouvernement ouvre le chantier de la dépendance
LE VENDREDI 29 NOVEMBRE 2013 À 20:52 Par Cécile Mimaut






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Selon une estimation du cabinet KPMG, une place en maison de retraite revient en moyenne à 1.857 euros par mois au résident. © Maxppp - Guillaume Bonnefont
La prise en charge des personnes âgées est au cœur de la réforme de la dépendance, dont le coup d'envoi a été donné ce vendredi par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Parmi les premières mesures annoncées pour janvier 2015, une amélioration des aides financières permettant le maintien à domicile.


"Les quinquagénaires d'aujourd'hui auront 80 ans en 2040. Nous devons prendre aujourd'hui les décisions qui leur permettront demain de vivre leur vieillesse dans un logement adapté, dans un environnement sécurisant, accessible, solidaire, et entourés des technologies qui vont faciliter leur vie quotidienne". Ces avec ces mots que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a donné le coup d'envoi vendredi de la concertation pour préparer la loi d'orientation sur l'autonomie des personnes âgées.


Le maintien à domicile, un objectif prioritaire


Le chantier se déroulera en deux temps. Première étape : favoriser le maintien à domicile et adapter les politiques de transport, de logement et d'urbanisme aux personnes âgées. Elle doit être financée grâce aux 645 millions d'euros par an provenant de la Contribution additionnelle de solidarité sur l'autonomie (taxe de 0,3% sur les pensions des retraités imposables).


L'allocation personnalisée à l'autonomie (APA), qui permet notamment de financer des aides à domicile, sera "améliorée", a annoncé le Premier minsitre, qui prévoit aussi des mesures de "soutien" aux familles qui prennent seules en charge leurs proches dépendants, en permettant par exemple de "financer des solutions temporaires" d'accueil.


Outre la création de 80.000 logements adaptés aux besoins des personnes âgées, une promesse de François Hollande, l'offre de logements intermédiaires sera également développée. Enfin, un portail internet visant à mieux informer les bénéficiaires et leurs aidants est également à l'étude.


Une seconde étape, qui n'interviendra qu'en deuxième partie de quinquennat, devra permettre d'aider les personnes âgées à assumer le coût des maisons de retraite médicalisées. Le financement de cette mesure, qui nécessitera un deuxième projet de loi, n'a pas encore été décidé.


Une entrée en vigueur prévue au 1er janvier 2015


Une première concertation avec les départements, les professionnels du secteur et les partenaires sociaux, a été doit durer "jusqu'à la fin janvier", a précisé la ministre déléguées aux Personnes âgées et à l'Autonomie, Michèle Delaunay. Pour la deuxième étape de la réforme, la concertation commencera "en février 2014". Le projet pourrait être voté avant l'été 2014, pour une application en janvier 2015.


D'ici là, 30 millions d'aide vont être alloués à l'aide à domicile et 70 millions aux maisons de retraite en 2014, soit 100 millions supplémentaires au total provenant de la Casa.


Selon les projections de l'Insee, en 2060, un tiers des Français aura plus de 60 ans et les plus 85 ans seront près de 5 millions.


Par Cécile Mimaut


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FRED et marie. Pour un couple sur huit, ceci n'est pas une fiction.,articles femmes hommes,articles femmes,femmes,violences,

30 Novembre 2013, 04:41am

Publié par hugo

FRED et marie. Pour un couple sur huit, ceci n'est pas une fiction.
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Publiée le 20 avril 2012
« La violence psychologique, c'est de la violence tout court ». Campagne de sensibilisation à la violence psychologique dans le couple. Une initiative de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Wallonie et de la CoCoF
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Films et animations
Licence
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Pervers narcissique : Fred et Marie, l'histoire d'un couple sur huit, refait le buzz Par La rédaction,articles femmes hommes,articles femmes,femmes,violences,

30 Novembre 2013, 04:15am

Publié par hugo

Pervers narcissique : Fred et Marie, l'histoire d'un couple sur huit, refait le buzz


Par La rédaction
Publié le 27 novembre 2013

© DR




Diffusé en 2011, le spot contre les pervers narcissique « Fred et Marie » refait parler de lui sur la toile à l'occasion du plan contre les violences conjugales présenté par Najat Vallaud-Belkacem. L'association belge contre la violence psychologique à l'origine de cette campagne de sensibilisation, rappelle qu'un couple sur 8 est concerné par « cette violence plus insidieuse ».


« C'est l'histoire de Fred et Marie. Elle était belle, l'histoire. "Mon Fred", "Ma Marie", tout ça. Et puis un très sale truc les a rongés, tous les trois, Fred, Marie et l'histoire. Jusqu'à ce que tout vire au cauchemar. Le très sale truc, c'est que Fred est devenu le propriétaire de Marie, de sa vie, de son corps, de son apparence, de ses mots, de ses goûts… » Ainsi commence le pitch du spot réalisé par l’association contre les pervers narcissiques. Le court-métrage met en scène un couple en apparence ordinaire, mais le comportement de Fred va rapidement trahir celui d’un pervers narcissique qui ne cesse d’harceler Marie, sa compagne. Rabaissée devant tous ses amis, Marie, conseillée par l'un d'eux, ose pourtant un affront à Fred : celui de revêtir la robe qu’elle avait choisie avant qu’il ne lui en impose une autre. Mais face à cette offense, son compagnon porte un coup sur la table, un coup qui laisse présager que d’autres pourraient suivre. Et la scène s’arrête là.






Le spot propulsé sur les réseaux sociaux
Pour Alexandra Adriaenssens, directrice de l'Egalite des chances en Fédération Wtrallonie-Bruxelles, il est important de montrer cette violence psychologique, « celle qui vient avant les coups ». Avec sa collaboratrice, Deborah Kupperberg, elle a donc créé cette fiction audiovisuelle, loin d’imaginer un tel retentissement : « Avec Fred et Marie, on a voulu sortir du cliché de la femme battue avec l'oeil au beurre noir. Et là, via notamment les réseaux sociaux, on a vu beaucoup de réactions du genre ''Marie, c'est moi'' », précise Alexandra. Face à de nombreuses réactions, l’association avait donc décidé de diffuser la suite du spot début 2012, désormais baptisé « Marie et Fred ». Après leur publication sur les réseaux sociaux en 2011, les spots refont le buzz aujourd’hui, 2 ans plus tard alors que Najat Vallaud Belkacem vient d'annoncer son plan de lutte contre les violences faites aux femmes, réactualisant ces courts-métrages. Un troisième volet devrait être diffusé d’ici peu.


Manon Adoue


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Un débat qui fait honneur à notre démocratie,femmes,

30 Novembre 2013, 04:12am

Publié par hugo

Accueil » Salle de presse » Communiqués » Un débat qui fait honneur à notre démocratie
Assemblée Nationale Débat sur l'Abolition de la Prostitution
Un débat qui fait honneur à notre démocratie
Le débat qui s’est tenu tout au long de la journée sur la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel est à l’honneur de notre démocratie. Il a répondu à la forte attente des femmes et des hommes qui souffrent de la prostitution dans notre pays. Le respect mutuel, l’écoute réciproque et la sérénité du travail parlementaire ont été constants tout au long des débats.


La Ministre des droits des femmes salue le travail des parlementaires de tout bord. Qu’ils le soutiennent ou qu’ils expriment des réserves, chacun a été pleinement concentré sur un objectif commun : répondre aux souffrances qu’expriment les personnes prostituées.


Le débat a permis de parler de la prostitution telle qu’elle est et pas telle qu’on l’imagine. Il rappelle plus que jamais que c’est dans l’enceinte du parlement que la vérité se fait jour sur des sujets aussi complexes. La Ministre invite chacun à s’y référer.


A l’issue de ce débat, les équilibres du texte qui avaient été établis par la Commission spéciale sont pleinement respectés. Tous les groupes politiques ont pu faire progresser ce texte par leurs amendements. Ce texte continue à être porté par un esprit de rassemblement. Tel qu’il ressort de ces travaux, le gouvernement le soutient dans toutes ses dimensions.


Ce débat était l’aboutissement de plus de deux ans de travaux de l’Assemblée nationale. S’il est confirmé par un vote ce mercredi, il sera le point de départ d’une nouvelle politique. Il permettra de proposer des alternatives efficaces et crédibles aux prostituées, de lutter contre la traite et d’œuvrer à l’égalité entre les femmes et les hommes. Il nous permettra enfin de passer de la parole aux actes, de la prise de conscience à la prise de responsabilité.





Retrouvez ici le discours de Najat Vallaud-Belkacem devant l’Assemblée nationale pour l’examen de la proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel.


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Maltraitances ? Carlotti place l'établissement sous tutelle,handicape,articles sur le handicape,

30 Novembre 2013, 04:07am

Publié par hugo

Maltraitances ? Carlotti place l'établissement sous tutelle
Maltraitances ? Carlotti place l'établissement sous tutelle


Résumé : Des " dysfonctionnements " laissés sans suite dans un IME pour enfants handicapés mentaux du Gers... Une mobilisation dénonçant ces " pratiques d'un autre âge " a enfin alerté la ministre qui vient de placer l'établissement sous tutelle.

Par L'AFP pour Handicap.fr le 29-11-2013
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Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées a ordonné, le 27 novembre 2013, le placement immédiat sous administration par l'État d'un établissement privé pour enfants lourdement handicapés du Gers à cause des « dysfonctionnements » dont il serait le théâtre, ont annoncé ses services. La ministre a jugé « qu'il était temps de prendre des mesures d'exception ». Le ministère ne parle pas de maltraitances, comme l'ont fait la semaine passée plusieurs associations d'aide aux personnes handicapées et le syndicat CGT de la santé du Gers quand ils dénonçaient ce qui se passait, selon eux, à l'Institut médico-éducatif (IME) « Maison d'enfants de Moussaron », à Condom (Gers).


Une affaire ancienne


Mais, malgré une intervention de l'Agence régionale de santé (ARS) et un rapport en juillet 2013, « force est de constater que les dysfonctionnements perdurent et que la situation est encore très insatisfaisante », dit le ministère. L'IME de Condom accueille 80 enfants et jeunes adultes et emploie 80 salariés. Il avait fait l'objet de rapports d'inspection en 1997, 2001 et 2002 qui révélaient de sérieux dysfonctionnements touchant au traitement des enfants, à la contention des résidents, aux locaux ou aux protocoles infirmiers, dit une source proche du dossier. A la suite d'un certain nombre de signaux d'alerte et d'une inspection les 9 et 10 juillet 2013, l'ARS avait donné à l'IME jusqu'au 16 septembre pour remédier aux dysfonctionnements, puis jusqu'à mi-décembre pour se mettre plus largement
en conformité, dit cette source. L'IME a pris des mesures d'urgence. Mais la ministre a jugé la situation assez grave pour prendre sans attendre des mesures coercitives, dit la même
source.


Des préconisations de « bonne gestion »


Madame Carlotti demande donc, « sans délai, à la directrice générale de l'Agence régionale de santé de mettre l'IME Moussaron sous administration provisoire ». Elle va « confier à l'inspection générale des affaires sociales (Igas) la mission de faire des préconisations de bonne gestion qui constitueront une feuille de route » pour la nouvelle direction qui sera installée. « La vulnérabilité des enfants accueillis exige de ceux qui les accompagnent un comportement exemplaire, explique la ministre. En dernier ressort, c'est à l'Etat d'y veiller. Aujourd'hui, c'est ce que je fais avec détermination et fermeté ». La permanence de l'accompagnement des enfants sera évidemment assurée sur toute cette période.


La direction dénonce une « cabale »


La décision de placer cet IME sous administration provisoire répond à la demande formulée la semaine passée par la CGT, l'Association des paralysés de France, Autisme Gers et un collectif de salariés et anciens salariés. Ces organisations avaient dénoncé lors d'une conférence de presse des « pratiques d'un autre âge » aux dépens d'enfants lourdement handicapés mentaux. La direction avait riposté en parlant de « cabale ». Elle avait souligné que deux anciennes éducatrices avaient été condamnées pour diffamation en 2002 pour des accusations similaires. Elle avait assuré s'être attachée à apporter les corrections réclamées par l'ARS, en collaboration avec cette dernière. « Si j'avais flairé à Moussaron la moindre notion de maltraitance, il y a bien longtemps que je serais parti », avait dit à l'AFP Philippe Lacroix, chef de service de l'établissement. La direction n'a pu être jointe mercredi soir.


Cette affaire fait écho à la suspicion de maltraitances dans un foyer pour adultes handicapés dans les Landes qui a donné lieu, fin novembre 2013, à l'ouverture de deux enquêtes par l'ARS et la justice.


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Handicap.fr vous suggère les liens suivants :
Landes : suspicion de maltraitances dans un foyer pour handicapés
Alma, à l'écoute en cas de maltraitance des plus vulnérables
Handicap : un dispositif d'urgence pour cas critiques ?
Lutte contre la maltraitance : le 3977 à votre écoute !
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Prostitution : le débat qui dérange,protestants,femmes,prostitution,la reforme,

28 Novembre 2013, 22:59pm

Publié par hugo

SOCIÉTÉ 27 NOVEMBRE 2013
Auteurs
Marie Lefebvre-Billiez
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Prostitution : le débat qui dérange


La nouvelle proposition de loi, soutenue par des députés issus de tous les partis politiques, fait débat au sein des associations et parmi les féministes. Des militants impliqués sur le terrain partagent leurs analyses.


À lire – À noter


De la prostitution
comme sport collectif
Bernard Rouverand
éd. Max Milo, 2012, 128 p., 12 €.


La Bienvenue
labienvenue.com


Fondation Scelles
www.fondationscelles.org
Médecins du Monde
www.medecinsdumonde.org


Mouvement du Nid
www.mouvementdunid.org
Volte-Face
11, bd Édouard-Branly,
95200 Sarcelles.
06 63 78 69 54.
Jeudi 21 novembre, 14 h 30, à l’Assemblée nationale à Paris. Sarah-Marie Maffesoli, membre du syndicat des prostituées Strass, s’insurge contre la nouvelle loi sur la prostitution, discutée par les députés les 27 et 29 novembre. Le même jour à la même heure exactement à Clichy, Rosen Hicher, une « survivante de la prostitution », participe à une conférence de presse pour défendre la loi qu’elle estime protectrice.


Que propose donc cette loi ? L’abrogation du délit de racolage, qui aboutissait à la garde à vue des personnes prostituées, pourtant considérées comme victimes ; la mise en place d’un fonds de dotation spécifique pour aider financièrement les personnes souhaitant sortir de la prostitution ; l’attribution d’une carte de séjour temporaire de six mois et de l’allocation temporaire d’attente pour les personnes quittant la prostitution sans dénoncer leurs proxénètes ; et surtout la pénalisation du client à hauteur de 1 500 euros, ou la participation à un stage de sensibilisation à « l’envers du décor » de la prostitution.


Cette loi, qui n’émane pas du gouvernement, mais des députés eux-mêmes, compte des soutiens parmi tous les partis politiques : la rapporteure Maud Olivier (PS), André Schneider (UMP), Dominique Voynet (EELV), Pierre Laurent (PCF) et Chantal Jouanno (UDI). Mais les féministes ne sont pas d’accord entre elles, et trois pétitions ont été lancées : « 343 salauds » ont légitimé leur recours à des prostituées ; des personnalités du spectacle, dont Catherine Deneuve et Charles Aznavour, craignent que la pénalisation du client ne se retourne in fine contre l’intérêt des prostituées qui risquent de se cacher davantage ; au contraire, une quarantaine d’élus alsaciens, tous partis confondus, ont pétitionné pour la loi et la pénalisation du client.


Pour Yves Charpenel, président de la Fondation Scelles, qui collecte des informations chiffrées et documentées sur le phénomène prostitutionnel mondial, et qui estime que les prostituées sont entre 20 000 et 40 000 en France, « ce qui est bien avec la nouvelle loi, c’est qu’elle se concentre sur les vrais responsables, à savoir les trafiquants et les clients. Car tous les éléments montrent que 80 % des prostituées sont aux mains de réseaux criminels originaires des Balkans, du Nigeria, de la Chine et de l’Amérique latine. Leur seul objectif est de rapporter beaucoup d’argent ».


Des chiffres et une analyse que réfute Tim Leicester, responsable du Lotus Bus de Médecins du Monde, qui offre un accès aux soins à 1 200 prostituées chinoises de la capitale. Selon lui, ces « migrantes économiques n’avaient pas l’objectif de se prostituer. Elles ont déjà exercé d’autres activités, comme nounou, domestique ou ouvrière dans des ateliers de confection, dans des conditions instables et précaires, toujours au noir. Mais face à la pression économique, certaines décident d’exercer la prostitution entre deux petits boulots, le temps de rembourser leurs dettes et de payer les études de leurs enfants ». Pour Tim Leicester, la majorité ne sont pas prisonnières de réseaux et arrêtent véritablement la prostitution quand la pression économique se relâche.


C’est pourquoi il se dit déçu par la loi : il pense que la pénalisation du client aura le même effet pervers que le délit de racolage, poussant les prostituées à se cacher en permanence, et à exercer leur activité dans des conditions dangereuses. Pour lui, le volet social de la loi est nettement insuffisant, alors que la solution est simple : « Donner la possibilité à ces femmes d’être régularisées et de travailler légalement en France. Il faut qu’il y ait plus de voies légales de migrer en France. Ce n’est pas en pénalisant le client qu’on agit sur les causes structurelles. Car quand tu n’as rien, ton corps devient ta seule ressource. »


Justement, plaide Bernard Rouverand, auteur de De la prostitution comme sport collectif (éd. Max Milo, 2012), favorable à la loi : pour lui, cibler le client est pertinent « car c’est lui qui apporte l’argent ».Le pénaliser serait en fait une façon de décourager les candidates à la prostitution d’entrer dans ce « métier ». « Aujourd’hui, les réseaux sont majoritaires, mais il ne faut pas se voiler la face : il y a aussi une prostitution volontaire, de libre choix, par exemple la prostitution étudiante. On ne peut pas juger ces femmes a priori, car elles sont libres. Oui, on a le droit de se prostituer, comme on a le droit de se suicider. » Mais Bernard Rouverand demande : « Tu es libre, mais quel âge as-tu ? L’entrée en prostitution se situe en moyenne autour de 14 ans ! » Dans leurs parcours de vie, beaucoup de jeunes femmes ont subi des abus sexuels dans l’enfance qui ont « affaibli leur respect d’elle-même ». De plus, « la prostitution ne sera jamais un métier comme les autres car il est hyperdangereux. La loi n’autorise aucun autre métier aussi risqué. Pénaliser le client revient à dire que l’on ne veut pas que cette activité se développe chez nous. Ce sera une bonne chose dans un pays qui a un peu une image de tourisme sexuel, car pour un Américain ou un Japonais, venir en France, c’est aller au Lido et se payer une minette ».


Une personne, pas un objet


Pour Nicole Deheuvels, pasteure, conseillère conjugale, et présidente du foyer La Bienvenue, établissement qui a œuvré pour la réinsertion des prostituées à la fermeture des maisons closes en 1946 et qui travaille aujourd’hui à la prévention des risques prostitutionnels chez les jeunes, « cette loi va dans le sens de la dignité humaine. Ce qui me semble très important, c’est le stage de sensibilisation, sur le modèle de celui de la sécurité routière. Ce stage mettra en face du client une personne et non pas un objet. Les clients doivent comprendre que la personne qui se prostitue est comme leur fille, leur femme ou leur mère : on ne peut pas en user comme d’un objet ! ». Et de poursuivre : « Nous ne sommes pas dans un petit plaisir personnel innocent, mais dans un véritable marché : l’exploitation sexuelle est le troisième trafic mondial après la drogue et les armes. » La pasteure estime que, sur ce sujet, « les Églises ne doivent pas être frileuses car il ne s’agit pas d’un moralisme désuet mais au contraire d’un combat très moderne pour la dignité de tous ».


Inceste et prostitution


Danielle Babin est avocate au barreau de Paris, et prédicatrice laïque à l’Église évangélique le Rocher à Montreuil. En 2002, elle a créé l’association Volte-Face, qui aide à la réinsertion de prostituées. Elle organise des conférences-débats sur le sujet en France et en Afrique, en lien avec les Églises. En 2010, sa conférence portait sur le thème : « Inceste et prostitution ». Dans son expérience, 60 % des prostituées ont été victimes d’inceste. « Elles sont soi-disant volontaires mais elles portent en elles le mépris de soi et le rejet d’elles-mêmes. La prostitution ne peut pas être un choix assumé comme les autres, il y a forcément une blessure derrière. »


Interrogée sur la pertinence de la nouvelle loi, Danielle Babin ne mâche pas ses mots : « La pénalisation du client est une toute petite avancée. Le racolage public était un délit puni de 3 750 euros d’amende et de deux ans de prison. Le client, lui, n’encourt qu’une contravention de 1 500 euros. C’est complètement dérisoire et pas dissuasif du tout. » Elle aurait souhaité que la loi aille beaucoup plus loin, notamment en terme d’aide à la réinsertion. « Les budgets ne sont pas à la hauteur. » Alors, elle prend son bâton de pèlerin et en appelle à chacun : « Ce n’est pas les lois qui vont changer les choses. Mais le regard que chacun va porter sur ces femmes : un regard d’amour, de partage et de solidarité. »

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Revalorisation retraites précaires : l'AAH reste à la traîne,handicape,emploi,chomage,articles handicape,

28 Novembre 2013, 22:53pm

Publié par hugo

Revalorisation retraites précaires : l'AAH reste à la traîne


Résumé : Un coup de pouce pour les " petites retraites " qui seront revalorisées 2 fois en 2014, soit 2,6 %. Mais qu'en est-il pour les personnes en situation de handicap précaires, bénéficiaires de l'AAH ? 1,3 % seulement. L'APF s'insurge.

Par Handicap.fr le 28-11-2013
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Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la santé, a annoncé, le 26 novembre 2013, la revalorisation du minimum vieillesse (ou ASPA - Allocation de solidarité aux personnes âgées) et de l'ACS (Acquisition complémentaire santé). L'Association des paralysés de France (APF) déplore que ces mesures ne concernent que les personnes âgées précaires et non les personnes en situation de handicap précaires. Pourquoi l'Allocation adultes handicapés (AAH) ne bénéficie-t-elle pas du même coup de pouce que le minimum vieillesse ? D'autant plus que ces deux prestations, d'un montant équivalent, sont d'ordinaire réévaluées au diapason !


2,6 % pour l'ASPA contre 1,3 pour l'AAH !


L'APF interpelle donc le gouvernement pour lui demander de revaloriser l'AAH dans les mêmes conditions que l'ASPA, soit à hauteur de 2,6% au lieu de 1,3% prévu par le projet de loi de finances 2014. « Ce qui, selon l'association, constituerait un minima, dans l'attente d'un véritable revenu d'existence. ». L'association réclame également que les bénéficiaires de l'AAH puissent se soigner en ayant recours à la CMU-C et non via l'ACS qui, selon elle, « même avec une augmentation de 50 euros prévue en 2014, ne permet pas aux personnes de souscrire à une complémentaire santé. » Le gouvernement entendra-t-il les voix qui s'élèvent afin de remédier d'urgence à cette disparité ?


AAH : toujours en dessous du seuil de pauvreté


Doit-on rappeler que le million de bénéficiaires de l'AAH continuent de vivre sous le seuil de pauvreté (En France, un individu peut être considéré comme pauvre lorsque ses revenus mensuels sont inférieurs à 814 euros ou 977 euros selon la définition adoptée) ? L'unique revalorisation de l'AAH en 2013, de 1,75% au 1er septembre, avait en effet porté l'AAH à taux plein à 790,18 € par mois. Une « maigre » hausse qui avait déjà vivement déçu les personnes concernées puisqu'elle était largement absorbée par l'inflation annuelle de 1,1% et les nombreux autres frais supplémentaires (forfait hospitalier, franchises médicales, fiscalisation des indemnités accident du travail, déremboursement de certains médicaments, hausse du coût des mutuelles) auxquels sont confrontées les personnes en situation de handicap.


Le SMIC : revendication récurrente


In fine, à l'instar des associations de personnes handicapées, l'APF revendique, depuis de nombreuses années, la création d'un revenu au moins égal au montant du SMIC brut et soumis à cotisations (soit 1 430 euros, équivalent à 1 122 euros net) pour toutes les personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante ne pouvant pas ou plus travailler. En dernier lieu, elle réclame que l'AAH soit versée au bénéficiaire handicapé sans que ne soient prises en compte les ressources de son conjoint. Puisque, dans ce contexte, assez souvent, son montant est réduit à néant !


Augmentation de l'AAH de 1,75% : la précarité demeure !


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"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr. Cet article a été rédigé par Emmanuelle Dal'Secco, journaliste Handicap.fr"

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