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Le blog de hugo,

Chez près d'un enfant sur 10 de moins de deux ans, les écouteurs remplacent la berceuse,sante,bebe;

31 Octobre 2015, 15:48pm

Publié par hugo

home / Nord Pas-de-Calais
Chez près d'un enfant sur 10 de moins de deux ans, les écouteurs remplacent la berceuse
Le casque audio et les écouteurs sont utilisés par des enfants de plus en plus jeunes, près de 10% des enfants de moins de deux ans s'endormant avec eux, selon les résultats d'une enquête Ipsos, publiée jeudi, qui a suscité la consternation des pédiatres et des médecins ORL.
avec AFPPublié le 30/10/2015 | 15:19
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10% des enfants de moins de deux ans s'endormiraient avec un casque audio selon une étude. © MaxPPP
© MaxPPP 10% des enfants de moins de deux ans s'endormiraient avec un casque audio selon une étude.
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"Nous sommes très inquiets de voir que la berceuse est remplacée par le casque", commente Jean-Louis Horvilleur, un audioprothésiste qui a coordonné l'enquête réalisée pour le compte de l'association "la semaine du son" avec notamment le soutien de la Direction générale de la santé (DGS). Selon l'enquête, réalisée auprès de 1500 personnes dont 500 parents d'enfants de 0 à 6 ans, 511 enfants de 7 à 12 ans et 502 adolescents âgés de 13 à 19 ans, 21% des moins de six ans utilisent des casques et des écouteurs, contre 95% chez les adolescents et 74% chez les 7 à 12 ans.


La vraie surprise est venue des enfants de moins de deux ans qui, selon leurs parents, seraient 15% à utiliser des casques et des écouteurs et à s'endormir avec eux lors de longs trajets en voiture (71% de ceux qui les utilisent), mais également dans leur lit (61%), soit 9% de l'ensemble des enfants de moins de deux étudiés. "C'est consternant", résume le Dr Jean-Michel Klein, président du syndicat national des médecins ORL, qui redoute les conséquences sur l'audition à long terme de ces enfants "incapables de dire si le son est trop fort". "On va en faire des sourds à 30 ans", ajoute-t-il.


"C'est de la folie"
Les commentaires sont tout aussi négatifs du côté des pédiatres. "C'est de la folie, on sait déjà que l'écran avant trois ans est déraisonnable, mais le casque sur les oreilles avant l'âge de 6 à 8 ans est tout aussi déraisonnable", estime le Dr François-Marie Caron, ancien président de l'association française des pédiatres. "Le risque c'est l'excitation par rapport au sommeil mais également une stimulation auditive excessive", note-t-il. Mais les tout-petits ne sont pas les seuls à s'endormir avec des casques, les adolescents étant 67% à le faire lors de déplacements en voiture et 69% dans leur lit. Cette évolution inquiète les spécialistes qui relèvent que pour entendre le son dans un endroit bruyant comme une voiture, les jeunes ont tendance à augmenter le son à des niveaux dangereux pour leurs oreilles. Cette crainte est confortée par les parents qui sont 85% à déclarer qu'ils entendent ce que l'enfant écoute avec un casque en voiture sur de longs trajets. Ils sont 95% à entendre également ce que l'enfant écoute à la maison, tandis que 15% des enfants de 7 à 12 ans et plus d'un tiers des adolescents reconnaissent "écouter fort" sur au moins un support (tablettes, ordinateurs, smartphone, jeux vidéos).


Un volume trop élevé provoque un vieillissement "prématuré et irréversible" de l'oreille interne, rappelle le Dr Klein qui conseille aux adolescents de modérer la puissance du son. "90 décibels avec un écouteur crée une pression sur le tympan ressemblant à un tsunami", explique-t-il. Au-delà de la limitation du volume, l'association "la semaine du son" conseille également de limiter le temps d'écoute, de diminuer la fréquence de l'utilisation des écouteurs et de faire des pauses, des conseil qu'une très grande majorité d'adolescents connaissent mais sans forcément les respecter. Selon l'enquête réalisée auprès d'un échantillon national représentatif, les adolescents écoutent en moyenne 2 heures par jour avec un casque et/ou des écouteurs contre une moyenne d'écoute en continu de 31 minutes par jour pour les enfants de 0 à 6 ans. En janvier, la ministre de la Santé Marisol Touraine avait annoncé que la limitation du niveau sonore des casques audio était à l'étude, mais des responsables de fabricants contactés par l'AFP avaient estimé que cette limitation serait compliquée à mettre en oeuvre.
société santé

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/chez-pres-d-un-enfant-sur-10-de-moins-de-deux-ans-les-ecouteurs-remplacent-la-berceuse-840999.html

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"Merci", le mot magique qui fait les mariages heureux,couples,amours,articles femmes hommes,

31 Octobre 2015, 15:40pm

Publié par hugo



"Merci", le mot magique qui fait les mariages heureux
RELAXNEWS Publié le vendredi 23 octobre 2015 à 09h32 - Mis à jour le vendredi 23 octobre 2015 à 10h48




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LOVE & SEX
Des chercheurs de l'Université de Georgie (Etats-Unis) se sont intéressés au lien qui peut exister entre une situation financière difficile et la qualité de la vie conjugale en analysant notamment la communication au sein du couple, et plus particulièrement l'expression de la gratitude exprimée entre époux.


Via une enquête téléphonique, l'équipe a interrogé 468 personnes mariées et leur a posé différentes questions sur leur situation financière, les moyens d'expression de gratitude conjugale, ainsi que sur leurs modes de communication. Les résultats de leur étude, publiés dans la revue Personal Relationships, indiquent que l'expression de la gratitude au sein des couples mariés est l'indicateur le plus cohérent et significatif de la qualité maritale.


La gratitude, indique les auteurs, se mesure via le degré d'appréciation, de reconnaissance et d'estime ressenti par le conjoint "après avoir accompli quelque-chose de bien pour l'autre".


"Nous avons découvert que se sentir apprécié et savoir que votre conjoint vous estime influence directement votre ressenti de couple au sein du mariage, le lien de votre engagement et votre conviction qu'il va durer" analyse Ted Futris, co-auteur de cette étude. "Cela va du pouvoir d'un simple merci" explique également Allen Barton, auteur principal. "Même si un couple vit des moments difficiles et de détresse dans d'autres domaines, la gratitude au sein d'une relation de couple peut aider à promouvoir de façon positive l'issue d'un mariage".


L'étude montre également qu'à un niveau élevé, les différentes expressions de gratitude maritale protégeraient du divorce. Elles seraient aussi bénéfiques pour l'engagement des femmes mariées face au manque de communication dans le couple lors d'une dispute conjugale. Une marque d'appréciation peut rapidement contrecarrer les effets négatifs d'un conflit, notent les chercheurs. Les couples stressés s'engagent souvent dans des voies négatives, soulignent les chercheurs. Or, la gratitude peut interrompre ce cycle et les aider à surmonter de mauvaises habitudes de communication.


Cette étude est la première de la sorte à rendre compte des effets protecteurs de la reconnaissance dans l'union maritale. Elle indique aussi comment aider de façon concrète les couples à renforcer leur mariage, en particulier si ce ne sont pas des adeptes de la communication lors de conflits conjugaux.


Sur le même sujet :

http://www.lalibre.be/lifestyle/love-sex/merci-le-mot-magique-qui-fait-les-mariages-heureux-5628d5363570b0f19f9578e0

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Et si juin était le pire mois de l'année pour concevoir un bébé ?,bebe,sante,

31 Octobre 2015, 15:37pm

Publié par hugo

Et si juin était le pire mois de l'année pour concevoir un bébé ?
MIS À JOUR : 29-10-2015 18:27 - CRÉÉ : 29-10-2015 18:14
MATERNITÉ – Et si la période pour concevoir un enfant influait sur le bon déroulement d'une grossesse ? C'est ce que semble penser certains chercheurs. Et pour eux, le mois de juin serait le moins recommandé pour se lancer.


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Les grossesses initiés en juin auraient tendance à donner plus de bébés prématurés.Les grossesses initiés en juin auraient tendance à donner plus de bébés prématurés. PIERANGELI/SIPAPhoto:
Le mois de juin c'est LE mois de toutes les promesses, les jours sont très longs, il fait beau et chaud et les vacances arrivent bientôt. Mais il semblerait que cette période de l'année ne soit pas la plus propice pour concevoir un enfant.


C'est en tout cas ce que pense Paul Winchester, un chercheur de l'Université de l'Indiana aux Etats-Unis. Interrogé par le quotidien britannique The Telegraph, le scientifique pense que le mois de juin serait le pire mois de l'année pour faire un bébé. "Le mois de juin est un mois toxique, car les grossesses initiées à ce moment-là ont tendance à être plus courtes que la moyenne et à se terminer un peu plus souvent par des naissances prématurées."


A LIRE AUSSI >> Pour calmer votre enfant, chantez-lui une chanson


Des facteurs environnement


Il est souvent accepté par les spécialistes que le mois de décembre serait le meilleur mois pour concevoir un enfant et cela statistiques à l'appui. Toutefois, au-delà de ces chiffres, il semble impossible, en l'état des recherches, d'assurer une cause certaine pour les expliquer. Paul Winchester avance cependant une théorie : cela pourrait être lié à des facteurs environnementaux : "Pour moi, loin d'être le fruit du hasard, cela pourrait s'expliquer par les taux de vitamine D présents chez les futures mères à cette période de l'année et par une plus grande densité de pesticides."


Ces recherches qui n'ont pas encore été publiées mais qui ont été présentées aux rencontres annuelles de la Société Américaine de Médecine Reproductive font suite à l'étude britannique de l'Université de Cambridge qui avait découvert que les enfants nés en été faisaient en général des adultes en meilleure santé.


Mieux comprendre la reproduction


Pas la peine de prendre toutes ces considérations au pied de la lettre. Ces statistiques restent résiduelles et sont beaucoup plus faibles par exemple que l'importance de mener une vie équilibrée tout au long de la grossesse.


Autrement dit si vous concevez votre bébé en juin et que vous respectez les conseils de votre médecin vous ne présentez, a priori, aucun risque majeur de complications. Ces données constituent avant tout une base pour les chercheurs afin de mieux comprendre les liens entre saisonnalité et reproduction humaine.


À LIRE AUSSI
>> Laits végétaux : ils sont dangereux pour les bébés
>> Voila pourquoi vous ne devez pas laisser quiconque embrasser votre bébé




CLARA SAER
metronews.fr
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http://www.metronews.fr/info/et-si-juin-etait-le-pire-mois-de-l-annee-pour-concevoir-un-bebe/mojC!1SQGYfK4Sflcs/

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Tâches ménagères : les inégalités ont la vie dure,femmes,egalites,parites,

31 Octobre 2015, 15:28pm

Publié par hugo

Famille - vie privée
SOCIÉTÉ FAMILLE - VIE PRIVÉE Mariage pour tous
Tâches ménagères : les inégalités ont la vie dure
LE MONDE | 29.10.2015 à 00h02 • Mis à jour le 29.10.2015 à 11h11 |
Par Julia Pascual
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image: http://s2.lemde.fr/image/2015/10/29/534x0/4798763_6_328d_les-meres-continuent-tout-de-meme-d-assumer_806fc759d77086b0820804df883e5b1c.jpg


Les mères continuent tout de même d’assumer 65 % des tâches parentales.
Si les emplois du temps des femmes et des hommes ont convergé ces trente-cinq dernières années, les premières continuent d’assumer les deux tiers du travail domestique. Plus inquiétant : le rapprochement des emplois du temps a tendance à se ralentir, ce qui pourrait annoncer qu’un palier est en voie d’être atteint.


C’est une longue plongée dans le quotidien des Français et les inégalités de genre que publie, jeudi 29 octobre, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), dans un numéro spécial de sa revue Economie et Statistique. Regroupant et analysant quatre enquêtes réalisées entre 1974 et 2010, des chercheurs portent un regard sur la façon dont les hommes et les femmes se répartissent les tâches domestiques. Et le constat pourrait se résumer à un tiède « peut mieux faire ».


« L’essentiel du mouvement de convergence se fait dans les années 1970 et 1980 »,confirme Cécile Brousse, l’une des auteurs de l’étude. Dans le détail, on remarque que cette convergence est liée à la baisse du temps consacré au travail rémunéré chez les hommes (montée du chômage, part croissante des retraités) et au fait que les femmes passent de leur côté moins de temps à s’occuper du foyer.


Oubliés le tricot et la couture


En d’autres termes, « ce sont les femmes qui font la plus grande partie du chemin », résume Cécile Brousse. Sur l’ensemble de la période, « les citadines consacrent dix heures de moins par semaine » aux tâches domestiques, établit l’Insee. Phénomène à la fois imputable à des éléments sociodémographiques (hausse du niveau d’étude, du taux d’activité, de la part de femmes vivant seules et diminution du nombre d’enfants par femme), mais aussi, et pour moitié, à d’autres facteurs tels que « la très forte diminution du temps consacré à l’entretien des vêtements » (moins deux heures par semaine en moyenne). Oubliés le tricot et la couture : le rapiéçage a perdu de son attrait face aux vêtements bon marché. De même, la lessive à la main est de plus en plus rare et le repassage est devenu facultatif sur des vêtements fonctionnels comme le jean.


Autres tâches qui prennent l’eau : la vaisselle (moins trois heures par semaine) et la cuisine (moins deux heures par semaine). L’exception française semble finalement céder : comme les autres pays occidentaux, les Français mangent davantage à l’extérieur, se font livrer ou optent pour les plats préparés.


Externalisation des tâches


Ce n’est donc pas tant que les hommes en font plus (même si, de fait, ils consacrent trois heures et demie supplémentaires par semaine aux tâches domestiques) mais qu’une part croissante des tâches s’est déplacée à l’extérieur des ménages, « ce qui a permis aux femmes de se détacher de la sphère familiale et de vivre de manière plus indépendante », dit l’Insee.


Mais, et ce n’est pas le moindre des paradoxes, ce sont aussi les femmes qui ont assumé cette externalisation : « Une part importante de la population féminine, en partie libérée des tâches ménagères, a occupé les postes créés » dans le secteur du ménage, de l’aide à la personne, de l’accueil des jeunes enfants, des activités récréatives ou encore de la restauration.


Dans ses travaux, Cécile Brousse évoque à ce titre un « régime libéral » dans lequel les femmes les plus aisées se déchargent (notamment vers une main-d’œuvre féminine étrangère), tandis que les hommes continuent de limiter leur implication dans les tâches les moins gratifiantes.


LES MÈRES CONTINUENT D’ASSUMER 65 % DES TÂCHES PARENTALES
C’est d’ailleurs une autre observation majeure que fait l’Insee sur ces trente-cinq dernières années : si les hommes, pris dans leur globalité, demeurent réfractaires à la vaisselle et à l’entretien du linge, ils consacrent en revanche cinquante minutes de plus par semaine aux enfants, « l’essentiel de cette évolution s’étant produite au cours de la dernière décennie », précise l’étude. Sans surprise, ce sont surtout les activités de jeux, de conversation et d’aide à l’apprentissage que les pères privilégient, c’est-à-dire celles qui procurent le plus de satisfaction.


Au bout du compte, les mères continuent d’assumer 65 % des tâches parentales. Ce qui, rappelle l’Insee, pèse sur leur activité professionnelle, et se traduit par des interruptions de carrière et des journées de travail plus courtes. Avec, à la clé, des inégalités de salaire et la persistance d’un « plafond de verre ».


Lire aussi : Le mentorat contre le plafond de verre


« Pourquoi les hommes et les femmes effectuent-ils des choix aussi conformes à la tradition ? », s’interrogent les chercheurs. En effet, même lorsque les femmes investissent fortement le marché du travail, voire lorsqu’elles gagnent plus d’argent que leur conjoint, « on n’observe pas le renversement des rôles qu’impliquerait une répartition des tâches efficiente ». Il existe bien un quart des couples dans lesquels l’homme fait davantage de travail domestique et « ce sont plutôt des couples où l’homme est au chômage ou des couples où les deux conjoints travaillent et où il y a des contraintes horaires », analyse la démographe Ariane Pailhé.


Les normes de genre restent donc prédominantes, même chez les jeunes générations, puisque l’Insee observe une implication précoce des filles dans les tâches tournées vers l’entretien des membres de la famille. Or, ce sont bien ces normes qui recèlent les futures marges de progression, une fois épuisées celles issues de l’automatisation des tâches ménagères et de la progression du taux d’activité des femmes.


Lire aussi : Les enfants, premiers de corvée


La télé, loisir privilégié… par défaut
Dans son décryptage des emplois du temps des Français, l’Insee relève que la télévision est l’une des activités de temps libre qui procurent le moins de satisfaction. Pourtant, « le temps qui lui est alloué est considérable au regard des autres divertissements ». Celui-ci varie selon la catégorie sociale : si les salariés non qualifiés regardent la télévision dix-huit heures et vingt minutes par semaine, les cadres du public y consacrent onze heures vingt. « Elle est souvent regardée par défaut, suppose l’Insee. Autrement dit, si les téléspectateurs disposaient de moyens financiers supplémentaires et/ou d’un accès plus facile aux loisirs sportifs et culturels, sans doute privilégieraient-ils ces distractions, qui sont plus appréciées. »


Julia Pascual
Journaliste au Monde
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http://www.lemonde.fr/famille-vie-privee/article/2015/10/29/taches-menageres-les-inegalites-ont-la-vie-dure_4798764_1654468.html#&utm_source=ExtensionFactory.com&utm_medium=extension&utm_content=newtab&utm_campaign=extension

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À Shanghai, la première génération de célibataires assumées et libres,celibataire,femmes,

30 Octobre 2015, 03:02am

Publié par hugo



À Shanghai, la première génération de célibataires assumées et libres
Par Sébastien Falletti | Le 28 octobre 2015
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Dans la plus grande métropole chinoise, l’âge du mariage des femmes ne cesse de reculer. « Coupable » ? Une génération d’idéalistes, célibataires et indépendantes, qui refuse de se soumettre à la tradition. Reportage du côté des affranchies.
En ce moment
Le geste élégant
Le geste élégant
Jiyue a flairé le piège lorsque ses voisins de palier sont venus l’aborder, les yeux pétillants. « On ne se parlait jamais, et là, soudain, ils étaient si prévenants. Ils voulaient me présenter des prétendants pour aller dîner », raconte cette Shanghaïenne d’adoption, chargée de marketing dans un cabinet d’avocats. En douce, ses parents étaient venus de la lointaine Chongqing au secours de la vie sentimentale de leur fille de 35 ans, toujours célibataire… Inacceptable dans la province chinoise ! En un clin d’œil, la tour d’habitation fourmillait d’entremetteuses au regard mielleux. Jiyue a pris ses cliques et ses claques pour déménager vers le quartier scintillant de Jing’an, au cœur de l’immense métropole de Shanghai, sans laisser d’adresse. Là, elle vit paisiblement avec sa colocataire et, surtout, Happy, son bouledogue adoré, qu’elle promène sous les platanes de l’ancienne concession française. « Je me cache de mes parents, ils veulent contrôler ma vie ! Ils n’ont pas de hobby. Alors, depuis qu’ils sont à la retraite, ils sont obsédés par leur fille. Je les encourage à voyager. »



Jiyue, 35 ans, a déménagé sans laisser d’adresse pour échapper à la pression familiale.
Photo Éric Leleu
Après trente années de croissance économique vertigineuse, la Chine accouche d’une nouvelle génération de jeunes femmes en quête d’indépendance, tournant le dos aux traditions ancestrales. « Les femmes portent la moitié du ciel », proclamait Mao. À Shanghai, elles se tiennent debout désormais, saisissent leur destin, fortes de leur autonomie économique, et explorent leurs désirs. La ville est le laboratoire de cette mutation inédite, en rupture avec le culte de l’harmonie collective en vigueur depuis Confucius jusqu’au communisme : la quête de soi.


“Changer la mentalité de victime des Chinoises”


Look californien, teint halé, longue chevelure noire virevoltant, anglais de rigueur. Faith Huang veut incarner cette avant-garde. À 30 ans, cette blogueuse distille quotidiennement ses conseils à ses 20 000 followers via la messagerie WeChat, devenue le cordon ombilical de la jeunesse connectée de la deuxième puissance économique mondiale. Une audience conquise par la publication d’un e-book au titre aussi accrocheur que trompeur : « Project 30 : comment trouver un mec en trente jours ». Un pari remporté haut la main par la jeune auteur, glamour et ambitieuse. « Je veux changer la mentalité de victime qu’ont encore la plupart des femmes chinoises. Au bout de ces trente jours de défi, les lectrices réalisent que le véritable objectif n’est pas de se caser, mais de se trouver soi-même et de prendre sa vie en main », révèle Faith. Au programme, séances de remise en confiance et introspection, avec pour mantra de prendre soin de soi, de ses rêves, de ses ambitions, plutôt que d’attendre passivement le prince charmant. On se recentre sur le développement personnel, les hobbys, de la salsa à la méditation.


Une attitude banale pour une Parisienne ou une New-Yorkaise, mais nouvelle dans l’empire du Milieu, où le destin d’une femme est traditionnellement de passer de la protection d’un homme à celle d’un autre. Du père au mari. Où, dès la vingtaine franchie, la pression familiale en faveur d’un mariage s’installe, à coups d’entremetteurs. Aujourd’hui encore, dans le parc du Peuple, au pied des gratte-ciel de Shanghai, les parents font toujours la pub de leur progéniture au « marché du mariage » en plein air, à l’aide de panneaux vantant leur pedigree. Moins traditionnels, certains ont recours aux agences matrimoniales en ligne, imposant des rendez-vous à leur descendance.


“Je veux profiter de ma vie de célibataire”



“Les garçons chinois cherchent des femmes naïves et obéissantes”, explique la jeune Elle, 25 ans, qui utilise les réseaux sociaux pour rencontrer des amis… pas forcément chinois.
Photo Éric Leleu
« J’ai 26 ans, c’est déjà vieux ici. Lorsque je vais chez mes parents, j’ai droit à la question : “Vois-tu quelqu’un ?” Je leur dis que je suis occupée. Il est trop tôt pour me marier, je veux profiter de ma vie de célibataire », raconte Laura. Cette fan de jeux vidéo est adepte d’Ingress, un jeu de rôle connecté grandeur nature qui permet des rencontres bien réelles, au sein de la communauté de joueurs. Bien que le sexe reste un sujet tabou, même entre copines, « l’exploration sexuelle est un facteur-clé derrière l’explosion du célibat en Chine urbaine », analyse Richard Burger, auteur de l’ouvrage de référence Behind the Red Door : Sex in China. Depuis vingt ans, le pays connaît une libération sexuelle souterraine de grande ampleur, en dépit des mots d’ordre puritains du pouvoir. En 1989, seuls 15 % des Chinois avaient eu des relations sexuelles avant le mariage, contre 71 % en 2013, selon les recherches de Li Yinhe, la sexologue la plus réputée du pays. Et l’âge moyen du mariage pour les femmes, en constante augmentation, vient de dépasser les 28 ans.


Installée dans une tour à l’ouest de cette agglomération de 23 millions d’habitants, Elle, 25 ans, aime sa ville d’adoption. « Je suis mon cœur, je vis au fil de l’eau. Si je me marie maintenant, cela mènera au divorce », juge la célibataire au sourire doux. Cette fan de rock indé cherche l’âme sœur au gré de ses passions. Avec l’appui des nouvelles technologies. « Demain, je vais à un concert avec un garçon de Hongkong que j’ai rencontré sur Tinder. C’est une bonne façon de se connaître. » La jeune femme, qui n’a jamais eu de relation stable, s’aventure avec candeur sur cette application réputée en Occident pour les rencontres épicées. Et elle est ouverte à la différence culturelle. « C’est difficile de trouver un garçon chinois bien. Beaucoup cherchent des femmes naïves et obéissantes », déplore cette ancienne étudiante qui a obtenu un master en Angleterre. Désormais indépendante sur le plan économique, mieux éduquée que les garçons, la jeune garde shanghaïenne pose ses conditions et préfère rester seule plutôt que d’être mal accompagnée ! « Ce doit être quelqu’un qui peut cuisiner pour moi. Mon fantasme, c’est Iron Man, une poitrine musclée », explique Michelle, consultante chez Accenture, en tee-shirt moulant Abercrombie. La career woman a jeté par-dessus bord son copain, jugé trop conservateur, qui lui faisait les gros yeux lorsqu’elle portait des jupes sexy ou sortait dans les bars de Hongkong. Les prétendants vont devoir s’adapter à cette chrétienne libérée, autre originalité.


Le jeu assumé d’être “laissée sur le carreau”



Michelle voudrait un homme musclé, style Iron Man, qui cuisinerait pour elle…
Photo Éric Leleu
« Osez vivre sans amour ! » lance en une le magazine féminin « Self ». De toute façon, le rythme professionnel trépidant des métropolitains laisse peu de temps aux rencontres. Quant aux prix de l’immobilier, ils découragent les prétendants, car ceux-ci doivent apporter un appartement dans la corbeille du mariage. Liberté et exigence s’expriment au risque de devenir une « sheng nu », une fille « laissée sur le carreau », selon le terme péjoratif martelé par la presse officielle. En province, avant même la trentaine, une femme perd rapidement de sa valeur sur le « marché » du mariage. « Beaucoup de femmes renoncent encore à leurs rêves à cause du regard des autres et de la famille », déplore Faith.


Pour repousser l’échéance, d’autres louent carrément un boyfriend à la journée pour donner le change, lorsqu’elles rentrent dans leur ville natale, à l’occasion de Chunjié, le Nouvel An chinois. « Les sheng nu sont une réalité grandissante, la société ne doit pas juger ces femmes. Elles sont indépendantes économiquement, elles ont des amis. Où est le problème ? » interroge Elle. La native de Nanchang débute tout juste sa quête, après avoir joué les volontaires dans les allées de Wimbledon et étudié à Macao. Elle a la chance d’avoir des parents compréhensifs et considère sa mère comme une copine. Après avoir dégusté son chocolat chaud, la jeune célibataire nous laisse sur un grand sourire. « Ma résolution cette année : trouver un mec. »


Enfants unique : la difficulté d'être en couple



La blogueuse Faith Huang s’est fait connaître avec un livre où, sous couvert d’aider sa lectrice à trouver un homme, elle l’incite en réalité à l’autonomie et à l’indépendance.
Photo Éric Leleu
Les apprentis sorciers de la démographie chinoise ont accouché d’un monstre. La génération d’enfants uniques nés dans les années 1980-1990, choyée comme jamais à l’heure du décollage économique, arrive à l’âge de convoler mais a du mal à vivre à deux. En témoigne la hausse spectaculaire du nombre de célibataires et des divorces éclair, brisant des couples quelques semaines après le mariage. « Nous sommes tous des enfants uniques qui ont été élevés dans le culte de la compétition. C’est une des raisons pour lesquelles il y a tant de célibataires en Chine », explique Faith Huang. Habituée à être au centre de toutes les attentions des parents, cette génération peine à mettre de l’eau dans son vin. « Avoir un copain, cela veut dire qu’il faut écouter ses idées, faire des compromis, l’appeler tous les jours. Être célibataire, c’est la liberté ! Je peux partir en voyage quand je veux », ajoute Laura, geek de 26 ans. La « génération single » a quitté l’appartement parental, mais souhaite rester maître à bord. Au risque de laisser passer le train de la vie à deux. « Les êtres humains sont difficiles à changer, c’est mieux d’être seule », conclut Jiyue Wang. Romantiques s’abstenir !


À lire aussi :
Tour du monde des sociétés où les femmes dominent
En Chine, géants de l'Internet machistes et stars du X font bon ménage
En Chine, une femme mariée sur quatre est battue par son époux








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Tags : Richard Burger, Faith Huang, Shanghai, Célibataires, Mariage, Enquête, chine, Asie

http://madame.lefigaro.fr/societe/shanghai-generation-single-161015-98957

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Les supermarchés Target incluent une fillette handicapée dans une publicité (Photo),filles,femems,handicap,

30 Octobre 2015, 02:54am

Publié par hugo

Accueil / Société / News société / Les supermarchés Target incluent une fillette handicapée dans une publicité (Photo)


Les supermarchés Target incluent une fillette handicapée dans une publicité (Photo)
795 partages


Publié par Allison Pujol
Publié le 29 octobre 2015


A l’approche du 31 octobre, le distributeur américain Target s’est fait remarquer pour l’une de ses publicités pour Halloween présentant des costumes pour enfant. Dans celle-ci, la société a décidé de mettre à l’honneur une petite fille avec un handicap. Une belle initiative !
Les marques sont de plus en plus nombreuses à créer des campagnes mettant à l’honneur la diversité. On le constate régulièrement pour des griffes de prêt-à-porter pour femmes ou même pour des lignes proposées dans des supermarchés comme Target. En effet, l’été dernier, l’enseigne américaine avait choisi un panel féminin éclectique pour représenter ses maillots de bain. Une philosophie d’inclusion pour laquelle l’entreprise a de nouveau attiré l’attention du monde entier. Cette fois-ci, la chaîne de supermarchés a choisi de faire apparaître une fillette handicapée dans l’une de ses publicités de déguisements pour enfants à l’occasion d’Halloween. Et cette dernière ne s’est pas vu attribuer un petit rôle. Elle pose dans la peau de la célèbre Elsa, héroïne du film Disney La Reine des Neiges. Ainsi, Target permet à tous les enfants souffrant de handicap de s’identifier à ceux qu’ils voient dans les catalogues.




Comme l’on aurait pu s’en douter, la campagne Target a reçu un excellent accueil comme en témoigne le message posté sur la page Facebook de Jen Kroll, maman d’une fillette handicapée, qui a permis à la publicité de devenir virale. « Cher Target, je t’aime. Merci d’avoir inclus une enfant avec des appareils orthopédiques et des béquilles dans votre publicité ! Et en Elsa en plus ! Ma fille (qui a elle aussi des béquilles et des prothèses pour les jambes) va sauter de joie en voyant ça ! », a-t-elle commencé avant de poursuivre : « Inclure des enfants avec des besoins particuliers dans les publicités permet d’éviter qu’ils soient comme une attraction quand ils s’aventurent dans le monde réel. Normaliser le handicap chez les enfants est inestimable ». Une opinion partagée par beaucoup, comme l’association Leonard Cheshire Disability qui a tweeté : « Content de voir une représentation positive du handicap dans les publicités @Target pour costumes d’Halloween », ou encore Teddy O' Malley, auteure et illustratrice de livres pour enfants, qui a déclaré : « Bravo à #Target pour avoir inclus un enfant handicapé dans leur pub d’Halloween. #lesreprésentationscomptent ».








Notons que ce n’est pas la première fois que Target se fait remarquer pour ses campagnes inclusives pour les plus jeunes. En effet, en 2012 et 2014, les supermarchés avaient mis à l’honneur des enfants atteints de trisomie 21.


A lire aussi : La femme de la semaine : Yasmine Berraoui, "je suis trisomique, pas handicapée" (Vidéo)


L'Halloween des stars :

http://www.aufeminin.com/news-societe/les-supermarches-target-incluent-une-fillette-handicapee-dans-une-pub-s1626588.html

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La France ne fait plus partie des pays les plus épanouis sexuellement,france,sexes,amours,couples,

30 Octobre 2015, 02:34am

Publié par hugo



La France ne fait plus partie des pays les plus épanouis sexuellement
Par Mylène Bertaux | Le 26 octobre 2015
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Durex a mené une étude au long court pour mesurer l'épanouissement sexuel des couples de par le monde. Le palmarès est assez surprenant. La France est en queue de peloton.
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Qui d’autre que la marque de préservatifs probablement la plus connue au monde pouvait se pencher d'aussi près sur l'épanouissement sexuel dans 26 pays dans le monde ? L’étude menée sur 26 000 personnes a conclu que seuls 44% d’entre elles sont satisfaites. Le degré de satisfaction varie fortement selon les pays. Ce qui a conduit à un top 12 intriguant. Car c'est la Suisse qui vient en tête. Suivie par l’Espagne et l’Italie. La France, considérée comme l’un des pays les plus romantiques au monde, ne figure même pas au classement. Ayant eu accès à toutes les données, le site AlterNet a proposé le classement suivant : en premier la Suisse, puis l’Espagne, l’Italie, le Brésil, la Grèce, les Pays-Bas, le Mexique, l’Inde, l’Australie, le Nigeria, l’Allemagne et la Chine.


Libido mondiale, peut mieux faire


Selon l’étude, la libido a le blues ! Si 60% des sondés s’accordent à dire que le sexe est fun, agréable et une partie essentielle de la vie, seulement 44% se disent pleinement épanouis. L’étude révèle qu’au fur et à mesure des années, la vie sexuelle devient de moins en moins satisfaisante. Les rapports ont tendance à s’espacer, surtout dans les relations qui durent. Plus étonnant, le fait d’avoir des enfants n’a pas forcément d’impact négatif sur la satisfaction.


Qu’est-ce qui rend une vie sexuelle satisfaisante ?


Sur le plan physique, l’absence de stress et de maladie physique ou mentale, de dysfonctions intimes a naturellement une influence sur notre vie sexuelle. La fréquence ou la qualité des préliminaires ont aussi un impact. Atteindre l’orgasme est, sans surprise, un facteur clé même si seulement 48% des sondés déclarent en avoir régulièrement. Injustice, il s’agit de deux fois plus d’homme que de femmes. Le pic de satisfaction atteint son maximum entre 20 et 34 ans. Les plus de 65 ans ont la pêche et font l’amour plus d’une fois par semaine en moyenne (la fréquence changent en fonction des pays).


Sur le plan émotionnel, l’intimité avec le partenaire, une vie riche et variée sous la couette et un bon souvenir de sa première fois s'avèrent un important booster de plaisir. Le respect mutuel joue également un rôle prépondérant. Quelque 82% de ceux qui se disent satisfaits se sentent respectés par leur partenaire pendant l’acte. 39% sentent qu’il ont besoin de plus d’amour et de romance. 36% voudrait plus de temps seul à seul avec leur partenaire et 27%, une libido plus exaltante.


Si les critères qui favorisent l'épanouissement restent les mêmes ces dernières années, le classement par pays révèle lui une géographie du sexe inattendue. Et l'on se demande si la morosité ambiante en France n'a pas fini par se faufiler sous la couette.





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Impardonnable, la vidéo qui bouscule les clichés sur les violences conjugales,femmes,violences,violences conjugales,

30 Octobre 2015, 02:32am

Publié par hugo

Accueil / Société / News société / Impardonnable, la vidéo qui bouscule les clichés sur les violences conjugales


Impardonnable, la vidéo qui bouscule les clichés sur les violences conjugales
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Publié le 14 octobre 2015


Inspiré de "lettres d’amour" d’hommes violents, le court-métrage de Nicolas Doretti fait voler en éclats les clichés que l’on peut avoir sur les violences conjugales. Car non ça n’arrive pas qu’aux personnes à problèmes, à cause de l’alcool ou dans les milieux défavorisés.
Aussi beau que glaçant : voilà comment décrire ce court-métrage sur les violences conjugales baptisé Impardonnable. Réalisé par Nicolas Doretti, il met en scène Sarah de Girval et Emmanuel Karsen dans le rôle de ce couple qui semble bien sous tous rapports. Mais l’histoire est tout autre comme on le découvre au fil des flashbacks des temps forts de leur amour. "Mon amour, je sais que tu vas me pardonner. Tu l’as toujours fait. C’est comme ça qu’on fonctionne toi et moi, qu’on a toujours fonctionné", entend-on une voix d’homme dire au début tandis qu’une jeune femme se réveille tranquillement et voit une lettre laissée sur la table de nuit.






Impardonnable, le clip contre les violences conjugales © capture d'écran

Impardonnable, le clip contre les violences conjugales
violences conjugales


Impardonnable
Impardonnable de Nicolas Doretti
clip contre les violences conjugales
Impardonnable, la vidéo qui bouscule les clichés sur les violences conjugales

On se dit d’abord que ce pardon demandé a peut-être à voir avec une histoire d’infidélité. Mais la réalité est tout autre. Aux sourires, aux caresses, aux rires finissent par succéder les larmes et les traces de coups sur le visage et le corps de cette jolie brune dont le regard pétillant au départ devient angoissé, craintif, tandis que l’homme évoque "quelques erreurs" qui ne doivent pas pour autant les séparer.


Inspiré d’un recueil de lettres d’excuses de maris violents récidivistes publié par l’ONG Viva Mujer il y a quelques mois au Pérou, cette vidéo nous montre que même derrière les belles histoires d’amour il peut y avoir de la violence. N'importe qui peut être victime de violences conjugales. "Très touchés, nous avons voulu mettre en image une scène similaire afin de sensibiliser sur ce sujet grave. Dans ce film, sous une forme épistolaire donc, un homme tente de se faire ‘pardonner’ ce qui pour lui ne sont que des erreurs", a expliqué Nicolas Doretti à propos de ce projet.


Rappelons que, selon les chiffres du ministère des Droits des femmes, on estime que 216 000 femmes sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint chaque année en France. Seules 16 % des victimes vont porter plainte. En 2014, 134 femmes sont décédées sous les coups de leur partenaire.




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La Suède, meilleur pays du monde pour les femmes ?,femmes,egalite,parites,

30 Octobre 2015, 02:30am

Publié par hugo



La Suède, meilleur pays du monde pour les femmes ?
Par Arièle Bonte | Le 27 octobre 2015
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De la législation aux conditions de travail, en passant par les initiatives sociales en avance sur leur temps, voici pourquoi la Suède est le meilleur pays du monde où vivre en tant que femme.
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Le geste élégant
Le geste élégant
La Suède est un pays où il fait bon vivre. Elle possède l'un des PIB les plus élevés d'Europe, et son peuple se déclare l'un des plus heureux. Mais c'est aussi un pays où l'égalité hommes - femmes semble la plus aboutie. De la législation aux conditions de travail, en passant par les initiatives sociales en avance sur leur temps, voici pourquoi la Suède est le meilleur pays du monde où vivre en tant que femme.


Le pouvoir politique donne l'exemple


Avec 12 femmes pour 23 ministres, le gouvernement suédois a totalement intégré le principe de parité dans le pouvoir politique. L'égalité hommes - femmes est l'un des leitmotiv du gouvernement suédois. Il ne cesse pas de légiférer pour lutter contre les discriminations genrées, comme « The Act on Violence against Women », un texte entré en vigueur en 1998. Ce dernier prévoit 6 ans d'emprisonnement pour toute violation envers l'intégrité d'une femme. Depuis 2011, un ministère spécialement dédié aux enfants, aux personnes âgées et à l'égalité des genres a également été mis en place.


Dans d'autres instances politiques, comme le Parlement et les Secrétariats d'État, le pourcentage des femmes est cependant moins important : 44% d'élues parlementaires, 38% de secrétaires d'État. La Suède se situe quand même en haut du classement mondial, loin devant la France et ses 26% d'élues.


La parité à toute épreuve ?


Dans la vie politique comme dans la vie personnelle, la parité est un élément important de la société suédoise. Ainsi, on peut par exemple observer que le régime de congé parental favorise aussi bien la mère que le père. Il permet alors, en théorie, un bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée des deux parents. Concrètement, les Suédois ont droit à un total cumulé de 16 mois de congés payés par enfant. Les 13 premiers sont rémunérés à 80%, les 3 restants sont plafonnés à 21 euros par jour. Ce système reste souple avec des possibilités de transfert de jours d'un parent à l'autre. Les mères restent alors le plus souvent à la maison, mais leurs compagnons prennent tout de même plus de congés que leurs voisins européens, relève le site Europa.


La Suède n'est évidemment pas parfaite et certaines disparités rappelleront celles que nous connaissons en France, mais toujours dans une moindre mesure. En 2011, les Suédoises gagnaient en effet 14% de moins que leurs collègues masculins, selon une étude de l'OCDE, plaçant ainsi cette nation 71ème sur 142 pays pour l'égalité des salaires à travail égal. À la tête des entreprises, les femmes sont de plus en plus nombreuses mais encore trop rares : elles sont 12% à occuper une place de PDG en 2015 (environ 10% au début des années 90).


La rue, témoin de l'égalité


C'est aussi au coin d'une rue ou dans un parc que se manifestent les bienfaits de cette société. En Suède, il n'est pas du tout rare de croiser des papas avec leurs poussettes à la sortie des écoles. Une tendance qui n'étonnne d'ailleurs personne tant ces manière de fonctionner sont totalement intégrées dans la société.


En Suède, tu as confiance en tout
Dans la rue, les femmes se sentent aussi en sécurité. Iara, étudiante en droit de 22 ans à l'université de Lund s'est rendue plusieurs fois en France. Et pour elle, le contraste a été saisissant : « Là-bas, c'est presque impossible de se promener sans qu'un homme ne te parle ou te siffle. Quand je suis en France, je ne mets pas de jupe ou de décolleté », confie la jeune femme.


Une vision partagée par Laura, étudiante à Sciences Po Paris et qui a passé une année d'échange à Stockholm, sans jamais se faire siffler. « Je rentrais tard de soirée, je mettais des shorts courts et je n'ai jamais eu peur. En Suède, tu as confiance en tout », s'exclame-t-elle au téléphone, avant de partager son rêve : retourner y vivre. « Ce n'est pas le pays parfait, mais là-bas, tu es heureux. Il y a un temps d'adaptation terrible mais une fois qu'on apprend à connaître les Suédois, on se rend compte qu'ils sont respecteux de tout. »


Une longueur d'avance


Ninn a seulement 17 ans et une vision critique de son pays : « Il y a toujours à faire », dit-elle. « Il y a beaucoup plus d'hommes que de femmes dans les médias ou en politique, par exemple. » Mais cette jeune fille reconnaît sa chance de vivre dans « une société ouverte aux discussions » et surtout, en avance sur son temps.


La France est en retard sur plein de plans
Depuis 1921, les femmes ont en effet le droit de voter et de se présenter à des postes administratifs. En 1974, la Suède devient le premier pays du monde à remplacer le congé maternel par le congé parental. Dernière innovation en matière d'égalité hommes - femmes ? L'ouverture d'une clinque à l'hôpital de Södersjukhuset, à Stockholm, spécifiquement dédiée aux hommes victimes d'aggressions sexuelles. « C'est la première de ce genre en Suède et dans le monde », a déclaré un porte-parole du Liberal Party au journal The Local. Une véritable avancée pour ce sujet encore tabou, et qui devrait faire des émules.


Écart des salaires, représentations dans les entreprises ou les hauts postes adminsitratifs, il reste des efforts à faire dans ce pays nordique. « Mais lorsque tu rentres en France, tu te rends compte que ton pays est en retard sur plein de plans », conclue Laura qui, à son retour à Paris, avait gardé son « esprit suédois ». Une manière de dire, peut-être, que la France a plein de choses à apprendre de ce pays en constante réflexion et amélioration concernant l'égalité des genres.


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Tags : Suède, hommes-femmes, inégalités hommes-femmes, inégalités salariales

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NOUVEAU 85% des tampons et serviettes hygiéniques contiendraient du glyphosate,sante,femmes,

29 Octobre 2015, 02:13am

Publié par hugo

NOUVEAU 85% des tampons et serviettes hygiéniques contiendraient du glyphosate
HOME ACTUALITE SCIENCES & ENVIRONNEMENT
Par Patrick Bèle Publié le 29/10/2015 à 03:03
Les fumigations de roundup sur les cotons transgéniques se font quand le cocon est ouvert.
100% des cotons et gazes stériles et 85% des tampons et serviettes hygiéniques contiennent du glyphosate, plus connu sous son nom commercial Roundup, selon une étude réalisée par un groupe de chercheurs argentins et présentée la semaine dernière à Buenos Aires.


«85% de tous nos tests sont positifs pour le glyphosate et 65% pour son dérivé, l'AMPA. Mais pour les cotons et les gazes, le pourcentage est de 100%», a expliqué à l'agence Telam le professeur de chimie Damian Marino, membre de l'EMISA (Espace multidisciplinaire d'interaction socioenvironnementale) de l'Université argentine de La Plata. Selon leur étude, 85% des tampons et serviettes hygiéniques contiennent cet herbicide puissant, plus connu sous son nom commercial de Roundup, du géant américain Monsanto, dont la ministre française de l'Ecologie Ségolène Royal disait, en juin dernier, vouloir interdire la commercialisation.
«Résultats inquiétants»


Les chercheurs ont présenté les résultats de leurs recherches au troisième Congrès National des Peuples contaminés (pueblos fumigados) qui s'est tenu la semaine dernière à Buenos Aires. «Il y a des marques qui ne contiennent aucun de deux (glyphosate et son dérivé), d'autres qui en contiennent un, et enfin d'autres qui contiennent les deux».
«Les résultats de ces recherches sont très inquiétants. Quand on utilise des gazes et du coton pour guérir des blessures, où pour un usage intime, on croit qu'il s'agit de produits stérilisés et, en fait, ils sont contaminés avec une substance cancérogène» affirme le docteur Medardo Avila Vazquez, référent du réseau des médecins des Peuples contaminés. Il poursuit: «La majorité de la production de coton de notre pays est transgénique et résistant au glyphosate. Ils reçoivent une fumigation quand le cocon est ouvert. Le glyphosate se condense donc dans le produit».
Medardo Avila Vazquez, président du Congrès, avoue que «l'étude nous a tous surpris car en réalité notre objectif est de démontrer la présence de cette substance cancérogène dans les aliments. Le travail de l'Université de la Plata ouvre une nouvelle porte».
« Lors de tests urinaires, nous nous sommes aperçus que 43% des personnes présentaient du glyphosate, au moins à l'état de traces»
Damian Marino reconnaît que cette recherche n'était pas le premier objectif du groupe de scientifiques: «Nous cherchions (où se concentrent) le glyphosate et son dérivé quand il est appliqué de façon aérienne, jusqu'où se répand la substance quand elle est appliquée en fumigation».
«Ce pesticide ne s'accumule pas dans l'organisme mais les expositions répétées peuvent perturber le métabolisme humain» analyse, pourOuest France, le docteur Laurent Chevalier, attaché au CHU de Montpellier et chef de l'Unité de médecine environnementale. «Nous nous sommes aperçus lors de tests urinaires que 43% des personnes examinées présentaient du glyphosate, au moins à l'état de traces». Cette contamination est le plus souvent d'origine alimentaire.
Pour Laurent Chevalier, auteur de «Le livre antitoxique», si les tampons contiennent du glyphosate, «les muqueuses peuvent être effectivement une voie de contamination. De façon générale, la paroi vaginale est très absorbante et davantage encore pendant les règles».

L'AUTEUR
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Patrick Bèle
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