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Le blog de hugo,

Égalité femmes-hommes : des amendes systématiques en cas de non-respect de la parité ?,articles femmes hommes,egalite

31 Août 2019, 00:48am

Publié par hugo

Égalité femmes-hommes : des amendes systématiques en cas de non-respect de la parité ?
ÉCLAIRAGE - La communauté d'agglomération de Bourg-en-Bresse doit verser 90.000 euros pour avoir embauché trop de femmes à des postes à responsabilité. En 2017, 4 ministères et 17 collectivités locales ont été mis à l'amende.
L'égalité : un défi de taille pour 2019
Crédit : iStock / Getty Images Plus
 
Paul Turban
Journaliste
 
 
publié le 30/08/2019 à 17:35
Condamner une commune pour avoir embaucher trop de femmes dans le cadre d'une loi visant à la parité femmes-hommes dans les postes-clés de la fonction publique ? C'est ce qui est arrivé à Bourg-en-Bresse. La communauté d'agglomération aindinoise doit verser 90.000 euros pour avoir nommé trop de femmes à des postes de direction.
Cette sanction est due à la loi Sauvadet de 2003. Depuis 2007, 40 % de personnes de chaque sexe doivent être "primo-nommées". Autrement dit, si un ministère ou une collectivité territoriale nomme, dans les postes de direction, 10 personnes, il faut qu'il y ait au moins 4 femmes et 4 hommes. Si on parle de "primo-nomination", c'est que cette mesure ne s'applique ni aux renouvellements, ni aux réaffectations.
L'amende, depuis 2017, est fixée à 90.000 euros par unité manquante, homme ou femme, pour arriver aux 40 % minimum. Elle s'applique aux ministères, aux collectivités territoriales, et aux communes et communautés de communes de plus de 90.000 habitants.
Des règles différentes entre ministères et communes
Les règles ne sont pas les mêmes pour les collectivités locales et les ministères. Pour ces derniers, le ratio est calculé chaque année. Ils ont obligation de verser l'amende, mais se mandate eux-mêmes de le faire, et aucun mécanisme n'est prévu en cas de non-respect de cette obligation. En 2017, derniers chiffres disponibles, 4 ministères ont payé : le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, le ministère des Armées, les ministères économiques et financiers et le ministère de l’Intérieur.
Pour les communes et communautés de communes ou d'agglomération de plus de 80.000 habitants, la loi s'applique pour chaque cycle de cinq nominations. En effet, celles-ci ont moins de recrutements entrants dans le cadre de la loi, et l'application de ce principe sur 2 ou 3 recrutements aurait peu de sens.
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Mais pour ces communes et communautés de communes, une procédure de mandatement d’office par le préfet est prévue, précise un rapport de la Direction générale de l'administration et de la Fonction publique (DGAFP). Impossible pour elles donc de passer entre les mailles du filet. En 2017, la région Guadeloupe, le département de l'Eure, 3 communes et 12 communautés de communes ont été concernés. Seule la ville de Lille a versé l'amende pour avoir embauché trop de femmes (4 pour un seul homme).
Des nominations encore trop peu paritaires
En 2017, seule la fonction publique hospitalière a respecté l'obligation de 40 % minimum de chaque sexe dans les nominations (36 femmes, 38 hommes, soit 49 % de femmes).
La fonction publique d'État n'a nommé, elle, que 36 % de femmes (211 sur 587) et la fonction publique territoriale seulement 34 % (127 sur 378). Respectivement 4 et 6 points en dessous de la limite fixée, selon le Guide pratique de la parité 2019.
Pourtant, elles sont encore loin de la parité dans les postes de direction. Fin 2015, la fonction publique d'État, composé de 55 % de femmes, n'avaient que 32 % de femmes à des postes de direction. Composée de 61,3 % de femmes, la fonction publique territoriale n'avait que 29 % de directrices.
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https://www.rtl.fr/girls/identites/egalite-femmes-hommes-des-amendes-systematiques-en-cas-de-non-respect-de-la-parite-7798252031

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Deuil, divorce : comment reprendre la sexualité avec un(e) autre…,,COUPLES,amours,

30 Août 2019, 21:54pm

Publié par hugo

 Deuil, divorce : comment reprendre la sexualité avec un(e) autre…
Séparation ou veuvage, quel que soit le cas de figure, recommencer une nouvelle histoire et s’épanouir à nouveau sexuellement ne va pas forcément de soi. Le point avec le Dr Gérard Ribes, psychiatre et sexologue.
 La rédac
iStock
 
La peur de souffrir à nouveau
On arrive avec son passé et tout ce qu’il implique. Après un divorce, surtout quand on a été quitté, la blessure narcissique est là. « La question de l’affectif est centrale, annonce d’emblée le psychiatre. S’investir c’est risquer de courir une fois de plus à la catastrophe et d’en souffrir. » Et la peur n’a jamais été de bon conseil en matière de sexualité. « Au contraire, elle sidère, bloque tout élan, ce qui peut entraîner chez les femmes une perte de libido et chez les hommes des problèmes érectiles. »
Il est, de plus, extrêmement compliqué de ne pas établir une comparaison avec son ex. Au fil des années, la sexualité était simple, les repères acquis sur le fonctionnement de chacun. « Là, poursuit-il, il va falloir apprendre à se connaître, à se découvrir dans l’intimité. Les moins curieux seront dans la retenue, dans la pudeur de se livrer et d’exprimer leur jouissance. Avec, toujours en filigrane, cette interrogation : que va-t-il penser de moi ? Se pose alors la question de la confiance en soi et à l’autre. » Un sentiment essentiel qui permet la complicité, le lâcher-prise et, de fait, une sexualité épanouie.
Le poids de la fidélité post mortem
Après un veuvage, outre les éléments de comparaison omniprésents, se greffe en plus la culpabilité, celle de tromper celui qui n’est plus là. Un mort est souvent idéalisé et dépasser la fidélité post mortem est parfois difficile, le fil affectif n’étant pas rompu. Trouver sa place quand on est le remplaçant, vivre à nouveau quand on a connu ce genre d’accident de vie, des deux côtés, la tâche n’est guère aisée. « Quand la mort a été consécutive à une longue maladie, le conjoint doit sortir de cette parenthèse de soignant où la sexualité n’existait plus et accepter la perte de l’être aimé. Quand la mort est brutale aussi, mais avec un passage de sidération presque agressive, car elle est vécue comme un abandon. Et la peur que cela recommence ne va pas faciliter la reprise d’une vie intime », souligne Gérard Ribes.
L’entourage et les années, des freins sournois
La sexualité devient un combat de plus à mener, mais on n’est pas vraiment seul. Enfants, famille et proches « polluent ». Même s’ils ne disent rien, ils portent parfois un regard plus ou moins bienveillant sur ce nouvel amour. « Le pire, ce sont les ados, qui sont très souvent dans un mécanisme de sabotage de la nouvelle relation, précise le spécialiste. Et pour avoir le cœur à la bagatelle, il faut pouvoir être libre psychiquement et se réserver des moments à deux. » Des instants précieux mais aussi teintés de pudeur.
Le poids des années, les kilos en trop, le corps n’est plus ce qu’il était. D’où la crainte de se laisser aller et de se dévoiler tel qu’on est. « Plus on vieillit, plus on anticipe et moins on est spontané. Retrouver une intimité sexuelle est souvent perturbée par ces questions que l’on se pose, encore une fois sur le regard de l’autre. Suis-je séduisant(e), suis-je performant(e) ? Alors qu’il suffit souvent de se faire confiance, de ne pas trop se projeter pour que tout se passe bien », conclut Gérard Ribes.
 le 21/08/2019

https://www.femina.fr/article/deuil-divorce-comment-reprendre-la-sexualite-avec-un-e-autre

je suis entrain de perdre  ma  copine  et ma futur  femme , elle  a un cancer  generaliser ,

elle ne veut pas que je vienne la voir  , SNIF  SNIF  SNIF  

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Une nouvelle campagne de communication pour lutter contre les violences faites aux femmes,femmes,violences,

30 Août 2019, 21:53pm

Publié par hugo

 
Une nouvelle campagne de communication pour lutter contre les violences faites aux femmes
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Le 39 19, un numéro d'accompagnement.
 
Par Clément Arbrun
Publié le Vendredi 30 Août 2019

Sensibiliser l'opinion publique au sujet des violences faites aux femmes est l'un des enjeux majeurs du gouvernement actuel. Et c'est là le but de cette nouvelle campagne.
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"Aujourd'hui encore, des femmes sont tuées par leurs conjoints ou leurs ex conjoints", déplore-t-on au sein de ce spot. Comment agir ? En contactant le 39 19, nous assènent les intervenant·e·s de cette campagne de sensibilisation nationale. Que vous soyez témoin ou victime, ce numéro encore trop peu relayé "vous accompagnera pour mettre fin au cycle des violences", déclare la comédienne Zoé Félix. A ses côtés se dévoilent des visages familiers comme l'animateur et journaliste Christophe Beaugrand, la présidente du Comité Miss France Sylvie Tellier, la chanteuse Lola Dubini, mais aussi Thierry Marx, Virginie Ledoyen, Harry Roselmack ou encore Tatiana de Rosnay. Toutes et tous nous invitent à partager ce numéro "qui peut tout changer".
Mis en avant avec le hashtag #Réagir3919, ces quatre chiffres constituent le numéro d'écoute national "Violences Femmes Info", géré par la Fédération Nationale Solidarité Femmes. Ce service anonyme et gratuit a pour but, comme l'indique le site du gouvernement, d'apporter écoute, orientation et aide à destination des femmes victimes de violences, qu'elles soient conjugales, morales, sexuelles et autres. Ainsi, comme l'énonce Marlène Schiappa du côté de Ouest France, "si vous avez une amie, une soeur, une mère qui est victime de violences et que vous voulez l'aider à trouver un hébergement, vous pouvez appeler le 39 19 qui va vous orienter vers les structures locales d'accompagnement". Dans un contexte plus qu'alarmant fait de féminicides en recrudescence, une piqûre de rappel n'est jamais de trop. Dimanche encore, l'on retrouvait à Toulouse le corps d'une femme, mortellement poignardée par son conjoint...De quoi poser plus d'une minute de silence.

A l'approche du Grenelle
Stop aux #fminicides. Le 3 septembre 2019 3/9/19 mobilisons-nous pour faire connatre le 3919 et lutter contre les #ViolencesConjugales #Ragir3919 pic.twitter.com/4JqGTjnqZF
— Gouvernement (@gouvernementFR) August 30, 2019
Cependant, comme le rappelle avec justesse l'autrice et blogueuse Sophie Gourion, créatrice de l'excellent Tumblr Les mots tuent (auscultant le traitement médiatique des violences faites aux femmes), le 3919 n'est pas un numéro d'urgence, mais d'écoute, d'information et d'orientation. Les témoins ou victimes de violences doivent évidemment contacter le 15, le 112 ou le 17 dans ces situations dites de "danger immédiat". En parallèle, ce clip destiné à être massivement partagé sur les réseaux sociaux vise à combler un manque. "Trop peu de personnes connaissent ce numéro du 3919 et c'est pourquoi nous lançons une grande campagne de communication ! Si les dispositifs ne sont pas connus c'est comme s'ils n'existaient pas !", développe la Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes.
 
C'est aujourd'hui vers la politicienne que se tournent bien des regards. Car ce nouveau spot est en quelque sorte l'un des éléments d'annonce du Grenelle des Violences Conjugales qui s'ouvrira à Matignon le 3 septembre prochain, avec en son sein plusieurs associations. En tout, ce sont quatre-vingt onze Grenelle locaux qui sont à prévoir à travers toute la France, étalés sur trois mois. L'idée de Grenelle laisse pourtant plus d'une voix (militante) sceptique. "Les femmes n'ont pas besoin d'une énième campagne de communication. Elles ont besoin d'être protégées", avait ainsi protesté la présidente de la Fondation des femmes, Anne-Cécile Mailfert, en juillet dernier.
De son côté, Marlène Schiappa n'ignore pas ces opinions réticentes. Sur Twitter, elle s'en attriste : "j'ai lu " en France les Grenelle ça marche pas ". C'est dommage de condamner un événement avant qu'il ne se déroule. Toutes les bonnes volontés sont bienvenues ! La cause mérite de sortir des postures", écrit-elle. Cette journée, elle l'envisage comme "un temps d'action", et "d'action collective", plus encore qu'un temps d'écoute. En attendant l'événement, comme l'indique le compte officiel du Secrétariat d'État chargé de l'égalité, Marlène Schiappa a également lancé un Fonds territorial d'un million d'euros, visant à lutter contre les féminicides.
Société News essentielles Violences conjugales Violences féminicide hommes / femmes droits des femmes publicité Médias gouvernement
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https://www.terrafemina.com/article/violences-faites-aux-femmes-une-campagne-video-mise-en-ligne_a350378/1

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Malaise : au CNRS, les discriminations liées au genre freinent la carrière des femmes,femmes,sexisme,

30 Août 2019, 21:47pm

Publié par hugo

 Malaise : au CNRS, les discriminations liées au genre freinent la carrière des femmes
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Des soucis de parité au prestigieux CNRS...
 
Par Clément Arbrun
Publié le Vendredi 30 Août 2019

Une récente étude met l'accent sur les soucis de parité dont fait état le Centre national de la recherche scientifique. Mais aussi sur certains préjugés sexistes vieux comme le monde...
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Par-delà le fameux "effet Matilda" (à savoir la minimisation systémique de l'apport des femmes de sciences dans l'histoire de la recherche) perdure au sein du domaine scientifique des inégalités toujours aussi fortes. Et elles éclosent de raisons sociologiques véritables. C'est le Centre national de la recherche scientifique lui-même qui nous le démontre aujourd'hui par le biais d'une étude fort peu enthousiasmante mise en ligne le 26 août dernier.
"Même les scientifiques ont des stéréotypes de genre...qui peuvent freiner la carrière des chercheuses", décoche l'étude de l'institution. C'est là la conclusion de chercheuses et chercheurs en psychologie sociale et cognitive, qui durant deux ans ont étudié pas moins de quarante jurys, constitués pour chacun d'une vingtaine de personnes. Ces mêmes jurys, qui sont en charge d'évaluer des candidatures afin de désigner les futur·e·s directeurs et directrices de recherche, ont du répondre à cette grande question : les discriminations existent-elles au sein du milieu scientifique ? Et pourquoi ? Constat : un jury sur deux seulement en atteste. Pire, à en croire un second test, la majorité des jurés associent naturellement les sciences aux hommes...
 
La mise au ban des femmes de sciences
Femmes scientifiques contraintes par les biais sexistes -
Peu de chercheuses aux postes responsabilit ? Une tude mene pendant deux ans auprs des jurys du CNRS met en vidence les biais sexistes qui freinent les femmes.https://t.co/CM3IzMibSn pic.twitter.com/PallhNbr9D
— Les Nouvelles NEWS (@LesNNews) August 27, 2019
"Nous avons beau être convaincus que les sciences ne sont pas qu'une affaire d'hommes, le concept de science demeure beaucoup plus fortement associé au masculin qu'au féminin dans les esprits", déplore en ce sens le communiqué de presse du CNRS. C'est donc un fait, les biais sexistes existent au sein de la recherche. Et loin de rester à l'état de purs "fantasmes" et de "croyances", ces idées préconçues ont de réelles conséquences d'un point de vue professionnel. Effectivement, une autre étude effectuée sur les décisions des comités - qui font donc suite à ces premiers tests - nous démontrent que le fameux "un jury sur deux" qui niait l'existence de ces discriminations...a pourtant privilégié les directeurs aux directrices de recherche au moment de la prise de décision du comité. Les hommes devant les femmes. "Inconscientes" ou non, les inégalités professionnelles sont ainsi avérées. Plus question désormais de "faire l'autruche", comme l'ironise à raison Les Echos.
 
"Même si les disparités hommes-femmes dans le domaine scientifique ont des causes multiples et commencent à l'école, cette étude indique pour la première fois l'existence de stéréotypes implicites de genre chez les chercheurs et chercheuses de toutes disciplines, susceptibles de nuire aux carrières des femmes scientifiques", cingle alors la conclusion du Centre national de la recherche scientifique. Les résultats de ces questionnaires confirment hélas ce que révélaient déjà certains sondages, à savoir cette difficulté à associer femmes et sciences dans "l'opinion populaire". L'on se rappelle qu'il y a quatre ans déjà, parmi 5 000 européens interrogés dans le cadre d'une étude, 70% estimaient les femmes "mauvaises en sciences". Ce pourcentage serait-il vraiment moins "facepalmesque" aujourd'hui ?
Cette étude majeure incite le magazine de société Néon à rappeler ces chiffres plutôt édifiants : au CNRS, seules 29% des directeurs de recherche sont des "directrices". De plus, les chiffres recueillis fin 2017 indiquent que l'on dénombre seulement 38,1 % de chargées de recherche et 29,2 % de directrices de recherche au sein des équipes scientifiques. A croire que la parité, elle aussi, est encore en cours de recherche...
Société News essentielles parité science égalité hommes-femmes femmes travail inégalités professionnelles
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https://www.terrafemina.com/article/parite-au-cnrs-les-discriminations-liees-au-genre-freinent-la-carriere-des-femmes_a350375/1

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Féminicides. « 19 ans, étranglée », « 46 ans, brûlée », « 74 ans, poignardée »…,femmes,violences,

30 Août 2019, 21:46pm

Publié par hugo

 Féminicides. « 19 ans, étranglée », « 46 ans, brûlée », « 74 ans, poignardée »…
Vendredi, 30 Août, 2019
Eugénie Barbezat
À l’initiative de la comédienne Éva Darlan, un hommage à la centaine de femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint depuis le début de l’année était organisé mercredi soir sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris. Reportage.
Une atmosphère particulière règne sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris en cette fin d’après-midi de mercredi. Dans la chaleur étouffante de ce mois d’août, l’heure n’est pas aux vacances pour tout le monde, rappellent deux immenses pancartes noires encadrant le portail de l’édifice. Elles portent les noms des 97 victimes tuées par leur compagnon ou ex-compagnon depuis le début de l’année jusqu’à mercredi dernier. C’est à elles qu’était dédiée la cérémonie initiée par la comédienne Éva Darlan et la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Vêtues de blanc, trois cents personnes, essentiellement des femmes, étaient venues rendre hommage à ces « éternelles ». Un des rares hommes présents, avec son écharpe tricolore, Pierre Laurent, sénateur PCF de Paris, se fond dans l’assistance. Moins discret, Olivier Manceron, de l’association Femmes pour le dire, femmes pour agir, tient à bout de bras une pancarte portant l’inscription « Le machisme tue ». Nombre d’associations de défense des femmes sont présentes. Aussi des victimes, comme Laura, pour qui les réseaux sociaux ont été une planche de salut. « J’ai lancé un SOS sur Twitter quand j’ai su que mon conjoint, qui m’a battue pendant cinq ans avant d’essayer de me tuer devant ma fille, avait été remis en liberté, sans que la justice ne m’en informe », raconte-t-elle. Grâce à la solidarité des internautes, la jeune femme a pu échapper à son bourreau, mais elle en appelle à l’État. « Il faut des lieux pour accueillir les femmes en danger. Moi, si je partais, j’étais à la rue. Par ailleurs, un dépôt de plainte, ce n’est pas une protection si la justice ne suit pas », explique-t-elle.
Le discours offfensif d’Éva Darlan n’épargne personne
Dès que la cloche de l’Hôtel de Ville marque la demie de 17 heures, la maire de Paris, accompagnée des élus municipaux et de la comédienne à l’initiative de l’événement, s’avance sur le parvis.
C’est l’actrice rousse aux yeux turquoise qui prend la parole en premier. Son discours est offensif et n’épargne personne. Elle fustige la « mythologie du crime » qui colporte l’idée que « quand un homme tue une femme, c’est toujours par amour », s’en prend à la presse qui a longtemps eu tendance à reléguer ces crimes à la rubrique faits divers et parle encore parfois de féminicides en termes de « crime passionnel » ou de « drame familial ». Sans oublier le cinéma et la télévision où les femmes sont montrées maltraitées, violées et tuées. S’adressant aux diffuseurs, elle lance : « Vous participez aux massacres des femmes ! »
Ses mots sont plus durs encore vis-à-vis des responsables politiques dont elle dénonce l’inaction. « J’espère que vous n’êtes pas tranquille, Monsieur le président, quand vous savez que, par votre négligence et votre désintérêt, une femme meurt aujourd’hui tous les deux jours dans votre pays. » Éva Darlan, elle-même rescapée de violences conjugales, précise que beaucoup d’auteurs de féminicides étaient connus des services de police avant de commettre l’irréparable. « Pourquoi alors ne portaient-ils pas de bracelet électronique ? » interroge celle qui termine son intervention avec une opération arithmétique simple : « Les violences conjugales coûtent 3,6 milliards à l’État. Pour les stopper nous avons besoin de 1 milliard. Et vous refusez d’intervenir ! Vous ne savez donc pas compter ? » interpelle-t-elle.
Quant au Grenelle sur les violences faites aux femmes, annoncé en juin dernier par la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes et qui doit s’ouvrir mardi prochain, Éva Darlan n’y voit rien d’autre « qu’un moyen de repousser le temps de l’action ». Depuis cette annonce, 27 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. « Nous sommes dans un état d’urgence. Pas besoin d’un grand tralala médiatique pour arrêter l’hécatombe, il faut appliquer les lois ! » tempête-t-elle, sous les applaudissements.
àprès une minute de silence, l’émotion ne retombe pas
La colère fait place au recueillement lorsque les actrices Aure Atika et Catherine Marchal rejoignent Éva Darlan pour égrener, durant de longues minutes, les noms de 97 femmes assassinées depuis le début de l’année. Outre leur prénom, l’âge des victimes et le mode opératoire, sont précisés d’une voix blanche : « 19 ans, étranglée », « 74 ans, poignardée de 13 coups de couteau », « 46 ans, brûlée vive », « 39 ans, coups de marteau », « 90 ans, tuée par balles », « 31 ans, écrasée par une voiture »… Au fil du décompte, les visages se ferment, certains sont baignés de larmes. À l’issue d’une minute de silence, l’émotion ne retombe pas, avec l’arrivée devant le micro d’un homme portant un tee-shirt blanc floqué du portrait d’une jeune femme. Il s’appelle Lucien Douib. Sa fille Julie a été tuée début mars en Corse par son ex-conjoint. Comme 30 % des victimes, « elle avait tenté de porter plainte, mais on ne l’a pas écoutée », témoigne courageusement ce père dont la voix se brise dans un sanglot. « Je le dis à toutes les femmes, si on refuse d’enregistrer votre plainte au commissariat, asseyez-vous par terre et refusez de quitter les lieux. Si ma fille l’avait fait, elle serait peut-être encore là », parvient-il à articuler avant d’être ovationné.
Le visage grave, la maire de Paris s’avance pour affirmer son engagement dans la lutte contre les féminicides : « Il s’agit d’un sujet politique, pas d’une question domestique », a-t-elle insisté en soulignant sa volonté que le terme fasse son apparition dans le Code pénal.
La cérémonie s’est achevée en musique
Concernant l’hébergement d’urgence, reconnaissant le manque de places financées par l’État, la maire de Paris a annoncé l’ouverture, le 31 août, porte de Bagnolet, d’un nouveau centre d’accueil de jour pour les jeunes femmes de 15 à 25 ans victimes de violences. Autre piste évoquée par Anne Hidalgo : un accord avec les bailleurs pour que les victimes ne soient pas obligées de renoncer à leur logement social, mais qu’elles en obtiennent très rapidement un autre en leur nom propre tandis que l’homme violent serait contraint de quitter l’ancien appartement commun. Une proposition saluée par des femmes de l’assistance qui appellent de leurs vœux « le temps de l’action ».
Il était venu en tout cas pour trois Femen, vêtues de noir, qui ont enjambé prestement le parapet pour grimper sur la scène aux côtés de l’édile en portant des pancartes mettant en cause les ministres de la Justice, Nicole Belloubet, et de l’Intérieur, Christophe Castaner, ainsi qu’Emmanuel Macron. Au cri de « ​​​​​​​nous voulons 1 milliard ! », elles ont interrompu Anne Hidalgo, qui, fair-play, les a laissé s’exprimer avant de leur lancer « c’est toutes ensemble qu’on l’aura, ce milliard ! ».
La cérémonie s’est achevée en musique. Un chœur de jeunes femmes, en jean et tee-shirts blancs, a entonné l’Hymne des femmes, dont le refrain a été repris par la foule, poing tendu vers le ciel. Un beau message d’espoir. Tempéré aussitôt par l’annonce, jeudi matin, de deux nouvelles victimes de féminicide.
Eugénie Barbezat
féminicides
violences faites aux femmes
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https://www.humanite.fr/feminicides-19-ans-etranglee-46-ans-brulee-74-ans-poignardee-676369

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Allemagne : 109 féminicides depuis le début de l'année,femmes,violences,

30 Août 2019, 18:33pm

Publié par hugo

 Allemagne : 109 féminicides depuis le début de l'année
Mardi 3 septembre, le Premier ministre Édouard Philippe lancera un Grenelle sur les violences conjugales. Depuis le début de l'année 2019, en France, 99 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. Une urgence à lutter contre les féminicides que l'on retrouve notamment en Allemagne.
FRANCE 2
 
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Mis à jour le 30/08/2019 | 15:29
publié le 30/08/2019 | 15:29
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LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
En Allemagne, les féminicides font presque chaque jour la Une des chaînes de télévisions. Au cours de la semaine du 19 au 25 août, trois femmes ont été tuées. À chaque fois, selon la police, le suspect principal est le conjoint ou l'ex-conjoint de la victime. Selon les derniers chiffres officiels, il y a eu en 2017 141 féminicides en Allemagne, soit 30% de plus qu'en France. Le phénomène s'accélère selon le décompte d'une association, avec 109 fémincides depuis le début de l'année.
7 000 places d'hébergement pour femmes en danger
Partout dans le pays, les refuges pour femmes victimes de violences sont débordés. "Parfois, on se demande même comment les femmes ont réussi à fuir. Elles racontent que l'homme les menace avec une hache ou un couteau, et encore pire, les enfants voient tout ça", témoigne la gérante d'un de ces refuges. L'Allemagne compte 7 000 places d'hébergement pour femmes en danger. C'est 2 000 de plus qu'en France.
Le JT
 
JT de 13h du vendredi 30 août 2019
L'intégrale

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/allemagne/allemagne-109-feminicides-depuis-le-debut-de-l-annee_3596843.html

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Ecoute des forces de l'ordre, bracelets électroniques, hébergements... Ces mesures qui pourraient permettre de lutter contre les féminicides,femmes,violences

30 Août 2019, 18:30pm

Publié par hugo

 Ecoute des forces de l'ordre, bracelets électroniques, hébergements... Ces mesures qui pourraient permettre de lutter contre les féminicides
Un rassemblement est prévu à Paris, samedi à 17 heures place de la République, à l'appel d'un collectif de familles et de proches de victimes de féminicides.
Des centaines de personnes sont rassemblées à Paris, le 7 octobre 2018, pour lutter contre les violences faites aux femmes. (KARINE PIERRE / HANS LUCAS / AFP)
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 30/08/2019 | 11:01
publié le 06/07/2019 | 15:21
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LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
Ils appellent tous à des mesures concrètes pour lutter contre les féminicides. Par des pétitions, des tribunes ou un appel à la mobilisation, le monde politique et la société civile sont montés au créneau ces derniers jours.
Alors que 74 féminicides ont été recensés par la page Facebook "Féminicides par compagnons ou ex" depuis le 1er janvier, un rassemblement est prévu samedi 6 juillet à Paris. Que réclament les participants ? Voici les propositions des associations et collectifs.
Une plus grande réactivité des forces de l'ordre
Dans les différents textes publiés ces derniers jours, les signataires dénoncent l'absence trop fréquente de réaction de la part des forces de l'ordre, notamment lors des dépôts de plainte. Dans leur pétition publiée sur le site change.org, la comédienne Eva Darlan et le magistrat honoraire Luc Frémiot parlent de "non assistance à femmes en danger". "Nombre [de victimes] ont porté plainte plusieurs fois, elles n'ont pas été entendues. Elles ont cherché de l'aide et on les a renvoyées chez elles à la merci de leur agresseur", précise un collectif de proches de victimes de féminicides dans Le Parisien.
Face à ce constat, les militants réclament la présence d'interlocuteurs spécialisés partout en France. "Dans chaque commissariat, une personne pourrait être dédiée à cette problématique des violences faites aux femmes", avance la comédienne Muriel Robin, engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, à franceinfo.
Dans un courrier adressé au gouvernement, lundi 1er juillet, l'ancienne ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, appelle, elle, à ouvrir une enquête administrative pour déterminer "si des fautes ont été commises" par la police, la gendarmerie ou la justice dans la prévention des féminicides.

L'attribution de plus d'ordonnances de protection
Jeudi, c'était au tour d'un collectif féministe d'appeler à prendre "cinq mesures immédiates" pour lutter contre les féminicides, dans une tribune publiée dans Le Monde. Les signataires appellent notamment à augmenter le nombre d'ordonnances de protection attribuées en France.
Ce protocole, déclenché par un juge, peut comprendre plusieurs mesures selon la situation. Il peut interdire au conjoint "de recevoir et rencontrer certaines personnes ou d'entrer en relation avec elles" et l'empêcher "de détenir ou porter une arme". Le document peut aussi traiter de la garde d'enfants, du lieu de résidence des membres du couple et d'une contribution financière, d'après un document publié par l'Observatoire des violences envers les femmes du conseil général de la Seine-Saint-Denis (document en PDF).
"Nicole Belloubet, ministre de la Justice, peut réunir les procureurs et les juges aux affaires familiales et se fixer des objectifs d’attribution d’ordonnances de protection dans chaque département", écrivent notamment Caroline De Haas, du collectif Nous toutes, Rokhaya Diallo, chroniqueuse et essayiste, et Inna Shevchenko, figure de proue du mouvement Femen. Actuellement, il y aurait 1 300 ordonnances de protection attribuées en France "quand l’Espagne en délivre plus de 20 000", détaillent les signataires.
L'ouverture d'hébergements d'urgence
Autre demande des associations et collectifs : l'ouverture d'hébergements pour "les victimes ou les auteurs de violence". Dans Le Monde, le collectif féministe estime à deux cents le nombre de nouvelles places nécessaires "d'ici à la fin de l'année et 2 200 places supplémentaires d’ici à la fin du quinquennat".
"Les places manquent", s'accordent à dire 150 sénateurs dans une tribune intitulée "Où est la grande cause du quinquennat ?" et publiée vendredi dans Libération. Ils ajoutent : "Ces foyers doivent intégrer dès leur conception l’objectif d’accessibilité, afin de ne pas laisser de côté les femmes handicapées, victimes méconnues des violences au sein des couples."
Une détection des violences à l'hôpital
Pour les militants, la lutte contre les féminicides doit également se mener dans les hôpitaux. Le texte publié dans Le Monde suggère en effet la mise en place d'un "plan de détection systématique des violences à l'hôpital". "Agnès Buzyn, ministre de la Santé, peut réunir les responsables d’agences régionales de santé" en ce sens, écrit le collectif.
L'utilisation des bracelets électroniques anti-rapprochement
Les 150 sénateurs qui ont interpellé le gouvernement appellent aussi à une plus grande utilisation des bracelets électroniques dits "anti-rapprochement" pour prévenir les féminicides. Ce dispositif électronique de protection permet de maintenir à distance les ex-conjoints violents. Utilisé dans plusieurs pays européens dont l'Espagne, où les chiffres des meurtres de femmes ont baissé de manière significative depuis dix ans, il est prévu par la loi en France depuis février 2017, mais n'a encore jamais été testé.
Lundi, la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, a réclamé une "généralisation à la France entière" de leur utilisation dans ce type d'affaires. Ils "auraient dû être disponibles, et en grand nombre, depuis longtemps", dénoncent les sénateurs.
Plus de moyens pour les associations
"N'oublions pas que les politiques publiques de lutte contre les violences reposent, pour l’essentiel, sur les associations", soulignent enfin les sénateurs dans Libération. D'après les associations et collectifs, leurs budgets sont insuffisants pour assurer la protection des victimes. "Dans le meilleur des cas, leurs subventions stagnent face à des besoins croissants", pointent du doigt les parlementaires. Ces derniers réclament donc une hausse des moyens alloués aux différents dispositifs existants, qui sont actuellement de 79 millions d'euros, d'après le rapport 2018 "Où est l’argent contre les violences faites aux femmes ?" (document en PDF), réalisé notamment par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE).
Une demande qui fait écho à celle du collectif féministe qui s'exprime dans Le Monde : "Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes, peut doubler les subventions aux associations qui accueillent les femmes victimes de violence pour leur permettre d’embaucher d’ici à la fin de 2019 et de répondre à la demande des victimes."
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Féminicides : 2 000 personnes rassemblées à Paris pour demander des mesures

30 Août 2019, 18:24pm

Publié par hugo

 Féminicides : 2 000 personnes rassemblées à Paris pour demander des mesures immédiates
Parmi elles, 74 portaient des couronnes de fleurs, soit le nombre de féminicides recensés depuis le 1er janvier.
Des centaines de personnes rassemblées place de la République à Paris contre les féminicides, le 6 juillet 2019. (AMIBATA NIAKATE / TWITTER)
franceinfo avec AFP
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Mis à jour le 30/08/2019 | 11:01
publié le 06/07/2019 | 18:40
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Une manifestation pour interpeller le gouvernement. Samedi 6 juillet, environ 2 000 personnes se sont rassemblées à Paris pour réclamer des mesures immédiates et des moyens accrus pour lutter contre les féminicides, à l'appel d'un collectif de familles et proches de victimes. Parmi elles, 74 portaient des couronnes de fleurs, soit le nombre de féminicides recensés depuis le 1er janvier.
 
 
 
 
 
 

Dans l'assistance figuraient notamment la chanteuse Yael Naim et les comédiennes Julie Gayet, compagne de l'ancien président François Hollande, et Muriel Robin. Cette dernière a appelé les manifestants à observer symboliquement "74 secondes de bruit et de colère", et a interpellé le président Emmanuel Macron : "Vous avez parlé de cause nationale : où en êtes-vous ? Combien coûte la vie d'une femme ?"
"Mettre fin à ce massacre"
Le collectif à l'origine du rassemblement avait signé une tribune dans Le Parisien dimanche dernier, appelant Emmanuel Macron à "mettre fin à ce massacre" et réclamant la convocation d'un "Grenelle des violences faites aux femmes" avec la police, la justice, l'école, les services sociaux, les entreprises et les associations.
 
Il souhaite le traitement systématique des plaintes, l'octroi de l'aide juridictionnelle dès le dépôt de plainte, un hébergement d'urgence et des ordonnances de protection pour les victimes. Mais aussi des bracelets électroniques pour les conjoints violents, un dispositif que la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a annoncé lundi dernier vouloir "généraliser".
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Féminicides : Marlène Schiappa annonce la tenue d'un "Grenelle des violences conjugales" en septembre,femmes,violences,

30 Août 2019, 18:23pm

Publié par hugo

 Féminicides : Marlène Schiappa annonce la tenue d'un "Grenelle des violences conjugales" en septembre
Ce rendez-vous réunira les les ministres concernés, les acteurs de terrain, les services publics, les associations et les familles de victimes, a affirmé la secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes dans un entretien au "JDD".
Marlène Schiappa, le 18 juin 2019, à l'Assemblée nationale.  (ERIC FEFERBERG / AFP)
franceinfo avec AFP
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Mis à jour le 30/08/2019 | 11:00
publié le 07/07/2019 | 08:09
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Le gouvernement lancera en septembre à Matignon un "Grenelle des violences conjugales", a annoncé, dimanche 7 juillet, la secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes dans un entretien au Journal du dimanche. Une annonce faite au lendemain d'une marche parisienne pour réclamer des mesures face aux féminicides, au nombre de 74 depuis le début de l'année en France.
Nous lançons autour du Grenelle une mobilisation nationale avec une grande consultation citoyenne et une campagne pour interpeller toute la société.
Marlène Schiappa
au JDD
Ce "Grenelle contre les violences conjugales", sera introduit par le Premier ministre, Edouard Philippe, "et réunira les ministres concernés, acteurs de terrain, services publics, associations, familles de victimes", indique Marlène Schiappa, précisant que "Brigitte Macron [la Première dame] s'engagera" personnellement dans ce dossier. Le Grenelle s'ouvrira le 3 septembre, "le 3/9/19, en écho au numéro 3919", la ligne téléphonique consacrée aux femmes victimes de violences, explique la ministre.
Le Grenelle doit permettre de "construire des mesures encore plus efficaces, au plus près du terrain". "Dès la semaine prochaine, je recevrai de nouveau toutes les associations financées par l'Etat pour avancer. Ce processus se conclura le 25 novembre, pour la Journée contre les violences envers les femmes", précise la secrétaire d'Etat.
Emmanuel Macron a lui-même reconnu samedi soir que la République n'avait "pas su (...) protéger" les femmes assassinées par leur conjoints ou anciens compagnons, dans un message sur Facebook égrenant les prénoms d'une cinquantaine de femmes. "La violence qui vous a coûté la vie nous écœure, nous révolte", a-t-il écrit.
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Violences faites aux femmes Bracelets anti-rapprochement, Téléphone grave danger... Nicole Belloubet annonce une série de mesures pour endiguer les féminicides,femmes,violences

30 Août 2019, 18:21pm

Publié par hugo

Bracelets anti-rapprochement, Téléphone grave danger... Nicole Belloubet annonce une série de mesures pour endiguer les féminicides
La garde des Sceaux était l'invitée de BFMTV dimanche midi.
Nicole Belloubet, le 3 juillet 2019, à Paris.  (LUDOVIC MARIN / AFP)
franceinfo
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Mis à jour le 30/08/2019 | 10:59
publié le 07/07/2019 | 14:00
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Un an et demi après avoir déclaré la lutte contre les violences faites aux femmes comme la "grande cause du quinquennat", le gouvernement annonce des mesures pour endiguer les féminicides. Sur Facebook, Emmanuel Macron s'est adressé, dimanche 7 juillet, aux femmes victimes de leur compagnon ou ex-conjoint, tandis que Marlène Schiappa a annoncé la tenue d'un "Grenelle des violences conjugales" à la rentrée.
Invitée sur le plateau de BFMTV, Nicole Belloubet a, quant à elle, évoqué plusieurs axes pour endiguer ces féminicides alors que 74 femmes ont été tuées depuis le début de l'année. Elle ouvre ainsi la porte à plusieurs mesures, réclamés par les associations. Franceinfo revient sur ces annonces.
Réformer le Téléphone grave danger
La ministre de la Justice a plaidé pour l'élargissement du dispositif "Téléphone grave danger (TGD)". Ce dispositif d'urgence a été créé en 2013 et généralisé à toute la France en 2014 pour protéger les femmes les plus menacées. Il permet d'appeler la police en appuyant simplement sur une touche. La détentrice du téléphone est alors directement mise en relation avec un service d'assistance spécialisé qui connaît son dossier et elle n'a donc pas besoin de donner des explications.
Nicole Belloubet a ouvert la porte à une réforme de ce dispositif pour en inciter le recours. "On doit les utiliser, ce qui n'est pas complètement le cas, explique-t-elle. Parce qu'ils s'appellent 'Téléphone grave danger' et donc il y a des fluctuations sur la notion de grave danger, ce qui n'est pas acceptable."
Faciliter le recours aux bracelets anti-rapprochement
Dès l'automne, la garde des Sceaux souhaite élargir le recours aux bracelets électroniques anti-rapprochement. A la manière d'un bracelet électronique classique, ce dispositif est relié à un GPS et permet à la femme menacée d'être alerté quand le conjoint violent se rapproche d'elle.
"Nous disposons actuellement d'un système qui ne fonctionne pas très bien parce qu'il est trop limité pour les personnes auxquelles il s'adresse", regrette Nicole Belloubet. A l'heure actuelle, ce dispositif n'est applicable qu'après une condamnation, ce que regrette de nombreuses associations, arguant que c'est avant un éventuel passage en prison que l'individu violent est le plus dangereux. "Ca ne suffit pas et donc je vais, avec le soutien des parlementaires, prendre un nouveau texte qui permettra d'étendre ce dispositif avant la condamnation au civil et au pénal". Ce texte "devrait être adopté à l'automne", affirme la garde des Sceaux.

Multiplier les ordonnances de protection
"Nous devons délivrer davantage d'ordonnances de protection", a affirmé la garde des Sceaux. Ce protocole, déclenché par un juge, peut comprendre plusieurs mesures selon la situation. Il peut par exemple interdire au conjoint "de recevoir et rencontrer certaines personnes ou d'entrer en relation avec elles" et l'empêcher "de détenir ou porter une arme". Le document peut aussi traiter de la garde d'enfants ou du lieu de résidence des membres du couple. "Nous en délivrons 3 000 en France. En Espagne, où il y a un système beaucoup plus fluide, c'est plus de 10 000 chaque année", a détaillé Nicole Belloubet.

La mise en place d'une "mission d'inspection"
Sur le plateau de la chaîne d'information en continu, la garde des Sceaux a affirmé avoir demandé la mise en place d'une "mission d'inspection". L'objectif : "Faire en quelque sorte des retours d'analyses sur des dossiers classés pour voir là où nous aurions dû mieux faire".

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