Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

Intime : Guide pratique de déconstruction des tabous féminins

29 Mars 2022, 17:52pm

Publié par hugo

 
Intime : Guide pratique de déconstruction des tabous féminins
INFOSCRITIQUES (2)CITATIONS (1)FORUM
Intime : Guide pratique de déconstruction des tabous féminins  par Brunet
AJOUTER À MES LIVRES

Louise Brunet
Marion Blanc
EAN : 9791097154844
144 pages
AMÉTHYSTE ÉDITIONS (09/09/2021)
4.6/5   5 notes
Résumé :
Devenez enfin la femme éclairée et accomplie que vous rêvez d'être ! Qu'ils soient liés à notre éducation, notre culture, notre société, nos peurs et même nous-mêmes, les tabous autour du corps féminin ont la peau dure. Pourtant, ils représentent un frein dans notre construction de femme, nous opposent parfois, et alimentent la méconnaissance de notre corps et de notre esprit. Ce guide, joliment illustré par Marion Blanc, alias Paulina Choleva, a été conçu pour vous aider à avancer, à déconstruire certaines idées reçues. Il vise à mettre à la disposition des lectrices – et lecteurs curieux d'en découvrir davantage ! – les connaissances et informations acquises par Louise Brunet, naturopathe et auteure du blog Sois bio et bats toi. Menstruations, violences gynécologiques, contraception, sexualités, regard de l'autre, body positive… l'auteure, complice et bienveillante, libère la parole autour de nombreux sujets scindés en 3 parties principales : le corps, la sexualité et les émotions. Le tout saupoudré d'astuces naturelles, exercices de thérapie positive, DIY et quiz pour tout comprendre sur l'intime féminin et ses problématiques. À propos de l'auteure : Louise Brunet a travaillé quelques années en tant que maquilleuse dans la mode. Suite à un changement de vie, elle a démarré une formation de naturopathe tout en créant le blog Sois bio et bats toi. 5 ans plus tard, elle vit de son activité de blogueuse et de naturopathe orientée sur l'intime féminin.
AJOUTER UNE CITATIONAJOUTER UNE CRITIQUE
CRITIQUES, ANALYSES ET AVIS (2)


https://www.babelio.com/livres/Brunet-Intime--Guide-pratique-de-deconstruction-des-tabo/1365149

Voir les commentaires

LA DISPONIBILITE PATERNELLE N’EST PAS UNE OPTION, C’EST UNE RESPONSABILITE

27 Mars 2022, 05:16am

Publié par hugo

 23 MARS 2022
France \ Société
LA DISPONIBILITE PATERNELLE N’EST PAS UNE OPTION, C’EST UNE RESPONSABILITE

Affiches, panneaux, roll up fleurissent dans différents espaces publics de la ville de Nice pour inciter les futurs pères de famille à prendre, sans complexe et sans gêne, l’intégralité de leur congé paternité. Depuis juillet dernier, celui-ci est passé de 12 à 28 jours afin d’éviter les discriminations à l’embauche à l’encontre des femmes. Une démarche qui s’inscrit dans un changement sociétal. L’Espagne a, par exemple, aligné le congé paternité sur le congé maternité (16 semaines depuis le 1er janvier 2021). Plus qu’une adaptation aux changements de mentalité, c’est toute une culture patriarcale ancestrale qu’il s’agit de déconstruire car le père est aussi important que la mère dans l’éducation des enfants. L’exposition, Papa mode d’emploi – Maintenant le congé pat’ c’est 28 jours, composée de 11 panneaux a comme finalité de bousculer les mentalités.

Contrairement aux idées reçues, l’intérêt de prendre son congé paternité aussi bien dans l’intérêt du père que du nourrisson n’est pas intégré totalement dans les mentalités masculines ni dans celles des responsables des ressources humaines, des managers ou des collègues. En effet, 1 père sur 3 n’y a toujours pas recours. Près de 90 % des jeunes pères salariés en CDI le prennent partiellement contre 65 % des CDD et 33 % des indépendants. Plus on a d’ancienneté dans une entreprise, plus on active ses droits. La prise de ces 28 jours est plus faible chez les faibles revenus mais aussi chez les très hauts revenus. Ainsi le recours à ce droit est au plus bas (67 %) pour les 20 % des pères les plus modestes, il atteint un pic (98 %) pour ceux dont le revenu est compris entre 2500 et 2900 euros et chute à 73 % pour les 10 % les mieux rémunérés.

L’idée de cette exposition est de faire prendre conscience que la disponibilité paternelle n’est pas une option, c’est une responsabilité. La première situation à expérimenter est l’accueil d’une naissance, c’est un changement majeur dans la structure de la famille, qui aura un poids sur les trajectoires de vie de chaque personne concernée. Personne ne peut manquer ce moment stratégique de réorganisation interne.

 Alter-Egaux, agence niçoise en conseil et en formation à l’égalité, lance cette campagne dans un premier temps en local dans le cadre de Fonds pour l’Egalité professionnelle, avec le soutien du ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, du préfet des Alpes-Maritimes et du Conseil départemental des Alpes-Maritimes. L’exposition est destinée à voyager aussi bien dans les établissements publics que dans toutes les entreprises désireuses d’instaurer une démarche égalitaire. Pour ce faire, Anne-Gaël Bauchet, sa directrice, a choisi pour imager ses slogans, une illustratrice et un illustrateur, parité oblige.


Retour sur expérience avec l’illustratrice, Melina Panagos
Quelles fonctions avez occupées à Alter-Egaux ?

Du fait de mon parcours universitaire (doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication), j’ai d’abord eu la chance de mener à bien une mission sur la construction des stéréotypes de genre entre 0 et 3 ans en crèche. Cela m’a permis de faire un premier croisement entre représentations et stéréotypes de genre. Après cela, j’ai travaillé pendant deux ans comme chargée de mission sur les stéréotypes de genre dans les espaces publics et en milieu sportif dans plusieurs quartiers prioritaires à Nice. 

En tant qu’illustratrice, comment avez-vous vécu cette mission ?

Ce fut une expérience très enrichissante dans la mesure où cela m’a permis de découvrir d’autres réalités que la mienne et d’enrichir mon répertoire des représentations, en lui apportant davantage de diversité.

Pensez-vous que 28 jours de congé paternité soient suffisants par rapport aux 16 semaines (environ 112 jours) de congé maternité ?

Absolument pas. Ma famille s’est agrandie récemment et j’ai dû rester à la maison tandis que mon conjoint a dû retourner travailler. On ne nous a pas laissé le choix de faire autrement. Pour quelle raison ? Car je suis une femme et lui un homme. Autrement dit, les lois sont discriminantes puisqu’elles décident du rôle de chacun.e sur la base du sexe. Non seulement le congé paternité est trop court, mais aussi les parents devraient avoir davantage de possibilités d’utilisation du congé. 


Le congé Pat vu par l’illustrateur et auteur, Yannick Vicente
Pourquoi avoir rédigé le guide, Je suis papa, 28 jours pour trouver ses marques à l’intention des futurs pères ? 

Pour aider les papas à prendre leurs « re-pères ». J’aime beaucoup cette fulgurance d’Alix Lefief-Delcourt avec laquelle j’ai co-écrit ce livre. En réalité ce n’est pas un mode d’emploi, mais plutôt un recueil de conseils pratiques et de clés pour faire de son mieux, parce que lorsqu’un homme fait le choix de devenir papa, il ne s’imagine pas l’ampleur du défi auquel il devra faire face.

Pourquoi est-il si important qu’un père s’investisse dès les premiers jours de la vie d’un nourrisson ?

La théorie de l’attachement se développe dès les premiers jours. L’enfant, dès qu’il naît, éprouve un besoin vital d’être écouté, compris et rassuré. C’est en réalité une condition indispensable pour permettre un développement social et émotionnel normal de l’enfant.

Pourquoi est-il essentiel d’épauler, au mieux, la jeune maman ?

Le congé maternité en solo tend à fabriquer la charge mentale féminine. Elle s’occupe seule du foyer pendant que le papa travaille. La maman devient par la force des choses la personne référente car elle prend en charge les premières fois. Il est important de bannir les stéréotypes car aucun parent n’est plus doué que l’autre pour s’occuper d’un bébé, de le changer, de lui faire prendre un bain, faire des courses ou de la cuisine. La répartition des tâches quotidiennes en fonction des disponibilités, des appétences ou des compétences est extrêmement importante.

 En quoi cet allongement du congé paternité va-t-il rééquilibrer le couple ?

Il permet un rééquilibrage des tâches domestiques et parentales. C’est aussi clairement un premier pas vers l’égalité professionnelle femmes/hommes, et surtout vers l’abolition des écarts de salaire entre les hommes et les femmes. Le congé paternité tel qu’il est aujourd’hui, induit la passivité des hommes par rapport aux femmes au sein du foyer. Il faut permettre aux hommes qui souhaitent s’impliquer de prendre leur place. Aucun parent n’est plus doué que l’autre pour s’occuper d’un enfant.

Laurence Dionigi 50-50 Magazine

Exposition Papa mode d’emploi – Maintenant le congé pat c’est 28 jours

*Sources : Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CERAQ)


https://www.50-50magazine.fr/2022/03/23/la-disponibilite-paternelle-nest-pas-une-option-cest-une-responsabilite/

Voir les commentaires

Féminismes, égalité et convergence des luttes

27 Mars 2022, 05:09am

Publié par hugo

 23 MARS 2022
France \ Société
Féminismes, égalité et convergence des luttes

Sciences Politiques a accueilli, le 15 mars dernier, Réjane Sénac, directrice de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). À ses côtés, trois activistes, Jocelyne Adriant-Metboul, présidente de la Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes, Typhaine D, comédienne, militante féministe antispéciste, et Kiyémis, blogueuse, militante afroféministe et animatrice du podcast “Quoi de meuf”. Elles ont débattu sur la convergence des luttes et les féminismes. 

Dans les mobilisations contemporaines, il existe plusieurs formes d’activisme. Du féminisme à l’antispécisme, le militantisme trouve sa place dans plusieurs domaines. Réjane Sénac, dans son enquête pour son manifeste Radicales et fluides : les mobilisations contemporaines, a interrogé 130 femmes activistes et féministes sur leur point de vue sur la convergence des luttes. 

Le rapport à l’égalité 

Il existe, selon Réjane Sénac, deux formes de féminisme. Le féminisme “néo-libéral” souhaite l’égalité des chances de dominer, quant au féminisme dit “anti-capitaliste”, il rejette toutes les formes de domination au même titre. La recherche de l’égalité regroupe différentes luttes, au point de créer une communauté face à un oppresseur commun. 

L’égalité est un concept dont les femmes sont exclues. La célèbre devise française “Liberté, Égalité et Fraternité’ en témoigne. Selon Typhaine D, ce “fraternité” masculin résonne de telle façon qu’il rappelle sans cesse aux femmes qu’elles ne sont pas concernées par les deux premiers mots. Il serait peut-être intéressant de la reformuler avec un terme plus neutre et plus inclusif comme “adelphité”. Ce terme non-genré regroupe à la fois l’idée de fraternité et de sororité. 

Cette exclusion du féminin dans la langue française contribue largement à l’exclusion des femmes dans notre société. Pour Typhaine D, il faut “faire exister les femmes”. Si elles sont exclues de la langue française, elles le sont aussi des pensées. Cette exclusion accentue le manque d’empathie des hommes envers les femmes, ce qui engendre plus de violences contre les femmes.

Le concept d’égalité regroupe des luttes intersectionelles. Du sexisme au racisme, les injustices sont multiples. Le rapport  avec l’égalité de Jocelyne Adriant-Metboul n’a débuté que lorsque l’injustice l’y a poussé. La secondarisation des femmes, présente dans le monde entier à des échelles différentes, mérite la convergence des luttes, notamment contre les pratiques systémiques qui tendent à effacer les femmes. 

La convergence des luttes 

Comment trouver un espace de conversation commun à toutes les luttes ? Face aux violences qui existent entre activistes, la convergence des luttes fait débat. 

Être féministe, c’est aussi avoir le droit de supporter d’autres causes, comme l’antispécisme, que Typhaine D revendique. Pourtant, les différents points de vue mènent parfois à un rejet de cette convergence, pour préférer se focaliser sur une lutte plus isolée. 

Pour Kiyémis, l’afroféminisme se situe au centre des convergences et de l’intersectionnalité. Elle considère la convergence des luttes comme un projet de rencontres. Pourtant, selon elle, les féministes ne se rencontrent pas.

Si les féministes ne partagent pas tou·tes les mêmes points de vue, il semble pourtant que la convergence des luttes soit un outil pour parvenir à ce qui s’approche le plus de l’égalité. Il existe tout de même des rencontres entre féministes, bien que parfois tendues par les diverses croyances. Selon Jocelyne Adriant-Metboul “Personne n’a la vérité, elle naît dans la convergence ». Dans cette conviction que la personne seule n’a pas la vérité, elle considère la convergence des luttes comme un besoin pour l’intérêt commun.

Le combat pour l’égalité, quel qu’il soit et peu importe son échelle, mérite d’être entendu et soutenu par toutes les formes de féminisme. Des rencontres avec des femmes de l’autre côté du monde permettent de porter un regard décentré sur nos propres problématiques.

Morgane Irsuti 50-50 Magazine

 print
Étiquettes : Société


https://www.50-50magazine.fr/2022/03/23/feminismes-egalite-et-convergence-des-luttes/

JE NE  SUIS PAS SUR  QUE SCIENCE PO  SOIT LE MEILLEUR  ENDROIT POUR PARLER DE  FEMINISME  PUISQUE LA DEDANS  IL Y A  EU  DSK UN PORC  et bcp d agresseur la dedans 

Violences patriarcales : une étudiante interpelle la direction de ScPo Toulouse à la remise de diplômes (revolutionpermanente.fr) 

Un an après #SciencePorcs, les victimes de violences sexuelles toujours méprisées à l'IEP de Toulouse (revolutionpermanente.fr)

Affaire Duhamel. L'inceste, un crime structurel et tabou (revolutionpermanente.fr)

et    bcp d  article  sur  ce  sujet la  ,  un   autre  prof  agresseur duhamel  etc  ,  

Voir les commentaires

Télétravail : levier d’égalité ou double peine ?

27 Mars 2022, 05:07am

Publié par hugo

 22 MARS 2022
France \ Société
Télétravail : levier d’égalité ou double peine ?
télétravail
Le 15 mars s’est tenu une conférence afin de présenter  l’étude « Télétravail et égalité femmes-hommes : état des lieux, enjeux et recommandations » commandée en mai 2021 au Centre Hubertine Auclert par la présidente du Conseil Régional d’Île-de-France. 

De nombreuses et nombreux intervenant.es expert.es nous ont livré.es leurs recherches et questionnements sur ce sujet peu documenté et pourtant très actuel. En effet, la crise sanitaire de la COVID19 a permis de faire remarquer que nous manquons de données chiffrées quant aux effets du télétravail et surtout en matière d’égalité femmes/hommes. La pandémie à déclenché un télétravail massif et exceptionnel car il était imposé lors des différents confinements. Toutes les tâches réalisables à distance étaient privilégiées mais réalisées de manière précipitée et donc totalement improvisée. La vie professionnelle et la vie de famille se sont entremêlées et ont provoqué du stress, des conditions de travail non productives… 

Quelles conditions pour un télétravail porteur d’égalité ? 

Fabienne Chol, directrice générale adjointe des Ressources Humaines de la Région Île-de-France avait commencé à penser le télétravail en 2018 . Ce mode de travail hybride a nécessité une réflexion d’une année avant sa mise en place, ainsi que la création de guides, d’une grille d’évaluation des équipes par le manager, d’une enquête annuelle et de groupes de parole avec le/la psychologue du travail en distanciel. Le télétravail est, pour elle, un outil permettant une meilleure productivité, présentant aussi un avantage considérable sur le plan de la santé car une personne malade ne viendrait plus contaminer tout le bureau. Elle rappelle  que le télétravail est un mode de travail hybride qui se prépare à l’avance. Cela nécessite un encadrement spécifique, des formations et d’informer sur les risques que cela peut présenter. 

Les manageuses/managers, au lieu de réaliser un contrôle sur le travail du/de la salarié.e en l’harcelant de coups de téléphone pour voir si elle/il travaille, aurait plutôt un rôle d’accompagnateur.ice. Le but était de proposer l’égal accès aux femmes et aux hommes à disposer du télétravail en rappelant qu’il est incompatible avec la garde d’enfants. 

Il est important de noter que la mise en place du travail à distance doit être un choix et non imposé a cause d’une pandémie. Il permet de mieux organiser son emploi du temps, comme par exemple d’assister à une réunion tardive depuis la maison lorsque l’on a des enfants, de choisir son lieu de travail ou d’être dans un meilleur environnement pour se concentrer, sans bruit et sans sexisme … On ne parle pas aujourd’hui de métier réalisable totalement en télétravail mais plutôt des tâches télétravaillables. 

Mais ces bienfaits n’existent que pour un télétravail partiel de maximum deux jours par semaine. Car il pourrait y avoir des biais de non compréhension des signes corporels au travers d’une réunion en distanciel. Le retour en entreprise est nécessaire pour avoir un accès à la parole plus correct qu’en face d’un ordinateur qui peut avoir des problèmes de connexion, ou même pour éviter l’isolement. Mais comment ne pas également penser aux conséquences directes sur les femmes? Les deux jours de travail à ne pas dépasser sont aussi une règle instaurée pour ne pas pénaliser les femmes.  Car si le choix du télétravail est possible pour tout·es, on se demande bien qui choisira cette possibilité : la mère ou le père et surtout pour quelles raisons?  

Comment le télétravail renforce-t-il les inégalités de genre ?

Les maigres données à ce jour montrent que le télétravail partiel est largement plus utilisé par les femmes. C’est un miroir grossissant sur les inégalités au travail et à la maison. Ces mêmes femmes qui gardent sûrement leurs enfants à la maison en plus de leur travail pour éviter de payer des frais supplémentaires de garderie… Mais les conséquences sont multiples et questionnent pour l’avenir : la mise à distance des femmes va-t-elle participer à leur invisibilisation dans le monde du travail ? Car si elles s’éloignent des réseaux informels comme des cafétérias,  elles perdent en relations sociales. Si elles ont moins de place dans un échange en visioconférence car il est plus difficile pour une femme d’intervenir au travers d’un écran que de débattre dans une réunion. Est-ce-que leur situation professionnelle en pâtira? 

Les données manquent. Mais pensons au temps partiel apparu dans le courant des années 1970, qui à été largement choisi par les femmes. Pensons aux conséquences que ce mode de travail a eu et a encore sur de nombreuses femmes aujourd’hui… 

Les médias mettent en avant les qualités du télétravail en le présentant comme un mode de travail alternatif permettant de gagner en autonomie, de gagner du sommeil, d’avoir une meilleure qualité de vie au travail. Mais ce retour forcé à la maison pose vraiment la question des conditions de travail. D’après le rapport de 2020 du Centre Hubertine Auclert “L’impact de la crise sanitaire sur les violences faites aux femmes en IDF”, le 3919 a reçu près de 45 000 appels lors du premier confinement, avec un pic à 29 400 appels en avril, soit trois fois plus que les mois précédents. Comment travailler avec un mari violent dans l’appartement, avec des enfants qui courent partout ? Car même en dehors de la période de COVID les conditions ne changent pas vraiment, les enfants rentrent toujours de l’école et le mari dort toujours dans le lit conjugal : plus d’échappatoire, les femmes sont isolées !  Virginia Woolf dit dans son livre Une chambre à soi « Une femme, pour être en mesure d’écrire, doit avoir de l’argent et une chambre à elle (…) ». Une chambre à elle, qui dans la réalité ressemble plutôt à une cuisine… L’autonomie est-elle gagnée lorsqu’on doit réaliser à la fois les tâches du travail et les tâches domestiques ?  L’étude du Centre Hubertine Auclert sur le télétravail montre que 36% des femmes ont été concernées par la hausse de la charge de travail, à quoi s’associe une hausse de la charge mentale … Il faut aussi penser aux difficultés d’accompagnement en distanciel, aux manques de matériels. La frontière très fine entre travail et domicile rend le droit à la déconnection plus complexe pour les femmes. 

Les entreprises préconisent de penser l’adaptation des différentes plateformes utilisées contre le zoombombing (1), de permettre aux employé·es de disposer de tiers lieux près du domicile, réglés par l’entreprise avec une mise a disposition de matériel… Mais toutes ces mesures ne font-elles pas perdre de l’argent aux collectivités étant donné que les bureaux sont toujours existants ? Cet argent n’est-il pas de l’argent perdu qui pourrait être réinvesti pour l’égalité femmes/hommes? Ont-elles vraiment pensé aux conséquences de cette mise en pratique du télétravail, même partiel, qui pourrait desservir les femmes à long terme? 

Camille Goasduff 50-50Magazine

1 L’intrusion de propos sexistes dans une visioconférence par exemple

 print
Étiquettes : Emploi


https://www.50-50magazine.fr/2022/03/22/teletravail-levier-degalite-ou-double-peine/

Voir les commentaires

Le programme de Yannick Jadot analysé par Osez le Féminisme !

27 Mars 2022, 05:04am

Publié par hugo

 21 MARS 2022
DÉBATS \ Contributions
Le programme de Yannick Jadot analysé par Osez le Féminisme !
ANALYSE CANDIDATS
A l’occasion du 8 mars, Osez le Féminisme ! présente son analyse des programmes des candidat.es à la présidentielle : certain.es font l’impasse sur les droits des femmes ou les instrumentalisent à des fins racistes, d’autres promettent des mesures ambitieuses, effet d’annonce ou véritable engagement féministe ?

Yannick Jadot s’illustre en étant le seul candidat de gauche à s’être prononcé contre la loi abolitionniste de la prostitution de 2016, comme Eric Zemmour et Marine Le Pen ! Par la suite, il a rétro-pédalé mais entretient une posture floue qui met en évidence son manque de conviction féministe. Il est temps qu’il commence à écouter les féministes de son parti !

Aujourd’hui, analyse détaillée du programme de Yannick Jadot

jadot
Osez le Féminisme ! 

 print
Étiquettes : Politique Prostitution Présidentielle 2022


https://www.50-50magazine.fr/2022/03/21/le-programme-de-yannick-jadot-analyse-par-osez-le-feminisme/

Voir les commentaires

Marta Clara Ferreyra : «La loi de 2007, actant les assassinats de femmes comme féminicides a eu un rôle pédagogique certain»

27 Mars 2022, 05:03am

Publié par hugo

 18 MARS 2022
Monde
Marta Clara Ferreyra : «La loi de 2007, actant les assassinats de femmes comme féminicides a eu un rôle pédagogique certain»

Une réunion s’est tenue les 3 et 4 mars dernier autour de l’égalité de genre. Cette rencontre entre l’Europe et et les pays d’Amérique latine s’est tenue dans le cadre prestigieux du salon Gustave Eiffel au premier étage de la tour Eiffel. Cette année cet évènement était organisé sous la présidence française du Conseil de l’union Européenne. Le thème était la notion de genre introduit dans toutes les pratiques pour l’amélioration de l’autonomie des femmes. Pour ce faire, la transversalité à tous les niveaux des organismes décideurs a été suggéré par les intervenantes en donnant leurs exemples respectifs applicables éventuellement dans d’autres pays.

Le défi était de proposer une approche holistique des problèmes en prenant compte tous les facteurs agissant sur la possibilité pour toutes les femmes de travailler dans des conditions acceptables et d’accéder aux promotions comme leurs homologues masculins. Facteurs nombreux tels que l’accès à l’éducation, l’aide à la maîtrise de la contraception, la lutte contre les grossesses précoces, la lutte contre les violences et tout ce qui peut faire obstacle aux avancées des femmes dans la société. 

Les engagements pris dans tous les domaines s’inscrivent dans la continuité du Forum Génération Egalité.

Rencontres avec :

Marta Clara Ferreyra, directrice générale de l’institut National des Femmes du Mexique 

Ana Perez, coordonnatrice d’EUROsociAL

Vidéo Roselyne Segalen 50-50 Magazine

Montage Rafaël Flepp 50-50 Magazine

 print
Étiquettes : Politique Europe Amérique Latine


https://www.50-50magazine.fr/2022/03/18/marta-clara-ferreyra-la-loi-de-2007-actant-les-assassinats-de-femmes-comme-feminicides-a-eu-un-role-pedagogique-certain/

Voir les commentaires

Le programme de Philippe Poutou analysé par Osez le Féminisme !

27 Mars 2022, 05:01am

Publié par hugo

 17 MARS 2022
Articles récents \ DÉBATS \ Contributions
Le programme de Philippe Poutou analysé par Osez le Féminisme !
ANALYSE CANDIDATS
A l’occasion du 8 mars, Osez le Féminisme ! présente son analyse des programmes des candidat.es à la présidentielle : certain.es font l’impasse sur les droits des femmes ou les instrumentalisent à des fins racistes, d’autres promettent des mesures ambitieuses, effet d’annonce ou véritable engagement féministe ?

Le Nouveau Parti anticapitaliste propose des mesures concrètes et détaillées pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Nous espérons que ces promesses seront tenues en cas de victoire !

Aujourd’hui, analyse détaillée du programme de Philippe Poutou

POUTOU
Osez le Féminisme !

 print
Étiquettes : Politique Présidentielle 2022


https://www.50-50magazine.fr/2022/03/17/le-programme-de-philippe-poutou-analyse-par-osez-le-feminisme/

Voir les commentaires

Gérard Biard : « les droits des femmes, une thématique que Charlie Hebdo a toujours traité »

27 Mars 2022, 04:56am

Publié par hugo

 16 MARS 2022
Articles récents \ Culture \ Livres
Gérard Biard : « les droits des femmes, une thématique que Charlie Hebdo a toujours traité »

Gérard Biard est le rédacteur en chef de Charlie Hebdo, également co-fondateur et porte-parole de Zéromacho. Il parle de « Charlie Hebdo libère les femmes / un demi-siècle d’articles et de dessins sur les droits des femmes ». Ce livre de plus de 300 pages retrace l’implication de Charlie Hebdo sur l’égalité femmes/hommes avec nombre de dessins et d’articles.

Qui a eu l’idée de ce beau livre ?

Il est né d’une idée plus globale. Nous voulions faire, pour les 50 ans du journal, un seul gros livre en chapitrant les grandes thématiques qu’a abordé Charlie Hebdo tout au long de son histoire et qui constituent sa colonne vertébrale éditoriale. Donc, il y a évidemment la liberté d’expression, les droits des femmes, l’écologie… En piochant dans les archives et en rassemblant des textes et des dessins, des Unes, des reportages, etc., nous nous sommes retrouvé·es avec une quantité incroyable de documents. Du coup, nous nous sommes dit que nous allions faire plusieurs bouquins.

En 2020, nous avons sorti un gros bouquin sur la liberté d’expression, 50 ans de liberté d’expression dans Charlie. Et en 2021, nous avons décidé de faire la même chose avec les droits des femmes, une thématique que Charlie hebdo a toujours traité, depuis le début. Ce qui est logique, d’ailleurs, parce que Charlie Hebdo et le MLF sont pratiquement nés en même temps ! C’étaient des sujets de société dont on débattait à l’époque. Les droits des femmes, et notamment les droits reproductifs, faisaient partie des débats des années 70. Et donc Charlie, ce journal de mecs, participait à ce débat là ! Nous nous sommes aperçue·s aussi que l’ancien Charlie Hebdo, qui avait une réputation de journal de machos… eh bien, en fait, ne l’était pas. Quand on lit les papiers, quand on regarde bien les dessins, on s’aperçoit que ce n’était pas un journal machiste.

Il avait un regard qui était celui d’une époque. Quand on s’amuse à relire les médias de ces années-là, on ne peut pas dire que c’étaient des repères de féministes… Donc Charlie avait tout simplement le regard de son époque, mais il s’intéressait à ce sujet de société, profondément politique, qu’est le féminisme, et il le faisait d’une façon humaniste. Parce que, fondamentalement, Charlie est un journal satirique, politique, de déconnade, mais c’est d’abord un journal humaniste et universaliste. Donc les droits des femmes ne pouvaient qu’être au cœur de sa ligne éditoriale.

Nous nous sommes aussi rendu·es compte que certaines questions qui ne semblent surgir qu’aujourd’hui ou seulement depuis quelques années, étaient en fait déjà abordées à l’époque. La question de l’égalité salariale, par exemple, était déjà dans les débats. Ce n’est pas ce qu’on retient le plus, parce qu’on retient essentiellement les victoires. On retient donc le droit à l’avortement… Mais les mouvements féministes se battaient déjà à l’époque pour les droits salariaux. Et toutes ces questions apparaissent évidemment dans les dessins et dans les textes de Charlie.

En cela, c’est un livre historique, parce qu’il rend compte de 50 ans de thématiques féministes et de leur évolution au sein de la société, avec le regard particulier de Charlie, qui évolue aussi. La rédaction de l’époque et la société dans laquelle elle s’insérait n’étaient pas la même, par exemple, que celle des années 90, quand Charlie est reparu sous la direction de Philippe Val et Cabu. C’est à ce moment que j’arrive au journal, en 1992, quand il s’est refondé. Je me souviens très bien que la volonté de Philippe était de féminiser la rédaction, de casser cette image de « bande de mecs ». Pour avoir été, comme moi, lecteur du journal des années 70, il savait très bien que cette réputation était peut-être un peu déformée. On confond souvent Charlie et Hara-Kiri. L’âme de Charlie, c’était Cavanna. L’âme de Hara-Kiri, c’était plus Choron, avec un côté beaucoup plus gras, on va dire, et violent. Cavanna faisait un journal politique. Évidemment qu’il y avait de la déconne, parce que c’était un journal satirique ! Seulement, même si au départ, avant qu’il ne s’appelle Charlie Hebdo, il s’appelait l’Hebdo Hara Kiri, c’était l’hebdo ! Pas le mensuel.

Quand Charlie est réapparu en 92, la société était différente. Et le Charlie de 92 n’est pas le même que celui d’aujourd’hui. Parce que les thèmes de société changent, parce que les gens qui le font changent aussi.

Aujourd’hui, la parité existe-t-elle au sein de la rédaction ?

On n’obéit pas à un souci de parité. C’est d’abord un journal d’idées composé des gens qui apportent ces idées. C’est aussi, certains diront surtout, un journal de dessinatrices et de dessinateurs. Et il y a malheureusement, même si ça change un petit peu, assez peu de dessinatrices de presse. Beaucoup de jeunes dessinatrices, comme de jeunes dessinateurs, d’ailleurs, vont vers la bande dessinée. C’est ce qu’elles/ils préfèrent. Il faut vraiment avoir un regard particulier pour faire du dessin de presse. Il faut suivre au millimètre l’actualité, il faut savoir prendre un certain recul, il faut avoir une solide culture générale, pour jongler avec les références. Ça demande un background particulier que beaucoup de jeunes dessinatrices et dessinateurs n’ont pas, ou ne veulent pas avoir. Donc nous avons deux dessinatrices : Coco, qui dessine aussi pour Libé, et Alice. Il y avait aussi Catherine, qui a choisi de partir après 2015…

En revanche, on constate que, comme la profession des journalistes se féminise de plus en plus, eh bien la majorité des journalistes sont des femmes. Je me rappelle que, dans les années 2000-2005, dans le bureau des rédacteurs, rue de Turbigo, si on applique le pluriel à la majorité, c’était le bureau des rédactrices ! Parce qu’on était deux mecs, Antonio Fischetti et moi. Toutes les autres journalistes étaient des femmes. Et Charlie n’est pas différent des autres journaux.

Et il y a le fait aussi que Charlie est un journal de débats, et de débats internes. Donc on voit les positions changer, parce que quand nous débattons, cela nous amène à réfléchir. Ainsi, des gens qui ont des positions tranchées à un moment peuvent y revenir, peuvent changer. C’est le cas notamment sur la question de la prostitution. J’anticipe la question, il n’y a pas de position officielle du journal, parce qu’on n’a pas à en avoir : il y a toujours dans la rédaction des gens qui sont réglementaristes et d’autres abolitionnistes. Mais d’une manière générale, la majorité est plutôt abolitionniste. Quand la loi d’abolition de la prostitution a été votée en 2016, nous avons eu un débat interne que nous avions d’ailleurs publié. Je connaissais la position de certain·es, mais j’avais été surpris au cours du débat de voir que beaucoup plus de gens que je ne pensais, au fond, était abolitionnistes. Et l’exprimaient. D’ailleurs, quand on relit le débat, il semble un peu déséquilibré, parce qu’on a l’impression par moment que ceux qui sont réglementaristes sont un petit peu acculés dans un coin de la salle de rédac’, sous le feu des autres… Et ce n’était pas du tout prémédité. C’est d’ailleurs un débat qui continue toujours. Mais je pense qu’il est plus ou moins réglé.

Vous faites pas mal de dessins sur les violences faites aux femmes !

Oui, c’est quelque chose qui est devenu un vrai débat de société. Et c’est tant mieux ! Nous sommes d’abord un journal de commentaires. Nous commentons l’actualité et les idées. Nous essayons aussi de produire des idées mais, avant toute chose, nous suivons les débats publics. Il n’y a donc aucune raison pour que nous ne parlions pas des violences faites aux femmes. Sur ces questions, nous sommes un journal comme les autres. C’est la manière dont nous les traitons qui est différente, beaucoup plus frontale.

Encore une fois, la question des droits des femmes a toujours été dans Charlie, tout au long de son histoire. Et nous continuons. Et c’est vrai que nous avons aujourd’hui des journalistes qui sont des militantes féministes. Nous n’avons pas, dans la rédaction, de militant·es politiques revendiqué·es. Les seul·es membres du journal qui peuvent afficher ouvertement un militantisme, sont les militant·es féministes, écologistes, et les militant·es de la cause animale.

Etes-vous pro IVG depuis toujours ? Qui a engrossé les 343 salopes en est-il un exemple ?

Oui. C’était le manifeste de l’Obs. Ce qui est drôle, c’est qu’on a d’avantage retenu le détournement et le commentaire qu’avait fait Charlie à travers la bouche de Debré, parce que c’est lui qui dit « qui a engrossé les 343 salopes ? »,  et c’est devenu le manifeste des 343 salopes ! Alors qu’au départ, c’était le manifeste des 343. Ce qui montre que Charlie avait tapé juste.

Vous parlez aussi de l’égalité professionnelle dans Charlie Hebdo

C’est un sujet assez technique. Une fois qu’on a dit « à travail égal, salaire égal », il faut avoir un bagage économique pour avancer des arguments, et démontrer que c’est vers ça qu’une société doit aller. C’est une question que Bernard Maris a traité, dans le cadre de la rubrique économique. Et nous la traitons toujours aujourd’hui dans ce cadre là. Je pense d’ailleurs que c’est compliqué pour les militantes qui portent ce sujet là, parce que, précisément, c’est un sujet économique., donc qui peut apparaître fastidieux pour le public. C’est plus facile de porter la question des violences. D’autant que le viol, le harcèlement sexuel et psychologique, même si on faisait semblant de pas les voir avant, il devient évidement, depuis la multiplication des Metoo ceci et Metoo cela, que ça touche tout le monde et tous les milieux. L’hypocrisie, c’est qu’on fait mine de le découvrir. Les violeurs et les harceleurs, ça ne se limite pas aux gros porcs comme Weinstein… On en trouve dans tous les milieux sociaux, dans tous les secteurs d’activité.

Propos recueillis par Camille Goasduff et Caroline Flepp 50-50 Magazine

Charlie Hebdo libère les femmes un demi-siècle d’articles et de dessins sur les droits des femmes Ed Les Echappés. 2021

 print
Étiquettes : Culture Livres


https://www.50-50magazine.fr/2022/03/16/gerard-biard-les-droits-des-femmes-une-thematique-que-charlie-hebdo-a-toujours-traite/

Voir les commentaires

Féminisme de façade, misogynie : pourquoi l'extrême droite est une menace pour les femmes

27 Mars 2022, 04:51am

Publié par hugo

 Féminisme de façade, misogynie : pourquoi l'extrême droite est une menace pour les femmes
117Partages    
Meeting d'Eric Zemmour à Toulon le 6 mars 2022
Meeting d'Eric Zemmour à Toulon le 6 mars 2022
Catherine Rochon 
Par Catherine Rochon
Publié le Jeudi 17 Mars 2022
A l'aube d'une élection présidentielle particulièrement atone, deux candidats d'extrême droite, Marine Le Pen et Eric Zemmour, pourraient se disputer la qualification au second tour. Une configuration inédite. Nous avons voulu décrypter qui sont ces électrices tentées par des programmes aussi réactionnaires. Eclairage avec la politologue Christelle Lagier.
À lire aussi
Pourquoi la disparition de Ruth Bader Ginsburg fait peser une grande menace sur les femmes
NEWS ESSENTIELLES
Pourquoi la disparition de Ruth Bader Ginsburg fait peser...
 
Pourquoi la nomination d'Amy Coney Barrett à la Cour suprême menace les droits des femmes
NEWS ESSENTIELLES
Pourquoi la nomination d'Amy Coney Barrett à la Cour...
 
Pourquoi le télétravail alourdit la charge mentale des femmes pendant le confinement
NEWS ESSENTIELLES
Pourquoi le télétravail alourdit la charge mentale des...
Les sondages restent fluctuants et les enquêtes d'opinion appellent toujours à la plus grande prudence. Mais une certitude commence à s'installer : deux candidats d'extrême droite briguent le trio de tête au premier tour de l'élection présidentielle d'avril 2022. Alors qu'Emmanuel Macron survole avec plus de 30% des intentions de vote, Marine Le Pen et Eric Zemmour pourraient se disputer la qualification pour le second tour. Si cette campagne atypique se retrouve actuellement paralysée par la guerre en Ukraine, la présence de ces deux candidats placés aussi haut est pour le moins inédite et préoccupante.

Nous avons voulu en savoir davantage sur cet électorat tenté ou convaincu par le discours réactionnaire distillé par ces deux prétendants à l'Elysée. Et notamment l'électorat féminin.

Qui sont ces femmes qui pourraient choisir un bulletin de vote d'extrême droite le 10 avril prochain ? Comment peuvent-elles être séduites par un candidat ouvertement misogyne et accusé de violences sexuelles ? Quelle stratégie Marine Le Pen entreprend-t-elle pour conquérir cet électorat féminin ? La politologue Christelle Lagier, maîtresse de conférences de science politique à l'université d'Avignon, s'était déjà penchée sur les électorats frontistes lors de la présidentielle 2017. Pour nous, elle décrypte la sociologie des électrices d'extrême droite, les discours de Marine Le Pen et Eric Zemmour à l'adresse des femmes et leurs méthodes pour capter cette base.


Terrafemina : Qui sont ces femmes qui votent à l'extrême droite ?
Christelle Lagier : Il faut d'abord garder en tête qu'on ne vote pas toute seule : le vote n'est pas un acte individuel comme on pourrait le penser, mais profondément collectif. On vote en couple, en famille, entre amis, dans des univers où l'on partage souvent cette préférence politique. Ces femmes qui sont socialisées à l'extrême droite sont soit dans une configuration matrimoniale où une partie de l'unité du couple se fait autour de ce choix. Et elles peuvent être sur des territoires, comme je le constate dans le Sud-est de la France, où il est plus facile de voter pour un candidat d'extrême droite parce qu'il y a une implantation relativement ancienne du Rassemblement national, ex-FN.

Il n'y a pas de stabilité ou d'homogénéité très forte dans cet électorat. On est sur des mouvements de personnes qui votent de manière alternative entre extrême droite et d'autres formations politiques, en dehors des idéologues et des militants très impliqués. Comme un ballon qui se gonfle et se dégonfle. Par exemple, Le Pen fait de gros scores à la présidentielle et aux Européennes et ça se dégonfle sur les législatives et les élections locales.


Actuellement, 11% des femmes seraient prêtes à voter pour Eric Zemmour.
C.L. : C'est compliqué de comparer des résultats électoraux et des intentions de votes. Comment ces 11% de femmes ont-elles été interrogées et sélectionnées ? Quel âge ont-elles ? A quel milieu social appartiennent-elles ? Il y a des variables sociologiques qui sont essentielles dans les positionnements politiques. Il faudra donc attendre les résultats pour vraiment analyser les votes.

Je l'ai constaté : il y a toujours un biais entre le vote effectif pour l'extrême droite et les intentions de vote, parfois, faites dans une démarche provocatrice, de ras-le-bol. Et le candidat Zemmour joue beaucoup sur cette thématique.

Mais oui, il y a des femmes qui soutiennent les propositions réactionnaires et rétrogrades de ce candidat. Ce sont des femmes qui appartiennent à des univers où l'assignation à des rôles genrés est essentielle dans la définition de leur identité. Ce sont généralement des profils plutôt âgés ou alors, comme dans l'électorat de Marine Le Pen, qui sont en situation de précarisation professionnelle et personnelle, ce qui peut les conduire à un rejet du système. Dans ces cas-là, on va vers le candidat qui va faire le plus de bruit dans un champ politique relativement atone.

Pourtant, Eric Zemmour a multiplié les propos outrancièrement misogynes. Dans ses livres, comme Le Premier sexe, il parle de la "dévirilisation" des hommes, défend une forme de violence dans les rapports sexuels entre hommes et femmes, fustige les grandes avancées en matière de droits des femmes comme l'avortement, le divorce, le partage des tâches domestiques, le congé de paternité... Comment des électrices peuvent-elles adhérer à cela ?
C.L. : Je ne suis pas sûre qu'elles y adhèrent. Dans les entretiens que j'ai pu faire auprès d'électrices relativement jeunes du Rassemblement national, elles avaient bien conscience que ce parti n'était pas celui qui allait défendre leurs droits. Mais il y a ce sentiment que les droits des femmes sont des acquis et qu'il serait très difficile pour n'importe qui de revenir dessus. Donc pour elles, il n'y a pas de "danger".

Eric Zemmour fait des déclarations outrancières, prône un retour à des valeurs "traditionnelles" pour des populations qui se sentent un peu perdues dans une société où elles n'arrivent pas à trouver leur place.

Mais la déclaration d'intention de vote pour un candidat ne traduit pas forcément une adhésion à un programme et des propositions. Ce sont des choses finalement très minoritaires dans les mouvements électoraux. Et pour avoir beaucoup travaillé sur les raisons du vote d'extrême droite, on s'aperçoit qu'elles sont très loin d'être rationnelles.


Eric Zemmour surfe sur la vague "anti-woke", se pose en "anti-féministe". Est-ce une stratégie électoraliste ?
C.L. : Cela a un effet rassurant pour des gens qui ont le sentiment que les discours féministes pourraient fragiliser la société, transformer profondément les relations entre les femmes et les hommes qui fonctionnent selon des modèles qu'on a l'impression de maîtriser. Il y peut y avoir ce sentiment du "on va trop loin" et on aimerait un retour en arrière pour que les choses se rééquilibrent.

Cette position est très en vogue et il y a une large responsabilité des formations politiques de gauche qui ont abdiqué sur ce sujet. Depuis quand serait-il devenu problématique de se déclarer féministe, progressiste, antiraciste ? Aujourd'hui, ce sont les thématiques portées par l'extrême droite depuis une vingtaine d'années que l'on place au coeur du débat public.

Dans le programme de Zemmour, on retrouve une proposition pour le moins étonnante : une bourse de naissance de 10 000 euros pour les enfants nés en zone rurale. Cible-t-il cette France des "oubliés" ?
C.L. : Oui, la France en marge. A l'heure où l'on nous dit que le clivage droite-gauche n'existe plus, il faut quand même que les gens arrivent à se positionner. Donc aujourd'hui, on joue sur l'ouverture et la fermeture, sur la mondialisation et ceux qui en sont exclus, sur le clivage entre les ruraux et les urbains.

Zemmour tente de séduire celles et ceux qui ont le sentiment de ne pas profiter de la transformation de la société. Il est clairement sur cette rhétorique de la défense des laissés-pour-compte.

Tout en ramenant la femme à la place qu'il souhaite lui assigner : faire des enfants.
C.L. : Oui, très clairement. Toute sa narration est liée à l'invasion des populations immigrées qui pourraient venir "engrosser" les femmes françaises. Il y a toute une rhétorique hygiéniste et raciste au coeur de son discours.

Deux femmes brandissent une pancarte "Au secours Zemmour" au meeting d'Eric Zeemour le 6 mars 2022 à Toulon
Deux femmes brandissent une pancarte "Au secours Zemmour" au meeting d'Eric Zeemour le 6 mars 2022 à Toulon
Ironiquement, Eric Zemmour tente de se placer en "protecteur des femmes" ... mais toujours contre "l'islamisation". Et dans sa récente interview au magazine "Elle", il tentait de justifier ces propos misogynes : "Ce que j'essayais de démontrer, c'est comment une société où les valeurs féminines dominent se met en danger dès lors qu'elle est agressée par des civilisations hyper masculines et violentes."
C.L. : C'est également une rhétorique très largement utilisée par Marine Le Pen qui s'est placée en position de défenseure de droits des femmes, mais toujours contre "l'envahisseur musulman" qui va venir violer les femmes françaises. Car c'est bien cela qui est au coeur de ces discours.

Si on remonte un peu plus loin, un certain nombre de responsables politiques ont repris cette rhétorique dans les années 2000. Je pense aux travaux de Sylvie Tissot qui parle d'un "féminisme d'Etat" dont Nicolas Sarkozy s'est fait le représentant avec cette idée que ce qui compte, c'est de protéger les femmes contre "l'envahisseur musulman".

C'est une manière de déporter le débat : on met de côté les violences sexuelles à l'intérieur des couples français. Une façon biaisée de poser un vernis "féministe" sur des propositions clairement racistes en quelque sorte.

Marine Le Pen tente justement de se présenter comme une candidate féministe. La misogynie patente de son rival lui profite-t-elle ? Elle déclarait en novembre dernier : "Je ne sais pas ce qu'il a. Il a manifestement un problème avec les femmes".
C.L. : Oui, et elle joue sans cesse sur son identité de femme. En 2017, elle avait notamment publié un roman-photo dans lequel elle se mettait en scène, quelque chose de très émotionnel à destination des femmes. Et elle avait beau jeu de le faire puisqu'elle était la seule représentante féminine d'un grand parti.

Mais elle joue aussi son rôle de leadeur qui renverse la table, qui tape du poing. Elle joue sur cette double image de "virilité" et de "féminité" : elle a compris que c'était une ressource à investir dans un contexte où la parité en politique est difficilement contournable. Et Zemmour lui sert sur un plateau la possibilité de jouer cette "carte féminine".

Meeting de Marine le Pen le 18 février 2022 à Vienne
Meeting de Marine le Pen le 18 février 2022 à Vienne
Dans l'émission polémique de M6 Une ambition intime, Marine Le Pen a beaucoup joué cette carte de la féminité et de la mère de famille, ses affiches de campagne aussi ("Marine", "Une femme d'Etat pour la France" ). Le Rassemblement national en a-t-il fait un argument de campagne ?
C.L. : La vraie question est : est-ce que les femmes votent pour des femmes ? Je pense que la compétence politique reste encore malheureusement très associée au masculin et il est encore difficile de considérer qu'elle peut être incarnée par une femme. Je ne suis pas sûre que cette posture lui permette d'attirer une clientèle féministe ou féminine électorale.

L'analyse des votes de l'eurodéputée Marine Le Pen au Parlement européen 2004 à 2017 montrait pourtant qu'elle s'opposait systématiquement (ou s'abstenait) aux avancées en matière de droits des femmes.
C.L. : Ce n'est pas étonnant. J'avais étudié son programme en 2017. Sur 47 propositions, il n'y en avait qu'une seule concernant les femmes. Et celle-ci proposait de lutter contre l'islamisation de la France. Marine le Pen joue sans cesse sur cette double ligne : des déclarations opportunistes soi-disant en faveur des femmes et des propositions qui ne changent rien. Il apparaît qu'au final, elle n'ira pas défendre les droits des femmes sur le plan législatif.

L'égalité femmes-hommes est d'ailleurs tout bonnement absente de son programme électoral 2022 sur son site de campagne. Sa seule proposition : doubler le soutien aux mères isolées élevant des enfants tout en renforçant les contrôles pour éviter les fraudes.
C.L. : Les mères isolées font partie de la clientèle électorale qu'elle peut cibler. Une enquête que j'avais menée en 2017 montrait en effet que les jeunes femmes autour de 30 ans en situation de précarisation sociale, matrimoniale et familiale, parmi celles qui votent- car ce sont des populations très abstentionnistes- avait une tendance à déclarer un vote un peu plus important pour Marine Le Pen. Ce n'est donc pas un hasard.


Marine Le Pen et Eric Zemmour ne semblent adresser les violences faites aux femmes qu'à travers le prisme du "harcèlement de rue".
C.L. : Oui et on perçoit parfaitement qui sont les populations qui sont visées une fois encore. Il leur est très difficile de dénoncer les violences faites aux femmes à l'intérieur des familles parce qu'ils défendent une image de sécurité au sein du foyer et des rôles qui seraient assignés aux uns et aux autres. Du coup, la rue, c'est l'espace où "l'étranger" est présent et susceptible de venir agresser des femmes "honnêtes". On reste sur cette rhétorique associée à l'immigration.


Le vote des femmes est-il "stratégique" pour l'extrême droite ?
C.L. : Pendant très longtemps, les femmes déclaraient un sous-vote en faveur du Front national. Les analyses des sociologues montraient que si seules les femmes avaient voté en 2002, Jean-Marie Le Pen n'aurait pas été au deuxième tour. Ce sont des choses qui ont changé : il y a une forme d'égalisation des intentions de votes en faveur de ce parti. Mais je resterais prudente : votent-elles autant, se déclarent plus ?

L'entreprise de dédiabolisation entreprise par Marine Le Pen depuis son arrivée à la tête du parti en 2011 a peut-être produit un effet de déclaration plus facile. En gros, des femmes qui votaient pour l'extrême droite auparavant mais sans le déclarer auraient tendance à le dire aujourd'hui parce que c'est moins stigmatisant.

Cette année, on a pas mal de candidates femmes alors que jusqu'à présent, Marine Le Pen était seule. Il y a un enjeu stratégique de représentation des femmes en politique. Est-ce que cela produira des effets électoraux sur les femmes ? Je n'en suis pas sûre. En tout cas, ce vote des femmes est stratégique comme le vote des jeunes ou des hommes parce qu'il faut aller à la pêche dans un océan d'abstentionnistes.

Diriez-vous que l'extrême droite française est une menace pour les femmes ?
C.L. : L'extrême droite défend des positions réactionnaires, historiquement et encore aujourd'hui. Certes, elle aura du mal à freiner un mouvement qui est engagé du point de vue de l'accès des femmes au marché du travail, de leur liberté acquise, de la maîtrise de leur corps. Mais évidemment, l'extrême droite serait une menace parce qu'elle pourrait revenir sur un certain nombre d'avancées. On le voit bien dans d'autres pays, comme la Pologne, avec ces batailles autour du droit à l'avortement.

Si demain, un parti réactionnaire arrivait au pouvoir, il pourrait revenir sur des acquis fondamentaux. Donc oui, je pense que l'extrême droite est une menace pour les droits des femmes parce qu'elle défend des positions tout à fait réactionnaires.

SOCIÉTÉ POLITIQUE PRÉSIDENTIELLES ELECTIONS NEWS ESSENTIELLES FEMMES INTERVIEW DROITS DES FEMMES


https://www.terrafemina.com/article/marine-le-pen-et-eric-zemmour-pourquoi-l-extreme-droite-est-une-menace-pour-les-femmes_a363054/1

Voir les commentaires

Sandrine Rousseau propose un "délit de non-partage des tâches domestiques"

27 Mars 2022, 04:19am

Publié par hugo

 Sandrine Rousseau propose un "délit de non-partage des tâches domestiques"
163Partages    
L'écoféministe Sandrine Rousseau propose un "délit de non-partage des tâches domestiques"
L'écoféministe Sandrine Rousseau propose un "délit de non-partage des tâches domestiques"
Clément Arbrun 
Par Clément Arbrun
Publié le Mercredi 23 Mars 2022
Un délit de non-partage des tâches domestiques ? C'est ce qu'a proposé l'écoféministe Sandrine Rousseau au sein d'un live Twitch du site "Madmoizelle". Une manière de sensibiliser à un enjeu relatif à l'égalité des sexes.
À lire aussi
En Chine, un homme verse 6300 euros à son ex-femme pour les tâches domestiques effectuées
NEWS ESSENTIELLES
En Chine, un homme verse 6300 euros à son ex-femme pour...
 
Elle propose de jolis graffitis d'artistes à colorier (qui changent de la Reine des neiges)
NEWS ESSENTIELLES
Elle propose de jolis graffitis d'artistes à colorier...
 
"Premières de corvée" : 4 raisons d'admirer les travailleuses domestiques
NEWS ESSENTIELLES
"Premières de corvée" : 4 raisons d'admirer les...
"Tant qu'on ne donne pas les moyens aux femmes de véritablement obtenir l'égalité sur le partage, on n'y arrivera pas". Voilà ce qu'a déclaré la militante écoféministe Sandrine Rousseau dans le cadre d'un live organisé par le média en ligne Madmoizelle sur la plateforme de streaming Twitch.

L'ancienne candidate à la primaire écologiste s'est notamment attardée sur une idée singulière : sanctionner le non-partage des tâches domestiques. Une manière de sensibiliser les hommes à un enjeu relatif à l'égalité des sexes. Car pour Sandrine Rousseau, il y a encore tout "un impensé" concernant "les politiques sur l'égalité femmes-hommes" à ce sujet.

Il faut dire que l'inégale répartition des tâches domestiques - s'occuper du ménage, des enfants - est un vrai sujet de société. A titre exemple, une récente étude de l'Observatoire des inégalités révélait que "80 % des femmes indiquent consacrer au moins une heure par jour à la cuisine ou au ménage contre seulement 36 % des hommes", selon des chiffres de 2016.

"Le privé est politique"

Selon une étude de l'Observatoire des inégalités, l'évolution du partage des tâches domestiques depuis 2003 n'a pas franchement évolué. Vaisselle, cuisine, courses... Bien des tâches seraient encore majoritairement tenues par les femmes au sein du foyer. A titre d'exemple, en 2010, les femmes consacraient 1 h 26 de plus par jour aux tâches domestiques que les hommes. En 2011, une étude indiquait que les Françaises en couple dédiaient pas moins de 61 % de leur temps libre à la cuisine, la vaisselle, le ménage, l'entretien du linge, les courses.

Et selon une récente étude de la Fondation Jean Jaurès, 89 % des femmes au foyer estiment en faire toujours "plus" que leur conjoint (contre 75 % à l'échelle européenne), et 68 % "beaucoup plus". Un vrai ras-le-bol, en somme.

"Je pense que le privé est politique. Il faudrait donc faire reconnaître dans un couple ce non-partage. Les femmes font davantage d'heures de travail domestique de plus que les hommes, et non payées", a conclu Sandrine Rousseau. Une proposition qui ne va pas manquer de faire réagir.


https://www.terrafemina.com/article/sandrine-rousseau-l-ecofeministe-propose-un-delit-de-non-partage-des-taches-domestiques_a363129/1

J ENTENDS  CE QUE DIS  SANDRINE  ROUSSEAU  MAIS je ne pense pas  que cela  soit toujours  faisable . POUR certains couples ,  peut  être , que c est la femme  qui fait  le plus de menage et d autre  moins le menage  et donc  plus  l homme sinon  une  femme  de menage  . POUR MON BEAU PERE  IL  TRAVAILLAIT A  PROVINS ET  REVENAIS A PARIS  TOUT LES SOIRS   A  19 H du lundi au  vendredis ,  donc  comment  on fait  dans  ce  cas la  ?? OUI  AU PARTAGE  DES  TACHES  OU AU MENAGE . POUR LES DEUX  , MAIS FAUT IL  QUE  CELA  SOIT FAISABLE POUR LES  DEUX !!! dans la  théorie ,  cela  est  toujours  faisable mais  parfois en pratique  moins faisable . J AI UNE  QUESTION  A POSER ET SI  PAR HASARD DANS ce  COUPLE  HETERO ,  c est plus l homme qui fait le menage , donc on peut demander à  cette femme de participer  un peu ??  

DANS  CETTE  HISTOIRE ,  IL Y A  PLUSIEURS INCONNUES A PRENDRE EN COMPTE 

1  )DANS  CE  COUPLE PEUT ETRE  heteros ?  

2 )QUI FINIT   SA JOURNEE  AVANT L AUTRE ET A  QUEL  HEURE IL LA  FINIT SA  JOURNEE ?? 

3) DANS  CE   COUPLE  EST CE  QUE LES DEUX  EN SEMAINE  FINISSENT LEUR  EMPLOIS  A LA MEME  HEURE  ET  EN  Même TEMPS  ET A  QUEL HEURE IL ARRIVENT A LA MAISON ??

 4) SI C EST UN  COUPLE  HETERO A  QUEL HEURE  FINIT L HOMME LE  LUNDI MARDI MERCREDI  JEUDI ET  VENDREDI .

 5 ) si c est un couple  hetero a  quel heure finit la  femme le lundi mardi  mercredi jeudi  et  vendredi . 

A  PARTIR   DE  CELA  ON POURRA  VOIR  COMMENT  FAIRE POUR  FAIRE UN PLANNING  MENAGE  CHEZ  LES GENS ET  FAIRE  QUE LES DEUX  PUISSENT LE FAIRE ???  

MOI JE  ME  VOIS MAL ARRIVER  A 18 ,19 H  CHEZ  MOI ET ME METTRE AU MENAGE A CETTE HEURE EN AYANT  TRAVAILLER  UN NOMBRES  XXX  DHEURES AVANT  !!! 

MEME APRES UNE FORMATION TU ES NAZES ET TU AS EVENTUELLMENT  DES CHOSES  A  FAIRE , COMME PAR  EXEMPLE REVISER  LES  COURS !!! 

N oublions pas que  il ya  les trajets ( , METRO , BUS , TRAM , RER , ) qui peuvent pour  certains  faire  1 H , 1H 30 , 2H  DE TRAJET !!!!!! 

 

BERTRAND   STEFANINK  

 

PUISQUE   SANDRINE  ROUSSEAU A  PRIS UN COUPLE  HETERO  J AI FAIT  PAREIL !!! 

 

Voir les commentaires

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>