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Agression sexuelle au PSG : l’avocate de Kadidiatou Diani salue une « libération de la parole » dans le sport féminin

30 Septembre 2023, 00:55am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

Kadidiatou Diani  // Source : Capture écran YouTube
SPORT
Agression sexuelle au PSG : l’avocate de Kadidiatou Diani salue une « libération de la parole » dans le sport féminin
Christelle Murhula
 Publié le 29 septembre 2023 à 10h46

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  SPORT
L’avocate de l’ex-joueuse du PSG, qui a porté plainte contre son ancien entraîneur Didier Ollé-Nicolle, salue une « libération de la parole ». Le coach, lui, dénonce un « règlement de comptes ».
Ce jeudi 28 septembre, on apprenait qu’une enquête préliminaire avait été ouverte fin juin, après que Kadidiatou Diani, ex-joueuse du PSG, a déposé plainte contre son ex-entraîneur Didier Ollé-Nicolle pour agression sexuelle.


Elle accuse l’homme de 62 ans de lui avoir touché les fesses à plusieurs reprises, dont une avec une batte de baseball, en août 2021.

Didier Ollé-Nicolle souhaite porter plainte pour « dénonciation calomnieuse »
Didier Ollé-Nicolle n’a pas mis longtemps avant d’actionner le levier de défense. Par le biais de son avocat, il dénonce une « plainte utilisée comme un règlement de comptes », et évoqué « une tentative d’instrumentalisation de la justice ». Didier Ollé-Nicolle a d’ailleurs annoncé son intention de porter prochainement plainte pour « dénonciation calomnieuse ».

Selon lui, cette plainte est un règlement de comptes, et « vise apparemment des faits anciens de deux ans dont il ignore tout ». Elle intervient peu après que Didier Ollé-Nicolle s’est constitué partie civile dans une procédure visant le compagnon de Diani, César Mavacala, mis en examen pour « escroquerie en bande organisée ».

Mais pour Sandrine Pégand, avocate de Kadidiatou Diani, qui a réagi auprès de l’AFP, cette plainte est plutôt signe d’une libération de la parole dans le sport féminin : « Je suis là pour m’occuper d’une femme victime d’actes à caractère sexuel. C’était compliqué pour elle de dénoncer ces faits en sa qualité de joueuse », « il y avait la crainte que cela puisse se refléter sur beaucoup de choses et notamment sa carrière », rappelle-t-elle. « Et puis quand les réminiscences deviennent trop lourdes, il y a une libération de la parole. Il n’y a pas de stratégie de timing », martèle-t-elle.


Le futur de Numerama arrive bientôt ! Mais avant ça, nos confrères ont besoin de vous. Vous avez 3 minutes ? Répondez à leur enquête 


https://www.madmoizelle.com/agression-sexuelle-au-psg-lavocate-de-kadidiatou-diani-salue-une-liberation-de-la-parole-dans-le-sport-feminin-1579189

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/tousuniscontrelahaine-ce-que-dit-la-loi-

28 Septembre 2023, 21:48pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Tous Unis Contre la Haine : ce que dit la loi
(c) Service d'information du Gouvernement - SIG/ Gouvernement.fr
La lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie constitue une priorité du Gouvernement. La loi interdit et sanctionne le racisme et l'antisémitisme sous toutes leurs formes. Les peines varient en fonction de la façon dont ils s’expriment : des propos insultants ; un traitement différent et défavorable par rapport à d’autres personnes (il peut s’agir alors d'une discrimination) ; des violences physiques.

Contenu publié sous le Gouvernement Valls III du 11 Février 2016 au 06 Décembre 2016
TWEETERPARTAGERENVOYER
 
LE RACISME ET L’ANTISÉMITISME SONT-ILS DES INFRACTIONS ?
La liberté d’opinion est une liberté fondamentale, affirmée en France dès la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui énonce en son article 10 que "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses." Comme toute liberté fondamentale, elle comporte cependant des limitations strictes, déjà énoncées dans l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Cette liberté est en effet garantie "pourvu que [sa] manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi".

La liberté d’expression est le corollaire de la liberté d’opinion. Comme elle, elle connait des limites. L’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclame en effet : "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi."

  
Aucune opinion, tant qu’elle n’est pas exprimée publiquement, ne peut être poursuivie. Le droit sanctionne en revanche les manifestations de racisme ou d’antisémitisme à travers des propos ou des actes motivés par ce sentiment raciste ou antisémite.
Ces droits fondamentaux sont également garantis au niveau international par la Déclaration universelle des droits de l’homme (art. 8) et européen dans la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (art. 10) et la Charte des droits fondamentaux (art. 10 et 11). L’expression souvent entendue : "le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit", n’est pas juridiquement exacte. Aucune opinion, tant qu’elle n’est pas exprimée publiquement, ne peut être poursuivie. Le droit sanctionne en revanche les manifestations de racisme ou d’antisémitisme à travers des propos ou des actes motivés par ce sentiment raciste ou antisémite. Il faut donc qu’un acte soit commis ou que des propos soient tenus pour tomber sous le coup de la loi.
LA RÉPRESSION DE LA PAROLE RACISTE ET ANTISÉMITE
Afin de garantir la liberté d’expression, la loi interdit toute censure préalable. En revanche, elle sanctionne les propos racistes et antisémites, qui constituent des abus de la liberté d’expression. On répond, a posteriori, des propos que l’on a effectivement tenus, des publications dont on est l’auteur. En cas de risque de trouble à l’ordre public, le juge peut, exceptionnellement et en dernier ressort, interdire une publication ou la tenue d’un rassemblement.
Le principe : répondre a posteriori des abus de liberté d’expression définis par la loi
Les propos racistes sont interdits par la loi et punis en fonction de leur gravité. Lorsqu'ils sont tenus publiquement, les peines sont plus sévères.
 
La publicité des propos

Les propos sont dits "publics" lorsque leur auteur a clairement voulu qu’ils soient entendus ou lus par d’autres personnes (dans les médias, au cours d’une réunion publique, sur une affiche, lors d’une manifestation publique…). Dans le cas contraire, on dit qu’ils ont été tenus dans le cadre privé (dans un domicile, lors d’une discussion entre deux élèves dans un lieu clos).

  
Par principe, les propos tenus sur internet sont publics. Ce n’est pas le cas des courriels, qui sont des correspondances privées. Sur un réseau social, un message est considéré comme public s'il est accessible à d'autres personnes que les "amis" de l’utilisateur ou de l’utilisatrice ; sinon, il est considéré comme privé.

Exemples : sur un profil Facebook, une publication est publique si elle est ouverte aux catégories "amis des amis" ou "tout le monde" ; sur Twitter, tous les tweets d'un compte public sont publics.
Par principe, les propos tenus sur internet sont publics. Ce n’est pas le cas des courriels, qui sont des correspondances privées. Sur un réseau social, un message est considéré comme public s'il est accessible à d'autres personnes que les "amis" de l’utilisateur ou de l’utilisatrice ; sinon, il est considéré comme privé. Exemples : sur un profil Facebook, une publication est publique si elle est ouverte aux catégories "amis des amis" ou "tout le monde" ; sur Twitter, tous les tweets d'un compte public sont publics.
 
Les différents types de propos

La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, révisée en 1972, définit plusieurs infractions réprimant la tenue de propos racistes ou antisémites.
 
L'injure raciste
La loi définit l’injure raciste comme toute expression outrageante, tout terme de mépris ou toute invective "envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée".

L’injure constitue une attaque personnelle et directe. Lorsqu’elle est dirigée contre une personne ou un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse, elle est réprimée. En revanche, ni la critique d’une religion ni le "blasphème" (outrage à la divinité) ne constituent des injures. En effet, en France, société laïque et pluraliste, le respect de toutes les croyances va de pair avec la liberté de critiquer les religions quelles qu’elles soient et avec celle de représenter des sujets ou objets de vénération religieuse.
 
Lorsque l'injure n'est pas publique, la peine encourue est une amende de 750 euros maximum (contravention de 4e classe) (art. R.624-4 du code pénal). Lorsqu’elle est publique, son auteur encourt jusqu'à 6 mois d’emprisonnement et 22 500 euros d'amende (art. 29 alinéa 2 et 33 alinéa 3 de la loi du 29 juillet 1881).
 
La diffamation raciste
Si des propos tenus attribuent des faits précis qui portent atteinte à l’honneur d’une personne ou d’un groupe "à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée", il s’agit de diffamation raciste.
 
La provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciste
La provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciste, lorsqu'elle est publique, est punie d'un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, ainsi que des peines complémentaires telles que l’affichage ou la diffusion de la condamnation (art. 24 al. 6 et 8 de la loi du 29 juillet 1881).Lorsqu'elle n'est pas publique, elle est punie de 1 500 euros d’amende maximum (art. R.625-7 du code pénal).
C’est l’infraction raciste la plus communément poursuivie devant les tribunaux. Il y a "provocation" lorsque des propos encouragent la discrimination, la haine ou la violence raciste à l’égard d’une personne ou d’un groupe "à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée".
 
Lorsqu'elle n’est pas publique, elle est punie de 1 500 euros d’amende maximum (art. R.625-7 du code pénal). Lorsqu’elle est publique, son auteur encourt jusqu’à un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, ainsi que des peines complémentaires telles que l’affichage ou la diffusion de la condamnation (art. 24 al. 6 et 8 de la loi du 29 juillet 1881).
 
Le délit d'apologie des crimes
Si des propos promeuvent ou justifient un crime de guerre ou un crime contre l’humanité, il s'agit d'un délit d'apologie des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité ou des crimes et délits de collaboration avec l'ennemi.
 
La contestation de l'existence d'un ou plusieurs crimes contre l'humanité
Enfin, si des propos nient un fait historique relatif à un crime contre l’humanité, ils constituent une contestation de l'existence d'un ou plusieurs crimes contre l'humanité. Cette infraction est définie dans  la loi n° 90-615 du 13 juillet 1990, dite loi Gayssot. La jurisprudence assimile le fait de minimiser de façon outrancière le nombre de victimes de la Shoah, le fait de présenter ces crimes sous la forme dubitative à la contestation de crime contre l’humanité.

La définition de cette infraction est cependant très restrictive. Elle ne concerne en effet que les "crimes contre l'humanité tels qu'ils sont définis par l'article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l'accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d'une organisation déclarée criminelle en application de l'article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale" - soit en pratique les crimes jugés par les tribunaux de Nuremberg et de Tokyo à l’issue de la Seconde Guerre mondiale.
L’auteur d’une telle contestation, nécessairement publique, encourt un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende (art. 24 bis de la loi du 29 juillet 1881).
 
La pénalisation de la négation des crimes contre l’humanité autres que la Shoah – La question du génocide arménien
La Cour européenne des droits de l’homme a considéré que la pénalisation de la contestation du génocide arménien par la Suisse constituait une atteinte disproportionnée à la liberté d’expression dans un arrêt du 15 octobre 2015. La Cour a considéré dans cette décision contestée que pour déterminer si des propos négationnistes peuvent ou doivent être poursuivis en justice, il est nécessaire de tenir compte du contexte et du pays dans lequel les propos ont été tenus. En l’absence de lien direct entre la Suisse et le génocide de 1915, la répression des propos négationnistes (l’intéressé avait déclaré publiquement que le génocide arménien constituait un "mensonge international") apparaît être une limitation de la liberté d’expression disproportionnée.
L’exception : l’interdiction a priori en cas de risque de trouble à l’ordre public
Par exception, il est possible pour les autorités administratives (maires, préfets…) d’interdire des manifestations, réunions ou spectacles lorsque ceux-ci sont susceptibles de causer un trouble à l’ordre public.

La justice apprécie au cas par cas, en évaluant à chaque fois s’il y a bien un trouble à l’ordre public et s’il est suffisant pour justifier une interdiction. Ainsi, un même artiste, voire un même spectacle peut, selon le risque de trouble, et les mesures alternatives pouvant être mises en œuvre (déploiement des forces de l’ordre pour éviter des affrontements, par exemple), être ou ne pas être interdit. Il n’y a là  ni incohérence, ni "deux poids deux mesures" mais un examen de chaque situation particulière.
LA RÉPRESSION DE L’ACTE RACISTE ET ANTISÉMITE
S’agissant des actes, et non plus simplement des mots, le droit pénal réprime le racisme ou l’antisémitisme à partir du moment où il motive un passage à l’acte criminel ou délictueux. Les infractions sont alors aggravées par la circonstance de racisme ou d’antisémitisme.
La circonstance aggravante de racisme ou d’antisémitisme
Le code pénal définit la circonstance aggravante de racisme en son article 132-76 : "Les peines encourues pour un crime ou un délit sont aggravées lorsque l'infraction est commise à raison de l'appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, de la victime à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée."

Les peines sont donc plus sévères selon la motivation de l’auteur de l’infraction. Le même mécanisme existe d’ailleurs pour les autres "crimes de haine" (homophobie, transphobie… cf. art. 132-77 du code pénal). Par exemple, des violences qui entraînent une incapacité totale de travail de plus de huit jours sont punies de la peine de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Si l'acte a une motivation raciste ou antisémite, ce n’est pas cette peine qu’il encourt mais 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

La preuve de la motivation des auteurs est souvent particulièrement délicate à apporter. Ceux-ci reconnaissent en effet rarement avoir agi par idéologie raciste ou antisémite. Afin de faciliter cette preuve, la loi précise que la circonstance aggravante de racisme est constituée "lorsque l'infraction est précédée, accompagnée ou suivie de propos, écrits, images, objets ou actes de toute nature portant atteinte à l'honneur ou à la considération de la victime ou d'un groupe de personnes dont fait partie la victime à raison de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée".
Les infractions aggravées par la circonstance de racisme ou d’antisémitisme
La loi permet d’aggraver de nombreuses infractions du fait de la motivation raciste ou antisémite de leur auteur. Le tableau ci-dessous reprend les principales infractions pouvant être aggravées par la motivation raciste ou antisémite définie à l’article 132-76 du code pénal.

NB : La notion de peine encourue renvoie à la peine maximale qui peut être prononcée par les juges. Il est rare que la peine prononcée par les juridictions coïncide avec la peine encourue.
RACISME ET DISCRIMINATIONS
Le racisme se distingue de la discrimination. Tout acte raciste n’est pas discriminatoire, comme tout acte discriminatoire n’est pas nécessairement raciste.
Pour qu'on puisse parler de discrimination au sens juridique, trois conditions doivent être réunies. Cet acte doit être :
 
un traitement défavorable ;
fondé sur un des vingt critères spécifiés par la loi : origine, apparence physique, nom de famille (patronyme), lieu de résidence, appartenance ou non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée (mais également sexe, état de santé, handicap, orientation ou identité sexuelle, âge, etc.)…
se traduisant par un acte, une pratique, une règle :
dans le cadre professionnel : recrutement (emploi ou stage), progression dans la carrière, licenciement, montant du salaire, accès à des formations, etc. ;
dans l'accès à un bien ou à un service public ou privé : logement (refus de louer ou de vendre un appartement...), éducation (refus d’inscription à l’école...), accès à un bâtiment public ou privé (refus d’entrée dans une discothèque, un musée...), etc.
 
La discrimination et la provocation à la discrimination sont des infractions, définies aux articles 225-1 du code pénal, et 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, mais cette notion irradie de nombreux domaines du droit (droit du travail, droit administratif…), de sorte que le juge pénal n’est pas le seul à être compétent pour juger des actes discriminatoires. Le juge civil, administratif, prud'homal peut également être amené à en connaître.
 
Pour en savoir plus sur les discriminations :
 
stop-discrimination.gouv.fr
egalitecontreracisme.fr
defenseurdesdroits.fr


https://www.gouvernement.fr/tousuniscontrelahaine-ce-que-dit-la-loi-4046

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Eric Zemmour condamné pour injure homophobe

28 Septembre 2023, 21:18pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Eric Zemmour condamné pour injure homophobe
Publié le 28 septembre 2023 à 16 h 13 min
Après une plainte de l'association Stop Homophobie en 2019, Eric Zemmour a été condamné à 4000€ euros d'amende pour injure homophobe.
Eric Zemmour en 2021 - Frederic Legrand - COMEO / ShutterstockEric Zemmour en 2021 - Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock
L’ancien candidat à la présidentielle et polémiste Eric Zemmour a été condamné à 4000 euros d’amende pour injure à caractère homophobe. Ce jugement fait suite à la plainte déposée en 2019 par  l’association Stop Homophobie. Eric Zemmour avait à l’époque créé la polémique en expliquant sur CNews que les personnes LGBTI+ avaient « asservi » l’État «  à leur profit ».

Il avait ainsi affirmé : «  On a des caprices d’une petite minorité qui tient la main de l’État et qui l’asservit à son profit et qui va d’abord désagréger la société, parce qu’on va avoir des enfants sans père et je viens de vous dire que c’est une catastrophe et, deuxièmement, qui va faire payer ses caprices par tous les Français ». La séquence avait choqué et la chaîne CNews avait reçu une mise en demeure du CSA. La séquence avait été par la suite supprimé du replay sur le site de la chaîne. Le polémiste avait été jugé en mai dernier, et la chambre de la presse du tribunal de Paris a rendu sa décision ce jeudi 28 septembre.

« Les propos présentent un caractère méprisant pour les personnes qu’ils visent, qui voient leur désir d’enfant ramené à « un caprice égoïste  » et prennent même une dimension outrageante dès lors qu’il leur est prêté, pour le satisfaire, d’avoir recours à l’asservissement de l’appareil d’État », statue le tribunal.

« En cela les personnes homosexuelles se trouvent disqualifiées aux yeux du public pour ce qu’elles sont, leur orientation sexuelle induisant nécessairement, selon le prévenu, un comportement contraire à l’intérêt général », conclut le tribunal.

Serge Nedja, le directeur de la publication de CNews, a lui aussi été condamné à 4000€ d’amende dont 2000 avec sursis. En plus de ces amendes, Eric Zemmour et Serge Nedjar ont été condamnés à verser solidairement aux associations parties civiles, à savoir Adheos, Mousse, et Stop Homophobie, une somme totale de 3000€ de dommages et intérêts et 2000€ de frais d’avocats.

L’avocat d’Eric Zemmour, Olivier Pardo, a annoncé à l’AFP faire « immédiatement appel de cette décision ».

Par le passé, Eric Zemmour a déjà fait l’objet de plusieurs condamnations par la justice, dont une en 2011 pour provocation à la discrimination raciale puis en 2018 pour provocation à la haine religieuse.

Jolan Maffi
Jolan Maffi
 @jolan_uwu

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https://www.komitid.fr/2023/09/28/eric-zemmour-condamne-pour-injure-homophobe/

La provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciste, lorsqu'elle est publique, est punie d'un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, ainsi que des peines complémentaires telles que l’affichage ou la diffusion de la condamnation (art. 24 al. 6 et 8 de la loi du 29 juillet 1881).Lorsqu'elle n'est pas publique, elle est punie de 1 500 euros d’amende maximum (art. R.625-7 du code pénal).

#TousUnisContrelaHaine : ce que dit la loi | Gouvernement.fr

 La provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciste, lorsqu'elle est publique, est punie d'un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, ainsi que des peines complémentaires telles que l’affichage ou la diffusion de la condamnation (art. 24 al. 6 et 8 de la loi du 29 juillet 1881).Lorsqu'elle n'est pas publique, elle est punie de 1 500 euros d’amende maximum (art. R.625-7 du code pénal).

 

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Rapport sur les LGBTIphobies

28 Septembre 2023, 21:18pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 
Rapport sur les LGBTIphobies
En 1997 paraissait le premier Rapport sur l’homophobie de notre association, trois ans après la création de la ligne d’écoute. Depuis, chaque année, cet ouvrage recense et analyse les témoignages qui nous sont quotidiennement adressés via nos dispositifs d’écoute. En 2020, le document prend le nom de Rapport sur les LGBTIphobies dans le but de mieux représenter la diversité des personnes concernées et des thématiques abordées.

Les données statistiques issues de ces prises de contact sont classées dans plusieurs thématiques (agressions physiques, discriminations au travail, en famille, mal de vivre, etc.), et analysées par nos bénévoles. Le Rapport sur les LGBTIphobies constitue une référence qui permet de présenter chaque année l'évolution des discriminations LGBTIphobes en France. C’est le principal support militant de l’association pour donner la parole aux victimes et attirer l’attention des institutions politiques.

Le Rapport sur les LGBTIphobies 2023
En 2022, la transphobie continue à être de plus en plus signalée sur nos canaux d’écoute, et la visibilité croissante des personnes trans dans les débats publics a pu également décupler les agressions à leur égard. Les violences subies par les personnes LGBTI nous ayant contacté·es en 2022 ont toujours beaucoup lieu en ligne (18 %) et dans le cercle familial (15 %). Mais la réouverture pleine et entière des commerces et services a été particulièrement marquée par des cas de LGBTIphobies (13 %). Ce contexte devient le troisième enregistré sur l’année, juste devant les lieux publics (12 %).

CONSULTER LE DOSSIER DE PRESSE

 

CONSULTER LE RAPPORT
Outée par une camarade, je suis harcelée par d'autres élèves qui ont créé un groupe sur les réseaux sociaux pour m'insulter.

Camille est en 5e, s’identifie comme « une fille dans le corps d’un garçon » et se sent isolée comme jamais.

Elle a confisqué mon téléphone, m’empêche de contacter ma petite amie, m’a donné des coups et obligée à mentir à la gendarmerie.

Stéphanie, après que sa mère ait appris son orientation sexuelle.


https://www.sos-homophobie.org/informer/rapport-annuel-lgbtiphobies#RAPPORTLGBTIPHOBIES

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Cancer du sein : pourquoi 12 % des femmes en âge de se faire dépister ne l’ont jamais fait

28 Septembre 2023, 21:15pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 cancer-sein-idees-recues-reponses
SOCIÉTÉ
Cancer du sein : pourquoi 12 % des femmes en âge de se faire dépister ne l’ont jamais fait
Elisa Covo
 Publié le 27 septembre 2023 à 14h22

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  SANTÉ
Un nouveau sondage Opinionway met en évidence la baisse constante des dépistages pour le cancer du sein. Pourtant, le dépistage permet une prise en charge rapide de cette maladie qui lorsqu’elle est détectée tôt, guérit dans 90 % des cas.
Chaque année, on compte 62 000 nouveaux cas de cancer du sein. Pourtant, selon le dernier sondage de la Ligue contre le cancer, publié mardi, les dépistages sont en baisse. « Un résultat qui place la France en bas du classement européen, très loin de pays comme le Danemark ou la Finlande, dont les taux de participation dépassent les 80 % », contextualise la Ligue.


À quelques jours d’Octobre rose, il est primordial de rappeler l’importance du dépistage et de l’auto-palpation. Des réflexes qui peuvent sauver des vies.

Moins d’une femme sur deux âgée de 50 à 74 ans s’est fait dépister en 2022
Depuis 10 ans, on note donc une baisse constante de la participation des françaises aux campagnes de dépistage. À tel point que 12 % de celles en âge de le faire ne se sont jamais fait dépister. Cela représente 1,3 million de femmes entre 50 et 74 ans.

Par ailleurs, en 2022, seul 44,9 % des femmes de cette tranche d’âge sont allées se faire dépister. « Pourtant, quand il est détecté tôt, le cancer du sein est guéri dans 90 % des cas », abonde Daniel Nizri, président de la Ligue contre le cancer, auprès de nos confrères de BFMTV.

L’absence de symptômes ne suffit pas à écarter un potentiel cancer du sein
Comment expliquer, alors, qu’autant de patientes rechignent à se faire examiner ? En tête des freins relevés par le sondage, l’argument de l’absence de symptômes. La Ligue contre le cancer est catégorique : « Le dépistage s’adresse justement aux personnes qui ne se plaignent de rien, pour trouver une maladie débutante avant que les signaux n’apparaissent » précise Emmanuel Ricard, porte-parole, au micro de France Bleu.


Mais l’absence de symptômes n’est pas le seul frein rapporté dans le sondage : une femme sur cinq renonce à se faire dépister par crainte d’avoir mal, 16 % par peur d’un diagnostic positif et 10 % car elle ne souhaite pas se dénuder devant un médecin (un chiffre en hausse, selon la ligue, qui appelle à faire un travail de pédagogie en amont pour désamorcer ce blocage).

À lire aussi : 6 idées reçues sur le cancer du sein qu’il est temps de balayer

Un accès au soin inégal
Mais, les écarts de dépistage s’expliquent aussi par les inégalités dans l’accès aux soinx.

« Le cancer du sein est la première cause de décès par cancer chez la femme et les inégalités sociales sont un des premiers marqueurs des inégalités de santé vis-à-vis de cet enjeu majeur ».

Daniel Nziri pour BFMTV
En effet, 10 % des patientes soulignent comme principal frein la distance trop élevée entre leur domicile et le centre de dépistage le plus proche de chez elles. À cela s’ajoutent des délais d’attente trop longs, et parfois même le simple fait de ne pas savoir à qui s’adresser pour effectuer un dépistage dans sa région.


Pourtant, un dépistage efficace requiert une mammographie répétée tous les deux ans entre 50 et 74 ans. Il est également recommandé, dès l’âge de 25 ans, d’effectuer une palpation annuelle chez un médecin, gynécologue ou sage-femme.

Le futur de Numerama arrive bientôt ! Mais avant ça, nos confrères ont besoin de vous. Vous avez 3 minutes ? Répondez à leur enquête 


https://www.madmoizelle.com/cancer-du-sein-pourquoi-12-des-femmes-en-age-de-se-faire-depister-ne-lont-jamais-fait-1577741

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28 Septembre 2023, 21:14pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 "Gardons l'avortement sûr et légal" peut-on lire sur une pancarte pour le droit à l'IVG // Source : Gayatri Malhotra / Unsplash
SOCIÉTÉ
Dans l’Oklahoma, où l’IVG est interdite, les vasectomies gratuites font mouche
Elisa Covo
 Publié le 28 septembre 2023 à 14h43

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTUALITÉS MONDIALES
Les listes d’attentes s’allongent pour obtenir une vasectomie gratuite dans les états comme l’Oklahoma, où l’avortement est entièrement banni.
Dans un article publié le 27 septembre, le média états-unien Jezebel affirme que dans l’état conservateur de l’Oklahoma, où l’avortement est entièrement interdit, la vasectomie connaîtrait un engouement sans précédent.


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Un post Facebook devenu viral
Tout serait parti d’un post Facebook, retrace le média : « Lorsque l’antenne du Planning Familial « Great Plains » a annoncé la semaine dernière sur Facebook la tenue d’une salve de vasectomies gratuites, le message a été repartagé 6 000 fois et toutes les places ont été réservées en moins de 48 heures ». Ces opérations seront effectuées gratuitement pendant deux jours en octobre, pour marquer le lancement des services de vasectomie au centre de santé d’Oklahoma City, a précisé la présidente du Planning Familial au journal local Oklahoma Voice.

Au cours de l’été, le Planning Familial avait déjà commencé à proposer des vasectomies gratuites dans sa clinique de Tulsa, à environ 160 km de là, suscitant un tel engouement qu’une longue liste d’attente s’était formée.

Se protéger malgré les lois répressives
Pour les professionnels de santé de la région, il n’y a aucun doute. L’abrogation de Roe v. Wade, qui garantissait jusqu’en juillet 2022 le droit à l’avortement des citoyennes sur le sol américain, aurait accéléré le recours à cette pratique :

« Basel Hassoun, urologue à Oklahoma City, a déclaré à l’Oklahoma Voice qu’avant que la Cour suprême ne renverse l’arrêt Roe v. Wade, il pratiquait trois ou quatre vasectomies par mois – aujourd’hui, c’est trois ou quatre par semaine », retrace Jezebel. M. Hassoun explique que ses patients ont également tendance à être plus âgés qu’avant : Auparavant, il s’agissait d’hommes d’une trentaine d’années, mais aujourd’hui, ce sont surtout des hommes d’une quarantaine ou d’une cinquantaine d’années qui ne veulent pas prendre le risque que leur partenaire tombe enceinte (il est vrai que les gens ne devraient pas avoir à prendre des décisions médicales auxquelles ils se sentent contraints par les lois de l’État – c’est une forme de coercition reproductive – mais la triste réalité est qu’ils essaient simplement de se protéger).

Jezebel, « Free Vasectomy Appointments in Oklahoma Filled Up in Less Than 48 Hours ».
Le Planning Familial a annoncé étendre ce service aux cliniques de Mishawaka, dans l’Indiana (un autre État où l’avortement est interdit), et de Portland (Maine), où l’avortement est légal.

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Crédit photo de la une : Gayatri Malhotra / Unsplash


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#NousToutes colle 25 000 autocollants pro-IVG sur des Vélib’ à Paris

28 Septembre 2023, 20:57pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 « Un enfant c'est un choix, l'IVG c'est un droit » colle #NousToutes sur des Vélib' // Source : Capture d'écran BFMTV / Capture d'écran Instagram de #NousToutes
SOCIÉTÉ
#NousToutes colle 25 000 autocollants pro-IVG sur des Vélib’ à Paris
Christelle Murhula
 Publié le 28 septembre 2023 à 10h50
MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
Àl’occasion de la journée mondiale pour le droit à l’avortement ce 28 septembre, les militantes ont collé des messages de défense du droit à l’avortement sur 12 500 vélos.
« Un enfant c’est un choix, l’IVG c’est un droit ». Ce mercredi 28 septembre, de nombreux Parisiens ont pu découvrir ces autocollants sur les Vélib’. À l’occasion de la journée mondiale pour le droit à l’avortement, 190 militantes de l’association féministe #NousToutes se sont attelées à coller 25 000 autocollants pro-IVG sur 12 500 vélos, dans la nuit du 27 au 28 septembre.

« Un enfant c’est un choix, l’IVG c’est un droit » colle #NousToutes sur des Vélib’

L’objectif ? Une « riposte au collage d’autocollants contre le droit à l’IVG sur des Vélib’ par un groupe anti-avortement », le collectif anti-choix Les Survivants. En mai et juin dernier, à Paris et à Lyon, ils avaient affabulé de nombreux vélos en libre-service de messages portant l’inscription « et si vous l’aviez laissé vivre ? ».

À lire aussi : En 2022, 234 000 IVG ont été pratiquées, le taux le plus haut depuis 1990

Même si l’action a été saluée par de nombreux Parisiens depuis le début de la journée, des colleurs ont vu les autocollants rapidement arrachés dans certains secteurs, rapporte Le Parisien. Trois militantes ont même subi une altercation violente dans le XVe arrondissement.


Ce qui ne les a pas arrêtées dans leur action. Dans un communiqué, #NousToutes rappelle que le droit à l’IVG est toujours en danger, et ceci partout dans le monde, citant les États-Unis, ou encore la Hongrie. L’organisation appelle à son inscription dans la Constitution française, pourtant promise par Emmanuel Macron, rappelant que « les mouvements anti-choix disposent de moyens importants ».

L’association appelle par ailleurs à rejoindre les manifestations prévues dans plusieurs villes de France ce jeudi 28 septembre pour défendre le droit à l’avortement. À Paris, une manifestation organisée par le collectif Avortement en Europe, partira à 18h30 de la place de la République.

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Risque accru de pauvreté, isolement social, burn out : une campagne pour visibiliser les réalités des mamans solos

28 Septembre 2023, 20:51pm

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LES GRENADES

Risque accru de pauvreté, isolement social, burn out : une campagne pour visibiliser les réalités des mamans solos

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hier à 17:33

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Par Les Grenades
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Ce lundi 25 septembre, la campagne de sensibilisation à la monoparentalité intitulée "Parents solos mais pas seuls" a été lancée par la secrétaire d’Etat à l’Égalité des chances Nawal Ben Hamou (PS) et le Ministre de l’Action sociale et de la Santé Alain Maron (Ecolo).

Au sein de la Région de Bruxelles-Capitale, environ 65.000 ménages monoparentaux sont dénombrés, ce qui représente près de 12% de l’ensemble des ménages bruxellois et 33% des foyers parmi l’ensemble des familles bruxelloises avec enfants. 

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Une majorité de femmes
Constat important : à la tête de ces familles, se trouvent pour la toute grande majorité (86%), des femmes. "La monoparentalité est donc un phénomène genré, qui demande à être appréhendé comme tel", insiste le communiqué des deux ministres. "En effet, non seulement la grande majorité des ménages monoparentaux sont constitués d’une femme élevant seule un ou plusieurs enfants, mais les problématiques vécues par ces familles sont imprégnées et renforcées par les inégalités de genre à l’œuvre dans notre société."

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Les mères monoparentales encourent un risque accru de pauvreté en raison de la diminution de leurs revenus à la suite de la séparation, à l’inégale répartition des frais liés aux enfants avec l’ex-conjoint, au coût du logement, ainsi qu’à une flexibilité et une disponibilité sur le marché de l’emploi rendues plus difficiles par le fait de supporter seules l’éducation des enfants.

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Face à ces constats, le gouvernement bruxellois avait approuvé en juillet 2021 le tout premier Plan bruxellois de soutien aux familles monoparentales. Cette campagne de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de ce plan.

Elle est menée conjointement par equal.brussels et la Cocom, du 25 septembre au 14 décembre sur le réseau de la STIB, les réseaux sociaux et le réseau d’affichage de la Cocom. Les visuels et les vidéos qui font partie de la campagne montrent différente situation de la vie quotidienne (aller faire les courses, gérer la maladie d’un·e enfant quand on doit travailler, etc.) lors de laquelle une maman solo est deux fois plus attentive et présente que si elle pouvait compter sur un coparent.


"Pour la première fois à Bruxelles, le soutien aux familles monoparentales a été une priorité politique. A la croisée de plusieurs sources de discriminations, de plusieurs facteurs menant à des situations de précarité, ces familles et surtout ces femmes nécessitaient toute notre attention et tout notre engagement. Cette campagne est une fierté car elle visibilise auprès du grand public les situations parfois difficiles dans lesquelles ces mamans solos se trouvent. Nous avons lancé une dynamique à l’échelle de la Région tout entière et poursuivrons nos efforts pour soutenir les parents solos constamment obligés de se dédoubler", souligne Nawal Ben Hamou dans le communiqué.

La campagne communique également sur les outils développés par equal.brussels et la COCOM, c’est-à-dire le site parentsolo.brussels qui reprend les informations sur les services disponibles en Région de Bruxelles-capitale à destination des parents solo et des professionnel·les, ainsi que le numéro vert d’aide sociale (0800 35 243).

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Le collectif des familles monoparentales, Cofamon, a quant à lui remis une pétition auprès du Parlement de Wallonie afin de tirer la sonnette d’alarme et de demander "des mesures structurelles qu’il est tout à fait possible de mettre en place dès la prochaine législature : aide à la réinsertion professionnelle, droit au logement, meilleur accès aux soins de santé, une réduction du prix des transports publics, sur le précompte immobilier, pas de plafond aux allocations familiales, etc. Nos demandes sont claires, et changeraient la vie de milliers d’enfants qui vivent ici en Belgique sous le seuil de pauvreté."

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Une réalité notamment confirmée par Statbel, selon la RTBF, qui a montré que les familles monoparentales étaient plus à risque de pauvreté et de privation matérielle.

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"Nos demandes changeraient la vie de milliers d’enfants qui vivent sous le seuil de pauvreté" : les chiffres confirment-ils les cris d’alarme des familles monoparentales ?
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Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d’actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.


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Une nouvelle loi en Californie pour s'assurer qu'aucun livre LGBTI+ ne soit supprimé des écoles

27 Septembre 2023, 15:12pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Une nouvelle loi en Californie pour s'assurer qu'aucun livre LGBTI+ ne soit supprimé des écoles
Publié le 27 septembre 2023 à 11 h 54 min
La Californie interdit officiellement aux écoles de bannir des livres qui abordent l'identité de genre et les discriminations ethniques.
Le gouverneur de Californie Gavin Newsom et Corey Jackson, de l'Assemblée de CalifornieDe gauche à droite : le gouverneur de Californie Gavin Newsom et Corey Jackson, de l'Assemblée de Californie - Capture d'écran Twitter
Dans le cadre d’une nouvelle législation, le gouverneur de Californie Gavin Newsom interdit officiellement l’interdiction de livres dans les établissements scolaires. Si les écoles tentent malgré tout de censurer ou de bannir des livres pour le seul motif que ces derniers abordent des sujets tels que l’identité de genre ou les discriminations ethniques, elles risqueraient de perdre les financements de l’État. De lourdes amendes sont aussi envisageables.

Cette initiative fait suite à de nombreuses polémiques lancées par plusieurs conseils scolaires à tendance républicaine qui auraient émis l’idée d’interdire des bibliothèques et des salles de classe des livres considérés comme trop explicites sexuellement parlant ou abordant des sujets trop brûlants. Récemment, une école de la ville de Temecula, en Californie du Sud, avait tenté d’interdire un programme d’étude dans une école primaire centré sur Harvey Milk, figure militante des droits LGBTI+. Le conseil scolaire était revenu sur ses pas après que Gavin Newsom les a menacé d’une amende de 1,5 millions de dollars.

Cette nouvelle loi est donc un geste fort et radical dans un contexte où les écoles sont devenues les champs de batailles idéologiques de la droite républicaine américaine. Les demandes de censure de livres ont atteint un record aux États-Unis en 2022. Selon une étude de l’Association des bibliothèques américaines, publiée en début d’année, 1 269 demandes de censure visant un ou plusieurs livres ont été déposées sur le territoire américain l’an passé. En 2021, le chiffre s’élevait à 729 et constituait d’ores et déjà un record. Quatre-vingt six pour cent de ces demandes concernent des livres de littérature jeunesse et 58 % des livres disponibles ou enseignés à l’école.

Jolan Maffi
Jolan Maffi
 @jolan_uwu

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Droit d'asile : Elton John « très inquiet » suite aux propos de la ministre de l'Intérieur britannique
Réfugiés : la ministre de l'Intérieur britannique s'en prend à la Convention de Genève
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Hong Kong : deux femmes lesbiennes se voient reconnaître le statut de parent par un tribunal


https://www.komitid.fr/2023/09/27/une-nouvelle-loi-en-californie-pour-sassurer-quaucun-livre-lgbti-ne-soit-supprime-des-ecoles/

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Droit d'asile : Elton John « très inquiet » suite aux propos de la ministre de l'Intérieur britannique

27 Septembre 2023, 15:08pm

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Droit d'asile : Elton John « très inquiet » suite aux propos de la ministre de l'Intérieur britannique
Publié le 27 septembre 2023 à 11 h 09 min
Selon la ministre, les personnes LGBT ne seraient plus protégées et le statut de réfugié ne leur serait plus assuré. Un renversement qui inquiète ONG et personnalités engagées.
Elton John et son mari, à Cannes, en 2019 - Andrea Raffin / ShutterstockElton John et son mari, à Cannes, en 2019 - Andrea Raffin / Shutterstock
La ministre de l’Intérieur britannique Suella Braverman s’est attiré de vives critiques mardi 26 septembrn s’en prenant à la Convention de Genève sur les réfugiés, qui ne serait selon elle pas « adaptée à notre époque moderne ».

Le gouvernement britannique a érigé la lutte contre l’immigration illégale en priorité. A un an des élections législatives où les travaillistes sont donnés favoris, le discours du gouvernement ne cesse de se durcir contre les migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni.

Devant l’American Enterprise Institute, un centre de réflexion de centre-droit basé à Washington, Suella Braverman, très à droite, a questionné le rôle de la Convention de Genève, qui date de 1951 et définit le statut de réfugié.

C’est « une réalisation incroyable pour son époque », « mais nous vivons désormais dans une époque totalement différente », a-t-elle défendu.

La Convention de Genève « confère à au moins 780 millions de personnes le droit théorique de s’installer dans un autre pays », a-t-elle estimé.

« Nous ne pourrons pas maintenir un système d’asile si le simple fait d’être un homosexuel ou une femme, et de craindre la discrimination dans son pays d’origine suffit pour bénéficier d’une protection », a encore fait valoir la ministre.

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR, a rétorqué dans un communiqué que la convention de Genève est « la pierre angulaire du système de protection des réfugiés au niveau mondial et reste un outil qui sauve des vies ».

Elle «  reste aussi pertinente aujourd’hui que lorsqu’elle a été adoptée et institue le cadre indispensable pour traiter » les défis soulevés par l’afflux de réfugiés, ajoute l’agence qui appelle le Royaume-Uni à améliorer son système d’asile.

Elton John « très inquiet »
Dans un message mis en ligne sur Instagram, le chanteur Elton John s’est lui dit « très inquiet des déclarations (de la ministre) selon lesquelles les discriminations envers les homosexuels et les femmes ne devraient pas être une raison suffisante » pour bénéficier du statut de réfugié.

« Ignorer le vrai danger auquel font face les communautés LGBTQ+ risque de légitimer davantage la haine et la violence à leur encontre », a-t-il ajouté, dans une déclaration cosignée par son époux David Furllong et la Elton John Aids Foundation.

Dans son discours, la ministre a aussi estimé que la situation actuelle, « absurde et intenable » selon elle, permet aux migrants de « choisir leur destination préférée pour demander l’asile ».

« Aucune personne entrant au Royaume-Uni par bateau depuis la France ne fuit un péril imminent », poursuit le texte du discours.

Pour l’organisation Refugee Council, le gouvernement britannique devrait « s’attaquer aux vrais problèmes rencontrés par le système d’asile et fournir des itinéraires sûrs aux personnes ayant besoin de protection » plutôt que de s’en prendre à la Convention de Genève.

L’opposition travailliste a aussi critiqué la ministre, la députée Yvette Cooper l’accusant d’avoir « renoncé à réparer le chaos causé par les conservateurs » sur le droit d’asile et de chercher, avec la Convention de Genève, « quelqu’un d’autre à blâmer ».

Le gouvernement britannique a promis d’arrêter les bateaux de migrants traversant la Manche depuis la France. Mais en 2023, environ 24 000 migrants ont déjà fait cette traversée.

La loi interdit désormais aux migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni de demander l’asile, et prévoit de les expulser vers des pays tiers comme le Rwanda, un projet bloqué en l’état par la justice.

Lors de sa visite à Washington, sur le thème de l’immigration clandestine, Suella Braverman devait aussi rencontrer le ministre américain de la Sécurité intérieure Alejandro Mayorkas et le ministre de la Justice Merrick Garland.

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

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https://www.komitid.fr/2023/09/27/refugies-la-ministre-de-linterieur-britannique-suscite-lindignation-en-sen-prennant-a-la-convention-de-geneve/

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