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Xandra, victime d'un loverboy aux Pays-Bas: “Ils me violaient par groupe de huit”,femmes,violences,viol

17 Octobre 2018, 07:00am

Publié par hugo

 Xandra, victime d'un loverboy aux Pays-Bas: “Ils me violaient par groupe de huit”
Publié le 17 octobre 2018 à 0:32
Xandra*, Hollandaise de 26 ans, est tombée amoureuse d’un garçon rencontré sur les réseaux sociaux, à 19 ans. Sous l’influence de ce dernier, elle commence à se droguer et à se prostituer trois mois plus tard. Victime de ce que l’on nomme un “loverboy”, Xandra décrit ce fléau répandu aux Pays-Bas et comment elle a réussi à s’en sortir. La jeune femme, qui vit à Utrecht, fait désormais le tour des écoles pour sensibiliser les jeunes Hollandaises à ce phénomène.    
 
 
© Auriane Guerithault et Laura Taouchanov pour Cheek Magazine
“À l’époque, j’avais 19 ans, une famille normale, très protectrice. Aux Pays-Bas, on imagine que les filles qui tombent là-dedans viennent de familles brisées mais ce n’est pas le cas. Je multipliais les partenaires sexuels, persuadée que je n’étais bonne qu’à ça. Avec le recul, j’étais sûrement une bonne proie pour un loverboy (Ndlr: Les loverboys sont des hommes à peine plus âgés que leurs victimes qui attirent des jeunes filles vulnérables dans leurs filets. Souvent, ils agissent pour le compte de proxénètes plus âgés et se servent de la drogue pour renforcer la dépendance de leurs victimes.). J’ai rencontré Julian* sur les réseaux sociaux et je suis vite tombée amoureuse. Il consommait régulièrement de l’ecstasy. À force d’entendre parler de ses soirées entre amis, j’ai voulu essayer. Il m’a emmenée dans une maison de banlieue où plein de gens consommaient de la drogue. Le dealer était un homme plus âgé. Tout le monde le surnommait “papa”, moi je l’appelais “le vieux”. Nous sommes souvent retournés le voir. Le plan de Julian* s’est déroulé sous mes yeux, sans que je ne m’en rende compte.
 
“J’ai été vendue 200 euros”
Un soir, “le vieux”, au courant pour mes problèmes financiers, m’a proposé de coucher la prochaine fois avec lui contre une somme d’argent. Mon copain ne semblait pas étonné. J’étais droguée alors j’ai accepté. Julian* m’a demandé plusieurs fois si j’étais sûre, pour me faire croire que j’étais à l’origine de l’idée. Mais, à notre arrivée devant la porte du dealer, j’ai changé d’avis. Il a sonné comme s’il ne m’avait pas entendue. Dans la chambre avec “le vieux”, je me suis évanouie. Il n’était pas content mais il a dit que la prochaine fois, ce serait mieux. C’est là que j’aurais dû tout arrêter. Mais j’étais perdue, alors j’ai accepté de recommencer.
“Le vieux” me torturait régulièrement. Il m’entraînait à ne plus ressentir la douleur en tailladant mes mains et mes pieds. Il me demandait: “Est-ce que tu souffres?” Évidemment, je répondais que oui. Mais il n’arrêtait pas. Un  jour, j’ai compris ce qu’il cherchait. J’ai dit que je n’avais pas mal et il a arrêté. Crack, héroïne et ecstasy m’aidaient à tenir bon. Dans les étages de la maison, j’ai souvent croisé d’autres femmes. Au lieu de nous soutenir, nous étions en concurrence les unes avec les autres.
“J’ai fait un tour sur moi-même, ils m’ont observée et j’ai été renvoyée dans ma chambre. Je venais d’être vendue pour 200 euros.”
Je ne rentrais quasiment plus chez mes parents. Mes amis ne comprenaient plus ma vie. Je les ai quasiment tous perdus à cette époque. L’école menaçait de sévir si je ne revenais pas en cours. Je me suis confiée à l’administration qui m’a expliqué que mon comportement n’était pas celui d’une étudiante. Le jour même, j’étais exclue. Après ça, j’ai décidé de ne plus jamais parler et j’ai perdu tout contact avec le monde extérieur.
Quelques semaines plus tard, “le vieux” m’a présentée à son petit neveu. J’ai fait un tour sur moi-même, ils m’ont observée et j’ai été renvoyée dans ma chambre. Je venais d’être vendue pour 200 euros. C’est très étrange mais j’étais vexée qu’il m’abandonne comme ça. J’avais noué une relation de dépendance très forte avec mon bourreau.
 
“Ils me violaient par groupe de huit” 
J’ai réclamé un toit à mon nouveau propriétaire, qui opérait pour un réseau de prostitution encore plus important. Chaque nuit, j’étais balancée d’une maison à une autre. Les trafiquants me violaient par groupe de huit et m’attachaient toute la nuit à un radiateur, avec une laisse de chien. Je me répétais que si je ne partais pas, j’allais mourir. J’ai profité d’un moment où mes surveillants étaient moins nombreux pour m’enfuir. Dans le tramway, mon visage était en sang mais tout le monde détournait le regard.
Je me suis retrouvée à la rue pendant deux semaines. Pour survivre, je me suis prostituée sur un trottoir que je partageais avec d’autres femmes. Un soir, ma meilleure amie, que je n’avais pas vue depuis longtemps, m’a appelée pour me parler de sa rupture. Je me suis réfugiée chez elle. Je pensais que j’irais mieux mais, sans drogue et dans ce nouvel environnement, mon état n’a fait qu’empirer. Après plusieurs tentatives de suicide, mon amie a tout raconté à mes parents et leur a donné mon adresse. J’étais furieuse mais ça m’a sauvée. Ils m’ont suppliée de revenir à la maison. J’ai accepté.
“M’interner, c’était la seule solution pour mes parents. Les hommes n’étaient plus là mais j’étais toujours ce monstre qu’ils avaient fabriqué.”
Les jours passaient et ma dépression s’intensifiait. M’interner, c’était la seule solution pour mes parents. Les hommes n’étaient plus là mais j’étais toujours ce monstre qu’ils avaient fabriqué. À l’hôpital psychiatrique, j’ai vécu un enfer aussi. Pendant mes crises de nerfs, des hommes en blouse blanche m’attrapaient, me jetaient sur le lit, arrachaient mes vêtements et m’injectaient des tranquillisants. Ça me rappelait toutes les fois où j’avais été violée, et ça me plongeait encore plus dans des états d’hystérie. De nombreuses victimes retournent dans les bras de leur loverboy à ce moment-là d’ailleurs.
À ce stade, ma mère se documentait énormément sur le sujet. Elle est tombée sur le livre racontant l’histoire d’Anita de Wit, la mère d’une victime de loverboy. En 2007, cette dernière a créé La Maison des Papillons, un refuge pour ces jeunes femmes, et ma mère lui a demandé de m’accueillir. Chez Anita, j’allais à mon rythme car elle ne m’imposait pas de règles. Les premières nuits, je venais la réveiller pour parler pendant des heures. Au lever du jour, je retournais me coucher. Après deux ans de cohabitation, je me prépare à quitter la Maison des Papillons pour vivre dans mon propre appartement. Je vais y aller par étape. Une nuit, puis deux et ensuite, on verra.”
Propos recueillis par Auriane Guerithault et Laura Taouchanov.
* Les prénoms ont été modifiés.

http://cheekmagazine.fr/societe/temoignage-victime-loverboy-pays-bas/

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"Que l'avortement soit autorisé ou non, de toute façon les femmes y ont recours",femmes,ivg,

16 Octobre 2018, 07:50am

Publié par hugo

"Que l'avortement soit autorisé ou non, de toute façon les femmes y ont recours"
Nathalie Bajos, directrice de recherche à l'Inserm et spécialiste des questions de sexualité et de genre, est l'invitée du Soir 3, mercredi 10 octobre.
 
 

France 3
France 3
France Télévisions
Mis à jour le 11/10/2018 | 10:21
publié le 11/10/2018 | 10:21
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Le pape François, qui a lancé, mercredi 10 octobre, que l'avortement était comme recourir à un tueur à gages, "est très écouté. Ses propos ont une influence sur la politique comme en Argentine et sur le vécu des femmes qui ont recours à l'IVG", estime Nathalie Bajos, mercredi dans le Soir 3.
"Que l'avortement soit autorisé ou non, de toute façon les femmes y ont recours. Ce qui change quand il n'est pas légalisé, c'est que les femmes en meurent. Plus de 50 000 femmes meurent chaque année d'un avortement clandestin sans compter les complications", note cette spécialiste des questions de sexualité et de genre directrice de recherche à l'Inserm.
"L'IVG ne conduit pas à une baisse de la fécondité, mais permet de choisir le calendrier de sa parentalité. C’est une naissance décalée dans le temps, pas une naissance en moins", assure la scientifique.
La clause de conscience spécifique à l'IVG "inutile"
"La clause de conscience existe pour tous les actes médicaux, sauf en cas d'urgence médicale et à condition que le patient soit réorienté", rappelle-t-elle. "Et il y a une clause de conscience en plus pour l'IVG et la stérilisation qui ne sert à rien en droit, mais a des effets symboliques et pratiques. Le débat est de supprimer cette clause de conscience spécifique et superfétatoire pour l'IVG", explique Nathalie Bajos.
Cette polémique intervient au moment où l'Église catholique en France appelle à la mobilisation contre la PMA. "C'est le même message au sens où dans les deux cas ce sont des discours qui concerne le droit des femmes à maîtriser leur corps, qui concerne le contrôle social et religieux de la sexualité et du corps des femmes", affirme la chercheuse, qui a signé une pétition en faveur d'une commission d'enquête parlementaire contre les abus sexuels dans l'Église catholique en France et qui verra le jour au Sénat.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/monde/vatican/pape-francois/que-l-avortement-soit-autorise-ou-non-de-toute-facon-les-femmes-y-ont-recours_2980639.html

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Un an après #MeToo, ce n'est que le "début de quelque chose de plus grand" pour la féministe Rebecca Amsellem,femmes,violences,

16 Octobre 2018, 07:46am

Publié par hugo

 
Un an après #MeToo, ce n'est que le "début de quelque chose de plus grand" pour la féministe Rebecca Amsellem
Il y a un an, les révélations du scandale Weinstein libéraient la parole des femmes sur le harcèlement sexuel. Avec #MeToo, un grand mouvement féministe mondial est né, redonnant de l'espoir à beaucoup de militantes. Rebecca Amsellem, par exemple, veut croire à "l'avènement d'une égalité entre les femmes et les hommes".
Le mouvement #MeToo a fait descendre dans la rue de nombreuses femmes, partout dans le monde. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)
franceinfo
Radio France
Mis à jour le 11/10/2018 | 09:52
publié le 11/10/2018 | 09:52
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il y a 6 heures
RECIT. "J'ai fait un trou dans le plafond et je suis monté dans les combles" : des habitants de l'Aude racontent la nuit où une "vague" a submergé leurs villages
Un an après le scandale Weinstein et le début du mouvement #MeToo, la société est au "début de quelque chose de plus grand, qui est enfin l'avènement d'une égalité entre les femmes et les hommes", estime jeudi 11 octobre sur franceinfo, Rebecca Amsellem, la fondatrice de la newsletter hebdomadaire féministe Les Glorieuses et auteure du livre Chroniques d'une féministe.
"Il y a une prise de conscience du côté des hommes notamment, avec la fin du sentiment d'impunité", se félicite la féministe, qui rejette cependant l'idée d'une crise de la masculinité. "Si on veut changer durablement les rapports entre les femmes et les hommes, il faut repenser la masculinité, explique-t-elle. Les hommes doivent mettre un certain nombre de privilèges de côté pour que les femmes en aient davantage."
La galanterie pour tous
Mais le mouvement #MeToo ne signifie pas non plus l'impossibilité de draguer ou de se montrer galant pour Rebecca Amsellem. "Je ne pense pas que vous exerciez une forme de domination sur moi en tenant la porte, précise-t-elle ainsi, mais je pense que c'est une réflexion à avoir sur le long terme. La galanterie est un processus qui a été mis en place dans la société pour asseoir la domination des hommes. Aujourd'hui, ça ne veut pas dire que les hommes qui sont galants le font parce qu'ils sont dominants sur les femmes, pas du tout." D'après l'auteure, la galanterie est à repenser et devrait être pratiquée par "tout le monde, envers tout le monde."
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/affaire-harvey-weinstein/un-an-apres-metoo-ce-n-est-que-le-debut-de-quelque-chose-de-plus-grand-pour-la-feministe-rebecca-amsellem_2980547.html

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“J'ai fini par craquer et par faire une tentative de suicide”: victime de harcèlement à l'armée, elle témoigne,femmes,violences,

16 Octobre 2018, 07:39am

Publié par hugo

 La vidéo du jour
“J'ai fini par craquer et par faire une tentative de suicide”: victime de harcèlement à l'armée, elle témoigne
Publié le 15 octobre 2018 à 13:09
Si vous ne deviez voir qu’une vidéo aujourd’hui, ce serait ce témoignage tiré du documentaire Harcèlement sexuel: l’année qui a tout changé, diffusé ce soir sur Téva.
 
 
DR
“Il m’a dit: ‘Oui, ce serait sympa que tu passes dans ma chambre ce soir pour qu’on en discute’. Donc j’ai très bien compris que, oui, pour arriver dans les 10 premiers il fallait que je lui rende visite dans sa chambre. […] C’est devenu invivable pour moi au régiment, j’ai fini par craquer et par faire une tentative de suicide.” Un an après les révélations du New York Times et du New Yorker à propos d’Harvey Weinstein, Téva revient sur le mouvement #MeToo avec une soirée spéciale.
Dans le documentaire Harcèlement sexuel: l’année qui a tout changé, diffusé en première partie de soirée ce lundi 15 octobre, on découvre les témoignages de femmes victimes de violences sexistes ou sexuelles, comme Morgane, 20 ans, qui raconte le calvaire qu’elle a vécu à l’armée. Après avoir décliné les avances d’un supérieur, elle a subi des menaces et de l’intimidation qui ont provoqué chez elle une dépression sévère.
“Quand elle a commencé à parler, ça s’est mal passé. Il y a eu un espère de couvre feu, d’édredon pour étouffer ce qu’elle disait. On se rend compte que c’est ça le problème principal. C’est ça qui a fait que #MeToo a créé une explosion, explique la réalisatrice Clarisse Verrier sur France Info. J’ai voulu faire ce documentaire pour recueillir des témoignages de femmes qui racontent ce que c’est que d’exprimer le harcèlement et les violences dont elles ont été victimes. C’est une chose de les vivre et une autre d’en parler et de trouver une écoute.” Un programme qui promet d’être intéressant et sera suivi d’un débat dans lequel interviendra notamment Marlène Schiappa.
 
 
M. C.
http://cheekmagazine.fr/societe/teva-violences-sexistes-armee-documentaire/

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Emma: “On ne pourra pas achever la lutte féministe sans se débarrasser du capitalisme”,femmes,feminisme,

16 Octobre 2018, 07:32am

Publié par hugo

 CinémaAffaire Harvey Weinstein
Un an après #MeToo, ce n'est que le "début de quelque chose de plus grand" pour la féministe Rebecca Amsellem
Il y a un an, les révélations du scandale Weinstein libéraient la parole des femmes sur le harcèlement sexuel. Avec #MeToo, un grand mouvement féministe mondial est né, redonnant de l'espoir à beaucoup de militantes. Rebecca Amsellem, par exemple, veut croire à "l'avènement d'une égalité entre les femmes et les hommes".
Le mouvement #MeToo a fait descendre dans la rue de nombreuses femmes, partout dans le monde. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)
franceinfo
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Mis à jour le 11/10/2018 | 09:52
publié le 11/10/2018 | 09:52
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il y a 4 heures
RECIT. "J'ai fait un trou dans le plafond et je suis monté dans les combles" : des habitants de l'Aude racontent la nuit où une "vague" a submergé leurs villages
Un an après le scandale Weinstein et le début du mouvement #MeToo, la société est au "début de quelque chose de plus grand, qui est enfin l'avènement d'une égalité entre les femmes et les hommes", estime jeudi 11 octobre sur franceinfo, Rebecca Amsellem, la fondatrice de la newsletter hebdomadaire féministe Les Glorieuses et auteure du livre Chroniques d'une féministe.
"Il y a une prise de conscience du côté des hommes notamment, avec la fin du sentiment d'impunité", se félicite la féministe, qui rejette cependant l'idée d'une crise de la masculinité. "Si on veut changer durablement les rapports entre les femmes et les hommes, il faut repenser la masculinité, explique-t-elle. Les hommes doivent mettre un certain nombre de privilèges de côté pour que les femmes en aient davantage."
La galanterie pour tous
Mais le mouvement #MeToo ne signifie pas non plus l'impossibilité de draguer ou de se montrer galant pour Rebecca Amsellem. "Je ne pense pas que vous exerciez une forme de domination sur moi en tenant la porte, précise-t-elle ainsi, mais je pense que c'est une réflexion à avoir sur le long terme. La galanterie est un processus qui a été mis en place dans la société pour asseoir la domination des hommes. Aujourd'hui, ça ne veut pas dire que les hommes qui sont galants le font parce qu'ils sont dominants sur les femmes, pas du tout." D'après l'auteure, la galanterie est à repenser et devrait être pratiquée par "tout le monde, envers tout le monde."
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/affaire-harvey-weinstein/un-an-apres-metoo-ce-n-est-que-le-debut-de-quelque-chose-de-plus-grand-pour-la-feministe-rebecca-amsellem_2980547.html

C ETS  AUSSI  CE QUE  DIT  NICOLAS  HULOT  , le capitalisme  tue  tout , 

c est  payer  moisn  les  ouvriers , c est mepriser  le travaille manuel  , c est rendre les produit moins cher et moins bien ,  

c ets  tuer  le  service  public   c ets  la  malbouffe   etc  

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"Harcèlement sexuel, l'année où tout a changé" : Teva revient sur #MeToo dans un documentaire,femmes,violences,

16 Octobre 2018, 07:28am

Publié par hugo

 "Harcèlement sexuel, l'année où tout a changé" : Teva revient sur #MeToo dans un documentaire
Par Morgane Giuliani Publié le 15/10/2018 à 18:17
 

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Quel bilan tirer un an après #MeToo ? Diffusé lundi 15 octobre à 20h45, le documentaire inédit de Clarisse Verrier fait le bilan d'une année exceptionnelle où la parole des femmes s'est libérée pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles.
Une année s'est déjà écoulée depuis le lancement de #MeToo. Dérivé de l'affaire Weinstein, qui a permis aux femmes d'Hollywood de mettre à jour des décennies d'abus entretenus par une omerta généralisée, ce mouvement intersectionnel, intergénérationnel et international a eu l'effet d'une bombe. Via les réseaux sociaux d'abord, notamment Twitter, des millions de femmes à travers le monde ont dénoncé des violences sexistes et sexuelles dont elles ont été victimes.
Quel bilan tirer ? C'est ce que tente de faire le documentaire Harcèlement sexuel, l'année où tout a changé, réalisé par Clarisse Verrier, et diffusé sur Teva ce 15 octobre à 20h45, dans le cadre d'une soirée spéciale.
En deuxième partie de soirée aura lieu un débat avec des victimes et Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'égalité femmes-hommes, qui a défendu une loi luttant contre les violences sexistes et sexuelles, définitivement adoptée début août 2018. À 23h15, un documentaire inédit en France reviendra sur l'affaire Weinstein.
Des témoignages édifiants
Le documentaire revient dans un premier temps aux prémices de #MeToo, l'affaire Weinstein, avant de basculer à la France, où plusieurs femmes, de tous âges, témoignent. Avec des récits qui glacent le sang.
Il y a notamment Caroline, frappée par le propriétaire d'un snack en bord de mer, lors de vacances à La Réunion. Ce dernier mime un cunnilingus "en la regardant dans les yeux", alors qu'elle attend son addition."Pendant qu'il mimait son acte sexuel, il me disait 'Toi t'aimes bien quand ça chauffe, quand ça brûle'", raconte Caroline face caméra, le visage tuméfié. Une autre personne est présente dans le bar, mais ne l'aide pas. "C'est mon ami, on est dans son snack, il faut l'accepter comme il est." L'homme finit par "péter un plomb" lorsqu'elle le repousse. "J'avais peur qu'il me tue à mains nues.".
Sans le mouvement #MeToo, je ne pense pas que j'en aurais parlé publiquement
Après avoir publié des photos de son visage tuméfié sur Facebook, qui ont été beaucoup relayées, Caroline a porté plainte. "Sans le mouvement #MeToo, je ne pense pas que j'en aurais parlé publiquement", reconnaît-elle. "Il faut que la honte change de camp, que les femmes osent en parler."
On découvre aussi le témoignage de Morgane, 20 ans, victime de violences physiques, harcèlement sexuel et intimidation par son supérieur, lorsqu'elle était dans l'armée. "J’ai très bien compris que, oui, pour arriver dans les 10 premiers il fallait que je lui rende visite dans sa chambre", raconte-t-elle. "C’est devenu invivable pour moi au régiment, j’ai fini par craquer et par faire une tentative de suicide."
Lire aussi : Après #metoo : le rap français fait-il son mea culpa ?
Éduquer la jeune génération
Et maintenant ? Dénoncer est la première étape, indispensable. Désormais, il faut agir, punir, éduquer. Le documentaire suit notamment Marlène Schiappa à la rencontre de jeunes collégiens. Objectif : les sensibiliser au sujet de la culture du viol, et de l'impunité dont bénéficient la plupart des agresseurs.
L'obligation de trois séances annuelles d'éducation à la vie affective et sexuelle, au collège et au lycée, n'est pas toujours respectée. Faute de moyens et parfois, par manque de convictions, d'établissements qui n'ont toujours pas saisi l'urgence de la situation.
"J'ai encore des amis qui pensent que le harcèlement de rue est un compliment... C'est pour ça que ce ne sont plus mes amis, tout simplement", glisse une jeune femme de 16 ans, qui confie être harcelée dans la rue "quasi tous les jours", en plein centre de Paris. Depuis qu'elle s'est rasée le crâne, elle remarque être beaucoup moins importunée.
Harcèlement sexuel, l'année où tout a changé, documentaire de Clarisse Verrier, diffusé lundi 15 octobre à 20h45 sur Teva

https://www.marieclaire.fr/harcelement-sexuel-l-annee-ou-tout-a-change-teva-revient-sur-metoo-dans-un-documentaire,1284702.asp

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343 femmes européennes signent un manifeste pour le droit à l’avortement,femmes,ivg,

16 Octobre 2018, 07:18am

Publié par hugo

 343 femmes européennes signent un manifeste pour le droit à l’avortement
Par Anne-Marie Kraus Publié le 15/10/2018 à 14:46
 

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Un hommage au Manifeste des 343 salopes paru en 1971, alors que l'accès à l'IVG demeure restreint, voire, interdit, dans certains pays de l'Union européenne.
« Nous, 343 femmes européennes, défendons une Europe des droits des femmes et de l'autodétermination. » C’est ainsi que débute cette tribune, publiée le 12 octobre par l’hebdomadaire l’Obs, rappelant le "Manifeste des 343", qui réclamait le droit à l'avortement en France en 1971. 
Ces centaines de femmes, britanniques, turques, italiennes, polonaises, élues européennes, militantes féministes, ou universitaires ont signé ce manifeste pour réclamer le « droit à un avortement sûr et légal dans toute l'Union européenne. »
Nos corps, nos choix, nos droits
Lancé à l’initiative d'écologistes françaises et allemandes, elles rappellent : « La Pologne multiplie les tentatives pour restreindre encore les quelques modalités dans lesquelles il est possible d'avorter. À Malte, l'avortement est encore totalement interdit. En Italie, de nombreux professionnels refusent simplement de les exécuter. » Elles pointent du doigt les valeurs autoritaires, la montée des nationalismes et du conservatisme, qui menace ce droit à l’autodétermination, qui n’est « ni un caprice ni une option, mais une nécessité ».
Les signataires appellent à être vigilants, face aux politiques régressives de certains pays de l’Union. Elles réclament une Europe égalitaire sur ce plan : au même titre que l’intégration européenne a apporté la paix, étendu la démocratie et amélioré le niveau de vie, « les femmes en Europe doivent avoir les mêmes droits fondamentaux en matière de sexualité et de procréation, l'accès aux services de santé, à la contraception et à l'avortement sans clause de conscience. »
Lire aussi :
Avoir 20 ans là où on ne peut pas avorter
Les pays où l'avortement est encore interdit
Si l’avortement est légal dans la plupart des pays européens, on relève toutefois des disparités et exceptions. En Irlande, l’IVG est en passe d’être légalisé, après le référendum de mai dernier mais en Irlande du Nord, l’avortement reste illégal. C’est également le cas en Andorre ou à Malte.
En Pologne, la loi est très restrictive. Le gouvernement avait souhaité, en début d’année, restreindre encore plus l’accès à l’avortement, mais d’importantes manifestations l’on fait reculer. De plus, dans certains États où l’IVG est légal, il est parfois difficile d’y avoir accès. C’est le cas en Italie, où plus de 70 % des médecins appliquent leur clause de conscience.
Ce droit obtenu de haute lutte est donc effectivement en danger, alors que le Pape François comparait, la semaine dernière, un IVG au recours à un tueur à gages.
Pas besoin que l'avortement soit illégal pour qu'il ait mauvaise presse. En France, le président du Syndicat national des gynécologues s'affiche publiquement comme opposé à l'IVG.

https://www.marieclaire.fr/343-femmes-europeennes-signent-un-manifeste-pour-le-droit-a-l-avortement,1284690.asp

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La Mairie de Paris ouvre ses portes aux femmes SDF,femmes,sdf,societe

16 Octobre 2018, 07:09am

Publié par hugo

La Mairie de Paris ouvre ses portes aux femmes SDF
Par Anne-Marie Kraus Publié le 15/10/2018 à 11:28
 

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La Maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé la création de places d’hébergement pour les sans-abri, notamment dans des bâtiments municipaux.
Dans une interview au JDD, Anne Hidalgo a énoncé ses dernières mesures pour abriter des milliers de sans-domicile fixe, à l’approche de l’hiver. Ainsi, plusieurs mairies d’arrondissements, comme celles du 4ème et du 5ème, de gauche comme de droite, ouvriront leurs portes pour accueillir des personnes sans-abri, de même que d’anciens tribunaux d'instance dans les 10ème et 14ème arrondissements.
Par ailleurs, l’Hôtel de Ville sera spécialement dédié à l’hébergement de femmes SDF à compter de fin novembre, dans les salons des Prévôts et des Tapisseries. Ces espaces originellement destinés à l’accueil des visites protocolaires seront transformés en accueil de jour pour l’un et halte de nuit pour l’autre, sur une surface de 750m².
« Une cinquantaine de femmes sans abri y seront accueillies. En situation de grand froid, elles pourront être jusqu’à une centaine. Cette halte sera pérenne. » a expliqué Anne Hidalgo, qui rappelle qu’elles sont de plus en plus nombreuses dans la rue, près de 12%.
La mairie donne l’exemple
Au-delà de ces espaces de la République, la mairie de Paris invite les entreprises à mettre à disposition des locaux inoccupés. De plus, la municipalité a décidé d'aménager « des sites destinés à accueillir dans quelques années des programmes immobiliers », en attendant le démarrage des travaux.
L’ensemble de ces espaces, vacants ou en activité, constituerons un réseau de huit nouvelles haltes de nuit, d’une capacité totale de 300 places.
En février dernier, alors que gouvernement et associations n’arrivaient à se mettre d’accord sur les chiffes, la mairie de Paris a réalisé un recensement du nombre de SDF dans les rues de la capitale. Près de 3.000 sans-abris avaient été dénombrés et c’est sur cette base que la municipalité a fondé ces mesures.
Lire aussi :
Comment aider les sans-abris à se protéger du grand froid ?
SDF : elles ont vécu dans la rue et s'en sont sorties
Les dizaines de centres d’hébergements existants totalisent près de 10.000 places mais ce n’est pas suffisant. « Il manque près de 3 000 places d’hébergement d’urgence dans la capitale. Je me suis engagée à ce que la Ville fasse la moitié du chemin. Plus de 800 ont déjà été créées dans nos bâtiments depuis février, 700 seront ouvertes d’ici à début 2019 » rappelle l’élue. Cependant, elle réclame à l’Etat de prendre ses responsabilités, demandant à celui-ci de faire la seconde moitié du travail, en créant les 1500 places restantes.
« C’est bien que la maire de Paris lance un message de mobilisation rappelant la nécessité de créer 3.000 places d’hébergement dans la capitale. Ce n’est pas fréquent de voir des élus s’investir sur ce type de sujet. Certains maires vont jusqu’à signer des arrêtés anti-SDF comme s’ils devaient disparaître de nos villes. » a souligne Florent Guéguen, directeur général de la Fédération des associations de la solidarité.

https://www.marieclaire.fr/la-mairie-de-paris-ouvre-ses-portes-aux-femmes-sdf,1284678.asp

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Hébergement des femmes sans-abri : "La nuit, des hommes nous poursuivent",femmes,violences,

15 Octobre 2018, 06:26am

Publié par hugo

 
Hébergement des femmes sans-abri : "La nuit, des hommes nous poursuivent"

Anne Hidalgo, la maire de paris, annoncé dimanche que deux grandes salles de l'Hôtel de Ville de Paris seront ouvertes cet hiver pour accueillir les sans-abri et notamment les femmes.
Une femme sans abri dans les rues de Paris. (illustration) (DELPHINE GOLDSZTEJN / MAXPPP)
franceinfo
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Mis à jour le 14/10/2018 | 22:44
publié le 14/10/2018 | 22:44
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Anne Hidalgo, la maire de Paris a annoncé dimanche 14 octobre ouvrir deux grandes salles de l'Hôtel de Ville pour accueillir des sans-abri. Elle compte pallier la moitié du manque d'hébergements d'urgence, estimés à 3 000 places, et espère voir l'Etat se charger du reste.
Parmi tous les sans domicile fixe de la capitale, il y a environ 12% de femmes, en très grand danger. Certaines, depuis la Halte Femmes, un centre d'accueil géré par l'association Aurore, se sont confiées à Sylvie Charbonnier pour France Bleu Paris.
"Il y a des hommes qui savent qu'on a nulle part où aller"
Parmi elle, il y a Annie, 28 ans, la peur au ventre dans la rue le soir. "On ne sait pas où aller, on ne sait pas que faire la nuit. Il y a des délinquants qui nous poursuivent, des hommes qui savent qu'on n'a nulle part où aller. Il te suit la nuit et tu as peur. Peut-être qu'il va te faire du mal ? Peut-être qu'il va te violer, peut-être qu'il peut t'agresser ?", a-t-elle expliqué.
Elle ajoute : "Ce n'est pas évident non plus de dormir dans le froid..." Certaines, justement, pour échapper au froid et passer une nuit à l'abri, acceptent parfois les propositions de certains hommes. L'une d'elles témoigne : "Oui, parfois, on est obligé de passer par ça quand il fait -3°C dehors et qu'un mec te propose 'Viens !' On n'a pas le choix... et c'est dangereux ! On aimerait qu'on nous donne des endroits où dormir..." Dès novembre, elles pourront être accueillies dans le salon des tapisseries et dans la salle des Prévôts de l'Hôtel de Ville de Paris.
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https://www.francetvinfo.fr/societe/sdf/hebergement-des-femmes-sans-abri-la-nuit-des-hommes-nous-poursuivent_2985845.html

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Barbie en croisade contre les stéréotypes sexistes après les avoir si longtemps renforcés;femmes,feminisme,sexisme

15 Octobre 2018, 06:13am

Publié par hugo

 Barbie en croisade contre les stéréotypes sexistes après les avoir si longtemps renforcés
Par Anne-Marie Kraus Publié le 12/10/2018 à 19:50
 

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Le fabricant de jouets Mattel a lancé un programme de sensibilisation et de lutte contre le sexisme, afin de promouvoir le potentiel des petites filles.
Blonde, taille fine, peau lisse, élancée et maquillée, voilà le modèle type de la Barbie telle qu’imaginée lors de sa création en 1959 et qui depuis, n’a cessé de diffuser une image irréaliste de la femme auprès des petites filles. Devenue le symbole par excellence des diktats asservissants les femmes, la Barbie n’a plus bonne presse depuis longtemps.
Son fabriquant, Mattel, a donc annoncé le 10 octobre le lancement d’un programme de lutte contre les préjugés sexistes, nommé « Dream Gap », le plafond de verre. Un moyen de se rattraper après avoir véhiculé eux-mêmes, à travers cette poupée, ces-dits stéréotypes sexistes ? Très sûrement.
Le but de ce projet pluri-annuel est de sensibiliser le public sur les différents « facteurs qui empêchent les petites filles d'atteindre leur plein potentiel », explique la société californienne qui estime qu’à partir de 5 ans, les filles perdent confiance en elles et ne rêvent plus assez grand, se pensant moins intelligentes que les garçons. Ainsi, avec ce programme mondial, Mattel souhaite mettre en valeur des modèles positifs, à commencer par la Barbie. Paradoxal…
Il n’est jamais trop tard
Voulant se défaire de cette image problématique associée à la Barbie, Mattel a fait un réel effort ces deux dernières années pour diversifier leur gamme, avec notamment en 2016 la ligne Fashionistas, composée de Barbie de différentes morphologies. Enfin !
Mais la marque n’échappe toujours pas aux polémiques. Sony prévoit de réaliser un film Barbie en live action, qui, selon le synopsis officiel, serait « expulsée de Barbieland pour ne pas être assez parfaite et découvrant malgré elle le monde réel ». Le studio avait annoncé en décembre 2016 que l’humoriste américaine Amy Schumer jouerait le rôle principal. Malheureusement, les réactions concernant le physique de l’actrice ne se sont pas fait attendre, jugée trop grosse pour jouer Barbie. Finalement, Amy Schumer a dû renoncer au projet, officiellement pour cause de problème de calendrier. L'actrice australienne Margot Robbie (Le Loup de Wall Street, Moi, Tonya, Suicide Squad) pourrait la remplacer.
Lire aussi : Amy Schumer : son message sur l'acceptation de soi

https://www.marieclaire.fr/barbie-en-croisade-contre-les-stereotypes-sexistes-apres-les-avoir-si-longtemps-renforces,1284580.asp

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