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IVG dans la Constitution : Annie Ernaux, "révoltée" par les propos du sénateur Gérard Larcher

19 Février 2024, 10:39am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 
Marie Claire Société Actu société
IVG dans la Constitution : Annie Ernaux, "révoltée" par les propos du sénateur Gérard Larcher
PAR LR MÉDIAS POUR MARIECLAIRE.FR PUBLIÉ LE 16/02/2024 À 12:41
Annie Ernaux
Après avoir été adoptée par l’Assemblée nationale, l’inscription de l’IVG dans la Constitution arrive en débat au Sénat. Son président, Gérard Larcher, a déjà annoncé qu’il s’y opposerait. Des propos qui ont révolté la prix Nobel de Littérature 2022, Annie Ernaux.


Fin janvier 2024, l’Assemblée nationale validait l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Avant telle sanctuarisation, le projet désormais obtenir la validation du Sénat. Alors que les débats commencent, le président de l’institution, Gérard Larcher, a déjà déclaré qu’il s’y opposerait, afin d'éviter que la Constitution "ne devienne un catalogue de droits sociaux et sociétaux", a-t-il déclaré. Face à ses propos, le sang d’Annie Ernaux n’a fait qu’un tour.


ANNIE ERNAUX ET LA DÉFENSE DE L’AVORTEMENT
Interrogée par France Inter le 14 février 2024, en marge d’une représentation théâtrale de L'Événement, adaptation de son roman publié en 2000 dans lequel elle raconte son propre avortement, Annie Ernaux s’est dit "révoltée" par les propos du sénateur. "Ce monsieur, un homme, qu’est-ce qu’il sait du corps d’une femme, du désir d’une femme d’avoir ou de ne pas avoir un enfant ?", s’interroge la prix Nobel de Littérature 2022. "Je suis révoltée, parce que ça veut dire que quelque part, ça ne sera jamais acquis".

"Je crois que Simone Veil a été très claire quand elle a dit, devant cette assemblée d'hommes, qu'il fallait qu'ils comprennent, car ce n'est pas à eux que ça arrive, qu'une femme ne fait pas ça par plaisir", complète-t-elle.

VIDÉO DU JOUR

L’autrice a également tancé l’emploi du terme "réarmement démographique", utilisé par Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse du 16 janvier 2024. "Il faut que la France fasse des enfants, c'est cela que ça signifie", traduit-elle. "Je crois que les idéaux de l'extrême droite reviennent. Le ventre des femmes en fait partie. Je crois que les femmes ont assez montré qu'elles veulent ce droit. J'espère qu'il va être inscrit dans la Constitution, ça me paraît extrêmement nécessaire".

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Le texte retenu par Emmanuel Macron pour inscrire l'avortement dans la Constitution protégera-t-elle vraiment l'IVG ?

LE VOTE DU SÉNAT ATTENDU POUR LE 28 FÉVRIER 2024
Invité au micro de Franceinfo le 23 janvier 2024, le sénateur Gérard Larcher confirmait son opposition à l’inscription de l’IVG dans la Constitution. "L'IVG n'est pas menacé dans notre pays, estimait-il. S'il était menacé, croyez-moi, je me battrai pour qu'il soit maintenu. Mais je pense que la Constitution n'est pas un catalogue de droits sociaux et sociétaux".


Le Sénat, à majorité de droite, se prononcera le 28 février 2024 sur la constitutionnalisation de l’IVG.

Si le veto de son président est un coup dur, les sénateurs ont montré un premier signe d’ouverture en commission des lois, le 14 février 2024. "La Commission a décidé de ne pas s'opposer à la constitutionnalisation de la liberté de recourir à l'interruption volontaire de grossesse et prend acte du texte qui est proposé par le gouvernement", a indiqué la rapporteuse Agnès Canayer, rattachée au groupe Les Républicains.

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"Rétrograde et hypocrite" : Sophie Marceau épingle Gérard Larcher qui estime que le droit à l'IVG n'est pas menacé
[Dossier] Annie Ernaux, autrice féministe et sociale - 6 articles à consulter


https://www.marieclaire.fr/ivg-dans-la-constitution-annie-ernaux-revoltee-par-les-propos-du-senateur-gerard-larcher,1471014.asp

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Le roman « 17 millimètres » aborde l’IVG à hauteur d’ado, et c’est essentiel

8 Février 2024, 02:08am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Le roman « 17 millimètres » aborde l’IVG à hauteur d’ado, et c’est essentiel
Madmoizelle Brand
 Publié le 31 janvier 2024 à 16h38
MADMOIZELLE  CULTURE  LIVRES
Cet article est sponsorisé par Scrineo
Dans son dernier roman, 17 millimètres, paru le 11 janvier aux éditions Scrineo, l’autrice jeunesse Florence Medina aborde avec justesse et poésie le sujet sensible de l’avortement d’une adolescente.    
Florence Medina n’en est pas à son coup d’essai quand il s’agit de se mettre dans les baskets des adolescent·es. On lui doit Passionnément, à la folie, à la folie, paru en 2021, mais aussi Ni Prince ni charmant (2022), dans lequel elle aborde l’éducation des filles et des garçons au consentement. Son dernier roman, 17 millimètres, paru aux éditions Scrineo en janvier 2024, traite de l’avortement, un sujet toujours tabou. 

Procurez-vous dès maintenant, 17 millimètres
17 millimètres, un roman qui aborde l’IVG d’une adolescente
On y suit la trajectoire de Mona, 16 ans, qui vit un “summer love” avec Liam. Les deux ados ont des relations sexuelles pour la première fois. Le préservatif a craqué, mais Mona en est sûre, “avec les règles juste avant, ça ne risque rien”. Épaulée par Rose, sa meilleure amie, la jeune fille se rend au planning familial. Une conseillère va l’éclairer sur ses options. Enceinte, Mona ne veut pas d’un enfant. “On ne fait pas un bébé quand ça fait moins de quinze ans qu’on sait nouer ses lacets.“ Alors, comment gérer ces 17 millimètres à l’intérieur de son ventre ?

COUV 3D
L’expertise d’une conseillère du planning familial mise en avant
Avec une prose en vers libre, qui reste au plus près des émotions qui traversent l’adolescente, Florence Medina parvient à allier récit prenant et pédagogie sur l’IVG. 

Dans un souci de véracité, l’autrice a rencontré Marie-Aimée Benoît, conseillère conjugale et familiale en centre de santé sexuelle. Subventionnés par les mairies et le ministère de la Santé, ces centres, également appelés “planning familial” depuis les années 80, sont à différencier de l’association militante du même nom, qui offre aussi ses propres soins de santé sexuelle :

“Ce rendez-vous a été essentiel. C’est là que j’ai appris le dépistage des violences, l’interdiction de montrer le fœtus lors de l’échographie sans le consentement de la patiente ou l’importance de la consultation post-IVG.” 

Florence Medina, autrice de 17 millimètre
Florence Medina a ensuite fait relire son roman à Marie-Aimée Benoît pour détecter d’éventuelles erreurs. 

Photo_Marie Aimée
Marie-Aimée Benoît, conseillère conjugale et familiale en centre de santé sexuelle
Dans le récit, Mona se rend dans un centre de santé sexuelle où elle rencontre une conseillère, qu’elle surnomme la “fée de service”. Marie-Aimée Benoît nous précise le rôle d’une conseillère conjugale et familiale, où la consultation est toujours gratuite et anonyme :

“On se rencontre pour voir qu’est-ce qui a fait qu’on en arrive soit à un dépistage, soit à avoir des inquiétudes au niveau gynéco, soit à avoir une grossesse non désirée, parce que ce n’est jamais un moment facile.”

Marie-Aimée Benoit, conseillère conjugale et familiale au centre de santé sexuelle
Après le temps de l’écoute, Marie-Aimée Benoît remplit sa mission d’information et de prévention :

Beaucoup de gens s’informent par les réseaux sociaux et par le porno. Le problème, c’est que c’est une mauvaise information. Il y a souvent 70% de vrai, et 30% de faux. Et, le problème, c’est que le 30% de faux apporte une vraie incohérence.

Marie-Aimée Benoit, conseillère conjugale et familiale au centre de santé sexuelle
Alors, on remet l’information dans son contexte. C’est quoi une IVG ? Comment ça va se passer ? Qu’est-ce que le médecin a le droit de faire et n’a pas le droit de faire ? nous explique-t-elle. 

Pour la conseillère, le roman de Florence Medina raconte “l’histoire de milliers de jeunes filles. Il traduit très bien l’angoisse et la confusion dans laquelle peut se retrouver une jeune femme qui a eu un rapport sexuel et se retrouve enceinte.”  

Procurez-vous dès maintenant 17 millimètres
Évoquant les faiseuses d’ange ou la figure de Simone Veil, 17 millimètres est un livre important, à une époque où le Président de la République parle de “réarmement démographique” de la France, et où le droit des femmes à disposer de leurs corps recule dans le monde.

Et Florence Medina de nous rappeler les paroles de Simone de Beauvoir : “N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant.”


https://www.madmoizelle.com/le-roman-17-millimetres-aborde-livg-a-hauteur-dado-et-cest-essentiel-1616421
 

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IVG dans la Constitution : les députés adoptent largement la loi

8 Février 2024, 01:55am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 IVG-droit-constitution-france-
ACTUALITÉS FRANCE
IVG dans la Constitution : les députés adoptent largement la loi
Christelle Murhula
 Publié le 31 janvier 2024 à 12h30
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTUALITÉS FRANCE
Le texte a été approuvé par 493 voix pour, et 30 voix contre à l’Assemblée nationale. Il doit désormais être examiné par le Sénat le 28 février.
C’est un premier pas vers l’inscription de l’IVG dans la Constitution. Mardi 30 janvier les députés ont très largement voté en faveur du texte qui « détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours » à l’avortement.

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L’écrasante majorité des élus de gauche et la quasi-totalité des députés Renaissance et du groupe indépendant Liot ont voté pour. À droite le groupe LR s’est divisé entre 40 pour, 15 contre et quatre abstentions. Tout comme le Rassemblement National, à 46 pour, 12 contre et 14 abstentions. Au total, 493 voix ont voté pour, 30 voix contre, tandis que l’on compte 23 abstentions.

À lire aussi : IVG dans la Constitution : que contient le projet de loi présenté en Conseil des ministres ?

Le texte doit encore être examiné par le Sénat, avant d’être soumis au Congrès
Le texte doit désormais être examiné le 28 février par le Sénat, dominé par la droite et le centre, où la formulation de « liberté garantie » fait bien moins consensus auprès des sénateurs. À l’image de Gérard Larcher, qui n’a pas hésité à marquer son opposition personnelle à ce projet de loi.

En vidéo En intervention avec Amélie, la Serrurière de Paris

Pour lui, il faudrait respecter le « principe de la loi Veil, notamment sur les délais de l’IVG : c’est d’abord le droit des femmes qui est préservé, et ensuite, après un certain délai, c’est le droit de l’enfant et le droit de l’enfant à naître. C’est cet équilibre-là qu’il ne faudrait pas bouleverser », avait-il déclaré le 23 janvier dernier sur franceinfo.

Néanmoins, l’équilibre est primordial pour que cette loi soit adoptée. Puisque l’Assemblée Nationale et le Sénat doivent voter le même texte, à la virgule près, avant qu’il soit soumis à un vote au Congrès réunissant l’ensemble des parlementaires, députés comme sénateurs.

Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.


https://www.madmoizelle.com/ivg-dans-la-constitution-les-deputes-adoptent-largement-la-loi-1618501

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Gérard Miller, violences sexuelles à l’UCLouvain, Taylor Swift,… : le récap’ info de la semaine des Grenades

3 Février 2024, 01:10am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Gérard Miller, violences sexuelles à l’UCLouvain, Taylor Swift,… : le récap’ info de la semaine des Grenades

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il y a 9 heures

Temps de lecture3 min
Par Sarah Duchêne pour Les Grenades
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Écouter l'article
Chaque semaine, Les Grenades vous proposent un tour d’horizon de l’actualité sur le genre à ne pas manquer.

Le psychanalyste Gérard Miller accusé d’agressions sexuelles par plusieurs femmes : il reconnaît des "rapports inégalitaires"
Une enquête publiée par le magazine Elle a révélé trois témoignages d’agressions sexuelles et d’un viol visant Gérard Miller, notamment lors de séances d’hypnose. En plus d’être psychanalyste, il est aussi réalisateur.

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

Récemment, l’une de ses interviews du cinéaste Benoit Jacquot réalisée en 2011 a refait surface. Ils y abordent ses relations avec des mineures, dont Judith Godrèche, sans que Gérard Miller ne les remet en cause. Dans un communiqué, il se défend des accusations mais admet être "un homme de pouvoir" ce qui entraîne une "dissymétrie objective".


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UCLouvain : 20% des femmes membres d’un cercle, d’une régionale ou d’un kot-à-projet ont déjà été victimes d’un viol
C’est la première fois qu’une étude scientifique rapporte des chiffres de violences sexuelles sur un campus en Fédération Wallonie-Bruxelles. Et les constats sont alarmants : 70% des participant·es à l’enquête ont déjà été confronté·es à un acte sexiste, tel que des remarques, des regards ou des blagues. 14% ont déjà fait face à du harcèlement sexuel.


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À l’ULB, quelle sanction pour les professeurs accusés de harcèlement sexuel ?

En France, la constitutionnalisation de l’IVG largement validée par l’Assemblée
L’Assemblée nationale a adopté l’inscription dans la Constitution de la liberté garantie pour les femmes d’avoir recours à une IVG avec 493 voix pour et 30 contre.

Désormais, la balle est envoyée au Sénat qui doit adopter le texte dans les mêmes termes. Pour rappel, Gérard Larcher, président du Sénat, avait exprimé son désaccord, estimant que "l’ivg n’était pas menacée dans le pays".


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Aux Etats-Unis, 65.000 personnes sont tombées enceintes à la suite d’un viol sans pouvoir avorter depuis l’interdiction de l’IVG dans certains états
Depuis l’abrogation de l’arrêt Roe v. Wade aux États-Unis en juin 2022, qui garantissait le droit à l’avortement sur l’ensemble du territoire, 14 États ont interdit l’accès à l’IVG. Seuls 4 l’autorisent en cas de viol ou d’inceste.

Une étude publiée dans le Journal of American Medicine révèle que depuis juin 2022, 12,5% des 520.000 viols recensés ont abouti à des grossesses, soit 65.000. Un chiffre qui révèle la difficulté d’accéder à un avortement, même dans les états qui le permettent en cas de viol.


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À l’écoute des médecins qui pratiquent les avortements : "C’est être humain, en fait"

Les recherches sur Taylor Swift temporairement bloquées sur X après la mise en ligne de deepfakes porn
De fausses images pornographiques générées par l’intelligence artificielle de Taylor Swift ont circulé sur X. L’une d’elles a été vue plus de 47 millions de fois. Si la communauté de la chanteuse s’est mobilisée pour "noyer" les images en publiant des milliers de messages de soutien, les photos truquées sont restées en ligne 17 heures avant d’être supprimées.

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L’affaire a pris une telle ampleur que la Maison Blanche a réclamé une nouvelle législation concernant les deepfakes porn qui touchent majoritairement les femmes.


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Victime de deepfake porno, la streameuse QTCinderella remet en lumière le phénomène des cyberviolences

"Si je suis écartée de ce classement, on saura d’où ça vient" : Rima Hassan, nommée parmi les 40 femmes de l’année 2023 par Forbes, prise à partie par Arthur
Sur Instagram, l’animateur Arthur a vivement critiqué la présence de la juriste franco-palestinienne Rima Hassan dans le classement du magazine Forbes. "Si vous voulez apparaître dans le prochain classement, le plus simple est de faire l’apologie du terrorisme du Hamas", a écrit l’animateur. Rima Hassan a réagi, dénonçant le fait d’utiliser son influence pour l’éliminer du classement. "Ça en dit long sur le sexisme et le racisme de ce boomer".

Elle a annoncé via un communiqué avoir déposé plainte pour diffamation.


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"J’aimerais donner l’argent à quelque chose que Donald Trump déteste"
En 2019, E. Jean Carroll, ancienne journaliste, avait accusé Donald Trump de l’avoir violée dans les années 90. Un premier procès, en mai 2023, avait reconnu l’ancien président des États-Unis comme coupable d’agression sexuelle sur E. Jean Carroll, la plainte pour viol n’ayant pas été retenue.

Ce deuxième procès concerne la manière dont Trump s’était défendu des accusations en 2019, accusant la plaignante de mentir et affirmer qu’elle n’était "pas son genre". E. Jean Carroll a suggéré créer un fond pour les femmes qui ont été agressées sexuellement par Trump avec l’argent perçu au procès.

 


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L’actrice Judith Chemla dénonce les violences conjugales qu’elle a subies
En 2022, l’actrice Judith Chemla avait publié une photo de son visage tuméfié sur Instagram afin de dénoncer le harcèlement et les violences de son ex-conjoint. Jeudi dernier, son livre intitulé Notre silence nous a laissées seules, dans lequel elle se confie sur ces violences, est paru.

Au micro de Franceinfo, elle livre un témoignage poignant et interpelle le gouvernement français. "Qu’est-ce qu’on ferait si c’étaient les hommes qui mouraient sous les coups de leur compagne dans l’intimité ? On réagirait. La grande cause du quinquennat, ce ne sont que des mots. C’est honteux."

Elle confie avoir décidé de prendre la parole "parce que je sais que tant de femmes souffrent de ne pas être crues, protégées, que leur parole n’est pas prise en compte".

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Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be.

Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d’actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.


https://www.rtbf.be/article/gerard-miller-violences-sexuelles-a-luclouvain-taylor-swift-le-recap-info-de-la-semaine-des-grenades-11323350

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"Un vote historique" : les députés adoptent l'inscription de l'IVG dans la Constitution

31 Janvier 2024, 23:36pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 "Un vote historique" : les députés adoptent l'inscription de l'IVG dans la Constitution
Mis à jour le 31 Janvier 2024 - 15h31
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Publié le 31 Janvier 2024 - 15h31
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Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.

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A raison de 493 voix pour, et 30 voix contre, le texte en faveur de l'inscription de l'IVG de la Constitution vient d'être validé à l'Assemblée nationale. C'est une étape majeure de franchie.
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Ca y est ! A la grande question, 'Le droit à l'avortement doit-il figurer dans la Constitution ?', l'Assemblée nationale a rétorqué : OUI. A raison de 493 voix pour, et 30 voix contre, le texte en faveur de l'inscription de l'IVG de la Constitution vient d'être validé par les députés.

C'est une étape majeure de franchie. Le 1er février 2023, le Sénat votait pour l'inscription dans la Constitution de la "liberté de la femme" de recourir à l'IVG, vote positif avec 166 voix contre 152. Depuis, le texte a fait l'objet d'une présentation auprès du Conseil des ministres. Pour que le passage de texte soit effectif, il exige une approbation majoritaire de l'assemblée... et du Sénat.


Pour les élus de l'Assemblée nationale, c'est fait. Le texte qui "détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté garantie à la femme d'avoir recours à l'avortement" a semble-t-il fait l'unanimité, notamment au sein des élus de gauche qui ont approuvé la chose avec un grand consensus.

Et maintenant ?

Le Sénat : un obstacle ?
A l'aube de février, tous les regards se tournent désormais vers le Sénat. Sachant que l'on connaît l'opinion de son président : Gérard Larcher. Ce dernier s'était ouvertement opposé au projet de loi constitutionnelle, assurant par ailleurs : "je ne pense pas que l'interruption volontaire de grossesse soit menacée dans notre pays".


Une prise de parole largement commentée par les militantes féministes. Comme la présidente nationale du Planning Familial, Sarah Durocher. "J'invite monsieur Larcher à écouter les femmes sur leurs parcours concernant l'avortement !", avait-elle soutenu à Télématin. "C'est un parcours très compliqué pour toutes ces femmes, et qui ne va pas en s'arrangeant. Monsieur Larcher doit écouter ces femmes car il y a des inquiétudes !"

"En tant qu'association féministe, depuis des années sur le terrain, on se dit que ce serait historique de voir le droit à l'avortement figurer dans la Constitution. Le droit à l'avortement est toujours une bataille !"

"Quand l'extrême droite arrive au pouvoir, en Italie, en Hongrie, en Pologne, l'une des attaques concerne toujours le droit à l'avortement. C'est pour cela qu'il faut l'inscrire en tant que droit fondamental"

Gérard Larcher cependant n'est pas le seul à s'opposer à ce texte. Tel que le rappelle Madmoizelle, c'est le 28 février que le texte sera examiné à la chambre haute du Parlement français, "dominée par la droite et le centre, où la formulation de " liberté garantie " fait bien moins consensus auprès des sénateurs". En outre, il faut également préciser qu'un examen supplémentaire du texte est attendu au Congrès.

La bataille n'est donc pas encore achevée... Et le Planning Familial de commenter : "L'IVG dans la constitution vient d'être adoptée à l'Assemblée nationale. Un vote historique, une bataille historique des féministes ! Sénatrices, sénateurs, on compte sur vous maintenant !"
https://www.terrafemina.com/article/ivg-les-deputes-adoptent-largement-l-inscription-de-l-ivg-dans-la-constitution_a370519/1

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Pour parler de l'IVG, il faut d'abord "écouter les femmes", insiste le Planning Familial

31 Janvier 2024, 23:06pm

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 Pour parler de l'IVG, il faut d'abord "écouter les femmes", insiste le Planning Familial
Publié le Vendredi 26 Janvier 2024
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Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.

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Le droit à l'avortement doit-il figurer dans la Constitution ? Cela ne fait aucun doute, insiste la présidente du Planning Familial Sarah Durocher, qui incite le président du Sénat Gérard Larcher à "écouter les femmes".
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Ce sont des mots qui ont beaucoup fait réagir. Lesquels ? Ceux de Gérard Larcher, le président du Sénat. Ce dernier s'est opposé au projet de loi constitutionnelle dédié à la liberté de recourir à l'IVG en France, détaillant : "je ne pense pas que l'interruption volontaire de grossesse soit menacée dans notre pays".

Les propos de Gérard Larcher ont notamment suscité la parole vive de Sophie Marceau, qui s'est indignée : "Bien sûr que l'IVG est menacée ! Comme le sort des femmes qui ne peuvent y avoir recours et que vous mettez en danger de mort... Tant qu'il y aura des hommes comme vous, nous serons toutes en danger". Des mots sur lesquels s'accorde aujourd'hui une figure militante : la présidente nationale du Planning Familial, Sarah Durocher.


"J'invite monsieur Larcher à écouter les femmes sur leurs parcours concernant l'avortement !", a rétorqué la présidente à Télématin. "C'est un parcours très compliqué pour toutes ces femmes, et qui ne va pas en s'arrangeant. Monsieur Larcher doit écouter ces femmes car il y a des inquiétudes !"

L'IVG dans la Constitution : "ce serait historique"


La présidente poursuit : "En tant qu'association féministe, depuis des années sur le terrain, on se dit que ce serait historique de voir le droit à l'avortement figurer dans la Constitution. Le droit à l'avortement est toujours une bataille ! Quand l'extrême droite arrive au pouvoir, en Italie, en Hongrie, en Pologne, l'une des attaques concerne toujours le droit à l'avortement. C'est pour cela qu'il faut l'inscrire en tant que droit fondamental"

Le 1er février 2023, le Sénat votait pour l'inscription dans la Constitution de la "liberté de la femme" de recourir à l'IVG, vote positif avec 166 voix contre 152. Depuis, le texte a notamment fait l'objet d'une présentation auprès du Conseil des ministres. Dans l'attente, dans les mois à venir, d'une réunion du Parlement. C'est toujours la notion de "liberté" et non de "droit fondamental" qui pose question. La révision de cette proposition est l'affaire de mois. L'assemblée et le Sénat doivent l'approuver en majorité afin que son vote soit effectif.

"Les militantes féministes nous regardent du monde entier. On a besoin de victoires pour les féministes. Le recours à l'IVG est encore inégal en France. Là où il y a des déserts médicaux par exemple, le droit à l'IVG n'est jamais une priorité. Et ca c'est impossible à entendre !", s'exclame encore la présidente du Planning Familial. Un enjeu qui en cristallise beaucoup d'autres.

Et Sarah Durocher de conclure : "On fait confiance aux parlementaires, sénateurs, sénatrices, députés, qui, on l'espère, feront en sorte que le droit à l'avortement figure dans la Constitution"
https://www.terrafemina.com/article/avortement-la-presidente-du-planning-familial-repond-a-gerard-larcher-au-sujet-de-l-ivg_a370507/1

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Depuis l’interdiction de l’IVG, 65 000 américaines sont tombées enceintes d’un viol sans pouvoir avorter

29 Janvier 2024, 06:57am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Depuis l’interdiction de l’IVG, 65 000 américaines sont tombées enceintes d’un viol sans pouvoir avorter
Elisa Covo
 Publié le 26 janvier 2024 à 12h01
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
Seuls dix avortements légaux ont été enregistrés dans les 14 états où l’IVG est partiellement ou totalement interdit. Quatre de ces états prévoient pourtant, en théorie, une exception en cas de viol.
Une étude états-unienne, publiée mercredi 24 janvier dans le Journal of American Medicine et relayé par nos consœurs du Huffpost US, fait état de 64 565 grossesses liées à un viol dans les 14 États qui ont interdit l’avortement depuis l’abrogation de Roe v. Wade en juin 2022. Preuve terrible que, même dans les états prévoyant une exception en cas de viol, l’accès à l’avortement n’est garanti pour personne.

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Seuls 10 avortements légaux recensés
« Dans cette étude transversale, des milliers de filles et de femmes vivant dans des États interdisant l’avortement ont subi une grossesse liée à un viol, mais peu d’entre elles (voire aucune) ont obtenu légalement un avortement dans l’État, ce qui suggère que les exceptions relatives au viol n’offrent pas un accès raisonnable à l’avortement pour les victimes », détaille l’étude, relayée par le HuffPost.

En effet, sur les 14 états qui interdisent l’avortement, quatre d’entre eux prévoient théoriquement des exceptions en cas de viol : l’Idaho, le Dakota du Nord, l’Indiana et la Virginie-Occidentale. Des dérogations qui se révèlent donc inefficaces.

S’appuyant sur plusieurs sources gouvernementales, l’étude estime que 520 000 états-uniennes ont été violées avec pénétration vaginale depuis le 1er juillet 2022, et que 12,5% d’entre elles sont tombées enceinte. Or, seul 10 avortements légaux ont été enregistrés dans les 14 états concernés par une interdiction partielle ou totale de l’avortement. L’étude est implacable : « les personnes qui ont été violées et sont tombées enceintes ne peuvent pas avoir accès à un avortement légal dans leur État d’origine, même dans les États qui prévoient des exceptions en cas de viol ».

L’ignorance des législateurs y est pour beaucoup
Comme le retrace le HuffPost, les législateurs anti-avortement ont historiquement démontré leur large méconnaissance (pour ne pas dire bêtise) au sujet du risque non négligeable de grossesse non désirée post-viol.

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Par exemple, en 2012, l’ancien député de la Chambre des représentants Todd Akin avait fait parler de lui en déclarant que « s’il s’agit vraiment d’un viol, le corps de la femme a les moyens d’essayer d’arrêter tout cela ». Une affirmation sans aucun fondement scientifique.

Quatre ans plus tard, l’ancien représentant républicain de l’État de l’Idaho, Pete Nielsen, en avait rajouté une couche : « De ce que je comprends, dans de nombreux cas de viol, il n’y a pas de grossesse en raison du traumatisme causé par l’incident ».

Autant d’approximations qui contribuent à mettre, encore et toujours, la santé des femmes en péril.

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Constitutionnalisation de l’IVG : pour Aurélien Pradié (LR), les féministes « hystérisent » les débats sur l’avortement

29 Janvier 2024, 06:48am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Aurélien Pradié
POLITIQUE
Constitutionnalisation de l’IVG : pour Aurélien Pradié (LR), les féministes « hystérisent » les débats sur l’avortement
Charlotte Arce
 Publié le 25 janvier 2024 à 16h30
  7
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  POLITIQUE
Mercredi 24 janvier, les députés ont approuvé la « liberté garantie » pour les femmes d’accéder à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Ce qui n’a pas empêché le député LR Aurélien Pradié de tenter de trier les « bonnes » féministes des « mauvaises ». 
Un pas de plus vers la constitutionnalisation de l’IVG. Mardi 24 janvier dans la soirée, les députés réunis dans l’hémicycle ont largement approuvé le projet de révision constitutionnelle qui préserverait la « liberté garantie » des femmes d’accéder à l’avortement.

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Un nouveau vote solennel du texte est prévu mardi 30 janvier, avant que le texte ne fasse la navette parlementaire jusqu’au Sénat.

À lire aussi : IVG dans la Constitution : que contient le projet de loi présenté en Conseil des ministres ?

Des débats dévoyés par la droite
Les débats ont été âpres dans l’hémicycle entre la majorité et la gauche, qui soutiennent le texte et les élus républicains. 

« L’IVG n’est pas une liberté comme les autres, car elle permet aux femmes de décider de leur avenir », a déclaré le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti en ouverture de la séance. 

À l’issue des débats, 4 élus LR, 8 RN et une non-inscrite se sont opposés au texte de révision constitutionnelle, qui a finalement été approuvé par 99 voix.

En vidéo Les freins au dépistage du cancer du sein #shorts

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Le député Aurélien Pradié (LR), pour sa part, a bien voté pour l’article unique du projet de loi constitutionnelle. Mais cela ne l’a pas empêché d’accuser les élues de gauche d’être de « mauvaises » féministes desservant la cause des femmes.

Alors qu’il avait la parole, l’élu du Lot a commencé à saluer le travail de Simone Veil qui avait, par sa parole, « réussi à convaincre tout le monde, au-delà même des consciences, des convictions et parfois même des croyances ». Avant de poursuivre : 

« Les femmes ont eu de la chance d’avoir Simone Veil pour porter leur parole et leurs droits. Les femmes ont aujourd’hui sûrement beaucoup de chance d’avoir ici, dans cet hémicycle, quels que soient les bancs, des femmes et des hommes pour porter leur parole. Je ne suis pas sûr que le féminisme – le vrai – ait une chance incroyable à avoir comme porte-parole certaines d’entre vous qui ne cessent, depuis des heures, d’hystériser les débats politiques ici. Simone Veil avait fait exactement l’inverse, et c’est pour cela d’ailleurs, elle, cette femme, qu’elle avait réussi. »

Aurélien Pradié
Évidemment, la sortie du député a suscité de vives réactions, à commencer par celle de la tenante du perchoir, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, qui a accusé Aurélien Pradié, par ses propos « de mettre de l’huile sur le feu ». « Ça n’est franchement pas digne de cette Assemblée et de nos débats ».

« Scandaleux » selon Rousseau, « honteux » pour Autain
La députée LFI Clémentine Autain a elle aussi dénoncé le discours d’Aurélien Pradié.

« Que le jour où nous avons un débat sur l’avortement, un élu sur les bancs de la droite, se permette d’accoler le mot ‘hystériser’ aux féministes qui ont défendu le droit à l’avortement, c’est honteux. Et visiblement, pour ce qui est de l’histoire, et de l’histoire des femmes, vous n’avez pas l’air d’être très au courant. Oui, nous pouvons rendre hommage à Simone Veil qui, dans cet hémicycle, a affronté vos prédécesseurs sur vos bancs, qui ont été absolument ignobles en 1975. Oui, elle a été courageuse. Mais la loi de 1975, nous la devons d’abord, et avant tout, aux femmes féministes, aux millions de femmes qui étaient dans la rue, aux 343 femmes qui ont signé un appel qui disaient qu’elles se mettaient hors-la-loi. »


Sandrine Rousseau a elle aussi fait un rappel au règlement suite à l’intervention du député LR : 

« Je rappelle juste l’étymologie du mot ‘hystérie’. C’est Hippocrate qui le premier, utilise ce terme. Et dans la médecine, l’hystérisation, c’est quand l’utérus migrait à l’intérieur du corps parce qu’il n’était pas satisfait et qu’il montait au cerveau et le remplaçait dans la tête des femmes. […] Et précisément quand on est en train de parler d’IVG, c’est scandaleux d’utiliser ce terme. »


Adopté par les députés, le texte doit désormais être approuvé dans les mêmes termes au Sénat, ce qui est loin d’être acquis d’avance puisque la chambre haute est dominée par la droite et le centre. 

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En cas d’adoption du texte par le Sénat, un Congrès réunissant les parlementaires à Versailles serait convoqué le 5 mars, pour une adoption définitive quelques jours avant la Journée internationale des droits des femmes. L’adoption nécessitera que le texte recueille 3/5e des voix.

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29 Janvier 2024, 06:20am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Source : Capture écran X
SOCIÉTÉ
IVG en France : Gérard Larcher s’oppose à son inscription dans la Constitution
Christelle Murhula
 Publié le 23 janvier 2024 à 11h34
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
Alors que son inscription dans la Constitution s’apprête à être examinée à l’Assemblée nationale, le président du Sénat, Gérard Larcher, a marqué son opposition ferme au projet. Pour lui, l’IVG n’est pas menacée en France.
Son avis ne paraissait pas indispensable, mais il nous en a tout de même fait part. Invité de franceinfo ce mardi 23 janvier, le président du Sénat Gérard Larcher a déclaré ne pas souhaiter que le droit à l’IVG soit inscrit dans la Constitution.

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Il y a quelques jours, un rapport dénonçait la forte présence de fake news au sujet de l’avortement sur les réseaux sociaux, ce qui n’a pas empêché le président du Sénat de déclarer : « je ne pense pas que l’IVG soit menacée dans notre pays ».

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Alors que le projet de loi doit être examiné à l’Assemblée Nationale ce mercredi 24 janvier, Gérard Larcher estime qu’un « certain nombre de décisions du Conseil constitutionnel » garantissent déjà le droit à l’IVG. Avant de souligner que « la Constitution n’est pas un catalogue de droits sociaux et sociétaux ».

Pour Gérard Larcher, il faut « respecter le principe de la loi Veil »
Mais pas de panique, il a tout de même affirmé être un défenseur de l’avortement : « Si l’IVG était menacée, croyez-moi, je me battrais pour qu’elle soit maintenue ». C’est rassurant.


Mais avec une nuance. Pour lui, il faudrait respecter le « principe de la loi Veil, notamment sur les délais de l’IVG : c’est d’abord le droit des femmes qui est préservé, et ensuite, après un certain délai, c’est le droit de l’enfant et le droit de l’enfant à naître. C’est cet équilibre-là qu’il ne faudrait pas bouleverser. »

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« J’ai toujours été très favorable à l’IVG et la première de mes préoccupations, c’est les conditions dans lesquelles on pratique l’interruption volontaire de grossesse », a-t-il continué. « On a fermé, en plus de dix ans, 130 centres qui se consacraient à ça ». En effet, sur de nombreux territoires français, notamment ruraux, l’accès à l’IVG est loin d’être acquis. Raison de plus pour garantir son droit dans la Constitution.

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IVG EN DANGER : LA MENACE DES RÉSEAUX SOCIAUX

21 Janvier 2024, 07:50am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 IVG EN DANGER : LA MENACE DES RÉSEAUX SOCIAUX
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À l’occasion de l’anniversaire de la promulgation de la loi Veil, la Fondation des Femmes présente son nouveau rapport co-publié avec l’Institute for Strategic Dialogue (ISD) et soutenu par Luminate “Mobilisation anti-avortement en France : quand les réseaux sociaux menacent le droit à l’IVG”. 

Ce rapport démontre des conclusions sans appel : les mouvements anti-IVG se sont emparés avec efficacité des réseaux sociaux pour perpétrer leurs entreprises de dissuasion. Pire encore, les testings effectués par l’ISD montrent le rôle actif des réseaux sociaux dans la propagation des contenus anti-IVG : les algorithmes de recommandation et autres fonctionnalités favorisent la circulation de ce type de contenu, y compris à l’égard des mineur.es. 

JE TÉLÉCHARGE LE RAPPORT
UN RAPPORT NÉCESSAIRE FACE À LA RECRUDESCENCE DES DISCOURS ANTI-IVG
Ce 16 janvier 2024, le Président Macron alimentait un discours belliqueux, faisant le lien entre la guerre, les armes et les enfants. Ce discours nataliste semble valider les théories dangereuses des mouvements anti-avortement qui prétendent que la natalité, supposée trop faible, serait encouragée par l’accès à l’IVG et à la pilule – alors que ceux-ci sont plus que jamais actifs sur les réseaux sociaux.

La Fondation des Femmes s’inquiète des mots utilisés par le Président Macron, alors que les mouvements anti-avortement sont plus vigoureux que jamais. La présence de ces contenus, et leur diffusion massive, témoigne des menaces faites contre le droit à l’avortement en France.

LA MENACE NUMÉRIQUE DES MOUVEMENTS ANTI-IVG
La menace directe au droit à l’avortement dans notre pays, sur les réseaux sociaux, c’est 

Un bénéfice estimé à 43 750 euros, par Meta, grâce à 199 publicités Facebook liées à des contenus anti-IVG, la grande majorité émanant de la page “IVG : Vous hésitez ? venez en parler !”. Ces publications ont généré environ 9,4 millions d’impressions, entre mai 2022 et juin 2023
Sur 135 publications de contenus dissuasifs sur l’IVG sur Facebook France, presque 40%  ont atteint des 13-17 ans. 
Sur Instagram, un cinquième des “reels” les plus recommandés sur l’avortement contiennent : des fausses informations, des contenus promouvant des styles de vie « tradwife » et des contenus de santé alternatifs (fausses informations sur la pilule contraceptive par exemple). 
Le rapport offre également une cartographie identifiant les principales mouvances actives dans la propagation de fausses informations. Si les pages anti-avortement ont été identifiées comme les principales émanatrices le rapport démontre que d’autres communautés d’intérêt – particulièrement coordonnées dans l’amplification de leurs messages – sont très actives. 

À l’issue du rapport, l’ISD et la Fondation des Femmes proposent 10 recommandations à l’égard des plateformes comme des pouvoirs publics pour une meilleure régulation et réactivité à l’égard de ces contenus attentatoires aux droits des femmes.


https://fondationdesfemmes.org/actualites/ivg-en-danger-la-menace-des-reseaux-sociaux/

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