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LA DISPONIBILITE PATERNELLE N’EST PAS UNE OPTION, C’EST UNE RESPONSABILITE

27 Mars 2022, 05:16am

Publié par hugo

 23 MARS 2022
France \ Société
LA DISPONIBILITE PATERNELLE N’EST PAS UNE OPTION, C’EST UNE RESPONSABILITE

Affiches, panneaux, roll up fleurissent dans différents espaces publics de la ville de Nice pour inciter les futurs pères de famille à prendre, sans complexe et sans gêne, l’intégralité de leur congé paternité. Depuis juillet dernier, celui-ci est passé de 12 à 28 jours afin d’éviter les discriminations à l’embauche à l’encontre des femmes. Une démarche qui s’inscrit dans un changement sociétal. L’Espagne a, par exemple, aligné le congé paternité sur le congé maternité (16 semaines depuis le 1er janvier 2021). Plus qu’une adaptation aux changements de mentalité, c’est toute une culture patriarcale ancestrale qu’il s’agit de déconstruire car le père est aussi important que la mère dans l’éducation des enfants. L’exposition, Papa mode d’emploi – Maintenant le congé pat’ c’est 28 jours, composée de 11 panneaux a comme finalité de bousculer les mentalités.

Contrairement aux idées reçues, l’intérêt de prendre son congé paternité aussi bien dans l’intérêt du père que du nourrisson n’est pas intégré totalement dans les mentalités masculines ni dans celles des responsables des ressources humaines, des managers ou des collègues. En effet, 1 père sur 3 n’y a toujours pas recours. Près de 90 % des jeunes pères salariés en CDI le prennent partiellement contre 65 % des CDD et 33 % des indépendants. Plus on a d’ancienneté dans une entreprise, plus on active ses droits. La prise de ces 28 jours est plus faible chez les faibles revenus mais aussi chez les très hauts revenus. Ainsi le recours à ce droit est au plus bas (67 %) pour les 20 % des pères les plus modestes, il atteint un pic (98 %) pour ceux dont le revenu est compris entre 2500 et 2900 euros et chute à 73 % pour les 10 % les mieux rémunérés.

L’idée de cette exposition est de faire prendre conscience que la disponibilité paternelle n’est pas une option, c’est une responsabilité. La première situation à expérimenter est l’accueil d’une naissance, c’est un changement majeur dans la structure de la famille, qui aura un poids sur les trajectoires de vie de chaque personne concernée. Personne ne peut manquer ce moment stratégique de réorganisation interne.

 Alter-Egaux, agence niçoise en conseil et en formation à l’égalité, lance cette campagne dans un premier temps en local dans le cadre de Fonds pour l’Egalité professionnelle, avec le soutien du ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, du préfet des Alpes-Maritimes et du Conseil départemental des Alpes-Maritimes. L’exposition est destinée à voyager aussi bien dans les établissements publics que dans toutes les entreprises désireuses d’instaurer une démarche égalitaire. Pour ce faire, Anne-Gaël Bauchet, sa directrice, a choisi pour imager ses slogans, une illustratrice et un illustrateur, parité oblige.


Retour sur expérience avec l’illustratrice, Melina Panagos
Quelles fonctions avez occupées à Alter-Egaux ?

Du fait de mon parcours universitaire (doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication), j’ai d’abord eu la chance de mener à bien une mission sur la construction des stéréotypes de genre entre 0 et 3 ans en crèche. Cela m’a permis de faire un premier croisement entre représentations et stéréotypes de genre. Après cela, j’ai travaillé pendant deux ans comme chargée de mission sur les stéréotypes de genre dans les espaces publics et en milieu sportif dans plusieurs quartiers prioritaires à Nice. 

En tant qu’illustratrice, comment avez-vous vécu cette mission ?

Ce fut une expérience très enrichissante dans la mesure où cela m’a permis de découvrir d’autres réalités que la mienne et d’enrichir mon répertoire des représentations, en lui apportant davantage de diversité.

Pensez-vous que 28 jours de congé paternité soient suffisants par rapport aux 16 semaines (environ 112 jours) de congé maternité ?

Absolument pas. Ma famille s’est agrandie récemment et j’ai dû rester à la maison tandis que mon conjoint a dû retourner travailler. On ne nous a pas laissé le choix de faire autrement. Pour quelle raison ? Car je suis une femme et lui un homme. Autrement dit, les lois sont discriminantes puisqu’elles décident du rôle de chacun.e sur la base du sexe. Non seulement le congé paternité est trop court, mais aussi les parents devraient avoir davantage de possibilités d’utilisation du congé. 


Le congé Pat vu par l’illustrateur et auteur, Yannick Vicente
Pourquoi avoir rédigé le guide, Je suis papa, 28 jours pour trouver ses marques à l’intention des futurs pères ? 

Pour aider les papas à prendre leurs « re-pères ». J’aime beaucoup cette fulgurance d’Alix Lefief-Delcourt avec laquelle j’ai co-écrit ce livre. En réalité ce n’est pas un mode d’emploi, mais plutôt un recueil de conseils pratiques et de clés pour faire de son mieux, parce que lorsqu’un homme fait le choix de devenir papa, il ne s’imagine pas l’ampleur du défi auquel il devra faire face.

Pourquoi est-il si important qu’un père s’investisse dès les premiers jours de la vie d’un nourrisson ?

La théorie de l’attachement se développe dès les premiers jours. L’enfant, dès qu’il naît, éprouve un besoin vital d’être écouté, compris et rassuré. C’est en réalité une condition indispensable pour permettre un développement social et émotionnel normal de l’enfant.

Pourquoi est-il essentiel d’épauler, au mieux, la jeune maman ?

Le congé maternité en solo tend à fabriquer la charge mentale féminine. Elle s’occupe seule du foyer pendant que le papa travaille. La maman devient par la force des choses la personne référente car elle prend en charge les premières fois. Il est important de bannir les stéréotypes car aucun parent n’est plus doué que l’autre pour s’occuper d’un bébé, de le changer, de lui faire prendre un bain, faire des courses ou de la cuisine. La répartition des tâches quotidiennes en fonction des disponibilités, des appétences ou des compétences est extrêmement importante.

 En quoi cet allongement du congé paternité va-t-il rééquilibrer le couple ?

Il permet un rééquilibrage des tâches domestiques et parentales. C’est aussi clairement un premier pas vers l’égalité professionnelle femmes/hommes, et surtout vers l’abolition des écarts de salaire entre les hommes et les femmes. Le congé paternité tel qu’il est aujourd’hui, induit la passivité des hommes par rapport aux femmes au sein du foyer. Il faut permettre aux hommes qui souhaitent s’impliquer de prendre leur place. Aucun parent n’est plus doué que l’autre pour s’occuper d’un enfant.

Laurence Dionigi 50-50 Magazine

Exposition Papa mode d’emploi – Maintenant le congé pat c’est 28 jours

*Sources : Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CERAQ)


https://www.50-50magazine.fr/2022/03/23/la-disponibilite-paternelle-nest-pas-une-option-cest-une-responsabilite/

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"Devenir mère" : psychanalyse de la maternité , femmes, feminisme,

28 Décembre 2020, 05:47am

Publié par hugo

 TERRIENNES
La maternité dans tous ses états
"Devenir mère" : psychanalyse de la maternité
<em>La maternité</em>, Pablo Picasso (1905)
La maternité, Pablo Picasso (1905)
24 DÉC 2020
 Mise à jour 24.12.2020 à 10:49 par 
Terriennes
 
Avec nos partenaires suisses Le Temps (Marie-Pierre Genecand)
Nettement moins dangereux et douloureux qu’avant, l’accouchement reste un grand bouleversement, dont les aspects psychiques et psychologiques, souvent, passent au second plan. Dans son livre Devenir mère, la psychiatre Monique Bydlowski, spécialiste des questions autour de la naissance de l'enfant, aborde tous les grands thèmes qui sont au cœur de son travail depuis plus de quarante ans.
Chaise d'accouchement (Musée alsacien)
Chaise d'accouchement (Musée alsacien)
© Claude Truong-Ngoc / Wikimedia Commons
Longtemps, l’accouchement a été l’affaire des femmes. Apparue dans l’Antiquité et ancêtre du toujours actuel fauteuil d’accouchement, la chaise obstétricale reproduit "cette tradition d’enfanter entre des genoux féminins", avec ses bras en bois et son assise percée. Dans cet esprit de sororité, les premiers gynécologues de la Renaissance doivent opérer à l’aveugle, sous un drap "tendu du col du médecin à la taille de la patiente". Et quand, en 1676, ils peuvent accéder à l’entrejambe des parturientes, il leur est demandé "d’être fort négligés afin de ne donner aucune jalousie aux maris".
Comme Joseph devant la crèche
Aujourd’hui, médecins et futurs pères sont associés sans réserve à cette étape cruciale, note Monique Bydlowski dans Devenir mère - à l'ombre de la mémoire non consciente, un ouvrage paru chez Odile Jacob. Mais le refoulement est toujours à l’œuvre et de nombreux pères se retrouvent comme Joseph devant la crèche : "Un peu en exil. Il comprend que Marie et Joseph sont séparés pour toujours par cet incendie de clarté. Il ne sait que dire de lui-même. Il adore et est heureux d’adorer", illustre la psychiatre, citant Bariona ou le Fils du tonnerre, un conte de Noël écrit par Jean-Paul Sartre.
"Psychiquement transparente"
Monique Bydlowski a travaillé trente ans à la maternité de l’Hôpital Antoine-Béclère, en région parisienne. Son rôle ? Observer et écouter les mères, depuis les consultations périnatales jusqu’aux lendemains de couches, en passant par la naissance. "Comme l’avait compris le chef de service, pour un travail fécond, aucun lieu ne m’était interdit." C’est que, souvent, l’accent est mis sur le côté physiologique de l’accouchement et le bien-être du bébé. Or, assure la spécialiste, la femme enceinte est "psychiquement transparente". Des réminiscences du passé et des fantasmes habituellement tenus secrets viennent aisément à sa mémoire.

Il suffit parfois de restaurer l’enfant que la future mère a été en exhumant un conflit intrafamilial ancien pour dédramatiser une situation à peu de frais.

Monique Bydlowski, psychiatre et directrice de recherche à l'Inserm​

<em>Madone</em> de Boticelli (XVe siècle).
Madone de Boticelli (XVe siècle).
Une transparence dont témoignent les Madones de la Renaissance, poursuit la psychiatre. "Souvent, ces Madones affichent un regard oblique : leurs yeux sont tournés vers l’intérieur d’elles-mêmes et non vers l’enfant." L’avantage de cet état de transparence ? Etre propice aux réglages ou autres réparations psychologiques. En tant que "crise maturative", la grossesse est comparable à l’adolescence et "il suffit parfois de restaurer l’enfant que la future mère a été en exhumant un conflit intrafamilial ancien pour dédramatiser une situation à peu de frais".

Ce qui n’est pas du luxe, car, en se redressant, l’être humain a rendu l’accouchement plus douloureux sur le plan physiologique et plus compliqué sur le plan psychique. Le physique, tout d’abord. Chez les animaux, le fœtus s’étire transversalement et le travail de naissance ne rencontre pas d’obstacles mécaniques, détaille la spécialiste. A l’inverse, chez l’être humain, "la forme ovoïde de l’utérus et le fait que le fœtus doit tourner la tête la première et franchir un détroit osseux resserré" rend la délivrance plus douloureuse et plus périlleuse. Voilà pourquoi, jusqu’au milieu du XIXe siècle, et même au début du XXe, la mort hante chaque accouchement. Aujourd’hui, dans les pays développés, le taux de mortalité est de moins de 0,3% et tout est tenté, normalement, pour réduire les douleurs à néant.

Expérience existentielle
"Mais ces progrès n’ont pas fait disparaître l’angoisse", note la psychanalyste. Qui ajoute, avec acuité, que, "lors de l’accouchement, la femme fait une expérience existentielle inconcevable : sa volonté est anéantie, son corps prend les commandes et s’ouvre malgré elle". Pas étonnant que ce moment soit souvent sexualisé, puisque, outre le rapprochement anatomique de ces deux expériences, dans la naissance, comme dans la jouissance, le corps impose sa loi à l’esprit.

Etre parent pour la première fois implique de renoncer à sa propre position d’enfant, d’en finir avec l’idéalisation parentale et de reléguer père et mère dans la catégorie des vieux.

Monique Bydlowski, psychiatre et directrice de recherche à l'Inserm

Un autre élément psychique propre à toute naissance ? La rocade de génération. "Etre parent pour la première fois implique de renoncer à sa propre position d’enfant, d’en finir avec l’idéalisation parentale et de reléguer père et mère dans la catégorie des vieux", sanctionne la psychiatre. Or, constate-t-elle, ce mouvement n’est pas simple dans notre société qui célèbre la presque éternelle jeunesse des seniors. Et il n’est possible que si le jeune parent s’identifie "de manière positive à ses propres parents", d’où la nécessité des réglages évoqués plus haut.

A cet égard, la psychiatre se penche spécifiquement sur les liens entre la mère et ses parents. Déjà, dit la spécialiste, reprenant la doxa freudienne, "il n’y a pas de désir d’enfant chez une femme hors du désir incestueux". D’après le fondateur de la psychanalyse, "toute grossesse indique le désir d’obtenir du père le pénis dont la fille a été privée". Et, poursuit l’auteure, ce désir est partagé par le père lors de la première gestation de sa fille, avec, pour conséquence, des manifestations physiques, de "maladie, voire de décès" quand le lien n’est pas sain.

Un enfant pour régler ses comptes
Plus facile à imaginer, "lorsqu’elle enfante une femme rencontre sa propre mère et la prolonge, tout en se différenciant d’elle", poursuit la psychanalyste. "On a ainsi pu dire que les femmes qui détestent leur mère n’ont pas d’enfant, la haine ne permettant pas de s’inscrire dans la continuité." A l’inverse, le besoin d’identification explique qu’une confiance éphémère s’établisse entre mère et fille, même si "d’intenses conflits ont marqué la relation jusqu’à cette date". C’est que, à travers le premier enfant, "une femme règle sa dette de vie à l’égard de sa propre mère et de la Terre-Mère".

Charade
<em>Devenir mère </em>(Odile Jacob)
Devenir mère (Odile Jacob)
Toutes ces données sur l’inconscient permettent à Monique Bydlowski de proposer cette charade psychanalytique en guise de cadeau de Noël. Mon premier, dit-elle, est l’identification à la mère fiable des débuts de la vie. Il s’agit pour la future parturiente de retrouver "l’amour pour sa mère, fontaine de tendresse". Mon deuxième consiste à recevoir, comme elle, un enfant de son père. "L’amour œdipien de la jeune fille culmine dans la réalisation de ce bébé." Mon troisième est constitué par la rencontre adéquate de l’amour sexuel pour "un homme du présent qui va incarner idéalement la synthèse de deux amours précédentes : père et mère". Et mon tout est "la conception et la naissance de cet être nouveau qui, au terme d’une attente, transformera la femme en mère".

Il est né, le divin enfant !
 

► Retrouvez l'intégralité de l'article de Marie-Pierre Genecand sur le site de nos partenaires suisses Le Temps.

Monique Bydlowski
Pionnière de la dimension psychique de la maternité, Monique Bydlowski a été la première chercheuse française à s'intéresser aux aspects inconscients de la grossesse et à alerter le corps médical sur le nécessaire accompagnement psychologique de certaines femmes enceintes. Pour écrire Devenir mère, elle puise à sa longue pratique auprès des femmes qu’elle a suivies à la maternité ou accompagnées en thérapie.

Elle a consacré sa carrière de chercheur à l’exploration psychique de la fertilité et de la maternité en terrain hospitalier. Témoin et acteur de l’aventure des premières procréations médicalement assistées en France, Monique Bydlowski a notamment publié : La Dette de vie (1997), Je rêve un enfant. L’expérience intérieure de la maternité (2000), Les Enfants du désir (2008), Recherches en psychopathologie de l’enfant (2019).

En 2018, elle débattait avec le docteur Pierre Jouannet sur la procréation assistée :


Terriennes
 
Avec nos partenaires suisses Le Temps (Marie-Pierre Genecand)
 Mise à jour 24.12.2020 à 10:49
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https://information.tv5monde.com/terriennes/devenir-mere-psychanalyse-de-la-maternite-388481

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130 idées & Tatouages entre mère et fille,tatouage,femmes,filles,meres

31 Juillet 2019, 21:17pm

Publié par hugo

 130 idées & Tatouages entre mère et fille
De nos jours, il n'est pas extraordinaire que les femmes se fassent faire des tattoos. Les personnes des deux sexes ont le droit de s'exprimer comme elles le veulent. Si vous faire tatouer est une façon de vous exprimer, vous devriez définitivement le faire. La société est devenue plus tolérante envers les personnes qui portent des tattoos, vous ne devez donc pas vous inquiéter d'être stigmatisé.
La plupart du temps, les femmes se font faire des tattoos avec leur partenaire. Mais aujourd'hui, les tattoos mère-fille sont devenus extrêmement populaires dans différentes parties du monde. Cette tendance a commencé aux USA en 2015 et ne semble pas du tout être sur le point de s'affaiblir prochainement. Si vous n'en avez pas encore un, parlez-en avec votre maman et visitez des studios pour choisir celui qui vous conviendra. Le rapport de cause à effet n'a pas encore été clairement expliqué, mais les personnes qui se sont fait tatouer ce type de dessin ont vu leur lien mère-fille renforcé. Ne serait-il pas génial d'avoir autre chose en commun avec votre mère que vos gênes?
Signification des tatouages Mère-fille
Comparés à n'importe quel autre tatouage, les tattoos mère-fille ont des significations plus profondes, quelque chose que seuls une mère et son enfant peuvent intimement partager. Peu importe de quel dessin de tattoo il s'agit, il contiendra sûrement un message d'amour de la part des deux femmes.
Au fil du temps, votre mère a fait beaucoup de choses pour vous et, quelquefois, cela a inclus le fait de compromettre son propre bonheur. Une mère est la seule personne au monde qui sera votre meilleure amie et votre plus fidèle supportrice. Vous pouvez exprimer votre gratitude pour tout ce qu'elle a fait pour vous de beaucoup de façons différentes. Une de celles-ci est de faire des efforts supplémentaires pour vous rapprocher d'elle. Vous pouvez commencez par vous faire faire des tattoos assortis qui vous feront vous souvenir l'une de l'autre, même quand vous serez séparées.

Types de tatouages mère-fille
Les tattos mère-fille varient en fonction des goûts et des préférences de chaque tandem familial. Si vous êtes de celles qui ont une mère cool, vous vous ferez probablement faire un dessin inspiré de l'art moderne. Par contre, si votre maman est un peu conservatrice mais accepte tout de même de se faire faire un tattoo avec vous, vous pouvez choisir un dessin plus simple et plus conventionnel.

Voici quelques-uns des tatouages mère-fille les plus mignons et adorables que vous pouvez trouver actuellement:
1. Tattoos de textes
Ce type de tattoos est souvent une création sur-mesure. Vous pouvez choisir la citation ou les mots que vous voulez utiliser pour votre dessin. Comme c'est vous qui décidez du texte de votre dessin de tattoo, il sera plus personnel. C'est une magnifique façon de vous rapprocher l'une de l'autre sans rien dire à voix haute. Parmi les textes de tattoos les plus adorables, on trouve:
- Sa Mère (tattoo de la maman); Sa Fille (tattoo de la fille)
- Telle Mère, Telle Fille
- Tu es mes ailes (tattoo de la maman); Tu es mon ancre (tattoo de la fille)
- Là où tu me guideras (Tattoo de la fille); Je te suivrai (Tattoo de la maman)
- Je t'aimerai pour toujours; Je t'aimerai à jamais
 
 

2. Tattoos de dents-de-lions
C'est un autre tatouage mère-fille très populaire. Les dents-de-lions sont des fleurs magnifiques que presque toutes les femmes aiment. Une fleur fragile et délicate qui se désarme quand le vent souffle fort. Les dents-de-lions sont un symbole de fierté, d'intelligence, de résonnance, de croissance, de complétude, de pureté, de guérison et de recommencement. En raison de ces significations, les dents-de-lions sont devenues un dessin amplement utilisé dans les tattoos mère-fille. Habituellement, la fleur complète (avec la tige et la tête) est placée sur un bras (il peut s'agir de celui de la mère ou de la fille), alors que l'autre bras n'aura que quelques graines de dent-de-lion dessinées. Lorsque les bras sont placés côte-à-côte, on dirait une image de dent-de-lion oscillant à la brise.
3. Tattoos de mère avec un enfant
Les "mères à l'enfant" ont toujours été un sujet de prédilection pour les artistes et particulièrement pour les peintres de tous les temps. C'est un dessin touchant que celui où une mère berce son enfant. Il montre l'affection de la mère pour son petit ange. Il n'y a pas de meilleur dessin pour une mère et sa fille. Pour votre mère, vous serez toujours un doux petit ange, peu importe votre âge. En hommage à l'amour inconditionnel de votre maman, vous pouvez toutes les deux choisir de porter ce tatouage aujourd'hui.
4. Tattoos d'amour infini
L'amour d'une mère pour sa fille est toujours insondable. Habituellement, les mères préfèrent tout perdre pour que leur enfant se sente bien. Ce Tattoo d'Amour Infini représentera vraiment l'amour éternel d'une mère pour sa fille. Ce motif peut sembler simple de l'extérieur mais la signification cachée derrière ce dessin de tattoo raconte tout ce qu'il y a à dire sur le lien inébranlable qui existe entre vous et votre mère.
5. Tattoos de trèfles assortis
Un trèfle (et particulièrement un trèfle à quatre feuilles) symbolise la chance. Vous faire faire ce tattoo avec votre maman signifie que vous lui souhaitez toute la chance possible. Il n'y a rien de plus adorable qu'un enfant qui souhaite que sa maman ait de la chance durant toute sa vie. Après tous les sacrifices faits par votre maman, il est temps pour elle de profiter de la vie avec vous. Créez plus de souvenirs heureux avec votre maman et faites-vous ce tattoo de chance comme un rappel.
Placement idéal des tatouages mère-fille
Vous pouvez littéralement placer un tatouage mère-fille où vous voulez. Cependant, beaucoup de personnes portant ce tattoo préfèrent le placer là où elles pourront le montrer. Vous devriez être fier de vos tattoos assortis et les placer à un endroit où tout le monde pourra les voir. Il existe cependant des tandems mère-fille qui désirent que leurs tattoos soient aussi privés que possible (et qu'ils restent juste entre elles). Le placement des dessins assortis dépendra totalement de vos préférences.
Pour les tattoos comme les dents-de-lions ou les papillons assortis, le bras est une bonne option. Votre tattoo y sera encore plus visible. Lorsque vous placerez votre bras près de celui de votre maman, le dessin se complètera. C'est quelque chose que vous pouvez montrer à vos amis et aux autres membres de votre famille.
Il y a aussi des mères et des filles qui préfèrent placer leurs tattoos sur le pied. C'est aussi un endroit magnifique pour le tattoo -et plus privé que les bras.
 

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14 meilleurs endroits pour placer un tatouage et leur signification
 
 
Conseils de préparation avant la session de tatouage
Lorsque vous planifiez le tattoo de votre dessin mère-fille, il est important que vous le choisissiez soigneusement. Bien qu'il existe de nombreux types de dessins mère-fille, vous devez choisir celui qui montrera vraiment ce que vous ressentez l'une pour l'autre.
Si vous voulez dire à votre maman qu'elle sera toujours votre héros, vous devriez choisir un dessin qui transmettra ce message.
Dans le choix du dessin de votre tattoo, n'oubliez pas de demander son avis à votre mère. Comme vous allez toutes les deux choisir un motif assorti, tenez compte de son avis et de ses suggestions. Vous devez trouver un dessin qui vous convienne et vous représente toutes les deux.
Choisir l'artiste qui réalisera le tattoo est aussi extrêmement important. Bien qu'il soit compréhensible que vous cherchiez un artiste pas trop cher, vous ne devez pas permettre que le prix compromette la qualité de vos tatouages. Car, comme les tattoos sont permanents, mieux vaut que vous obteniez le meilleur tattoo possible pour ne pas le regretter par la suite.
Avant de vous faire faire ce type de tattoo, demandez à votre maman si elle pourra tolérer le processus. Si c'est votre première fois à toutes les deux, sachez que cela risque d'être un peu douloureux. Assurez-vous que votre maman est aussi d'accord avec cela.
 
 
Estimation des coûts de réalisation et prix standards des tatouages mère-fille
L'artiste fait généralement payer par tattoo - un pour vous, un pour votre maman. Comme vous désirez des dessins assortis, vous devrez normalement payer le double du montant normal. Cependant, il existe des studios qui offrent des réductions aux tandems mère-fille qui veulent se faire faire ce type de tattoo. Habituellement, ces studios demandent un prix unique pour les deux tattoos. Ce prix sera un peu plus élevé que le prix d'un dessin seul mais il sera définitivement moins cher que de payer deux tattoos séparés.
Actuellement, vous pouvez obtenir vos tatouages assortis pour €75 (prix minimum), en fonction de la complexité du dessin. Si vous avez choisi un dessin plus complexe, il est possible que vous deviez payer €300 pour les deux.
Certains artistes, (généralement les plus expérimentés et les plus populaires) font payer un prix par heure de travail. Donc, plus votre dessin sera complexe, plus le coût sera élevé parce qu'il impliquera logiquement beaucoup d'heures de travail. C'est pourquoi il est toujours important d'inclure le prix de votre tattoo dans vos préoccupations durant la phase de planification.
 

Conseils de maintenance des tatouages mère-fille
Lorsque vous vous serez fait tatouer votre dessin personnel mère-fille, votre peau sera naturellement blessée. Si vous ne voulez pas que ces blessures s'interposent entre vous et votre magnifique dessin, vous devez très soigneusement soigner la zone.
Nettoyez doucement votre tattoo après quelques heures - 3-4 heures devraient suffire. Par doucement, nous voulons dire en utilisant vos mains pour nettoyer la zone, en évitant absolument d'utiliser un gant-de-toilette ou un gant exfoliant. Il serait aussi préférable d'utiliser de l'eau tiède pour soulager votre peau. Utilisez toujours un savon antibactérien doux. Après 10-15 jours, votre tattoo pourra être montré au monde.

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"La fête des mères" : un film qui brise le mythe de la mère parfaite,femmes,meres,maman

24 Mai 2018, 08:24am

Publié par hugo

 "La fête des mères" : un film qui brise le mythe de la mère parfaite
 
Photo de l'affiche du film La fête des mères, de Marie-Castille Marion-Schaar. Sortie le 23 mai 2018 en France.
©capture d'écran/internet
Dans son nouveau film, La fête des mères, la réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar célèbre les mamans, toutes les mamans, mais aussi celles qui ont choisi de ne pas l'être, les nullipares comme on les appelle. Comment faire face à l'injonction sociale de la maternité, de la mère parfaite ? Discussion avec cette cinéaste et productrice, à l'heure de #MeToo et du débat sur la place des femmes dans le cinéma français.
23 mai 2018
Mise à jour 23.05.2018 à 08:51 par
Isabelle Mourgere
dansAccueilTerriennesLa maternité dans tous ses étatsFemmes de cinéma
Petit rappel historique. A qui doit-on la Fête des mères ? Dans l'Antiquité, les Grecs célébrèrent en leur temps la mère du Dieu Zeus. Puis, il y eut le "Mother's day", créé aux Etats-Unis, en 1908, par une institutrice, Anna Jarvis, qui souhaita ainsi rendre hommage à sa mère qui soigna les soldats, blessés sur le front de la Guerre de sécession, nordistes comme sudistes.
En France, c'est pour saluer le courage des mères ayant perdu un fils sur le front de la Grande Guerre, qu'un jour leur est dédié, pérénisé ensuite sous l'impulsion du maréchal Pétain, cette fois pour encourager la politique nataliste de la République. Une célébration matriarcale orchestrée par le patriarcat donc. Ode à la maternité, à la sacro-sainte famille, la famille nucléaire classique, avec aux manettes, à l'ombre du foyer, au chaud dans la cuisine, la mère, la - toute puissante ou pas - maitresse de maison.
 
DR
Un siècle plus tard, on célèbre toujours les mamans un dimanche de fin mai, à coup de colliers de nouilles, de bouquets de fleurs et de promotions commerciales, - 20 % pour un spa, -50% pour un pendentif en forme de coeur, etc, etc...
 
DR
Mère parfaite, concept intemporel mais pas éternel
La figure maternelle a pourtant bien évolué au cours des siècles. Les révolutions passent, la contraception accorde aux femmes le choix d'enfanter ou non, mais le statut sacré de la procréatrice reste, résiste, comme un tabou inattaquable, ou presque.
Nous les mauvaises mères prenons plaisir à confesser nos péchés car nous savons que les mères qui s’approchent le plus de l’idéal de la Bonne Mère, celles qui se sacrifient, qui sont humbles, douces, joyeuses et infiniment patientes sont en fait les vraies mauvaises mères.
Ayelet Waldman, écrivaine
Au début des années 2000, un nouveau concept voit le jour, celui de la mauvaise mère. Incroyable, mais comment serait-ce possible ? Le tabou tremble sur son piédestal ! Cette idée à contre-courant vient, encore une fois, des Etats-Unis. A son origine, la romancière Ayelet Waldman. En 2005, elle écrit un article dans le New York Times dans lequel elle explique qu’elle aime son mari plus que ses quatre enfants, et que si son mari mourrait, ce serait pire pour elle que si un de ses enfants mourrait. Levée de boucliers dans les rangs des matronnes conservatrices. Sa prise de position lui vaut des salves d'insultes, mais aussi, revers positif de la médaille, une tribune et une exposition médiatique sans précédent. Un peu plus tard, cela donnera Bad Mother, véritable best seller, un courant qui donnera naissance à de multiples blogs, bad moms, aussi bien aux Etats-Unis qu'en Europe.
A retrouver sur ce sujet :
> Etes-vous bien certaine d'être une bonne mère ?
#RegrettingMotherhood
Dix ans plus tard, en 2015, l’étude Regretting Motherhood : A Sociopolitical Analysis publiée par la sociologue israélienne Orna Donath relance le débat. L'enquêtrice va poser cette simple question: "si vous pouviez revenir en arrière dans le temps, avec la connaissance et l’expérience que vous avez aujourd’hui, seriez-vous une mère ?". Les 23 femmes interrogées, âgées de 25 à 75 ans, répondent à l'unisson, que non, elles ne le referaient pas. Etudiée, commentée, citée partout à travers le monde, cette étude provoque la polémique mais aussi une libération d'une parole enfouie. En Allemagne, le hashtag #RegrettingMotherhood fait le buzz. Orna Donath a reçu depuis des centaines, voire milliers, d'autres témoignages venant aussi bien d'Allemagne, de France, de Grande-Bretagne, du Danemark, de Suisse, d'Italie ou même d'Inde. A chaque fois, son auteure y retrouve la même "exhortation des femmes à se taire".
A retrouver sur ce sujet :
> Pire que les tensions entre Etats ? La guerre des WOHM,s contre les SAHM,s !
En ces heures de libération de la parole féminine, les mères et les non mères ne veulent plus se taire. Quant au mythe de la mère parfaite, il a pris quelques plombs dans l'aile, pour preuve, la publication chaque année de livres qui délivrent sur le ton humoristique conseils et mantras à répéter en boucle pour se laver de toute culpabilisation.
 
Dr
Alors qui sont-elles ces mères du 21ème siècle et qui sont celles qui ne le sont pas, par choix ou non ? Autant de questions que pose le film choral La fête des mères de Marion-Castille Mention Schaa, qui sort sur les écrans français, le 23 mai 2018, soit quelques jours avant l'incontournable ou non, fête des mamans.
Il y a mille et une façons d'être mère, ou de ne pas l'être, ou de l'être mal.
Extrait film La fête des mères
 
Présidente de la République, nounou, boulangère, comédienne, prof, fleuriste, journaliste ... Possessives, bienveillantes, maladroites, absentes, omniprésentes, carriéristes, culpabilisantes, la mémoire à la dérive ... La mère est bien "le héros" de ce film qui commence par cette phrase : "Il y a mille et une façons d'être mère, ou de ne pas l'être, ou de l'être mal". Chacune s'y reconnaîtra, peut-être. Rencontre avec une réalisatrice un brin provocatrice...
J'entends souvent dire que les femmes qui ne veulent pas d'enfants sont des femmes égoïstes, moi je pense qu'on est plus égoïste quand on en fait, que l'inverse.
Marie-Castille Marion-Schaa, cinéaste
Terriennes : les mères au cinéma ont souvent le second rôle, dans votre film, c'est le contraire, elles en sont les héroïnes ... C'est une ode à la mère ?
Marie-Castille Marion-Schaar : J'ai fait ce film pour d'abord justement désacraliser la mère parfaite que l'on ne sera jamais, en tout cas moi que je ne serai jamais ! Mais aussi pour parler de la mère imparfaite que j'ai eue. C'est une mosaïque de personnages, et de mères et d'enfants, pour dire que ce n'est pas simple. La charge mentale des femmes est importante. Il faut bien à un moment qu'on se dise, "ok, de toutes façons, quoiqu'on fasse ou dise, on nous reprochera toujours quelque chose", de même manière que l'on reproche la même chose à notre mère ou nos parents en général. L'essentiel est sans doute ailleurs, dans ce lien qu'il faut peut-être protéger, et faire attention au temps qui passe et à cette relation, qui est unique.
Pour moi, c'était aussi important de parler des femmes qui ne veulent pas avoir d'enfant. En 2018, c'est encore compliqué pour une femme de faire ce choix là. J'entends souvent dire que les femmes qui ne veulent pas d'enfants sont des femmes égoïstes, moi je pense qu'on est plus égoïste quand on en fait, que l'inverse. J'avais donc envie de faire parler des personnages qui faisaient ce choix-là. C'est donc une mosaïque de personnages autour de ce lien et de notre rapport à la maternité ou à la non maternité.
Pour moi la meilleure mère possible, c'est celle qui peut faire en sorte que ses enfants deviennent des adultes et arrivent à se séparer de vous et à se construire.
Quelle serait la définition d'une mère parfaite ou bien d'une mauvaise mère ?
Marie-Castille Marion-Schaar, réalisatrice et productrice de cinéma.
©capture d'écran/Facebook
Marie-Castille Marion-Schaar : J'ai presque envie de dire que pour moi il n'y a ni mère parfaite, ni mauvaise mère. La maternité, c'est un saut dans le vide, dans l'inconnu. Qu'on s'y prépare, qu'on s'en réjouisse, qu'on en est peur, on ne sait jamais la mère qu'on va être. En tout cas dans ce film, je ne juge pas parce que je sais à quel point le job est difficile. Pour moi la meilleure mère possible, c'est celle qui peut faire en sorte que ses enfants deviennent des adultes et arrivent à se séparer de vous et à se construire.
Il y a encore un autre tabou, celui des mères maltraitantes, vous avez pensé l'évoquer dans ce film ?
Marie-Castille Marion-Schaar : Non, parce que c'est un sujet qui ne peut pas être traité dans un film où il y a plus de vingt personnages. Difficile de placer un tel personnage dans un film choral. Même si dans mes personnages, il y a des mères toxiques, ou vénéneuses, nocives qui laissent des traces douloureuses. La maltraitance peut être verbale, à plusieurs niveaux. Pour ce qui est d'une mère maltraitante voire meurtrière, cela devrait faire l'objet d'un film à part entière, selon moi.
#MeToo en France, c'est un peu comme Tchernobyl, le nuage n'a pas franchi les frontières.
Marie-Castille Marion-Schaar
L'année 2017 a été celle du mouvement #MeToo et de la libération de la parole des femmes, victimes de harcèlement et violences sexuelles, et c'est arrivé par le cinéma, aux Etats-Unis. En France, l'affaire a eu moins de répercussions, ça veut dire que ça n'existe pas ?
Marie-Castille Marion-Schaar : J'ai été très surprise par ce peu de prise de paroles. Et très surprise aussi  des réactions de collègues, producteurs, hommes, selon lesquels "mais non chez nous ça n'existe pas. On était tous au courant pour Weinstein, mais ici rien à voir." C'est un peu comme Tchernobyl, le nuage n'a pas franchi les frontières. Il est vrai que l'on a ici une approche différente de la sphère privée. On en parle dans les dîners, mais ça en reste là. L'affaire Strauss-Kahn a un peu changé ça, mais dans le cinéma, il y a encore cette espèce d'omerta. J'ai pour ma part rencontré des comédiennes qui m'ont raconté des histoires, des choses qui leur sont arrivées, inacceptables, des comportements humiliants, et sans parler de viols, des tentatives en tout cas, des comportements très insistants. Il y a un vrai rapport de pouvoir, de la part des producteurs ou réalisateurs. Certaines de ces comédiennes ont eu le courage de prendre la parole, et bien, au final, ça s'arrête. Pourquoi, je l'ignore. Est-ce que c'est la peur, ou la connivence des agents... Des comportements comme ça, ce n'est plus possible. Il faut absolument que l'on soit vigilant par rapport à cela et qu'on soutienne surtout celles qui en sont victimes, sinon elles n'y arriveront pas ! Il faut qu'elles soient soutenues par l'ensemble de la collectivité du cinéma, et pas seulement des femmes.
Vous-même, vous avez dû faire face à du sexisme ?
Marie-Castille Marion-Schaar : J'ai la grande chance d'être ma propre productrice, donc c'est vrai que j'ai une totale liberté. Les seules paroles qui m'ont renvoyée au fait que je suis une femme et donc pas une égale, elles sont venues de réalisateurs que je produisais. La productrice a un certain pouvoir, et il y a des hommes qui ne supportent pas ça. Après, il est vrai que dans le quotidien, lors de réunions où l'on est la seule femme, on peut entendre des paroles sexistes, mais comme dans tous les secteurs, sous forme de blagues etc...
Ce qui serait bien, ce serait que les grands festivals, au moins une fois, fassent des sélections à l'aveugle, sans savoir s'il s'agit d'un film d'une réalisatrice ou d'un réalisateur. Peut-être qu'il y aurait le même pourcentage ? On pourrait être étonné.es par le résultat.
 
Chaque année, on se pose cette question à Cannes, où sont les femmes ?
Marie-Castille Marion-Schaar : C'est vrai que 3 films de réalisatrices sur 20 en compétition officielle, c'est trop peu. Moi j'aimerais qu'on fasse une enquête. Savoir si les films de femmes ne sont pas sélectionnés parce que ce sont de films de femmes. C'est tellement énorme, que l'on a du mal à le croire. Ce qui serait bien ce serait que les grands festivals, au moins une fois, fassent des sélections à l'aveugle, sans savoir s'il s'agit d'un film d'une réalisatrice ou d'un réalisateur. Peut-être qu'il y aurait le même pourcentage ? On pourrait être étonné.es par le résultat. Le problème c'est aussi qu'il n'y ait pas de sélectionneur dans les grands festivals qui soit une femme. Il n'y en a aucun. Dans les instances, les partenaires financiers, il n'y a quasi aucune femme. C'est tout de même paradoxal, les partenaires financiers de Cannes, les grandes marques de bijouterie ou de cosmétiques jouent à fond la carte glamour et se servent de l'image des femmes, mais ça s'arrête là. Encore une fois, on se sert des femmes pour vendre le festival mais c'est tout. Pourquoi n'y a-t-il pas de parité dans les comités organisateurs ? Cela changerait sans doute bien des choses. S'il faut passer par des quotas pour que ça change, et bien malheureusement faisons le. Mais avant cela, ce serait intéressant de faire une expérience de visionnage anonyme, mais je ne suis pas sûre que les sélectionneurs se plient à ce test, car ça risquerait d'être très surprenant.
Ici entourée des deux actrices du film Le ciel attendra.
©capture d'écran/facebook
Marie-Castille Marion-Schaar, née le 26 janvier 1963, a déjà produit une quinzaine de films, et réalisé cinq longs métrages, avec déjà une histoire de mère dans Le rire de ma mère en 2017, et Le ciel attendra en 2016, le parcours de deux jeunes filles sur le chemin de la radicalisation, salué par la critique. Elle est également scénariste.
Sa fiche Wikipedia indique que petite elle rêvait d'être médecin, mais avait fini par se tourner vers des études de journalisme. Elle a débuté sa carrière de femme de cinéma dans les années 1990 comme productrice.
 
Isabelle Mourgere
Mise à jour 23.05.2018 à 08:51
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D'où vient la fête des mères ? ,maman ,mere

28 Mai 2017, 22:57pm

Publié par hugo

Christian Pambrun

Les beaux jours reviennent et les mamans sont à l'honneur ! Cette année, la fête des mères sera célébrée le dimanche 28 mai en France. Mais connaissez-vous les origines de cette tradition ?

Des origines religieuses

Il faut remonter de nombreux siècles en arrière afin de retrouver les premières traces de cette pratique. Dès l'Antiquité, au printemps, les Grecs célèbrent la fertilité et Rhéa, mère de Zeus et de tous les dieux. Les Romains ont leur équivalent en la personne de la déesse Cybèle, et fêtent les matrones le 1er mars lors des " Matronalia ", pendant lesquelles prières et présents sont destinés aux mères. L'avènement du christianisme éteint ces traditions, mais voit la figure de la Vierge Marie devenir un symbole majeur. Au Royaume-Uni, l'Église instaure le Mothering Sunday lors du Carême dès le XVe siècle, mais c'est au XXe siècle que cette tradition prend la forme officielle et laïque que nous connaissons.

L'influence de l'Histoire française

En France, le petit village d'Artas, situé en Isère, se revendique être le berceau de la fête des mères depuis 1906, date à laquelle il organise une cérémonie en l'honneur des mères de familles nombreuses. Dès 1918, la ville de Lyon rend hommage aux femmes ayant perdu leur fils ou mari durant la guerre, et le gouvernement officialise cette journée des mères en 1929, puis en fixe la date avec la loi du 24 mai 1950. De quoi tordre le cou à la croyance répandue qui désigne le régime pétainiste de Vichy comme le créateur de cette journée si spéciale ! Ces initiatives dans la première moitié du siècle sont prises dans le cadre d'une politique nataliste, renforcée après les ravages des différentes guerres.

Une fête célébrée sur tous les continents

Aux États-Unis, c'est le nom d'Anna Jarvis qui est indissociable de cette journée. En 1907, inspirée par l'activiste sociale Julia Ward Howe, elle relance l'idée d'une journée internationale dédiée aux mères, afin de rendre hommage à la sienne décédée deux ans auparavant. Elle voit sa campagne récompensée en 1914, lorsque le gouvernement du président Wilson l'inscrit officiellement au calendrier américain pour le deuxième dimanche de mai. Les autres pays sont alignés en grande majorité sur cette journée, de l'Afrique du Sud au Japon, en passant par le Pérou et la Turquie.

Les fleurs, cadeau vedette depuis toujours

Depuis cette date, ce rendez-vous incontournable s'est standardisé et codifié en devenant un événement commercial de grande ampleur. Si le mythique collier de nouilles continue de faire des ravages dans les maternelles, c'est bien l'indémodable bouquet de fleurs qui est la vedette de cette fête. Anna Jarvis avait déjà lancé l'idée en distribuant des oeillets aux mamans en 1908. En 1925, aux Pays-Bas, la société royale de floriculture et d'horticulture introduit la fête en lançant une grande campagne de distribution de fleurs, qui rencontre un vrai succès. En France, les fleuristes ont réalisé près de 10% de leur chiffre d'affaires annuel lors du week-end de la fête des mères en 2015. Bonne nouvelle : il vous reste encore quelques jours pour trouver un cadeau !

http://femmes.orange.fr/societe/actualite-et-debat/article-d-ou-vient-la-fete-des-meres-CNT000000IHFLO.html

 

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Cannes 2017 : "Les Filles d'Avril", portrait d'une très jeune mère combattante,femmes,mere,

26 Mai 2017, 15:23pm

Publié par hugo

Cannes 2017 : "Les Filles d'Avril", portrait d'une très jeune mère combattante
NOUS L'AVONS VU - Présenté dans la sélection Un Certain Regard au Festival de Cannes, le film du Mexicain Michel Franco sortira le 26 juillet en France.

Ana Valeria Becerril incarne la jeune et déterminée Valeria dans "Les Filles d'Avril"
Ana Valeria Becerril incarne la jeune et déterminée Valeria dans "Les Filles d'Avril"
Crédit : Lucia Films
Ceciledeseze75 
Cécile De Sèze 
Journaliste RTL
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PUBLIÉ LE 26/05/2017 À 07:05
Un film à la fois dérangeant et important. Les Filles d'Avril aborde un sujet peu traité au cinéma : la maternité adolescente. Le réalisateur Michel Franco l'a présenté en compétition Un Certain Regard lors du 70e Festival de Cannes, jeudi 25 mai.

Il y raconte l'histoire de Valeria, 17 ans, amoureuse et déjà maman. Elle vit avec sa grande sœur Clara au Mexique, toutes deux nées de pères différents. Valeria n'a rien à voir avec son aînée. Elle transpire la liberté et est à l'aise dans sa peau et son corps. 

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Elle n'essaye pas de taire ses gémissements de plaisir quand elle couche avec son Mateo, sort de sa chambre complètement nue sans gêne, et a surtout caché sa grossesse de 7 mois à sa mère qui n'habite pas avec ses filles. Un tempérament trempé pour une silhouette qui parait pourtant fragile. 


"Les Filles d'avril (Las hijas de Abril)", le teaser
La vie semble douce et sans trop d'encombre, jusqu'à l'arrivée de sa mère. Une présence qui va chambouler le cours de son histoire et va la pousser à montrer sa détermination sans faille. Valeria n'a que 17 ans, mais quand sa propre génitrice décide de faire adopter sa fille Karen sans la consulter, elle réagit comme une mère. Fait hurler ses entrailles de douleur avant de sombrer dans une déprime. 

Un personnage à la détermination spectaculaire

Le film ne tourne pas uniquement autour de ce personnage. Celui d'Avril, sa "mama" - interprétée par l'Espagnole Emma Suárez - qui tente de prendre la place de Valeria au point de franchir l'infranchissable, prend, justement, beaucoup de place. C'est ce personnage - que vous allez détester - qui va déclencher cette détermination spectaculaire. 

Valeria se bat, sans aide, sans Mateo, sans sa sœur. La jeune maman, incarnée par l'actrice prometteuse Ana Valeria Becerril, va prendre le bus seule jusqu'à Mexico pour retrouver sa mère. Elle va avoir de mauvaises surprises que nous ne dévoileront pas pour ne pas vous gâcher le plaisir. Des surprises qui vont lui donner l'occasion de réagir à son malheur et d'y remédier coûte que coûte. Pour finalement retrouver sa Karen et son sourire. À découvrir des le 26 juillet prochain dans les salles françaises.

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C'EST PROUVÉ, L'INTELLIGENCE EST TRANSMISE PAR LA MÈRE !,femmes,mamans,meres,enfants,bebe

21 Septembre 2016, 03:02am

Publié par hugo

C'EST PROUVÉ, L'INTELLIGENCE EST TRANSMISE PAR LA MÈRE !
Par Marina Leggiero Publié le 14/09/2016 à 13:08
lorelai rory gilmore
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Désolée messieurs, les études scientifiques sont catégoriques : l'intelligence est transmise par la mère. Si le dernier rentre à Sciences-Po, c'est grâce à nous... Ce n'est pas comme si nous vous l'avions répété depuis sa naissance !
Nous, femmes et mamans, sommes peut-être compliquées, têtues et difficile à suivre mais si Jules vient de sauter son CM1, c'est grâce à nous !


L'intelligence de la mère, l'instinct du père


Les scientifiques ont enfin apporté les preuves d'une réalité qui nous sautait aux yeux depuis des années et que l'on n'avait de cesse de répéter à notre moitié : l'intelligence des enfants est transmise par la mère. Un résultat, en théorie bien plus compliqué - qui utilise des termes comme gènes dominants et récessifs - mais qui nous satisfait grandement !


L'étude va même plus loin en précisant que l'héritage génétique de la mère intervient dans le cerveau dit "intelligent" qui agit au niveau du langage, de la mémoire ou de la planification. Quant au père, il contribue plutôt au développement de zones responsables de la sexualité ou de l'alimentation : le cerveau dit "instinctif ou émotionnel".






Malheureusement, les femmes intelligentes font moins d'enfants


Le problème avec le résultat de cette étude est que les femmes les plus intelligentes ont plutôt tendance à faire de longues études pour, par la suite, accéder à des postes à responsabilités.


Deux paramètres sociaux qui n'encouragent pas spécialement aux naissances précoces et nombreuses.


Ainsi, l'écrivain Satoshi Kanazawa n'hésite pas à crier (ou écrire) haut et fort dans son livre The Intelligence Paradox: Why the Intelligent Choice Isn't Always the Smart One que l'humanité serait purement et simplement en train de s'abêtir !

http://www.cosmopolitan.fr/,c-est-prouve-l-intelligence-est-transmise-par-la-mere,1970213.asp

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"Regretter d'être mère", le débat qui secoue l'Allemagne,femmes,mères,maman,Allemagne,

5 Juillet 2016, 02:22am

Publié par hugo



"Regretter d'être mère", le débat qui secoue l'Allemagne
Arièle Bonte avec AFP | Le 27 juin 2016
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Une chercheuse israélienne a publié en 2015 les témoignages de plusieurs femmes, confiant leur regret de maternité. Aujourd'hui encore, ce débat occupe une place centrale en Allemagne. Explications.


En ce moment
Grand jeu concours Instagram #summermadame
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Peut-on regretter d'être mère ? Lancé par une chercheuse israélienne, le débat agite l'Allemagne comme nul autre pays. Il bouscule sa vision de la maternité, si exigeante qu'elle en devient dissuasive. « En Israël, c'était réglé en une semaine. En Allemagne, le débat dure depuis des mois », s'étonnait récemment la sociologue Orna Donath, dont l'étude Regretting Motherhood est parue début 2015.


La chercheuse, lasse de s'entendre prédire qu'elle « regretterait » de ne pas vouloir d'enfant, a recueilli les témoignages de 23 femmes qui, à l'inverse, aiment leurs progénitures mais auraient préféré ne pas les avoir. En racontant sans fard l'ambivalence maternelle, loin du discours convenu d'un bonheur sans nuages, l'ouvrage a d'emblée séduit à l'étranger. Mais seule l'Allemagne, dont la fécondité est deux fois inférieure à celle d'Israël, semble ne jamais se fatiguer du sujet.


En France, on s'autorise une coupe de champagne pendant la grossesse
Le "mythe" de la "mère allemande"


Une série de livres sont parus sur le même thème, dont Le Mensonge du bonheur maternel de Sarah Fischer et chaque semaine amène sa tribune de presse, son débat télévisé ou ses échanges sur Twitter, rassemblés sous le hashtag #RegrettingMotherhood. En Allemagne, « plus du tiers des femmes qui ont fait des études supérieures restent sans enfant, une situation unique en Europe », rappelle auprès de l'AFP l'universitaire Barbara Vinken, dont un ouvrage analysait dès 2001 le « mythe » de la « mère allemande ».


Pour Barbara Vinken, l'étude d'Orna Donath touche l'Allemagne parce qu'elle remet « radicalement en cause la joie d'avoir des enfants dans une société qui attend tout des mères, et où les mères exigent tout d'elles-mêmes ». L'idée que le bien-être d'un enfant repose sur sa mère, qui le confie peu à une structure collective ou à son conjoint, fait l'objet d'un consensus tenace en Allemagne et pénalise les carrières féminines. « Ce n'est pas comme en France, où l'on s'autorise une coupe de champagne pendant la grossesse, où l'on allaite peu de temps et où l'on reprend au bout de trois mois le travail et sa vie normale d'adulte », explique Barbara Vinken.


Haro sur les "mères corbeaux"


Les femmes de pouvoir, on dirait des hommes
Qu'une femme retravaille sans s'être arrêtée au minimum un an - plus souvent trois - et elle se verra affubler du sobriquet de « mère corbeau » (« Rabenmutter »), expression de désapprobation typiquement germanique. Le discours politique a pourtant changé depuis l'accession au pouvoir d'Angela Merkel qui, préoccupée par la dénatalité, a multiplié les places en crèche et favorisé le congé parental des pères. Mais cette évolution ne va pas sans crispations, à l'image d'une violente charge lancée l'été dernier par le quotidien populaire Bild contre « les femmes de pouvoir », qui « font carrière, portent des tailleurs pantalon, boivent des smoothies et font du fitness ». « On dirait des hommes. Ce ne sont plus des mères. Elles ne veillent plus la nuit quand leur enfant a peur de la foudre et des éclairs », déplorait le quotidien le plus lu d'Europe.


Le problème des modes de garde
Alors qu'en France, les parents peuvent faire garder leurs enfants de 0 à 6 ans par des assistantes maternelles, les placer en crèches, jardins d'enfants, haltes garderies ou les inscrire à l'école maternelle, les petits Allemands n'ont pas toutes ces possibilités.


Il n'y a pas d'écoles maternelles outre-Rhin. De plus, les jardins d'enfants et garderies sont très coûteux. En 2013, « 67% des Allemands interrogés pour un sondage ont avancé des coûts trop élevés comme étant la principale raison pour laquelle ils ne fondaient pas une famille », peut-on lire dans un sondage daté de 2013.


Dans un registre moins caricatural, dans L'Abolition des mères, Alina Bronsky et Denise Wilk défendaient il y a quelques mois la maternité traditionnelle, « dévalorisée » à leurs yeux par l'incitation à faire tourner l'économie. Très contrastés, les commentaires dans la presse oscillent entre appels à « offrir d'autres images de la maternité », moins sacrificielles, et railleries contre les « jérémiades » de jeunes femmes obsédées par leur épanouissement. « Voilà que les enfants sont les parasites du bien-être. Ils perturbent maman dans sa quête de soi », persiflait l'hebdomadaire Die Zeit en mars dernier.


Où sont les pères ?


Étonnamment, l'idée d'impliquer plus largement les pères est restée discrète. Une étude récente de l'institut économique DIW évaluait pourtant à trois heures par jour le surcroît de travail domestique des femmes, y compris quand elles occupent un emploi à plein temps. Mais la « spécialisation des rôles » hommes-femmes reste très prononcée en Allemagne, relevait en 2010 l'Institut national d'études démographiques (Ined), rappelant que 77% des mères de l'ouest du pays cessent toute activité pendant les trois premières années de leur enfant.


La force de ce schéma explique pourquoi une partie du mouvement féministe a très tôt défendu le droit de ne pas vouloir d'enfant - « un obstacle à l'émancipation » - brossant du destin des mères un tableau décourageant. « Les plus lourdes chaînes qui retiennent [les femmes] sont leurs enfants », écrivait en 1977 la figure féministe Alice Schwarzer dans un texte-manifeste. « Socialement, la maternité est une croix que l'on porte quand il le faut. Mais la choisir volontairement ? »


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Tags : Allemagne, maternité, mère

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Droits des femmes, avortement, violences : la Turquie fait naufrage Bénédicte de Montvallon (Rédaction Jdf), Mis à jour le 14/06/16 23:59 JournalDesFemmes.com Partager sur Facebook Twitter Pinterest Au début du mois, le président turc Recep Tayyip Erdoğan faisait de la maternité une condition essentielle pour être une femme accomplie. Une nouvelle déclaration polémique qui s'ajoute à de nombreuses autres et apparaît comme une régression inquiétante, alors que la Turquie semble s'enfermer dans ses contradictions. C'est le serpent de mer turc : depuis 1999, le pays tente d'intégrer l'Union européenne, en vain. Les raisons qui bloquent son admission sont nombreuses : la répression de la minorité kurde, la non-reconnaissance de l'indépendance de Chypre, le non-respect des droits de l'Homme, de la liberté de la presse et... la condition de la femme dans le pays. En la matière, la Turquie oscille entre avancées et retours en arrière qui la maintiennent dans une impasse. Parmi les principaux signes d'ouverture, il faut citer le droit de vote accordé aux femmes dès 1934, soit 10 ans avant la France, ou l'autorisation de l'avortement pour raisons médicales en 1965, là encore bien avant que le gouvernement français légifère sur le sujet. Pourtant, le pays fait plus souvent la Une des médias pour son traitement régressif des femmes et un homme symbolise ce carcan : Recep Tayyip Erdoğan, président de la Turquie depuis août 2014. Dix ans avant d'accéder aux plus hautes fonctions, alors qu'il est à la tête du très conservateur Parti de la justice et du développement, il propose de criminaliser l'adultère quand celui-ci est du fait de l'épouse, afin de la maintenir sous l'autorité de son mari. En 2012, désormais Premier ministre turc, il compare l'avortement à un "meurtre" et tente de freiner les IVG en réduisant le délai légal de 10 à 4 semaines. Face au tollé, le projet est abandonné, mais cette proposition reflète la position des autorités en matière d'avortement. En 2012, le maire d'Ankara, capitale de la Turquie, déclare au quotidien national Radikal : "Le ministre de la Santé a révélé que chaque année cent mille avortements sont opérés. Cela signifie que chaque année, on pratique 100 000 assassinats. Et pourquoi un enfant pâtirait-il de la faute de sa mère ? C'est la mère qui a fauté, qu'elle se donne la mort !" Le député de l'AKP, Ayhan Sefer Üstün, a quant à lui soutenu qu'un "violeur est plus innocent que la victime du viol qui se fait avorter". "Une femme sans enfant est incomplète" Les mesures et autres déclarations sexistes se multiplient : en juillet 2014, le vice-Premier ministre interdit aux Turques de rire dans la rue "au nom de la décence"; en novembre 2014, le président Erdoğan remet en cause l'égalité hommes-femmes, assurant qu'ils ne peuvent accomplir les mêmes tâches. "Vous ne pouvez pas demander à une femme de faire les mêmes types de travaux qu'un homme [...] Vous ne pouvez pas leur demander de sortir et de creuser le sol, c'est contraire à leur nature délicate". Un discours visant à cantonner les femmes dans leur rôle de mère et qui se traduit sur le plan économique. Selon l'OCDE, environ 69 % des hommes ont un emploi rémunéré, contre seulement 28 % des femmes. Tous les moyens sont bons pour réduire les femmes à leur seule fonction de génitrice. Sous prétexte d'augmenter la population de la Turquie pour asseoir sa puissance économique, la pilule du lendemain n'est plus distribuée sans ordonnance et Erdoğan martèle qu'une femme doit avoir "au moins trois enfants", sous peine d'être perçue comme "incomplète" et "rejetant sa propre humanité". Le taux de fécondité en Turquie en 2015 était de 2,05 enfants par femme, mais qu'importe : Erdoğan a 4 enfants et les Turques doivent suivre son exemple. Une ouverture relative Ces dernières années, pourtant, quelques mesures font espérer une ouverture de la Turquie : depuis avril 2013, les députées ont le droit de porter des pantalons et depuis juin 2015, le Parti démocratique des peuples, le HDP, a fait son entrée à l'Assemblée nationale. Sur 80 élus, 31 sont des femmes. On est encore loin de la parité, mais c'est déjà pas mal. En parallèle, les violences faites aux femmes se multiplient : l'ONG "Stoppez les assassinats de femmes" a recensé 2 555 féminicides entre janvier et octobre 2014 et un rapport de l'université Hacettepe d'Ankara publié la même année annonce que 40 % des femmes ont déjà été abusées physiquement au moins une fois dans leur vie. Un constat qui interroge la détermination des autorités, puisque selon le ministère turc de la Justice, entre 2009 et 2014, seul un tiers des arrestations pour violence envers les femmes a abouti à une condamnation. C'est peut-être Emine Erdoğan, la Première dame turque, qui incarne le mieux cette ambivalence de la société ottomane. En collaboration avec le ministère de l'Éducation nationale, elle a lancé une campagne nationale pour promouvoir la scolarité des jeunes filles et organisé une conférence internationale sur la place des femmes dans le monde des affaires. Pourtant, au mois de mars, elle vantait les mérites du harem qu'elle qualifiait d'"école pour préparer les femmes à la vie". Depuis août 2015, la toute première femme a fait son entrée dans le gouvernement : Aysen Gürcan, 52 ans, a été nommée ministre de la Famille et des Politiques sociales. Faut-il y voir une volonté d'ouverture ou une goutte d'eau dans la mer ? Voir aussi : La maternité, gage de féminité pour le président turc Le chef de l'État turc est très préoccupé par sa politique de natalité. Pour lui, les femmes doivent être des mères avant tout. Et il le crie haut et fort depuis des mois. Le harem est une "école de la vie" selon la Première dame turque Emine Erdogan, la femme du président de la Turquie, a emboité le pas à son mari en tenant des propos sexistes. Pour elle, le harem est "une école de la vie". "La femme est avant tout une mère" pour le président turc Pour la Journée des Femmes, Recep Tayyip Erdogan a rendu hommage à la gent féminine à sa manière : il s'est illustré en proclamant publiquement, de nouveau, des propos résolument misogynes.,femmes,sexisme,

20 Juin 2016, 23:42pm

Publié par hugo

Droits des femmes, avortement, violences : la Turquie fait naufrage
Bénédicte de Montvallon (Rédaction Jdf), Mis à jour le 14/06/16 23:59
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Au début du mois, le président turc Recep Tayyip Erdoğan faisait de la maternité une condition essentielle pour être une femme accomplie. Une nouvelle déclaration polémique qui s'ajoute à de nombreuses autres et apparaît comme une régression inquiétante, alors que la Turquie semble s'enfermer dans ses contradictions.


C'est le serpent de mer turc : depuis 1999, le pays tente d'intégrer l'Union européenne, en vain. Les raisons qui bloquent son admission sont nombreuses : la répression de la minorité kurde, la non-reconnaissance de l'indépendance de Chypre, le non-respect des droits de l'Homme, de la liberté de la presse et... la condition de la femme dans le pays. En la matière, la Turquie oscille entre avancées et retours en arrière qui la maintiennent dans une impasse.
Parmi les principaux signes d'ouverture, il faut citer le droit de vote accordé aux femmes dès 1934, soit 10 ans avant la France, ou l'autorisation de l'avortement pour raisons médicales en 1965, là encore bien avant que le gouvernement français légifère sur le sujet.
Pourtant, le pays fait plus souvent la Une des médias pour son traitement régressif des femmes et un homme symbolise ce carcan : Recep Tayyip Erdoğan, président de la Turquie depuis août 2014. Dix ans avant d'accéder aux plus hautes fonctions, alors qu'il est à la tête du très conservateur Parti de la justice et du développement, il propose de criminaliser l'adultère quand celui-ci est du fait de l'épouse, afin de la maintenir sous l'autorité de son mari. En 2012, désormais Premier ministre turc, il compare l'avortement à un "meurtre" et tente de freiner les IVG en réduisant le délai légal de 10 à 4 semaines. Face au tollé, le projet est abandonné, mais cette proposition reflète la position des autorités en matière d'avortement. En 2012, le maire d'Ankara, capitale de la Turquie, déclare au quotidien national Radikal : "Le ministre de la Santé a révélé que chaque année cent mille avortements sont opérés. Cela signifie que chaque année, on pratique 100 000 assassinats. Et pourquoi un enfant pâtirait-il de la faute de sa mère ? C'est la mère qui a fauté, qu'elle se donne la mort !" Le député de l'AKP, Ayhan Sefer Üstün, a quant à lui soutenu qu'un "violeur est plus innocent que la victime du viol qui se fait avorter".


"Une femme sans enfant est incomplète"
Les mesures et autres déclarations sexistes se multiplient : en juillet 2014, le vice-Premier ministre interdit aux Turques de rire dans la rue "au nom de la décence"; en novembre 2014, le président Erdoğan remet en cause l'égalité hommes-femmes, assurant qu'ils ne peuvent accomplir les mêmes tâches. "Vous ne pouvez pas demander à une femme de faire les mêmes types de travaux qu'un homme [...] Vous ne pouvez pas leur demander de sortir et de creuser le sol, c'est contraire à leur nature délicate". Un discours visant à cantonner les femmes dans leur rôle de mère et qui se traduit sur le plan économique. Selon l'OCDE, environ 69 % des hommes ont un emploi rémunéré, contre seulement 28 % des femmes.
Tous les moyens sont bons pour réduire les femmes à leur seule fonction de génitrice. Sous prétexte d'augmenter la population de la Turquie pour asseoir sa puissance économique, la pilule du lendemain n'est plus distribuée sans ordonnance et Erdoğan martèle qu'une femme doit avoir "au moins trois enfants", sous peine d'être perçue comme "incomplète" et "rejetant sa propre humanité". Le taux de fécondité en Turquie en 2015 était de 2,05 enfants par femme, mais qu'importe : Erdoğan a 4 enfants et les Turques doivent suivre son exemple.


Une ouverture relative
Ces dernières années, pourtant, quelques mesures font espérer une ouverture de la Turquie : depuis avril 2013, les députées ont le droit de porter des pantalons et depuis juin 2015, le Parti démocratique des peuples, le HDP, a fait son entrée à l'Assemblée nationale. Sur 80 élus, 31 sont des femmes. On est encore loin de la parité, mais c'est déjà pas mal. En parallèle, les violences faites aux femmes se multiplient : l'ONG "Stoppez les assassinats de femmes" a recensé 2 555 féminicides entre janvier et octobre 2014 et un rapport de l'université Hacettepe d'Ankara publié la même année annonce que 40 % des femmes ont déjà été abusées physiquement au moins une fois dans leur vie. Un constat qui interroge la détermination des autorités, puisque selon le ministère turc de la Justice, entre 2009 et 2014, seul un tiers des arrestations pour violence envers les femmes a abouti à une condamnation.
C'est peut-être Emine Erdoğan, la Première dame turque, qui incarne le mieux cette ambivalence de la société ottomane. En collaboration avec le ministère de l'Éducation nationale, elle a lancé une campagne nationale pour promouvoir la scolarité des jeunes filles et organisé une conférence internationale sur la place des femmes dans le monde des affaires. Pourtant, au mois de mars, elle vantait les mérites du harem qu'elle qualifiait d'"école pour préparer les femmes à la vie". Depuis août 2015, la toute première femme a fait son entrée dans le gouvernement : Aysen Gürcan, 52 ans, a été nommée ministre de la Famille et des Politiques sociales. Faut-il y voir une volonté d'ouverture ou une goutte d'eau dans la mer ?




Voir aussi :
La maternité, gage de féminité pour le président turc
Le chef de l'État turc est très préoccupé par sa politique de natalité. Pour lui, les femmes doivent être des mères avant tout. Et il le crie haut et fort depuis des mois.
Le harem est une "école de la vie" selon la Première dame turque
Emine Erdogan, la femme du président de la Turquie, a emboité le pas à son mari en tenant des propos sexistes. Pour elle, le harem est "une école de la vie".
"La femme est avant tout une mère" pour le président turc
Pour la Journée des Femmes, Recep Tayyip Erdogan a rendu hommage à la gent féminine à sa manière : il s'est illustré en proclamant publiquement, de nouveau, des propos résolument misogynes.

http://www.journaldesfemmes.com/societe/actu/1583148-femmes-turquie/

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Bonheur. Pourquoi les mères norvégiennes sont-elles si heureuses ?,femmes,meres,enfants,bebe

2 Septembre 2015, 01:09am

Publié par hugo

Bonheur. Pourquoi les mères norvégiennes sont-elles si heureuses ?
Norvège - 01 Septembre
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Ingerid passe du temps avec ses enfants. Ingerid passe du temps avec ses enfants. | Audrey Guiller
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l’Edition du soir
Avec un congé maternité long, une place en crèche assurée et des horaires de travail souples, trois Norvégiennes racontent leur quotidien.


Il est 15 h 30 à Trondheim, ville côtière du centre de la Norvège. L’heure pour Ingerid de quitter son laboratoire de recherche pour pédaler jusqu’à l’école de ses fils. Son mari, qui termine aussi tôt, est en chemin pour récupérer Clara, la cadette, à la garderie.


Trois enfants et un emploi à temps plein ? Mission possible pour les femmes de Norvège, le meilleur pays au monde pour être mère. >>> Lire la suite.


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