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Cancer du sein après 70 ans : le dépistage oublié ?

8 Février 2024, 04:52am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Cancer du sein après 70 ans : le dépistage oublié ?
Campagne menée en France pour sensibiliser au cancer du sein des femmes âgées
© Ligue française contre le cancer

14 janv. 2024 à 07:00 - mise à jour 04 févr. 2024 à 10:58

Temps de lecture6 min
INFO
Par Anne Poncelet
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Écouter l'article
Nous vous reproposons cet article à l'occasion de la Journée mondiale contre le cancer, le 4 février.

L’alerte nous vient d’un chirurgien oncologue qui voit arriver dans son cabinet liégeois des femmes âgées, atteintes de cancers avancés "avec un sein dans un état que vous n’imaginez même pas". Des femmes qui ont fini par consulter à cause de la douleur ou d’une grosseur, d’une nécrose, ou en raison de l’inquiétude d’un proche. "J’ai eu aussi une patiente envoyée par son cardiologue, poursuit Pino Cusumano. Lors du contrôle, le cardiologue a remarqué que le sein n’était pas normal, et l’a donc envoyée faire une mammographie. Et des cas comme ça, identifiés trop tard, je peux vous en raconter des dizaines."

Pour ce professionnel de la santé, il y a clairement une sous-estimation des cancers après 70 ans, et en particulier ceux du sein ; des femmes qui passent sous le radar de la prévention et dès lors d’une prise en charge rapide. Ce constat se retrouve également dans des études françaises qui montrent que les femmes âgées de plus de 70 ou 75 ans "consultent plus souvent avec des tumeurs importantes".

Le message le plus important à faire passer est que, quel que soit l’âge, il ne faut jamais hésiter à en parler à son médecin. Car plus on détecte la maladie tardivement, plus les traitements seront lourds et invasifs. "Il y a une méconnaissance de ce qui est possible de demander en Belgique", poursuit le chirurgien. Les femmes au-delà de 70 ans pensent parfois que ce dépistage ne les concerne plus. C’est tout le contraire.

Un cancer du sein sur trois touche une personne de plus de 70 ans
En 2021, 11.319 cas de cancer du sein ont été diagnostiqués, dont plus d’un tiers au-delà de 70 ans (3979)
Comme le montre le graphique, le cancer du sein n’est pas anecdotique chez les femmes âgées. En 2021, 11.319 cas de cancer du sein ont été diagnostiqués en Belgique, dont plus d’un tiers au-delà de 70 ans (3979). L’émergence de la maladie après 70 ans est donc loin d’être négligeable.

Dépistage en Belgique : que peut-on faire et à quel âge ?

Chez nous, une femme sur huit risque de développer un cancer du sein. Et les cas de guérison concernent 90% d’entre elles. C’est dire l’importance d’un dépistage précoce de la maladie. Le taux de survie est légèrement inférieur (87%) pour les femmes plus âgées.

Le dépistage, tous les deux ans, est gratuit et encouragé entre 50 et 69 ans. C’est dans cette fourchette d’âge que "le risque de cancer du sein est le plus important et que le dépistage est le plus efficace", mentionne la Fondation contre le cancer.

Logique donc, de placer le focus de la prévention (et des budgets) sur cette tranche d’âge. Dans ce cadre, le mammotest peut être prescrit par le médecin, sinon les femmes reçoivent une lettre d’invitation. Et la facture est à charge de l’INAMI.


© RTBF – Belgian Cancer Register
Avant 50 ans et surtout au-delà des 70 ans, le médecin évalue au cas par cas, selon les antécédents familiaux de la patiente ou une prédisposition génétique, selon le résultat de l’autopalpation et les inquiétudes de la patiente.

Le dépistage reste évidemment accessible mais il n’est pas automatique, il se fait plus rare. Les médecins ne l’encouragent plus, la plupart du temps, et il ne bénéficie plus de la gratuité complète (les visites médicales et l’imagerie médicale restent remboursées partiellement).

Et c’est là que le bât blesse. Absence d’incitants et de rappels systématiques, moins de remboursements, voilà deux éléments qui font chuter le dépistage. A cela s’ajoutent des visites moins fréquentes chez le gynécologue. Et il faut aussi considérer la situation très particulière des femmes en maisons de retraite, où le personnel soignant est rarement formé à cette prévention (et a rarement le temps de s’en préoccuper).

Ce n’est pas parce que le programme de dépistage systématique s’arrête qu’il n’y a plus de risque. "Il est vraiment important de continuer à être vigilant lorsqu’on est une femme par rapport au cancer du sein, conseille Véronique Le Ray, de la Fondation contre le Cancer. Même si on n’est pas encore ou plus dans les critères de mammographie gratuite, donc de dépistage systématique, il est important de rester attentif aux signes d’appel. Quelques-uns qui sont évidents : une boule dans le sein, un mamelon rétracté, un changement de couleur, etc. Si on a une inquiétude, il faut en parler à son médecin traitant qui peut prescrire un examen de mammographie avec ou sans échographie et consultation chez un spécialiste. Donc surtout, ne jamais hésiter à consulter si on a un doute au niveau d’une suspicion de cancer du sein."

Augmenter l’âge du dépistage systématique ?
Le débat d’élargir le dépistage systématique pour les femmes de plus de 70 ans n’est pas à l’ordre du jour chez nous, pour l’instant. Ni le fédéral (chargé notamment des remboursements via l’Inami), ni les entités fédérées (en charge de la prévention) n’ont placé cette extension à l’agenda. Ce qui ne veut pas dire qu’on ne s’occupe pas de prévention (un arrêté wallon consacré au dépistage du cancer en général est, par exemple, en préparation).

Mais pour le reste, la politique de prévention se conforme aux recommandations du KCE, le centre fédéral d’expertise en soins de santé.

Le dernier rapport du KCE, sur le thème du dépistage du cancer du sein, date de 2012 (nous n’en avons pas trouvé de plus récents). Ce rapport ne conseillait pas l’extension du dépistage de 70 à 74 ans. "Cette extension n’apporterait pas forcément plus d’avantages que d’inconvénients", détaille le rapport. "On gagnerait certes quelques années de vie (13 pour 1000 femmes dépistées). Mais avec un risque que la qualité de vie des participantes soit affectée en raison de fausses alertes trop fréquentes et d’un surdiagnostic."


© Getty
Une nouvelle impulsion européenne
L’Union européenne a récemment présenté ses recommandations en matière de prévention du cancer du sein, dans le cadre plus large de son nouveau "plan européen pour vaincre le cancer" doté d’un budget de quatre milliards d’euros.

Ce plan, qui met à jour et renouvelle les politiques européennes établies en 2003, préconise notamment d’élargir le dépistage du cancer du sein entre 45 et 75 ans. "Le Conseil propose, dans sa recommandation, une limite d’âge inférieure de 45 ans et une limite d’âge supérieure de 74 ans (en plus du dépistage par mammographie recommandé pour les femmes âgées de 50 à 69 ans), précise un communiqué du Conseil de l’Union européenne, en décembre 2022.

La recommandation n’est pas une obligation. Mais c’est en tout cas une direction.

Des dépistages étendus dans plusieurs pays européens
La France, tout comme l’Espagne, la Suède ou les Pays-Bas, appliquent depuis plusieurs années un dépistage étendu, jusque 74 ans accomplis.

Dans l’Hexagone, certains médecins, gynécologues, sénologues et cancérologues, vont plus loin. Ils ne réclament pas à proprement parler un dépistage systématique au-delà de 75 ans mais insistent sur la nécessité d’efforts de communication pour les plus de 75 ans. "On constate en effet qu’un grand nombre de patientes pensent qu’il n’est plus nécessaire d’effectuer de suivi, ce qui induit la prise en charge de cancer à des stades tardifs", note la Société française de sénologie et pathologies mammaires. "Un suivi clinique annuel est indispensable, malheureusement rarement effectué notamment en raison de la crise démographique médicale mais aussi d’un déficit d’information des professionnels de santé, notamment paramédicaux", complète encore la Société de sénologie.

En France, la campagne "Trop vieille pour ça ? Seuls les autres le croient"

En 2019, la Ligue française contre le cancer et le Collège national des gynécologues et obstétriciens français ont porté une campagne de sensibilisation très claire, intitulée "Trop vieille pour ça ? Seuls les autres le croient". "Le dépistage du cancer du sein organisé devrait être recommandé chez les femmes de plus de 75 ans, plaide le CNGOF.

Elles ont 75, 78 ou 82 ans. L’âge d’être grand-mère, une vie derrière elles, mais pour beaucoup d’entre elles, encore des années devant. Et ce devrait être bien assez pour qu’on leur manifeste le même égard qu’à leurs filles. Mais qui se soucie de surveiller la santé de leurs seins à cet âge ? (extrait de la campagne).


Dans cette campagne, complétée entre autres de vidéos YouTube, Carole Mathelin, présidente de la commission de sénologie du CNGOF souligne qu’il y a une méconnaissance du cancer du sein de la femme âgée. "Il faut expliquer aux patientes, à la société civile, aux médecins, les caractéristiques qu’il faut connaître sur ce cancer des femmes âgées, […] c’est un cancer fréquent. C’est un cancer mortel avec à peu près 40% à 50% de la mortalité totale des cancers du sein qui touchent des femmes âgées. Et c’est un cancer qui serait guérissable s’il était diagnostiqué tôt."

Informer, sensibiliser encore et encore
Sensibiliser les femmes, leurs proches, le monde médical et paramédical, c’est bien là l’objectif de Pino Cusumano, chirurgien oncologue belge qui nous interpellait en début d’article. D’autant, argumente-t-il, que des prises en charge peuvent aujourd’hui être calibrées pour permettre des traitements adaptés pour obtenir, si pas une guérison, une meilleure qualité de vie.

Un arrêté wallon en préparation pour pérenniser le dépistage
Le gouvernement wallon devrait, dans les prochaines semaines, faire atterrir un projet d’arrêté consacré à la prévention du cancer (du sein, du colon et de col de l’utérus). Ce projet ne comporte actuellement pas d’extension du dépistage systématique mais il permettra de pérenniser les structures de dépistage qui dépendaient jusqu’à présent de budgets reconduits annuellement et d’indexer les budgets consacrés à la prévention.

À lire aussi
Le cancer pourrait devenir la première cause de décès en 2030 et mettre en péril les soins de santé


Interview de Véronique Le Ray, directrice médicale - Fondation contre le cancer
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Sur le même thème : les enjeux de la santé au cœur de la campagne électorale (Matin Première, le 15 janvier 2023)


https://www.rtbf.be/article/cancer-du-sein-apres-70-ans-le-depistage-oublie-11311096

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J’ai un cancer du sein et voici pourquoi Octobre Rose me met mal à l’aise

23 Novembre 2023, 21:24pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 J’ai un cancer du sein et voici pourquoi Octobre Rose me met mal à l’aise
Charlotte Arce
 Publié le 16 novembre 2023 à 17h21
  7

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  SANTÉ
Diagnostiquée d’un cancer du sein l’an dernier, Lucie est aussi critique vis-à-vis d’Octobre Rose. Pour Madmoizelle, elle revient sur ce qui lui déplaît dans la campagne nationale de dépistage du cancer du sein, entre les injonctions à rester féminine et positive, et la célébration culpabilisante de l’individualisme.
Ma mère fut enterrée un 1er octobre, après avoir récidivé d’un cancer du sein, et déjà mon expérience d’Octobre Rose était teintée d’un certain malaise. Malaise de voir les villes entourer leurs arbres de gros rubans roses, semblant célébrer une maladie qui tue des millions de femmes chaque année. Malaise de voir de jolies poitrines et des femmes souriantes, et non pas les corps meurtris, rongés par la maladie et luttant contre la douleur. Et puis Octobre Rose s’est terminé et nous avons repris nos vies. Un an plus tard, alors que l’automne revenait, je finissais mon protocole de soins pour la même maladie, et le malaise est revenu.

Je suis chercheure en sciences sociales, et j’ai donc forcément pu explorer ce que ce malaise pouvait bien signifier. Dans mes travaux habituels, je travaille sur les discours et la manière dont ils impactent et structurent les identités des individus. Le discours dominant sur le cancer du sein, tel que reproduit par la mobilisation d’Octobre Rose mais dans bien d’autres « canaux » participe à produire les identités des malades. La manière dont nous expérimentons la maladie, dont nous en faisons sens, est alors contrainte, façonnée par des croyances relayées par des institutions qui nous préexistent. Dans cette perspective, plusieurs chercheurs ont déjà étudié ces discours, notamment par des approches féministes. Ils questionnent la « culture du ruban rose » et les injonctions qui pèsent sur les malades. Car cette culture, en célébrant à la fois une forme d’individualisme néolibéral et, par là, d’un impératif à l’optimisme, ainsi que des idéaux de genre spécifiques, joue un rôle dans la manière dont nous approchons la maladie.

À lire aussi : Un cancer du sein de mère en fille : j’ai été diagnostiquée de la maladie en plein deuil

Des témoignages qui culpabilisent
Premièrement, ce qu’on appelle la célébration de « l’individualisme néolibéral » met au centre la personne et sa capacité d’agir dans la maladie. L’échelle de l’individu est au cœur de la société et sur lui pèse tous ses maux. Avec, certes, pour effet positif, une forme « d’empowerement ». Autrefois maladie honteuse, à maintenir dans la sphère privée et à taire, le cancer se rend visible, notamment via les médias sociaux. Les femmes témoignent de leur parcours, mais aussi des chemins alternatifs qu’elles envisagent et prennent, comme par exemple le choix d’une reconstruction dite « à plat ». Ces témoignages ont une importance dans la manière dont les femmes atteintes d’un cancer narrent leur retour à une « vie normale », et permettent aux femmes encore en soins de se projeter dans un « après ». Ils offrent aussi des conseils non apportés par le corps médical, dans la gestion des effets secondaires des traitements. Ces ensembles de récits servent alors de guides, mais enserrent également les patientes dans des discours qui masquent parfois la réalité des expériences vécues ou marginalisent celles qui ne correspondent pas à la norme. Bien que lire ces témoignages ait été bénéfique pour moi, ces derniers ont bien souvent éveillé une forte culpabilité sur ma gestion des traitements. Il fallait être positive, faire du sport tous les jours pour contrer la fatigue, « rester féminine », ne pas avoir l’air malade…

À lire aussi : 6 idées reçues sur le cancer du sein qu’il est temps de balayer

Une injonction « à rester belle » omniprésente
Ces témoignages participent ainsi parfois à reproduire certaines représentations sur la maladie et les injonctions qui pèsent sur celles qui en sont victimes. Dans leur ouvrage Im/patiente, une exploration féministe du cancer du sein (éd. First), Mounia El Kotini et Maëlle Sigonneau dénonçaient déjà ces injonctions. De mon côté, je les ai rapidement senties peser sur moi, lorsque par exemple la chirurgienne me rassurait en m’assurant que j’allais garder un joli décolleté, tandis que, de mon côté, je lui parlais de retirer mes deux seins pour ne pas mourir. J’ai été confrontée à cette nécessité de « conserver sa féminité » et « rester belle » à grand renfort de perruques et franges nouvelle génération, bonnets et turbans, crèmes hydratantes et gel douche hors de prix, vernis protecteurs colorés et maquillage semi-permanent. Un ensemble de produits qui ont un coût, et qui participent parfois à soutenir un marché qui instrumentalise la maladie et les mobilisations comme Octobre Rose. Une mobilisation, qui, pour beaucoup, invisibilise la nécessité de financements publics pour la recherche.

Le parcours est ainsi également grevé par une forte sexualisation du corps féminin, comme le rappelaient les autrices de l’ouvrage. Il faut maintenir sa vie de femme. La sexualité, premièrement, est souvent mise à mal par les traitements, notamment l’hormonothérapie. Cette vie de femme doit également répondre à des injonctions à la maternité : l’oncofertilité est centrale dans le parcours de soins. Le traitement de chimiothérapie a en effet des effets néfastes sur la réserve ovarienne. J’ai été ainsi fortement poussée à effectuer une préservation des ovocytes. J’ai suivi un parcours de procréation médicalement assistée classique avec injections d’hormones pour stimuler la production d’ovocytes. J’avais un cancer hormono-dépendant, et j’étais donc très stressée par la procédure. Je ne voulais pas la faire, je n’avais jusque là pas de projet d’enfant. Pourquoi donc mettre à risque ma santé pour une préservation « au cas où », et pour une procédure qui ne portera peut-être jamais ses fruits ? Je me suis sentie un peu poussée par le corps médical, qui me disait que je risquais de le regretter plus tard.

Les freins au dépistage du cancer du sein #shorts

Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.


Une célébration de l’individualisme au détriment d’une approche globale du cancer
Outre les effets positifs évoqués plus tôt, la célébration de l’individualisme et de la responsabilité individuelle vient également peser sur les femmes et leur vécu de la maladie. Les campagnes relayées par le gouvernement nous apprennent que 40 % des cancers pourraient être évités par un changement des comportements individuels ; ou que le cancer du sein pourrait ne plus être si mortel si les femmes participaient comme elles le devraient aux campagnes de dépistage. Beaucoup de femmes qui expérimentent la maladie modifient ainsi leurs comportements en arrêtant de fumer, de boire de l’alcool, en modifiant leur alimentation, en faisant du sport. Elles cherchent la cause de leur cancer, l’épisode de vie qui a pu participer à créer ce « crabe » qui se développe en leur sein. Ce qui est bien évidemment positif, mais cela vient taire premièrement les déterminants sociaux qui modèlent les dits comportements, mais également, les causes environnementales : perturbateurs endocriniens, pollution de l’air… Ainsi, tout comme le consommateur est responsabilisé dans la lutte contre les changements climatiques et l’extinction de la biodiversité, le malade l’est aussi face au cancer. Taire ainsi les maux profonds et tenter de réparer leurs répercussions grâce au progrès technique plutôt que de questionner nos modes de production et de consommation. À l’inverse, le cancer du sein devrait être perçu comme une épidémie, et pris en charge par des politiques de santé environnementale fortes.

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Cette individualisation de la maladie mène alors également à un impératif à l’optimisme et à un dénigrement des émotions, que j’ai assez mal vécus. En rendez-vous chez un spécialiste pour un des nombreux rendez-vous avant le démarrage de la chimiothérapie, je pleurais, comme bien souvent. Ce dernier a condamné mes pleurs et m’a expliqué : « Vous savez mademoiselle, je vais vous confier quelque chose : parmi tous les patients que j’ai pu rencontrer, seuls ceux qui s’en sortent sont ceux qui ont su rester positifs. » Celles et ceux qui ne pleurent pas. Lors de nombreux rendez-vous, mes émotions ont été réprimées de la sorte. Exiger de moi que je sois heureuse donc, d’avoir un bon mental pour guérir. Ce discours de l’optimisme participe ainsi à gouverner les pratiques des femmes, les enjoignant à rester proactives. Il met en avant la figure de la « survivante », de la « K-fighteuse » et des « sœurs de combat ». La femme victime d’un cancer devient héroïne de sa propre trajectoire « contre » la maladie, défilant et prouvant que le cancer du sein n’est bien finalement pas très grave. Invisibilisant alors et ne laissant aucune place pour les nombreuses femmes qui n’auront pas la chance de guérir car souffrant d’un cancer métastatique, et celles qui meurent. Un tel discours est d’une grande violence pour les malades pour qui le cancer du sein n’est pas « pas si grave ». 

Soyons heureuses donc, guérissons et taisons-nous, car comme le disait Audre Lorde dans son Journal du Cancer, citée par Marie Négré Desurmont dans son article paru dans Terrestres, « il est plus facile d’exiger des gens qu’ils soient heureux que d’assainir l’environnement. Partons à la recherche de la joie n’est-ce pas, plutôt que d’une nourriture saine, d’un air propre et d’un avenir moins fou sur une terre vivable ».

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https://www.madmoizelle.com/jai-un-cancer-du-sein-et-voici-pourquoi-octobre-rose-me-met-mal-a-laise-1595489

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Augmentation des cas de cancer chez les femmes jeunes : il est urgent d’agir !

31 Octobre 2023, 00:45am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

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Augmentation des cas de cancer chez les femmes jeunes : il est urgent d’agir !
Publié le 11 octobre 2023

Mis à jour le 12 octobre 2023

Retrouvez nos articles dans nos magazines papiers.

Les cas de cancer sont en augmentation constante chez les femmes. Entre 15 et 20 % des actifs sont concernés par la maladie. Isabelle Huet, directrice de RoseUp, alerte sur l'urgence à se mobiliser sur des enjeux tels que l'emploi ou la précarisation liée à la maladie.

Octobre Rose, mois de la sensibilisation au cancer du sein, bat son plein. Cette année, il a une résonance particulière. En effet, les derniers chiffres du cancer chez la femme ne sont pas bons : le nombre de cas en hausse constante alors qu’il se stabilise chez l’homme : +0,3 % pour le cancer du sein et +4,3 % pour le cancer du poumon par rapport à 2010¹. Et selon les chercheurs, le nombre de nouveaux cas de cancer chez les moins de 50 ans dans le monde va augmenter de plus de 30 % à horizon 2030².

Aujourd’hui en France, c’est entre 15 et 20% des actifs qui sont concernés par la maladie³. Au-delà du traditionnel focus sur le dépistage et la recherche, il est urgent que l’ensemble des parties prenantes – pouvoirs publics, milieux professionnels, personnes malades et acteurs associatifs – se mobilisent ensemble sur la durée pour adresser cet enjeu de l’emploi et de la précarisation liée à la maladie.

Chez RoseUp, nous avons développé une expérience et une expertise de terrain depuis plus de 12 ans dont les impacts viennent d’être mesurés par une étude réalisée par deux cabinets indépendants Agence Phare et Archipel&Co avec le soutien de nos partenaires Pfizer et La Roche Posay. Ces travaux mettent en lumière plusieurs axes de travail.

Premièrement, dans un contexte où 2/3 des personnes malades souffrent de séquelles jusqu’à 5 ans après le diagnostic, l’étude souligne que pour 74% de nos adhérentes, le fait d’être accompagnées le plus tôt possible dans leur parcours de soins contribue fortement à un retour à une vie professionnelle dans les meilleures conditions et plus largement à une meilleure préservation de leur qualité de vie.

Au sein de nos Maisons RoseUp physiques et à distance, les femmes bénéficient de ce qu’on appelle des soins de support pour lutter contre les effets secondaires des traitements -fatigue, douleur, troubles cognitifs, difficultés sexuelles, etc.- dès le début des traitements : activité physique adaptée, nutrition, socio-esthétique, art-thérapie, groupes de parole avec un onco-psychologue, conférences d’information sur le retour à l’emploi, etc.

Malheureusement, il existe de très fortes inégalités d’accès territoriales à ce type de dispositif malgré la mise en place, encore largement embryonnaire, du panier de soins de support dédié à l’après cancer.

De même, l’étude prouve que, pour les personnes qui en ont besoin, bénéficier d’un accompagnement spécifique, individualisé et pluridisciplinaire, au maintien et retour à l’emploi, est très efficace. Ainsi, 86 % de nos bénéficiaires soulignent que nos programmes ont facilité la poursuite de leur vie professionnelle, en particulier pour les moins diplômées. Or, là encore, malheureusement, en France aujourd’hui, seule une minorité d’actifs atteints de cancer bénéficient d’un tel accompagnement.

Autre enseignement : l’accès aux droits sociaux, notamment pour les actifs, relève du parcours du combattant. Non seulement, la plupart des femmes qui arrivent au sein de nos Maisons, ne connaissent pas l’existence de leurs droits et quand elles les connaissent, ne les comprennent pas. Elles sont donc très loin d’être en capacité de les mobiliser elles-mêmes compte tenu de l’énorme complexité administrative à laquelle elles sont confrontées. D’où l’importance d’une information à la fois fiable et accessible, mais aussi d’un accompagnement. Ainsi, l’étude d’impact souligne qu’à l’issue de l’accompagnement dans le cadre du dispositif emploi, 88 % de nos adhérentes M@ Maison RoseUp estiment être en capacité de faire valoir leurs droits.

Face à la très forte augmentation des actifs atteints de cancer en France, des femmes en particulier, il est urgent d’agir. Au-delà des destins individuels bouleversés par l’épreuve de la maladie, les conséquences de l’inaction sont énormes au plan macro-économique, comme l’a déjà analysé le cabinet Asterès en 2020. Des solutions efficaces émanant d’acteurs de terrain tels que RoseUp existent.

Agissons collectivement dès aujourd’hui !

Isabelle Huet, directrice de RoseUp

(1) Institut National du Cancer – Panorama des cancers en France 2023
(2)  Étude BMJ Oncology – septembre 2023
(3) Données Cancer@Work – août 2023


https://www.rose-up.fr/magazine/augmentation-cas-cancer-femmes-jeunes-urgent-agir/

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D’où vient « Octobre Rose » et pourquoi est-il primordial de se faire dépister ?

29 Octobre 2023, 08:34am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 D’où vient « Octobre Rose » et pourquoi est-il primordial de se faire dépister ?
Elisa Covo
 Mis à jour le 28 octobre 2023 à 16h36

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  SANTÉ
Chaque semaine, Madmoizelle décrypte un mot ou une expression qui fait l’actualité. Aujourd’hui, zoom sur « Octobre Rose » qui débutera dans quelques jours.
Chaque année, ce sont plus de 60 000 nouveaux cas de cancer du sein qui sont dépistés. En France, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme (33 % des cancers féminins). Selon les chiffres de la Ligue contre le cancer, 80 % des cancers du sein se développent après 50 ans et l’âge médian du diagnostic est 64 ans. Pour pousser les femmes à se faire dépister, se tient chaque année la campagne « Octobre Rose ». De quoi s’agit-il et pourquoi est-elle importante ? Éclairage.


Qu’est-ce qu’Octobre Rose ?
Octobre Rose est une campagne annuelle de sensibilisation au cancer du sein. Pendant 31 jours, différents acteurs issus notamment du milieu associatif et médical, sensibilisent le public, informent sur l’importance du dépistage pour détecter les cas le plus tôt possible et collectent des fonds pour la recherche. Le symbole de cette campagne est le ruban rose.

Quand a été créé Octobre Rose ?
La première campagne de sensibilisation au dépistage contre le cancer du sein voit le jour en 1985 aux États-Unis, sous l’impulsion de l’American Cancer Society et de l’entreprise Imperial Chemical Industries. Quelques années plus tard, en 1992, Evelyn Lauder, alors vice-présidente d’Estée Lauder et survivante d’un cancer du sein, crée en collaboration avec Self Magazine l’association « Ruban Rose ».

Comme le retrace le site Predilife, « l’entreprise Estée Lauder distribue alors des rubans roses dans ses boutiques à New-York. La couleur rose a été choisie car c’est une couleur ‘féminine, douce, joyeuse et qui évoque la bonne santé, tout ce que le cancer n’est pas’ », dixit l’association Breast Cancer Action ».

Un an plus tard, Evelyn Lauder fonde « The Breast Cancer Research Foundation » dont la mission est de soutenir l’innovation dans le domaine de la recherche clinique et génétique. Comme le retrace le Dauphiné Libéré, Evelyn Lauder crée alors « une teinte de rose dite ’50’ rebaptisée Pink Ribbon (ruban rose) […] En deux ans, les ventes du rouge-à-lèvres et du blush Pink Ribbon génèrent environ 120 000 dollars pour la Breast Cancer Research Foundation (BCRF). Entre ces ventes et les dons, 900 000 dollars ont été versés ».


Du côté de l’Hexagone, il faut attendre en 1994 pour que la branche française du groupe Estée Lauder s’associe au groupe Marie-Claire pour créer l’association « Le Cancer du Sein, Parlons-en ! ». Celle-ci deviendra, en 2020, « Ruban Rose ».

À lire aussi : Voici tout ce qu’il faut savoir sur l’auto-palpation pour dépister un cancer du sein

Pourquoi cette campagne est-elle importante ?
Chaque année, ce sont 62 000 nouveaux cas de cancer du sein qui sont déclarés. Pourtant, selon le dernier sondage de la Ligue contre le cancer publié mardi, on note une baisse constante de la participation des françaises aux campagnes de dépistage depuis 10 ans. À tel point que 12 % de celles en âge de le faire ne se sont jamais fait dépister. Cela représente 1,3 million de femmes entre 50 et 74 ans. « Plusieurs freins traduisent ce chiffre tels que l’absence de symptômes, la peur d’avoir mal, la peur du diagnostic ou encore le manque d’information », selon la Ligue.

Rien qu’en 2022, seul 44,9 % des femmes de cette tranche d’âge sont allées se faire dépister. C’est pour cette raison qu’il est primordial de maintenir un effort de sensibilisation constant, car, comme le rappelle le site de la ligue, on a « 90 % de chance d’être guérie d’un cancer du sein détecté tôt » !

Pour rappel, un dépistage efficace requiert une mammographie répétée tous les deux ans entre 50 et 74 ans. Il est également recommandé, dès l’âge de 25 ans, d’effectuer une palpation annuelle chez un médecin, gynécologue ou sage-femme.


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.


https://www.madmoizelle.com/dou-vient-octobre-rose-et-pourquoi-est-il-primordial-de-se-faire-depister-1579055

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Le 5 novembre, venez courir 5 km ou 10 km pour récolter des fonds pour la lutte contre le cancer du sein

29 Octobre 2023, 05:54am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Toute l’année, Ruban Rose se donne pour missions de soutenir les femmes atteintes d’un cancer du sein, d'informer sur l’importance du dépistage et d’encourager la prévention. Une détection rapide permet d’alléger les traitements, et augmente les chances de guérison. // Source : Nathan Cowley / Pexels
LIFESTYLE
Le 5 novembre, venez courir 5 km ou 10 km pour récolter des fonds pour la lutte contre le cancer du sein
Madmoizelle Brand
 Mis à jour le 24 octobre 2023 à 15h30
MADMOIZELLE  LIFESTYLE
Cet article est sponsorisé par Xiaomi Technology France
Qui dit octobre dit mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. Le mot d’ordre pour l’association Ruban Rose ? Attirer l’attention sur le dépistage et la palpation. Afin de récolter des fonds, l’association et son sponsor Xiaomi organisent une course le 5 novembre au Bois de Vincennes pour récolter des fonds !
Avec 100 % des dons reversés, Xiaomi s’engage aux côtés de l’association Ruban Rose dans la lutte contre le cancer du sein. Engagement, soutien et convivialité, la journée s’annonce idéale pour générer un maximum d’investissement de la part des coureurs et des organisateurs.

Xiaomi France aussi ? Eh oui ! Au bois de Vincennes cette année, vous serez accompagnée par la marque spécialisée dans l’innovation et les objets connectés dont l’objectif est de préserver votre santé. Inscrivez-vous à la Xiaomi Pop Run de 5 km ou 10 km, et soutenez l’association Ruban Rose avec vos pieds !

Toute l’année, Ruban Rose se donne pour mission de soutenir les femmes atteintes d’un cancer du sein, d’informer sur l’importance du dépistage, et d’encourager la prévention. Une détection rapide permet d’alléger les traitements et augmente les chances de guérison.

Courses, cadeaux, animations, musiques… Madmoizelle vous propose une journée pleine de surprises pour lutter contre le cancer du sein. 

À vous de jouer, inscrivez-vous sans plus tarder à la Xiaomi Pop Run !
Rendez-vous au Bois de Vincennes pour transpirer
Le départ de la course se fait au village d’arrivée (oui oui, même pour le départ !) le 5 novembre 2023. Bus, métro ou RER : plus d’excuses pour reculer, l’accès est tout ce qu’il y a de plus simple. Comme c’est le but de la journée, au besoin, courez pour vous échauffer !

Dès 9h30, trottinez parmi les 400 coureurs et coureuses inscrit·es à cette course solidaire pour un top départ donné dès 10 heures. Deux parcours s’offrent à vous : un tour de 5 km ou un deuxième à suivre pour courir 10 km accompagné·e par une marque de choix. La motivation est au rendez-vous puisque Xiaomi France a le plaisir d’offrir 400 bracelets connectés aux personnes soutenant l’association Ruban Rose.

Pour cette édition 2023, Ruban Rose et Xiaomi France s’unissent pour offrir aux fans de la marque une édition solidaire de la Xiaomi Pop Run. L’objectif ? Rassembler, sensibiliser et récolter des dons afin de lutter contre le cancer du sein.

Xiaomi Pop Run Ruban Rose
Xiaomi Pop Run 2023 avec l’association Ruban rose // Source : Xiaomi Pop Run 2023
Participez à la Xiaomi Pop Run le 5 novembre pour soutenir l’association Ruban Rose
Un événement Ruban Rose x Xiaomi France
Enfilez votre dossard, le départ est imminent ! En sponsor impliqué et investi, Xiaomi France fournit un kit du coureur spécial pour chaque inscription à récupérer la veille de la course, ou le 5 novembre entre 8 heures et 8h30.

Durant votre parcours de 5 km ou de 10 km, vous recevez des messages de sensibilisation et des informations sur le cancer du sein sur l’écran de la Xiaomi Smart Band 8 et de la Xiaomi Watch 2 Pro. Courez en toute légèreté avec les jolis bracelets connectés de Xiaomi France à votre poignet !

Vous arriverez dans un village dédié à la cause du cancer du sein et à Xiaomi France. Des stands Ruban Rose pour le soutien à la lutte contre le cancer du sein ainsi que des produits Xiaomi à découvrir vous attendent, tout comme un cours de Pilate.

Offrez-vous un moment de détente et soufflez à votre rythme après la course.

À vous de jouer, inscrivez-vous sans plus tarder à la Xiaomi Pop Run !
Xiaomi Smart Band 8
Montres connectées Xiaomi Brand Smart 8
Pourquoi l’avoir à son poignet ?

Son élégance avec son cadre métallique
Son application santé avec un suivi personnalisé
Son clip pour la course idéal pour s’entraîner
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Améliorez vos performances en running avec les cadeaux offerts durant la Xiaomi Pop Run
Avec Xiaomi, c’est facile de courir toute l’année en restant connecté·e et en bonne santé. Grâce à leurs bracelets élégants, légers et personnalisés, prenez soin de votre santé. Fréquence cardiaque, rythme du sommeil et suivi de running : plus qu’un objet, c’est un coach sportif complet.

En montre, en pendentif ou en capsule à fixer au pied, la technologie Xiaomi France est idéale pour toutes les activités. Le petit plus ? Le bracelet se change en fonction de vos envies et des saisons pour un poignet toujours léger.

Combinez l’utile à l’agréable, inscrivez-vous à la Xiaomi Pop Run du 5 novembre pour la lutte contre le cancer du sein. Un bracelet connecté est offert à chaque participant·e, qui peut retrouver tous les produits associés dès son arrivée.

Xiaomi France, c’est l’assurance d’un produit technologique de qualité qui vous permet de garder un œil sur votre forme.

À vos dossards, c’est parti pour la course du 5 novembre avec Ruban Rose et Xiaomi France
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Son style exceptionnel et moderne
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CET ARTICLE EST SPONSORISÉ PAR XIAOMI TECHNOLOGY FRANCE
Cet article a été réalisé en collaboration avec Xiaomi Technology France .
Ce contenu a été créé par des rédacteurs indépendants au sein de l’entité Madmoizelle, l’équipe éditoriale de Madmoizelle n’a pas participé à sa création. Nous nous imposons les mêmes critères pour vous proposer un contenu unique et de qualité.

Crédit photo de la une : Nathan Cowley / Pexels

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Lingerie après un cancer du sein : où trouver des soutiens-gorges post-mastectomie ?

28 Octobre 2023, 02:13am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Lingerie après un cancer du sein : où trouver des soutiens-gorges post-mastectomie ?
Anthony Vincent
 Mis à jour le 20 octobre 2023 à 14h14
  2

MADMOIZELLE  LIFESTYLE  MODE  ACTUALITÉ MODE
En ce mois d’octobre rose pour la prévention du cancer du sein, mais aussi pour tout le reste du temps, voici une sélection de soutien-gorge, bralette, brassière, et autres tops post-opératoires pour accompagner au mieux l’après mastectomie.
Suite à un cancer du sein ou en prévention, on peut avoir à une ablation de cette partie du corps. Après cette opération, il convient de porter des vêtements conçus spécifiquement pour accompagner la période de convalescence, que le corps médical recommandera. Après quoi, on peut reporter de la lingerie conventionnelle, certes, mais elle n’est pas toujours adaptée à la nouvelle forme de la poitrine, avec un sein ou les deux en moins. C’est pourquoi des marques se sont spécialisées en lingerie post-mastectomie, qui permettent de sublimer l’absence d’un sein ou deux, ou de la cacher avec ou sans prothèse.


La marque Les Monocyclettes permet par exemple, de créer un soutien-gorge qui répond au mieux à ses besoins et ses envies. On peut porter un mono-bonnet plat ou profond d’un côté, et rien de l’autre côté, ou un autre mono-bonnet plat ou profond, agrémenté d’une prothèse ou non. De quoi se créer un soutien-gorge presque sur-mesure, résolument asymétrique. D’autres marques comme Etam, Rougegorge, Oysho, La Redoute Collections, Amoena, Anita-care, Sans Complexe, Megami ou encore Cosamia proposent elles aussi, des soutiens-gorges, bralettes, brassières, ou tops adaptés aux femmes ayant recouru à une ablation d’un ou deux seins.

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À lire aussi : La pollution de l’air augmente les risques de cancer du sein, selon une nouvelle étude

Crédit photo de Une : Dim ; Les Monocyclettes ; Etam.

Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

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https://www.madmoizelle.com/lingerie-apres-un-cancer-du-sein-ou-trouver-des-soutiens-gorges-post-mastectomie-1450323

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Comment se battre contre un cancer quand on a 26 ans ? Fanny nous raconte

17 Octobre 2023, 20:12pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 MCCP_S2_EP1_H
MON CORPS, CE POIDS
Comment se battre contre un cancer quand on a 26 ans ? Fanny nous raconte 
Delphine Peresan-Roudil
 Publié le 09 octobre 2023 à 09h01
MADMOIZELLE  PODCASTS  MON CORPS, CE POIDS
Avec le soutien institutionnel de GILEAD
Dans ce premier épisode de la saison 2 de Mon corps, ce poids, Fanny Rosa Viegas raconte comment le cancer du sein s’invite brutalement dans sa vie de jeune femme de 26 ans. Un récit à la première personne, sans tabou, pour documenter ce quotidien chamboulé par la maladie…
À 26 ans, Fanny Rosa Viegas est, selon ses propres mots, « pas très bien dans ses baskets ». Elle vient de déménager dans le sud de la France, elle a quitté ses amis, son travail… Bref, elle ne sait plus trop où elle en est. Surtout après trois années éprouvantes passées au chevet de son père, pour l’épauler dans son combat contre le cancer.


Un cancer qui s’invite régulièrement dans la famille de Fanny, surtout le cancer du sein, celui qui a emporté sa grand-mère. Une prédisposition génétique qui plane au-dessus d’elle et la pousse à une vigilance accrue envers son propre corps.

Aussi, en juin 2016, alors qu’elle vient de fêter ses 26 ans, Fanny fait un geste qu’elle a déjà fait des centaines, des milliers de fois : une rapide autopalpation, pour vérifier que tout va bien. Mais, ce soir-là, il y a une boule étrange dans son sein. Elle a un pressentiment, une angoisse, et prend tout de suite rendez-vous avec sa gynécologue.

C’est le début d’un véritable parcours du combattant… Comment trouver en urgence des spécialistes quand on vit dans un désert médical ? Se faire entendre par les médecins quand on est une toute jeune femme ? Et surtout, comment naviguer entre le déni et l’angoisse face à l’imminence du diagnostic ? Tout cela, Fanny le raconte sans tabou dans le premier épisode « Une boule étrange ».

Crédits :

Mon corps, ce poids saison 2 est un podcast de Madmoizelle avec le soutien institutionnel de Gilead, écrit et incarné par Fanny Rosa Viegas, co-écrit et réalisé par Delphine Peresan-Roudil. Production et direction artistique : Rochann Novin et Eva Dillais

À lire aussi : Caroline Receveur, atteinte d’un cancer du sein, partage sa maladie pour sensibiliser au dépistage

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Pour témoigner sur Madmoizelle, écrivez-nous à :
jaifaitca@madmoizelle.com
On a hâte de vous lire !

AVEC LE SOUTIEN INSTITUTIONNEL DE GILEAD
Cet article a été réalisé en collaboration avec GILEAD .
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Lingerie après un cancer du sein : où trouver des soutiens-gorges post-mastectomie ?

17 Octobre 2023, 20:07pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

Lingerie post-mastectomie où trouver des soutiens-gorges post-opératoire ?
ACTUALITÉ MODE
Lingerie après un cancer du sein : où trouver des soutiens-gorges post-mastectomie ?
Anthony Vincent
 Publié le 08 octobre 2023 à 17h30
  2

MADMOIZELLE  LINGERIE
En ce mois d’octobre rose pour la prévention du cancer du sein, mais aussi pour tout le reste du temps, voici une sélection de soutien-gorge, bralette, brassière, et autres tops post-opératoires pour accompagner au mieux l’après mastectomie.
Suite à un cancer du sein ou en prévention, on peut avoir à une ablation de cette partie du corps. Après cette opération, il convient de porter des vêtements conçus spécifiquement pour accompagner la période de convalescence, que le corps médical recommandera. Après quoi, on peut reporter de la lingerie conventionnelle, certes, mais elle n’est pas toujours adaptée à la nouvelle forme de la poitrine, avec un sein ou les deux en moins. C’est pourquoi des marques se sont spécialisées en lingerie post-mastectomie, qui permettent de sublimer l’absence d’un sein ou deux, ou de la cacher avec ou sans prothèse.


La marque Les Monocyclettes permet par exemple, de créer un soutien-gorge qui répond au mieux à ses besoins et ses envies. On peut porter un mono-bonnet plat ou profond d’un côté, et rien de l’autre côté, ou un autre mono-bonnet plat ou profond, agrémenté d’une prothèse ou non. De quoi se créer un soutien-gorge presque sur-mesure, résolument asymétrique. D’autres marques comme Etam, Rougegorge, Oysho, La Redoute Collections, Amoena, Anita-care, Sans Complexe, Megami ou encore Cosamia proposent elles aussi, des soutiens-gorges, bralettes, brassières, ou tops adaptés aux femmes ayant recouru à une ablation d’un ou deux seins.

Sélection de lingerie spéciale post-opératoire de mastectomie
Dr.Jeckyll nude Les Monocyclettes
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Soutien-gorge Théraport ouvert devant Blanc 2161 — Amoena via Comptoir de vie — 37,80 €.

SOMETIMES Triangle post-mastectomie sans armatures
Triangle post-mastectomie sans armatures — Etam — 32,99 €.
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Soutien-gorge pour prothèse sans armature — Amoena via Oncovia — 59,90 €.

Top-bandeau en dentelle
Top-bandeau en dentelle — Anita-Care via FélineLingerie — 26,91 €.
Soutien-gorge foulard post-op noir
Soutien-gorge foulard post-op — Rougegorge — 36,90 €.

Soutien-gorge post-opératoire coton bio Ava
Soutien-gorge post-opératoire coton bio — Sans Complexe — 30,25 €.
Soutien-gorge avec poches Cosamia ouverture devant
Soutien-gorge avec poches ouverture devant — Cosamia via FélineLingerie — 57,51 €.

PURE TOUCH Soutien-gorge post-mastectomie coques fines en microfibre
Soutien-gorge post-mastectomie coques fines en microfibre — Etam — 32,99 €.
SOUTIEN-GORGE POUR PROTHÈSE KAROLINA SB ROUGE & NUDE AMOENA
Soutien-gorge pour prothèse — Amoena via Oncovia — 64,90 €.

Soutien-gorge post-mastectomie – Ellen skin noir
Soutien-gorge post-mastectomie – Amoena via Monoprix — 43,96 €.
SOUTIEN-GORGE POST-OPÉRATOIRE COTON BIO LISON BLEU CHINÉ – CŒUR DE LYS
Soutien-gorge post-opératoire en coton bio — Cœur de Lys — 62,90 €.

PROMO T.95 – SOUTIEN-GORGE POUR PROTHÈSE VICTRESS – MEGAMI
Soutien-gorge pour prothèse — Megami via Oncovia — 38,50 €.
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À lire aussi : La pollution de l’air augmente les risques de cancer du sein, selon une nouvelle étude

Crédit photo de Une : Dim ; Les Monocyclettes ; Etam.

Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

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Avatar de Lol'o
17 octobre 2023 à 02h10
Lol'o
Je n'ai pas l'impression que les mannequins (enfin, sauf celle tatouée) n'aient réellement subi de mastectomie ?
Je me suis fait la même réflexion, mais ça se voit sur d'autres, et il faut bien garder à l'esprit que c'est que le but, que ça ne se voit pas
0
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D’où vient « Octobre Rose » et pourquoi est-il primordial de se faire dépister ?

1 Octobre 2023, 05:43am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Source : Canva
SANTÉ
D’où vient « Octobre Rose » et pourquoi est-il primordial de se faire dépister ?
Elisa Covo
 Publié le 29 septembre 2023 à 12h13

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  SANTÉ
Chaque semaine, Madmoizelle décrypte un mot ou une expression qui fait l’actualité. Aujourd’hui, zoom sur « Octobre Rose » qui débutera dans quelques jours.
Chaque année, ce sont plus de 60 000 nouveaux cas de cancer du sein qui sont dépistés. En France, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme (33 % des cancers féminins). Selon les chiffres de la Ligue contre le cancer, 80 % des cancers du sein se développent après 50 ans et l’âge médian du diagnostic est 64 ans. Pour pousser les femmes à se faire dépister, se tient chaque année la campagne « Octobre Rose ». De quoi s’agit-il et pourquoi est-elle importante ? Éclairage.


Qu’est-ce qu’Octobre Rose ?
Octobre Rose est une campagne annuelle de sensibilisation au cancer du sein. Pendant 31 jours, différents acteurs issus notamment du milieu associatif et médical, sensibilisent le public, informent sur l’importance du dépistage pour détecter les cas le plus tôt possible et collectent des fonds pour la recherche. Le symbole de cette campagne est le ruban rose.

Quand a été créé Octobre Rose ?
La première campagne de sensibilisation au dépistage contre le cancer du sein voit le jour en 1985 aux États-Unis, sous l’impulsion de l’American Cancer Society et de l’entreprise Imperial Chemical Industries. Quelques années plus tard, en 1992, Evelyn Lauder, alors vice-présidente d’Estée Lauder et survivante d’un cancer du sein, crée en collaboration avec Self Magazine l’association « Ruban Rose ».

Comme le retrace le site Predilife, « l’entreprise Estée Lauder distribue alors des rubans roses dans ses boutiques à New-York. La couleur rose a été choisie car c’est une couleur ‘féminine, douce, joyeuse et qui évoque la bonne santé, tout ce que le cancer n’est pas’ », dixit l’association Breast Cancer Action ».

Un an plus tard, Evelyn Lauder fonde « The Breast Cancer Research Foundation » dont la mission est de soutenir l’innovation dans le domaine de la recherche clinique et génétique. Comme le retrace le Dauphiné Libéré, Evelyn Lauder crée alors « une teinte de rose dite ’50’ rebaptisée Pink Ribbon (ruban rose) […] En deux ans, les ventes du rouge-à-lèvres et du blush Pink Ribbon génèrent environ 120 000 dollars pour la Breast Cancer Research Foundation (BCRF). Entre ces ventes et les dons, 900 000 dollars ont été versés ».


Du côté de l’Hexagone, il faut attendre en 1994 pour que la branche française du groupe Estée Lauder s’associe au groupe Marie-Claire pour créer l’association « Le Cancer du Sein, Parlons-en ! ». Celle-ci deviendra, en 2020, « Ruban Rose ».

À lire aussi : Voici tout ce qu’il faut savoir sur l’auto-palpation pour dépister un cancer du sein

Pourquoi cette campagne est-elle importante ?
Chaque année, ce sont 62 000 nouveaux cas de cancer du sein qui sont déclarés. Pourtant, selon le dernier sondage de la Ligue contre le cancer publié mardi, on note une baisse constante de la participation des françaises aux campagnes de dépistage depuis 10 ans. À tel point que 12 % de celles en âge de le faire ne se sont jamais fait dépister. Cela représente 1,3 million de femmes entre 50 et 74 ans. « Plusieurs freins traduisent ce chiffre tels que l’absence de symptômes, la peur d’avoir mal, la peur du diagnostic ou encore le manque d’information », selon la Ligue.

Rien qu’en 2022, seul 44,9 % des femmes de cette tranche d’âge sont allées se faire dépister. C’est pour cette raison qu’il est primordial de maintenir un effort de sensibilisation constant, car, comme le rappelle le site de la ligue, on a « 90 % de chance d’être guérie d’un cancer du sein détecté tôt » !

Pour rappel, un dépistage efficace requiert une mammographie répétée tous les deux ans entre 50 et 74 ans. Il est également recommandé, dès l’âge de 25 ans, d’effectuer une palpation annuelle chez un médecin, gynécologue ou sage-femme.

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Octobre rose : le "dragon boat" comme thérapie post-cancer du sein

28 Octobre 2022, 01:07am

Publié par hugo

 Octobre rose : le "dragon boat" comme thérapie post-cancer du sein
Festival de dragon boating en juin 2022 à Vancouver, au Canada, pour la sensibilisation au cancer du sein (capture d'écran <a href="https://www.facebook.com/ViPaddling/photos/a.3644295868999302/5193786314050242/">Facebook</a>)
Festival de dragon boating en juin 2022 à Vancouver, au Canada, pour la sensibilisation au cancer du sein (capture d'écran Facebook)
Festival de dragon boating en juin 2022 à Vancouver, au Canada, pour la sensibilisation au cancer du sein (capture d'écran <a href="https://www.facebook.com/ViPaddling/photos/a.3644295868999302/5193786314050242/">Facebook</a>)Capture d'écran de la bande anonce du film <em>Dragon boat.</em>
22 OCT 2022
 Mise à jour 22.10.2022 à 07:58 par 
TerriennesLiliane Charrier
 
avec AFP
Pagayer pour se remettre d'un cancer du sein : c'est le parti pris par des milliers de femmes en rémission, qui veulent rebondir et prévenir les récidives en pratiquant le dragon boat. A l'occasion d'Octobre rose, un film revient sur l'histoire des pionnières de ce sport ancestral chinois qui renforce le haut du corps.

Le 11 octobre 2022, la chaîne française M6 consacrait toute une soirée au phénomène du dragon boat, ce sport nautique proche de l'aviron conseillé après un cancer du sein pour réduire les risques de récidive. Une soirée inaugurée par le téléfilm Le Souffle du dragon, inspirée de l'histoire des premières pratiquantes françaises de cette activité physique à l'occasion d'"octobre rose", la campagne annuelle de sensibilisation à la maladie.


Un sujet lourd, un regard apaisant
Parler du cancer en première partie de soirée sur une chaîne nationale, "c'est un challenge et un tour de force", expliquait la réalisatrice Stéphanie Pillonca lors d'une conférence de presse. Le défi est d'"aborder des sujets lourds en essayant d'apaiser et de communiquer sans effrayer", développe la cinéaste qui a déjà traité sur le petit écran de la trisomie 21 (Apprendre à t'aimer, J'irai au bout de mes rêves), du handicap (Handigang) et de l'adoption dans un documentaire (C'est toi que j'attendais).

Son parti pris cette fois a été de montrer comment des femmes traitées d'un cancer du sein se reconstruisent moralement et physiquement par le dragon boat, qui consiste à pagayer en équipe et à l'unisson sur une embarcation, proche de la pirogue, parfois ornée d'une tête de dragon. Pour les incarner, la réalisatrice s'est entourée d'actrices comme Julie de Bona, Julie Gayet, Bérengère Krief ou Firmine Richard.


La réalisarice s'est aussi entourée d'authentiques dragon ladies, comme Claire Fiaschi, présidente de "Ensemble, pour elles", premier équipage français de dragon boat créé fin 2008 à Reims. 


Associer cancer et mort, "c'est un raccourci dévastateur", estime Claire Fiaschi, également conseillère sur le téléfilm et protagoniste du documentaire Dragon Ladies : elles rament pour leur vie, consacré au parcours de dragons ladies.


Ramer contre le lymphoedème
Tout comme l'escrime, le dragon boat, en stimulant le drainage naturel du haut du corps, contribue à prévenir le lymphoedème du bras, un gonflement chronique de ce membre qui est une complication courante après un cancer du sein. "C’est la chirurgie axillaire, ou curage axillaire, consistant à retirer un ensemble de ganglions lymphatiques de l’aisselle, qui va créer des troubles de la circulation lymphatique du membre supérieur, et ainsi un œdème de lymphe du bras, puisque celle-ci est ralentie – voire bloquée – et s’accumule sous la peau, rappelle lassociation Dragon ladies Unies Pour Elles sur sa page Facebook.  

Le lymphœdème se caractérise par une augmentation du volume de la main et du bras, avec un délai et un mode d’apparition variables. Il survient dans 30% des cas après curage axillaire, mais des cas sont également rapportés après la technique des ganglions sentinelles. Quant à son apparition, elle peut être très variable dans le temps: généralement dans les 18 premiers mois, mais aussi 10, 20 ou 30 ans après.


Après un cancer : la vie
"Il y a encore beaucoup de décès mais il y a plus de survivants que de morts", en particulier parmi les personnes touchées par le cancer du sein, souligne Claire Fiaschi. Après le diagnostic, le taux de survie nette à cinq ans est de 87%, selon l'Institut national du cancer, qui a recensé en 2018 12 100 décès liés à cette maladie et 58 500 nouveaux cas.

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La tête haute en dragon boat
"Il y a une vie après", soutient Claire Fiaschi, qui a trouvé dans le dragon boat "une grande famille", où l'on accueille "sans aucun jugement" et sans obligation de performance. Le dragon boat "nous oblige à nous redresser, ajoute-t-elle, parce que souvent quand vous êtes opérée, pour peu qu'on vous ait enlevé le sein, vous vous repliez sur vous-même".

Après le cancer,on a l'impression qu'on est une demi personne : un pied vers la mort, l'autre vers la vie.

Carole David, fondatrice des Dragons ladies de Paris 

Pour Carole David, créer en 2016 l'équipe des Dragons ladies de Paris via l'association "Phoenix & dragons", "ça a été ma résilience à moi", confie-t-elle. Alors en cure post-traitement, elle se fixe pour but de participer à la Vogalonga – une course annuelle d'une trentaine de kilomètres à Venise dédiée aux embarcations à rame – après avoir vu ce défi sportif relevé dans le documentaire Nous irons à Venise par les dragons ladies rémoises.


Quelques mois plus tard, elle réussira son pari, accompagnée d'une dizaine de femmes et sous la houlette d'un coach qui, encore aujourd'hui, continue à les entraîner chaque samedi matin avec, pour "cerise sur le gâteau", la course annuelle à Venise au printemps. "L'idée ce n'est pas d'avoir une force ou forme physique particulière mais de se synchroniser avec les autres dans un souffle commun, explique Carole David.

"Après le cancer, la perte d'estime de soi est très importante, on a l'impression qu'on est une demi personne : un pied vers la mort, l'autre vers la vie" et avec cette activité nature, "les femmes retrouvent une belle énergie, on a l'impression de se retrouver en colo, c'est super agréable", sourit-elle.

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TerriennesLiliane Charrier
 
avec AFP
 Mise à jour 22.10.2022 à 07:58
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