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"Elle a gardé toute sa vie ce courage incroyable chevillé au corps" : les obsèques de Gisèle Halimi ont été célébrées à Paris , femmes, feminisme,

20 Août 2020, 14:25pm

Publié par hugo

 "Elle a gardé toute sa vie ce courage incroyable chevillé au corps" : les obsèques de Gisèle Halimi ont été célébrées à Paris
L'avocate et figure féministe Gisèle Halimi est morte le 28 juillet à l'âge de 93 ans. Ses proches mais aussi de nombreux anonymes sont venus saluer une dernière fois son combat au cimetière du Père-Lachaise, à Paris.

Une centaine de personnes sont venues rendre un dernier hommage à Gisèle Halimi lors de ses obsèques au Père-Lachaise, le 6 août 2020 à Paris.Une centaine de personnes sont venues rendre un dernier hommage à Gisèle Halimi lors de ses obsèques au Père-Lachaise, le 6 août 2020 à Paris. (LEO TESCHER / RADIOFRANCE)
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Léo Tescher
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Mis à jour le 06/08/2020 | 15:29
publié le 06/08/2020 | 15:29

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il y a 1 heure
Le port du masque est désormais obligatoire pour les policiers nationaux

"Merci Gisèle !" peut-on lire sur une pancarte devant le crématorium du Père-Lachaise à Paris le 6 août où une centaine de personnes s'étaient rassemblées pour les obsèques de l'avocate Gisèle Halimi, figure du féminisme morte le 28 juillet. Même si le combat continue, rappelle Josiane, militante depuis 1973 : "Le féminisme et la lutte des femmes, c'est un peu comme si on prenait un tapis roulant à l'envers. Dès qu'on arrête, on recule. C'est-à-dire qu'on ne peut pas s'arrêter. C'est une lutte qui n'arrête jamais".

Les obsèques de Gisèle Halimi ont été célébrées le 6 août, au crematorium du Père Lachaise à Paris.Les obsèques de Gisèle Halimi ont été célébrées le 6 août, au crematorium du Père Lachaise à Paris. (LEO TESCHER / RADIOFRANCE)
Un exemple pour les jeunes avocates
Une lutte héritée de la signataire du manifeste des 343 en 1971. Gisèle Halimi, la féministe mais aussi l'avocate à laquelle le bâtonnier de Paris est venu rendre hommage : "Elle a gardé toute sa vie cette énergie, ce courage incroyable de la défense qu'elle avait chevillé au corps. Moi, j'ai été frappé par l'émotion chez les jeunes. Elle a laissé un exemple et elle est aujourd'hui très présente dans toutes les mémoires, notamment de jeunes avocates aujourd'hui qui en font pour elles un exemple important".

Maître Gisèle Halimi avait démarré au barreau de Tunis en 1949 et des Tunisiennes, comme l'ancienne députée de l'Assemblée constituante Nadia Chaabane, sont venues lui rendre hommage et lui laisser un mot dans le livre de condoléances.

Je lui ai dédié un vers d' Abou El Kacem Chebbi, un des plus grands poètes tunisiens : 'Si un peuple veut vivre, le destin doit se plier'. 
Nadia Chaabane, femme politique tunisienne
à franceinfo

"Gisèle Halimi a réussi à me convaincre de basculer de la lutte féministe à la lutte politique, de se battre pour des droits et les inscrire dans le marbre d'une Constitution", explique Nadia Chaabane. Une figure inspirante pour plusieurs générations de femmes, même si les féministes historiques regrettaient jeudi matin au cimetière du Père-Lachaise, l'absence de la nouvelle génération.

Léo Tescher a recueilli les réactions des personnes venues rendre un dernier hommage à Gisèle Halimi.

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https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/elle-a-garde-toute-sa-vie-ce-courage-incroyable-cheville-au-corps-les-obseques-de-gisele-halimi-ont-ete-celebrees-a-paris_4067977.html

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Le Temps des femmes , femmes, feminisme, LIVRES, partage des taches

20 Août 2020, 14:20pm

Publié par hugo

Le Temps des femmes
Dominique Méda (Auteur) Pour un nouveau partage des rôles Paru en février 2008 Etude (Poche)  
Le Temps des femmes
Résumé    Détails produits
Il y a presque dix ans, Dominique Méda faisait le constat suivant : les femmes françaises travaillent de plus en plus, mais les institutions, les mentalités ne se sont pas encore adaptées à cette nouvelle réalité sociale. Qu'en est-il aujourd'hui ? Le «temps des femmes» est-il enfin advenu ? Pour la sociologue, le constat est, hélas, préoccupant. Les inégalités professionnelles entre hommes et femmes ont cessé de se réduire, l'écart des salaires reste significatif (près de 25 %), le temps partiel - qu'il soit choisi ou subi... Voir la suite

RÉSUMÉ
Il y a presque dix ans, Dominique Méda faisait le constat suivant : les femmes françaises travaillent de plus en plus, mais les institutions, les mentalités ne se sont pas encore adaptées à cette nouvelle réalité sociale. Qu'en est-il aujourd'hui ? Le «temps des femmes» est-il enfin advenu ? Pour la sociologue, le constat est, hélas, préoccupant. Les inégalités professionnelles entre hommes et femmes ont cessé de se réduire, l'écart des salaires reste significatif (près de 25 %), le temps partiel - qu'il soit choisi ou subi - concerne majoritairement les femmes, lesquelles, par ailleurs, accèdent toujours aussi peu aux postes de responsabilité. Pourquoi cette piètre performance de la France ? Comment expliquer cette résistance à des changements que d'autres pays - nos voisins nordiques par exemple - ont menés avec succès ? Que faire pour relancer une dynamique qui paraît d'autant plus grippée qu'elle ne relève pas de «l'urgence» sociale ? Dominique Méda en appelle à une véritable révolution mentale : il faut inciter les hommes à s'impliquer davantage dans la prise en charge des enfants, déspécialiser les rôles - notamment pour les tâches ménagères -, et reconnaître que certaines activités, jugées peu productives comme tout ce qui touche au care, au soin d'autrui, sont une richesse pour notre pays. Cette révolution est à notre portée.


https://livre.fnac.com/a2217275/Dominique-Meda-Le-temps-des-femmes

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VIDEO. Cinq idées reçues sur les seins , femmes, sante,

20 Août 2020, 13:10pm

Publié par hugo

 VIDEO. Cinq idées reçues sur les seins
Les effets de l'allaitement, le port du soutien-gorge... Camille Froidevaux-Metterie a enquêté sur les seins, cette partie du corps sujet de tous les fantasmes et de toutes les injonctions.

France Télévisions
Mis à jour le 06/08/2020 | 14:32
publié le 06/08/2020 | 14:32

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Dans son ouvrage "Seins : en quête d'une libération", Camille Froidevaux-Metterie est allée à la rencontre de plusieurs femmes pour comprendre comment les seins étaient sujets de tous les fantasmes et idées reçues.

Le mythe des seins en demi-pomme
"Il y a un mythe tenace, c'est celui qui fait de la demi-pomme le beau sein", explique Camille Froidevaux-Metterie, professeure de science politique et philosophe féministe. Selon elle, il est préjudiciable de ne pas voir les seins dans leur diversité. "Dans l'espace public, c'est toujours et encore l'idéal de la demi-pomme qui est représenté sur les affiches, dans les publicités, etc. Donc on n'a même pas l'idée que les seins des femmes sont si différents et si divers tout simplement parce qu'on ne les représente pas dans leur diversité", explique-t-elle.

Les seins ne peuvent pas procurer de plaisir
Les seins seraient, selon Camille Froidevaux-Metterie, les grands oubliés de la sexualité. "Il y a très peu d'hommes qui prennent soin des seins une fois que la relation est engagée, si je puis dire. Ils ont été vaguement caressés, vaguement titillés et puis ils sont complètement oubliés", relate l'autrice. Et pourtant, les seins peuvent être une véritable source de plaisir comme l'ont témoigné plusieurs femmes dans l'enquête de Camille Froidevaux-Metterie.

Le gant de toilette après l'allaitement
Les seins se transforment-ils forcément en gants de toilette après l'allaitement ? "C'est tout à fait faux, il y a des femmes pour lesquelles c'est absolument le contraire, c'est-à-dire qu'elles prennent une taille de sein après leur allaitement", assure Camille Froidevaux-Metterie. Aussi, elle souligne que les seins sont "infiniment changeants".

La chute des seins est enrayée par le port du soutien-gorge
"On sait que les ligaments de Cooper qui sont les suspenseurs naturels des seins se tonifient lorsqu'ils ne sont pas soutenus, c'est-à-dire qu'ils font leur travail lorsqu'il n'y a pas de soutien-gorge", indique la philosophe. En effet, l'affaissement des seins est surtout dû au vieillissent de la peau. "En vieillissant, la peau change de nature mais la peau de tout le corps : elle devient plus lâche, plus souple et donc forcément, la peau étant moins tonique, eh bien les seins s'affaissent un peu mais ça fait partie d'un processus naturel", développe Camille Froidevaux-Metterie.

Les seins gros sont plus sexy
Les gros seins seraient-ils forcément plus "sexy" ? Pour Camille Froidevaux-Metterie, ce sont les injonctions sociales qui laissent penser que les seins ronds et gros sont beaux et sexy et que seuls ces seins beaux et gros sont beaux et sexy. Elle tempère ainsi, une nouvelle fois, en insistant sur la diversité des corps et donc des seins. "Il faut cesser de s'imaginer qu'il y aurait un corps idéal, un beau corps de femme. Tous les corps des femmes sont beaux parce qu'il n'y a pas de modèle uniforme et tous les seins des femmes sont beaux."

A LIRE AUSSI


https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-cinq-idees-recues-sur-les-seins_4067863.html

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Ma vie d'après. Le ministre japonais Shinjiro Koizumi, premier membre du gouvernement a prendre un congé paternité , articles femmes hommes, egalite,

20 Août 2020, 13:09pm

Publié par hugo

 Ma vie d'après. Le ministre japonais Shinjiro Koizumi, premier membre du gouvernement a prendre un congé paternité
Ces petits riens, ces petits touts, la preuve que rien ne sera plus comme avant, que le "monde d'après" est déjà là. Jeudi, Neila est ministre de l'Environnement au Japon, se nomme Shinjiro Koizumi et a pris un congé parental. Une première dans le gouvernement du Japon.


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Neila Latrous
franceinfo
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Mis à jour le 30/07/2020 | 13:23
publié le 30/07/2020 | 13:23

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Shinjiro Koizumi , ministre de l\'Environnement japonais.Shinjiro Koizumi , ministre de l'Environnement japonais. (TOSHIFUMI KITAMURA / AFP)
Je m'appelle Shinjiro Koizumi, j'ai 39 ans, je suis ministre de l'Environnement au Japon. En janvier dernier, je suis entré dans l'histoire comme le tout premier responsable gouvernemental de mon pays à prendre un congé paternité !
Shinjiro Koizumi souhaitait montrer l'exemple dans un pays où seuls 6% des pères prennent un temps congé.

En France, la pratique est un peu plus répandue. Peut-être pas chez les ministres hommes, mais en tout cas sept pères sur dix prennent un congé après la naissance de leur enfant, qui peut aller jusqu'à trois semaines ce congé, dans le cas de jumeaux ou de triplés par exemple. Le gouvernement veut aller plus loin. Annonce mardi 28 juillet sur franceinfo d'Adrien Taquet, secrétaire d'État chargé des Familles : "Une des hypothèses sur lesquelles nous travaillons est de doubler le congé actuel et de passer à un mois. Je suis assez convaincu que le caractère obligatoire a un effet décisif. Il faut faire attention que ça ne conduise pas à de la perte de pouvoir d'achat."

Les femmes sur-représentées
Car tout l'enjeu est de savoir qui paiera ce congé, et combien. Après la fin du confinement, on se rend compte que le choc provoqué par la crise sanitaire affecte davantage les femmes que les hommes. Une étude de la CGT note qu'une fois les écoles fermées, ce sont les mères qui ont majoritairement assuré le suivi scolaire des enfants.

Et en zone euro, elles subissent bien davantage la hausse du chômage, soit parce qu'elles sont sur-représentées dans les secteurs sinistrés, soit parce que l'employeur considère qu'elles ont été moins engagées, moins efficaces en télétravail que leurs collègues hommes. Pour corriger ces biais,il faut attaquer le problème à la racine, explique Marie Donzel, directrice associée du cabinet de conseil Alternego. Le congé paternité, donc : "Avec quelque chose que j'appelle le syndrome de la carte Vitale et le syndrome de la CAF. C'est-à-dire que vous êtes en congé maternité, votre conjoint reprend assez vite le boulot. Il faut faire des tas de démarches comme inscrire bébé sur votre carte Vitale, chercher une garde, etc. On fait les démarches soi même en temps que femme, et on met son numéro de téléphone, et on met des coordonnées. Et après pendant 18 ans, dans le meilleur des cas, le conjoint demande : 'est-ce que tu peux me prêter ta carte pour que je l'emmène chez le dentiste ?' Et dans le pire des cas : 'le mieux est que tu l'emmènes directement chez le dentiste'..." 

Un congé paternité plus long avant 2022, pourquoi pas ?
C'est crédible pour deux raisons : d'abord parce qu'une directive européenne nous y invite. Et ensuite, parce que l'égalité femmes / hommes est la grande cause du quinquennat. Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik doit d'ailleurs doit remettre en septembre à Emmanuel Macron son rapport sur les 1 000 premiers jours de l'enfant. L'occasion de nouvelles annonces, notamment sur le niveau d'indemnisation du congé paternité, jusqu'ici la pierre d'achoppement de toutes les tentatives de réforme.

A LIRE AUSSI
Ma vie d'après. "La G


https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/ma-vie-d-apres/ma-vie-d-apres-le-ministre-japonais-shinjiro-koizumi-premier-membre-du-gouvernement-a-prendre-un-conge-paternite_4042807.html

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La cause des femmes , femmes , feminisme, viol

20 Août 2020, 09:32am

Publié par hugo

 La cause des femmes
INFOSCRITIQUES (7)CITATIONS (1)FORUM
La cause des femmes par Halimi
AJOUTER À MES LIVRES

Gisèle Halimi
EAN : 9782070384587
304 pages
Éditeur : GALLIMARD (21/02/1992)

Note moyenne : 4.02/5 (sur 61 notes)
Résumé :
Un livre de combat. Une intervention politique. Sur le front de la lutte des femmes et sur la question de l'avortement. Gisèle Halimi est écrivain en même temps qu'avocat : le livre s'ouvre sur une brève auto-biographie et débouche sur la Cause des Femmes.

Voici les faits, les chiffres, les tex-tes. Les documents fondamentaux et leur commentaire critique. Des témoignages bouleversants et le rappel de quelques « affaires » ré-centes. Bobigny et Grenoble notamment qui furent un peu le procès public des adversaires de l'avorte-ment libre...

De quoi s'agit-il au juste ? De la libération des femmes, bien sûr, et de la libre disposition de leur propre corps. Mais de la lutte des classes aussi et du passage au socialisme. Car les enjeux politiques de l'affaire sont peut-être plus décisifs qu'on ne croit. Et ce type d'action pour-rait bien annoncer une forme nouvelle de combat.


https://www.babelio.com/livres/Halimi-La-cause-des-femmes/19014

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VIDEO. "Une femme violée, c'est une femme cassée, c'est une femme éclatée", déclarait Gisèle Halimi , femmes, violences, viol

20 Août 2020, 09:29am

Publié par hugo

 VIDEO. "Une femme violée, c'est une femme cassée, c'est une femme éclatée", déclarait Gisèle Halimi
Son combat pour faire reconnaître le viol comme un crime avait conduit à une révision de la loi, le viol devenant un crime puni de 15 ans de prison. Voilà ce que l'avocate et co-fondatrice de "Choisir la cause des femmes" Gisèle Halimi disait à propos du viol en 1977.

 
Brut.
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Mis à jour le 30/07/2020 | 11:44
publié le 30/07/2020 | 11:44

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"Nous n’avons jamais pensé que la prison pouvait être une bonne thérapeutique mais ce que nous trouvons suspect et inadmissible, c'est que la campagne se fasse contre l'emprisonnement des violeurs", fustige Gisèle Halimi.

Gisèle Halimi est une avocate, militante féministe et femme politique franco-tunisienne. Fondatrice de l'association "Choisir la cause des femmes", elle témoigne d'un courant du féminisme français marqué par la conviction que cette lutte émancipatrice ne peut se passer des hommes. Dans cette lignée, elle affirme en 1977 qu'il n'y a pas d'inconvénients à ce qu'un violeur bénéficie de liberté provisoire. En revanche, elle trouve inadmissible qu'une campagne aille à l'encontre de l'emprisonnement des violeurs. Selon l'avocate, cela véhicule un message dangereux : violer une femme ne serait pas grave au point de mettre des hommes en prison.

Une femme violée, c'est une femme cassée
Gisèle Halimi, de ses mots forts, rappelle qu'une femme violée est une femme qui ne s'en remettra jamais. "On entre dans une espèce de coma, en tout cas une partie d'elle-même entre dans une espèce de coma et elle survit je crois", soufflait la co-fondatrice de "Choisir la cause des femmes". Gisèle Halimi salue également le courage de ces femmes brisées qui se battent pour les autres femmes, pour qu'elles "ne passent pas par les épreuves qu'elles ont (ndlr : elles-mêmes) subies".

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Jacqueline Sauvage "est morte chez elle et non pas en prison, là où elle n'avait plus sa place", réagit François Hollande , femmes, violences, politique

20 Août 2020, 09:28am

Publié par hugo

 Jacqueline Sauvage "est morte chez elle et non pas en prison, là où elle n'avait plus sa place", réagit François Hollande
En 2016, François Hollande, alors président de la République avait gracié cette mère de famille condamnée pour le meurtre de son mari qui la battait depuis des années.

François Hollande à Paris, le 11 février 2020.François Hollande à Paris, le 11 février 2020. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)
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Avec France Bleu
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publié le 29/07/2020 | 15:08

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Russie : l'opposant Alexeï Navalny hospitalisé en soins intensifs, sa porte-parole dénonce un empoisonnement

Jacqueline Sauvage "est morte chez elle et non pas en prison là où elle n'avait plus sa place", a réagi mercredi 29 juillet sur France Bleu, François Hollande, à la mort de celle qui était devenue un symbole de la lutte contre les violences conjugales. L'ancien président de la République l'avait graciée en 2016. Jacqueline Sauvage, condamnée en appel en 2015 à dix ans de prison pour le meurtre de son mari violent, avant de bénéficier d'une grâce présidentielle en 2016, est morte le 23 juillet à son domicile de La Selle-sur-le-Bied (Loiret).

Une femme battue "tout au long de sa vie"
"Comme président, j'avais considéré que cette femme avait suffisamment souffert et qu'elle devait terminer sa vie hors de la prison, tient à rappeler François Hollande. C'est la raison pour laquelle je l'avais graciée. Aujourd'hui qu'elle est morte, je me dis, dans mon for intérieur et dans ma responsabilité aussi de ma charge de président que j'avais eu raison de la gracier, car elle morte chez elle et non pas en prison là ou elle n'avait plus sa place", a-t-il affirmé.

"La disparition de Jacqueline Sauvage c'est surtout le rappel douloureux d'un drame conjugal qui avait bouleversé l'opinion publique parce que cette femme avait été battue tout le long de sa vie et avait souffert de nombreuses violences", a également déclaré François Hollande.

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Le congé paternité bientôt obligatoire en France ? ,articles femmes hommes, egalite

20 Août 2020, 08:18am

Publié par hugo

 Le congé paternité bientôt obligatoire en France ?
Adrien Taquet, secrétaire d'État chargé de l’Enfance et des Familles, s'est prononcé en faveur de l'allongement de ce congé à 30 jours.

France Télévisions
Mis à jour le 29/07/2020 | 12:23
publié le 29/07/2020 | 12:23

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Pour la naissance d'Alix, Robert a pu bénéficier de onze jours de congé paternité, indemnisés par la Sécurité sociale. Comme tous les papas, il peut également demander trois jours de congé de naissance payés par l'employeur. "Je dois dire que c'est assez peu finalement (...) Ça passe très très très vite", se désole-t-il toutefois.

Entre 133 et 331 millions par an pour la Sécu
Le gouvernement pourrait ainsi rallonger et rendre obligatoire ce congé qui reste pour l'heure facultatif. "Une des hypothèses sur lesquelles nous travaillons est effectivement de doubler le congé actuel et de passer à un mois (...) Je suis assez convaincu, pour en avoir beaucoup discuté avec mes homologues suédois et finlandais, que le caractère obligatoire a un effet décisif", a déclaré Adrien Taquet, secrétaire d'État chargé de l’Enfance et des Familles. Le gouvernement fera une proposition à ce sujet dès la rentrée. Coût estimé de cette mesure pour la Sécurité sociale : entre 133 et 331 millions par an.


https://www.francetvinfo.fr/politique/jean-castex/gouvernement-de-jean-castex/le-conge-paternite-bientot-obligatoire-en-france_4060257.html

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Traité européen contre les violences faites aux femmes : quatre questions sur le projet de retrait de la Pologne , femmes, violences,

20 Août 2020, 08:17am

Publié par hugo

Traité européen contre les violences faites aux femmes : quatre questions sur le projet de retrait de la Pologne
Le gouvernement polonais a annoncé son intention de renoncer à un traité international sur les violences faites aux femmes, connu sous le nom de "Convention d'Istanbul". Franceinfo vous en explique les raisons. 

Le ministre de la Justice polonais, Zbigniew Ziobro, le 30 janvier 2019.Le ministre de la Justice polonais, Zbigniew Ziobro, le 30 janvier 2019. (MATEUSZ WLODARCZYK / NURPHOTO)
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franceinfo
franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions
Mis à jour le 29/07/2020 | 11:48
publié le 28/07/2020 | 21:34

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il y a 13 minutes
Russie : l'opposant Alexeï Navalny hospitalisé en soins intensifs, sa porte-parole dénonce un empoisonnement

Un traité européen pour lutter contre les violences faites aux femmes ? Superflu, pour le très conservateur ministre de la Justice polonais, Zbigniew Ziobro. Ce dernier a annoncé, samedi 25 juillet, son projet de retrait de la "Convention d'Istanbul", un traité international établi par le Conseil de l'Europe pour protéger la condition féminine au sein des Etats signataires. "Il suffit de lire les Saintes Ecritures pour savoir qu'une femme n'est pas battue, il n'est pas nécessaire d'adhérer à une convention motivée par des idéologies déformées", a déclaré Zbigniew Ziobro, selon des propos rapportés par le journal italien La Repubblica (en italien). En réalité, le gouvernement polonais défend un projet de société qui s'oppose frontalement aux valeurs de ce traité. Franceinfo vous résume cette rupture en quatre questions.

1Qu'est-ce que le traité européen contre les violences faites aux femmes ?
C'est le premier instrument juridiquement contraignant établi au niveau européen pour lutter contre la violence à l'égard des femmes. Adopté à Istanbul en 2011, et signé à ce jour par 45 membres du Conseil de l'Europe, le traité engage les Etats qui l'ont ratifié à incriminer certaines infractions à l'égard des femmes, notamment les violences domestiques. Parmi elles, les violences physiques, sexuelles ou psychologiques, les mariages forcés, les avortements contraints et les mutilations génitales. 

Le texte ne s'arrête pas aux violences qualifiées, mais reconnaît une "nature structurelle de la violence" basée sur "le genre", défini dans l'article 3 comme "les rôles, les comportements, les activités et les attributions socialement construits". Les pays signataires s'engagent ainsi à entreprendre des programmes pour "éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes".

2Pourquoi le texte pose-t-il problème en Pologne ?
"Il contient des éléments de nature idéologique que nous considérons comme nuisibles", a déclaré Zbigniew Ziobro. Moins que le volet juridique, c'est le terme "genre" et ses implications qui dérangent l'actuel gouvernement conservateur, dirigé par le PiS (parti Droit et Justice) et proche de l'Eglise catholique. En 2012, lorsque la Pologne a signé ce traité (ratifié trois ans plus tard par Varsovie), Zbigniew Ziobro avait déjà qualifié ce texte, jugé trop libéral, "d'invention, une création féministe qui vise à justifier l'idéologie gay".

"Les milieux conservateurs polonais réfutent l'idée d'un rôle construit culturellement. Il y a un refus absolu de tout débat à ce sujet", analyse pour Franceinfo Dorota Dakowska, politologue franco-polonaise. Impensable donc d'inclure dans les programmes scolaires l'éducation à l'égalité des sexes prônée par la "Convention d'Istanbul".

Depuis son arrivée au pouvoir, le PiS s'attache à une conception dite "traditionnelle" de la femme au foyer. Désormais, les femmes qui ont eu au moins quatre enfants bénéficient, par exemple, d'un soutien financier, à condition de renoncer à leur activité professionnelle pour se consacrer à l'éducation de leurs enfants. "Depuis 2015, la Pologne a supprimé des subventions aux ONG défendant les droits des femmes et fermé certaines lignes d'écoute", ajoute Dorota Dakowska. "Ils sont dans le déni d'une violence structurelle, qu'ils considèrent comme un phénomène sociologique marginal", explique-t-elle encore.

3Comment l'annonce est-elle perçue dans le pays ?
Dès vendredi, l'annonce d'un possible retrait du traité a conduit des milliers de personnes dans les rues de Varsovie. "PiS est l'enfer des femmes", pouvait-on lire sur les banderoles. "L'objectif est de légaliser les violences domestiques", a déclaré vendredi Magdalena Lempart, l'une des organisatrices de la manifestation dans la capitale polonaise.

Le texte divise également entre le gouvernement et la majorité : si la vice-Première ministre chargée de l'Economie, Jadwiga Emilewicz, et la ministre du Travail, Marlena Maciag, soutiennent le projet de retrait, le parti a préféré rester prudent. Michal Dworczyk, chef de bureau du Premier ministre, a indiqué à la chaîne polonaise Polsat qu'il n'y avait toujours "pas de décision officielle et univoque" sur la question.

"La société polonaise est profondément divisée entre les conservateurs catholiques et les libéraux", décrypte Dorota Dakowska. Ces mouvements idéologiques que tout oppose se sont affrontés pendant la récente élection présidentielle. Le président conservateur Andrzej Duda a finalement été reconduit le 12 juillet, avec 51% des voix face à son opposant libéral Rafal Trzaskowski après une campagne extrêmement polarisée.

"Le conservatisme polonais n'est pas inné. Pendant les nombreuses guerres qu'a connues la Pologne, les femmes ont longtemps occupé des métiers dits 'masculins' et le pays a connu plusieurs Premières ministres depuis 1989", note la chercheuse. Les voix des mouvements militants féministes portent de plus en plus. Au point, au printemps dernier, de faire reculer le gouvernement sur son projet de loi anti-IVG, qui restreignait un accès à l'avortement déjà très limité. 

4Quels autres pays rejettent le traité ?
Outre la Russie et l'Azerbaïdjan, qui n'avaient pas voulu signer la Convention d'Istanbul dès sa rédaction, la Hongrie de Viktor Orban a refusé en mai de ratifier le texte, perçu par le gouvernement comme une promotion de "l'idéologie destructrice du genre", rapportait l'AFP. Le Parlement slovaque a de son côté rejeté le traité en 2019, comme la Bulgarie un an plus tôt. 

La décision de Varsovie déplaît à plus d'un à Bruxelles. Des eurodéputés ont adressé une pluie de reproches au gouvernement polonais. "La violence n'est pas une valeur traditionnelle", a tweeté Guy Verhofstadt, membre du groupe parlementaire Renew et ancien Premier ministre belge.


"Il est honteux qu'un Etat membre de l'UE veuille se retirer de la Convention d'Istanbul", s'est pour sa part indignée, également sur le réseau social, l'Espagnole Iratxe Garcia Pérez, présidente de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D) au Parlement européen. Elle se dit "aux côtés des citoyens polonais qui descendent dans la rue pour exiger le respect des droits des femmes".

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https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/traite-europeen-contre-les-violences-faites-aux-femmes-4-questions-sur-le-projet-de-retrait-de-la-pologne_4057831.html

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Petit manuel d'autodéfense humoristique face aux sexistes - , femmes,sexisme

20 Août 2020, 00:55am

Publié par hugo

 Petit manuel d'autodéfense humoristique face aux sexistes - Poche
Ben Ifrah, Benjamin Veyres
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Petit manuel d'autodéfense humoristique face aux sexistes
 
Petit manuel d'autodéfense humoristique face aux sexistes
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Résumé
"- T'as tes règles ou quoi ? - Oui, depuis l'âge de 13 ans, et toi ? " Le sexisme ordinaire, on ne sait plus quoi en faire ! Marre de subir des remarques désobligeantes, infondées et souvent bien stupides ? Avec ce petit manuel plein d'humour, développez votre repartie et passez maître-sse dans l'art de la punchline ! Les sexistes n'ont qu'à bien se tenir...
Caractéristiques


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