Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

solidarite

Comment la solidarité féministe peut-elle aider l’Ukraine ?

19 Mai 2022, 03:39am

Publié par hugo

 16 MAI 2022
Monde \ Europe
Comment la solidarité féministe peut-elle aider l’Ukraine ?

Le 10 mai 2022, Haymarket Books, une maison d’édition états-uniennes indépendante, organisait une table ronde. Étaient présentes Yuliya Yurchenko, Oksana Dutchak, Wonda Powell et Sasha Talaver, des féministes venant des quatre coins du monde. Elles répondaient aux questions de Frieda Afary, une libraire traductrice américano-iranienne. Ensemble, elles se sont questionnées sur ce que le féminisme peut faire pour aider l’Ukraine. 

Depuis le début de la guerre, le 24 février 2022, il est difficile pour les féministes de voir les événements comme étant autre chose que l’apothéose de la violence misogyne. C’est pourquoi la résistance doit être féministe, comme le souligne Frieda Afary. Les féministes ukrainiennes ont non seulement pris les armes pour défendre leur pays sur le front, mais ont aussi participé aux soins médicaux, à la production de nourriture, à la communication ou encore à l’élaboration de stratégies. Quant aux féministes russes, elles ont organisé la résistance anti-guerre en combattant la propagande et la désinformation mises en place par le gouvernement. Toutefois, il faut noter que les Russes ont une marge de manœuvre moindre. La répression est en effet sévère dans leur pays. La police fait taire les activistes avec de nombreuses arrestations. 

Il faut malgré tout agir. Toutes les intervenantes sont d’accord, il n’est pas uniquement question de la survie de l’Ukraine mais aussi du présent et du futur des droits de toutes les minorités : les femmes, les personnes de couleur, la communauté LGBTQIA+, etc. Le sort de l’Ukraine est en effet déterminant pour le futur de l’humanité. 

Pourquoi se battre ? 

Wonda Powel, une professeure états-uniennes spécialisée sur les questions ethniques, commence par faire le point sur la situation mondiale. Selon elle, un certain sentiment de désespoir s’est installé ces dernières années. La possibilité d’une troisième guerre mondiale plane et l’impuissance face à une telle violence semble s’installer. Ce n’est même pas une guerre de souveraineté que mène Poutine, mais un nouveau génocide. Une guerre génocidaire qui s’inscrit dans la longue lignée des massacres de l’Histoire de l’humanité. La professeure souligne l’importance de s’éduquer pour que l’Histoire ne se répète pas. Poutine est un souverain totalitaire qui en voudra toujours plus. C’est pour cela que l’activisme doit s’organiser et faire mieux que jamais. 

Avant la guerre en Ukraine, il y avait 60 millions de réfugié·es dans le monde. Ces migrant·es ont dû fuir leur pays à cause de guerres, d’épidémies ou encore du changement climatique. Depuis le début de la guerre, à ces 60 millions sont venu·es s’ajouter 5.8 millions d’Ukrainien·nes. Malgré tout, Yuliya Yurchenko, une autrice britannique, souligne que toutes/tous les réfugié·es ne sont pas traité·es de la même manière. Certain·es sont accueilli·es les bras ouverts alors que d’autres restent coincé·es aux frontières, souvent malmené·es par des pays qui ne veulent pas d’elles/eux. Seul le féminisme intersectionnel peut venir à bout de ces violences. Il faut que dans ce combat, chacun·e soit prêt·e à s’écouter mutuellement et à apprendre de l’autre, sans laisser personne derrière. Elle voit cette nouvelle guerre comme un test de solidarité.

Sacha Talaver, une doctorante passionnée de l’histoire de l’Union Soviétique et d’études de genre, appuie cet argument en expliquant que se battre contre Poutine, c’est se battre contre les oligarques. Ces mêmes oligarques qui financent tous les mouvements anti-avortement, anti droits LGBTQIA+, etc. Se battre contre l’invasion de l’Ukraine revient donc à se battre contre toutes formes d’oppressions anti minorité. C’est précisément ce que fait le féminisme universaliste. Oksana Dutchak, une sociologue ukrainienne aujourd’hui réfugiée, met quant à elle l’accent sur les conséquences que cette guerre va avoir, et a déjà, sur le monde. Il y a de nombreuses dimensions à prendre en compte. Dans l’immédiat, le monde entier sent déjà les répercussions économiques. L’Ukraine a un rôle crucial dans l’exportation alimentaire pour notamment l’Europe et l’Afrique. Les conséquences sont mondiales. 

Comment aider ?

Yuliya Yurchenko souligne l’importance d’écouter les victimes de cette guerre. Elles savent mieux que quiconque ce dont elles ont besoin. Avant de proposer une aide, il faut donc se demander si c’est bien ce dont elles ont besoin. Elle met aussi en garde sur les pièges tendus aux femmes arrivant dans les pays frontaliers où elles viennent se réfugier. Nombre d’entre elles disparaissent ou se retrouvent enrôlées dans des réseaux de prostitution. Les proxénètes profitent de la vulnérabilité de femmes sans abri et sans patrie pour abuser d’elles : c’est de la traite des êtres humains. Ce qui est très difficile à prouver devant les tribunaux dans les pays où la prostitution est légale. C’est inacceptable et c’est la responsabilité de chacun·e de s’assurer que les réfugiées ne rejoignent pas les pays frontaliers pour trouver une vie encore plus horrible que dans leur pays d’origine. La meilleure façon de s’en assurer, c’est d’être présent·e sur le terrain. Se rapprocher d’associations locales pour organiser l’accueil, l’hébergement et le suivi des réfugié·es reste la meilleure façon de les aider à l’heure actuelle. Il faut aussi continuer à se mobiliser pour approvisionner les organisations humanitaires. La seule manière de se procurer beaucoup de produits en Ukraine, c’est au travers de ces dons. Les commerces sont souvent vides sans cette aide humanitaire internationale.

Enfin, il a été souligné que le pacifisme a ses limites. Sacha Talaver comme Oksana Dutchak confessent avoir beaucoup réfléchi à leurs positions anti-guerre ces derniers mois. En effet, la résistance pacifique n’est pas vraiment une option en Ukraine. Et ça, les deux jeunes femmes l’ont bien compris. Oksana Dutchak, la réfugiée ukrainienne, admet qu’elle dépend aujourd’hui des forces armées, qu’elle a pourtant passé des années à critiquer. Sa perception a depuis changé. Des gens continuent à dire “la guerre devrait juste s’arrêter” mais elle sait maintenant que c’est une option qui n’est pas réalisable.

Eva Mordacq 50-50 Magazine 

Lire aussi : Sacha Koulaeva accepte d’être « traîtresse à la patrie ».


https://www.50-50magazine.fr/2022/05/16/comment-la-solidarite-feministe-peut-elle-aider-lukraine/

Voir les commentaires

Frigos solidaires : elles luttent contre la précarité et le gaspillage alimentaire , femmes ,

14 Avril 2021, 02:18am

Publié par hugo

 Frigos solidaires : elles luttent contre la précarité et le gaspillage alimentaire
Dominique Watteyne a ouvert un frigo solidaire à Ixelles.4 images 
Dominique Watteyne a ouvert un frigo solidaire à Ixelles. - © Tous droits réservés
  
Jehanne Bergé
 Publié le vendredi 09 avril 2021 à 17h51
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Email905 
En Belgique, l’aide alimentaire compte toujours plus de bénéficiaires. Une multitude d’initiatives citoyennes viennent pallier les manques de la société, parmi elles : les frigos solidaires. Nous avons assisté à la distribution de deux d’entre eux, à Uccle et à Ixelles. Portraits croisés de Sandra Wauquaire et Dominique Watteyne, deux femmes qui ont fait le choix de transformer leur volonté en actions de solidarité.

Newsletter info
Recevez chaque matin l’essentiel de l'actualité.

Ouvert à tou·tes
Lundi, 16h, nous arrivons à Uccle, à la gare de Calevoet. C’est dans le bâtiment de la SNCB qu’est installé l’Open Free Go. Des bénévoles sont occupé·es à tout préparer, les caisses de pains, de légumes, de fruits valsent de main en main. Nous nous glissons entre les pommes, les baguettes et les fromages pour retrouver Sandra Wauquaire, artiste et entrepreneure. Inspirée par des initiatives berlinoises et par le frigo solidaire de Schaerbeek, c’est elle qui a lancé le projet en janvier 2017. "Je voyais la précarité et je connaissais le gaspillage alimentaire. Je me suis dit qu’il fallait faire un lien entre les deux. J’ai fait un appel sur Facebook, en une semaine, j’avais déjà dix bénévoles, je suis allée voir la commune pour trouver un lieu."

C’est dans un coin de la bibliothèque communale à Uccle que le collectif citoyen de l’Open Free Go a ouvert ses portes. Après plusieurs plaintes du voisinage, l'équipe a dû déménager en janvier 2018 dans la gare mise à disposition par la commune. Le projet y est bien installé depuis plus de trois ans, les différentes salles permettent de stocker la nourriture et d’assurer les distributions.

Le lieu est ouvert à toutes et tous, pas de carte à donner ou de preuves à montrer. Ici, on s’adapte à chacun·e. Végétarien, sans porc, viande hachée pour les personnes qui ont perdu leurs dents… "On sait qui a la possibilité de cuisiner et qui ne l’a pas. Qui a un micro-onde, une cuisinière… Avant la pandémie, les gens rentraient dans le local pour choisir ce qu’ils voulaient, maintenant, on fait des paniers, on prépare les œufs, le fromage, le pain, les légumes…"

Les distributions ont aujourd’hui lieu deux fois par semaine, le lundi et le jeudi.

Sandra Wauquaire
Sandra Wauquaire - © Tous droits réservés
Frigos solidaires : elles luttent contre la précarité et le gaspillage alimentaire
Frigos solidaires : elles luttent contre la précarité et le gaspillage alimentaire - © Tous droits réservés
Un travail d’équipe
A présent, l’Open Free Go compte 79 bénévoles. "Chacun·e met ses compétences au service de ce projet. Les collectes d’invendus se font tous les jours de la semaine, donc on a des produits super frais. On a une quinzaine de donateurs qui mettent de côté de la nourriture. On les a démarchés en faisant nos courses."

Coordonner ce lieu n’est pas une mince affaire, c’est même un travail de tous les jours. "Je ne suis pas seule du tout. Il y a un vrai partage des tâches. On a beaucoup de demandes de nouveaux bénévoles." Cet engouement pour la solidarité est, selon Sandra Wauquaire, expliqué par la recherche de sens de la population dans cette société qui frôle parfois l’absurde.

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

Son moteur solidaire à elle, la coordinatrice le cultive depuis l’enfance. "J’ai grandi en Tunisie, mes parents travaillaient là pour la coopération belge au développement. Ils nous ont fait comprendre très vite qu’on était privilégié·es, on a été élevé·es par des parents ultra conscients."

Son projet humain est marrainé par une de ses amies, la cheffe étoilée Isabelle Arpin, qui vient régulièrement filer au coup de main. Et pour le plaisir des papilles, cette dernière fait aussi à l’occasion des dons de délicieuses préparations.

Outre l’aspect solidarité, la philosophie des frigos solidaires est l’antigaspi. À Bruxelles, 25.000 tonnes de produits alimentaires finissent à la poubelle chaque année. Sandra Wauquaire se dit écœurée par cette surconsommation.

Je voyais la précarité et je connaissais le gaspillage alimentaire. Je me suis dit qu’il fallait faire un lien entre les deux

La crise est sociale
Alors que de la nourriture continue d’être jetée, de plus en plus de personnes ont recours à l’aide alimentaire. La crise sociale que nous traversons est dramatique. "On est passés de 80 à 250 bénéficiaires par distribution. Il y a beaucoup d’étudiant·es, c’est la catastrophe. Ils n’ont plus rien dans leurs armoires."

Il est 16h30, la distribution commence dans une demi-heure, dehors, la file est déjà longue. Les bénévoles installent la table. Les caisses de vivres sont prêtes, elles débordent de produits. Françoise passe auprès des personnes pour récolter une pièce de 1€. L'argent sert à assurer les charges du lieu. "On s’est acheté une chambre froide grâce à ça. Pour 8 euros par mois, ils peuvent se nourrir toute la semaine."

Des idées plein la tête, Sandra Wauquaire s’est lancée dans un nouveau projet solidaire, depuis le confinement : une super brocante accolée au Frigo. On y retrouve un vide-dressing XXL et un vide-greniers. "On va chercher les affaires directement chez les gens." Une belle manière de récolter des fonds pour le projet, tout en maintenant un lien social.

Il est 17h, la distribution va commencer. Sandra Wauquaire salue les habitué·es. Avec les masques, on a de la peine à se reconnaître, et pour certain·es c’est parfois mieux comme ça. S’il n’est pas toujours facile de faire la démarche de venir jusqu’ici, dans la file ou à la table de distributions, les rires fusent. L’Open Free Go, c’est de la nourriture gratuite, bien sûr, mais aussi un lieu de vie où chacun·e est accueilli·e, et ça, c'est précieux.

Des colis, des colis et encore des colis
Un autre lundi, 9h cette fois-ci. Nous arrivons au milieu des blocs d’immeubles situés derrière la gare de Boondael. Tout au bout d’une petite allée (rue Akarova 21 bis), un garage, c’est ici que s’affairent Fabienne aux légumes et Rita à la chaine du froid. À leurs côtés, Dominique Watteyne, la coordinatrice qui va et vient pour mettre les vivres en place. La distribution "classique" commence dans une heure, et sera suivie d’une distribution à destination des étudiant·es.

Pierre, un bénévole arrive avec des légumes qu’il a été récolté à la campagne. Aujourd’hui, dans sa brouette, de la chicorée et des salades en direct de chez le maraicher.

"On va recevoir une grosse livraison tout à l’heure pour les étudiant·es de la part de généreuses donatrices, je suis contente", introduit Dominique Watteyne les bras chargés. Cette femme dynamique, ancienne secrétaire de direction, s’est toujours investie dans des actions. "Pendant dix ans, j’ai été bénévole à Muziekpublique, j’ai arrêté il y a 5 ans. Un voisin de mon immeuble était bénévole au frigo de Uccle. Je me suis intéressée au projet, on m’a nommé coordinatrice du frigo de Woluwe. J’ai voulu faire la même chose à Ixelles pour aider les étudiant·es."

►►► A lire aussi : Solidarité en temps de pandémie: une affaire genrée ?

En 2017, elle créée le Frigo partagé ULB et en 2018, les Cagettes, le frigo solidaire d’Ixelles. Par ailleurs, elle "coach" d’autres ouvertures dans différentes communes de Bruxelles. Le but ? Dupliquer le système ailleurs. Chaque projet est indépendant, mais tous les Frigos de Bruxelles et Waterloo se connaissent et échangent des bons tuyaux entre eux via un groupe messenger.

Ici, à Ixelles, comme à Uccle, plusieurs équipes travaillent aussi pour le projet. D’un côté, celles qui vont chercher les invendus et les rangent dans les frigos, et de l’autre, celles qui s’occupent des colis le matin en divisant les aliments en nombre de bénéficiaires pour que chacun·e reparte avec le maximum et qu’il ne reste rien. Ce frigo est parrainé par Fruit Collect, une autre super initiative de lutte antigaspi et de cohésion sociale.

Frigos solidaires : elles luttent contre la précarité et le gaspillage alimentaire
Frigos solidaires : elles luttent contre la précarité et le gaspillage alimentaire - © Tous droits réservés
Viande, poisson, végétarien ?
Il est presque dix heures, Dominique Watteyne sort installer les panneaux de bienvenue. Dehors, une longue file se dessine déjà. Elle salue l’assemblée : "Bonjour tout le monde." "On les connait tous, quand il y a des nouveaux, on leur explique le fonctionnement." Environ 150 personnes/familles et 70 étudiant·es passent chaque semaine par ici. Les distributions sont assurées le lundi, mardi et vendredi.

Ici aussi, l’organisation a changé depuis la pandémie. Désormais, tour à tour, chaun·e entre dans le local, dépose 1€ dans la boite (pour les charges). La personne choisit ce qui lui plait dans le panier préparé, ce qu’elle a envie d’emporter. À chaque passage, Dominique Watteyne demande ce qu’ils et elles veulent. "Du poulet, ça va ? Viande hachée ou saucisse ?  Ou vous préférez du poisson ou végétarien ?" A droite de l’entrée, deux grands frigos aux portes vitrées, les bénéficiaires peuvent y choisir deux produits : légumes, crème, fromages….

►►► Pour recevoir les informations des Grenades via notre newsletter, n’hésitez pas à vous inscrire ici

À Ixelles, comme à Uccle, l’objectif est de faire découvrir des aliments. "Par exemple, on a des asperges. Certain·es ne savent pas ce que c’est donc on propose des recettes. J’aime bien cette notion de plaisir. Si les poireaux sont plein de terre, on leur dit ‘ce n’est pas grave, allez-y essayez’. Nous ne pouvons pas écouter les histoires de chacun·e. Mais entendre les préférences alimentaires, c’est déjà un pas vers la reconnaissance individuelle."

Parmi les 40 bénévoles, quelques ancien·nes bénéficiaires. "Ce sont des personnes qui comprennent le pourquoi du comment. Moi-même, j’en ai profité pendant huit ans. Un couple récoltait les invendus et on allait chez eux directement. Quand je voyais un poulet rôti sous sa petite coque de plastique, pour moi, c’était Noël."

La dalle des étudiant·es
Depuis la crise, à l’instar de Sandra Wauquaire, Dominique Watteyne remarque l’arrivée de nouvelles personnes, l’émergence de nouvelles habitudes. "Avant à l’ULB, ils étaient entre 60 et 100 par jour. Ils prenaient des petits goûters, maintenant on en a moins, mais ils viennent chercher leur nourriture de la semaine." Avant la pandémie, le frigo se trouvait sur le campus, mais à présent le local de l’ULB est fermé. 

Dominique Watteyne est en contact avec des donateurs et donatrices qui veulent aider spécifiquement les étudiant·es. Un coup de pouce qui vient à point, des colis spéciaux sont préparés deux fois par semaine pour ce public qui souffre particulièrement de la crise.

►►► A lire aussi : La précarité frappe 80.000 étudiants francophones

Il est midi, la distribution est terminée, il est temps de ranger, la distribution aux étudiant·es va commencer. Une jeune femme arrive. Dominique Watteyne lui demande "Tu es en coloc ? Je te mets des grandes portions ?" Elle lui propose du tofu et du pain sans gluten.

Soudain, tout le monde s’arrête, la livraison de dons est arrivée. La camionnette est au bout de l’allée. Bénévoles et bénéficiaires s’attellent à porter les caisses. Une chaîne humaine se crée spontanément. Hop hop, les caisses s’empilent dans le local. Voilà, qui fera des heureux et des heureuses dans les prochains jours.

Informations pratiques
Pour retrouver tout le répertoire de l’aide alimentaire à Bruxelles, rdv ici.

Envie de lancer un frigo ? Toutes les infos par ici.

Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be.

Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d’actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.


https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_frigos-solidaires-elles-luttent-contre-la-precarite-et-le-gaspillage-alimentaire?id=10737628

Voir les commentaires

Ils dénoncent l’« accueil de merde » réservé aux étrangers en taguant les murs de l’Assemblée Nationale,societe,solidarite

3 Mai 2018, 09:09am

Publié par hugo

 Ils dénoncent l’« accueil de merde » réservé aux étrangers en taguant les murs de l’Assemblée Nationale
Solidarité
Samedi, 14 Avril, 2018
Humanite.fr
 
Deux jours avant l’ouverture des débats sur le projet de loi asile-immigration en séance publique, l’entrée du Palais Bourbon a été taguée par un groupe de citoyens solidaires des exilés.
À 7h00 du matin, ce samedi 14 avril, devant l’Assemblée Nationale, ils étaient à peine quatorze. Quatorze comme le nombre de lettres que comporte l’expression « Accueil de merde ». Celle-là même qu’ils ont écrite sur les murs de l’entrée monumentale du Palais Bourbon, à l’aide de… mousse au chocolat.
 
« Auditionné sur son projet de loi, Gérard Collomb, mobilisant une rhétorique que ne renierait pas l’extrême droite, a évoqué des régions « en train de se déconstruire parce qu'elles sont submergées par les flux de demandeurs d'asile, prévient le communiqué envoyé par le groupe de solidaires à la suite de leur action éclair. Nous n’acceptons pas que nos dirigeants fassent croire que ce qui serait donné aux exilés nous serait enlevé. Nous demandons que l’État réponde enfin aux missions d’accueil qui lui incombent, rentre dans la légalité en respectant les droits fondamentaux des exilés et mette les moyens nécessaires pour accueillir et protéger les personnes qui cherchent refuge chez nous. »
Ces citoyens, pour la plupart habitants de l’avenue de Flandre, dans le 19ème arrondissement de Paris, se sont donnés rendez-vous, un quart d’heure avant de passer à l’acte, sur le quai de la station Solférino du métro. Déjà rodé à ce type d’actions coup de poing, le petit groupe répète le scénario qui va se jouer. Laurent prend la parole : « On marche en file indienne dans l’ordre des lettres à inscrire. On se positionne face au murs comme nous l’avons prévu lors de la réunion, lundi. On enfile nos masques. Chacun regarde de chaque côté s’il est bien positionné par rapport à ses voisins. On écrit le message et on repart par là où nous sommes arrivés, en marchant. »
Le petit groupe monte dans le métro qui vient d’arriver à quai. Chacun suit à la lettre les indications. Le plan est exécuté en deux minutes sans accroc et tout le monde disparaît dans les ruelles voisines. Deux gendarmes lourdement armés arrivent sur les lieux puis se mettent à courir. Ils crient en apercevant les solidaires entrain de descendre les escaliers d’une bouche de métro. Cinq des solidaires sont interpellés dans le calme et conduits au commissariat. Ils ont tous été relâchés, aux alentours de 12h00,  après un simple rappel à loi.
« En visant l’assemblée on veut dénoncer la bassesse et le cynisme des députés qui ont défendu le projet de loi gouvernemental lors des débats à la commission des lois, indiquait Josselin avant de monter dans le wagon qui a conduit le petit groupe vers son lieu d’action. Ecrire « Accueil de merde » avec de la mousse au chocolat, c’est sale. Sale comme les toiles de tentes des réfugiés déchirées par la police. Sale comme les sacs de couchages confisqués aux exilés obligés de dormir à la rue. Sale comme les grilles érigées par la préfecture pour empêcher les campements de se reconstituer. »
La plupart des participants à ce happening matinal, se retrouveront lors des rassemblements prévus, à Paris, pour protester contre le projet de loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d'asile effectif » dont les députés débattront à partir de lundi dans l’hémicycle. Deux manifestations sont organisées, place Edouard Herriot,  dimanche 15 avril, à 15h00, et lundi 16 avril, à 14h00, à l’initiative du Bureau d'accueil et d'accompagnement des migrants (BAAM) et de dizaines d’organisations d’Île-de-France.

https://www.humanite.fr/ils-denoncent-l-accueil-de-merde-reserve-aux-etrangers-en-taguant-les-murs-de-lassemblee-nationale

Voir les commentaires

Un pisteur interpellé pour avoir aidé une migrante sur le point d'accoucher,societe,solidarite,immigration

15 Mars 2018, 01:56am

Publié par hugo

 Un pisteur interpellé pour avoir aidé une migrante sur le point d'accoucher
 
Un pisteur interpellé pour avoir aidé une migrante sur le point d'accoucher en montagne

Un pisteur-secouriste a été interpellé samedi 10 mars par la police aux frontières pour avoir secouru une Nigériane enceinte de huit mois et demi. Elle a accouché quelques heures apprès son sauvetage.
Benoît Ducos ne s'attendait certainement pas à finir au poste de la police aux frontières samedi 10 mars pour avoir secouru une migrante sur le point d'accoucher. C'est pourtant ce qui s'est passé.
Cet ancien pisteur-secouriste du domaine skiable a été interpellé samedi soir alors qu'il se dirigeait vers l'hôpital de Briançon pour y déposer une Nigériane enceinte et sur le point d'accoucher.
Les fait se sont déroulés vers 21 heures. Ce soir-là, une tempête de neige frappe le col de Montgenèvre à 1 900 mètres d'altitude, près de la frontière franco-italienne, où de nombreux migrants ont trouvé un point d'accès vers la France. Membre de l'association Tous Migrants, Benoît Ducos tombe lors de sa maraude sur un groupe de six personnes d'origine nigériane.
"Ils étaient au bord de la route après avoir marché dans la neige pour éviter le contrôle à la frontière. Il y avait une maman, portée par deux autres migrants parce qu'elle ne pouvait plus marcher, et le papa qui portait deux enfants", raconte Benoît Ducos au Dauphiné Libéré.
Engageant la conversation avec les migrants, Benoît Ducos comprend rapidement que la jeune femme, enceinte de huit mois et demi, est sur le point d'accoucher. Il décide alors de prendre tout le groupe dans sa voiture et de déposer la migrante enceinte à l'hôpital de Briançon.
"On a frôlé l'accident grave"
Alors que la jeune femme se plaint de contractions de plus en plus douloureuses, la voiture conduite par Benoît Ducos est arrêtée peu après 22 heures à l'entrée de Briançon par un contrôle douanier. "Ils ont appelé le procureur, puis un officier de police judiciaire avant d'appeler les secours. Cela aurait pu se passer beaucoup plus rapidement. On a frôlé l'accident grave", a déclaré le pisteur à L'Express .
Selon lui, les secours ne sont arrivés qu'une heure après le début du contrôle, ce que conteste aujourd'hui la préfecture des Hautes-Alpes qui a affirmé que les pompiers ont été immédiatement sollicités.
Prise en charge par les secours, la jeune femme a été transportée à l'hôpital de Briançon où elle a accouché par césarienne d'un petit Daniel. Son mari et ses deux autres enfants de 2 et 4 ans ont dans un premier temps été amenés au commissariat de Briançon avant d'être conduits à l'hôpital où ils ont été pris en charge par le SAMU Social.
Un rassemblement de soutien organisé
Benoît Ducos, lui, a été retenu au commissariat pendant un quart d'heure avant d'être à son tour libéré. À nouveau convoqué en audition libre par la police aux frontières ce mercredi 14 mars au matin, il va devoir s'expliquer au sujet du transport de personnes en situations irrégulières. Tous Migrants a appelé à un rassemblement de soutien à 9 heures pour protester de sa possible mise en examen pour "délit de solidarité"."Si je vais arrêter les maraudes ? Non", a assuré Benoît Ducos au Dauphiné Libéré, qui dénonce une "situation insensée".

http://www.terrafemina.com/article/migrants-un-pisteur-interpelle-pour-avoir-aide-une-femme-enceinte_a340599/1

Voir les commentaires

61 associations appellent à la défense d’une société solidaire,france,solidarite,

4 Mai 2017, 16:08pm

Publié par hugo

61 associations appellent à la défense d’une société solidaire
61 associations appellent à la défense d’une société solidaire
Publié le 30 avril 2017  
     
Non au rejet de l’autre et au repli sur soi. Oui à la solidarité, à l’égalité, aux libertés et droits pour tous. Ce dimanche 30 avril, une soixantaine d’organisations de la société civile signent une tribune dans le Journal du Dimanche et sur jdd.fr.

Dans cette tribune intitulée “Nous ne pouvons pas rester spectateurs”, elles affirment la nécessité de rester mobilisés face à « la mise à mal croissante des solidarités » dans une société n’assurant pas « une vie digne à tou.te.s ».

Les signataires, parmi lesquels Aides, l’Association des Paralysés de France, Attac, Emmaüs France, la Fondation Abbé Pierre ou Greenpeace France, dénoncent l’intolérance. À une semaine du second tour de l’élection présidentielle, ils soulignent que si « le meilleur n’est pas forcément garanti, le pire reste malheureusement toujours possible ».

Des associations, un combat quotidien
Si la tribune n’appelle pas à voter pour l’un ou l’autre des deux candidats en lice, elle est suffisamment explicite. Jean-François Julliard, le directeur général de Greenpeace France, a d’ailleurs dénoncé les valeurs xénophobes du Front National, ce matin sur France Inter.

Au micro de Pierre Weill, à 8h20, il a insisté sur le fait que le vote était « un élément de la mobilisation mais pas le seul ». Et qu’après l’élection, le combat continuerait auprès de tous les publics que ces associations soutiennent et défendent au quotidien, dans le respect des valeurs qui animent leurs actions. V.DC

À lire sur lejdd.fr

http://www.faire-face.fr/2017/04/30/associations-tribune-jdd-solidarite/

http://www.lejdd.fr/politique/nous-ne-pouvons-pas-rester-spectateurs-lappel-de-61-associations-et-ong-avant-le-second-tour-3315446

Voir les commentaires

Attentats à Bruxelles : la BD, symbole de solidarité avec la Belgique,solidarite,

25 Mars 2016, 09:54am

Publié par hugo

arVu sur le Web
Attentats à Bruxelles : la BD, symbole de solidarité avec la Belgique
Publié le 22/03/2016. Mis à jour le 22/03/2016 à 17h13.
Montage Télérama des dessins réalisés en solidarité avec la Belgique.
Abonnez-vous pour 1 an
Télérama Abonnements
Abonnez-vous à Télérama
Abonnez-vous pour 1 an
Télérama Abonnements
Abonnez-vous à Télérama
Abonnez-vous pour 1 an
Télérama Abonnements
Abonnez-vous à Télérama
SUR LE MÊME THÈME
Attentats de Bruxelles
Philippe Geluck : “Pour un artiste, la meilleure réponse à ces actes violents est de continuer à pratiquer son art”
Attentats de Bruxelles
“Jamais Paris ne s’est sentie aussi belge que ce 22 mars”, Matthieu Matthys, du e-magazine Le Suricate
VOTRE SÉLECTION TÉLÉRAMA
Attentats à Bruxelles : les “unes” des journaux au lendemain des attaques, entre émotion et indignation
L'actu Médias / Net
Attentats à Bruxelles : les “unes” des journaux au lendemain des attaques, entre émotion et indignation
Philippe Geluck : “Pour un artiste, la meilleure réponse à ces actes violents est de continuer à pratiquer son art”
Le monde bouge
Philippe Geluck : “Pour un artiste, la meilleure réponse à ces actes violents est de continuer à pratiquer son art”
La Science du caca
Jeunesse
La Science du caca
Après les attaques terroristes qui ont frappé la capitale belge, de nombreux artistes, connus ou non, ont pris leurs crayons afin d'exprimer leur émotion en mettant en scène les grands héros de la BD belge.


L'actu Médias / Net

Attentats de Bruxelles

bande dessinée

Belgique
Bruxelles

Philippe Geluck

terrorisme

Tintin

http://www.telerama.fr/medias/attentats-a-bruxelles-la-bd-symbole-de-solidarite-avec-la-belgique,140084.php?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1458649471

Voir les commentaires

Le prix Simone de Beauvoir pour Giusi Nicolini, maire de Lampedusa,femmes,

15 Janvier 2016, 13:01pm

Publié par hugo

POLITIQUE & SOCIÉTÉ
Le prix Simone de Beauvoir pour Giusi Nicolini, maire de Lampedusa


vendredi 15 janvier 2016 12:55 par Marina Fabre Laisser un commentaire
Giusi Nicolini. Photo mairie de Lampedusa
Giusi Nicolini. Photo mairie de Lampedusa
Giusi Nicolini, maire de l’île de Lampedusa, tristement connue pour ses plages-cimetières de réfugiés, a reçu le prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes. « La reconnaissance d’un combat ».








Pas de posture chez Giusi Nicolini. La maire de Lampedusa, native de cette île italienne aride, plus proche de la Tunisie que de l’Italie, tristement célèbre pour ces plages sur lesquelles échouent des centaines de cadavres de réfugiés, dénote dans le paysage politique actuel. « Assez ! C’est une horreur sans fin », hurlait-elle au monde, en pleurs, suite à l’énième naufrage d’un bateau de migrants le 3 octobre 2013. Sous ses yeux, 366 corps. « Venez donc compter avec moi ! », lançait-elle à Enrico Letta, alors président du Conseil italien.


Si elle n’était pas Giusi Nicolini, le mot « récupération politique », « sentimentalisme » aurait envahi les paroles des expert.e.s. Mais non, parce que Giusi Nicolini, adjointe au maire à 23 ans, écologiste convaincue, élue maire en 2012, dénonce au quotidien la politique européenne migratoire. « Accueil », « dignité », répète-t-elle sans cesse face à une Union européenne austère, face à l’indifférence, face à l’arrêt de l’opération Mare Nostrum.


« Jusqu’où faudra-t-il agrandir le cimetière de mon île ? »


Quelques sursauts populaires, pourtant. La visite du Pape qui rompt le silence en 2013, et cette lettre ouverte à l’Union européenne : « Jusqu’où faudra-t-il agrandir le cimetière de mon île ? ». Et surtout, une photo, celle sur une plage turque du corps d’Aylan Kurdi, 3 ans, mort noyé le 2 septembre 2015 en cherchant à rejoindre la Grèce. Un choc pour le monde. « Aylan a ému tout le monde parce que cet enfant de 3 ans, blanc, ressemblait trop à nos enfants. Ce qui devrait nous émouvoir, ce qui devrait déclencher un sens des responsabilités, ce sont les enfants vivants qui demandent notre aide », plaidait la maire, dans une interview de Thomas Sotto pour Europe 1, le 15 janvier.


Cette lucidité, cette ténacité dans son combat, lui aura donc valu le Prix Simone de Beauvoir « pour la liberté des femmes » 2016, qui lui a été remis le 14 janvier. Un Prix qui la salue ainsi :


« Militante responsable et infatigable, elle a été la première voix audible à s’engager pour le droit des réfugiés en s’adressant aux citoyens de son île, au gouvernement italien et à l’Union européenne. Travaillant en étroite collaboration avec les garde-côtes italiens qui sauvent les naufragés en mer, Giusi Nicolini a établi sur l’île un centre d’accueil modèle. »


Giusi Nicolini a notamment été une des premières à créer des lieux d’accueil séparés pour les femmes et les hommes. « Ce prix doit servir à faire entendre encore la voix de Lampedusa et à faire avancer nos combats, mais aussi, concrètement, à créer quelque chose qui serve à ces femmes, pour guérir la blessure qu’elles subissent en étant systématiquement violées pendant leur voyage », a-t-elle expliqué à RFI.


Neuvième lauréate du prix Simone de Beauvoir, Giusi Nicolini succède au National Museum of Women in the Arts de Washington, à Taslima Nasreen, à l’historienne Michelle Perrot, ou encore Malala Yousafzai en 2013, Prix Nobel de la paix 2014. « La politique européenne est hypocrite, elle est bien plus attentive à protéger les frontières qu’à construire un projet commun solidaire et humain », a-t-elle dénoncé en recevant le Prix.





Tous les articles de la rubrique Politique & Société
FacebookTwitterLinkedInGoogle+Email
LAISSER UN COMMENTAIRE


Vous pouvez aussi vous connecter avec votre réseau social.


FacebookTwitterLinkedIn


Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

http://www.lesnouvellesnews.fr/prix-simone-de-beauvoir-giusi-nicolini-lampedusa/

Voir les commentaires

Allongés sur la plage pour un hommage à Aylan,solidarite,

8 Septembre 2015, 01:28am

Publié par hugo

Allongés sur la plage pour un hommage à Aylan
Une trentaine de personnes se sont allongées lundi, le visage contre le sable de la plage de Rabat, pour rendre hommage à l'enfant syrien dont la photo est devenue le symbole du drame des migrants en Méditerranée.
on off i






par e-mail
Sur ce sujet


Migrants en Grèce: L'île de Lesbos est «au bord de l'explosion»
Allemagne: Arrêté après s'être réjoui de la mort du petit Aylan
Crise des migrants: En voyant Aylan, «j'ai pensé à mon propre fils»
Migrants: L'Australie accueillera des Syriens, mais reste ferme
Crise migratoire: Le petit Syrien noyé a été inhumé à Kobané
Une faute?
Signalez-la-nous!
Vêtues d'un tee-shirt rouge comme le garçonnet, et pour certaines d'un bermuda bleu, elles ont imité la position dans laquelle le corps de l'enfant a été retrouvé par la police turque, échoué sur une plage, et sont restées figées ainsi pendant environ vingt minutes, a constaté un journaliste de l'AFP. «J'ai mal pour cette humanité et je me dis qu'en tant qu'artiste mon devoir est de réagir et de venir ici avec mes collègues pour dire qu'un petit geste peut valoir beaucoup», a expliqué l'actrice marocaine Latifa Ahrar, une des organisatrices de ce rassemblement.


Diaporama
En images, le drame des migrants en Méditerranée
«Nous sommes là pour dire que la Méditerranée doit rester un espace de partage et d'échanges et non pas une barrière (qui se dresse) devant ceux qui sont victimes des dictatures, des guerres civiles et du terrorisme», a indiqué Rachid el-Belghiti, un journaliste participant à l'opération. Une centaine de badauds ont applaudi quand les protagonistes se sont relevés.


Le corps du petit Aylan, 3 ans, a été découvert mercredi, gisant sur une plage turque, le visage contre le sable. La photo de cette scène a créé une onde de choc mondiale. Son frère Ghaleb, 5 ans, et leur mère sont également morts noyés en tentant de rallier l'île grecque de Kos, une des portes d'entrée vers l'Union européenne pour ceux qui fuient la guerre en Syrie. Depuis le début de l'année, 366.402 personnes sont arrivées en Europe par la Méditerranée, selon le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), et 2800 sont mortes ou portées disparues.


(afp)
Plus de Actualités
Poutine ordonne des exercices militaires en Ukraine
La police danoise bloque des réfugiés sur une autoroute
Mademoiselle Williams et ses 124 cm de gambettes
Loi du silence autour d'une fonctionnaire condamnée
Un Mexicain arrêté avec 11 iguanes dans son sac à dos
Un simple test prédit la date de notre mort
Londres a éliminé ces deux jihadistes britanniques
La protection des animaux veut empêcher une chasse
La police publie la photo pixelisée d'un agresseur
Un virus géant découvert dans les sols de Sibérie
Sunrise porte plainte contre UPC Cablecom
Doris Leuthard met la pression sur le climat
Crédit pour les requérants mineurs non accompagnés
Meurtrie, une blogueuse révèle son lourd secret

http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Allonges-sur-la-plage-pour-un-hommage-a-Aylan-24863990

Voir les commentaires

Secours Populaire : début de l’opération des Pères Noël verts,

20 Décembre 2014, 04:22am

Publié par hugo

Secours Populaire : début de l’opération des Pères Noël verts
Secours Populaire : début de l’opération des Pères Noël verts9/12/2014
Depuis l’hiver 1976, le Secours Populaire, via l’opération des « Pères Noël verts », collecte des dons pour que les plus démunis fêtent aussi Noël…
Lundi 8 décembre 2014 avait lieu le début de l’opération « Pères Noël verts » au siège de l’Unesco à Paris. Depuis l'hiver 1976, le Secours Populaire collecte des dons pour permettre aux plus démunis de passer des fêtes de fin d'année dignement. Leur message ? Comme le traditionnel Père Noël rouge ne pourra pas gâter tout le monde, ce sont des bonhommes en tunique verte qui organiseront des actions solidaires dans toute la France. Ainsi, dans leurs hottes, des cadeaux (jouets, livres), des repas (goûters de Noël, colis alimentaires festifs, restaurants), des sorties (spectacles, cirque, parades) et des places de cinéma seront distribués aux familles, personnes âgées ou isolées les plus pauvres. Julien Lauprêtre, président du Secours Populaire depuis 1955 a déclaré : «dans certaines familles, les frigos son vides. Elles ne peuvent pas se payer de foie gras ou de la truffe, toutes ces choses qui font la grande joie pour Noël». Cette année, l'appel aux dons a été lancé par l’actrice Josiane Balasko, marraine de la campagne, mais aussi d’autres célébrités : l'ex-première dame Valérie Trierweiler, engagée auprès de l'association, l'humoriste Christophe Alévêque, le chanteur M. Pokora et même la dernière couronnée Miss France, Camille Cerf.
En 2013, près de 180 000 familles ont pu être aidées, cette année, l’association espère dépasser les 200 000 familles.
Source : Le Parisien
Auteur : Christine Diego Hernandez > COMMENTER0
Plus d'actus9/12/2014 UNICEF : une année dévastatrice pour les enfants dans le monde8/12/2014 Allaitement en public : un nouveau scandale à Londres
par TaboolaContenus Sélectionnés
A découvrir aussi


Colliers d’ambre : dangereux pour les bébés


Prématurité - Darty fait scandale avec sa dernière pub


La Reine des neiges, poupée la plus prisée à Noël
Commentaires
0Aucun commentaire n'a encore été déposé pour ce contenu.

Voir les commentaires

L’islam de France solidaire des chrétiens d’Orient contre les « barbares »,france,islam,

15 Septembre 2014, 02:28am

Publié par hugo

L’islam de France solidaire des chrétiens d’Orient contre les « barbares »
LE MONDE | 10.09.2014 à 12h45 |
Par Cécile Chambraud
Abonnez-vous
à partir de 1 € Réagir ClasserPartager facebook twitter google + linkedin pinterest
Les signataires affirment le « droit inaliénable de leurs frères chrétiens d'Orient à rester et à vivre sur leur terre dans la dignité et la sécurité et à pratiquer leur foi en toute liberté ».
Les mots ont été choisis pour leur force et leur absence d'ambiguïté. Dans un appel rendu public mardi 9 septembre à la Grande Mosquée de Paris, des représentants de l'islam de France se sont unis pour dénoncer les exactions commises en Irak par les djihadistes de l'Etat islamique à l'encontre notamment des chrétiens, chassés par dizaines de milliers par l'avance des combattants d'Abou Bakr Al-Baghdadi.


« Des barbares sont en train de perpétrer les pires crimes contre l'humanité » tout en « instrumentalisant l'islam comme étendard », accuse cet appel de Paris intitulé « Musulmans et chrétiens solidaires pour la défense des chrétiens d'Orient ».


« Les signataires dénoncent sans ambiguïté les actes terroristes », « déclarent solennellement que ces groupes, leurs soutiens et leurs recrues ne peuvent se prévaloir de l'islam » et affirment « le droit inaliénable de leurs frères chrétiens d'Orient, une des plus anciennes composantes de cette région, à rester et à vivre sur leur terre (…) et pratiquer leur foi en toute liberté ».


« RESPONSABILITÉS »


Porté par le recteur de la Grande Mosquée et président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boubakeur, et la Co...


L’accès à la totalité de l’article est protégé Déjà abonné ? Identifiez-vous
Les signataires affirment le « droit inaliénable de leurs frères chrétiens d'Orient à rester et à vivre sur leur terre dans la dignité et la sécurité et à pratiquer leur foi en toute liberté ».
L’islam de France solidaire des chrétiens d’Orient contre les « barbares »


Il vous reste 72% de l'article à lire
Achetez cet article 2 € Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez l’édition abonnés
Société
Les Femen relaxées pour la dégradation de Notre-Dame VIDÉO
Découvrez notre chaîne Campus, pour les étudiants de la troisième à la vie active
La maternité des Lilas ne sera pas transférée à Montreuil
Édition abonnés Contenu exclusif
Pour travailler voilées, elles deviennent e-entrepreneuses
Le pape nationalise la vente des bénédictions apostoliques
Les enfants et les fourmis, fable éducative

Voir les commentaires

1 2 > >>