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Féminicides conjugaux : l'Assemblée nationale vote à la quasi-unanimité le bracelet anti-rapprochement,femmes,violence

26 Octobre 2019, 01:26am

Publié par hugo

 Féminicides conjugaux : l'Assemblée nationale vote à la quasi-unanimité le bracelet anti-rapprochement
Il va désormais être transmis au Sénat en procédure accélérée, avec l'objectif, annoncé par Nicole Belloubet, de lancer le dispositif "début 2020".
L'Assemblée nationale, le 23 juillet 2019.  (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
franceinfo avec AFP
France Télévisions
Mis à jour le 15/10/2019 | 21:17
publié le 15/10/2019 | 21:16
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LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
L'Assemblée nationale a voté, mardi 15 octobre, à la quasi-unanimité une proposition de loi LR contre les violences conjugales, qui prévoit la mise en place en France du bracelet anti-rapprochement pour les conjoints violents. Le texte, a été validé au Palais Bourbon par 551 voix contre 2 et une abstention. Il va désormais être transmis au Sénat en procédure accélérée, avec l'objectif, annoncé par Nicole Belloubet, de lancer le dispositif "début 2020".
Le bracelet anti-rapprochement (BAR) permet de géolocaliser et maintenir à distance les conjoints et ex-conjoints violents par le déclenchement d'un signal, avec un périmètre d'éloignement fixé par un juge. Il existe dans plusieurs pays européens, notamment en Espagne, où les féminicides ont baissé de manière significative.
Le consentement du conjoint nécessaire
Plusieurs expérimentations avaient déjà été votées en France, sans jamais être mises en œuvre sur le terrain. Cette fois, le bracelet doit être autorisé aussi bien au pénal qu'au civil, mais avec la nécessité d'obtenir le consentement des deux conjoints, dont l'auteur des violences, pour éviter tout risque d'inconstitutionnalité.
Au pénal, le conjoint ou ex-conjoint violent aura intérêt à l'accepter pour éviter la détention préventive ou bénéficier d'un aménagement de peine s'il est déjà condamné. Au civil, en cas de refus du bracelet, le juge aux affaires familiales (JAF) pourra en aviser immédiatement le procureur de la République.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/feminicides-conjugaux-l-assemblee-nationale-vote-a-la-quasi-unanimite-le-bracelet-anti-rapprochement_3660627.html

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Féminicides : un bouton d'urgence connecté testé dans l'Yonne,femmes,violence

26 Octobre 2019, 01:23am

Publié par hugo

 Féminicides : un bouton d'urgence connecté testé dans l'Yonne
Dans le département de l'Yonne, une association distribue aux femmes un objet connecté qui permet d'alerter des proches ou de faire sonner une alarme pour prévenir d'un danger.
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Mis à jour le 15/10/2019 | 16:10
publié le 15/10/2019 | 16:10
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LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
Le chiffre est alarmant. Mardi 15 octobre 2019, on dénombrait 121 féminicides, soit déjà autant que l'année précédente. Un constat qui intervient au moment où le Grenelle sur les violences conjugales a lieu. Parmi les propositions possibles qui seront soumises à la fin du mois, il pourrait y avoir ce bouton d'alerte que les femmes peuvent actionner quand elles se sentent en danger. Dans l'Yonne, où le dispositif est testé, certaines ont déjà eu à y avoir recours. Marie, 48 ans, a déjà pu en disposer après avoir déposé une plainte contre un ex-conjoint violent.
"C'est un garde du corps virtuel"
"Je ne me sentais pas en sécurité à la suite de menaces de mort", confie-t-elle. L'objet, connecté à son téléphone et géolocalisé, permet de passer un appel d'alerte à ses proches ou de faire sonner très fort une alarme. "J'ai pu vaincre la peur. Aujourd'hui je n'ai plus peur. C'est un garde du corps virtuel", explique Marie. Le dispositif est distribué gratuitement aux plus modestes par une association. Il coûte normalement 50 euros. Il est complémentaire du téléphone d'urgence que la police peut donner aux femmes les plus en danger.

https://www.francetvinfo.fr/societe/feminicides/feminicides-un-bouton-d-urgence-connecte-teste-dans-l-yonne_3660265.html

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Tendance : le succès du self-défense chez les femmes,femmes,violences,

26 Octobre 2019, 00:30am

Publié par hugo

 Tendance : le succès du self-défense chez les femmes
Le self-défense a le vent en poupe chez les femmes. Le sentiment d'insécurité participe à l'essor de cette discipline. Les femmes souhaitent de plus en plus apprendre des techniques simples pour se défendre en case d'agression.
FRANCE 3
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Mis à jour le 14/10/2019 | 17:56
publié le 14/10/2019 | 17:56
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Nous la préparons pour vous chaque matin
À Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), Amandine et Marie ont franchi le pas à la rentrée de septembre. Ces deux jeunes femmes ont décidé d'apprendre à se protéger en cas d'agression après avoir vécu dans la rue des situations stressantes, voire traumatisantes. "Je me suis fait agresser avec mon fils dans la rue, j'aurais voulu pouvoir me défendre", explique la jeune femme. Dans la salle, on retrouve tous les profils : médecins, éducateurs, infirmiers, étudiants.
Acquérir rapidement des clés pour se défendre
Les femmes sont majoritaires, car depuis trois ans, cours d'auto-défense et de krav-maga se féminisent à vitesse grand V. Ici, on apprend des techniques de base pour que l'agresseur lâche prise, se libérer de son étreinte ou parer une attaque au couteau. L'idée est d'acquérir rapidement des clés pour se défendre, tout en faisant une activité sportive. Plus qu'un effet de mode, le self-défense au féminin semble répondre à une réelle quête de confiance et de sécurité.

https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/tendance-le-succes-du-self-defense-chez-les-femmes_3659047.html

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Il se glisse dans la peau d'une femme et se confronte au harcèlement de rue,femmes,violence

26 Octobre 2019, 00:23am

Publié par hugo

 Il se glisse dans la peau d'une femme et se confronte au harcèlement de rue
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Il se glisse dans la peau d'une femme... et se confronte au harcèlement de rue
 
Par Mylène Wascowiski
Publié le Vendredi 25 Octobre 2019

Dans le cadre d'une expérience dirigée par Ni Putes Ni Soumises, Antoine s'est glissé dans la peau d'une femme dans les rues de Paris. Un moyen pour l'association féministe de dévoiler l'ampleur des violences sexistes et sexuelles qui perdurent aujourd'hui dans l'espace public.
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Pour comprendre le quotidien des femmes, il faut se mettre à leur place. C'est l'expérience qu'a tentée Antoine, dans le cadre de la campagne #Anotreplace lancée par Ni Putes Ni Soumises et diffusée à partir de ce vendredi (25 octobre) sur les chaînes des groupes Canal+ et France Télévision.
Le concept est simple : Antoine s'est glissé dans la peau d'une femme et a parcouru la capitale le temps de longues et stressantes heures. Dans la rue et dans le métro, il s'est confronté aux regards insistants et remarques déplacées des hommes qu'il a eu l'occasion de croiser. Une façon pour Ni Putes Ni Soumises de dévoiler en images le harcèlement de rue massif qui perdure aujourd'hui en France.
 
 
"À travers cette expérience, nous avons souhaité offrir une vision objective de ce qui se passe réellement dans la rue, de ces violences si courantes qu'elles en deviennent banales, à tort", explique l'association sur son site. Celle-ci s'interroge : "Dans un pays où les droits des femmes sont supposément acquis, comment de telles violences peuvent-elles faire partie du quotidien de si nombreuses femmes ?"
 
60% des femmes sont victimes d'agression sexuelle dans les transports
Car le harcèlement de rue et le harcèlement dans les transports sont aujourd'hui de véritables fléaux. D'après une enquête de l'association Osez le féminisme, dont les résultats ont été dévoilés le 18 octobre dernier, seules 1,1% femmes n'ont jamais subi aucune violence dans les transports en commun.
"97% des femmes ont déjà subi un outrage sexiste et 85% le subissent plus d'une fois par an. 55% ont déjà subi une exhibition sexuelle (masturbation en public...) et 79% une insulte sexiste. 60% des femmes ont déjà été victimes d'agression sexuelle ("mains aux fesses", "frotteur") et 26% des femmes le sont plus d'une fois par an. 7% des femmes déclarent avoir été victimes de viol", détaille Osez le féminisme sur son site internet.
 
Des chiffres alarmants qui ne datent pas d'hier. En 2015 déjà, le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes dévoilait un chiffre glaçant selon lequel 100% des femmes avaient été victimes, une fois dans leur vie, de harcèlement dans le métro, bus ou encore RER. À Paris, des campagnes de sensibilisation ont depuis été mises en place ainsi qu'un numéro - le 3117 - à contacter si l'on est victime ou témoin de harcèlement dans les transports.
Des initiatives encourageantes mais manifestement insuffisantes. C'est d'ailleurs dans le métro qu'Antoine - alors habillé en femme - a eu le plus peur, comme il l'explique dans une interview tournée à l'issue de son expérience.
Il se glisse dans la peau d'une femme... et se confronte au harcèlement de rue
"En acceptant cette forme de violence, nous permettons à des violences d'autant plus graves d'être commises"
Avec cette campagne, Ni Putes Ni Soumises espère faire prendre "conscience de la violence quotidienne exercée dans la rue" et de manière générale dans l'espace public. "En baissant les yeux, en évitant les regards, en se faisant discrètes, les femmes perdent peu à peu leur place dans l'espace public. Et, en banalisant et acceptant cette forme de violence, nous permettons à des violences d'autant plus graves d'être commises", alerte l'organisme sur son site internet.
"Il faut vraiment que nous les hommes, on voit cette vidéo et qu'on prenne conscience de ce problème-là, pour faire changer les choses", vient conclure Antoine. Une façon, on l'espère, d'enfin faire bouger les lignes.
Société Buzz Harcèlement de rue transports News essentielles

https://www.terrafemina.com/article/harcelement-de-rue-la-video-glacante-de-ni-putes-ni-soumises_a351062/1

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Always supprime le symbole féminin de ses protections périodiques pour plus d'inclusion,femmes,sante

26 Octobre 2019, 00:21am

Publié par hugo

 Always supprime le symbole féminin de ses protections périodiques pour plus d'inclusion
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Always supprime le symbole féminin de ses produits pour plus d'inclusion
 
Par Mylène Wascowiski
Publié le Jeudi 24 Octobre 2019

Il était temps. Always a annoncé dans un communiqué qu'elle supprimerait dès février 2020 le symbole féminin de ses produits d'hygiène périodique. Une façon pour l'enseigne d'inclure davantage sa clientèle trans et non-binaire.
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C'est une décision qui fait couler beaucoup d'encre. Always a décidé de supprimer dès février 2020 le symbole féminin - le rond avec une croix vers le bas - de ses produits d'hygiène intime. Un packaging plus neutre dont l'objectif est d'inclure sa clientèle trans et non-binaire, suite à plusieurs plusieurs remarques de la communauté LGBTQ sur le sujet.
Cet été, un utilisateur de la marque interpellait notamment Always sur Twitter, avec le message : "Quelqu'un de chez Always peut-il me dire pourquoi il faut absolument avoir le symbole féminin sur vos produits d'hygiène périodique ? Vous savez, il y a des personnes non-binaires et trans qui ont encore besoin d'utiliser vos produits !"

Un message qui semble avoir été entendu, au vu de la récente décision du groupe Procter & Gamble. Dans un communiqué adressé à NBC News, la société explique : "Depuis plus de 35 ans, Always défend les filles et les femmes et nous continuerons de le faire. Nous sommes également attachés à la diversité et à l'inclusion et continuons à comprendre les besoins de tous nos consommateurs·trices." Elle ajoute : "Nous évaluons régulièrement nos produits, nos emballages et nos conceptions, en tenant compte des remarques des consommateurs/trices afin de nous assurer de répondre aux besoins de tous les utilisateurs·trices de nos produits. Changer le packaging de nos produits se fait dans la logique de cette pratique."
Un geste simple mais qui s'avérerait efficace, comme l'explique le Dr. Jack Turban, psychiatre à la Harvard Medical School, à la NBC News : "C'est un changement très positif. Tout d'abord parce que ce symbole n'est pas nécessaire. Mais surtout car cela envoie aux personnes trans et non-binaires qui utilisent ces produits le message qu'on les accepte et les soutient dans leur identité."
 
Un avis corroboré par Steph deNormand, responsable de la plateforme Trans Health, qui rappelle à NBC News que la présence du symbole féminin sur les paquets de serviettes ou de tampons peut "exacerber la dysphorie de genre chez les personnes trans et non-binaires, les empêchant même d'acheter des produits hygiéniques."
Une démarche inclusive critiquée sur Twitter
Une démarche inclusive et positive, qui ne plaît pourtant pas à tout le monde. Sur Twitter, quelques internautes critiquent la décision de la marque et appellent même au boycott. Selon ces twittos, Always aurait cédé au "lobby trans", au détriment des consommatrices de la marque.
Une internaute écrit ainsi : "Always a le droit de prendre une décision qui aliène et marginalise les femmes, comme moi j'ai le droit de boycotter Always. Biologiquement, seules les femmes ont leurs règles. Retirer le symbole féminin, c'est nier la biologie. Je n'achèterai plus de produits Procter & Gamble."
 
Des propos d'intolérance bien souvent déplacés, les femmes cisgenres n'ayant a priori pas besoin du symbole féminin sur leur paquet de tampons pour se sentir bien dans leur corps. Ni d'un packaging rose et fleuri. Un message qu'Always semble finalement avoir compris.
Société

https://www.terrafemina.com/article/lgbtqi-always-supprime-le-symbole-feminin-de-ses-protections-periodiques_a351041/1

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Sanctionnées pour avoir réclamé l'égalité salariale, ces footballeuses deviennent des héroïnes,femmes,egalite,salaire,

26 Octobre 2019, 00:06am

Publié par hugo

 Sanctionnées pour avoir réclamé l'égalité salariale, ces footballeuses deviennent des héroïnes
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Les joueuses de l'équipe de football féminine du lycée de Burlington avec leur maillot #EqualPay.
 
Par Mylène Wascowiski
Publié le Mercredi 23 Octobre 2019

Vendredi dernier, de jeunes footballeuses américaines originaires du Vermont ont profité de leur présence sur leur terrain pour réclamer l'égalité salariale. Comment ? En arborant fièrement un maillot avec le message #EqualPay. Simple mais efficace.
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L'égalité salariale dans le foot et partout ailleurs. C'est le message que l'équipe féminine de football du lycée de Burlington, dans le Vermont, a voulu faire passer vendredi dernier (18 octobre) sur le terrain. Durant les dernières minutes du match, emportées par la joie d'avoir marqué, quatre joueuses ont soulevé leur maillot pour en dévoiler un second, avec le texte #EqualPay ("Egalité des salaires").
Un message qui a trouvé écho auprès du public, qui s'est alors mis à chanter "Equal Pay Equal Pay" depuis les gradins, rapporte CNN. Malgré l'enthousiasme général, les quatre jeunes femmes ont été sanctionnées et ont reçu un carton jaune pour avoir soulevé leur maillot, geste normalement interdit sur le terrain.
 
 
Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Plus motivées que jamais à faire passer le message, les jeunes footballeuses ont décidé de commercialiser le maillot qui leur a valu leur carton jaune. Celles-ci le vendent au prix de 25 dollars et invitent les hommes à le payer 16% plus cher, pourcentage qui correspond à l'écart salarial entre les hommes et les femmes aux Etats-Unis.
 
Celui-ci a reçu un accueil plus que favorable dans le Vermont et, selon CNN, plus de 1000 commandes auraient déjà été passées. Parmi les acheteurs : l'équipe masculine de leur lycée mais aussi l'arbitre qui leur avait pourtant donné leur carton jaune.
"Le plus important est que le message soit passé"
L'histoire des footballeuses a rapidement dépassé les frontières du Vermont et sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes applaudissent leur démarche. La joueuse américaine Brandi Chastain, championne du monde de football aujourd'hui à la retraite, a ainsi remercié les jeunes femmes sur Twitter d'avoir "retiré vos maillots pour l'égalité salariale. Je suis fière de vous !"
 
Un succès auquel les jeunes femmes ne s'attendaient pas et dont elles sont aujourd'hui particulièrement fières. "Nous étions frustrées sur le moment car nous n'estimions pas avoir été trop loin sur le terrain. Mais finalement, le plus important est que le message soit passé" confie à CNN Maggit Barlow, 17 ans, co-capitaine de l'équipe.
 
Des écarts salariaux entre joueuses et joueurs toujours importants
Sur CNN, les joueuses du Vermont ont expliqué que leur démarche avait été inspirée de celle de l'équipe nationale, qui ont profité de la Coupe du monde féminine de football pour dénoncer - à nouveau - l'écart salarial qui pénalise encore aujourd'hui les joueuses.
Alors qu'elles excellent sur le terrain - bien plus que leurs homologues masculins -, les joueuses américaines restent encore aujourd'hui bien moins payées. Comme le rappelle le Guardian, lors de la Coupe du monde, une joueuse peut toucher au maximum 260 000 dollars contre 1,1 million pour un homme. Un écart qui se creuse davantage en club, le salaire minimum d'une joueuse s'élevant à 16 538 dollars contre 67 500 pour les joueurs.
Une injustice que ne supporte plus la désormais superstar Meghan Rapinoe, qui confiait en juillet dernier sur le plateau de CNN : "Toutes les joueuses durant ce Mondial ont produit le spectacle le plus incroyable. On ne peut rien faire de plus pour impressionner davantage. Il faut passer à l'étape supérieure. Ce n'est pas juste une histoire de salaire. On parle d'investissement dans le sport, dans le coaching et la jeunesse. Tout le monde est prêt pour que nous ayons l'égalité salariale." Une égalité qu'il serait grand temps d'atteindre sur le terrain... et partout ailleurs.

Société football Coupe du monde féminine de foo

https://www.terrafemina.com/article/egalite-salariale-dans-le-foot-des-joueuses-americaines-se-rebellent-sur-le-terrain_a351026/1

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Rejetée car séropositive, une fillette est adoptée par un couple homosexuel,sante,

26 Octobre 2019, 00:04am

Publié par hugo

Rejetée car séropositive, une fillette est adoptée par un couple homosexuel
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Photo by Tara Raye on Unsplash.
 
Par Mylène Wascowiski
Publié le Lundi 21 Octobre 2019

En Argentine, la petite Olivia a dû attendre son 28e jour pour trouver une famille aimante. Née séropositive, elle a d'abord été refusée à l'adoption par dix familles en raison de sa maladie. C'est finalement un couple d'hommes qui lui a ouvert les bras, pour leur plus grand bonheur et celui de la fillette.
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Elle loue ses seins pour allaiter les bébés de couples...
C'est une histoire particulièrement touchante que le quotidien argentin Clarin a dévoilée sur son site internet. Celle de Damian et Ariel, deux hommes de 42 et 39 ans en couple depuis 15 ans et originaires de Santa Fe, en Argentine.
En octobre 2014, alors qu'ils essayaient depuis cinq années d'adopter un enfant, les deux hommes reçoivent un coup de fil qui "a changé notre vie pour toujours", explique Ariel dans sa tribune publiée par Clarin. Ils découvrent l'existence de la petite Olivia, 28 jours, à la recherche d'une famille aimante.

"Dès que je l'ai vue, j'ai su qu'elle faisait partie de ma vie"
Au téléphone, leur interlocuteur leur explique que la fillette est née séropositive et que dix couples ont déjà refusé de l'adopter en raison de sa maladie. Des couples "hétérosexuels, socialement respectables, religieux et politiquement corrects qui ont dit 'non' uniquement car elle était malade", s'insurge le jeune papa dans sa tribune.
Pour le couple, c'est une évidence : ils adopteront Olivia. La première rencontre avec la fillette, quelques jours plus tard, ne fait que confirmer leur impression. Comme l'explique Damian au site Infoebae : "Dès que je l'ai vue, j'ai su qu'elle faisait partie de ma vie. La connexion a été immédiate. Nous l'avons prise dans nos bras, lui avons donné son biberon et elle nous a regardés avec des yeux grands ouverts, sans pleurer."
 
Dans les années qui suivent son adoption, Olivia répond très bien au traitement contre le VIH et prend progressivement du poids. Le virus n'est aujourd'hui plus détectable dans l'organisme de la fillette âgée désormais de cinq ans, précise son père dans sa tribune.
 
Une nouvelle adoption un an plus tard
La chance frappe à nouveau à leur porte l'année suivant l'adoption d'Olivia. En Argentine, l'histoire de Damian et Ariel est devenue virale et une femme contacte le couple pour leur proposer d'adopter son enfant à naître. La petite Victoria rejoint ainsi la famille en 2015, qui s'agrandit à nouveau.
 
Forts du combat qu'ils ont mené durant de longues années, Damian et Ariel ont fondé une association venant en aide aux personnes en démarche d'adoption. Une jolie façon de mettre à profit les épreuves qu'ils ont dû traverser pour fonder une famille.

https://www.terrafemina.com/article/adoption-une-fillette-seropositive-adoptee-par-un-couple-homosexuel-en-argentine_a351005/1

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124e féminicide : une femme tuée d'un coup de couteau en plein coeur à Bordeaux,femmes,violences

22 Octobre 2019, 15:37pm

Publié par hugo

124e féminicide : une femme tuée d'un coup de couteau en plein coeur à Bordeaux
Par Thilda Riou Publié le 22/10/2019 à 10:19
 

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Une femme de 35 ans est décédée ce lundi après-midi à la suite d'une attaque à l'arme blanche dans le quartier du Grand Parc à Bordeaux. Son ancien compagnon est activement recherché.
Ce lundi 21 octobre, une femme âgée de 35 ans a été retrouvée morte rue du docteur Schweitzer dans un immeuble du quartier Grand Parc à Bordeaux, selon France Bleu Gironde. Un couteau planté dans le thorax, elle est décédée des suites de ses blessures. Son ex-conjoint est activement recherché, alors que l’hypothèse du féminicide est privilégiée. Le parquet de Bordeaux a ouvert une enquête pour homicide volontaire.
La victime a été trouvé au deuxième étage de l'immeuble, les secours étant intervenus peu après 14h30. Grièvement blessée, elle serait parvenue à descendre un étage avant de s’effondrer. Aucun témoin n'ayant assisté à l'agression, l’auteur de ce coup de couteau porté dans la région du cœur est encore méconnu.
Cependant, des violences conjugales commises par un ancien conjoint ont été mises au jour par les enquêteurs qui ont immédiatement procédé à une analyse du passé de la victime. Selon le quotidien Sud-Ouest, l'homme est activement recherché.
Lire aussi :
Féminicides : les députés votent à la quasi unanimité le port du bracelet anti-rapprochement
124e féminicide de l'année
Selon le collectif féministe #NousToutes, ce drame constitue le 124ème féminicide de 2019. Un nombre dépassant déjà mi-octobre celui de l'année dernière, alors que 121 femmes avaient perdu la vie en 2018.
 
Dans une tribune publiée sur Franceinfo, plus de 150 personnalités appellent ce mardi 22 octobre à défiler contre les violences faites aux femmes samedi 23 novembre. "La société est mobilisée. Les politiques publiques doivent suivre", est-il mentionné. 
Lire aussi :
"Papa, il a tué maman" : des messages choc anti-féminicides fleurissent dans Paris
Féminicides : "Dans environ 50% des cas, l'agresseur avait fait l'objet de plaintes et avertissements"

https://www.marieclaire.fr/124e-feminicide-femme-poignardee-en-plein-coeur-bordeaux,1327129.asp

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"Cinglée" au Rideau de Bruxelles : le cri émouvant de Marta : stop aux féminicides !,femmes,violences

22 Octobre 2019, 02:03am

Publié par hugo

 Cinglée" au Rideau de Bruxelles : le cri émouvant de Marta : stop aux féminicides !
Dominique Mussche
 Publié le lundi 21 octobre 2019 à 13h49
Un plateau nu et noir. Au centre, des piles de journaux entassées sur une étroite estrade. C’est d’une page de journal que naît l’histoire de Marta. Celle-ci découvre un matin de janvier, parmi les faits divers, la mention d’un féminicide. Le journaliste précise : "le premier de l’année" en Belgique. Veut-il insinuer qu’il y en aura d’autres ? Quel cynisme ! se dit-elle. Mais la réalité la rattrape : en effet, d’autres viendront s’ajouter à un rythme effrayant, presque un par semaine. Marta ne peut plus supporter ces crimes, ni l’indifférence générale qui les accueille, ni la manière dont ils sont banalisés dans les médias. Jour après jour, elle décortique la presse et dresse la liste de tous ces noms de femmes pour en conserver la mémoire. Un pas plus loin, elle décide naïvement d’écrire au roi Philippe, en espérant que dans son discours de Noël, il accorde une place à son sinistre inventaire. Malgré le silence du monarque, elle continue à prendre la plume, inlassablement. Mais elle ne peut s’empêcher de vivre dans son cerveau et dans sa chair les drames de ces victimes. Sa santé se détériore gravement. Gardera-t-elle l’espoir jusqu’au bout ?
Céline Delbecq nous a habitués à des textes forts, écrits dans l’urgence, en résonance avec les problèmes de société les plus aigus. Cette fois encore, elle réussit à créer un spectacle militant, porté par un texte intelligent et sensible. Sa propre indignation, elle a choisi de l’incarner dans le beau personnage de Marta, cette modeste femme de ménage portugaise, jadis résistante à la dictature de Salazar et qui déclare "être venue sur terre pour dire". Elle a opté pour une forme inattendue : la narration à la troisième personne. Cet art de tenir la distance permet de ne pas céder au pathos, de parler aussi bien à l’intelligence du spectateur qu’à ses émotions. Il fallait une comédienne de haut vol pour réussir cette performance :
par sa présence vibrante, sur le fil, Anne Sylvain parvient à maîtriser de manière remarquable cette position délicate entre neutralité du récit et empathie avec son héroïne. En même temps qu’elle raconte Marta, elle EST aussi Marta.
Céline Delbecq signe une mise en scène sobre qui éclaire surtout la narratrice. Quelques brèves scènes muettes, presque fantomatiques, esquissent des agressions à l’égard d’une femme, dénonçant une société patriarcale qui préfère maintenir ces crimes dans l’ombre. Des personnages croisent le chemin de Marta, mais ils n’ont pas la même épaisseur humaine et illustrent plutôt les différentes attitudes face à la réalité des féminicides : son fils Eduardo (Stéphane Pirard), rustaud borné qui ignore les préoccupations de sa mère et veut l’interner, le Docteur K (Yves Bouguet), médecin de famille compréhensif mais trop timide quand il s’agit d’enquêter sur les blessures suspectes de ses patientes, malgré que sa propre fille, Elykia (Charlotte Villalonga), ait subi une agression sexuelle. Preuve vivante que le cycle des violences à l’égard des femmes se perpétue, cette adolescente annonce peut-être en même temps une nouvelle génération décidée à se battre.
Marta devient-elle vraiment cinglée ? Est-ce folie qu’un excès de lucidité et d’empathie ? Et les vrais fous ne sont-ils pas ceux qui préfèrent se taire, ignorer ce qui les dérange ? Poser la question, c’est y répondre nous dit Céline Delbecq dans ce spectacle puissant qui devrait porter l’étiquette " d’utilité publique ".
 
2 images

Cinglée, au Rideau de Bruxelles Alice Piemme
 
EN PRATIQUE
"Cinglée"
Ecriture et mise en scène : Céline Delbecq
Jeu : Yves Bouguet, Stéphane Pirard, Anne Sylvain, Charlotte Villalonga
A voir au Rideau de Bruxelles jusqu’au 26 octobre et au Théâtre Blocry (Louvain-la-Neuve) du 7 au 20 novembre.

https://www.rtbf.be/culture/scene/theatre/detail_cinglee-au-rideau-de-bruxelles-le-cri-emouvant-de-marta-stop-aux-feminicides?id=10347100

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Une hôtesse à la position suggestive et un pilote musclé pour promouvoir Liège Airport,femmes,sexisme

22 Octobre 2019, 02:02am

Publié par hugo

Une hôtesse à la position suggestive et un pilote musclé pour promouvoir Liège Airport
 
 

Voici les deux dessins que les passagers qui décollent ou atterrissent depuis Liège Airport découvrent dans le terminal. - © Tous droits réservés
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Ces affiches attendent les passagers qui atterrissent ou décollent depuis l’aéroport de Liège depuis l’été 2016. Sur la première, on y découvre une femme, vraisemblablement une hôtesse de l’air portant une robe très courte avec du rouge à lèvres, des cheveux blonds particulièrement long dans une position un peu suggestive. Le stéréotype de l’hôtesse de l’air blonde et pulpeuse avec la position provocante en plus. Sur la seconde on y découvre un pilote au bras musclé avec ses manches retroussées, lunettes et casquette vissée sur sa tête. Le stéréotype du pilote d’avion qui faisait rêver les petits garçons.
Cette campagne de publicité invite les voyageurs à se prendre en photo avec le pilote ou l’hôtesse de l’air et à la publier sur les réseaux sociaux. De quoi faire parler de l’aéroport qui peine à faire décoller son terminal passager aux quatre coins de la planète grâce aux partages des voyageurs et de leurs amis virtuels. A en croire les résultats sur les réseaux sociaux, on ne peut pas dire que cette campagne ait été un grand succès. Elle fait parler d’elle d’une autre manière.
Si en 2016, la campagne n’émouvait pas grand monde, l’affaire Harvey Weinsten et le célèbre hashtag metoo sont passés par là. Aujourd’hui, les panneaux publicitaires encore et toujours présents dans le terminal interpellent certains. L’aéroport reconnaît d’ailleurs avoir eu quelques remarques de passagers. Mais elle ne compte pas retirer ses affiches de son terminal pour l’instant. Via son porte-parole, Christian Delcourt, Liège Airport assume : "Cette publicité est sexy et pas sexiste."

https://www.rtbf.be/info/article/detail_une-hotesse-a-la-position-suggestive-et-un-pilote-muscle-pour-promouvoir-liege-airport?id=10346983

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