Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

Clause de conscience sur l'IVG : "Il faut que la loi soit adaptée à l'état de l'opinion",femmes,ivg

30 Septembre 2018, 08:09am

Publié par hugo

 Clause de conscience sur l'IVG : "Il faut que la loi soit adaptée à l'état de l'opinion"
 19h44, le 28 septembre 2018, modifié à 21h12, le 28 septembre 2018
AA
Partagez sur :
 
 
La socialiste Laurence Rossignol fait partie des sénateurs qui ont déposé vendredi une proposition de loi pour supprimer la clause de conscience des médecins pour l’IVG. Le chef de file des gynécos, lui, y est opposé.
LE DÉBAT
Les sénateurs socialistes ont déposé vendredi, à l'occasion de la journée mondiale pour le droit à l'avortement, une proposition de loi visant à supprimer la clause de conscience pour les médecins refusant de pratiquer l'interruption volontaire de grossesse (IVG). "Il faut que la loi soit adaptée à l'état de l'opinion, qui est favorable à l'IVG", justifie ainsi la sénatrice de l'Oise Laurence Rossignol (PS), au micro de Matthieu Belliard sur Europe 1.
Pour faire de l'IVG "un acte thérapeutique comme un autre". "Cette clause de conscience est le produit du rapport de forces qu'il y avait au moment de l'adoption de la loi Veil", en 1975, rappelle l'ancienne ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes. "C'est pour cela que nous considérons, 40 ans après, qu'il est temps que, comme l'opinion publique, l'ensemble du corps médical accepte enfin que l'IVG est un acte thérapeutique comme un autre, et non pas un acte de conscience."
Entendu sur Europe 1
Ce n'est pas en forçant des médecins pour qui ça pose un problème que vous allez créer de la bientraitance

Le chef de file des gynécos tient à la clause de conscience. Bertrand de Rochambeau, le président du Syndicat des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof), n'est pas vraiment de cet avis. Le chef de file des gynécos avait d'ailleurs été vivement critiqué il y a quelques semaines pour ses propos anti-IVG.
"Je ne les fais plus (les IVG), nous ne sommes pas là pour retirer des vies", avait-il alors déclaré dans l'émission Quotidien, sur TMC. "Ce n'est pas en forçant des médecins pour qui ça pose un problème que vous allez créer de la bientraitance", justifie-t-il aujourd'hui sur Europe 1. "C'est en les motivant, en organisant mieux." Et le médecin de pointer des problèmes d'organisation territoriale, ainsi qu'un manque de moyens dans les hôpitaux.

>> De 17h à 20h, c’est le grand journal du soir avec Matthieu Belliard sur Europe 1. Retrouvez le replay ici
Une insuffisance que reconnaît Laurence Rossignol, qui estime néanmoins que Bertrand de Rochambeau "se réfugie derrière la responsabilité de l'État pour dissimuler son propre refus personnel et militant de pratiquer l'IVG". L'ex-ministre y voit même "le symbole d'un pouvoir médical qui pense qu'il peut affronter la loi et qui considère que les études qu'ils ont faites (les médecins, ndlr) et le pouvoir médical qu'ils ont les autorisent également à contrôler le corps des femmes et à les culpabiliser".
Dans un communiqué commun, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et la secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, avaient déjà "condamné fermement les propos" du président du Syngof. "L'IVG est un droit trop souvent menacé pour lequel il convient de ne relâcher aucun effort", avaient-elles alors affirmé.
Sur le même sujet :
Le nombre d'avortements, 216.700, est resté stable en 2017
Accès à l'IVG : la ministre de la Santé Agnès Buzyn a demandé un "état des lieux"
Le président du syndicat des gynécologues sur l'IVG : "Je n'ai pas dit homicide, j'ai dit qu'on supprimait une vie"
Par Thibauld Mathieu

http://www.europe1.fr/sante/clause-de-conscience-sur-livg-il-faut-que-la-loi-soit-adaptee-a-letat-de-lopinion-3766667

Voir les commentaires

Le lait maternel - Un élixir de santé,sante

30 Septembre 2018, 08:00am

Publié par hugo

Le lait maternel - Un élixir de santé

53 min
Disponible du 28/09/2018 au 28/10/2018
Disponible en direct : oui
Prochaine diffusion le jeudi 4 octobre à 06h15

Découvrez l'offre VOD-DVD de la boutique ARTE
Le lait maternel est encore loin d’avoir livré tous ses secrets. Au-delà de ses vertus nutritives, il intéresse de plus en plus la recherche, notamment pour ses possibles propriétés anticancéreuses.
C’est le plus vieil aliment du monde et le plus fascinant. Naturellement conçu pour répondre à l’intégralité des besoins du nourrisson, le lait maternel est une petite merveille de l’évolution. La qualité des préparations infantiles à base de lait de vache a beau s'être améliorée pour imiter au mieux sa composition, aucun produit synthétique n’est encore aujourd'hui en mesure de rivaliser complètement avec l’allaitement maternel, dont les effets bénéfiques, notamment pour les grands prématurés, sont avérés. Donner le sein contribue en effet au développement du microbiote intestinal du bébé et pose les bases de son système immunitaire. Il joue également un rôle protecteur pour la mère.
Mystères
Malgré son intérêt nutritif, le lait maternel est encore loin d’avoir livré tous ses secrets. Si l'on soupçonne certaines des protéines qu'il renferme d'avoir le pouvoir d'éliminer des cellules cancéreuses, sa complexité est telle que l'ensemble de ses composants n’ont pas encore tous été identifiés. Depuis les lactariums – tombés en désuétude avant d’être réhabilités – jusqu’aux laboratoires où des chercheurs travaillent à percer ses mystères, ce captivant documentaire explore les bienfaits d'un incroyable élixir de vie.
 
 
https://www.arte.tv/fr/videos/075773-000-A/le-lait-maternel-un-elixir-de-sante/

LE  LAIT  MATERNEL  POURRAIT  SOIGNER   DES  LEUCEMIE cancer  etc  

JE NE  DIS  Q UN MOT    YOUPI  GENIAL , !!!!!!!!!!!!!!!

https://www.arte.tv/fr/videos/075773-000-A/le-lait-maternel-un-elixir-de-sante/ https://www.arte.tv/fr/videos/075773-000-A/le-lait-maternel-un-elixir-de-sante/

Voir les commentaires

Les bienfaits du thé noir que vous ne connaissez pas,sante,

29 Septembre 2018, 07:48am

Publié par hugo

 
Elle>Elle à Table>Les dossiers de la rédaction>News de la rédaction
Les bienfaits du thé noir que vous ne connaissez pas
Publié le 28 septembre 2018 à 09h14
Découvrez les bienfaits de boire une tasse de thé noir
 
 
00:36
01:08
© Getty
La pause thé est devenue une cérémonie, et nous sommes de plus en plus nombreux à avoir dans nos placards une sélection de bonnes feuilles dont on se délecte au petit déjeuner ou au creux de l’après-midi, pour se faire du bien. Si le thé se boit de toutes les couleurs (blanc, vert, noir…), ses feuilles proviennent toutes du même arbuste, le Camelia Sinensis. Boisson la plus consommée dans le monde après l’eau, on prête beaucoup de vertus au thé vert mais que pensez du thé noir ? Explications croisées avec Fadel Imendjerioune, chercheur de thé et tea-blender Artéfact et François XAVIER Delmas, fondateur de Palais des thés.
www.artefact-marais.com, www.palaisdesthés.com
Boire de toutes les couleurs
Le thé blanc est un thé à la complexité aromatique délicate et à l’infusion cristalline car c’est un thé composé de peu d’étapes manufacturées. Les bourgeons et premières feuilles sont simplement cueillies et séchées. Moins recherché, le thé blanc pourrait être le thé  recommandé aux débutants ou les non-initiés à la dégustation.
Le thé jaune est peu connu car il est un peu plus rare. Autrefois, réservé à la cour chinoise, il a disparu pendant 300 ans avant d’être réhabilité, il y a 70 ans, selon les traditions ancestrales. Les plus belles feuilles sont choisies, cueillies et séchées avant d’être fermentées. Une étape qui leur confère des notes végétales de bambou, de sève et qui colorent légèrement l’infusion.
Les feuilles destinées au thé vert sont cueillies et séchées à la chaleur, mais sans étape d’oxydation ni de fermentation. Elles peuvent être chauffées selon deux méthodes : à la japonaise, c’est-à-dire à la vapeur, on parle d’étuvage. Une étape qui permet de conserver les bienfaits des feuilles de thé. Le thé vert a alors des notes plutôt iodées, minérales, fraîches. Ou selon la méthode chinoise, où les feuilles sont séchées sur une source de chaleur qui confère au thé des notes assez fleuries, parfois de noisettes…
Le thé noir est obtenu par l’oxydation à l’air libre complète de ses feuilles. Séchées, flétries, jusqu’à noircir, elles conservent de cette étape, une saveur unique avec un côté très tannique.
Les bienfaits du thé noir
De la caféine
Souvent pointée du doigt, la caféine est pourtant essentielle. Puissant stimulant du système nerveux, elle permet de rester éveillé et concentré sans exciter, comme le café. Mais la concentration en caféine varie selon le type de cueillette. La teneur en caféine est plus élevée dans les bourgeons que dans les basses feuilles. Pour être sûre de ne pas finir comme une pile électrique le soir, on peut boire du thé le soir en rinçant son thé pour libérer une partie de la caféine.
Des vertus diurétiques
La théobromine qu’on retrouve dans tous les thés a une action puissamment diurétique. En activant la circulation rénale, elle favorise le drainage et l’élimination des toxines. Un puissant allié à intégrer à son alimentation quotidienne.
Des polyphénols
Comme le thé vert, le thé noir contient des polyphénols (catéchines et flavonoïdes) qui ont une action scientifiquement prouvée sur le mauvais cholestérol et dans la prévention des maladies cardio-vasculaires. . En effet, cet antioxydant s’attaque au mauvais cholestérol en prévenant son oxydation. En d’autres mots, boire du thé noir empêche la formation de caillots de sang et aide à garder les artères en santé.
Du fluor
Boire régulièrement du thé contribue à préserver l’émail des dents et à lutter contre la formation de la plaque dentaire.

http://www.elle.fr/Elle-a-Table/Les-dossiers-de-la-redaction/News-de-la-redaction/The-noir-3725149

Voir les commentaires

Médecins : faut-il supprimer la clause de conscience ?,femmes,sante,ivg,

29 Septembre 2018, 07:40am

Publié par hugo

 Médecins : faut-il supprimer la clause de conscience ?
Faut-il supprimer la clause de conscience ? C'est ce que proposent des sénateurs socialistes après la polémique entraînée par les propos d'un gynécologue qui refuse de pratiquer l'IVG.
 
 

France 2
France 2
France Télévisions
Mis à jour le 28/09/2018 | 23:07
publié le 28/09/2018 | 22:18
Partager
Twitter
Partager
Envoyer
LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
L'Interruption volontaire de grosse (IVG) est un droit pour la femme depuis la loi Veil de janvier 1975. Mais le médecin, lui, a le droit de refuser de pratiquer l'IVG s'il invoque la clause de conscience. C'est ce que décrète le code de la santé publique. En pratique, la femme qui souhaite avorter se rend chez son gynécologue. S'il lui oppose un refus, il a le devoir de l'adresser à un autre médecin qui, lui, pratiquera l'IVG. Un débat a été lancé mi-septembre après les propos polémiques d'un gynécologue sur la clause de conscience.
Les femmes victimes de la clause de conscience ?
Aujourd'hui, des sénateurs socialistes proposent de la supprimer, car, pour eux, elle culpabilise les femmes. Faut-il supprimer cette clause de conscience ? Dans un hôpital de la Sarthe, 3 médecins sur 4 refusent de pratiquer l'IVG. Pour le planning familial, c'est bien la preuve que les femmes sont les victimes de cette clause de conscience. Pour les défenseurs de la clause, ce serait remettre en cause la loi Veil. Pour les pouvoirs publics, il faut d'abord faire un état des lieux : aucune étude n'existe concernant l'application de la clause de conscience.
 

https://www.francetvinfo.fr/societe/ivg/medecins-faut-il-supprimer-la-clause-de-conscience_2961837.html

Voir les commentaires

Droits des femmes. Austérité ou clause de conscience, qui menace l’IVG ?,femmes,feminisme,sante

29 Septembre 2018, 07:33am

Publié par hugo


En Espagne, en 2014, le gouvernement Rajoy déposait un projet de loi qui s’attaquait au droit à l’IVG, avant de reculer. Ici, manifestation de soutien aux Espagnoles à Paris. Francine Bajande
Droits des femmes. Austérité ou clause de conscience, qui menace l’IVG ?
Vendredi, 28 Septembre, 2018
Alexandre Fache
Après la sortie du Dr Rochambeau, qualifiant l’avortement d’« homicide », Agnès Buzyn a demandé un « état des lieux » de l’accès à l’IVG en France. L’Humanité a dressé le sien, à l’occasion de la journée mondiale de défense de ce droit.
Il y a quarante-quatre ans, Simone Veil obtenait de haute lutte, à l’Assemblée, le vote de la loi dépénalisant l’avortement en France. Pour cet accomplissement majeur en faveur des droits des femmes, mais aussi pour son engagement européen, l’ancienne ministre de la Santé a fait son entrée au Panthéon le 1er juillet dernier. Une consécration définitive pour le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) ? Malheureusement, non. La déclaration, tonitruante et inattendue, du président du Syndicat national des gynécologues (Syngof), Bertrand de Rochambeau, le 11 septembre, dans l’émission Quotidien, est venue le rappeler : « Nous ne sommes pas là pour retirer des vies, affirmait-il. En tant que médecin, personne ne pourra m’y forcer. » Amené à préciser sa pensée, le gynécologue en livrait le (bas) fond : oui, d’après lui, l’IVG s’apparente bien à un « homicide ».
Des hôpitaux suspendent les IVG
On en serait donc encore là… Près d’un demi-siècle après les sinistres invectives subies par Simone Veil au Palais Bourbon – « ces embryons, vous acceptez, Madame, de les voir jetés au four crématoire ou remplir des poubelles », avait osé un député centriste –, le tabou autour de l’IVG persisterait bien. Les femmes y ayant recours seraient des « coupables » et les médecins leur prêtant assistance, des « complices ». Alors que, ce vendredi, est organisée la Journée internationale pour le droit à l’avortement, le tableau est-il si noir dans notre pays ? Combien sont les professionnels à partager le « point de vue » du Dr Rochambeau ? À exercer leur clause de conscience ? S’agit-il là du principal obstacle pour les femmes dans l’accès à l’IVG ?
Après avoir condamné « fermement » les propos du président du Syngof, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a demandé à ses services, la semaine dernière, un « état des lieux ». Objectif : s’assurer « qu’il n’y a pas une augmentation du nombre de médecins qui font valoir la clause de conscience » et que « l’accès à l’IVG aujourd’hui est toujours aussi simple ». Utile initiative, car personne ne semble disposer de chiffres sur le nombre de professionnels de santé refusant de pratiquer des avortements. Pourtant, cette clause de conscience est bel et bien inscrite dans les textes. L’article 47 du Code de déontologie médicale prévoit que, en dehors des urgences, « un médecin a le droit de refuser des soins pour des raisons professionnelles ou personnelles ». Une exemption d’ordre général, qui est réaffirmée dans le Code de la santé publique, pour trois actes précis : la stérilisation, la recherche sur les embryons et, donc, l’avortement. Selon l’article L.2212-8 de ce Code, « un médecin n’est jamais tenu de pratiquer une IVG ». Mais il doit, s’il fait ce choix, « communiquer immédiatement le nom de praticiens susceptibles de réaliser l’intervention ».
Si on se fie au nombre d’avortements pratiqués en France, l’accès à l’IVG ne semble pas empêché : 216 700 l’an passé, chiffre relativement stable depuis une quinzaine d’années (il y en a eu 215 000 en 2001). Cette stabilité cache toutefois un changement de taille : la part des IVG chirurgicales est devenue minoritaire, passant de 69 % en 2001 à 36 % en 2016. « Il est important que les femmes conservent le choix entre les deux méthodes, instrumentale ou médicamenteuse, pointe la coprésidente du Planning familial, Véronique Séhier. Certaines préféreront être prises en charge à l’hôpital, bénéficier d’une anesthésie générale, par exemple les très jeunes filles, les victimes de violences, ou encore celles ayant déjà connu une IVG difficile. » Or ce choix pourrait avoir tendance à disparaître…
Dans certains territoires, l’urgence est même clairement déclarée. Par exemple, à l’hôpital sarthois du Bailleul, situé entre Angers et Le Mans, et qui, en janvier dernier, a dû suspendre son activité IVG faute de praticien disponible à la suite d’un départ en retraite. Sur les quatre médecins restants, trois avaient fait valoir leur clause de conscience et le dernier ne travaillait qu’à temps partiel (60 %). Une situation intenable… et du plus mauvais effet pour la secrétaire d’État à l’Égalité, Marlène Schiappa, par ailleurs élue locale au Mans. Le 7 septembre, cette dernière annonçait victorieusement la reprise des IVG dans l’hôpital d’ici à la fin du mois grâce au passage à temps plein du médecin volontaire. Un soulagement très limité, de l’aveu même de l’établissement. « Le dispositif reste un peu fragile, l’idéal serait d’avoir deux médecins à temps plein », indiquait-il poliment.
Un cas isolé ? Pas vraiment. L’hôpital de Fougères (Ille-et-Vilaine) doit faire face à la même situation : un départ en retraite, des praticiens ayant activé leur clause et un dernier médecin à temps partiel. « On s’est aperçu en mai du problème, mais en réalité les IVG se sont arrêtées dès janvier, raconte Catherine Legros, du collectif féministe fougerais. Pour tester l’accueil qui était fait aux femmes, on a décidé d’appeler anonymement l’hôpital. Le résultat était catastrophique, avec des réponses de type : “On ne peut rien pour vous, vous n’avez qu’à aller à Rennes”. » En poste depuis mai 2018, le nouveau directeur, David Chambon, tente de rétablir ce « service public » et promet un « retour à la normale pour novembre ». En attendant, le collectif féministe réclame le maintien à Fougères des échographies et des prises de rendez-vous, le financement d’un taxi pour les femmes qui ne peuvent se déplacer jusqu’à Rennes, ou encore la prescription d’un arrêt maladie le jour de l’IVG, pratique curieusement pas systématique.
« La casse des hôpitaux publics crée des difficultés réelles d’accès à l’IVG. Ce qui est beaucoup plus difficile à contrer que les déclarations scandaleuses de M. de Rochambeau », estime Marion Athiel, responsable du Planning familial dans le Rhône. La militante pointe en particulier les fermetures de centres IVG autonomes, les mieux à même d’accueillir les femmes. « On l’a vu dans les hôpitaux de la Croix-Rousse ou de Lyon-Sud. En pareil cas, l’IVG est réintégrée dans l’activité générale de l’établissement. Ce qui pose des problèmes dans l’accueil des femmes, ou la disponibilité des infrastructures, l’IVG n’étant jamais considérée comme prioritaire. » Véronique Séhier relève, de son côté, « deux fragilités principales » dans l’accès à l’IVG : « La difficulté à l’obtenir jusqu’à douze semaines de grossesse, comme le dit la loi, des médecins refusant de la pratiquer au-delà de dix semaines, et des ruptures d’accès pendant les vacances. »
Sur la clause, les avis divergent
Dans ce contexte, supprimer la clause de conscience peut-il être un début de solution ? Sur le sujet, les avis divergent. « Quand on prend en charge la santé des femmes, c’est jusqu’au bout », répond Véronique Séhier, qui cite en exemple la Suède où il n’existe pas d’objection de conscience pour les professionnels de santé. « Dans le monde, une femme meurt toutes les 9 minutes à la suite d’un avortement clandestin. Défendre le droit à l’IVG, c’est défendre la vie des femmes », insiste-t-elle. Une position partagée par le Haut Conseil à l’égalité, qui réclame depuis 2013 la suppression de cette clause, ou encore par une pétition lancée par Madeline Da Silva, maire-adjointe aux Lilas (Seine-Saint-Denis). « Il est temps de donner un véritable accès à l’IVG, sans condition et sans justification. (…) Messieurs les gynécologues, lâchez nos utérus ! » proclame ce texte signé jeudi par plus de 51 000 personnes. Pour le Collège national des gynécologues, il faut au contraire maintenir ce « droit fondamental ». « La clause de conscience s’exprime de moins en moins (dans la jeune génération), si bien qu’il n’y a pas et il n’y aura pas dans notre pays de conflit d’intérêts entre cette clause et le droit des femmes. » Le 18 septembre, la ministre de la Santé a indiqué que cette suppression n’était pas à l’ordre du jour.
Alexandre Fache
Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
 
Des mobilisations partout en france pour défendre l’ivg
Vendredi, plusieurs rassemblements sont organisés pour défendre le droit à l’avortement. À Paris, le rendez-vous est fixé à 18 h 30, à la Bastille, avant la projection d’un documentaire à 20 heures, salle Traversière (12e). Des manifestations sont également prévues à Toulouse (17 h 30, de la place Saint-Cyprien jusqu’au Capitole), Rouen (18 heures, devant le lycée Saint-Saëns), Rennes (18 heures, place de la Mairie), Clermont (18 heures, place de Jaude), Metz ou Nancy.

https://www.humanite.fr/droits-des-femmes-austerite-ou-clause-de-conscience-qui-menace-livg-661365

Voir les commentaires

Précarité. À Paris, Linda loge dans « 4 m2 habitables »,societe,

29 Septembre 2018, 07:30am

Publié par hugo


L’appartement de Linda lui est loué 480 euros par mois. Bruno Fert/le Pèlerin
 
Précarité. À Paris, Linda loge dans « 4 m2 habitables »

Vendredi, 28 Septembre, 2018
Camille Bauer
Les locataires d’un immeuble, accompagnés par la Fondation Abbé-Pierre et soutenus par la Mairie, ont décidé de dénoncer leurs conditions de logement indignes.
«Regardez, c’est écrit là, l’administration a trouvé qu’il y avait 0,9 m2 habitable. » José Lopez brandit le document où figure la dimension de la pièce mansardée qu’il occupe depuis vingt-trois ans. Depuis trois mois, pour la première fois, il a cessé de payer les 250 euros mensuels au propriétaire de cet immeuble situé à Alésia, quartier cossu de la capitale. Au terme d’une procédure lancée avec le soutien de la Fondation Abbé-Pierre (FAP) et appuyée par la Mairie de Paris, son appartement, comme ceux de cinq autres locataires du dernier étage de cet immeuble, a bénéficié d’un arrêté de cessation d’occupation. En attendant de retrouver un autre logis, ces habitants de l’impossible ont décidé de témoigner.
« Il faut être très organisé »
Panama sur la tête, le sexagénaire, tout juste retraité, montre son petit monde fait de livres et de DVD le long des murs, d’une table et d’un tout petit « coin cuisine ». « Il faut être très organisé », explique José d’une voix malicieuse. Pour se laver, il va à la piscine municipale. Une manière aussi de s’entretenir. L’espace n’est pas le seul problème. Il n’y a pas de chauffage dans son cagibi. Et quand il pleut, le vasistas, d’époque, et les trous dans les murs laissent passer l’eau. « À cause de ça, j’ai dû changer trois matelas », dit-il.
Les appartements du dernier étage du 4, avenue Jean-Moulin sont « emblématiques », souligne Christophe Robert, délégué général de la FAP. Ils font entre 1 et 6 m2, loin des 9 m2, taille minimale pour un local d’habitation. Tous sont dégradés, avec des fuites, une électricité défaillante, des souris et un seul toilette sale à se partager. « En l’absence de logements abordables, on voit se développer un marché indigne comme ces minichambres de bonne, mais aussi des pavillons divisés, des caves et des parkings », rappelle Christophe Robert. Linda, la voisine de José, paye 480 euros, sans l’électricité pour une chambre de 4 m2. Cette aide à domicile de 28 ans y a mis son canapé-lit et les valises où elle entasse ses affaires. Malgré l’exiguïté, c’est le soulagement qui a dominé quand, il y a un an, le propriétaire a accepté de lui louer ce local sans caution. Après des années entre la rue et des centres d’hébergement, avoir un toit lui suffisait. « Le propriétaire a été compréhensif et je ne trouvais personne d’autre pour me louer un appartement, alors je suis restée. »
À Paris, la Mairie dénombre près de 7 000 chambres de bonne en dessous de la taille légale. Et reçoit, chaque année, environ 5 000 signalements d’insalubrité. Repérer ces endroits n’est pas simple. Les locataires connaissent mal leurs droits. Avant l’action de la FAP, ni Linda ni José ne soupçonnaient être logés dans un local impropre à l’habitation. La peur est aussi un frein. Entre la crainte de se retrouver sans logement et celle d’être confrontés à des propriétaires qui n’hésitent pas à intimider, beaucoup préfèrent se taire. Raison pour la Mairie de Paris de se porter systématiquement partie civile aux côtés des victimes des marchands de sommeil. « Il faut que la peur change de camp », martèle Ian Brossat, adjoint PCF en charge du logement. Pas simple. Policiers qui négligent les plaintes, services techniques exsangues, procureurs surchargés… Toute la chaîne pour repérer ces situations est à la peine. « La loi Elan dit vouloir s’attaquer aux marchands de sommeil en s’en prenant au portefeuille, c’est bien, mais ça ne suffit pas », souligne Christophe Robert. Le manque de logements complique également l’affaire. Une fois la situation révélée, les gens restent en moyenne encore six ans dans leur logement impropre avant que l’État ne parvienne à leur trouver une solution. Sur les six cas de l’avenue Jean-Moulin, un seul pour l’instant a pu être relogé. Les cinq autres, dont José et Linda, vont devoir patienter encore dans leur invraisemblable réduit.
Camille Bauer

https://www.humanite.fr/precarite-paris-linda-loge-dans-4-m2-habitables-661369

Voir les commentaires

RDLS73 - MACRON, ONU, CORBYN, VALLS, MÉDITERRANÉE,

28 Septembre 2018, 08:38am

Publié par hugo


#RDLS73 – Macron, ONU, Corbyn, Valls, Méditerranée
27 septembre 2018 dans Actualités, Jean-Luc Mélenchon, Nos parlementaires
Pour vous abonner à la chaîne de Jean-Luc Mélenchon, cliquez ici :
Abonnez-vous aux vidéos
Dans cette 73e Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon parle de la mer Méditerranée en présentant une carte orientée dans un sens inhabituel. Il parle ensuite du discours d’Emmanuel Macron à l’ONU et de son sacre en tant que «champion de la Terre», puis il revient sur son déplacement à Liverpool et sa rencontre avec Jeremy Corbyn. Enfin, il parle du choix de Manuel Valls d’être candidat à Barcelone et apporte son soutien à Farida Amrani pour l’élection législative partielle qui aura lieu en Essonne.
SOMMAIRE :
– 00:00 : La Méditerranée… vue autrement !
– 05:51 : Macron à l’ONU
– 16:56 : Rencontre avec Jeremy Corbyn à Liverpool
– 31:58 : Manuel Valls candidat à Barcelone
LES LIENS :
– Macron «champion de la Terre» ? Pourquoi ce titre lui est contesté par les experts : bit.ly/2zzDlDH
– A l’ONU, Trump et Macron exposent leurs visions opposées du monde : bit.ly/2Q9Z2jh
– Cuba : l’embargo des USA est un acte de guerre : youtu.be/vyxD5i-NsiI
– Manuel Valls : « Je veux être le prochain maire de Barcelone » : bit.ly/2xG3W0K

https://lafranceinsoumise.fr/2018/09/27/rdls73-macron-onu-corbyn-valls-mediterranee/

Voir les commentaires

Et si la jalousie avait (aussi) des bienfaits ?,articles femmes hommes,couples,amours,

28 Septembre 2018, 08:30am

Publié par hugo


aits ?
Très critiquée, la jalousie peut, au prix de quelques efforts, être détournée de façon positive et se révéler être un moteur puissant pour soi-même et le couple.
Par Dr Charlotte Tourmente
Rédigé le 21/09/2018
 
© Visual Hunt
La jalousie est un sentiment mal accepté dans notre société, héritage des philosophes du 18ème siècle, qui jugeaient ce sentiment petit-bourgeois et mesquin. Quand elle n'est pas pathologique, elle présente pourtant quelques intérêts insoupçonnés !
Un sentiment féminin ?Traditionnellement, ce sentiment était attribué aux femmes, vivant mal l'infidélité de leur mari. Celle-ci étant nettement mieux acceptée que l'adultère féminin, les femmes trompées devaient être tolérantes et accepter la tromperie. Mais un mari bafoué avait le droit d'être jaloux.  Cette situation inégalitaire a encore du mal à évoluer.
Travailler sur soi
En étant aussi mal vue par la société et mal jugée par les proches, la jalousie force à travailler sur soi, seul(e) ou avec un thérapeute. Réfléchir sur notre mode de fonctionnement et sur nos faiblesses est toujours passionnant ; cela offre à terme davantage de force. Ainsi, le sentiment de jalousie est-il un indicateur précieux des points à travailler. Est-il provoqué par une faille narcissique ? Identifier précisément celle-ci permettra de la combler et de gagner en assurance (et en sécurité). On apprendra à privilégier ses qualités à ce que l'on juge comme des défauts. 
S'explique-t-il par l'envie de voir son ou sa partenaire réussir autant ou être si à l'aise avec les autres ? La situation aide à comprendre qu'à chacun sa vie, ses succès et ses points faibles... Se comparer n'est jamais la solution et les réussites d'une autre personne n'impacte en rien sa propre valeur. En se connaissant mieux, on progresse sur soi, on solidifie ses fondations et on apprend également à dépasser ses failles. En résumé, on grandit et on s'améliore !
Améliorer sa confiance en soi
Au sein du couple, c'est parfois le (ou la) partenaire qui ne sécurise pas assez, à cause d'une attitude très séductrice par exemple. La jalousie est alors ravivée par un manque de confiance en soi et d'assurance. La première étape est de se rassurer : on a été choisi(e) parmi d'autres, c'est déjà satisfaisant !
En doutant de sa capacité à être aimé(e), on en vient à douter de l'amour que le/la partenaire nous porte. Apprendre à s'aimer est la base pour vivre une relation de couple épanouie et sereine, et pour une vie heureuse. Quitte à faire une thérapie de ré-assurance avec un psychologue...
A lire aussi : La confiance sexuelle, pour une sexualité plus épanouie
Mais dans certains cas, la faute ne revient absolument pas au jaloux mais au ou à la partenaire ! Refuser d'entrer dans son jeu et dans le cercle vicieux séduction/jalousie/crises/retrouvailles, est alors indispensable. Il convient aussi de mettre des limites claires au jaloux. Un dialogue en profondeur est alors incontournable pour faire quelques ajustements salutaires, quitte à se faire aider par un thérapeute.
Entretenir la flamme du couple
La jalousie est souvent motivée par la peur de perdre celui ou celle que l'on aime. Elle sert parfois d'avertissement salutaire puisqu'elle met en exergue ce que bien des couples oublient : rien n'est acquis en amour... Un oubli qui aboutit le plus souvent à une certaine négligence ; à force de penser l'autre acquis, on en prend moins soin et on le désire moins (on désire souvent davantage celui que l'on risque de perdre, plutôt que celui que l'on retrouve tous les soirs avec certitude). En prenant conscience de son ressort, la jalousie pousse à redoubler d'efforts pour continuer à le/la séduire et à entretenir la flamme.
Autant investir le temps et l'énergie consacrés à la jalousie, pour séduire l'autre et prendre soin de son couple ! Si elle est utilisée de façon positive, la jalousie se révèle donc être un moteur très puissant pour stimuler son couple et faire battre son cœur plus vite…

https://www.allodocteurs.fr/sexo/et-si-la-jalousie-avait-aussi-des-bienfaits_25437.html

Voir les commentaires

Cinq conseils pour booster naturellement votre testostérone,sante;hommes,sexes,

28 Septembre 2018, 08:23am

Publié par hugo

Cinq conseils pour booster naturellement votre testostérone
Internet déborde de conseils plus ou moins extravagants pour augmenter sa testostérone, l'hormone sexuelle mâle par excellence. Seuls certains sont vérifiés par la science.
Par Dr Charlotte Tourmente
Rédigé le 14/09/2018
 
© Photographee.eu
Dormir suffisamment
Le corps de l'homme produit la testostérone durant le sommeil. La privation de sommeil se répercute négativement sur l'axe hormonal qui aboutit à la production de testostérone : moins un homme dormira, plus le niveau de l'hormone s'abaissera. Une petite étude, publiée dans le JAMA en 2011, a montré, qu'une semaine de privation de sommeil chez des hommes jeunes provoquait une diminution de 10 à 15% du niveau de testostérone.  "La sécrétion de testostérone (et des hormones qui la régulent) se caractérise par la quantité et le rythme de sécrétion, avec des pics durant la journée et des creux, détaille le Pr Stéphane Droupy, urologue. Dans les troubles du sommeil, il y a des modifications cérébrales qui perturbent cette sécrétion pulsatile et rythmée. Cela manque de vraies études mais il y a quelques articles qui vont dans ce sens..."
Pourquoi augmenter sa testostérone ?
La production de testostérone diminue avec l'âge, phénomène appelé andropause. Cette baisse peut entraîner certains troubles lorsqu'elle est pathologique : baisse de désir sexuel, trouble de l'érection, manque de force musculaire, irritabilité,... "Augmenter son niveau de testostérone peut servir si elle est trop basse, explique le Pr Droupy. Le dosage normal est de 3 à 10 ng/ml dans le sang et c'est compliqué de définir le taux dont chacun a besoin." On ne donne une supplémentation qu'en cas de symptômes et de taux anormalement bas.
Pour bien dormir et stimuler la production hormonale, le site de l'International Society of Sexual Medicine recommande de se coucher et se lever à la même heure, de débrancher les téléphones portables, tablettes, ordinateurs et télévision (au moins 1 heure avant le coucher), de pratiquer une activité calme avant l'endormissement telle que la lecture ou la relaxation. Autre conseil pour mieux dormir, un bain tiède peut abaisser la température du corps et le préparer au sommeil. Inutile de dormir excessivement, cela n'aura aucun impact sur les taux hormonal de testostérone, d'après une autre étude de 2016 !
Maintenez un poids de forme.
L'obésité provoque une diminution de la production de testostérone. En effet, une partie de celle-ci est habituellement convertie en estrogène et en une autre substance, dans les cellules graisseuses. Corollaire : plus il y a de graisse, plus la quantité d'enzyme convertissant la testostérone est importante et plus la testostérone est transformée, plus son niveau baisse.
"Le surpoids n'est pas bon c’est certain, il vaut mieux avoir une alimentation saine même si cela manque de données, confirme l'urologue. Attention aux pesticides et aux perturbateurs endocriniens : certains fruits et légumes sont contaminés par des "xéno-oestrogènes" qui risquent de perturber le système hormonal ! Il faut choisir ses fruits, faire attention au mode de culture et privilégier le bio."
Il est aussi recommandé d'adopter une alimentation variée et équilibrée, de manger des aliments riches en protéines 1 à 2 fois par jour selon l'âge (viande de préférence blanche, poissons, œufs, protéines animales), d'éviter les aliments transformés, de limiter les charcuteries, les viennoiseries et pâtisseries, les biscuits apéritifs, l'alcool... Pour les gourmands, être vigilant à la taille de ses portions est nécessaire
Pratiquez une activité physique régulière.
C'est la suite logique du conseil précédent pour diminuer sa masse grasse et augmenter sa masse musculaire. On distingue en effet la masse grasse composée des tissus graisseux, de la masse maigre constituée de l'eau, des organes, des muscles.
La pratique régulière d'une activité physique est donc primordiale, en pratiquant des activités de "cardio-training" (stimulant le muscle cardiaque) 45 à 60 de sport varié (natation, vélo, marche, course, cardio-training en salle...), 3 fois par semaine. A vos baskets !
Evitez certains médicaments et compléments.
D'après le site de l'ISSM, certains médicaments diminuent en effet la production de testostérone, comme les opiacés pour la douleur (médicaments à base de morphine), certains antihypertenseurs comme la spironolactone, l'androstenedione et apparentés.
"On peut penser que tous les médicaments qui perturbent le système nerveux central (NDLR le cerveau et la moelle épinière) pourraient jouer en agissant sur l'axe hormonal", suggère le Pr Droupy. Il peut s'agir d'antidépresseurs, d'anxiolytiques, d'anti-épileptiques, de psychotropes prescrits dans certaines maladies psychiatriques". Selon le spécialiste, il ne faut pas arrêter le traitement si des troubles sexuels apparaissent mais revoir son médecin qui peut le modifier ou en prescrire un autre.
Il est recommandé d'éviter les anabolisants et les compléments censés augmenter les performances musculaires, comme, la créatine, l'érythropoïétine, l'hormone de croissance, etc. Ils peuvent en effet interférer avec la synthèse de testostérone.
Gérez votre stress
"Dans un certain nombre de maladies chroniques et aigues provoquant un stress physique majeur, on constate une diminution importante de la sécrétion de testostérone, détaille l'urologue. Les patients perdent rapidement du muscle, il pourrait être intéressant de les supplémenter par exemple en réanimation. Lors des traitements des cancers, il y a un tel stress général et une telle asthénie, que cela peut sans doute entraîner une diminution de la testostérone." Le stress physique et psychologique pourrait probablement modifier les sécrétions et aggraver l'état de santé, même si l'on manque encore de données fiables.
"On ne parle pas du stress rencontré lorsque votre employeur vous met la pression, s'amuse le Pr Droupy. Même si on pourrait penser que le stress psychologique a un retentissement par les perturbations du sommeil, la prise de médicaments." De là à recommander de mieux gérer son stress juste pour augmenter son niveau de testostérone, il y a un pas que l'on ne peut pas franchir pour le moment...

https://www.allodocteurs.fr/sexo/homme/cinq-conseils-pour-booster-naturellement-votre-testosterone_25339.html

Voir les commentaires

Handicap : des ascenseurs pour tenter de faire descendre la grogne,handicap,societe

28 Septembre 2018, 08:09am

Publié par hugo


 
Rendre obligatoire les ascenseurs dans les immeubles d'au moins trois étages est une revendication de longue date des associations de personnes handicapées.
Handicap : des ascenseurs pour tenter de faire descendre la grogne
Franck Seuret il y a 9 heures Accessibilité Laisser un commentaire
Lire aussi
Accessibilité universelle : à Paris, le métro c’est pas le bon plan
Le gouvernement va rendre obligatoire les ascenseurs dans les immeubles neufs d’au moins trois étages, contre quatre actuellement. Cette mesure tombe quelques jours avant l’adoption définitive de la loi Élan qui consacre un important recul des droits des personnes handicapées.
D’abord une grande claque. Puis, un petit câlin. La grande claque, c’était la semaine dernière au Parlement, lors de la commission mixte paritaire sur le projet de loi Élan. Au programme, entre autres, l’article 18 qui va abaisser la part de logements accessibles dans les immeubles neufs. Les députés voulaient passer de 100 % à 10 % ; les sénateurs, de 100 % à 30 %. Les parlementaires ont coupé la poire en deux. Ce sera désormais 20 %.
3 étages ? L’ascenseur sera obligatoire dans les immeubles neufs.
Un texte dans les mois qui viennent
Le petit câlin, c’était hier matin, mercredi 26 septembre. « Nous allons par voie réglementaire, dans les mois qui viennent, rendre obligatoire la construction d’ascenseurs dans les immeubles de trois étages et plus » (R+3), a déclaré le Premier ministre lors d’un déplacement consacré au projet de loi Élan à Cergy.
Jusqu’alors, seuls ceux d’au moins quatre étages au-dessus du rez-de-chaussée (R+4) devaient impérativement en être équipés.
Une annonce au moment opportun
C’est une revendication de longue date des associations de personnes handicapées. Et l’annonce d’Édouard Philippe intervient fort opportunément quelques jours avant l’adoption définitive de la loi Élan qui consacre un important recul de leurs droits,  comme le déplore le Défenseur des droits. Une manière de faire passer la pilule en quelque sorte.
Dans un appartement accessible, une personne en fauteuil doit pouvoir accéder à chaque pièce de l’unité de vie (en gris). © http://www.accessibilite-batiment.fr/
Davantage d’appartements devront être accessibles
Cette mesure est certes intéressante. Elle va permettre d’élargir le parc de logements accessibles. Dans un immeuble sans ascenseur, ces normes ne s’appliquent en effet qu’aux appartements situés en rez-de-chaussée. Pour être plus précis, à 100 % aujourd’hui ; à 20 %, demain, avec la loi Élan.
Par contre, dans un bâtiment avec ascenseur, l’obligation d’accessibilité s’impose à tous les étages et pas seulement au rez-de-chaussée. À 100 % des appartements aujourd’hui ; à 20 %, demain.
Mais des pertes supérieures aux gains
En résumé, grâce à l’obligation d’installer un ascenseur dans les R+3, 20 % des appartements au 1er, 2e et 3e étages, et non plus seulement au rez-de-chaussée, seront tenus de respecter les normes d’accessibilité. Soit quelques milliers de plus par an.
Mais cela ne compense pas du tout les pertes causées par l’abaissement à 20% de la part de logements devant être accessibles dans un immeuble neuf. Pertes qui se chiffrent en dizaines de milliers.
APF France handicap en appelle au Conseil constitutionnel
« APF France handicap continue à contester le principe même de quota de logements accessibles qui constitue un grave recul », martèle Nicolas Mérille, le conseiller national accessibilité de l’association. Elle va solliciter les parlementaires pour leur demander de saisir le Conseil constitutionnel.
Seule cette instance peut contrôler la conformité des lois à la constitution. Et, le cas échéant, censurer la mesure jugée anticonstitutionnelle. « L’article 18 de la loi Élan instaure une rupture d’égalité entre les citoyens », insiste Nicolas Mérille. La grogne n’est pas près de redescendre.
 

https://www.faire-face.fr/2018/09/27/ascenseurs-grogne-elan-handicap/

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>