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Le blog de hugo,

UN HOMME SUR TROIS SERAIT PRÊT À VIOLER UNE FEMME,femmes,viol,

10 Novembre 2016, 19:03pm

Publié par hugo

UN HOMME SUR TROIS SERAIT PRÊT À VIOLER UNE FEMME
DATE DE PUBLICATION : 08/11/2016 À 12:36 | COMMENTAIRE (0) Violences conjugales 
30% des hommes seraient capables de violer une femmes si il n'y avait pas de procédure judiciaire, un chiffre qui fait froid dans le dos.
Oui, nous sommes bien en 2016, même si ce pourcentage choquant semble tout droit sorti d'une autre époque. C'est à Massil Benbouriche, chercheur en psychologie et criminologie, que l'on doit ce résultat alarmant. Pour les besoins de sa thèse il a mené une étude expérimentale sur le lien entre l'alcool et les agressions sexuelles. 
 
 
150 hommes, issus de différents milieux sociaux et âgés de 20 à 39 ans, ont été interrogés sur leur adhésion au mythe du viol. Après avoir visionné un film dans lequel deux personnages, Marie et Martin, rentrent chez Marie après une soirée dans un bar, ils devaient répondre à la question suivante :
 
Si vous étiez absolument certain que Marie ne porte jamais plainte et que vous ne soyez jamais poursuivi, quelles seraient les chances d'avoir une relation sexuelle avec Marie alors qu'elle n'est pas d'accord ?
 
 
En posant cette question par simple curiosité, Massil Benbouriche était loin d'imaginer un résultat aussi scandaleux : près d'un homme sur trois (30%) a rapporté explicitement une intention de commettre un viol alors qu'il était sobre. Le pourcentage monte à 60 pour les individus qui adhèrent à la culture du viol et qui ont consommé de l'alcool.
  
 
L'ALCOOL NON COUPABLE
 
 
Un point important de l'étude révèle très clairement que la consommation d'alcool ne peut pas être utilisée comme une "excuse" expliquant les agressions sexuelles. C'est plutôt l'adhésion au mythe du viol qui joue un rôle important.
 
Ainsi un individu rejetant ce mythe ne commettra pas d'agression sexuelle même si il est alcoolisé. En revanche, Massil Benbouriche souligne qu'un homme sobre qui adhère fortement à cette culture du viol va "faire des promesses, tenter de manipuler, intoxiquer, dans le but d'obtenir un rapport".
 
 
Le chercheur a toutefois apporté des précisions au résultat de son étude :
 
On n'est pas en train de dire que 30% des hommes commettraient une agression sexuelle [...] il y a un écart entre ce que vont dire les gens dans un laboratoire et ce qui va se passer dans la "vraie" vie
 
 
Il n'empêche que cette enquête soulève une nouvelle fois la question de la banalisation de la culture du viol.
 
La culture du viol
Capture d'écran Marine LB/Youtube
 
En France elle reste présente malgré la prévention et la lutte contre la criminalité sexuelle. Une enquête très médiatisée d'Ipos datant de mars 2016 a montré qu'en France, pour 40% des gens, une femme victime d'agression sexuelle est en partie responsable si son comportement ou sa tenue vestimentaire est provocante.
 
 
Par Estelle Bertrand

http://www.marieclaire.fr/,un-homme-sur-trois-serait-pret-a-violer-une-femme,833017.asp

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"vu le montant de vos honoraires, après l'audience on va à l'hôtel ?",femmes,sexisme,

10 Novembre 2016, 18:59pm

Publié par hugo

Je veux un avocat pas une pom-pom girl": le sexisme ordinaire du barreau
SAUVEGARDER
  
rédaction 
7/11/16 - 09h08

"Je voudrais voir un vrai avocat, pas une pom-pom girl." "C'est vrai que vous avez des gros seins?! C'est ce que m'a dit votre patron."
On connaissait "Paye Ta Shneck", ce tumblr qui recueille les témoignages de nombreuses femmes victimes de harcèlement de rue. Deux avocates ont créé, à leur tour, début octobre, un tumblr dénonçant le sexisme ordinaire dont elles sont (trop) souvent victimes dans leur profession. Son nom: "Paye ta robe d'avocate".

Les deux avocates trentenaires à l'origine du projet ont préféré garder l'anonymat pour rester libre de poster ce qu'elles veulent. Leur but? Faire évoluer les mentalités. Elles expliquent à Buzzfeed que "certains confrères ne se rendent même pas compte que leur comportement dérange". Et les comportements qui dérangent semblent nombreux: en quelques semaines, les témoignages sont arrivés par dizaine via Twitter et Facebook. Que ce soit à l'école, au tribunal, avec des clients ou en cabinet, le sexisme est partout.
Tweets by @Payetarobe
Ça commence dès l'entretien d'embauche
Les remarques sexistes commencent dès l'entretien d'embauche. Parmi les motifs de recalage, une avocate a déjà entendu: "Désolée, vous correspondez au poste, mais vous faites trop selon moi 'Mademoiselle' et pas assez 'Madame'". Toujours lors d'un entretien, les réflexions qui concernent la vie privée sont nombreuses: "Vous venez de vous pacser? Ah, et les enfants c'est pour bientôt? Sinon on décale l'association hein..." , "Je suis un peu gêné de poser la question [mais je la pose quand même], mais vous avez des projets d'enfants à court ou moyen terme ?". À propos de maternité, une avocate anonyme raconte qu'à l'annonce de sa grossesse, "le conseil de l'ordre a été saisi par les associés du cabinet [...] pour 'défaut de loyauté'". 

En lisant les différents témoignages, force est de constater que les clichés concernant les femmes sont bien présents dans le monde de la justice. Entendre en pleine réunion, "Bon c'est bon, merci beaucoup, on a plus besoin de toi, tu peux aller faire du shopping maintenant" ne ferait plaisir à personne.  

Les hommes se défendent de ces remarques désagréables en prétextant l'humour ou la simple provocation mais la plupart de ces réflexions sont simplement déplacées: "Enlève ta veste et dégrafe un peu ton chemisier!", "C'est vrai que vous avez des gros seins?! C'est ce que m'a dit votre patron." Et on en passe!  Il n'y a pas de doute, le sexisme ordinaire semble faire partie du quotidien de ces avocates. On ne peut que soutenir le souhait de sensibilisation au sexisme ordinaire de ces avocates féministes.
Tweets by @Payetarobe

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1520/Sexe-Relations/article/detail/2964144/2016/11/07/Je-veux-un-avocat-pas-une-pom-pom-girl-le-sexisme-ordinaire-du-barreau.dhtml

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Violences conjugales : du street-art pour dénoncer les féminicides,femmes,violences,

10 Novembre 2016, 18:46pm

Publié par hugo

Société Combats de femmes
Violences conjugales : du street-art pour dénoncer les féminicides
Article mis à jour le 03/11/16 13:02
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DROITS DES FEMMES – 89 femmes ont été tuées par leur compagnon ou ex-conjoint en France depuis le début de l'année. Une campagne de street-art se déploie dans Paris pour montrer au grand jour cette réalité accablante.

© Page Facebook "Ils nous tuent"
Sur le bitume et les murs parisiens, des visages de femmes. Peints pour tenter de redonner la parole à celles qui ne sont plus, victimes des coups de leur compagnon, leur mari, leur ex. Des pochoirs au sol pour dénoncer et montrer aux yeux de tous l'horreur de cette réalité : depuis le début de l'année 2016, 89 femmes ont succombé à des violences conjugales.

Depuis le 1er novembre, en se promenant dans les rues de la capitale, on peut voir ces visages, mais aussi les prénoms des victimes, accompagnés de messages sans équivoque : "Tu étais violent, je t'ai quitté", "Etait-ce une raison pour me tuer ?". Le but étant de redonner à ces femmes ce que des hommes leur ont enlevé pour toujours : la parole et la possibilité de se défendre en dénonçant ces violences. 

A l'origine de cette campagne de street-art nommée Ils nous tuent, également déclinée sur un site internet, Pauline Arrighi, militante féministe et ex-porte-parole d'Osez le féminisme, qui a créé son Tumblr Je connais un violeur.  "On n'a jamais le point de vue de ces femmes, mais toujours celui du tueur dans les procès, qui se cherche des excuses. Cela m'a énervé, alors je me suis dit que ce serait bien de faire un truc dans l'espace public, parce que c'est kiffant, c'est très subversif, pour exprimer ce que les victimes diraient", a-telle expliqué à Grazia. 


Une campagne poignante qui rappelle la nécessité du combat contre les violences conjugales. Chaque année, plus d'une centaine de femmes meurent sous les coups d'un homme. En 2015, elles étaient 122 (chiffres du Ministère des Familles). Une tous les trois jours.   

Voir aussi : 

Violences conjugales : la danse pour dénoncer l'innommable

COMBAT DE FEMMES - La Grande-Bretagne a frappé fort en dévoilant, par le biais de l'association Victim Support, un spot poignant sur les violences conjugales.

Violences conjugales : comment les déceler ?

La violence conjugale a lieu dans l'intimité du couple. Pourtant, certains signes peuvent alerter l'entourage. Françoise Brié, vice-présidente de Solidarité Femmes, fait le point.
 

Amandine Martinet
Journaldesfemmes.com
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http://www.journaldesfemmes.com/societe/combats-de-femmes/1706449-ils-nous-tuent-street-art-denoncer-violences-femmes/

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Harcèlement scolaire : comment réagir en tant que parents ?,enfants,violences,education nationale,

8 Novembre 2016, 22:11pm

Publié par hugo

Harcèlement scolaire : comment réagir en tant que parents ?
Par Sandra Franrenet | Le 02 novembre 2016
 
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Brimades, moqueries, mises à l’écart, violences physiques… Le harcèlement scolaire touche plus de 700.000 élèves en France. Comment réagir lorsque son enfant est concerné ?
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Quel est votre profil culinaire ?
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« Si vous recevez cette lettre, c’est que je ne suis plus de ce monde. Vous êtes allés beaucoup trop loin dans cette histoire. "Faux cul", "sans amie", "on va te niquer à ton retour", "bolosse", "sale pute", "connasse"… OK, je n’ai pas réussi à dire ce que j’ai sur le cœur, mais maintenant je le fais, même si mon cœur ne bat plus… Adieu. »

Il y a trois ans, Marion Fraisse, collégienne de 13 ans, se suicidait pour mettre fin au harcèlement dont elle était victime de la part de ses camarades. Un drame isolé ? Si l’issue tragique de cette affaire reste – heureusement – exceptionnelle, les chiffres montrent que le harcèlement en milieu scolaire n’est pas anecdotique : 12% des écoliers, 10% des collégiens et 3,4% de lycéens - soient 700.600 élèves – sont victimes de violences verbales, physiques ou psychologiques répétées. Plus de la moitié subit une forme sévère.

Loin de s’arrêter aux murs de l’établissement, ce phénomène se poursuit parfois sur les réseaux sociaux, boîtes mails et téléphones portables. 6 % des collégiens sont ainsi la cible de cyber-harcèlement. (Trop) bon élève, gros, roux, boutonneux… Tous les prétextes sont bons, pourvu que la proie soit docile. Comme Marion.

Des signes qu'il faut deviner

Directrice de casting du film qui retrace les six mois de calvaire de cette adolescente (Moi, Marion, 13 ans pour toujours diffusé le 27 septembre sur France 3 avec Julie Gayet), Maya Serrulla témoigne de son malaise. « Presque tous les enfants rencontrés dans le cadre du tournage ont été touchés de près ou de loin par ce fléau. Maintenant, je suis sur mes gardes ! Je compte rester attentive aux signes émis par ma fille de 6 ans. » Des signes qu’il faut parfois deviner.

« Contrairement aux petits qui verbalisent facilement et sont rassurés dès que papa et maman vont voir la maîtresse, les ados se murent dans le silence car leur amour-propre entre en jeu. Ils cherchent à rendre ce phénomène anodin, même s’ils en souffrent, pour ne pas se voir comme un être faible », affirme Michael Larrar. Avec ces jeunes, le pédopsychiatre suggère d’opter pour la déculpabilisation et l’identification ; leur rappeler que l’adolescence est un cap difficile et que soi-même, au même âge, on a mangé son pain noir !

« Lorsque le harcèlement est lié à la sexualité ou la pudeur, l’ado aura sans doute plus de mal à en parler. Rappelez-lui que se taire revient à vous priver de votre rôle de parent qui consiste à le défendre et le conseiller, y compris sur des sujets intimes ou gênants », insiste le spécialiste.

"Il ne faut pas se contenter de se transformer en justicier"

Où trouver de l'aide ?
3020 : numéro vert "Non au harcèlement", ouvert du lundi au vendredi de 9 heures à 18 heures (sauf jours fériés).

nonauharcelement.education.gouv.fr : ce site oriente et donne des conseils selon le profil de l’utilisateur (victime, témoin, parent ou professionnel).

Est-ce parce qu’il a eu peur de passer pour un enfant vulnérable ou parce qu’il a préféré se faire justice lui-même que Clovis s’est tu ? Toujours est-il que sa mère n’a mesuré l’ampleur du problème que le jour où elle a été convoquée par le principal du collège. « Pas pour nous alerter de la situation mais pour exclure trois jours notre fils qui, excédé, a fini par se battre avec son bourreau », fulmine-t-elle. Certes, elle était au courant qu’un camarade de classe importunait Clovis, mais elle est tombée des nues quand le professeur de sport a employé « en off » le mot « harcèlement ».

Les enfants passent leur temps à se brouiller, pour un oui, pour un non. On ne pense pas immédiatement au harcèlement, confirme Stéphane (1), père de famille de 40 ans, avant d’expliquer que lorsque sa fille de 10 ans lui a fait part de certains soucis, il lui a d’abord conseillé d’apprendre à se défendre.

« Les parents ne doivent pas se contenter de se transformer en justicier à la première occasion mais éduquer leur progéniture à repérer ce qui grave, ce qui l'est moins et à accepter les frustrations. L’école est une micro-société loin d’être aussi bienveillante que le cadre familial. On ne peut pas être ami avec tout le monde. Certains individus gagnent à être snobés voire évités », précise Michael Larrar.

Le rôle des institutions scolaires

Si nos enfants cherchent du soutien auprès de leurs parents, ils en attendent également de la part de l’institution, comme le rappelle Éric Verdier, responsable expert du pôle Discrimination, violence et santé à la Sedap (Société d’entraide et d’action psychologique, basée à Dijon) : « Je me souviendrais toujours des mots d’un jeune garçon, décédé depuis, qui avait été malmené par ses pairs : "il faut prendre des risques pour nous, c’est comme ça qu’on voit qu’on en vaut la peine". Les établissements scolaires ont cependant encore du mal à prendre de tels risques. Au lieu d’agir dans le bon sens, ils clivent trop souvent les rapports entre adultes et élèves. Ce clivage entraîne une perte de confiance qui favorise l’émergence du harcèlement. » Et un sentiment d’impuissance de la part des parents.

Ce que confirme l'expérience de Sarah, ingénieure commerciale de 38 ans. « La directrice de l’école de mon fils refuse de voir qu’une gamine a un comportement totalement obsessionnel à l’égard de mon enfant. Qu’est-ce que je peux faire si elle refuse de bouger ? Je ne vais quand même pas aller voir la police pour dire : "Théa (1) est amoureuse d’Ivan (1), elle n'arrête pas de l’importuner !" Ça paraît idiot et pourtant c’est vrai », s’agace la maman.

Parents d'enfants harceleurs, les premiers concernés

Seule l’une des trois mamans d'enfants harceleurs s’est sentie réellement concernée
Sylvie, institutrice
Loin de vouloir minimiser le rôle de l’Éducation nationale, Sylvie, institutrice, tempère : le harcèlement est un phénomène particulièrement difficile à combattre car il est la plupart du temps invisible. « Il y a deux ans, une mère est venue me voir pour m’informer que son fils de 9 ans subissait des brimades récurrentes de la part de trois petits garçons de la classe. J’ai été la première étonnée car je n’avais rien vu. Les enfants sont malins : ils font ça discrètement, lorsqu’ils échappent à notre surveillance ; et les autres ne disent rien », assure la maîtresse de CM1.

Secondée par la directrice, elle est intervenue immédiatement pour mettre fin à cette situation. Outre une rédaction sur le respect et une lettre d’excuse à lire en classe, Sylvie a mis un mot dans le carnet de correspondance des trois garnements. « Le plus choquant, c’est que seule l’une des trois mamans s’est sentie réellement concernée, se souvient-elle. Les parents des deux autres enfants se sont contentés de signer, comme s’ils prenaient acte d’une punition banale. » Pour 700.600 élèves harcelés, combien de parents d’enfants harceleurs se désintéressent du comportement de leur rejeton ?

#NonAuHarcèlement : le clip de la campagne 2016

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"Liker, c'est déjà harceler" : la campagne Non au harcèlement 2016
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(1) Le prénom a été modifié.

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Tags : éducation, Enfants, École, harcèlement, parents

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Violences : les jeunes femmes victimes sont "les plus difficiles à repérer",,femmes,violences,

8 Novembre 2016, 21:58pm

Publié par hugo

Violences : les jeunes femmes victimes sont "les plus difficiles à repérer"
La rédaction avec AFP | Le 08 novembre 2016
 
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Un rapport de l'Observatoire régional des violences faites aux femmes s'inquiète de la situation des jeunes femmes victimes de violences conjugales.
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Remportez un tea-time dans le somptueux hôtel The Peninsula Paris
Remportez un tea-time d'exception au palace The Peninsula Paris
Les jeunes femmes victimes de violences sont encore « trop faiblement repérées » en Ile-de-France. Ces dernières sont aussi « davantage exposées » à ces mêmes violences, dénonce un rapport de l'Observatoire régional des violences faites aux femmes (ORVF), qui s'inquiète de la situation de ces « invisibles ».

Une femme sur cinq victime de violences conjugales en Ile-de-France a entre 20 et 24 ans, selon le chiffre de l'Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (Enveff 2000). Pourtant, elles sont « hors radar », s'étonne cet observatoire du Centre francilien pour l'égalité femmes-hommes Hubertine-Auclert dans un rapport rendu public mardi.

En analysant l'activité de 67 structures et associations franciliennes qui œuvrent pour les victimes de violences ou pour les jeunes, il pointe que les femmes de 18-25 ans ne représentaient en 2014 que 11% du public accueilli.

Plus précaires

Dans le détail, les 18-25 ans constituent 40 à 50% du public reçu par les associations spécialisées sur les mariages forcés et les mutilations sexuelles, elles représentent un tiers des femmes prises en charge par les associations liées à la prostitution et à la traite des êtres humains, mais elles sont bien moins présentes (entre 10 et 20%) dans les structures spécialisées sur les viols, les agressions sexuelles et les violences conjugales.

Les plus « invisibles » sont celles qui n'ont pas d'enfant ou ne vivent pas avec leur compagnon car elles « vivent dans le silence, dans la peur d'être jugées, et certaines n'ont pas conscience de subir des violences », estime le rapport. En outre, elles sont souvent plus précaires que leurs aînées. Ainsi, 55% des jeunes appelantes au 3919 (ligne d'écoute pour les violences faites aux femmes) sont sans emploi, contre 15% pour l'ensemble des appelantes, et une sur trois n'a pas de ressources propres et vit le plus souvent en logement précaire ou est hébergée.

Un plan triennal à venir

À quelques jours de l'annonce d'un nouveau plan triennal de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre, le centre Hubertine-Auclert préconise neuf recommandations pour mieux prendre en charge les victimes. Pour les structures qui aident les jeunes (missions locales, bureau d'information jeunesse, foyers de jeunes travailleurs), il insiste sur le besoin de former les professionnels pour qu'ils puissent mieux orienter les victimes. Aux associations, il recommande « d'investir les outils numériques » pour lancer des campagnes d'information et de prévention en direction des jeunes via les réseaux sociaux.

Les célébrités parlent des violences conjugales

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 Rihanna
 Lio
 Valérie Damidot
 Josina Machel 
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Tags : violences faites aux femmes, violences conjugales, Actu

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Lundi 7 novembre, à 16h34, "quand je me suis levée pour partir, mes collègues ont ri",femmes,feministes,egalite,,parite,

8 Novembre 2016, 21:50pm

Publié par hugo

Lundi 7 novembre, à 16h34, "quand je me suis levée pour partir, mes collègues ont ri"
Par Mylène Bertaux | Le 07 novembre 2016
 
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À 16h34 et 7,5 secondes, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés ce lundi place de la République à Paris pour l'égalité salariale. Reportage.
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Renouvelez votre dressing pour l’hiver avec One Nation Paris 
Renouvelez votre dressing pour l’hiver avec One Nation Paris
« Vite, vite, tendez la banderole. Il ne reste que quatre minutes. » Céline, la vingtaine, active les militants en ce lundi 7 novembre pour les derniers préparatifs avant l'heure fatidique : 16h34 et 7,5 secondes. Si les femmes étaient payées autant que les hommes, elles auraient pu s'arrêter de travailler à cette échéance, et ce pour le restant de l'année. C'est pour protester contre ces inégalités salariales persistantes que les Françaises étaient appelées à cesser leur activité, et rallier des grands points de rassemblement aux quatre coins de l'hexagone.

À Paris, rendez-vous était pris place de la République, dans le Xe arrondissement. À l'appel de plusieurs associations féministes, dont Les Glorieuses et Les Effrontées, entre 200 et 300 personnes avaient bravé le froid en cet après-midi pluvieux et gris. Dans les rangs, peu de rouge, comme recommandé, mais des membres d'associations, des militantes, de jeunes actifs, des chômeurs et des retraités. Tous avaient tenu à faire corps pour défendre les droits des femmes en matière salariale.

"Pour le même poste, 2 000€ de différence"

 
Amandine, 22 ans, est venu de Lille pour manifester. Membre du conseil de son Université, elle déplore la difficulté d'avoir une voix en tant que jeune femme au sein d'une assemblée qui n'en compte que trois.
Photo Valentin Chesneau-Daumas / LeFigaro.fr/Madame
« Je n'ai pas envie, à diplôme égal, d'avoir un salaire différent », assène Amandine, 22 ans. Les badges qui ornent le revers de son perfecto en cuir indiquent ses opinions militantes. La jeune femme, étudiante en licence de sciences politiques, a fait le déplacement depuis Lille. En écho à ses propos et au micro, Fatima Benomar, porte-parole de l'association Les Effrontées rappelle que « les femmes gagnent aujourd'hui 15,1% de moins que les hommes ».

Évelyne, blonde au carré mi-long impeccable, est la seule de son entreprise de 2 000 salariés à avoir fait le déplacement. Pourtant, raconte cette chargée de communication de 57 ans, le plafond de verre est une réalité au sein de la société qui l'emploie. « Plus on monte dans l'échelle des cadres, moins il y a de femmes. Et, pour un poste de direction, il y a en moyenne 2 000 euros de différence. » Quid de ses collègues, restées sur leur lieu de travail ? « Quand je me suis levée pour partir, elles ont ri. »

"On veut participer au renouveau du féminisme"

Les femmes présentent au rassemblement se sentaient privilégiées. « Ce n'est pas donné à tout le monde de pouvoir quitter son poste à 16h34, explique Camille 31 ans, employée dans l'associatif. Ce n'est pas le cas de mes amies qui sont ouvrières, caissières, infirmières ou encore assistantes sociales. »

Paula et Jean, respectivement 29 et 31 ans, ont fait le déplacement en couple. « Je viens là pour essayer à ma manière de rendre visible le problème, explique la jeune urbaniste. D'ailleurs, mon employeuse m'appuie et serait venue avec moi si elle n'avait pas ses enfants à la maison... » Pour eux, leur présence était une évidence. « C'est le minimum que l'on puisse faire. La démarche est bien différente quand on en parle à la maison et quand on sort. Et puis, on se prépare pour les élections qui arrivent. »

 
Paula, 29 ans, et Jean, 31 ans. « Pas plus tard qu'hier on disait qu'il fallait qu'on se bouge. »
Photo Valentin Chesneau-Daumas / LeFigaro.fr/Madame
Un cortège transgénérationnel

Le peu qu'on a gagné, on est en train de le perdre. 
« Ensemble, maintenant, on veut l'égalité. » Pendant que l'assemblée reprend les slogans scandés, Sylviane, 67 ans, visse ses lunettes écailles sur son nez. Elle est l'une des rares à avoir respecté le dress code demandé : un foulard rouge noué autour du cou et des boucles d'oreilles grenat. Elle fait partie de ces femmes qui, plus jeunes, se sont battues pour la contraception et l'IVG et porte un regard désabusé sur la situation actuelle des femmes. « Ce que j'ai envie de dire aux jeunes femmes d'aujourd'hui, c'est qu'elles ont intérêt à être hypers vigilantes, parce que le peu qu'on a gagné, on est en train de le perdre. »

Ana, Julie et Sara, en additionnant leur âge, n'arrivent pas loin de celui de Sylviane. Elles viennent de Bourgogne et tiennent à témoigner leur soutien aux femmes actives. « C'est important de montrer qu'elles doivent se battre pour obtenir les mêmes droits que les hommes », expliquent-elles avec conviction avant de repartir vers leur auberge de jeunesse, dans le XXe arrondissement.

Trangénérationnel, le mouvement dépasse aussi les « étiquettes ». « C'est la première fois que nous travaillons main dans la main », s'enthousiasme Alix Heuer, 28 ans. La cofondatrice des Glorieuses prend Suzy Rojtman, membres du Collectif National pour les Droits de la Femme, dans ses bras. « Toutes les associations féminines ont répondu présentes », se félicitent les deux jeunes femmes. Et si le nombre de participants pouvait paraître décevant, les organisatrices pensaient déjà, la nuit tombée, au prochain rendez-vous, le 8 mars 2017, journée internationnale des droits de la femme.

Portraits de manifestants parisiens :

En images
 Portrait du 7 novembre à 16h34
 Portrait du 7 novembre à 16h34
 Portrait du 7 novembre à 16h34
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Tags : Féminisme, sexisme, Égalité

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Sortie du salafisme, une femme témoigne,femmes,religion,violences,

8 Novembre 2016, 21:46pm

Publié par hugo

Sortie du salafisme, une femme témoigne
Baptiste Erondel | Le 02 novembre 2016
 
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Dans son livre J'ai décidé d'être libre, Henda Ayari témoigne de sa sortie du salafisme et de la longue pente à gravir pour retrouver une vie « normale ».
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« À 20 ans, j'étais jeune et salafiste. À 39 ans, je suis une femme musulmane libre. » Dans J'ai décidé d'être libre, paru chez Flammarion le 2 novembre 2016, l'auteure Henda Ayari témoigne de son vécu de « rescapée » du salafisme. Ou comment, à 21 ans, elle a épousé un Français salafiste. Durant neuf années, la jeune femme vit « voilée de la tête aux pieds, sous l'autorité absolue d'un mari de plus en plus violent ». À travers les 224 pages de son récit, la jeune quadragénaire retrace son combat pour trouver le courage de fuir, avec ses enfants. Une histoire de « renaissance » des temps modernes.

"Coupée du monde"

Née en France d'un mariage forcé, Henda Ayari vit une enfance morose. Après le divorce de ses parents, elle trouve refuge dans les paroles de femmes voilées, des « sœurs », comme elle le confie à L'Obs qui lui consacre un long portrait, qui la dirigent sur le chemin de la religion. La jeune femme décide alors d'acheter son premier vêtement religieux et ses amies lui présentent un homme, salafiste, qui cherche à se marier. De leur union, naissent trois enfants.

Face à l'isolement et à la violence de son époux, elle se sent, des années durant, comme une « morte-vivante [...] coupée du monde ». Absence de télévision, cinq prières quotidiennes effectuées sans envie, obligation de jeter les livres... Les préceptes salafistes ne conviennent pas à Henda Ayari qui au bout de neuf ans trouve le courage de quitter son mari, ses enfants sous le bras. Son rapport à la religion, lui, met du temps à changer. « Même après m'être séparée de mon mari, j'étais sûre de continuer à être une bonne salafiste », raconte l'intéressée à l'hebdomadaire.

"Morceau de viande"

J'étais comme un enfant à qui on lâche la main sans qu'il sache marcher
De retour à une « vie sociale normale », Henda Ayari doit apprendre à créer un compte bancaire, travailler pour nourrir sa famille ou encore faire face au regard des autres - ceux qui ne portent pas de jilbab (ce vêtement couvrant les cheveux et l’ensemble du corps, NDLR), comme elle. « J'étais comme un enfant à qui on lâche la main sans qu'il sache marcher », relate-t-elle dans L'Obs. Elle enchaîne les petits boulots à travers des agences d'interim jusqu'à obtenir, un temps, un poste de greffière dans un palais de justice. Malgré ces expériences professionnelles qui forgent son caractère, la « rescapée » a encore du mal avec le regard des hommes et garde l'impression d'être « un morceau de viande ». Aujourd'hui, elle le concède volontiers : elle exagérait.

Le véritable déclic intervient le 13 novembre 2015, lors des attentats de Paris. « Je pleurais pour ces morts, j'étais très choquée. Je prenais conscience des dangers du salafisme, et je voulais montrer que j'en étais sortie, après avoir été l'ombre de moi-même », témoigne-t-elle dans les colonnes de L'Obs. Peu après le drame, elle poste sur les réseaux sociaux un montage photo « avant-après » pour témoigner de la réalité, et de la dangerosité du salafisme. Sur le premier elle est entièrement voilée ; sur le second, ses cheveux sont apparents et elle porte un perfecto en cuir. Dix-neuf années séparent les deux clichés. Édifiant.

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Tags : livre, Femme, religion, extrémisme

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43% des joggeuses assurent avoir déjà été harcelées,femmes,violences,

7 Novembre 2016, 15:10pm

Publié par hugo


43% des joggeuses assurent avoir déjà été harcelées
Baptiste Erondel | Le 03 novembre 2016
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Une étude relayée par le magazine Runner's World dresse un constat effrayant sur la condition des femmes qui pratiquent la course à pied.
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Un effrayant rapport, mis en ligne par Runner's World, rapporte que 43% des femmes assurent avoir déjà été victimes de harcèlement pendant leur jogging. Pis encore, 30% d'entre elles déclarent avoir été suivies, quand 18% ont reçu des propositions de rapports sexuels.

Runner's World cite pêle-mêle de nombreux exemples d'agressions verbales à connotation sexuelle, peu reluisants pour la gent masculine : « Tu sais ce qui est mieux que le sport ? Le cul, le cul, le cul », « Mon chien aussi aime bien courir après les jolies filles », « Elle va avoir un viol collectif celle-là », « Canons tes seins », « Waow, tu as le cul bien moulé dans ton leggings ! », « Mate-moi cette paire de seins qui rebondit ».

Changer de parcours, voire de sport

Face à ce harcèlement, devenu presque banal, certaines coureuses ont entrepris d'adapter leur course à pied à cette réalité. « J'essaie de changer de chemin pour que personne ne puisse mémoriser où et quand je cours », témoigne l'une d'entre elles pour Runner's World. D'autres, plus radicales, vont jusqu'à changer de sport. Ainsi, 27% des femmes interrogées par Runner's World ont pris la décision de s'inscrire dans une salle de sport pour éviter ces désagréments.

15 recettes saines à manger après une séance de sport :

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Brésil : cinq agressions sexuelles par heure en 2015,femmes,violences,

7 Novembre 2016, 14:11pm

Publié par hugo


Brésil : cinq agressions sexuelles par heure en 2015
La rédaction avec AFP | Le 04 novembre 2016
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Plus de 45.000 cas d'agressions sexuelles ont été recensés au Brésil l'année dernière, selon le rapport annuel de l'ONG Forum brésilien de sécurité publique.
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Le décompte fait froid dans le dos. Cinq personnes ont été victimes d'agression sexuelle toutes les heures au Brésil en 2015, selon le dixième rapport annuel de l'ONG Forum brésilien de sécurité publique, diffusé jeudi.

Au Brésil, qui compte 204 millions d'habitants, 45.460 cas d'agressions sexuelles ont été dénoncés l'année dernière, une violence redoutée par 85% des Brésiliennes, selon un sondage de l'Institut Datafolha réalisé à la demande de l'ONG (FBSP).

C'est 9,9% de moins qu'en 2014, mais cela ne correspond pas forcément à la réalité, selon le FBSP, beaucoup de ces violences n'étant pas dénoncées.

160 homicides par jour

Par ailleurs, plus d'un million de véhicules ont été volés en 2015, soit un toutes les minutes. Le Brésil a enregistré un léger recul, de 0,6%, soit 3045 véhicules volés en moins.

Le rapport indique que les 27 États brésiliens et le gouvernement fédéral ont dépensé 76,1 milliards de réais (22 milliards d'euros) en sécurité en 2015, soit 11,6% de plus qu'en 2014, année de la Coupe du monde de football dans le pays.

Il y a une semaine, cette ONG avait indiqué que les homicides au Brésil ces quatre dernières années avaient fait plus de morts que la guerre en Syrie : 278.839 victimes de 2011 à 2015. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, la guerre qui fait rage dans ce pays a tué 256.124 personnes sur la même période.

L'année dernière, 58.383 homicides ont été dénombrés au Brésil, soit environ 160 par jour, un toutes les neuf minutes. La face B du si dansant « país tropical» de Jorge Ben Jor.

Les manifestations en Amérique du Sud pour lutter contre les "féminicides" :

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Tags : harcèlement, Actu, Brésil

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Irlande du Nord : les femmes traitées comme des "citoyennes de seconde zone",femmes,violences,ivg,

7 Novembre 2016, 14:09pm

Publié par hugo


Irlande du Nord : les femmes traitées comme des "citoyennes de seconde zone"
Par Mylène Bertaux | Le 03 novembre 2016
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Comme A., adolescente de 15 ans jugée pour être allée à Manchester se faire avorter, 2000 Irlandaises du Nord se rendent en Angleterre chaque année pour subir une interruption volontaire de grossesse.
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A., une jeune Irlandaise de 15 ans, était jugée en Grande-Bretagne pour être allée à Manchester en 2012 afin de subir une interruption volontaire de grossesse à laquelle elle n'avait pas le droit dans son pays d'origine.

Son procès est vite devenu celui de la loi régissant l'avortement en Irlande du Nord, l'une des plus restrictives de l'Union européenne. L'IVG ne peut y être pratiquée que lorsque la vie de la mère est en danger et dans un délai de seulement neuf semaines (contre 24, par exemple, en Angleterre). Dans tous les autres cas, l'avortement est illégal et donc passible d'emprisonnement - pour la patiente et le personnel ayant pratiqué l'intervention médicale.

2000 par an

Le cas de cette adolescente de 15 ans n'est pas isolé : elles seraient en moyenne 2000 par an (3451 en 2015, selon le ministère de la Santé britannique) à rejoindre les hôpitaux privés britanniques en vue d'une IVG. Les femmes d'Irlande du Nord qui se rendent en Angleterre afin d'avorter sont traitées comme des « citoyennes de seconde zone » par le service national de santé, a déploré l'avocat de la famille de l'accusée devant la Cour suprême britannique. Et le conseil de rappeler que sa cliente, en plus du traumatisme lié à son IVG, a dû débourser 330 euros pour rallier Manchester et 660 euros pour l'opération, rapporte le Guardian.

De nombreuses associations, dont le Planning familial, s'étaient portées parties civiles. Ces organisations ont multiplié dernièrement les actions pour dénoncer la loi anti-avortement en Irlande du Nord. En décembre 2015, « X-ile Project » a photographié onze femmes obliger de s'exiler en Angleterre. En août 2016, deux Irlandaises ont live tweeté leur périple, suivi par plus de 25.000 abonnés.

Concernant le cas de A., le jugement a été mis en délibéré.

1956-2016 : 60 ans de combats du Planning familial en France

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Tags : IVG, irlande, droits des femmes

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