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Share articleAjouter un commentaire argentinedroits des femmesviolences faites aux femmesIVGféminicide Violences machistes, en Argentine, les femmes se mobilisent,femmes,violences,viols,ivg,avortement,

24 Octobre 2016, 10:55am

Publié par hugo

argentinedroits des femmesviolences faites aux femmesIVGféminicide
Violences machistes, en Argentine, les femmes se mobilisent
Un océan de parapluies dans la grisaille de Buenos Aires, Argentine, le 19 octobre 2016, pour crier #NiUnaMenos contre les violences meurtrières faites aux femmes dans cette société ultra-machiste.
Un océan de parapluies dans la grisaille de Buenos Aires, Argentine, le 19 octobre 2016, pour crier #NiUnaMenos contre les violences meurtrières faites aux femmes dans cette société ultra-machiste.
AP Photo/Victor R. Caivano
#NiUnaMenos  : depuis des années, ce mot dièse rallie des dizaines de milliers de femmes de Buenos Aires à Mexico, en passant par La Paz ou Madrid, pour dénoncer les féminicides. Mais les Argentines n'en restent pas là et montent au front aussi pour l'IVG ou les droits des homosexuels.
20 OCT 2016
 Mise à jour 20.10.2016 à 15:59 par    
Sylvie Braibant
    
avec AFP
dansAccueilTerriennesViolences conjugales, viols et autres agressions sexuelles, entre tabou et répressionLe droit à l'avortement malmené
A Buenos Aires, ce mercredi 19 octobre 2016, une mer de parapluies a envahi la Plaza de Mayo, cette place de mai occupée autrefois par d'autres femmes qui tournaient autour de ses limites, chaque semaine pour rappeler les horreurs de la dictature dont tant d'enfants disparus.

Contre le machisme érigé en mode de vie
Leurs filles se sont, à leur tour, vêtues de noir pour dénoncer d'autres crimes en criant Ni Una Menos (pas une de moins), une nouvelle fois révulsées par un meurtre, celui de Lucia Pérez, une adolescente de 16 ans, assassinée après avoir été violée et droguée. A  13h précises, ce jour là, elles ont aussi interrompu leur travail pour rappeler cette réalité terrifiante. L'appel précisait : « A votre bureau, votre école, votre hôpital, votre tribunal, votre rédaction, votre boutique, votre usine, où que vous travailliez, arrêtez une heure pour exiger la fin de la violence machiste. »

En Argentine, pays développé économiquement, une femme meurt toutes les 36 heures sous les coups de son compagnon ou d'un proche. Lucia Pérez est la 226ème femme tuée en 2016, selon l’ONG Mujeres de la Matria Latinoamericana, et la 19ème pour le seul mois d’octobre.

La mise à mort de Lucia Pérez, particulièrement terrifiante, a révolté jusque là où pourtant on constate jour après jour cette violence masculine. María Isabel Sánchez, la procureure en charge de l’affaire, l’a décrit comme « un acte d’agression sexuelle inhumain. Je suis une mère et une femme. J’ai beau avoir travaillé sur des milliers de crimes dans ma carrière, je n’avais jamais rien vu de tel. »

Je ne veux pas être la prochaine

Andrea Vazquez, manifestante
récit TV5MONDE : Pascale Achard, Robin Monjanel, 1'46

Ce n'est pourtant pas la première fois que les Argentines tentent de se faire entendre. En juin 2015, après deux crimes de trop cette fois-là, une marée humaine avait envahi les rues de la capitale et des autres grandes villes du pays pour protester contre ce massacre constant qui ne dit pas son nom. Combien faudra-t-il d'autres morts pour renverser la tendance ?

A retrouver dans Terriennes, sur ce sujet :

> Juin, 2015, en Argentine, une marée humaine contre le féminicide

Les mots dièses #NiUnaMenos et #VivaNosQueremos (nous voulons vivre) circulent sur les réseaux sociaux bien au delà de l'extrémité sud des Amériques. Il se faisait entendre aussi ce 19 novembre 2016, plus au Nord, à Mexico, là ou fut inventé le mot féminicide, à La Paz et même jusqu'en Europe à Madrid ou à Londres devant l'ambassade d'Argentine. 
 

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 Jorgelina @Jorchet
1 minute. Vivas nos queremos. LONDON UK . #NiUnaMenos #NotOneLess https://www.youtube.com/watch?v=KJ80gvPv7Jo&feature=share …
10:55 - 20 Oct 2016
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Et bien sûr, dans ces cas-là, en Argentine, on fait appel à la merveilleuse Mafalda, l'une des premières icônes féminines de bande dessinée non réservée aux petites filles... Qui de mieux qu'elle pour montrer comment les autorités se scellent les lèvres, se bouchent les yeux et les oreilles sur ce sujet majeur ?
 


 
L'avocate militante du "réseau civil de femmes" est pessimiste sur l'effet de ces mobilisations : "la situation ne s'est pas améliorée pour les femmes, ce sont seulement les plaintes contre ces violences meurtrières qui sont plus nombreuses". 

Ce désespoir face à l'immobilisme est aussi celui du photographe Jean-Jérôme Destouches, qui fut durant des années le correspondant de Terriennes en Argentine : "Après avoir vécu onze ans dans ce merveilleux pays je doute que les choses s'arrangent car il n'y pas grand chose de fait pour diminuer l'éducation machiste des jeunes enfants. Cela passe beaucoup par une télévision absolument désastreuse..."
 


L'Argentine, une histoire de femmes
Pourtant, dans ce pays dirigé par deux fois par des femmes, Cristina Kirchner (2007 - 2014) et Isabel Martínez de Perón (1974 - 1976), l'engagement au féminin affiche un combat de longue durée. Pas étonnant que les 8, 9 et 10 octobre 2016, plus de 100 000 personnes se soient rassemblées à la Conférence nationale des femmes à Rosario, la deuxième plus grande ville (au Nord) de l'Argentine. Trois jours de débats intenses pour défendre le droit à l'avortement (pratiquement exclu du continent), les homosexuels, l'accès des filles à l'éducation et bien sûr encore et toujours le refus de la violence machiste meurtrière. Avec en point d'orgue, et sous le soleil ce week end là, un superbe défilé multicolore.

La presse argentine dans son ensemble salue ces initiatives des femmes. Pour la journée du 19 octobre, la palme revient à Pagina 12, quotidien de gauche, qui applaudit à cette "marée noire" de colère.
 
La Une du quotidien argentin Pagina 12 du 20 octobre 2016
La Une du quotidien argentin Pagina 12 du 20 octobre 2016
argentinedroits des femmesviolences faites aux femmesIVGféminicide
Sylvie Braibant
    
avec AFP
Mise à jour 20.10.2016 à 15:59
SUR LE MÊME THÈME

http://information.tv5monde.com/terriennes/violences-contre-les-femmes-droit-l-avortement-en-argentine-les-femmes-se-mobilisent

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L'ONU nomme Wonder Woman ambassadrice pour les femmes malgré les critiques,femmes,feminisme,

24 Octobre 2016, 10:49am

Publié par hugo

L'ONU nomme Wonder Woman ambassadrice pour les femmes malgré les critiques
L'actrice Lynda Carter, le 21 octobre 2016 aux Nations unies à New York
L'actrice Lynda Carter, le 21 octobre 2016 aux Nations unies à New York
afp.com - TIMOTHY A. CLARY
22 OCT 2016
 Mise à jour 22.10.2016 à 10:31 AFP 
© 2016 AFP
dansAccueilLa uneMondeCulture / art de vivre
L'ONU a chargé vendredi Wonder Woman, un personnage de bande dessinée américaine, de promouvoir les droits des femmes malgré les critiques d'organisations féministes et d'une partie de son personnel.

Wonder Woman mettra ses super-pouvoirs au service d'une campagne onusienne d'un an sur l'émancipation des femmes et des filles.

Elle a été désignée vendredi ambassadrice honoraire des Nations unies, en présence de l'actrice Lynda Carter, qui l'a incarnée à la télévision, et de la présidente de DC Entertainment Diane Nelson, qui détient le droits du personnage.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, initialement annoncé, était absent. Son adjointe à la communication Cristina Gallach a salué "l'engagement de Wonder Woman en faveur de la justice, la paix et l'égalité".

Au fond de la salle, quelques dizaines de protestataires, femmes et hommes, tournaient le dos au podium, certains levant le poing.

Le lancement de cette campagne coïncide avec le 75ème anniversaire de la première apparition de Wonder Woman dans un "comic book", pendant la Seconde guerre mondiale, et avec un film produit par Warner Bros qui doit sortir l'été prochain.

Il y a quelques jours, le Portugais Antonio Guterres a été choisi pour succéder à M. Ban en janvier. Il sera le neuvième homme à occuper le poste.

Shazia Rafi, une des dirigeante du mouvement She4SG qui a milité pour nommer une femme à la tête de l'ONU, juge "ridicule" d'avoir choisi comme modèle à suivre un personnage de fiction. "Il y a tant de femmes bien réelles qui auraient pu être choisies."

Une pétition, signée par 350 employés de l'ONU, avait circulé pour demander à M. Ban d'abandonner ce projet.

Sur un site internet créé par ces protestataires, on pouvait lire que Wonder Woman est "l'incarnation de la pin-up: une femme blanche à la poitrine opulente et aux mensurations improbables", vêtue d'un costume moulant aux couleurs du drapeau américain. Les commentaires postés sont cinglants: "mauvaise plaisanterie", "insulte faite aux femmes", ou "il vaudrait mieux nommer plus de femmes à des postes de direction à l'ONU".

Pour Cristina Gallach, plus que son apparence, "ce sont les valeurs incarnées par Wonder Woman" qui comptent.

Lors d'une conférence de presse convoquée à la hâte, elle a aussi fait valoir que l'ONU avait nommé de nombreuses "ambassadrices en chair et en os" dont l'actrice Emma Watson, Leymah Gbowee, prix Nobel de la Paix, ou la reine Mathilde de Belgique.

ONUpolitiquefemmesculturediplomatie
AFP
© 2016 AFP
Mise à jour 22.10.2016 à 10:31
SUR LE MÊME THÈME

http://information.tv5monde.com/terriennes/l-onu-nomme-wonder-woman-ambassadrice-pour-les-femmes-malgre-les-critiques-135305

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Share articleAjouter un commentaire Quand les femmes prennent le pouvoir par la voix,femmes,feminisme,

24 Octobre 2016, 10:46am

Publié par hugo

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Quand les femmes prennent le pouvoir par la voix

©Atelier de formation 'femmes oratrices'
S'émanciper par sa voix, tout un programme. Qu'elles soient ingénieures, cheffes d'entreprises ou initiatrices de projet, des femmes ont décidé de "trouver" leur voix. Un organe parfois, souvent, déterminant pour s'affirmer dans le monde de l'entreprise encore sous emprise masculine. Rencontres.
24 OCT 2016
 Mise à jour 24.10.2016 à 11:18 par    
Liliane Charrier
dansAccueilTerriennesFemmes, artistes, défricheusesFemmes : la thérapie par l'art
La voix et l'usage qu'on en fait peut souvent faire toute la différence. Qui n'a pas souvenir d'un maître d'école à grosse voix, "terrorisant" volontairement ou malgré lui son auditoire, qui n'a pas fait ce cauchemar dans lequel aucun son ne sort de sa bouche, quelle est celle qui face à un auditoire en costume cravate lors d'une réunion de travail n'a pas senti sa gorge se nouer au moment de prendre la parole...

Elles ont entre 30 et 50 ans. Elles se sont données rendez-vous à la maison des ESSEC, dans le 16ème arrondissement de Paris. Devant les autres, et sous l’œil expert d'Elizabeth Dancet et de Brigitte Bourgois, elles s’exercent tour à tour à présenter un texte. Rythme, tonalité, mais aussi posture, contact visuel, accroche et écriture – tout est passé au crible par les deux spécialistes. Objectif : les aider à optimiser leur crédibilité face à un auditoire souvent à majorité masculine. 
8 femmes 
Les deux formatrices ont identifié certains travers communs à un grand nombre de femmes lorsqu’elles prennent la parole. "On est habitué à des orateurs hommes, dont la voix est une octave plus bas que celle des femmes, explique Elizabeth, et les tons graves rassurent. C’est pourquoi les femmes ont souvent tendance à forcer leur voix à baisser lorsqu’elles prennent la parole en public." Chanteuse lyrique et coach vocale, Brigitte explique les effets physique de ce mimétisme : "Le larynx se comprime, le haut du corps se crispe et la respiration se saccade."
 
Brigitte Bourgois et une participante au séminaire observent Lisa qui a pris la parole.
Brigitte Bourgois et une participante au séminaire observent Lisa qui a pris la parole.
©TV5MONDE
 Plutôt que "faire comme", Elizabeth et Brigitte encourage les femmes à "être pleinement". Travailler la voix, c’est travailler l’authenticité de l’être, et une femme authentique est une femme crédible. "Découvrir sa voix, c’est se découvrir, prendre conscience de soi, de là où on est, s’aligner avec ce que l’on est, son identité," a découvert Isabelle qui, à la cinquantaine, se relance dans la vie professionnelle après avoir élevé quatre enfants. 

Ingénieure, Lisa travaille entourée d’hommes. Sa douce voix, un peu sourde, ne fait pas le poids face à ses stentors de collègues. "Les femmes ont tendance à la retenue et cela transparaît dans la posture et la voix," confirme Brigitte. Pour défendre son propos, très technique, auprès d’autres cadres, Lisa doit apprendre à parler moins et mieux. "La forme compte plus que le fond, reconnaît-elle. L’essentiel, c’est de porter le projet." De fait, les femmes qui évoluent dans un milieu d’homme ont tendance à s’effacer et à se retrancher derrière la matière technique. Elles n’osent pas affirmer leur personnalité dans un lieu fait par et pour les hommes, déplorent les formatrices.
"Changer ce qui peut l'être"
Lorsque Pauline a fini ses études, être femme en entreprise n’était pas un sujet pour elle. Dix ans plus tard, après avoir eu des enfants, ça l’est devenu. "Les femmes doivent clairement faire face à davantage de barrière. Dans un monde idéal, j’aimerais que la forme n’ait pas cette importance. Aujourd’hui, j’ai compris les règles du jeu. Je change ce qui peut être changé sans trahir mes valeurs. Ça passe par la voix et la prise de parole." 

10% de femmes à la tête des entreprises 

Pauline travaille pour une multinationale américaine spécialisée dans les biens de consommation, dont la politique consiste à promouvoir la diversité, y compris hommes/femmes. Aux premiers échelons de la hiérarchie, la parité est atteinte. Dès que l’on monte dans la hiérarchie, on passe à une proportion de 25 % / 75 %, voire 10 % de femmes aux échelons supérieurs.

Alors Pauline a appris à marquer son espace face à un interlocuteur et à s’y tenir, sans empiéter sur celui de l’autre – un travers courant chez les femmes, qui révèle un excès d’empathie. Dans ce groupe de travail exclusivement féminin, elle apprend aussi à neutraliser les "saboteurs", ces petites voix qui inhibent face à un auditoire. Le regard des hommes sur les femmes ? "Non, répond-elle après un instant de réflexion, davantage le regard des femmes sur les femmes, qui manquent de bienveillance envers elle-même. J’ai aussi appris que je n’étais pas seule : les femmes ont plus de mal que les hommes à s’imposer et se valoriser."

Le syndrome de la bonne élève
A l’issue de hautes études, Isabelle a occupé des postes à responsabilité, avant de s’arrêter de travailler pour élever quatre enfants. Mais elle s’est vite aperçu que récupérer son expérience n’est ni naturel ni instantané. "Quand le passé tire trop fort vers l’arrière, la voix est bloquée," explique Brigitte. "J'ai réalisé que c'est un très fort sentiment d’illégitimité me submerge devant un auditoire. Déjà que, quand tu es ingénieure, personne ne t’a jamais appris à parler ! Or la confiance en soi passe par la voix," témoigne-t-elle. 

Les femmes souffrent du syndrome de la bonne élève, explique Elizabeth. Dans les études réalisées sur le sujet, le moteur évoqué par les femmes pour mener leur carrière sont la compétence ou l’envie de progresser, mais jamais l’ambition ni le goût du risque. "Chez elles, même à des postes important, la culpabilité s’installe beaucoup plus facilement que chez les hommes. Partout, les femmes ont moins d’estime de soi : si elle bute, une femme s’arrête, alors qu’un homme enchaîne. Il faut apprendre à surmonter ce réflexe." 

Brigitte décèle chaque jour dans la voix des femmes ces problèmes de légitimité, de place dans la société qui évolue : "Il faut que la voix et l’expression suivent, car les failles se révèlent lors de la prise de parole," explique-t-elle. Comme dit Elizabeth Dancet, "la voix nous met à nu."


©drh-tv.com
 
Liliane Charrier
Mise à jour 24.10.2016 à 11:18
SUR LE MÊME THÈME

http://information.tv5monde.com/terriennes/quand-les-femmes-s-emancipent-par-la-voix-131893

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Classement. Être une fille: les pays où c'est plus facile et les autres,femmes,filles,

24 Octobre 2016, 10:39am

Publié par hugo

Classement. Être une fille: les pays où c'est plus facile et les autres
EXPAT
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ROYAUME-UNI
COURRIER EXPAT - PARIS
Photo cherylholt/Pixabay/cc
Une nouvelle étude vient de paraître sur le traitement réservé aux jeunes filles dans 144 pays. Les données recueillies sont édifiantes sur la condition féminine dans toutes les régions du monde. 


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TÉLÉRAMA.FR
 
A l’occasion de la Journée internationale des droits de la fille, le 11 octobre dernier, l’ONG britannique Save The Children a publié une étude sur la santé, l’éducation et les opportunités des filles dans 144 pays. L’enquête intitulée Every Last Girl (“Aucune fille oubliée”), prend en compte cinq indicateurs : mariage précoce, éducation scolaire, grossesse d’adolescentes, mortalité maternelle et proportion de femmes au Parlement. C’est la première fois que l’ONG publie un tel classement. Voici les 20 premiers pays qui arrivent en tête:

1- Suède
2 – Finlande 
3 – Norvège
4 – Pays-Bas
5 – Belgique
6 – Danemark
7 – Slovénie
8 – Portugal
9 – Suisse
10 – Italie
La France n’arrive qu’en 18e position, derrière l’Espagne, l’Allemagne, l’Autriche, le Luxembourg, le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande et Israël et juste devant le Canada (l’étude complète ici). 

Des réactions partout dans le monde

“Au Portugal le girl power”, titre le site Algarve Daily News, qui se félicite de la bonne place occupé par le pays.  Le site norvégien The Local.no se réjouit lui aussi. “Deux pays dans le monde seulement sont plus favorables aux filles que la Norvège : la Suède et la Finlande.” 

“Où est le meilleur endroit dans le monde pour être une fille ? Pas au Royaume-Uni”, se désole à l’inverse The Telegraph. C’est à la fois au taux de grossesse chez les adolescentes (15,3 pour 1 000 naissances) et à la faible représentation des femmes au Parlement (29,4 %) que le pays doit sa 15e place note le quotidien britannique.

Quant au site Plus55, de Brasilia, il rend compte du rapport sous ce titre : “Le pire pays d’Amérique du Sud pour être une femme : le Brésil”. De fait, le pays se classe 102e sur 144. Les données recueillies montrent que 877 000 Brésiliennes âgées de 20 à 24 ans se sont mariées avant l’âge de 15 ans. En Amérique latine, seuls la République dominicaine et le Nicaragua font pire. Par ailleurs, le Brésil compte seulement 51 députées parmi 513 représentants élus en 2014.

Tout à fait en queue de classement, plusieurs pays d’Afrique où les mariages d’adolescentes sont particulièrement fréquents : le Niger, le Tchad ou encore la Somalie.

Des chiffres impressionnants et alarmants

Au-delà de ce classement, il ressort du rapport de Save The Children quelques chiffres impressionnants – et alarmants. “Dans le monde, toutes les sept secondes, une jeune fille de moins de 15 ans est mariée. Chaque année, 2,5 millions de filles de moins de 16 ans donnent naissance à un enfant”, indique ainsi l’ONG, qui mentionne la grossesse et l’accouchement comme la deuxième cause la plus fréquente de décès pour les filles entre 15 et 19 ans (après le suicide).

SOURCE
COURRIER EXPAT Paris www.courrierinternational.com/expat
Lancé en avril 2016 et destiné aux expatriés français et aux candidats à l’expatriation, Courrier Expat offre des informations puisées dans la presse internationale sur l’environnement professionnel et personnel des Français de l’étranger, sur le [...] Lire la suite

 

http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/classement-etre-une-fille-les-pays-ou-cest-plus-facile-et-les-autres?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1477285096

 

http://www.savethechildren.org/atf/cf/%7B9def2ebe-10ae-432c-9bd0-df91d2eba74a%7D/EVERY%20LAST%20GIRL%20REPORT%20FINAL.PDF

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La femme de la semaine : Halimata Fofana, celle qui refuse que l'excision soit une fatalité (Interview),femmes,violences,sexes,

23 Octobre 2016, 01:38am

Publié par hugo

Accueil / Société / News société / La femme de la semaine : Halimata Fofana, celle qui refuse que l'excision soit une fatalité (Interview)

La femme de la semaine : Halimata Fofana, celle qui refuse que l'excision soit une fatalité (Interview)
 11 partages

Laure Gautherin Publié par Laure Gautherin 
le 22 octobre 2016

 
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Excisée à l'âge de 5 ans, la jeune femme franco-sénégalaise a utilisé la littérature pour partager son histoire, après que celle-ci l'a rongée pendant des années. Aujourd'hui, sa parole enfin libérée, elle se bat pour que les femmes ayant subi une mutilation génitale ne perdent espoir en leur avenir.
"Il va falloir que ça se fasse", "il va falloir que ça se fasse". Lorsqu'elle a entendu plusieurs membres de sa famille répéter cette phrase lors de son voyage au Sénégal avec sa mère et son petit frère, Halimata Fofana avait 5 ans et ne comprenait pas de quoi ils parlaient. Contente de retrouver sa tante préférée à Dakar, elle n'a pas non plus saisi ce qui l'attendait lorsqu'en entrant dans une cour, elle voit une petite fille allongée sur un pagne à même le sol, couvert de sang, tandis qu'une femme applique une crème sur son entre-jambe. Vient alors son tour. "Je m'allonge docilement et je sens qu'on me tient les bras et les jambes, se souvient-elle. C'est lorsqu'elle sort le couteau que je réalise que je suis en danger. Elle saisit mon clitoris et elle ne le tranche pas, elle le scie. Je hurle, mon sang gicle. Elle s'arrête et je pense naïvement qu'elle a terminé, mais non. Elle jette de l'alcool à 90° sur ma plaie. La douleur est indescriptible. Puis elle, comme elle n'avait pas tout coupé, elle reprend son couteau, rejette de l'alcool et enfin, m'applique la fameuse pommade." 
​Elle rentre avec sa mère chez sa tante, bien évidemment meurtrie. "Je ne pouvais plus marcher, plus m'asseoir. Chez moi, je faisais pipi au lit". Cet épisode ne sera jamais évoqué, ni par sa mère, ni avec ses soeurs qui ont également été mutilées. C'est comme si rien ne s'était passé. "On n'en parle pas parce qu'on ne parle pas de sexualité et encore moins du sexe de la femme car c'est considéré comme quelque chose de sale."


 
 
Halimata Fofana © Facebook @HalimataFofana
Halimata Fofana    
Halimata Fofana
"Je ne suis pas comme les autres"
A son âge, elle ne peut pas encore mettre un nom sur ce qu'elle a subi mais au fil des années, elle comprend qu'elle n'est plus comme les petites filles, notamment grâce aux cours de biologie. "Le prof nous a expliqué que parfois, dans certaines régions d'Afrique, on mutilait le clitoris mais que c'était un crime. Pas une seconde il a imaginé que c'était exactement ce que j'avais subi. Mais en même temps, je ne voulais absolument pas y être associée." Elle poursuit son parcours, sans assumer ce qui lui est arrivé et qu'elle a mis du temps à identifier, mais tout en sachant qu'elle est différente, qu'il lui manque quelque chose, qu'on l'a privée d'une part de sa féminité. "Dans ces cas, on cherche la perfection, la féminité ailleurs", explique-t-elle, évoquant le mannequin guinéen Katoucha, également excisée, muse d'Yves Saint Laurent. "Le fait qu'elle ait choisi cette voie n'est pas anodin." Halimata plonge alors dans l'anorexie. Non seulement parce qu'elle veut que son corps se conforme à une certaine vision de la féminité, mais aussi parce qu'elle le déteste. "Je le vomissais, littéralement. Et j'aimais cette sensation de vide dans mon ventre car elle était à moi et à l'image de ma vie."

A tous ses amis, elle cache ce détail de son passé et, à la fois pas déni et par détermination, elle refuse de laisser l'excision la définir. Elle se tourne toutefois vers le docteur Pierre Foldès pour une reconstruction clitoridienne, "en cachette". Mais anxieuse qu'on ne découvre qu'elle a été opérée, n'obéit pas aux recommandations médicales pour donner à son corps le temps de guérir et cicatriser. "J'ai cru que ça serait instantané et magique, mais ça n'est pas le cas", car à l'époque le suivi n'était que médical et pas psychologique. On ne lui apprend pas à reprendre complètement possession de son corps. ​Elle se jette à corps perdu dans la littérature, sa passion, son échappatoire. "Je me suis toujours dit "ok, mon corps ne m'appartient plus car on m'a touchée dans ce qu"il y avait de plus intime en moi, mais ma tête, ma pense, j'en suis maîtresse."" Elle finit même par quitter la France pour le Canada où elle trouve un poste dans une ambassade, au service culturel.

"Mets des mots sur tes maux"
Ce changement lui occupe l'esprit un bref instant mais rapidement, elle s'effondre. Dépression. "Je passais mes nuits à pleurer. J'appelais mon amie à Paris car c'était la seule à qui je pouvais parler. En parler avec ma mère ? Hors de question !", ajoute-t-elle avant de décrire l'environnement violent dans lequel elle a grandi. Celle qu'elle appelle sa soeur de coeur lui conseille alors d'écrire son mal. "Je me mets devant mon ordi et je tape : 'J'étouffe, comme si on avait mis deux mains autour de mon cou. Je suis au bord de l'asphyxie, à peine avant la mort et juste après la vie"". Ces mots deviendront les premières lignes de Mariama, l'écorchée vive (éditions Karthala), livre semi fictionnel et semi autobiographique sorti en septembre 2015. L'ouvrage rencontre un certain succès et agit comme un révélateur pour ses proches qui ignoraient son histoire et pour elle qui décide de ne plus se taire. Surtout lorsqu'elle entend autour d'elle : "pour les femmes qui ont subi une excision, c’est fini, elles sont marquées à vie. La féminité, la sexualité, c’est terminé." Non, l'excision est certes une atteinte violente à l'intimité qui laisse des traces physiques mais ça n'est pas une fatalité.

 Mariama, l'écorchée vive © Karthala
​A l'image de la conférence qu'elle a animée jeudi 13 octobre et intitulée "Excision : Femmes, traumatismes et force de vie", elle prend la parole face à un public attentif et concerné de femmes, jeunes ou moins jeunes, excisées ou non, mais aussi d'hommes, pour prouver que la vie ne s'arrête pas après l'excision et qu'elle a fait de son histoire une force. "Aujourd'hui, j'assume mon excision, je n'en ai plus honte. C'est quelque chose qu'on m'a infligé. Il est important de faire la paix avec soi, sinon on se rend malade et on ne vit plus, et d'échanger, d'en parler." Elle évoque les nombreux messages qu'elle a reçu depuis la sortie de son livre et après chaque séminaire qu'elle organise, de personnes qui ont elles aussi vécu ça, se sont reconnues, et que son discours a motivées.

Être en paix avec soi
"Il va de soi que quand on est renfermé sur soi, qu'on n'est pas en paix et qu'on pense que pour nous c'est terminé, on ne peut, par exemple, pas avoir de sexualité épanouie. C'était mon cas puisque je niais mon propre corps. Il faut dépasser ça et c'est très difficile, c'est un long travail qui, en ce qui me concerne, a pris des années, mais c'est possible. Et c'est ça que je veux dire aux femmes ! On n'a pas le droit de leur dire que c'est fini pour elles car elles finissent pas le croire."

D'un côté, elle se bat pour qu'elles reprennent leur destin et leur corps en main mais aussi pour que cette pratique cesse enfin. "Beaucoup de personnes pensent aujourd'hui que l'excision, et je précise, l'excision en France, n'existe plus. C'est totalement faux. Je me suis certes faites excisée au Sénégal mais je vivais en France. Et des milliers de femmes dans la région parisienne en ont été victimes aussi. Il faut arrêter de croire que ça ne se passe qu'au fin fond du Mali, de la Mauritanie ou ailleurs. L’excision est possible lorsque l’environnement est propice. Lorsque, justement, on se comporte comme si on était dans ces villages, qu'on perpétue cette notion de groupe", insiste Halimata Fofana.

"On ne peut pas se battre contre l’acte de la mutilation génitale seulement. Il faut combattre tout cet environnement qui le permet. Dans ce fonctionnement, l’individu n’existe pas, c’est le groupe qui prime. On nous éduque en nous faisant croire que si on est seul, on est rien. Comme si nous n’étions que le maillon d’une chaîne, que nous n’existons que si nous sommes tous ensemble." On craint donc de se distinguer en ne suivant pas les coutumes et encore plus de les dénoncer.

​Son salut, elle l'a trouvé à travers l'école et l'éducation. Elle le sait, c'est par ce biais qu'on se construit, qu'on s'évade mais surtout, "qu'on apprend à faire des choix, par soi et pour soi. Même si au sein du foyer, on vous a déjà attribué un chemin tout tracé et qu'on vous apprend à devenir une bonne épouse et une bonne mère de famille. Il y a autre chose et c'est une chance." Prendre son destin en main, être capable de s'assumer, devenir autonome et s'épanouir en tant qu'individu est le seul moyen de briser ce cercle et ce schéma de répétition : "C'est ça, notre responsabilité à toutes et notre force."

A lire aussi : La femme de la semaine dernière : Ghada Hatem, gynécologue qui aide les victimes d’excision et de violences conjugales

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On aime cette pub canadienne pour promouvoir la mixité ,parite,egalite,mixite,articles femmes hommes

23 Octobre 2016, 01:32am

Publié par hugo

On aime cette pub canadienne pour promouvoir la mixité ! Publié le 20 octobre 2016 à 18h07 On aime cette pub canadienne pour promouvoir la mixité !
© Capture d'écran campagne #WomenBelong par "Famous 5"
Utiliser les clichés et les détourner pour dénoncer des inégalités ? C’est le pari de la fondation canadienne « Famous 5 », engagée en faveur de l’égalité femmes-hommes depuis 1996. Dans sa nouvelle campagne vidéo aux allures de spot publicitaire, elle dénonce avec humour le manque de mixité des métiers.
La campagne s’intitule #WomenBelong, que l’on pourrait traduire par « La place des femmes est… ». « La place des femmes est dans la cuisine ? Pourtant, seulement 24% des chefs sont des femmes ». « Les femmes doivent être chaudes ? Pourtant, elles ne sont que 3,8% à être pompier », ou encore : « la place des femmes est sur le banc ? Pourtant, seules 35% des juges sont des femmes. » Pour appuyer l’initiative et en finir avec ces clichés, chacun des treize métiers cités dans la vidéo est associé au portrait d’une femme canadienne qui l’exerce. De la femme chirurgien à l’athlète de haut niveau en passant par la mère au foyer, l’idée de cette campagne est d’interpeller chacun sur la faible mixité de certains secteurs tout en pointant du doigt les clichés sexistes encore ancrés dans la société canadienne. En France, la réalité est similaire, puisque seuls 17% des métiers peuvent être considérés comme mixtes, c’est-à-dire comportant entre 40% et 60% des deux sexes*.


#WomenBelong from Famous 5 on Vimeo.

JUSTIN TRUDEAU, PREMIER MINISTRE FÉMINISTE

La campagne a vraisemblablement été appréciée du Premier ministre Justin Trudeau, qui n’a pas hésité à la relayer sur Twitter. Elu il y a à peine un an, ce dernier n’a cessé de gagner la confiance des défenseurs de l’égalité des sexes. Le 8 mars dernier, Justin Trudeau déclarait ainsi au quotidien national anglophone, « The Globe and Mail », qu’il était fier d’être féministe et que « l’égalité de genre n’était pas une menace mais une opportunité. »

Quant à la date choisie pour le lancement de la campagne #WomenBelong, ce mardi 18 octobre, ce n’est pas un hasard. Il s’agit, au Canada, de la célébration du « Persons day » : en 1927, cinq femmes lancent une pétition pour que le terme « personne », utilisé dans la Constitution, soit associé autant aux femmes qu’aux hommes, ce qui n’était pas le cas auparavant. Une action résolument féministe à laquelle la Fondation « Famous 5 » (ndlr : les cinq célèbres) doit son nom.

* Rapport du commissariat général à la stratégie et à la prospective 
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« Fraternité générale » : le mouvement dont vous allez entendre parler (et, surtout, que vous allez rejoindre),,egalite,parite,

23 Octobre 2016, 01:15am

Publié par hugo

Elle>Société>News
« Fraternité générale » : le mouvement dont vous allez entendre parler (et, surtout, que vous allez rejoindre) Publié le 21 octobre 2016 à 10h38 « Fraternité générale » : le mouvement dont vous allez entendre parler (et, surtout, que vous allez rejoindre)
© La Fraternité MDJ de Crégy-Lès-Meaux Fraternité générale
L’idée est partie d’un constat. Un an après les attentats de Paris, comment se rassembler ? Positivement ? Confraternellement ? « Après les attentats de Charlie, l’Hyper Cacher, le 13 novembre et tout ce qu’on a subi depuis d’extrêmement douloureux, il faut absolument se mobiliser », lance Abdennour Bidar le 20 septembre dernier, lors de la présentation à la presse du nouveau mouvement citoyen baptisé « Fraternité générale ». Le philosophe, qui dénonce « une montée des individualismes, des replis sur soi et des forces politiques qui attisent et jouent sur les différences pour nous diviser », explique avoir rencontré l’envie de dialoguer, de se mobiliser et d’agir chez de nombreuses personnes. Mais comment ? « En puisant dans nos racines pour réhabiliter la grande oubliée de notre devise républicaine : la fraternité », propose-t-il. « On vit dans des banquises sociales, dans des sociétés très froides, entre le "je" et le "nous", on n’a pas à choisir ». Le philosophe en est persuadé : « on peut mettre en synergie nos intérêts personnels et collectifs ». C’est l’idée de « Fraternité générale », mouvement apolitique mais hautement citoyen : faire rayonner du 2 au 10 novembre des initiatives partout en France. Des concerts, des terrasses musicales, de l’art urbain, du sport  et des rencontres fraternelles, bref tout pour se rassembler, partager, échanger pour « faire vive la fraternité ». C’est sur ce site lancé pour l’événement que vous pourrez retrouver l’agenda et créer vos propres actions.

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Le philosophe Abdennour Bidar ©Fraternité générale

MARIE DRUCKER ET JULIETTE BINOCHE ENGAGÉES

Les journalistes Marie Drucker et Claire Chazal, l’actrice Juliette Binoche l’ex-championne de boxe Aya Cissoko, la gynécologue Ghada Hatem à l’origine de la création de la Maison des femmes à Saint-Denis, le philosophe Edgar Morin, le chanteur Feloche ou encore l’écrivain Alexandre Jardin, pour ne citer que quelques noms, ont déjà affirmé haut et fort qu’ils rejoignaient le mouvement. A la télévision, vous avez peut-être déjà découvert des courts-métrages inédits. L’idée ? La productrice Fabienne Servan-Schreiber a incité les réalisateurs à faire jouer leur imagination autour du thème de la fraternité. Quelques exemples sont à découvrir ci-dessous. La fraternité pour résister à tous les cynismes et à tous les scepticismes, on dit "oui". Et vous ?


> Du 2 au 10 novembre, partout en France. Plus d’infos sur le site de Fraternité générale. Réagissez aussi avec le hashtag #fraternitegenerale sur Facebook, Twitter et Instagram.

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#NiUnaMenos : le cri de ralliement contre les féminicides en Argentine,femmes,violences,

23 Octobre 2016, 01:14am

Publié par hugo

Elle>Société>News
#NiUnaMenos : le cri de ralliement contre les féminicides en Argentine Publié le 21 octobre 2016 à 14h25 #NiUnaMenos : le cri de ralliement contre les féminicides en Argentine
"Nous voulons vivre". Manifestation contre les violences machistes le 19 octobre 2016 à Buenos Aires © Sipa
Lucía avait seize ans. Elle a été droguée, violée. Avec tellement de sauvagerie que son cœur s’est arrêté. Avant le 8 octobre dernier, Lucía était une lycéenne de Mar del Plata presque comme les autres, mais aujourd’hui son visage est connu pratiquement de toutes et tous. Son histoire est devenue le symbole de la violence machiste. Son prénom est scandé pour que son meurtre ne tombe pas dans l’oubli. Et surtout que ces féminicides cessent d’être une réalité quotidienne. Un chiffre ? En Argentine, une femme perd la vie toutes les 36 heures sous les coups de son compagnon ou d'un proche.

 226 FEMMES TUÉES EN 2016

 
La fin tragique de Lucía a ravivé la colère de nombreuses femmes. Mercredi, elles sont des dizaines de milliers à avoir investi la rue pour crier leur révolte contre les violences machistes. La mobilisation a débuté sur les réseaux sociaux, avec le hashtag #NiUnaMenos (Pas Une de Moins). Le collectif du même nom, a incité les femmes (et les hommes) à faire grève durant une heure et à s’élever contre les féminicides, avant d’aller manifester. Lucia Pérez est la 226e femme tuée en 2016, rapporte l’ONG Mujeres de la Matria Latinoamericana. Et déjà la 19e femme depuis le début du mois d’octobre. Des chiffres extrêmement choquants qui reflètent une réalité trop longtemps tue.

 LA COLÈRE DES FEMMES

 
Vêtues de noir, les Argentines ont défilé sous la pluie. Sur leurs pancartes, des slogans aux allures de cris. Des visages fermés, des larmes, de l’incompréhension aussi, mais surtout une colère que rien ne peut plus arrêter.  Au lendemain de la mort de Lucía, le corps de Beatriz Valencia Parra, 22 ans, a été retrouvé dans un terrain vague, tout près de Buenos Aires, rapporte la correspondante en Argentine du « Point ». Il y a urgence à agir, et ce mouvement ne va pas s’arrêter aux frontières de l’Argentine. Mercredi, en Espagne, au Mexique, au Chili ou encore en Uruguay, femmes et hommes ont manifesté pour apporter leur soutien aux Argentin(e)s, rendre hommage aux victimes de féminicides et surtout inviter le monde entier à tourner les yeux vers l’Amérique Latine. Gangrenée par ces violences qui semblent d’un autre temps.

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Écrit par...
Emilie Poyard
Emilie Poyard
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Ces féminicides qui ébranlent l'Argentine,femmes,violences,

22 Octobre 2016, 00:59am

Publié par hugo

Ces féminicides qui ébranlent l'Argentine
VIDÉO. Cinq ans après l'assassinat des Françaises Cassandre et Houria, l'Argentine se mobilise de nouveau. Les violences machistes tuent une femme par jour.
DE NOTRE CORRESPONDANTE EN ARGENTINE, ANAÏS DUBOIS
Modifié le 20/10/2016 à 09:29 - Publié le 20/10/2016 à 06:44 | Le Point.fr
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Il est 10 heures ce samedi 8 octobre lorsque Lucía Perez, 16 ans, quitte sa chambre en laissant son Facebook ouvert. Le maté (traditionnelle infusion argentine) est encore humide. Elle pense revenir rapidement. Matías Farías, 23 ans, avec lequel elle semble établir un début de relation, passe la prendre en voiture accompagné d'un ami.
Dans une maison située à 20 minutes du centre-ville de Mar del Plata, ville côtière où vivent Lucía et sa famille, ils la drogueront puis la violeront sauvagement. C'est la douleur qui provoquera son arrêt cardiaque. Ils étaient trois. Pour masquer leur crime en overdose, ils prennent soin de laver et d'habiller Lucía, sans vie, avant de l'emmener à l'hôpital.
Les femmes mobilisées

Au même moment, à Rosario, 70 000 femmes lançaient les 31es Rencontres des femmes d'Argentine, un mouvement annuel unique en Amérique latine destiné à débattre le temps d'un week-end sur les droits des femmes, l'avortement et la violence machiste. Le soleil est au rendez-vous, le mouvement affiche un nouveau record d'affluence.
Au lendemain des rencontres de Rosario, la révélation par la presse de l'histoire sordide de Lucía tombe comme un coup de massue, stoppant soudainement les critiques antiféministes qui fusaient sur Internet. Le jour suivant, c'est le corps de Beatriz Valencia Parra, 22 ans, qui est retrouvé dans une boîte au milieu d'un terrain vague de La Matanza, une localité pauvre de la banlieue de Buenos Aires. Beatriz a été pendue par son mari avec l'aide de son frère, puis ligotée pour rentrer dans une boîte et jetée au milieu des ordures qui jonchent le sol.
L'émotion, la tristesse et l'indignation se propagent comme une traînée de poudre. La photo de Lucía, souriante et resplendissante, ébranle le pays. Les textes publiés immédiatement par des intellectuelles circulent sur les téléphones portables. Dans le métro, au travail, les Argentines peinent à masquer leur émotion à leur lecture. En quelques heures, les réseaux sociaux explosent et, de façon totalement spontanée, la grève et la mobilisation du 19 octobre sont décidées lors d'une assemblée improvisée.
Le mouvement Ni una menos relancé

« Ni una menos ! » (« Pas une de moins »), le slogan et hashtag qui, en juin 2015, avait déjà mobilisé l'Argentine tout entière, revient en force sur un grand nombre de profils Facebook et Twitter. À l'époque, c'est l'assassinat de Chiara Paez qui avait fait office de détonateur. Chiara avait 14 ans et était enceinte. Elle a été tuée à la suite de coups portés par son petit ami de 16 ans, puis enterrée dans le jardin des grands-parents de ce dernier. Sa grossesse précoce semble avoir été à l'origine du meurtre. L'autopsie révélera la présence d'Oxaprost dans le corps de la jeune femme, un anti-inflammatoire largement utilisé en Argentine, où l'avortement demeure interdit, pour provoquer des interruptions de grossesse.
Lire aussi : Amérique latine : colère contre les violences faites aux femmes
Le mouvement Ni una menos est alors lancé. La manifestation du 3 juin 2015 rassemblera des dizaines de milliers de personnes dans tout le pays. L'objectif : mettre à nu le profond problème des féminicides en Argentine. Profitant de la campagne électorale, le mouvement a obtenu la création d'un Conseil national des femmes, destiné à mettre en place une véritable politique d'État pour en finir avec les féminicides. Car ce sont bien l'État, la justice et la police qui sont pointés du doigt par les manifestantes, considérés comme complices des violences et de l'impunité. En 2015, 286 femmes sont mortes des suites de violences machistes, une toutes les 30 heures d'après La Casa del encuentro, l'association qui répertorie ces crimes. Et le rythme ne semble pas s'essouffler en 2016. On compterait déjà 226 féminicides cette année, selon l'association Mujeres de la matria latinoamerica.
Manifestation en noir

Depuis l'annonce de la mort de Lucía, il y a tout juste une semaine, la liste des prénoms s'allonge. Un cas par jour est révélé dans la presse. L'indignation a laissé place à la colère et l'appel à la grève a pris de l'ampleur. Dans plusieurs villes du pays, les femmes ont fait grève mercredi 19 octobre et se sont rassemblés pour une manifestation, toutes vêtues de noir, en référence au deuil et à la manifestation des femmes polonaises du 1er octobre.
Le mot d'ordre de ce « Mercredi noir » est conjugué uniquement au féminin : « Nosotras paramos » (Nous, les femmes, faisons grève), « Si nuestras vidas no valen, produzcan sin nosotras ! » (Si nos vies ne valent rien, produisez sans nous). Les hommes, quant à eux, sont appelés à soutenir le mouvement, sans escamoter la voix des femmes.
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Calvados : le viol d'une collégienne par deux frères d'extrême droite jugé 12 ans après,femmes,viols,violence,

20 Octobre 2016, 23:02pm

Publié par hugo

Calvados : le viol d'une collégienne par deux frères d'extrême droite jugé 12 ans après
Par Nolwenn Le Jeune, France Bleu Normandie (Calvados - Orne) et France Bleu
Mercredi 19 octobre 2016 à 20:38 Mis à jour le mercredi 19 octobre 2016 à 8:00

Les 2 frères seront jugés au printemps prochain devant la cour d'assises du Calvados.
Les 2 frères seront jugés au printemps prochain devant la cour d'assises du Calvados. © Radio France - Nolwenn Le Jeune
Deux frères de 46 et 35 ans seront jugés au printemps par la cour d'assises du Calvados pour le viol d'une pré-adolescente de 12 ans à Vire en 2004. L'ordonnance de mise en accusation a été rendue fin juin par la cour d'appel de Caen. Le crime n'a pu être élucidé que 10 ans après les faits.

Il voulait violer une femme, comme ça, au hasard

Le 9 octobre 2004, les deux frères rentrent d'un meeting d'extrême droite. L'ainé, très alcoolisé et qui a également consommé de la cocaïne, veut violer une femme, au hasard. En arrivant à Vire, ils croisent la route d'une collégienne. La petite fille, âgée de 12 ans, rentre chez elle. Ils l'enlèvent, la menacent de mort avec des ciseaux. Le plus jeune conduit la voiture jusqu'à un endroit isolé dans un bois, à Saint-Sever, près de Vire. Le plus âgé la viole sur la banquette arrière. Pendant les faits, ils s'appellent par des prénoms à consonance maghrébine, prétendant être tunisiens.

Crime élucidé 10 ans après les faits

L'enfant racontera tout cela aux enquêteurs. Mais rien ne permet de les identifier. L'affaire est classée sans suite en 2007. Ce n'est finalement que 10 ans après les faits, en 2014, à l'occasion d'une tentative de braquage en Bretagne, que le profil génétique du frère aîné est rapproché des traces ADN, retrouvées à l'époque sur les vêtements de l'enfant. La procédure est rouverte.

Ils voulaient faire croire à un acte anti-français

Les enquêteurs caennais se rendent donc à Rennes, où les 2 hommes sont emprisonnés. Lors de leur garde à vue, ils reconnaissent les faits, expliquant avoir voulu faire passer leur crime pour un acte anti-français. L'aîné fréquente les milieux ultra-nationalistes, il a sur le crâne et le corps des croix gammées tatouées et d'autres symboles néonazis. Il a déjà été condamné pour apologie du nazisme. Le plus jeune, moins impliqué dans l'extrême droite, aurait subi l'influence de son frère.

L'auteur principal a des symboles néonazis et des croix gammées tatoués sur le corps. - Maxppp
L'auteur principal a des symboles néonazis et des croix gammées tatoués sur le corps. © Maxppp - Matthias Hiekel
Tous deux ont été condamnés en mars 2015 pour la tentative de braquage en Bretagne. 4 ans de prison ferme pour l'aîné, et 3 ans ferme pour le plus jeune. Ils vont donc de nouveau comparaitre devant la justice, face à la cour d'assises du Calvados cette fois. La cour d'appel de Caen a rendu son ordonnance de mise en accusation le 29 juin 2016. Le premier sera jugé pour viol. Le second pour complicité. Le procès devrait avoir lieu au printemps. Plus de 12 ans après les faits, ils vont donc se retrouver enfin face à leur victime, aujourd'hui âgée de 24 ans.

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