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La députée Valérie Boyer propose «l'immunité pénale» aux femmes battues

10 Mars 2016, 22:05pm

Publié par hugo

La députée Valérie Boyer propose «l'immunité pénale» aux femmes battues
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Par Yohan Blavignat Publié le 08/03/2016 à 18:35
Valérie Boyer à l'Assemblée nationale, en octobre 2015. Crédits photo: Jacques Demarthon/AFP
Sensibilisée par l'affaire Jacqueline Sauvage, l'élue Les Républicains des Bouches-du-Rhône a déposé une proposition de loi, ce mardi, afin de protéger davantage les femmes victimes de violences conjugales.


La date se veut symbolique. Initialement prévue le 25 novembre dernier, la présentation du texte déposée par la députée Les Républicains des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer, a été reportée au 8 mars en raison des attentats de Paris du 13 novembre. Ce mardi matin, journée internationale du droit des femmes, l'élue marseillaise a déposé une proposition de loi relative à la violence au sein des couples. Ce texte est directement inspiré de l'affaire Jacqueline Sauvage, cette femme condamnée à dix ans de prison pour le meurtre de son mari qui l'a battu durant quarante-sept ans, partiellement graciée par François Hollande le 31 janvier dernier. La députée s'est battue pour la grâce de cette femme qui, écrivait-elle sur son blog le 18 décembre, «avant d'être “criminelle”, est avant tout “victime”».
Concrètement, le texte déposé par Valérie Boyer entend mettre en place une «irresponsabilité pénale» pour les femmes battues qui se vengent de leur conjoint. L'un des articles de la proposition de loi prévoit, après expertise médicale, de considérer comme «pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, en raison de la répétition de violences conjugales, d'un trouble psychique ayant altéré son discernement ou entravé le contrôle de ses actes». Les femmes qui se retournent contre leur mari seront donc jugées et une expertise médicale devrait être ici obligatoire, à la différence de Jacqueline Sauvage qui n'a jamais été expertisée au cours de sa détention. La députée souligne ainsi le «syndrome de la femme battue» qui se caractérise par une emprise du mari violent. Jointe par Le Figaro, Valérie Boyer explique que «les femmes battues se trouvent dans un état de danger permanent qui les pousse à adopter un comportement destructeur, ce qui se traduit le plus souvent par un suicide ou parfois par un homicide». Ces femmes ne voient donc une issue à leur condition que dans la mort.
«La légitime défense n'est pas adaptée aux violences conjugales»


La députée travaille depuis un an sur ce texte en collaboration avec les avocates Nathalie Tomasini et Janine Bonaggiunta, les conseils de Jacqueline Sauvage lors du procès en appel, qui avaient plaidé sans succès pour la légitime défense de leur cliente. Depuis, elles militent ardemment pour une réforme de ce régime qu'entend mener Valérie Boyer. À l'origine, le texte prévoyait un état de légitime défense différé, spécifique aux femmes battues, considéré par ses opposants comme «un permis de tuer», et finalement abandonnée par la députée, qui entend pourtant déposer des amendements en ce sens lors de l'examen du projet de loi sur la justice du XXIe siècle qui devrait débuter en mai. «La légitime défense concomitante et proportionnée n'est pas adaptée aux violences conjugales, je proposerai ainsi une présomption de légitime défense pour les femmes battues», déclare Valérie Boyer. La députée a donc souhaité faire marche arrière, et se concentrer sur l'irresponsabilité pénale des femmes battues.
Au-delà de cette disposition, la proposition de loi comprend trois autres articles. Valérie Boyer entend ainsi préciser la notion de «violences au sein des couples» dans le Code civil afin d'assurer une continuité avec le Code pénal. L'élue marseillaise veut également demander un rapport au gouvernement sur l'efficacité des mesures de protection «qui ne sont pas mises en œuvre depuis l'entrée en vigueur de la loi Geoffroy sur la répression des violences au sein des couples en 2006», selon Valérie Boyer, et la création d'une juridiction spécialisée afin de désengorger les tribunaux et d'avoir des magistrats davantage formés à ces affaires. Le droit de visite du conjoint violent envers son enfant devra également être réformé afin qu'il ait lieu dans un «espace de rencontre spécialement désigné à cet effet».


«La peur doit changer de camp»


Si Les Républicains sont minoritaires à l'Assemblée nationale, l'élue des Bouches-du-Rhône est pourtant confiante sur l'adoption de son texte. Ce mardi matin, le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, s'est dit «intéressé» par cette proposition de loi au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. Une bonne nouvelle pour la députée. «Ce texte n'est en rien un droit aux femmes de tuer leur mari, car pour l'instant ce sont elles qui meurent sous les coups. Nous devons nous doter d'un arsenal juridique qui permette de les protéger efficacement, et cette question va au-delà des querelles partisanes», affirme-t-elle avec conviction.
Chaque année, plus d'une centaine de femmes sont tuées par leur conjoint, soit une tous les trois jours, contre une vingtaine d'hommes. En France, près de 223.000 femmes de 18 à 75 ans subissent des violences conjugales graves, physiques ou sexuelles, rappelle la députée. Selon elle, «la peur doit changer de camp, et ne plus faire trembler les victimes mais les bourreaux».

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La députée Valérie Boyer propose «l'immunité pénale» aux femmes battues

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022454032&categorieLien=id

http://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl04-062.html

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Journée des droits des femmes à Lyon: Egalité, Solidarité et Diversité,,egalite,parite,

10 Mars 2016, 21:12pm

Publié par hugo

Journée des droits des femmes à Lyon: Egalité, Solidarité et Diversité
Par Quentin Duval
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Publié le 08/03/2016 à 16:28
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"La femme est l'avenir de l'homme", chantait Jean Ferrat, "l'avenir de l'homme est la femme" disait Aragon. Aujourd'hui, les femmes exigent juste d'être l'égale de l'homme. A Lyon, les inégalités salariales atteignaient 20% entre les hommes et les femmes en 2015. La municipalité et les associations prévoient un ensemble de rencontres et de festivités aujourd'hui pour débattre, échanger, et réfléchir à la place des femmes dans notre société.


Courir pour Elles ()
Rendre les femmes visibles dans l'espace public
Depuis quelques années, la ville sous la houlette de Thérèse Rebatel, adjointe à la mairie, s'engage à "Cultiver l'Egalité". "Il faut élargir la place des femmes dans l'espace public et les discriminations qui les touchent", déclare Mme Rebatel dans un entretien du Progrès. Jeudi 9 et Vendredi 10 mars, l'association "Filactions", en collaboration avec la mairie organise un parcours guidé autour des femmes qui ont marqué la ville. De son côté le musée des beaux arts met en avant les artistes et les œuvres féminines.
Après un premier plan d'action en 2012, Thérèse Rebatel s'engage à "poursuivre des actions fortes telles que la violence faite aux femmes, l'espace urbain, la visibilité des femmes sur les grandes dates, la formation et la sensibilisation dans les conseils de quartiers." Celles et ceux qui souhaitent participer au bilan de ce premier plan peuvent se rendre au débat "Cultivons l'égalité femmes-hommes à Lyon", dès 18h à l'hôtel de ville.Le débat sera suivi d'un concert de Michèle Bernard puis d'un cocktail.
Réservation obligatoire auprès de Catherine Faure : 04 72 10 52 42 ou par mail catherine.faure@mairie-lyon.fr.


Danser pour celles qui souffrent du cancer
En plus de son éternelle course au parc de Parilly pour lutter contre le Cancer, l'association "Courir pour elles" lance "Dansez pour elles". Cette animation sportive et conviviale vise à réaliser en flashmob géant place Bellecour à 17h30 pour soutenir les femmes qui souffrent du Cancer. Toutes et tous de rose vêtu sont les bienvenus pour danser sur Bellinda de Claude François ou Waka-Waka de Shakira au cœur de Lyon en fin d'après-midi. La Course aura lieu le 22 mai au parc de Parilly.
L'association créée en 2009 à Lyon œuvre pour offrir aux femmes qui souffrent du cancer une activité physique adaptée. Elle soutient de nombreuses associations dont La ligue contre le cancer ou l'association Activ'RA qui promeut le maintien d'une activité physique pour lutter contre la maladie.
"Stop Harcèlement de Rue" pour célébrer toutes les femmes
L'association se présente comme dans une démarche de défense des femmes dans toute leur diversité. Pour Emmanuelle Botton il importe d'élargir le débat du harcèlement à l'homophobie, la transphobie ou la "grossophobie". "Pour nous, cette journée du 8 mars marque l'occasion de prendre le contre-pied des amalgames et des récupérations commerciales effectuées par les marques".
Avec leur slogan "Lâche moi la ville", ces militantes et militants s'engagent dans des campagnes d'affichages mais également de sensibilisation au harcèlement dans les établissements scolaires ou auprès du personnel TCL. Dimanche dernier l'association a réalisé une campagne photo. "L'objectif était de recueillir des témoignages sur la question du harcèlement et la manière de s'habiller, de prendre des portraits de personnes très différentes pour justement montrer que les victimes de harcèlement ne sont pas toujours celles qu'on pense", explique Emmanuelle Botton, membre de l'association lyonnaise.
Les clichés seront exposés ce soir au "Livestation DIY" dans le 7e arrondissement. Pour leur soirée "Femmes", l'association entend célébrer les femmes et non pas "fêter la journée de LA femme", précise Emmanuelle Botton. "Nous souhaitons recueillir à nouveau des témoignages, réaliser des portraits, discuter du harcèlement mais dans une ambiance conviviale et festive".
L'entrée est gratuite et ouverte à toutes et tous à partir de 19h30.


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Je collecte tampons et serviettes pour les femmes SDF. Je veux briser le tabou des règles

10 Mars 2016, 03:31am

Publié par hugo

Je collecte tampons et serviettes pour les femmes SDF. Je veux briser le tabou des règles
Publié le 08-03-2016 à 16h11 - Modifié à 18h50
18 réactions | 27699 lu


Temps de lecture Temps de lecture : 3 minutes
Avatar de Tara Heuzé
Par Tara Heuzé
Étudiante
LE PLUS. À 22 ans, Tara Heuzé, étudiante à Sciences Po a lancé une initiative inédite en France : une collecte de protections périodiques, à destination des femmes sans-abri. Cette initiative baptisée "Règles élémentaires", dont la première édition a eu lieu en novembre, est relancée en cette journée internationale des droits des femmes. L'occasion pour celle qui en a eu l'idée de revenir sur son projet.


Édité et parrainé par Anaïs Chabalier
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Un visuel de la campagne "Règles élémentaires" (Crédit : Règles élémentaires).

Étudiante à Sciences Po, j’ai lancé l’initiative "Règles élémentaires", afin de collecter des produits hygiéniques pour les femmes sans-abri.

À travers cette démarche, je veux permettre à celles qui n’ont pas les moyens d’acheter des tampons et des serviettes de retrouver leur dignité, mais aussi briser le tabou des règles, qui est encore très présent en France.

Un manque de considération

J’ai eu cette idée l’année dernière, alors je faisais mes études à l’Université de Cambridge, au Royaume-Uni.

À ce moment-là, l’association Cambridge Hub lançait "The Essentials Campaign", en partenariat avec un foyer de personnes sans-abri local, dont l’objectif était de collecter des produits d’hygiène intime pour les femmes SDF.

C’est alors que j’ai réalisé que je ne m’étais jamais posé la question de comment ces femmes géraient leurs règles, alors que c’est pourtant une problématique évidente, qui aggrave la désocialisation des femmes en situation de grande précarité. Comment retrouver un travail et un logement, lorsque l’on ne peut pas se protéger correctement ?

Choquée par le manque de considération et de solutions face à cette inégalité biologique, j’ai apporté ma modeste contribution à "The Essentials Campaign".

Des conséquences sanitaires

Interpellée par cette cause de manière plus générale, j’ai cherché si de telles initiatives avaient déjà été lancées en France. J’ai contacté des centres d’accueil, des foyers d’hébergement, ainsi que le Samu social de Paris. Le résultat était sans appel : les produits intimes manquaient cruellement.

Tous les travailleurs sociaux m’ont dit qu’ils n’avaient pas de stock et certaines assistantes sociales m'ont même confié qu’il leur arrivait de dépanner des femmes sans-abri en leur donnant les protections périodiques qui traînaient au fond de leur sac.

Sans accès à ces produits de première nécessité, les femmes SDF se protègent comme elles le peuvent, en utilisant du papier toilette ou du papier journal. Au-delà de l’inconfort, cela peut avoir des conséquences sanitaires, sociales et psychologiques très graves.

Face à cette réalité totalement absurde, j’ai décidé d’agir.

"Où se trouvent les tampons dans un supermarché ?"

J’ai donc organisé une première collecte de tampons et de serviettes hygiéniques à Sciences Po, en novembre dernier. Au début, les étudiants étaient un peu surpris par cette initiative peu banale. Il y avait aussi de la gêne : les donateurs déposaient des protections périodiques sur notre stand et partaient presque en courant.

Les garçons, quant à eux, nous évitaient soigneusement. Puis, une fois leur curiosité piquée et face à l’engouement autour du projet, plusieurs se sont intéressés à notre cause. Cela nous a prouvé à quel point le sujet des règles était encore tabou, car nombreux sont ceux qui nous ont demandé :

"De quoi avez-vous besoin ? Où est-ce que se trouvent les tampons et les serviettes dans un supermarché ?"

Parmi eux, beaucoup se sont avérés de futurs contributeurs !

Ainsi, malgré les réticences certaines et le manque d’information sur le sujet, la collecte a finalement été un succès : en moins de trois jours, nous avons récolté plus 380 paquets de produits hygiéniques.

25.000 produits intimes collectés

Nous avons ensuite transmis ces dons au Samusocial de Paris, chargé de les redistribuer aux femmes sans-abri. Ne pas aller nous-même sur le terrain était un choix : parler d’hygiène intime avec ces femmes requiert une expertise sociale, du professionnalisme, une connaissance du monde de la rue que nous n’avions pas, nous avons donc préféré laisser cette mission délicate à des professionnels.

Après notre collecte, les dons ont continué d’affluer. À notre grande surprise, le Samusocial de Paris a reçu des colis venant du monde entier par voie postale. Quant à moi, j’ai reçu de nombreux mails d’encouragement et de soutien, dont un qui m’a particulièrement marquée.

Une petite fille de 11 ans m’a écrit pour me dire qu’elle avait croisé une femme sans-abri et qu’elle avait demandé à sa mère comment elle faisait lorsqu’elle avait ses règles. Celle-ci lui a répondu que c’était difficile, car les produits intimes coûtent cher, mais qu’il était possible de faire des dons à "Règles élémentaires" pour les aider. La petite fille m’a alors demandé comment faire pour soutenir notre initiative.

Grâce à cette générosité, nous avons récolté plus de 25.000 produits intimes.

Un combat qui commence dans la rue

Face à ce succès, j’ai décidé de réitérer l’expérience : une nouvelle collecte à plus grande échelle aura lieu à partir du 8 mars. Cette fois-ci, les points de collecte recevront les dons sur des périodes s’étalant jusqu’à un mois.

Entre-temps, de nombreux bénévoles m’ont rejointe dans cette aventure. Nous avons ainsi créé une association et mis en place des partenariats avec d’autres écoles et d’autres organisations.

Grâce à cette nouvelle collecte, nous espérons gagner en visibilité, afin de sensibiliser le plus grand nombre à cette problématique. À terme, nous voudrions lancer des affiches campagne drôles et provocantes, afin de changer les règles et d’impliquer davantage les hommes dans ce combat pour l’égalité, qui commence dans la rue.



Pour soutenir "Règles élémentaires, rendez-vous sur la page Facebook du projet.



Propos recueillis par Anaïs Chabalier.

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1492622-je-collecte-tampons-et-serviettes-pour-les-femmes-sdf-je-veux-briser-le-tabou-des-regles.html#&utm_source=ExtensionFactory.com&utm_medium=extension&utm_content=newtab&utm_campaign=extension

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Egalité Femmes-Hommes: “évolution mais pas de révolution” pour l’INSEE,femmes,egalite,parite,

10 Mars 2016, 01:37am

Publié par hugo

Egalité Femmes-Hommes: “évolution mais pas de révolution” pour l’INSEE
Par Quentin Duval
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Publié le 07/03/2016 à 18:13
2 réactions
L’Insee Rhône-Alpes-Auvergne vient de publier un rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans la région entre 1999 et 2011. Davantage diplômées, on observe une féminisation du marché du travail. Ce rapport montre aussi que certains secteurs restent exclusivement féminins et que le harcèlement sexuel touche 1 femme sur 5.


Cultivons l'égalité femmes-hommes
©DR
Plus de bachelières que de bacheliers
D'après le rapport de l'Institut national des statistiques et des études économiques (Insee), 91 % des filles obtiennent leur baccalauréat, contre 87 % des garçons, en 2011. On voit aujourd'hui autant de filles que de garçons sur les bancs de l'école.
Du côté des études supérieures, on compte plus d'étudiantes que d'étudiants en médecine, en lettres ou en sciences humaines. Les secteurs traditionnellement masculins comme les écoles de commerce comptent désormais 51 % de femmes, contre 46 % en 2000.
Mais certaines filières restent encore l'apanage des hommes. Ainsi, seulement 29 % des élèves ingénieurs sont des femmes et 38 % des étudiants suivant une formation universitaire scientifique.
Une féminisation du marché du travail
Plus nombreuses et donc plus diplômées, les femmes accèdent davantage à des postes à responsabilité. Entre 1990 et 2011, le nombre de femmes cadres a augmenté de 120 %. Mais les efforts doivent être poursuivis. On ne compte que 22 % de femmes cadres dans le bâtiment ou les travaux publiques et seulement 27 % dans le commerce et la vente.
La féminisation du marché du travail ne doit pas éclipser la surreprésentation des femmes sans activité : près de 15 %, contre moins de 5 % pour les hommes.
Des secteurs encore confinés
L'aide à domicile, l'aide maternelle, les soins ou le secrétariat restent des domaines exclusivement féminins. A titre d'exemple, 99 % des aides maternelles sont des femmes et le chiffre n'a pas changé en douze ans (1999-2011).
A contrario, les ingénieures ou les techniciennes de maintenance ou de surfaces ne représentent que 21 et 17 % des effectifs totaux. Le taux a néanmoins doublé en douze ans. Le rapport de l'Insee montre statistiquement une amélioration de la condition des femmes dans l'éducation et sur le marché de l'emploi. Mais ces évolutions doivent se poursuivre.
1 femme sur 5 victime de harcèlement sexuel
Mais qui dit féminisation ne dit pas forcément progrès du respect des femmes. Le harcèlement sexuel reste un sujet tabou. D'après un rapport du défenseur des droits sur le sujet en 2014, près d'une femme sur cinq a été victime de harcèlement sexuel. Autant les hommes que les femmes se disent mal informés sur le sujet, mais les victimes de harcèlement sont quasi exclusivement des femmes et elles n'en parlent pas aux associations ni à des représentants de la loi.

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Mots-clés : harcèlement sexuel, égalité hommes-femmes
Vos réactions2 commentaires
C'est fou qu'il y est encore autant d'harcélement, 1 femme sur 5 c'est un chiffre effrayant !!
Signaler un abus | le 08/03/2016 à 10:39 | Posté par Xavier43
http://credifina.com/
@Xavier43: Je ne sais plus où j'ai lu ça, mais ça m'a vraiment choquée : beaucoup d'hommes pensent encore que les filles fantasmes sur le fait de se faire violer ! Et pire, certain d'entre eux considèrent que si elles se font violer, c'est qu'elles l'ont bien cherchées... Bref, il y a encore du chemin à faire pour que les mentalités évoluent. On est en 2016, c'est fou que certaines personnes puissent encore penser des absurdités pareilles !
Signaler un abus | le 08/03/2016 à 16:53 | Posté par constance34
http://codefille.com
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Suicide en France: "une autre conséquence de la crise économique?",,sante,economie,

10 Mars 2016, 00:36am

Publié par hugo

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Actualité Société
Frédéric Pennel, publié le 09/03/2016 à 17:48
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Selon l'Institut de veille sanitaire, au cours de la décennie 2000-2010, une augmentation du chômage de 10% aurait fait grimper le suicide chez les hommes de 25 à 50 ans de 2%. Photo d'illustration.Selon l'Institut de veille sanitaire, au cours de la décennie 2000-2010, une augmentation du chômage de 10% aurait fait grimper le suicide chez les hommes de 25 à 50 ans de 2%. Photo d'illustration. Getty Images/iStockphoto
D'après l'Observatoire national du suicide, près de 10 000 personnes se tuent volontairement chaque année en France. Un chiffre en partie lié aux conditions économiques et sociales des Français, comme le démontre notre contributeur Frédéric Pennel.


Ces chiffres dérangent. Chaque année, près de 10 500 personnes se suicident. La France figure tristement parmi les pays européens les plus frappés. Et, même si la tendance longue est plutôt à la baisse depuis 25 ans, ce nombre reste trois fois supérieur à celui des décès par accident de la route. Et il serait sous-estimé d'environ 25%.


"On ne pourra jamais être certain du nombre de suicides. Une personne âgée qui se trompe de posologie et ingère trop de médicaments: comment être certain qu'il s'agit d'un accident et non d'un suicide?" explique Juliette Côme, psychologue clinicienne, dédiée à la prévention du suicide, à Rouen. Et au-delà des décès par suicide, près de 200 000 personnes fréquentent les urgences hospitalières chaque année à la suite d'une tentative: on les appelle les suicidants.


"Avant, le cadavre du suicidé était traîné dans les rues"
Il n'y a pas, à l'instar des campagnes de choc de la Sécurité routière, d'actions de grande ampleur à destination du grand public. Les habitués et patients des centres médico-psychologiques côtoient des psychologues et des psychiatres, et ont accès à des brochures ou à des numéros d'urgence. Mais il en va bien autrement des salariés isolés et désespérés, vivant en milieu rural ou éloignés de tout lieux de prévention.


Pourquoi l'absence de mobilisation nationale sur cette question qui nous interpelle tous? Pourquoi un tel tabou? "Dans notre culture judéo-chrétienne, les suicides nous dérangent. Mettre fin à ses jours n'est plus pénalisé depuis le Code Napoléon: avant, quand on ne constatait pas d'altération du jugement, le cadavre du suicidé était traîné dans les rues avant d'être pendu, voire même rependu, pour terroriser les populations" raconte la clinicienne. Depuis 200 ans, le suicide, même dépénalisé, reste parfois perçu comme un décès immoral. "Des familles de personnes suicidées me racontent que les prêtres sont encore parfois mal à l'aise pour les enterrer", poursuit Juliette Côme.




La Fondation Jean Jaurès a réalisé, avec l'Ifop, une grande étude pour dresser un panorama de ces suicidants, mais également des suicidaires. Elle révèle en premier lieu que le nombre de personnes ayant déjà envisagé le suicide -vaguement ou sérieusement- s'élève à 39 % (+9 points depuis 2006). 5% des personnes interrogées ont commis une tentative de suicide et 15% y ont sérieusement pensé: cela représente donc 20 % de la population qui a déjà été soit suicidante, soit suicidaire.


Les athées et les sympathisants frontistes plus exposés
Les catégories les plus enclines à penser au suicide -en ordre croissant- sont:


Les femmes: 23% contre 17% pour les hommes. Si les femmes l'évoquent davantage, ce sont les hommes qui mènent le plus leur suicide à son terme. Les hommes exposent moins leurs sentiments et surtout, ils utilisent davantage des moyens létaux.
Les célibataires: 23% contre 17% des personnes vivant en couple. Cela nous confirme, sans surprise, que le lien social protège contre les idées noires. C'est ainsi la force du lien familial, avec la famille royale proposée en exemple, et du sentiment d'appartenance au pays qui expliqueraient ainsi que la Grande-Bretagne enregistre deux fois moins de suicides que la France.
Les personnes athées: 24% contre 16% des catholiques pratiquants. La religion constituerait l'une des raisons de la faiblesse du taux de suicide dans les pays de tradition catholique tels que l'Italie, l'Espagne ou le Portugal.
Les sympathisants FN: 26 % contre 16% des Républicains. Il s'agit d'un électorat plus vulnérable que les autres, composé de jeunes, de salariés aux revenus plus faibles que la moyenne et aux positions parfois menacées par le chômage et le déclassement.
Les jeunes: 25% des 18-24 ans contre 14% des 65 ans et plus. Néanmoins, si l'attention des pouvoirs publics est maintenue sur la jeunesse, les personnes âgées se suicident bien davantage que les jeunes. "Les adolescents sont à un âge de crise psychologique. Leurs émotions vivent des montagnes russes: s'ils ont plus souvent des idées suicidaires que leurs aînés, ils sortent plus rapidement de leur crise", analyse Juliette Côme.
Les malades chroniques: 28% contre 17% des personnes non-malades.
Mais le facteur le plus décisif est l'existence de personnes suicidées dans son entourage: 53% des proches de suicidés sont ou ont été traversés par des idées suicidaires. La difficulté de faire le deuil d'un frère ou d'une soeur suicidé? Pas seulement: "On est en présence de personnes qui ont souvent partagé les mêmes facteurs sociaux que le proche, mort par suicide: difficultés économiques ou atmosphère de violence". Il peut également s'agir de facteurs génétiques partagés par les membres d'une même famille, tels des troubles bipolaires.


La situation économique pèse sur les statistiques
La toile de fond économique et sociale représente une des grilles de lecture pour comprendre les prédispositions aux suicides. Mais elle n'en est pas la seule. Le chômage fragilise psychologiquement. Les chômeurs sont 30% à y avoir sérieusement pensé ou à avoir fait une tentative contre 20% pour les actifs occupés. Ces résultats recoupent des études réalisées par les chercheurs de l'Institut de Veille Sanitaire. Selon eux, au cours de la décennie 2000-2010, une augmentation du chômage de 10% aurait fait grimper le suicide chez les hommes de 25 à 50 ans de 2%. Dans les deux ans qui ont suivi la crise de 2008, près de 600 suicides auraient été directement liés à la hausse du chômage.


Cela étant, salariés et patrons en poste ne sont pas épargnés par la détérioration économique. Les plus touchés par les pensées suicidaires sont ceux ayant vécu un harcèlement (42%) ou un état de stress majeur (35%). C'est ainsi que France Télécom a été mis en examen pour harcèlement moral à la suite des 35 suicides de salariés survenus entre 2008 et 2009.


LIRE AUSSI >> Plus d'une pensée suicidaire sur quatre est liée au travail


Parmi les différentes professions, les artisans, commerçants et agriculteurs constituent la catégorie la plus fragilisée (25%) et les cadres et les professions libérales, au contraire, les plus "solides" (17%). Des résultats à relativiser. "Il est vrai que, par exemple, les agriculteurs, et le monde rural en général, représentent un univers plus endeuillé que les autres par le suicide. Mais on remarque que certains métiers, parmi les cadres, les psychiatres ou les anesthésistes par exemple, enregistrent des taux de suicide plus élevés que les autres, explique Juliette Côme". Et, même suicidaires, ils oseront moins exprimer leur désarroi. Et s'ils ne parlent pas, ils ne pourront donc pas se faire aider. Les policiers représentent une autre profession davantage touchée que les autres, notamment en raison de la possession d'une arme.


Par ailleurs, le niveau de revenu est, sur un plan statistique, décisif: la pyramide des revenus reflète totalement la prédisposition à l'état suicidaire. Les catégories "pauvres" sont 31% à avoir pensé au suicide contre 12% des hauts revenus et des catégories aisées. Mais là-encore, les personnes riches oseront-elles déclarer leur mal-être?


Le chômage, "un facteur de risque supplémentaire"
A chaque coup de grisou économique, doit-on appréhender une diffusion du sentiment suicidaire? Rien d'évident. "Il est faux de dire qu'il existe une seule cause au suicide. Ce n'est pas une situation de chômage qui va engendrer un suicide: tous les chômeurs ne se suicident pas. Mais cela crée un facteur de risque supplémentaire qui pèse sur les épaules. Et si cette situation de chômage se conjugue avec d'autres facteurs, on entre alors dans une période de crise psychique, qui rendra une tentative envisageable."


C'est la géographie qui nous aide à y voir plus clair. La diagonale allant du Nord jusqu'à la Bretagne, en passant par la Normandie, compte le plus grand nombre de suicides, avec la conjonction de trois facteurs: le chômage certes, mais aussi la ruralité et l'alcoolisme.


La France compte parmi les pays recensant le plus grand taux de suicides par habitant en Europe, bien supérieur à l'Espagne, pays comptant 25% de chômeurs. La détérioration des conditions économiques et sociales peut, certes, amplifier le désespoir, notamment au sein de poches géographiques et sociales déjà atteintes par d'autres maux. Mais les raisons du taux important de suicides en France sont bien à rechercher ailleurs que dans la crise économique.


+ Plus d'actualité sur : Le suicide en entreprise


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Le travail des femmes n'est toujours pas légitime en France,femmes,egalite,parite,

10 Mars 2016, 00:03am

Publié par hugo

Challenges > Economie > Le travail des femmes n'est toujours pas légitime en France
Le travail des femmes n'est toujours pas légitime en France
Challenges.frPar Challenges.fr
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Publié le 25-02-2014 à 10h28
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Depuis la loi qui leur a permis de travailler sans le consentement de leur mari, elles continuent de se heurter à des obstacles qui empêchent toute reconnaissance de leur travail.
(Ale Ventura/AltoPress/MaxPPP) (Ale Ventura/AltoPress/MaxPPP)


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Moins visible, moins reconnu et moins valorisé que celui des hommes, le travail des femmes n'a toujours pas acquis sa pleine légitimité en France près de 50 ans après l'octroi aux femmes du droit à exercer librement une activité, dit une étude du Conseil économique social et environnemental (CESE) publiée mardi 25 février.


Depuis la loi de 1965 qui leur a permis de travailler sans le consentement de leur mari, leur situation a certes évolué mais elles continuent de se heurter à des obstacles qui empêchent toute reconnaissance de leur travail, relève le CESE.


Si l'on s'en tient aux chiffres, la tendance relevée au cours des dernières décennies est positive: en 2011, 14,8 millions d’hommes et 13,5 millions de femmes sont recensés comme actifs, contre 13,2 millions d'hommes et 6,6 millions de femmes au début des années 1960.


Mais cette évolution ne doit pas pour autant masquer le chemin que les mentalités doivent encore parcourir en France pour que le travail des femmes soit reconnu à égalité avec celui des hommes, souligne le rapporteur de l'étude, Hélène Fauvel.


Plus de CDD
Dans une étude de l'Insee de 2011, une personne sur quatre pensait qu’en période de crise, les hommes devraient être prioritaires pour trouver un emploi, une proportion toutefois moins importante chez les 20-24 ans que chez les 75-79 ans.


L'accès à l'emploi reste plus difficile pour les jeunes femmes faiblement qualifiées que pour leurs homologues masculins et les femmes sont plus souvent recrutées en CDD.


"Le droit à l’autonomie économique des femmes grâce à leur travail n’est pas encore pleinement reconnu et la notion de salaire d’appoint reste encore très présente", écrit Hélène Fauvel.


"Les écarts de salaire qui ne se réduisent plus depuis les années 1990 restent importants et concernent tous les secteurs et toutes les catégories socioprofessionnelles, contribuent à renforcer l’idée d’une moindre légitimité du travail des femmes", ajoute-t-elle.


Selon les données 2009 de la DARES, la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques, la rémunération annuelle des femmes est en moyenne inférieure de 27 % à celle des hommes.


Difficile conciliation vie pro/vie perso
Concernant l'éloignement des femmes du marché du travail, le CESE distingue trois grandes catégories de raisons invoquées par les mères pour expliquer leur retrait du marché du travail.


En premier lieu figure la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle, "une expression qui ne s'applique qu'exclusivement aux femmes dans l’esprit des employeurs comme aux yeux de l’opinion publique", note le CESE.


Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à s'arrêter de travailler pour prendre un congé parental, à réduire leur temps de travail ou à cesser toute activité lorsque la conciliation devient trop compliquée.


Or, selon une étude de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf), 40% des mères qui ont arrêté de travailler après une naissance auraient préféré poursuivre leur activité.


Autres obstacles invoqués, les contraintes pratiques et financières liées aux modes de garde, soit indisponibles, soit trop chers, et les conditions de travail parmi lesquelles les horaires ont un poids déterminant.


Face à ces difficultés, "l’implication des employeurs reste encore timide, essentiellement sous forme d’aides financières et beaucoup moins en terme de souplesse horaire pourtant souhaitée", constate le CESE.


Diversifier les modes d'accueil des enfants
La délégation aux droits des femmes et à l'égalité du CESE préconise donc de développer et de diversifier les modes d'accueil des enfants, "condition sine qua non pour permettre aux femmes de travailler en élevant leurs enfants."


Elle appelle également les pouvoirs publics à encourager la gestion partagée des responsabilités familiales entre les deux parents, en incitant les pères à s'impliquer davantage.


La délégation prône la mise en place d'une préparation du retour à l'emploi des femmes en congé parental via une offre de formation et un accompagnement individualisé.


L'enjeu est de taille, souligne Hélène Fauvel. "Oeuvrer pour une meilleure insertion professionnelle des femmes, c’est tout à la fois conforter leur statut social et garantir leur autonomie financière et familiale".


(Avec Reuters)







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Conseils d'administration : la parité à l'épreuve

9 Mars 2016, 23:54pm

Publié par hugo

Conseils d'administration : la parité à l'épreuve
Publié le 8 mars 2016 / 0 commentaire
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Souvenez-vous en 2012, François Hollande candidat à la présidentielle avait promis la parité dans les grandes entreprises : "tous les conseils d'administration des entreprises publiques seront composés selon le principe de parité" avait-il déclaré lors de son meeting de campagne à Reims.






En tant qu'actionnaire, l'Etat nomme des administrateurs pour le représenter au conseil d'administration. Sur 19 grandes entreprises, une seule décroche la palme de la parité : la Française des Jeux. Une autre décroche la palme de la féminité, c'est Engie (ex GDF Suez) avec 58% d'administratrices.


Nexter, 6% de femmes


Le bonnet d'âne de la parité revient à Nexter. Le groupement d'armement spécialisé dans les véhicules blindés n'a que 6% de femmes dans son conseil d'administration. Nexter n'a pas souhaité commenter ces chiffres. Vient ensuite Airbus Group avec 83% d'hommes et 17% de femmes. L'Etat français est actionnaire le premier actionnaire mais ce n'est pas lui qui fait la loi selon le service de presse de l'avionneur : "On n'y est pas obligé, on est un groupe de droit néerlandais".


Dans le sillage d'Airbus, le groupe Safran qui produit des moteurs d'avion est représenté par 76% d'hommes et 24% de femmes selon nos calculs. Le groupe brandit néanmoins une autre règle, celle du code de bonne conduite adopté par les grands groupes du CAC 40 : "le code nous impose 20 % de femmes dans les conseils d’administration nous le respectons, nous estimons être à 27%".


Ci-dessous, vous trouverez la liste de 19 grandes entreprises où l'Etat est actionnaire. Certaines de ces entreprises nous ont précisé ne pas être en accord avec nos chiffres et avoir adopté un autre mode de calcul. L'Oeil du 20h s'est basé sur les documents publics mis en ligne par ces entreprises.






Où en est la parité dans les grands groupes
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Et France Télévisions dans tout cela ? L’Etat a-t-il nommé autant d’hommes que de femmes au sein du conseil d’administration ? Nous avons comptabilisé 10 hommes et 7 femmes, soit 41% d’administratrices seulement. La parité en revanche s’applique pour le comité exécutif avec autant de patrons que de patronnes dans les directions du groupe.


Enfin combien y'a-t-il de patronnes dans les entreprises où l’Etat est actionnaire ? Nous avons dénombré 16 hommes pour 3 femmes, respectivement a la tête de France Télévisions, la Française des jeux et la Ratp. Nous sommes encore loin du compte mais selon le ministère de l’Economie, la féminisation est en marche. C’est vrai qu'avec 27% d’ administratrices fin 2015, c’est quand même mieux que 16%, chiffre de 2012. Rendez-vous dans un an pour un nouveau décompte.





Publié par L’Œil du 20 heures / Catégories : Non classé
A lire aussi

http://blog.francetvinfo.fr/oeil-20h/2016/03/08/conseils-dadministration-la-parite-a-lepreuve.html

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Conseils d'administration : la parité à l'épreuve,femmes,parite,

9 Mars 2016, 23:51pm

Publié par hugo

Conseils d'administration : la parité à l'épreuve
Publié le 8 mars 2016 / 0 commentaire
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Souvenez-vous en 2012, François Hollande candidat à la présidentielle avait promis la parité dans les grandes entreprises : "tous les conseils d'administration des entreprises publiques seront composés selon le principe de parité" avait-il déclaré lors de son meeting de campagne à Reims.






En tant qu'actionnaire, l'Etat nomme des administrateurs pour le représenter au conseil d'administration. Sur 19 grandes entreprises, une seule décroche la palme de la parité : la Française des Jeux. Une autre décroche la palme de la féminité, c'est Engie (ex GDF Suez) avec 58% d'administratrices.


Nexter, 6% de femmes


Le bonnet d'âne de la parité revient à Nexter. Le groupement d'armement spécialisé dans les véhicules blindés n'a que 6% de femmes dans son conseil d'administration. Nexter n'a pas souhaité commenter ces chiffres. Vient ensuite Airbus Group avec 83% d'hommes et 17% de femmes. L'Etat français est actionnaire le premier actionnaire mais ce n'est pas lui qui fait la loi selon le service de presse de l'avionneur : "On n'y est pas obligé, on est un groupe de droit néerlandais".


Dans le sillage d'Airbus, le groupe Safran qui produit des moteurs d'avion est représenté par 76% d'hommes et 24% de femmes selon nos calculs. Le groupe brandit néanmoins une autre règle, celle du code de bonne conduite adopté par les grands groupes du CAC 40 : "le code nous impose 20 % de femmes dans les conseils d’administration nous le respectons, nous estimons être à 27%".


Ci-dessous, vous trouverez la liste de 19 grandes entreprises où l'Etat est actionnaire. Certaines de ces entreprises nous ont précisé ne pas être en accord avec nos chiffres et avoir adopté un autre mode de calcul. L'Oeil du 20h s'est basé sur les documents publics mis en ligne par ces entreprises.






Où en est la parité dans les grands groupes
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Et France Télévisions dans tout cela ? L’Etat a-t-il nommé autant d’hommes que de femmes au sein du conseil d’administration ? Nous avons comptabilisé 10 hommes et 7 femmes, soit 41% d’administratrices seulement. La parité en revanche s’applique pour le comité exécutif avec autant de patrons que de patronnes dans les directions du groupe.


Enfin combien y'a-t-il de patronnes dans les entreprises où l’Etat est actionnaire ? Nous avons dénombré 16 hommes pour 3 femmes, respectivement a la tête de France Télévisions, la Française des jeux et la Ratp. Nous sommes encore loin du compte mais selon le ministère de l’Economie, la féminisation est en marche. C’est vrai qu'avec 27% d’ administratrices fin 2015, c’est quand même mieux que 16%, chiffre de 2012. Rendez-vous dans un an pour un nouveau décompte.





Publié par L’Œil du 20 heures / Catégories : Non classé

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Cinq chiffres qui prouvent que l'égalité hommes-femmes est encore loin d'être gagnée en France,femmes,egalite,parite,

9 Mars 2016, 23:50pm

Publié par hugo

Cinq chiffres qui prouvent que l'égalité hommes-femmes est encore loin d'être gagnée en France
Si les femmes réussissent mieux à l'école, elles sont davantage confrontées au chômage et gagnent moins bien que leurs homologues masculins.


Les femmes gagnent en moyenne 19,2% de moins que les hommes, selon des calculs effectués par la Dares, le service d'études statistiques du ministère du Travail.
Les femmes gagnent en moyenne 19,2% de moins que les hommes, selon des calculs effectués par la Dares, le service d'études statistiques du ministère du Travail. (ALIX MINDE / ALTOPRESS / AFP)
Carole Bélingard
Mis à jour le 08/03/2016 | 13:12, publié le 08/03/2016 | 13:10


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La journée du 8 mars, dédiée aux droits des femmes, est censée faire évoluer les mentalités, avec des campagnes de sensibilisation. En France, si des progrès ont été faits, ils restent insuffisants. Le ministère des Droits des femmes publie l'édition 2016 des chiffres-clés en matière d'égalité hommes-femmes. Francetv info a choisi de s'intéresser aux inégalités dans le secteur économique. Voici cinq chiffres qui montrent qu'elles sont encore criantes.


Les femmes gagnent en moyenne 19,2% de moins que les hommes


Secteur public ou secteur privé, les femmes restent moins payées que leurs homologues masculins. En 2013, l'écart entre hommes et femmes est de 19,2%, selon le ministère. Les inégalités sont encore plus prononcées dans le milieu de la finance et des assurances, où les femmes gagnent 39,5% de moins que les hommes. L'écart est presque aussi important dans les activités juridiques, comptables, d'architecture ou d'ingénierie (31,1%). Finalement, le secteur de la construction se distingue. Les femmes y gagnent "seulement" 1,5% de moins que les hommes.


L'Insee rappelle qu'en France, aucune région ne fait mieux qu'une autre. Les inégalités de salaires sont présentes partout. Pourtant, les femmes réussissent mieux à l'école, souligne l'institut national de la statistique.


72% des créateurs d'entreprise sont des hommes


En France, seuls 28% des créateurs d'entreprise sont des femmes, selon le ministère des Droits des femmes. Un plan gouvernemental s’est fixé un objectif de 40% d’ici 2017, signale Elle. Un site internet a notamment été mis en ligne pour inciter les femmes à créer leur entreprise.


Par ailleurs, sur les 40 entreprises françaises cotées en Bourse, aucune femme n'occupait le poste de PDG en 2015, relaie Le Monde. Elles sont aussi toujours minoritaires dans les conseils d'administration. Parmi les membres exécutifs, 13% sont des femmes. Parmi les membres non exécutifs, les femmes représentent 34%, comme l'impose d'ailleurs la loi Copé-Zimmerman.


67,5 des femmes sont actives, contre 75,5% des hommes


Le taux d'activité des femmes de 15 à 64 ans est bien inférieur à celui des hommes : 67,5% d'entre elles occupent ou recherchent un emploi, contre 75,5% des hommes. En outre, ce taux baisse à mesure qu'elles ont des enfants : s'il est de 82,4% avec un enfant, il chute à 43,3% avec trois enfants ou plus, dont au moins un bébé de moins de 3 ans.


27,3% des actives exercent un emploi non qualifié, contre 20,2% des actifs


Les femmes et les hommes sont répartis de manière très inégale sur les différents métiers, indique la Dares dans une étude publiée en 2014 : "En 2013, la probabilité qu’une personne en emploi soit sur un poste d’employé ou d’ouvrier non qualifié plutôt que sur un poste plus qualifié est 2,2 fois plus forte pour une femme que pour un homme", écrit le bureau d'études et de statistiques.


Les femmes achètent leur premier logement vers 38 ans, deux ans plus tard que les hommes


Les hommes achètent un logement pour la première fois à l'âge de 36 ans, quand les femmes attendent deux ans de plus. Or cette différence d'âge a pour conséquence un coût d'assurance plus élevé. "Elles payent en moyenne 500 euros de plus sur leur assurance individuelle", précise Cécile Roquelaure, directrice de la communication du courtier Empruntis.


Par ailleurs, les femmes empruntent avec des revenus inférieurs d'environ 10% à ceux des hommes, à un coût plus élevé et sur une durée d'emprunt plus longue, selon Empruntis.


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Journée de la femme : les inégalités persistent;femmes,egalite,parites,

9 Mars 2016, 23:47pm

Publié par hugo

ActualitésEco / ConsoEmploiCarrièreVie-professionnelleEmploi des femmes
Journée de la femme : les inégalités persistent
C'est la journée internationale des droits des femmes ce mardi 8 mars. Les femmes sont globalement mieux diplômées, mais moins bien rémunérées que les hommes. En politique, la parité, inscrite dans la loi, est loin d'être respectée.




France 2
Francetv info
Mis à jour le 08/03/2016 | 12:34, publié le 08/03/2016 | 12:30


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1977 : l'ONU proclame le 8 mars journée internationale des droits des femmes. En 1982, 400 d'entre elles sont invitées à l'Élysée. Devant ce parterre féminin, François Mitterrand décrète le 8 mars journée nationale en France.


Près de 35 ans après, l'égalité est encore loin d'être acquise. 80% des salariés ne gagnant même pas le salaire minimum sont des femmes. Un homme touche un salaire supérieur de 20% en moyenne.


26% de femmes à l'Assemblée


Peu de femmes ont accès à des postes de direction d'entreprise ou d'administration et toujours aucune femme n'est à la tête d'une société du CAC 40. Côté politique, ce n'est guère mieux. 26% seulement des députés sont des femmes. Il y a 70 ans, les femmes obtenaient le droit de vote. En 2016, leur légitimité, dans bien des secteurs, n'est pas encore acquise.


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