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Le blog de hugo,

Les français : champions de la séduction ?

27 Janvier 2013, 02:25am

Publié par hugo

 

Les français : champions de la séduction ?
Les français : champions de la séduction ?
©Getty Images

D'après une récente enquête, les célibataires les plus romantiques seraient les français. Coup de foudre, premier tête-à-tête, premier baiser : On décortique pour vous le comportement des champions de la rencontre amoureuse.

La réputation de grands amoureux des français n'est plus à faire. Mais existe-t-il des différences dans la façon de séduire entre les français et les autres ? Les célibataires attendent-ils tous la même chose du premier rencard ? Qui croit aucoup de foudre ?
Le site de rencontres en ligne Meetic a mené l'enquête. Voici les (étonnants ?) résultats !

Ceux qui préfèrent le plus embrasser dès lapremière rencontre sont les australiens. Côté français en revanche, 52% déclarent préférer attendre d'être dans une relation exclusive avant d'échanger ce premier baiser... Dans la même idée, 48% d'entre nous ne passent la nuit avec le partenaire dès la première rencontre que lorsqu'ils sont convaincus que c'est la bonne personne. Vient ensuite l'envie de s'installer ensemble au bout d'un an pour 30% des sondés.

  • Le premier rendez-vous, toute une histoire

35% des français ne partagent jamais les premiers rendez-vous dans les détails avec leurs amis et déclarent préférer garder le secret. A l'opposé, 92% de nos amis américains racontent tout, tout, tout !

  • Les frenchy pas très démonstratifs...

8% des célibataires français ne se sentent pas à l'aise quand il faut montrer des signes d'affection en public et avouent préférer se cacher, devançant les australiens (7%) et les anglais (6%). Nous serions doncpudiques en amour... Ironie de l'histoire ? 21% des français déclarent pourtant vouloir montrer leur affection en public. Mais ne dit-on pas "pour vivre heureux, vivons cachés" ?

  • Le coup de foudre, on y croit. Ou pas.

Les célibataires qui croient le plus au coup de foudre ? Les japonais ! Suivent ensuite les français qui pensent qu'il est possible de tomber raide-dingue-in-love en quelques secondes.

Finalement, au hit parade de l'amour, les français ne se classent pas si mal... et c'est tant mieux !

Source : Meetic.fr

 

Par

  • Gina Tarlayan

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Femmes battues : "Dans mon milieu, les voisins n'entendent pas"

25 Janvier 2013, 02:31am

Publié par hugo

Femmes battues : "Dans mon milieu, les voisins n'entendent pas"
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Publié le vendredi 25 novembre 2011 à 08H21

Cette Journée Internationale contre les Violences faites aux femmes demeure d'une brûlante actualité.

Odette vit à la Cadenelle:

Odette vit à la Cadenelle : "Il se disait en souffrance, j'ai voulu l'aider, c'est mon côté maman..."

Photo Philippe Laurenson

 

Le chiffre fait froid dans le dos : chaque année, une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son conjoint. Selon l'Observatoire de la délinquance, en 2010, ce sont près de 22 963 faits de violences sexuelles qui ont été constatés en France. Pire : seuls 10% oseraient porter plainte...… Autant dire que cette Journée Internationale contre les Violences faites aux femmes (1) demeure d'une brûlante actualité.

"Depuis 35 ans que nous existons,explique Amel Arvin-Berod, directrice de Sos Femmes à Marseille, nous avons bien sûr observé des évolutions, en particulier dans le durcissement de la réponse pénale. Mais elles sont lentes. Il reste tout un travail à faire au niveau de la détection des femmes battues, du relogement des victimes et de l'éducation des plus jeunes". Basée à Marseille depuis 35 ans, l'association tient encore à chasser les "idées reçues" sur le profil des auteurs. "Ces violences touchent tous les milieux, du plus populaire au plus aisé", relève Amel Arvin-Berod, on retrouve des schémas communs d'enfermement et de culpabilisation". Odette a accepté d'en témoigner à visage découvert. Glaçant…...


Le témoignage d'Odette

D'apparence, un couple bien sous tout rapport de la petite bourgeoisie marseillaise. Elle, Odette P., botaniste férue d'art, réside dans le quartier huppé de la Cadenelle. Lui, Bertrand (2), jouit d'une sérieuse réputation dans son métier d'expert-comptable. En 1998, leur rencontre par l'intermédiaire "d'amis communs", si elle n'est pas à proprement parler un "coup de foudre" tombe "au bon moment". "Je me sentais un peu seule", analyse Odette, qui vit entourée de ses "bébés", trois chiens de race. "Il était en instance de divorce. Il se disait en souffrance. Je voulais l'aider. C'est mon côté maman". Surtout, cet homme discret de 5 ans son aîné donne une impression de "calme""C'est terrible à dire avec du recul,lâche-t-elle, dans un long sanglot, mais je le trouvais sécurisant". Alors certes, très vite, cette femme élégante, aux longs cheveux blonds et à la voix étouffée, note un "manque de dialogue".

Mais rien qui ne laisse augurer du pire. C'est quand il vient habiter à son domicile, deux ans et demi plus tard, puis que le couple se marie, que l'affaire prend une vilaine tournure : "Il ne m'appelait plus par mon prénom. Mais 'toi'. Il passait son temps à me donner des ordres. Toi fais ci, toi fais ça…". Elle s'exécute. Soumise. Sonnée. "Il avait commencé à installer une autorité, une prison intérieure. Il était le maître. J'étais l'esclave". La pression s'accentue : "Il ne me laissait plus sortir. À la fin, je vivais dans ma chambre. Il me coupait de tous mes amis, dont mon meilleur, handicapé, en me menaçant de le fracasser si je le revoyais". Et puis un jour, comme un enchaînement logique, les coups. "Il s'est mis à chercher le conflit, à me traiter de noms grossiers, et comme je ne répondais pas, il passait à l'acte physique. La première fois, ça a été un grand coup de pied dans le genou. Ensuite, de violentes torsions du bras, des doigts… J'ai gardé une attelle pendant un an…"...

Une fois, Odette a le courage d'ouvrir la fenêtre et de hurler : "Je veux vivre!". Sans effet. "Dans notre milieu, les voisins n'entendent pas". Pourquoi ne pas s'être enfuie ? "C'est la honte qui paralyse. Je me sentais sale, humiliée. Je ne m'aimais plus. Et puis ces hommes parviennent à vous faire croire que vous méritez ce sort et que ce sont eux les victimes…".

En mars dernier, ce mari qu'elle nomme désormais le "garou", comme un "loup", franchit une fois de trop la ligne rouge : "Il m'a traînée par les cheveux sur plusieurs mètres. Le lendemain, j'ai fait un malaise. Je me suis sentie mourir. Devant le docteur, j'ai craqué. Je l'ai enfin dit : 'Je suis une femme battue'. Son mari est placé 4 8heures en garde à vue. Il nie en bloc. La procédure judiciaire est en cours. Odette, elle, est dirigée vers SOS Femme. Elle est suivie par une psychologue, dit aller "mieux" depuis qu'elle peut parler. Et de murmurer: "Les coups on peut passer dessus. Mais la violence psychologique est une cicatrice qui ne se referme pas."

Violences conjugales info : 3919

(1) A l'initiative du CIDFF, un regroupement d'association se mobilisera entre 17h30 et 21h au Dock. Au programme, village associatif, débat citoyen et concert de soutien.

(2) Le prénom a été changé.

Retrouvez également le témoignage de Betty aujourd'hui dans La Provence (Marseille).

 

Laurent D'ANCON

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Alexandra Lange, femme battue : "Il faut partir, ne pas accepter"

25 Janvier 2013, 02:29am

Publié par hugo

Alexandra Lange, femme battue : "Il faut partir, ne pas accepter"

A l'occasion de la Journée contre les violences faites aux femmes, BFMTV a rencontré Alexandra Lange, une femme battue qui, en 2009, a fini par tuer son mari pour ne pas mourir sous ses coups.

Mathilde Tournier (texte) | Pauline Revenaz (sujet vidéo) 
Le 25/11/2012 à 12:56 
Mis à jour le 25/11/2012 à 13:28

Plus de 120 femmes sont mortes l'an dernier en France sous les coups de leur conjoint. Pour ne pas subir le même sort, en 2009, Alexandra Lange s'est défendue. Un jour que son mari violent "l'étranglait, l'a mordue" et la "rouait de coups dans la tête", elle a pris un couteau et l'a tué.

Alexandra Lange a été renvoyée devant les assises du Norden mars 2012. Et elle a été acquittée. Aujourd'hui, elle relate son calvaire de 11 ans jusqu'à son dénouement terrible dans un livre, "Acquittée". Et elle témoigne, tout en pudeur, au micro de BFMTV, à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

"Prendre conscience et partir"

"Ce n'est pas un permis de tuer", avertit-elle aussitôt. Que conseillerait-elle aux femmes qui vivent la même situation ? "Il faut prendre conscience et partir", avant qu'il ne soit trop tard. "Et surtout, ne pas accepter" les coups. "Pour soi", ajoute-t-elle.

Selon un sondage Ipsos pour Femme actuelle publié au début de la semaine, plus d'une femme sur quatre affirme avoir déjà été victime de violences conjugales répétées. Face à cette situation, le président François Hollande a annoncé dimanche la mise en place prochaine d'un "plan global" pour mieux protéger, prévenir et prendre en charge ces victimes. Afin d'enrayer une situation qui, cantonnée aux murs de la maison, est encore trop souvent tabou.

http://www.bfmtv.com/societe/alexandra-lange-femme-battue-il-faut-partir-ne-pas-accepter-390406.html

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3 étapes pour faire un couple

25 Janvier 2013, 02:11am

Publié par hugo

© Jupiter
3 étapes pour faire un couple

La relation amoureuse est un processus en mouvement qui passe par différents stades. De la fusion à la relation durable, analyse d’un parcours d’obstacles qui demande ouverture d’esprit et adaptabilité…

Anne-Laure Gannac

« Etre amoureux n’est pas un état mais un devenir », écrivait le psychosociologue italien Francesco Alberoni dans Le Choc amoureux(Pocket, 1993). Depuis cet ouvrage de référence, on ne compte plus les études des thérapeutes de couple qui ont insisté sur le mode évolutif de l’état amoureux. Qu’elles mettent à jour trois, quatre ou six étapes, ces recherches s’accordent toutes pour dire que, du coup de foudre au rapprochement en passant par la différenciation, l’amour suit une chronologie.

Il ne s’agit pas de dire que toutes nos histoires de cœur se déroulent suivant un seul et même scénario ; chacun arrive dans le couple avec ses expériences, ses fragilités, ses forces, et c’est de la rencontre entre ces deux histoires que dépendront la nature et l’évolution de l’amour. Puis, selon le temps qu’ils prennent avant de cohabiter ou d’avoir des enfants, selon l’attention qu’ils portent à leur relation, selon leur âge aussi, les partenaires s’attardent plus ou moins longtemps sur l’une ou l’autre des étapes de la relation amoureuse. De même, le passage d’une phase à l’autre n’est pas définitif : il y a des temps de régression, d’accélération, de stagnation…

Il n’empêche : toutes les amours au long cours passent par des stades identiques. En nous appuyant sur les différentes études existantes(1), nous en avons défini trois. En quoi ces étapes sont-elles la clé d’une relation heureuse et durable ? Comment passer de l’une à l’autre ? Avec quelles conséquences ? Analyse de l’histoire d’amour vu comme un parcours.

La fusion

1 -Notamment In Quest of the Mythical Mate : Developmental Approach to Diagnosis and Treatment in Couples Therapy d’Ellyn Bader et Peter T. Pearson (Burnner-Mazel, 1988).

Les signes : « Tu es celle que j’attendais » ; « Nous sommes d’accord sur tout » ; « Toi et moi ne faisons qu’un »… Aujourd’hui, toute relation, ou presque, commence par une attraction passionnelle. C’est l’amour intense, la « symbiose », d’après les psychologues Ellyn Bader et Peter T. Pearson. Pour les amoureux, chaque éloignement est un déchirement et chaque expérience partagée l’occasion de se découvrir de nouveaux points communs : il semble évident que l’on était faits pour se rencontrer.

Les avantages : cette étape est essentielle à la formation du couple puisqu’elle crée la complicité. La conseillère conjugale Françoise Sand ajoute qu’elle est « l’un des rares moments dans l’existence où l’on peut mûrir sans douleur » : elle permet de sortir de soi, découvrir des aspects de la vie que l’on n’avait pas envisagés seul ou dont on avait peur. L’amour passion donne des ailes.

Les pièges : cet amour passion repose en grande partie sur des leurres. En effet, chacun s’imagine que si cette relation est aussi intense, c’est parce que l’autre correspond parfaitement à l’image du partenaire idéal qu’il porte en lui. Autrement dit, plutôt que de le voir dans ce qu’il est réellement et globalement, il devient le support de nos projections. L’attente à son égard est si forte que nous l’idéalisons : ses défauts sont niés au bénéfice de ses seules qualités.

Les clés : profiter absolument de cette lune de miel, car elle est aussi agréable qu’éphémère. Elle durerait entre deux et trois ans, en moyenne. Après ? Le retour à la réalité s’impose de lui-même et cette fusion si rassurante devient peu à peu étouffante, aliénante. Le besoin d’air se fait sentir.

La différenciation

Les signes : « Tu n’es pas celui que je croyais » ; « Je ne comprends pas que tu puisses aimer cela » ; « Tu ne sais pas ce que je pense vraiment »… Avec la cohabitation, le partage du quotidien et les responsabilités à assumer, le couple descend de son nuage pour se confronter à la réalité. Alors qu’ils ne voyaient que ce qui les unissait, les partenaires découvrent peu à peu leurs différences. L’autre révèle toutes les facettes de sa personnalité. Déception ? Inéluctablement, puisqu’il s’agit de dire adieu à l’image idéalisée que chacun avait de l’autre, mais aussi de soi : la vie à deux nous fait découvrir des aspects de notre propre caractère, que nous n’avions jamais eu l’occasion de cerner et que l’autre nous aide à percevoir.

Les avantages : cette étape est fondamentale puisqu’elle permet de se retrouver soi-même, de reprendre contact avec ses propres intérêts et objectifs de vie. Sans cette étape, la fusion finit par être vécue comme un carcan dans lequel les personnalités de chacun sont niées… jusqu’à la crise. Sur une infidélité ou un départ soudain, plus d’une histoire d’amour se termine avant d’avoir dépassé cette phase.

Les pièges : il n’est pas simple de rompre avec sa vision fantasmée de l’amour et d’accepter de vivre une relation qui ne soit pas tous les jours synonyme de plaisir. Signe de notre attachement à une tradition romantique ou de l’influence d’une société qui fait de l’hédonisme une finalité : nous avons tendance à penser que la fougue des premiers temps est « la » définition de l’amour. L’autre difficulté tient au fait que cette étape du retour à la réalité n’intervient pas simultanément chez les partenaires : celui qui vit encore dans l’idéalisation peut se croire abandonné, moins aimé, tandis que l’autre ne se sentira pas reconnu dans une relation devenue étouffante.

Les clés : de l’air et de la communication. Prendre l’air, c’est savoir sortir du couple pour vivre ses loisirs, servir ses ambitions professionnelles… C’est redevenir « un », définir son territoire qui n’est pas le même que celui de son partenaire. Pour faire admettre cette prise de distance, la communication est indispensable : les partenaires doivent oser expliquer leurs envies, leurs besoins, afin d’éviter que cette différenciation soit interprétée comme une fuite ou un déclin de l’amour.

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CYRANO DE BERGERAC

25 Janvier 2013, 01:52am

Publié par hugo


Cyrano

Ah ! Non ! C'est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire... oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme...
En variant le ton, —par exemple, tenez :
Agressif : « moi, monsieur, si j'avais un tel nez,
Il faudrait sur le champ que je me l'amputasse ! »
Amical : « mais il doit tremper dans votre tasse :
Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! »
Descriptif : « c'est un roc ! ... c'est un pic... c'est un cap !
Que dis-je, c'est un cap ? ... c'est une péninsule ! »
Curieux : « de quoi sert cette oblongue capsule ?
D'écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? »
Gracieux : « aimez-vous à ce point les oiseaux
Que paternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? »
Truculent : « ça, monsieur, lorsque vous pétunez,
La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée ? »
Prévenant : « gardez-vous, votre tête entraînée
Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! »
Tendre : « faites-lui faire un petit parasol
De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! »
Pédant : « l'animal seul, monsieur, qu'Aristophane
Appelle hippocampelephantocamélos
Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d'os ! »
Cavalier : « quoi, l'ami, ce croc est à la mode ?
Pour pendre son chapeau c'est vraiment très commode ! »
Emphatique : « aucun vent ne peut, nez magistral,
T'enrhumer tout entier, excepté le mistral ! »
Dramatique : « c'est la Mer Rouge quand il saigne ! »
Admiratif : « pour un parfumeur, quelle enseigne ! »
Lyrique : « est-ce une conque, êtes-vous un triton ? »
Naïf : « ce monument, quand le visite-t-on ? »
Respectueux : « souffrez, monsieur, qu'on vous salue,
C'est là ce qui s'appelle avoir pignon sur rue ! »
Campagnard : « hé, ardé ! C'est-y un nez ? Nanain !
C'est queuqu'navet géant ou ben queuqu'melon nain ! »
Militaire : « pointez contre cavalerie ! »
Pratique : « voulez-vous le mettre en loterie ?
Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »
Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
« Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître
A détruit l'harmonie ! Il en rougit, le traître ! »
—Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit :
Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres
Vous n'avez que les trois qui forment le mot : sot !
Eussiez-vous eu, d'ailleurs, l'invention qu'il faut
Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,
Me servir toutes ces folles plaisanteries,
Que vous n'en eussiez pas articulé le quart
De la moitié du commencement d'une, car
Je me les sers moi-même, avec assez de verve,
Mais je ne permets pas qu'un autre me les serve.

Edmond Rostand (1897)

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Actualité > Conflans-Sainte-Honorine Conflit autour du projet de logements pour femmes battues

24 Janvier 2013, 14:29pm

Publié par hugo

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Conflit autour du projet de logements pour femmes battues

M.L. | Publié le 19.07.2012, 07h00

  

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«Nous voulons mettre en place des logements pour les victimes de violence conjugale sur nos trois communes, Poissy, Achères et Conflans-Sainte-Honorine (PAC), explique Véronique Lehmann, adjointe au maire de Conflans en charge de l’action sociale. L’intérêt de ce projet est de mettre à l’abri les victimes et leurs enfants sur une autre commune que leur lieu de résidence, afin de les éloigner de leur conjoint et leur proposer un accompagnement complet. 
» A Conflans, il existe déjà trois logements passerelles réservés aux victimes de violence conjugale. « C’est un succès, car les femmes qui en sortent ont trouvé une solution plus stable par la suite. C’est pour cela que l’on veut étendre ce dispositif », poursuit-elle.

Toutes les demandes ne sont pas satisfaites

Mais ce projet peine à voir le jour. Les communes de la PAC et le conseil général se livrent une véritable bataille de compétences. Dans une lettre commune, les trois maires demandent au département de financer un poste de travailleur social qui coordonnerait l’accompagnement des victimes, sans lequel le projet de logements passerelles ne pourrait pas voir le jour. Leur demande a été rejetée. « Notre approche globale de la politique de solidarité ne peut conduire à une spécialisation des intervenants sociaux, indique-t-on au conseil général. Par ailleurs, le département prend déjà en charge des nuitées d’hôtel pour les femmes enceintes ou isolées, ou en couples avec enfants. »

Mais ces nuitées semblent insuffisantes. « Je ne parviens pas à satisfaire toutes les demandes de relogement d’urgence de femmes battues, confirme Ludivine Morel, intervenante sociale du commissariat de Conflans. Et mes homologues des autres commissariats sont dans la même situation. »

Pour Fanny Ervera, conseillère générale (PS) de Conflans, le département nie le problème et n’assume pas ses compétences sociales. « Les violences conjugales sont un vrai fléau auquel nous devons apporter des solutions efficaces. Mais les communes, seules, n’en auront pas les moyens. »

Le Parisien

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Un emploi pour sauver les femmes battues

24 Janvier 2013, 14:25pm

Publié par hugo

tualité > 
Seine-et-Marne
Un emploi pour sauver les femmes battues

Le travail comme porte de sortie des violences conjugales. C'est le thème du séminaire qui se déroule jusqu'à ce soir à l'IUT de Fontainebleau.

Publié le 14.11.2008

 

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«LES violences conjugales constituent le premier frein à l'emploi des femmes, une sur dix étant victime de violences mentales ou physiques en moyenne sur une année. On doit trouver des solutions adaptées pour qu'elles retrouvent le marché du travail », confie Nicole Crépeau, présidente de la fédération nationale Solidarité femmes, qui préside le séminaire avec le préfet.

Problème. 
A tous les niveaux, les professionnels de l'emploi, les services sociaux, les associations et les entreprises sont encore peu sensibilisés aux bonnes pratiques d'accueil des femmes battues. « Pendant trois jours, nous avons invité une centaine d'entre eux afin de leur expliquer la situation et les recettes pour leur insertion sur le marché du travail », confie Hanitra Andriamandroso, chef de projet au Relais Sénart. Une association spécialisée depuis 1985 dans l'accueil des femmes en difficulté, référence nationale de ces problèmes.

Didier Thomas, directeur de l'ANPE, évoque un exemple flagrant de détresse. « Voilà un an, j'ai vu débarquer dans nos bureaux une femme en sang ! J'ai lu la panique dans ses yeux. Elle m'a expliqué qu'elle cherchait un emploi pour sortir de cette violence. Heureusement j'étais déjà sensibilisé à ce problème. Elle n'avait pas de formation. En quarante-huit heures, on lui a trouvé un petit boulot. Depuis deux mois, elle est aide-soignante. »

Claudine Carabasse, conseillère en insertion professionnelle de la mission locale Seine-et-Loing, enfonce le clou. « J'ai été formée en juin. Et depuis j'ai repéré quatre femmes battues d'une vingtaine d'années. Il faut décrypter leur langage, les convaincre d'en parler.C'est un gros travail. »

Justement Hanitra annonce « d'autres actions concrètes à partir du mois prochain. Le 19 décembre, nous organisons un séminaire pour les conseillers des ANPE de Nemours, Montereau et Fontainebleau. On va aussi sensibiliser le monde du travail, en constituant un groupe d'employeurs engagés dans cette lutte. Il faut savoir que les violences conjugales ont des conséquences économiques, avec 37 % des arrêts de travail. Suivront une charte des bonnes pratiques, une cartographie des contacts, etc. »

Déjà, au tribunal de Fontainebleau, Isabelle Thery Gaultier, procureur adjointe et coprésidente du programme local Pro-Victima, souligne que des efforts ont déjà été entrepris, chiffres à l'appui. « En 2007, on a enregistré 350 procédures de violences conjugales, contre 334 en 2006. Les services de police et de gendarmerie sont formés pour un meilleur repérage de ces actes. J'ai notamment réclamé la remontée systématique des mains courantes, quand les femmes n'osent pas encore porter plainte. En cas de procédures graves, on fait tout pour que la femme reste à son domicile et que des mesures d'éloignement soient prises pour son compagnon violent. »

Le Parisien

 

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DE PLUS EN PLUS DE FEMMES PARMI LES TRAVAILLEURS PAUVRES. Bas salaires et horaires trop lourds freinent l'avancement de la condition féminine

24 Janvier 2013, 12:04pm

Publié par hugo

DE PLUS EN PLUS DE FEMMES PARMI LES TRAVAILLEURS PAUVRES. Bas salaires et horaires trop lourds freinent l'avancement de la condition féminine

GENÈVE (Nouvelles du BIT) - Les femmes ont des horaires plus lourds que les hommes et sont payées 25 pour cent de moins en moyenne, mais elles sont aujourd'hui plus nombreuses dans des professions traditionnellement masculines, indique un rapport du Bureau international du Travail (BIT)

Communiqué de presse | 30 juillet 1996

GENÈVE (Nouvelles du BIT) - Les femmes ont des horaires plus lourds que les hommes et sont payées 25 pour cent de moins en moyenne, mais elles sont aujourd'hui plus nombreuses dans des professions traditionnellement masculines, indique un rapport du Bureau international du Travail (BIT)

"Les femmes sont toujours plus nombreuses à travailler mais la plupart rejoignent les rangs des travailleurs pauvres", relève Mme Lin Lim, l'auteur du rapport. "La majorité d'entre elles occupent des emplois précaires, mal rémunérés et à faible productivité."

Quelque 70 pour cent des pauvres et 65 pour cent des analphabètes sont des femmes.

Le rapport du BIT indique que plus de 45 pour cent des femmes de 15 à 64 ans sont économiquement actives. Dans les pays industrialisés, plus de la moitié des femmes travaillent alors qu'elles n'étaient environ que 37 pour cent en Europe occidentale et 30 pour cent aux Etats-Unis, il y a seulement vingt ans.

Les principales conclusions du rapport sont les suivantes:

La majorité des femmes gagnent en moyenne environ les trois quarts du salaire que touchent les hommes pour le même travail, en dehors du secteur agricole, tant dans les pays développés que dans les pays en développement, et cet écart ne diminue pas. Dans beaucoup de pays industrialisés, le taux de chômage des femmes est de 50 à 100 pour cent supérieur à celui des hommes. Moins de 6 pour cent des postes de cadres supérieurs dans le monde sont occupés par des femmes. Dans les 28 pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le rythme d'accroissement de la population active a été deux fois plus rapide pour les femmes que pour les hommes entre 1980 et 1990. Entre 1980 et 1990, la main-d'œuvre s'est accrue de 8 millions de personnes en Europe occidentale, dont 7 millions de femmes. En Asie de l'Est et du Sud-Est, les femmes représentent jusqu'à 80 pour cent des travailleurs des zones franches d'exportation. Dans les pays développés, les femmes travaillent au moins deux heures de plus par semaine que les hommes et souvent cinq à dix heures de plus.Dans les pays en développement, les femmes effectuent 31 à 42 heures de travail non rémunéré par semaine (à la maison), contre cinq à 15 heures pour les hommes.

Décrivant la contribution croissante des femmes à l'activité économique mondiale, Michel Hansenne, Directeur général du BIT, a souligné que: "C'est sur la main-d'œuvre féminine, relativement bon marché, que reposent l'industrialisation axée sur les exportations et la compétitivité internationale de beaucoup de pays en développement."

Le rapport note que les femmes ont cependant marqué des points, en particulier dans les pays industrialisés:

on trouve de plus en plus de femmes à des postes qualifiés: direction, administration, postes de spécialistes ou de techniciens, notamment dans les pays développés, en Amérique latine et dans les Caraïbes; certaines femmes ont réussi à accéder aux fonctions les plus hautes; aux Etats-Unis, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à créer des entreprises; tant dans les régions développées que dans les régions en développement, beaucoup de pays ont adopté des lois visant à garantir l'égalité des salaires entre hommes et femmes; dans certains cas, l'amélioration des conditions de travail - notamment l'établissement de services de garde des enfants et différentes autres dispositions - et de la protection sociale a permis aux travailleuses de mieux concilier travail et responsabilités familiales; les femmes sont plus nombreuses à se syndiquer, et les syndicats sont de plus en plus sensibles à leurs problèmes spécifiques; la négociation collective a contribué, dans de nombreux pays, à promouvoir l'égalité entre hommes et femmes.

Néanmoins, "l'égalité de chances et de traitement entre hommes et femmes dans le monde du travail reste un objectif à atteindre partout dans le monde" déclare Michel Hansenne.

Le chômage frappe plus durement les femmes

Un peu partout dans le monde, les femmes ont payé un lourd tribut à la récession du début des années quatre-vingt-dix. Dans les deux tiers des pays industriels, le taux de chômage des femmes est de 50 à 100 pour cent supérieur à celui des hommes. Il est plus élevé aussi pour les femmes en Europe orientale (sauf en Hongrie, en Lituanie et en Slovénie) ainsi qu'en Afrique subsaharienne, en Amérique latine, aux Caraïbes et dans plusieurs pays d'Asie.

Dans beaucoup de pays industrialisés, la main-d'œuvre, en l'an 2000, comptera à peu près autant de femmes que d'hommes. Dans les pays en développement, la part des femmes est nettement inférieure: à peine 31 pour cent, mais elle augmente.

En Europe orientale, le pourcentage de femmes actives a toujours été important, supérieur à 50 pour cent, et il le reste en dépit du processus de transition en cours. En Asie du Sud-Est, le pourcentage de femmes qui travaillent a augmenté, passant de 49 à 54 pour cent, de même qu'aux Caraïbes où, de 38 pour cent, il est passé à 49 pour cent. En Asie du Sud, 44 pour cent des femmes travaillent, contre seulement 25 pour cent il y a vingt ans.

Même dans les régions où le pourcentage de femmes qui travaillent est relativement faible, on observe une progression rapide: de 22 à 34 pour cent en Amérique latine et de 8 à 21 pour cent en Afrique septentrionale. Il n'y a que dans les Etats du Golfe que la tendance à l'accroissement de la main-d'œuvre féminine ne se vérifie pas, bien que le nombre de travailleuses migrantes dans ces pays augmente régulièrement.

Dans les pays industriels, l'accroissement de la main-d'oeuvre féminine est imputable en grande partie au travail à temps partiel. Dans les pays de l'OCDE, les femmes représentent de 65 à 90 pour cent de tous les travailleurs à temps partiel.

En dehors de ces pays, elles travaillent surtout dans le secteur informel où elles exercent des activités non réglementées et mal rémunérées. Ainsi, en Afrique, plus d'un tiers des femmes qui exercent des activités non agricoles travaillent dans le secteur informel; elles sont 72 pour cent en Zambie et 65 pour cent en Gambie. Le pourcentage de femmes qui travaillent dans le secteur informel est supérieur à 80 pour cent à Lima (Pérou), il est de 65 pour cent en Indonésie et de 41 pour cent en République de Corée.

La discrimination commence tôt

L'une des principales causes de la pauvreté et du sous-emploi des femmes est qu'elles n'ont pas suffisamment accès à l'éducation. Il y a dans le monde environ un milliard d'adultes analphabètes. Plus des deux tiers sont des femmes. En Afrique, au Bénin, au Burkina Faso, en Guinée-Bissau, au Mali, au Mozambique, au Niger, au Sénégal et au Togo ainsi qu'en Asie, en Afghanistan et au Népal, plus de 90 pour cent des femmes de 25 ans et plus ne sont jamais allées à l'école. Sur la centaine de millions d'enfants qui n'ont pas accès à l'enseignement primaire, 60 pour cent sont des filles.

Qui plus est, beaucoup d'établissements d'enseignement et de formation professionnelle continuent de cantonner les filles dans des spécialités dites "féminines": dactylographes, infirmières, couturières, serveuses, etc., les tenant éloignées des disciplines scientifiques ou techniques. Dans les pays pauvres, les filles, beaucoup plus souvent que les garçons, cessent d'aller à l'école pour s'occuper des tâches domestiques, alors que, à l'évidence, la société aurait tout à gagner à améliorer l'éducation des filles.

"Il apparaît que toute année supplémentaire de scolarisation permet à la femme d'augmenter d'environ 15 pour cent ses revenus, contre 11 pour cent pour un homme, de faire baisser les taux de fécondité de 5 à 10 pour cent et de réduire la mortalité infantile (43 décès de moins pour 1 000 filles)", explique Mme Lim.

Le rapport indique que la discrimination ne s'arrête pas à l'éducation. En matière d'emploi, c'est notamment dans les domaines suivants que l'on constate les inégalités les plus criantes: normes de recrutement et de promotion, accès à la formation et au recyclage, accès au crédit et autres ressources productives, salaires, professions réservées aux hommes, participation aux décisions économiques.

Un exemple frappant de secteur où la main-d'œuvre est mal rémunérée et en grande majorité féminine est le secteur de la confection: à l'échelle mondiale, plus des deux tiers de ses effectifs sont des femmes, et il absorbe presque un cinquième de la main-d'œuvre féminine de l'industrie manufacturière.

Même dans les secteurs où les salaires sont plus élevés, les femmes restent les moins bien loties. "Globalement, près des deux tiers des femmes qui travaillent dans l'industrie manufacturière font partie de la catégorie des manœuvres, opérateurs et ouvriers; 5 pour cent seulement occupent des postes de cadres et de techniciens et 2 pour cent des postes administratifs et de direction", indique le rapport.

Dans le secteur des services, où se concentrent la majorité des travailleuses, les femmes, en règle générale, se retrouvent aussi au bas de l'échelle des emplois et des rémunérations.

Les femmes travaillent plus et sont moins payées On constate que, quel que soit leur niveau de développement, il continue d'y avoir, dans toutes les régions, une forte ségrégation professionnelle fondée sur le sexe. D'après les statistiques citées dans le rapport, qui portent sur quelque 500 professions non agricoles aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en France, 45 pour cent environ de de la main-d'œuvre occupe des emplois qui, à plus de 80 pour cent, sont exercés soit par des femmes, soit par des hommes. Au Japon, certaines professions (personnel infirmier, gardiennage, puériculture, personnel de maison, etc.) sont occupées à 95 pour cent par des femmes.

"Non seulement les hommes et les femmes occupent des emplois différents" indique M me Lim, "mais il est courant que les hommes perçoivent une rémunération plus élevée et occupent une position supérieure; par exemple, la plupart des directeurs d'école et des médecins sont des hommes, tandis que le personnel enseignant et infirmier se compose surtout de femmes".

En Asie de l'Est et du Sud-Est, les femmes représentent jusqu'à 80 pour cent de la main-d'œuvre dans les zones franches d'exportation. En Amérique latine et dans les Caraïbes, 71 pour cent des travailleuses se concentrent dans le secteur tertiaire, mais on pense que beaucoup de femmes qui travaillent dans le secteur manufacturier échappent aux statistiques. En Asie et en Afrique, la plupart des travailleuses (plus de 80 pour cent en Afrique subsaharienne) sont employées dans le secteur agricole, où les salaires sont généralement parmi les plus bas, et plus d'un tiers des femmes exerçant des activités non agricoles travaillent dans le secteur informel. Malgré la prédominance des femmes dans l'agriculture, on estime qu'elles n'ont accès qu'à 5 pour cent du crédit rural accordé par les banques multilatérales.

S'il y a tant de femmes dans le secteur informel, c'est qu'en général, malgré les salaires de misère, il n'y a que là qu'elles peuvent trouver un emploi. En République dominicaine, 70 pour cent des femmes travaillant dans le secteur informel vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Dans toutes les régions du monde, les femmes travaillent davantage et gagnent moins que leurs homologues masculins (de 50 à 80 pour cent des salaires des hommes suivant les régions). Dans les pays développés, les femmes travaillent au moins deux heures de plus par semaine que les hommes, et il n'est pas rare qu'elles effectuent cinq à dix heures de plus. En Allemagne, en Australie et au Canada, la durée du travail des hommes est à peu près égale à celle des femmes, alors qu'en Italie les femmes travaillent 28 pour cent de plus que les hommes, en Autriche 12 pour cent et en France 11 pour cent. Au Japon, les femmes consacrent neuf fois plus de temps que les hommes à des activités non rémunérées.

Au Kenya, les femmes accordent dix fois plus de temps que les hommes aux tâches domestiques. En Inde, les femmes et les filles consacrent à cette activité 20 heures de plus par semaine que les hommes. D'après le rapport, les responsabilités familiales pèsent presque toujours plus lourdement sur les femmes que sur les hommes, et cela est vrai "même dans le cas des femmes, relativement peu nombreuses, qui ont l'instruction et les compétences requises pour occuper des emplois de haut niveau".

Comment améliorer les emplois et les conditions de travail des femmes

Le rapport publié par le BIT pour donner suite à la quatrième Conférence mondiale sur les femmes (Beijing, 1995) et au Sommet mondial pour le développement social (Copenhague, 1995) insiste sur la nécessité d'agir. Il souligne qu'"il ne suffit pas d'accroître les possibilités d'emploi pour les femmes: il faut aussi améliorer leurs conditions d'emploi". Les mesures à prendre à cet effet doivent tenir compte de considérations qui sont toutes couvertes par les normes internationales du travail:

il faut appliquer le principe de "la valeur comparable" en assurant un salaire égal pour un travail de valeur égale afin d'éliminer les disparités de salaires entre hommes et femmes dans un même secteur d'activité et de réduire les grands écarts entre les emplois "féminins" et les emplois "masculins" dans un monde du travail où beaucoup de professions demeurent à dominante masculine ou féminine; il faut améliorer la sécurité et la protection de la santé des travailleuses, de façon à atténuer et à supprimer les dangers liés à l'environnement et au lieu de travail, et tout particulièrement ceux qui menacent les femmes enceintes et les femmes allaitantes, et prendre des mesures destinées à réduire le stress dû, entre autres facteurs, "à la durée du travail, à la monotonie des tâches effectuées sur les chaînes de montage et au harcèlement sexuel sur le lieu de travail"; il faut prendre des dispositions pour réduire la vulnérabilité des femmes sur le marché du travail, et en particulier des femmes qui travaillent dans le secteur informel ou qui occupent des emplois atypiques. Les femmes sont souvent contraintes d'accepter ce type d'emplois, par exemple de travailler à temps partiel ou à domicile afin de pouvoir concilier activité professionnelle et responsabilités familiales. Ces formes d'emploi présentent un risque dans la mesure où elles sont précaires et ne sont pas couvertes par la loi et les systèmes de sécurité sociale; il faut garantir la liberté syndicale et le droit d'organisation et de négociation collective; pour les femmes travaillant dans le secteur structuré, l'action collective, en particulier par l'intermédiaire des syndicats, revêt une importance primordiale, et les problèmes concernant les femmes doivent être davantage pris en compte dans la négociation collective. Pour les femmes travaillant dans le secteur informel ou en zone rurale, ou occupant un emploi atypique, la mobilisation et l'organisation à la base sont une forme importante d'émancipation; il faut réglementer le marché du travail en tenant compte des besoins des femmes en matière de flexibilité, prendre des mesures particulières dans des domaines tels que la protection de la maternité et la garde des enfants et s'attacher à éliminer les inégalités de chances et de traitement qui subsistent un peu partout entre travailleurs et travailleuses.

Pour offrir aux femmes des emplois plus nombreux et de meilleure qualité, il faudra également créer un environnement macroéconomique propice et produire notamment des statistiques précises et réalistes qui permettront d'élaborer des politiques cohérentes et efficaces tenant compte des disparités entre les sexes. Pour mettre en œuvre ces politiques, il faut un cadre juridique approprié, des mécanismes d'application efficaces, et il faut aussi s'assurer l'appui de l'opinion publique par des campagnes de sensibilisation adaptées aux attitudes culturelles.

Unité responsable: Communication et information au public

Référence: BIT/96/25

http://www.ilo.org/global/about-the-ilo/newsroom/news/WCMS_071336/lang--fr/index.htm

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Adieu bacon, bière et chocolat

23 Janvier 2013, 23:49pm

Publié par hugo

Adieu bacon, bière et chocolat
Tags : baconbièrechocolatcochonpénurieporc
11 octobre 2012 - Fans de bacon cheeseburgers et de petits dej à l’américaine, vous risquez de devoir changer vos habitudes alimentaires… Le réchauffement climatique remet en effet en cause la production de viande de porc, mais aussi du chocolat et de la bière qui risquent donc de bientôt se transformer en produits inabordables.
Vers une pénurie du bacon ?© Mugley/Flickr

« Je n’ai pas d’autre choix que de réfléchir à la transformation de mon allée en élevage de cochons », « Si je dois vivre sans bacon en 2013, je crois que je ne voudrais plus vivre du tout »… La Toile s’enflamme depuis quelques jours après la prédiction alarmiste de l’association britannique des éleveurs de cochons qui a déclaré qu’une pénurie mondiale de porc et de bacon était désormais « inévitable » l’année prochaine. En cause : la sécheresse qui a frappé les Etats-Unis et la Russie ces derniers mois et qui aurait en effet provoqué une baisse drastique de la production de céréales, notamment le maïs et le soja, qui constituent les bases de l’alimentation des porcs d’élevage. Résultat : moins de nourriture pour les animaux et une hausse considérable des coûts de production de la viande de porc qui auraient conduit de nombreux éleveurs à se séparer de leurs troupeaux pour se tourner vers d’autres productions plus rentables. Les chiffres sont éloquents : la production de viande de porc aurait en effet chuté de 3,2% en France entre juin 2011 et juin 2012, de 6,6% en Irlande, de 9,6% en Pologne et même de 13% en Italie.

Si les carnivores sont les principales victimes de ce fléau, les végétariens ne seront pas non plus épargnés. Car bien d’autres produits de base pourraient connaître le même sort. Le chocolat est en effet également en  danger : selon une étude du Centre international pour l’Agriculture tropicale, une augmentation des températures moyennes de seulement 1 à 2 degrés pourrait détruire les plantations de cacao dans les principaux pays producteurs (Ghana, Côte d’Ivoire). Même constat pour le café, notamment l’arabica, qui représente 80% de la consommation de café dans le monde. Plus étonnant, la bière pourrait elle aussi bientôt devenir un produit de luxe. Le houblon et l’orge, deux céréales très gourmandes en eau, souffriraient des pénuries d’eau notamment recensées en Allemagne l’année dernière. Résultat : la production nationale a chuté sous la barre des 100 millions d’hectolitres, une première depuis 1990. Un seul conseil pour votre déjeuner : un hamburger avec de fines lamelles de bacon, un demi de bière, un expresso et son traditionnel carré de chocolat, tant que c’est encore possible et abordable… !

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Petit meetic entre amis

23 Janvier 2013, 23:40pm

Publié par hugo

Petit meetic entre amis
Tags : AmitiéAmourRencontres
11 mai 2012 - Quand Cupidon ne fait pas son boulot, sur qui peut-on compter ? Les sociologues le disent : nos amis sont les meilleurs entremetteurs.

« Il faut que je te présente quelqu’un… » Une phrase en apparence innocente. En réalité, l’intention est à peine masquée : chope mon pote, on va se faire des soirées d’enfer ! Et il semblerait que ça marche. Selon une étude de Parship.fr menée auprès de 13 000 célibataires européens, 61 % comptent sur leurs amis pour rencontrer le ou la partenaire idéal(e). Pour Christophe Giraud, du Cerlis (Centre de recherche sur les liens sociaux), ces chiffres sont révélateurs : « Le cercle amical est un espace de liberté et de choix. Il s’oppose à deux milieux repoussoirs : le cercle familial et celui d’Internet, qui véhicule une image péjorative. » L’ami commun rassure, se fait garant d’une homogénéité sociale. Et surtout, qu’il ne vienne pas se plaindre de tenir la chandelle !

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