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Le blog de hugo,

Emploi des jeunes

31 Janvier 2013, 02:04am

Publié par hugo

Emploi des jeunes
Le monde doit faire face à une aggravation de la crise de l’emploi des jeunes: leur risque de se retrouver au chômage est trois fois supérieur à celui des adultes et plus de 75 millions de jeunes sont à la recherche d’un travail. L’OIT met en garde contre le «traumatisme» de toute une génération de jeunes travailleurs confrontés à un dangereux mélange de chômage élevé, d’inactivité et de travail précaire accrus dans les pays développés, ainsi qu’à une multiplication des travailleurs pauvres dans les pays en développement.

Le programme de l’OIT pour l’emploi des jeunes fonctionne grâce à un réseau mondial d’équipes techniques, basées à son siège de Genève et dans plus de 60 bureaux à travers le monde. Il apporte son assistance aux pays pour l’élaboration d’interventions cohérentes et coordonnées en faveur de l’emploi des jeunes. Cette approche intégrée associe des politiques macroéconomiques et des mesures ciblées qui concernent l’offre et la demande de main-d’œuvre, ainsi que la quantité et la qualité des emplois.
Ressources clés
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    En 2012, l’OIT a adopté une résolution appelant à mener une action ciblée et immédiate pour combattre la crise de l’emploi des jeunes. La résolution liste un éventail de mesures éprouvées dans cinq domaines: politiques macroéconomiques, employabilité, politiques du marché du travail, entreprenariat et droits des jeunes.

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    1. Guide de ressources sur l'emploi des jeunes
    2. http://www.ilo.org/global/topics/youth-employment/lang--fr/index.htm
    3.                                                                                             http://www.ilo.org/global/topics/youth-employment/lang--fr/index.htm

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"Non, l’abolition de la prostitution n’est pas une "chimère" : c’est une nécessité", rappelle l’Amicale du Nid

31 Janvier 2013, 01:58am

Publié par hugo

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UE & INTERNATIONALES

"Non, l’abolition de la prostitution n’est pas une "chimère" : c’est une nécessité", rappelle l’Amicale du Nid

Posté le 28 août 2012

"Non, l'abolition de la prostitution n'est pas une "chimère" : c'est une nécessité", rappelle l'Amicale du Nid

[L’Amicale du Nid, Paris, le 28 août 2012] L’Amicale du Nid, association de terrain qui accueille des victimes de la prostitution, répond à la tribune d’un groupe d’intellectuels français parue dans le Nouvel Obs le 22 août selon laquelle "l’abolition de la prostitution est une chimère."

Faut-il vraiment autant de signatures prestigieuses et de personnes pensantes ou jugées telles pour arriver à produire un article aussi léger, non informé ou de mauvaise foi sur la prostitution, une violence qui touche toutes les personnes prostituées.

L’article commence par une sorte d’appel au peuple. Evidemment tout le monde (en dehors des proxénètes) serait d’accord pour lutter très fermement contre le trafic et les réseaux mafieux qui mettent en esclavage des centaines de milliers de personnes à des fins d’exploitation sexuelle ; c’est bien ce que demandent parmi d‘autres mesures les abolitionnistes !

Mais cette entame qui va servir aux auteurs pour poursuivre dans l’impensé de la prostitution, est malhonnête.

Non, il n’y a pas de prostitution libre

Elle dispense de chercher à savoir ce qu’est la prostitution, ce qui autorise les clients à acheter l’usage d’un corps, dans quels rapports de domination elle s’inscrit. Elle dit qu’il y aurait deux prostitutions : la prostitution forcée et celle qui serait consentie, expression d’une liberté de gagner de l’argent comme on l’entend et de faire ce qu’on veut de son corps. Pour cela et comme dans les media les plus paresseux, les auteurs évoquent des témoignages de personnes qui se disent libres de se prostituer et heureuses de le faire comme un métier.

Comme l’écrivait une personne prostituée après une de ces émissions de télévision qui transforment la prostitution en métier de travailleur social ou en possibilités de relations humaines les plus glamours : "Comment les prostitué-e-s pourraient –ils-elles dire publiquement à leurs clients, vous nous dégoutez, on n’en peut plus de faire semblant, de supporter vos manies, vos fantasmes et votre crasse". Par ailleurs ont-elles la possibilité, ces personnes prostituées, de dire qu’elles sont sous emprise d’un proxénète compagnon ou pas, d’un réseau ?

Combien de personnes prostituées ont dit un jour : "Tout va bien, j’aime ce que je fais et je gagne bien ma vie, je suis libre" puis plus tard ont exprimé leurs souffrances et la violence subie, les associations qui accompagnent les personnes prostituées en rencontrent des milliers.

Comment ces penseurs qui oublient que toute action politique a un fondement idéologique, c’est-à-dire un point de vue sur le monde (ce qui n’est pas une tare mais une garantie de réflexion et la base du débat démocratique), peuvent ignorer les violences de toute situation prostitutionnelle, sous traite ou pas ? Comment peuvent-ils ignorer encore ce qui conduit les personnes à être prostituées, violences de tout type subies dans l’enfance, violence économique de l’exclusion, désaffiliation, violence de l’émigration contrainte etc. ?

Il n’y a pas deux prostitutions, il n’y en a qu’une, celle qui consiste à acheter un corps pour sa jouissance personnelle et donc à chosifier l’autre. La prostitution n’est pas sexualité, elle est domination. Elle n’a rien à voir avec la liberté et la liberté sexuelle en particulier, elle n’a rien à voir avec la promiscuité et les pratiques sexuelles qu’en toute liberté les personnes devraient pouvoir mettre en œuvre comme elles l’entendent dans un échange de désirs et donc dans le respect mutuel ; la prostitution a à voir avec les rapports sociaux de sexe et la double domination masculine et par l’argent.

Hiérarchie des sexes et logique de marché

Il n’y a donc personne dans ce groupe qui a entendu parler de cela ? N’ont-ils donc jamais approché les concepts et les analyses qui expliquent la hiérarchie des sexes, l’inégalité entre les femmes et les hommes, qui montrent comment et pourquoi les femmes et leur corps ont toujours fait l’objet d’une appropriation par les hommes, ont toujours été sous leur contrôle et leur domination. D’où vient leur refus viscéral de penser la prostitution ?

Apparemment ils n’y voient qu’un marché qu’il serait dommage de supprimer et qu’il faudrait moraliser en le libérant. Vive la vente du corps des femmes et des hommes marchandises au profit de gentils clients ! (il n’y manque plus que les panneaux publicitaires !). Mais qui dit que les clients sont des salauds ? Les clients de la prostitution n’ont rien de spécifique en tant que groupe social : jeunes et âgés, modestes et riches, en couple ou pas ; ils exercent le droit que la société leur reconnaît jusqu’alors, à savoir payer pour un rapport sexuel non désiré par la personne en situation difficile qu’ils dominent ainsi.

Ils constituent la demande sur ce marché juteux (mais pas pour les personnes prostituées), et font semblant de croire que le corps acheté jouit de leur action et que les personnes ainsi soumises sont libres. Lorsque les clients sont riches, dans l’escorting, la violence de leurs exigences est à la hauteur du prix payé.

A voir les "effectifs" mis sur le marché par les proxénètes de tout poil on ne peut que conclure que la demande est forte. Etant donné le faible pourcentage de personnes qui sont réellement hors de l’emprise d’un proxénète, la « "quantité de marchandise" ne sera pas suffisante si la lutte contre les réseaux est efficace. Il faut donc que les clients se préparent à la rareté d’un service qu’il est légitime selon les auteurs de cet article qu’ils puissent acheter… Comprenons-nous bien le raisonnement creux des auteurs ?

La prostitution est incompatible avec le respect des droits humains

Malhonnêteté ou ignorance que de dire : mais il y a des femmes clientes aussi, ce ne sont donc pas seulement les hommes qui demandent de la prostitution ! Ceci signifie que dans le plus d’autonomie et de liberté, que les femmes ont gagnées ces dernières années, le travail de déconstruction de la domination n’a pas été fait ou pas par tout le monde et donc avec de l’argent dans un monde de marchandisation généralisée, des femmes (très peu nombreuses) vivent leur égalité, conquise souvent par d’autres, en faisant comme les hommes.

On ne peut défendre le respect des droits humains et légitimer en même temps la prostitution, cela frise l’imposture ! L’achat du corps d’autrui, de ses trous, pour ce qui concerne la prostitution n’est pas un droit humain, n’est pas une liberté, c’est une violence, et ce quelle que soit la variabilité des pratiques sexuelles dans le temps et dans l’espace.

La prostitution, ou le fait de prostituer une personne, ce que font les clients et les proxénètes, n’est pas une consommation comme une autre, n’en déplaise aux auteurs. Que d’amalgames si peu à la hauteur de ce qu’on pouvait attendre de ces signatures ! La prostitution n’est pas identique au commerce de la drogue, avec un produit qui est vendu et qui est demandé. Dans la prostitution, c’est le corps, la personne et son humanité qui sont en jeu ; c’est pour cela qu’il faut l’abolir !

Malhonnêteté ou marxisme bourgeois sommaire que de faire pleurer sur "les prolétaires du sexe" quand on ne sait pas ou on ne veut pas prendre en compte les rapports sociaux de sexe dans l’analyse de la prostitution ?

Fallait-il ne pas abolir l’esclavage parce que des milliers d’esclaves, à la suite de l’abolition aux Etats-Unis, se sont trouvés dans des situations plus terribles encore qu’avant et ont servi pour une part de force de travail surexploitée à l’industrialisation du nord alors que ceux du sud, sans terre et sans moyens de vie subissaient la misère ?

Abolir la prostitution : un projet de société

L’abolition de la prostitution est un projet ambitieux, certes, à la hauteur de l’impératif du respect des droits humains et de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Il est un projet de société qui respecte les personnes prostituées en les reconnaissant victimes d’une violence qui doit cesser, c’est pour cela qu’il faut interdire tout achat d’acte sexuel, fondement de toute prévention, et ne pas traiter les personnes prostituées en délinquantes (très différent de la prohibition) ; c’est pour cela qu’il faut des moyens, et pour la lutte contre le proxénétisme, et pour l’accompagnement vers l’insertion sociale et professionnelle des personnes prostituées.

Personne ne dit que ce sera facile mais c’est une gageure et un combat qui réclament du courage politique, l’implication de la société civile et qui nourrissent l’engagement vers l’organisation d’une société de liberté, d’égalité et de justice.

Geneviève Duché, présidente de l’Amicale du Nid http://www.amicaledunid.org/

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200 organisations de la société civile lancent un débat européen sur l’abolition de la prostitution

31 Janvier 2013, 01:55am

Publié par hugo

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NOUVELLES DU LEF

200 organisations de la société civile lancent un débat européen sur l’abolition de la prostitution

Posté le 4 décembre 2012

200 organisations de la société civile lancent un débat européen sur l'abolition de la prostitution

[Bruxelles, 04 décembre 2012] Aujourd’hui, le Lobby européen des femmes (LEF), en partenariat avec la Fondation Scelles et le Mouvement du Nid France, a organisé une conférence au Parlement européen visant à évaluer après 10 ans de mise en œuvre les politiques suédoise et néerlandaise en matière de prostitution. A cette occasion, près de 200 associations de droits des femmes, issues de 25 Etats membres et quatre autres pays, ont dévoilé leur Appel de Bruxelles « Ensemble pour une Europe libérée de la prostitution ».

Auprès d’une dizaine d’eurodéputéEs représentant l’ensemble des groupes politiques au Parlement européen et de plusieurs ministres, les associations ont expliqué en quoi la prostitution constitue : une violence ; un obstacle à l’égalité ; une atteinte à la dignité de la personne ; une violation des droits humains. Elles ont aussi présenté six recommandations adressées aux États membres : La suppression des mesures répressives à l’encontre des personnes prostituées ; La condamnation de toutes les formes de proxénétisme ; Le développement d’alternatives réelles et de programmes de sortie de la prostitution ; L’interdiction de tout achat d’un acte sexuel ; La mise en place de politiques de prévention, d’éducation à l’égalité et à la sexualité ; Le développement de politiques de prévention dans les pays d’origine des personnes prostituées.

« Quiconque connaît la réalité de la prostitution pour les centaines de milliers de femmes en Europe qui en sont prisonnières, ne peut pas ne pas soutenir cet appel demandant une action urgente de la part de l’Union européenne et de ses États membres », dit Viviane Teitelbaum, Présidente du Lobby européen des femmes.

« Avec l’Appel de Bruxelles, on voit clairement que l’abolition de la prostitution est une valeur partagée dans toute l’Europe. Pour touTEs les signataires de l’Appel de Bruxelles, les politique de l’UE en matière de traite ne pourront atteindre des résultats satisfaisants tant que l’impunité des proxénètes et des clients-prostitueurs ne sera pas levée », déclare Grégoire Théry, Secrétaire Général du Mouvement du Nid France.

Vous pouvez lire l’Appel de Bruxelles ici.

 

 

http://www.womenlobby.org/spip.php?article4351&lang=fr

http://www.womenlobby.org/spip.php?article4351&lang=fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Le LEF adopte une prise de position sur les femmes Roms et du Voyage

31 Janvier 2013, 01:53am

Publié par hugo

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NOUVELLES DU LEF

Le LEF adopte une prise de position sur les femmes Roms et du Voyage

Posté le 9 janvier 2013

Le LEF adopte une prise de position sur les femmes Roms et du Voyage

[Bruxelles, le 09 janvier 2013] Le Lobby européen des femmes est ravie de partager avec vous notre nouvelle prise de position qui traite de l’expérience des femmes romanis et du voyage qui sont régulièrement exposées à différentes formes de discrimination multiples et intersectionnelles fondées sur le sexe et l’origine ethnique. Elles disposent en outre d’un accès limité à l’emploi, à l’éducation, aux soins de santé, aux services sociaux et aux processus de prise de décision.

Malgré l’adoption par le Parlement européen d’un rapport en 2006 sur la situation des femmes roms et par le Conseil de l’Union européenne d’un principe sur l’égalité des sexes parmi les « 10 principes de base communs pour l’inclusion des Roms » , la vulnérabilité des femmes romanis et du voyage demeure un problème qui n’est pas abordé dans la pratique par les décideurs/ses politiques européens et nationaux. Cette prise de position du Lobby européen des femmes (LEF) met en exergue des recommandations à l’intention des décideurs nationaux et européens, afin que les politiques, notamment les Stratégies nationales d’intégration des Roms, liées soit aux Roms soit à l’égalité femmes-hommes en général, abordent la question des droits et des besoins des femmes romanis et du voyage.

Nous vous encourageons à l’utiliser dans votre travail et espérons qu’il contribuera à améliorer la situation et combattre la discrimination rencontrée par les femmes romanis et du voyage dans toute l’Europe.

Pour plus d’informations sur notre travail sur cette question, merci de contacter : bach@womenlobby.org.

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Pourquoi enseigner l’Holocauste à l’école ?

31 Janvier 2013, 01:50am

Publié par hugo

18.01.2013 - Education Sector

Pourquoi enseigner l’Holocauste à l’école ?

Auschwitz-Birkenau State Museum - Family portraits

Pourquoi un enfant africain ou chinois devrait-il étudier l’Holocauste ? Quelle utilité cela peut-il avoir dans des régions qui n’ont aucun lien historique avec le génocide des juifs ?

Il est de plus en plus reconnu que l’Holocauste est un point de référence mondial pour les atrocités de masse. Ceci pose des défis particuliers, notamment dans les régions où le génocide n’a pas été perpétré. M. Yehuda Bauer, une autorité mondiale en matière d’histoire de l’Holocauste, déclare : « Que vous habitiez en Afrique centrale, en Chine, dans le Pacifique sud ou en Suisse, vous devez être sensibilisé au danger que représente le génocide. L’éducation à l’Holocauste consiste à éloigner le plus possible l’humanité de cette forme extrême de meurtre de masse. »  

Apprendre les circonstances de cette histoire universelle donne l’occasion aux apprenants de se forger un point de vue personnel sur le patrimoine commun de l’humanité, les racines du génocide et la nécessité de promouvrir la paix et les droits de l’homme pour empêcher que de telles atrocités ne se reproduisent.  

Pour marquer la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste (27 janvier 2013), l’UNESCO a publié une nouvelle brochure,

« Pourquoi enseigner l’Holocauste ? » qui donne un aperçu de l’éducation à l’Holocauste.  La brochure explique que l’Holocauste a été un moment historique décisif, que le génocide n’est pas inévitable, que les états et les citoyens ont des responsabilités, que le silence contribue à l’oppression et que les préjugés et le racisme ont des racines. Elle présente par ailleurs les défis et les opportunités de l’enseignement de l’Holocauste et fournit des ressources pédagogiques sur l’Holocauste et d’autres génocides.  

Comment les écoles des différents pays du monde appréhendent-elles le sujet de l’Holocauste ? Dans quelles régions du monde l’Holocauste fait-il partie des questions abordées en cours ? Des réponses à ces questions seront apportées fin 2013 grâce à un projet conduit par l’UNESCO et l'Institut Georg Eckert de recherche internationale sur les manuels scolaires. Pour la première fois, il sera possible de comparer les représentations de l’Holocauste dans les manuels scolaires et programmes éducatifs nationaux.  

L’éducation à l’Holocauste est l’exemple même de l’approche de l’UNESCO qui considère l’éducation comme le point de départ pour construire la paix et promouvoir les principes de dignité, d’égalité et de respect mutuel pour tous les hommes et les femmes.

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La pauvreté selon la catégorie sociale

31 Janvier 2013, 01:42am

Publié par hugo

La pauvreté selon la catégorie sociale
le 16 octobre 2012 

10 % des employés, 8 % des ouvriers sont pauvres contre 2 % des cadres supérieurs. Toutes les catégories sociales ne sont pas égales face à la pauvreté.



Le taux de pauvreté, au seuil de 50 % du niveau de vie médian, est de 8,1 % chez les ouvriers, 10,1 % chez les employés contre 1,6 % pour les cadres supérieurs. 37,4 % des inactifs non retraités sont pauvres.

Contrairement à une thèse répandue, la pauvreté ne frappe pas au hasard. Les personnes les plus démunies sont d’abord les moins qualifiées, qui ont le plus de difficultés à s’intégrer dans l’emploi. Il peut aussi s’agir de contraintes familiales : l’absence de mode de garde, les faibles salaires, le temps partiel contraint, font basculer dans la pauvreté une part importante de familles et en particulier des familles monoparentales (composées le plus souvent d’une femme et de ses enfants).

Voir aussi notre synthèseQui sont les pauvres ?

Photo / © dicktraven - Fotolia.com

La pauvreté selon la catégorie socioprofessionnelle
Seuil à 50 % du niveau de vie médian
Nombre
en milliers
Taux
en %
Répartition de la population pauvre
en %
Agriculteurs exploitants, artisans, commerçants, chefs d'entreprise 694 14,3 14,6
Cadres supérieurs 134 1,6 2,8
Professions intermédiaires 277 2,9 5,8
Employés 687 10,1 14,4
Ouvriers 999 8,1 21,0
Retraités 748 4,8 15,7
Autres inactifs 1 212 37,4 25,5
Ensemble 4 755 7,8 100,0
Lecture : Parmi la population pauvre, 21 % sont ouvriers. 8,1 % des ouvriers sont pauvres.
Source : Insee. Année des données : 2010, Champ : individus appartenant aux ménages ordinaires en france métropolitaine dont la personne de référence n'est pas un étudiant.

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Le taux de pauvreté selon le sexe et l’âge

31 Janvier 2013, 01:40am

Publié par hugo

Le taux de pauvreté selon le sexe et l’âge
le 13 décembre 2012 

Le taux de pauvreté féminin était de 8,1 % en 2010, tous âges confondus, contre 7,4 % pour les hommes.



Le taux de pauvreté chez les femmes est supérieur à celui des hommes. On compte près de 2,6 millions de femmes et 2,2 millions d’hommes pauvres, au seuil de 50 % du revenu médian (revenu qui sépare la population en deux parties égales). Si l’on considère le seuil à 60 %, on compte 4,7 millions de femmes et 3,9 millions d’hommes. Au total, 8,1% (15 % au seuil de 60 %) de femmes sont démunies contre 7,4 % (13,3 % au seuil de 60 %) d’ hommes.

Cependant, la pauvreté ne touche pas les hommes et les femmes de la même façon. L’écart est particulièrement marqué chez les plus âgés : après 75 ans, il y a près de trois fois plus de femmes pauvres que d’hommes, pour deux raisons principales. Les hommes, et encore davantage les plus démunis, ont une espérance de vie inférieure à celle des femmes. Surtout, de nombreuses femmes de cet âge n’ont pas occupé d’emploi et perçoivent des pensions très faibles, une mince pension de réversion [1] ou le minimum vieillesse. L’écart est aussi important pour la tranche d’âge 25-34 ans (7,9 % de femmes contre 6 % d’hommes au seuil de 50 %) : il s’agit souvent de mères célibataires qui perçoivent une allocation ou un salaire à temps partiel. Avant 18 ans, les femmes sont un peu moins nombreuses à être pauvres que les hommes (respectivement 750 000 et 762 000 au seuil de 50 %). Les filles poursuivent plus longtemps leurs études que les garçons qui entrent donc plus jeunes et moins qualifiés dans la vie active. Le taux de pauvreté est proche à cet âge pour les deux sexes.

Voir aussi notre synthèseQui sont les pauvres en France ?



[1] Montant versé au titre de l’activité de leur mari.

La pauvreté selon le sexe
Seuil à 50 % du niveau de vie médian
Nombre
en milliers
Taux de pauvreté
en %
Répartition de la population pauvre
en %
Hommes 2 197 7,4 46,2
Femmes 2 558 8,1 53,8
Ensemble 4 755 7,8 100
Lecture : Les femmes représentent 53,8 % de la population pauvre. 8,1 % des femmes sont pauvres.
Source : Insee. Année des données : 2010
Taux de pauvreté des femmes et des hommes selon l’âge
Unité : %
Femmes


Hommes

Seuil 60 % Seuil 50 % Seuil 60 % Seuil 50 %
Moins de 18 ans 20,0 11,3 19,2 10,9
18 à 24 ans 23,7 14,9 20,0 12,9
25 à 34 ans 14,0 7,9 10,5 6,0
35 à 44 ans 13,9 7,7 11,5 6,1
45 à 54 ans 12,6 7,3 11,3 6,6
55 à 64 ans 10,5 5,8 10,7 6,2
65 à 74 ans 9,3 3,7 7,7 3,2
75 ans et plus 14,1 5,2 8,9 3,2
Ensemble 15,0 8,1 13,3 7,4
Champ : personnes vivant en France métropolitaine dans un ménage dont le revenu déclaré est positif ou nul et dont la personne de référence n'est pas étudiante.
Source : Insee. Année des données : 2010
Nombre de femmes et d'hommes pauvres selon l'âge
Unité : milliers
Nombre de femmes pauvres
 

Nombre d'hommes pauvres


Ecart femmes/hommes

Seuil 60 % Seuil 50 % Seuil 60 % Seuil 50 % Seuil 60% Seuil à 50%
moins de 18 ans 1 327 750 1 338 762 -11 -12
18 à 24 ans 564 354 481 310 +83 +44
25 à 34 ans 537 304 391 222 +146 +82
35 à 44 ans 600 331 483 258 +117 +73
45 à 54 ans 545 318 468 272 +77 +46
55 à 64 ans 435 241 410 239 +25 +2
65 ans à 74 ans 244 96 175 72 +69 +24
75 ans et plus 445 164 175 62 +270 +102
Ensemble 4 697 2 558 3 921 2 197 776 361
Champ : personnes vivant en France métropolitaine dans un ménage dont le revenu déclaré est positif ou nul et dont la personne de référence n'est pas étudiante.
Source : Insee. Année des données : 2010

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Mariage pour tous: 10 bonnes raisons d’aller manifester dimanche

31 Janvier 2013, 01:38am

Publié par hugo

MANIFESTATION MARIAGE POUR TOUS FRANCE VIVRE ENSEMBLE
Mariage pour tous: 10 bonnes raisons d’aller manifester dimanche
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24 JANVIER, 2013
Par: Aurélia Blanc

Deux semaines après la « Manifestation pour tous », qui a rassemblé entre 350 000 et 800 000 opposants au projet de loi, la riposte s’organise. A leur tour, l’inter-LGBT et le collectif « Agissons pour l’égalité » appellent à manifester le 27 janvier à Paris en faveur du mariage pour tous. Mais, au fait, pourquoi faudrait-il battre le pavé dimanche après-midi ?

 

1. Parce qu’on est engagé pour l’égalité et contre toutes les discriminations.

2. Parce qu’on a vraiment des amis homos (nous).

3. Parce qu’on n’a pas envie de laisser la rue aux « anti », qui étaient (trop) nombreux à défiler.

4. Parce qu’on n’en peut plus d’entendre Frigide Barjot, et qu’on aimerait bien qu’elle se taise.

5. Parce que nous aussi on a envie d’avoir notre « journée spéciale » sur BFM TV.

6. Parce qu’il n’y a rien de tel qu’une manif’ pro-mariage pour draguer.

7. Parce que c’est l’occasion de sortir ses meilleures punchlines contre les réacs de tous poils.

8. Parce que si même David Cameron a dit « oui » au mariage pour tous, c’est qu’on a bel et bien la droite la plus bête du monde.

9. Parce que l’Espagne, la Belgique et bien d’autres ont ouvert le mariage à tous depuis plusieurs années, et qu’aucun de ces Etats n’a été englouti sous les flammes et le soufre.

10. Parce qu’on pourra dire à nos enfants qu’on y était.

ALLER PLUS LOIN

> Caroline Mecary : «Le combat pour les droits des homosexuels rejoint la lutte pour les droits civiques»

> Mariage pour tous: les stars s'engagent sur scène

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Apprendre le français sur Rendez-Vous!

31 Janvier 2013, 01:36am

Publié par hugo

RENDEZ-VOUS À PARIS TOURISME FRANCE ENTREPRENEURIAT
Apprendre le français sur Rendez-Vous!
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30 JANVIER, 2013
Par: Dianguina Kouyaté

Professeurs de français, Zaia Khennouf et Géraldine Julliard, se sont associées autour d’un concept innovant : Rendez-Vous à Paris. Des étrangers, désireux d’apprendre la langue de Molière, sont accueillis dans la capitale, afin de découvrir notre culture de façon originale. Explications.

 

Comment vous êtes vous associées ?

Zaia Khennouf : Nous nous sommes rencontrées sur le campus de HEC, où nous étions professeurs de français. A coté, nous dispensions chacune des cours, dans le cadre d’une entreprise individuelle. Nous portions donc un intérêt commun pour l’entrepreneuriat, dans le domaine de la formation, ce qui nous a réunies autour d’un projet.

Comment l’idée de monter une entreprise vous est-elle venue ?

Z.K : J’avais, pour ma part, passé 8 ans en Angleterre, où j’ai pu observer que beaucoup apprennent le français, parce que cela fait partie du programme scolaire, ou juste parce qu’ils aiment ça. En rentrant à Paris, je me suis dit qu’il serait intéressant de proposer à ces gens d’apprendre la langue, dans notre pays, au cours d’un séjour linguistique, où ils pourraient également découvrir la culture, et la capitale, telle que, nous, nous la connaissons.

Géraldine Julliard : J’ai effectivement trouvé le concept de Zaia très pertinent. Même si je connaissais le principe, je n’avais jamais pensé à l’adapter en France. Le séjour culturel que nous offrons représente un vrai plus, car j’ai réalisé, au cours de voyages, que de nombreuses personnes découvrent la France dans des bouquins d’une autre époque, souvent bourrés de stéréotypes, ou d’expressions vieillottes.

En quoi cela consiste-t-il exactement ?

Z.K : Le projet s’intitule Rendez-vous à Paris. Nous accueillons des groupes d’étrangers à Paris, en leur offrant une formule : hébergement, transports, cours de français, et activités de découvertes. Nous dépassons le stade de la simple formation linguistique.

G.J : C’est un séjour « culturo-linguistique ». Les gens qui apprennent une langue étrangère, le font à travers des bouquins ou des CDs. Or, un séjour où l’on baigne dans la culture en question, vaut tous les livres du monde.

Avez-vous rencontrez des difficultés à mettre sur pied le projet ?

G.J : Pour l’instant, nous travaillons sous ma structure, en attendant d‘en modifier la forme. Nous avions déjà un statut auto-entrepreneur, donc administrativement, les obstacles étaient derrière nous. Aussi, je disposais déjà d’un comptable, qui nous a été très utile.

Z.K : Nos expériences respectives nous ont largement servi. Les choses ont donc été assez fluides pour ce nouveau projet, même s’il s’est écoulé un an et demi entre l’idée et la mise en œuvre. Nous devions concilier nos démarches, avec nos activités professionnelles du moment, et il ne faut pas aussi occulter la nature de l’entreprenariat : sacrifices et risques consentis.

En savoir plus : rdvparis.com

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La misère persiste en France

31 Janvier 2013, 01:32am

Publié par hugo

Revenus, niveau de vie, patrimoine - Pauvreté 

La misère persiste en France 
le 16 octobre 2012 

La France compte deux millions de personnes vivant avec moins de 645 euros par mois, 3,6 millions de mal-logés et 3,5 millions de bénéficiaires de l’aide alimentaire. La misère persiste en France.



Deux millions de personnes vivent aujourd’hui en France avec au maximum 645 euros par mois pour une personne seule, 690 000 n’ont pas de domicile personnel, 3,5 millions recourent à l’aide alimentaire...

Le seuil de pauvreté le plus souvent utilisé - qui équivaut à 60 % du niveau de vie médian (la moitié gagne davantage, l’autre moins) - donne une vision très large du phénomène. On compterait sur cette base 8,6 millions de pauvres en France en 2010, ce qui englobe des populations démunies et des familles modestes. Cette définition masque au fond la persistance d’une pauvreté profonde. Dans l’un des pays les plus riches au monde, des dizaines de milliers de personnes vivent dans la misère, dans des conditions de vie parfois peu éloignées de celles des pays en développement.

Les données de la misère en France

Deux millions de personnes vivent avec l’équivalent de 645 eurospar mois pour une personne ou 960 euros pour deux, après prestations sociales, selon l’Insee (données 2009). Ces chiffres correspondent au seuil de pauvreté à 40 % du niveau de vie médian. Pour ces personnes, il est quasiment impossible de se loger sans compter sur l’aide d’autrui, parents ou amis.

3,6 millions de personnes sont allocataires de minimas sociaux, dont 1,4 million perçoivent le RSA socle, selonla Caisse nationale des affaires familiales(données 2011) [1]. Si l’on comptabilise les ayants droits (conjoints, enfants…), ce sont plus de six millions de personnes qui vivent de ce dispositif. Le RSA vaut 472 euros pour une personne et 418 euros en tenant compte de l’aide au logement. Il est de 712 euros pour un couple (600 euros avec l’aide au logement).

3,6 millions de personnes sont mal-logéesselonla Fondation Abbé Pierre [2], parmi lesquelles685 116 sont privés de domicile personnel, dont la majorité, 411 000 sont hébergés chez un tiers. On estime à 113 000 le nombre de sans domicile fixe, auxquels on peut ajouter 85 000 personnes occupant un habitat de fortune. 2,8 millions de personnes vivent dans des conditions de logement très difficiles, insalubres ou surpeuplés.

1,8 million de personnes indiquent ne pas avoir pris de repas complet au moins une journée au cours des deux dernières semaines, selon l’Insee (données 2006).

3,5 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire(sous la forme de colis, bons, repas…) dont 1,3 million en bénéficient par le Secours populaire français, selonle Conseil National de l’Alimentation(données 2010) [3] .

Quels enseignements ?

Des millions de Français vivent dans des conditions indignes. Et encore, nos données ne tiennent pas compte des conséquences de la détérioration récente de l’emploi. De ces données, il ressort qu’environ deux millions de personnes doivent se contenter d’un revenu qui atteint au mieux 600 euros (20 euros par jour), insuffisant pour se loger. Ce revenu permet de survivre, d’acheter de la nourriture et des vêtements, sous la dépendance d’une institution, d’amis ou de la famille. Il ne donne en aucun cas accès à la société de consommation à laquelle la grande majorité accède. Les enfants qui vivent dans ces familles sont très loin d’avoir accès aux mêmes univers que les autres.

Parmi ces deux millions, il est difficile de chiffrer avec précision la population qui vit dans une misère profonde, en particulier dans des conditions très dégradées de logement. Mais comme le note Christophe Robert [4] de la Fondation Abbé Pierre : « au moins 200 000 personnes vivent dans des conditions misérables en France, dans des caves, des parkings, ou des campings » (lire l’entretien sur notre site).

Une situation d’autant plus insupportable que cette misère s’intègre dans une société où les niveaux de vie sont très élevés en moyenne, que les conditions de logement se sont améliorées au cours des dernières décennies et que l’accès à la consommation s’est largement diffusé.

Pour aller plus loin : lireicinotre entretien avec Marie-Aleth Grard, Vice-présidente d’ATD Quart-Monde



[1] Lire en ligneLe nombre d’allocataires du Rsa au 31 décembre 2011, Cnaf, l’e-ssentiel - n° 120 - mars 2012.

[2] Lire en lignele rapport 2012 sur le mal-logementde la Fondation Abbé Pierre

[3] Pour en savoir plus : « Aide alimentaire et accès à l’alimentation des populations démunies en France », avis du Conseil National de l’Alimentation, publié en 2012.

[4] Christophe Robert est le délégué général adjoint de la Fondation Abbé Pierre.

La grande pauvreté en France

Nombre de personnes vivant sous le seuil à 40 % du revenu médian en 2009 selon l'Insee 2 millions
Nombre de mal logés en France en 2012 selon la Fondation Abbé Pierre 3,6 millions
- dont sans domicile personnel 685 000
- dont sans domicile fixe 113 000
Nombre de français indiquant ne pas avoir pris de repas complet au moins une journée au cours des deux dernières semaines en 2006, selon l’Insee 1,827 million
Nombre de français ayant recours à l’aide alimentaire en 2010, selon le Conseil National de l’Alimentation, dont les aides délivrées par : 3,5 millions
- la Fédération française des banques alimentaires 740 000
- les Restos du Cœur 819 000
- la Croix-Rouge française 45 863
- le Secours Populaire Français 1,3 million
Nombre d’allocataires de minimas sociaux en 2011 selon la CNAF 3,6 millions
- dont RSA socle 1,4 million
Source : Insee, Fondation Abbé Pierre, Cnaf, Conseil National de l'Alimentation (CNA)

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