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Affaire Weinstein : le producteur accusé de viol par une actrice allemande,femmes,violences,,viol

23 Août 2018, 07:40am

Publié par hugo

 Affaire Weinstein : le producteur accusé de viol par une actrice allemande
Emma Loman a engagé une action en justice contre Harvey Weinstein. Elle accuse le producteur déchu de l'avoir violée en 2006 pendant le Festival de Cannes.
Le producteur déchu Harvey Weinstein à New York, le 9 juillet 2018
Crédit : Seth Wenig/AP/SIPA
 
Arièle Bonte 
et AFP
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publié le 22/08/2018 à 11:32
Les faits se seraient déroulés en 2006, à l'occasion du festival de Cannes. Harvey Weinstein, rencontre Emma Loman en 2004 à la Mostra de Venise. Le producteur l'invite au Festival de Cannes deux ans plus tard pour discuter de sa carrière, peut-on lire dans la plainte déposée par l'actrice allemande, lundi 20 août à Los Angeles.
D'abord méfiante, l'actrice finit par accepter : Harvey Weinstein, qui règne alors sur Hollywood, se montre insistant. Un assistant l'appelle jusqu'à 30 fois par jour, selon le document judiciaire.
Si lors des premières réunions de travail à Cannes, Harvey Weinstein est très professionnel, indique le texte. Ce comportement change lorsqu'il l'invite dans la suite de son hôtel, en principe pour discuter de rôles pour elle dans ses films.
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"En arrivant dans la suite de Weinstein... Weinstein a mis rapidement de côté son attitude professionnelle. Au lieu de ça, il a maîtrisé Loman et l'a violée", dit la plainte. Ce document ajoute qu'il lui a ensuite indiqué clairement qu'il pourrait ruiner sa carrière si elle parlait.
Des révélations qui ont brisé le silence
"Effrayée par l'idée que personne ne la croirait et d'une possible vengeance de la part d'une puissante figure, Loman a gardé le silence", poursuit la plainte. L'ancien mannequin, devenue actrice, s'est sentie en mesure de poursuivre le producteur aujourd'hui âgé de 66 ans qu'après les révélations en cascade à son encontre à la fin 2017, détaille le texte.
Mis en cause par une centaine de femmes pour des abus sexuels, Harvey Weinstein a été formellement inculpé de viol, d'acte sexuel forcé et de fellation forcée, sur trois femmes différentes. Il plaide non coupable et assure que toutes ses relations sexuelles ont été consenties.
Emma Loman, quant à elle, poursuit Harvey Weinstein notamment pour agression, violation des lois contre le trafic d'être humain et atteinte à l'intégrité physique. L'agent du producteur n'a pas souhaité s'exprimer sur cette nouvelle affaire.
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https://www.rtl.fr/actu/international/affaire-weinstein-accuse-de-viol-par-une-actrice-allemande-7794492749

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"Star Wars" : Kelly Marie Tran se révolte contre le cyberharcèlement et le racisme,femmes,violences,internet

23 Août 2018, 07:36am

Publié par hugo

 "Star Wars" : Kelly Marie Tran se révolte contre le cyberharcèlement et le racisme
Après avoir quitté les réseaux sociaux à la suite de commentaires racistes et haineux, l'interprète de Rose Tico dans "Star Wars 8" signe une tribune contre le cyberharcèlement dans le "New York Times".
Kelly Marie Tran dans "Les Derniers Jedi"
Crédit : Lucasfilm Ltd. & ™, All Rights Reserved. / Jonathan Olley
 
Capucine Trollion 
Journaliste RTL
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publié le 22/08/2018 à 13:29
La Force est puissante chez Kelly Marie Tran. Harcelée sur les réseaux sociaux, l'interprète de Rose Tico dans Star Wars 8 avait quitté Twitter et Instagram en juin dernier. Le 21 août, elle signe une tribune dans le prestigieux New York Times, intitulée Je ne serai pas marginalisée par le cyberharcèlement. Un texte fort où l'actrice raconte le déferlement de haine qu'elle a subi.
"Le problème n'était pas les mots (des harceleurs), mais le fait que je commençais à les croire", démarre Kelly Marie Tran, première "femme de couleur" à avoir un rôle principal dans la saga Star Wars. "Leurs mots confirmaient ce que j’avais appris en grandissant en tant que femme de couleur : j’appartenais aux espaces marginalisés, seulement valide en tant que personnage secondaire dans leur vie et leur histoire", poursuit l'actrice en avouant qu'elle a arrêté de parler vietnamien à 9 ans, à cause des "moqueries des autres enfants".
Face à ces nombreux commentaires abjects sur son compte Instagram, l'actrice confie qu'elle a même failli les croire : "Et aussi désagréable cela soit-il à admettre pour moi, j’ai commencé à m'en vouloir. Je me suis dit : 'Oh, si seulement j’étais plus fine… oh, si seulement j’avais les cheveux plus longs…' et le pire : 'si seulement je n’étais pas asiatique'. Pendant des mois, j’ai été embarquée dans une spirale d’auto-détestation, dans les recoins les plus sombres de mon esprit, des endroits où je me déchire, où je place leurs mots au-dessus de ma propre personne".
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Une contre-attaque remplie d'espoir
Bientôt de retour au cinéma dans Star Wars 9, Kelly Marie Tran conclut sa tribune en espérant vivre "dans un monde où les enfants de couleurs ne passent pas leur adolescence à souhaiter qu’ils soient blancs" et où "les femmes ne sont pas soumises à un examen minutieux de leur apparence, leurs actions et leurs existences". L'actrice est aussi déterminée à utiliser son véritable prénom : Loan et à ne plus se laisser faire par des "trolls".
Mark Hamill et Rian Johnson continuent de soutenir l'actrice
Très actif sur Twitter, Mark Hamill, l'interprète du personnage de Luke Skywalker, a de nouveau pris la défense de la jeune femme : "Je l'ai dit il y a quelques temps et je me répète : que peut-on ne pas aimer ? Je t'aime Loan, nous ne te méritons pas et tu ne fais que commencer". Rian Johnson, le réalisateur de Star Wars 8, a lui aussi rendu hommage à la tribune de l'actrice : "Voici l'une des mes personnes préférées qui parle avec son cœur".
 
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https://www.rtl.fr/girls/identites/star-wars-kelly-marie-tran-se-revolte-contre-le-cyberharcelement-et-le-racisme-7794494128

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YouTube : aidez les créatrices de vidéos à exister sur la plateforme,femmes,feminisme,

23 Août 2018, 07:33am

Publié par hugo

 YouTube : aidez les créatrices de vidéos à exister sur la plateforme
UN GESTE PAR JOUR (28/30) - Engagez-vous avec nous pour, chaque jour, améliorer la société à votre échelle. Au programme aujourd'hui : soutenir les vidéastes sur YouTube, sous représentées sur la plateforme.
Soutenir la création féminine sur YouTube, un enjeu numérique pour la représentation des femmes
Crédit : iStock Editorial / Getty Images Plus
 
Arièle Bonte 
Journaliste
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publié le 22/08/2018 à 08:30
Pouvez-vous citer cinq femmes qui font de l'humour sur YouTube ? Cinq autres spécialisées dans les jeux vidéo ? Dans l'Histoire ? Dans le voyage ? Bof, hein ? Si vous avez suivi assidûment notre série d'été, vous avez dû comprendre que dans de nombreux domaines, les femmes sont invisibilisées. De la gastronomie au cinéma, en passant par les conférences en tout genre, les femmes expertes dans leur domaine existent mais pas aux yeux du grand public.
YouTube ne déroge malheureusement pas à cette règle, comme le montre le documentaire Elles prennent la parole, réalisé par Léa Bordier et Lisa Miquet et disponible gratuitement sur la plateforme de vidéos en ligne.
Pour permettre aux créatrices et vidéastes d'exister sur cette plateforme - pas toujours clémente avec leur contenu parlant de sexualité notamment - il existe plusieurs actions très simples à adopter si vous êtes une adepte de YouTube :
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- Vous abonner à des comptes de créatrices et vidéastes telles que (en vrac) Sophie Riche, Clemity Jane, Libre et Sauvage, Loupche, Susi Cruz, Léa Bordier, Marion Seclin, Camille & Justine, Mx Cordélia, Manon Lanza, Cy., Laura Badler, Marinette, La Revue du Monde, Planet Marvel ou encore Passé Sauvage.
- Mettre des pouces vers le haut sur les contenus créés par des créatrices et vidéastes.
- Appuyer sur le bouton "play" plusieurs fois pour faire grimper les vues de vos contenus préférés.
- Inondez vos créatrices et vidéastes préférées de commentaires positifs qui parlent du contenu des vidéos (et non pas de leur physique, par pitié), encourageants ou bienveillant, en particulier quand une vidéo est prise d'assaut par des commentaires négatifs.
Comment en faire plus ?
YouTube manque cruellement de créatrices et de vidéastes. Alors pourquoi pas vous lancer à votre tour ? Vous êtes passionnée par les étoiles ? Racontez-nous en vidéos les histoires derrières les constellations ! Vous mettez en images des poèmes que vous écrivez le soir dans votre chambre ? Partagez-les avec nous ! Quels que soient vos intérêts, vos passions, vous avez les moyens de vous lancer et ce, peu importe si vous possédez un smartphone ou une caméra dernier cri.
Vous hésitez encore ? Renseignez vous sur la création de vidéos avec l'aide de YouTube ou Les Internettes, une association qui vise à soutenir et développer les vidéastes. En bonus, le site internet dispose d'un moteur de recherches pour trouver plus d'un millier de chaînes gérées par des femmes ! Vous ne pourrez plus dire que vous n'en avez pas trouvé.
RTL Girls s'engage tout l'été, avec sa série "Un geste par jour", à vous présenter, une fois par jour, une initiative à entreprendre, une association à soutenir, un comportement à adopter, une action simple à réaliser pour œuvrer pour plus d’égalité entre les femmes et les hommes au quotidien.
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https://www.rtl.fr/girls/identites/youtube-aidez-les-creatrices-de-videos-a-exister-sur-la-plateforme-7794135323

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Hazal Karakus : “L’YPG s’inscrit dans une résistance mondiale des femmes contre toutes formes d’oppression, d’exploitation, de féminicide et de fascisme.”,femmes,violences,

23 Août 2018, 07:30am

Publié par hugo

21 août 2018
Monde
Hazal Karakus : “L’YPG s’inscrit dans une résistance mondiale des femmes contre toutes formes d’oppression, d’exploitation, de féminicide et de fascisme.”
 
Hazal Karakus, représentante en France de la représentation Internationale du mouvement des femmes kurdes raconte comment, pendant six ans, Daesh a lancé des attaques au Rojava, région kurde au nord de la Syrie, ciblant de plus en plus les femmes, les considérant comme des objets, sans aucune responsabilité dans la société. Les soldats de l’Etat islamique ont pratiqué des mariages forcés et des tortures à leur encontre. Daesh a perpétré des actions jusqu’à Sengal, au nord ouest de l’Iraq. Ils vendaient les femmes sur les marchés et pouvaient se marier avec plus de dix d’entre elles en une journée.
Quel est le rôle des femmes dans la société kurde?
Les femmes ont un grand rôle dans la société kurde. Au Rojava, les femmes jouent un rôle crucial dans l’élaboration des lois. Elles ont également joué un rôle essentiel dans le développement du Contrat Social du Rojava et continuent à contribuer au développement de la Fédération Démocratique de Syrie du Nord. 40 décrets ont été élaborés par les femmes elles-mêmes. Le contrat social interdit la polygamie, le mariage forcé et le mariage des enfants.
Un rôle très important est joué par les Mala Jin (Maisons des femmes), qui sont des centres d’éducation et de consultation où les femmes victimes de violence et d’injustice peuvent être aidées.
De nombreux problèmes sont résolus collectivement dans les Mala Jin ou sont délégués aux tribunaux. Au Rojava, comme dans chaque région, un quota de 40% de femmes dans les instances dirigeantes de la société a été mis en place, ainsi qu’un système de co-présidence femme-homme.
Autrefois, le pouvoir ne reposait que sur les hommes. Aujourd’hui, dans notre société, la femme parle en premier, avant l’homme, et ce sont les femmes qui choisissent qui seront leurs représentantes.
L’architecte du système démocratique, égalitaire et émancipateur mis en place au Rojava est le leader kurde, Abdullah Ocalan, aprés qu’il ait fait une analyse approfondie de la société étatique et patriarcale et ses effets néfastes sur l’humanité.
Sur le plan de l’engagement militaire ou de l’auto-défense, les Unités de Défense des Femmes (YPJ) suivent régulièrement des formations officielles, idéologiques et d’autodéfense.
Notre modèle est démocratique et émancipateur. Elaboré au Rojava, et proposant des solutions pour régler les conflits fondamentaux existants au Moyen-Orient, il vise l’autorégulation égalitaire, ainsi que l’autodétermination de toutes les ethnies, religions et genres. Dans ce modèle, le vrai changement vers la liberté et la démocratie exige que les femmes soient sujets et non pas objets.
Avant c’était l’inverse. Les femmes ont joué un rôle prépondérant dans ce processus historique, qui a été décrit comme la première révolution des femmes jouant un rôle de premier plan dans la mise en place de structures démocratiques d’auto-administration.
Quel est le rôle des femmes kurdes contre Daesh ?
Daesh s’est bien rendu compte de la force des femmes. Les combattantes kurdes ont leur propre armée et combattent l’obscurantisme qui veut les détruire. Les barbares n’ont pas réussi à briser la volonté des femmes, malgré toutes les atrocités qu’elles ont vécues et qu’ils ont diffusé dans les médias.
La résistance des Unités de défense des femmes (YPJ) s’inscrit dans une résistance mondiale des femmes contre toute forme d’oppression, d’exploitation, de féminicide et de fascisme. En défendant le Rojava, nous défendons la révolution des femmes mais aussi l’humanité. Les combattantes kurdes ont joué un grand rôle dans la chute de Daesh alors même que les soldats de Daesh disaient que les femmes ne pouvaient pas les tuer.
Elles se sont organisées pour mener cette guerre jusqu’à la victoire et l’ont fait également à Afrin. C’est pourquoi Daesh veut de plus en plus briser la volonté des femmes. Ils ont échoué !
Les femmes font la guerre avec leur discipline, leur volonté, leur cœur. Les membres de l’ YPJ sont des mères et combattent pour l’avenir de leurs enfants, pour la liberté et leur terre. La lutte pour l’émancipation des femmes est universelle et nous nous retrouvons dans la lignée du féminisme universel.
Au Nigéria, des atrocités inhumains similaires sont menées contre les femmes par Boko Haram. C’est pourquoi les femmes kurdes veulent préserver ce rôle si important qu’elles ont dans la société du Rojava: elles partent au combat, ont leur propre armée et choisissent elles-mêmes leurs zones de combat. Elles veulent étre un exemple concret d’espoir pour toutes les femmes de la planète.
Pourquoi a t-on laissé les Turcs attaquer Afrin ?
Le 20 janvier 2018, l’armée turque et ses alliés djihadistes ont attaqué conjointement le canton d’Afrin. L’armée turque appelle cette agression criminelle le « Rameau d’olivier » et prétend se défendre des attaques.
Avec ces attaques terrestres et aériennes, l’État turc viole le droit international et commet des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
Erdogan ne prévoit pas seulement un nettoyage ethnique et l’occupation d’Afrin par des alliés djihadistes, mais veut « effacer » toutes les structures démocratiques du Rojava et du nord de la Syrie. L’objectif est d’éliminer l’autonomie de facto de la population kurde locale. L’État turc veut à tout prix faire obstacle à la reconnaissance de la Fédération Démocratique de Syrie du Nord.
Le gouvernement AKP en Turquie et ses pseudo-alliés de l’Armée Syrienne Libre (FSA)  représentent la domination masculine, l’islam sunnite avec ses aspirations hégémoniques, l’oppression des femmes et le sexisme. Une vidéo diffusée sur les médias sociaux montre comment les djihadistes ont coupé les seins de Barîn Kobanê (1) et ont ensuite incendié son cadavre. Cet acte barbare illustre plus que clairement leur haine des femmes et le caractère inhumain des agresseurs.
Depuis le début des attaques, 500 civils dont des femmes, enfants et personnes âgées ont été massacré.e.s par l’armée fasciste turque et plus de 1300 personnes ont été blessées. De plus, 820 combattants des Forces Démocratiques Syriennes (FDS) sont tombés en martyrs.
Les pays membres de l’Otan et l’UE sont tous restés silencieux au sujet d’Afrin. Leurs intérêts économiques priment, sans aucun doute.
Que s’est-il passé au Tribunal Permanent des Peuples sur la Turquie et les Kurdes qui s’est tenu à Paris les 15 et 16 mars derniers ?
Le Tribunal Permanent des Peuples se repose sur les violations alléguées du droit international et du droit international humanitaire par la République de Turquie et ses agents dans leurs rapports avec le peuple kurde et ses organisations.
Il y a eu plusieurs témoignages de représentant.e.s politiques kurdes concernant les violations des droits humains en Turquie, notamment sur ces personnes brûlées vives dans les sous-sols à Cizire, par l’armée turque; et après le coup d’état politique en juillet 2015, sur des centaines de représentant.e.s politiques kurdes destitué.e.s et mis.e.s en prison (député.e.s du HDP, maires, élu.e.s territoriales, représentant.e.s associatives, ONG, journalistes, académiciens, avocat.e.s.) Toutes les forces démocratiques qui se dressent contre le système fasciste et patriarcal d’Erdogan.
Durant cette période, l’Etat a mis en place l’état d’urgence dans des villes kurdes et districts, et selon les témoignages, plusieurs civils ont été massacrés par l’armée turque.
D’autre part des représentant.e.s politiques vivant en Allemagne, ont également témoigné sur des menaces de mort venant de l’Organisation nationale du renseignement (MIT) turque.
Aujourd’hui, l’Etat allemand poursuit sa politique de criminalisation à l’égard de la communauté kurde et de ses associations représentatives. Cela s’est traduit par l’interdiction de porter des drapeaux du portrait du Leader Kurde Abdullah Ocalan et des 3 militantes kurdes assassinées le 9 janvier 2013 à Paris.
L’attitude de l’Allemagne repose sur une alliance politico-économique et je précise que récemment ce pays a vendu un armement sophistiqué à la Turquie ( des tanks dernière génération). Cela a permis à l’Etat turc de poursuivre son invasion génocidaire à Afrin dans l’un des trois cantons de Rojava et cette offensive criminelle, qui a provoqué des massacres de civils dans la région d’Afrin , avait surtout pour objectif le démantèlement du système démocratique, égalitaire et pluraliste du Rojava.
La justice n’a toujours pas été rendue au procès de nos trois amies assassinées à Paris en 2013. Elles pensaient être en sécurité dans ce pays. Les témoins ont été auditionnés. Le criminel qui les a tuées est mort et d’après les enquêteurs, le MIT serait impliqué dans ce triple assassinat politique.
Comment la France a-t-elle pu le laisser rentrer sur son territoire ?
Le verdict sera rendu en mai.
 
Propos recueillis par Caroline Flepp 50-50 magazine
 
1 Barîn Kobanê : jeune femme de 23 ans combattante de l’ YPJ
Article déjà publié le 28 Mars 2018
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http://www.50-50magazine.fr/2018/08/21/hazal-karakus-lypg-sinscrit-dans-une-resistance-mondiale-des-femmes-contre-toutes-formes-doppression-dexploitation-de-feminicide-et-de-fascisme/

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TRIBUNE. "Loi Schiappa, la protection de l’enfance en berne",femmes,feminisme,,lois,

21 Août 2018, 08:05am

Publié par hugo

 TRIBUNE. "Loi Schiappa, la protection de l’enfance en berne"
 13h57 , le 19 août 2018, modifié à 18h40 , le 20 août 2018
84 signataires, associations, auteurs, militants et médecins dénoncent le "vide" de la récente loi contre les violences sexuelles et sexistes. Ils critiquent également la communication du secrétariat d’Etat de Marlène Schiappa.
Le Parlement a approuvé le 1er août, par un ultime vote de l'Assemblée, le projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles qui avait fait l'objet d'un accord avec le Sénat. (Reuters)
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Après l'adoption définitive au Parlement du projet de loi contre les violences sexuelles et sexistes le 1er août dernier, 84 signataires, associations, auteurs, militants et médecins dénoncent le statut quo que cette loi maintient selon eux. Le texte du gouvernement "ne protègera pas mieux les enfants", écrivent-ils. Les signataires critiquent également la "propagande" et les "attaques" du secrétariat d’Etat de Marlène Schiappa dont ils disent faire l'objet depuis plusieurs semaines en raison de leur opposition à cette nouvelle loi. Voici leur tribune.
"De mémoire de militant.e, c’est du jamais vu en France... Une loi sur les violences sexuelles et sexistes présentée comme une "grande cause du quinquennat" votée en catimini à l’extrême fin de la session parlementaire, un 1er août dans un hémicycle clairsemé où n’étaient présents que 92 députés sur 577. Des associations, experts et victimes unanimement déçus. Et qui, depuis le vote de cette loi dite Schiappa, sont visés par une propagande calomnieuse et mensongère particulièrement virulente sur les réseaux sociaux destinée à faire taire toutes voix critiques. Un comble en démocratie et une fracture inédite entre un secrétariat d’Etat et les acteurs de terrain de la protection de l’enfance et de la lutte contre les violences sexuelles.
Lire aussi - Loi contre les violences sexistes et sexuelles : les associations dénoncent un "machine-arrière toute"
Certes, la loi Schiappa ne va pas "légaliser la pédophilie", et d’ailleurs se focaliser sur ces inepties relayées par des groupuscules politiques n’apporte rien au débat, sinon d’occulter le vide de ce texte. La véritable problématique demeure inchangée : cette loi maintient le quasi statut quo en matière de protection de l’enfance en France, un secteur totalement en berne. Pendant que la polémique entre la secrétaire d’Etat et les réseaux extrémistes suscite l’intérêt de la presse nationale, les associations et les professionnel.le.s de la protection de l’enfance sont pris pour cible par une campagne de dénigrement de la part du cabinet de la secrétaire d’Etat mais aussi de militants LREM. Un compte "fan" géré en partie par le conseiller en communication du cabinet ne cesse de désinformer l’opinion publique. En outre, un récent contenu vidéo, publié par le secrétariat, vise explicitement à discréditer une association clé dans la lutte contre les violences sexuelles et avec elle, les victimes qu’elle accompagne.
Le cœur de la propagande du secrétariat d’Etat est d’affirmer que la loi Schiappa pose un seuil de non-consentement à 15 ans. Ce qui est faux. Ce que le gouvernement veut absolument faire passer pour ce seuil n’est en réalité qu’un âge sous lequel la contrainte ou la surprise est caractérisée par l’abus de vulnérabilité d’un mineur incapable de discernement. A contrario pour un mineur de 15 ans ou plus, il n’y a pas lieu d’apprécier l’absence ou l’existence du discernement. Cette précision inutile sur la contrainte ou la surprise risque aussi de semer la confusion entre viol et atteinte sexuelle dont le seuil d’âge est fixé à 15 ans. La présomption d’absence de consentement fut-elle simple n’existe pas dans ce texte.
Faire croire à l’opinion publique que cette loi pose un seuil de non-consentement pour mineurs de 15 ans relève de la malhonnêteté intellectuelle
Il convient de préciser que la contrainte pouvait déjà être déduite de la différence d’âge et de l’autorité de fait ou de droit. La loi Schiappa reprend cette disposition mais en exclut l’auteur mineur pour ce qui est de l’autorité de fait. Quant à la vulnérabilité d’un mineur, elle est déjà prise en compte depuis bien longtemps par les juridictions. Ce texte ne fait donc qu’entériner la pratique. L’appréciation du non-consentement de l’enfant par l’existence ou non d’une contrainte ou d’une surprise relève toujours de l’appréciation des juridictions. Faire croire à l’opinion publique que cette loi pose un seuil de non-consentement pour mineurs de 15 ans relève donc de la malhonnêteté intellectuelle.
Souvenez-vous, il y a eu l’affaire de Sarah en septembre 2017 puis celle de Justine, deux mois plus tard. Les viols dont ont été victimes ces deux enfants de 11 ans ont été qualifiés en atteinte sexuelle par le parquet de Pontoise pour la première et débouchés sur un acquittement par la cour d’assise de Meaux pour la deuxième. Ces deux enfants étaient brutalement mises en avant dans les médias pour avoir été considérées comme consentantes à des pénétrations sexuelles commises par des adultes de 28 et de 22 ans. Leurs affaires ont suscité une prise de conscience soudaine de l’opinion publique en France. Non, nos enfants n’étaient pas assez protégés des crimes sexuels.
En dépit de leur jeune âge et du bon sens, Sarah et Justine ont vécu le traumatisme d’être confrontées à des magistrats et des jurés qui ont, au bout du compte, estimé qu’elles étaient consentantes à ces actes sexuels puisqu’elles ne s’étaient pas assez débattues, n’avaient pas crié assez fort… Mais qui le pourrait à cet âge-là? Tou.te.s, nous nous sommes levé.e.s, associations, citoyen.ne.s, personnalités. Grâce à cette mobilisation, le tribunal correctionnel de Pontoise s’est déclaré incompétent en renvoyant l’affaire à l’instruction et le parquet général de Meaux a fait appel du verdict.
La déception a cédé le pas à une immense colère au sujet de l’absence de seuil d’âge pour protéger les enfants des viols
Les responsables politiques ont alors pris le relais. Le 25 novembre à l’Elysée, Emmanuel Macron, devant une grande partie d’entre nous s’est engagé à faire en sorte que la loi intègre un seuil d’âge de 15 ans en dessous duquel, les enfants seraient de fait considérés comme non consentants à un acte sexuel avec un adulte. Il y a eu des débats sur cet âge, 15 ans, 13 ans? 18 ans pour l’inceste.
Si nos arguments pour défendre ce seuil d’âge sont divers, nous sommes unanimes sur le fait que la loi doit inscrire un interdit absolu en criminalisant tout acte sexuel commis par un adulte sur un enfant. En dessous d’un seuil d’âge et en fonction du contexte (inceste, handicap, relation d’autorité), un enfant ne saurait consentir à des relations sexuelles avec un adulte et il ne saurait en aucun cas s’agir de sexualité. Et mieux encore, il suffirait d’instaurer dans le Code pénal un seuil d’âge en deçà duquel tout acte sexuel avec pénétration commis par un adulte sur un enfant serait un crime.
Quand Marlène Schiappa a annoncé de manière définitive en début d’année dans tous les médias que ce seuil d’âge pour ce crime serait inscrit dans la loi, nous nous en sommes félicité.e.s. Nous avons respiré. Nous l’avons fêté. Nous avions réussi à obtenir une avancée législative réelle issue d’affaires judiciaires scandaleuses. Nous l’avions fait ensemble.
Quand le projet de loi est arrivé, le seuil d’âge pour ce crime avait disparu. Par contre, à la place une nouvelle circonstance aggravante du délit de l’atteinte sexuelle avec pénétration avait fait son apparition dans l’article 2. Alors même que la pénétration est l’une des caractéristiques du viol, on ouvrait la voie à ce que le viol devienne dans les faits uniquement un délit. Et ainsi entériner une correctionnalisation massive des viols sur enfants, un fléau en France. La déception a cédé le pas à une immense colère au sujet de l’absence de seuil d’âge pour protéger les enfants des viols.
Le secrétariat d’Etat et ses soutiens ont l’outrecuidance de nous attaquer en raison de critiques légitimes et justes
Mais, l’énergie générée par tout ce travail pour responsabiliser le gouvernement sur la cause des enfants nous a permis de nous mobiliser davantage. Pour la première fois avec force, nous avons fait entendre la cause des enfants lors des débats à l’Assemblée nationale et au Sénat. Tous les partis confondus ont repris nos arguments. Le gouvernement a reculé. Le délit d’atteinte sexuelle avec pénétration n’est plus. Nous sommes passé.s à côté d’une catastrophe. Pendant ce temps, le projet de loi faisait son chemin, sans seuil d’âge pour le viol d’un enfant. Et nous n’y pouvions plus rien. Le gouvernement n’a écouté ni entendu personne. Pas même la souffrance des enfants tristement célèbres de ces deux affaires judiciaires.
Déception d’autant plus grande des associations que le Sénat avait adopté des dispositions novatrices qui ont toutes été abandonnées à l’issue de la Commission mixte paritaire : parmi elles figurait l’obligation de signalement des maltraitances infantiles par tous les médecins ou garantir l’anonymat du signalant, la possibilité de lever la prescription pour les victimes d’un violeur en série en cas de faits nouveaux et la reconnaissance de l’amnésie traumatique comme élément suspensif de la prescription. Tout juste a été retenu l’allongement des délais de prescription à 30 ans après la majorité mais celui-ci n’aura qu’un effet marginal car les agressions sexuelles aggravées n’ont pas été prises en compte.
Non seulement cette loi déçoit à l’unanimité l’ensemble des professionnels ou experts de la protection de l’enfance dont les espoirs étaient grands mais en plus, le secrétariat d’Etat et ses soutiens ont l’outrecuidance de nous attaquer en raison de critiques légitimes et justes. De quel droit sommes-nous traité.e.s ainsi? Ces comportements sont d’autant plus dommageables que la situation en matière de protection de l’enfance en France souffre d’un grave retard. Les dossiers sont portés à bout de bras par tous les professionnels de terrain, ceux-là même qui sont vilipendés par le secrétariat d’Etat …
Sachant qu’il y a parmi nous des professionnels engagés sur ces questions depuis de très nombreuses années, nous savons parfaitement faire la différence entre une loi protectrice et des améliorations sommaires nous plaçant à la traîne de nombreux pays d’Europe qui ont défini un seuil d'âge du consentement.
Ce texte ne répond en outre pas aux inquiétudes de diverses organisations internationales dont l’ONU qui ont reproché à la France de ne pas juger les viols d’enfants en tant que crimes. Et nous réaffirmons à l’unanimité que la loi Schiappa ne protègera pas mieux les enfants. Notre loyauté et notre engagement se portent vers l’intérêt supérieur de l’enfant au-delà de toute polémique politicienne.
Protéger les enfants contre toutes les formes de violences, qui doivent être entendues à la hauteur du mal qu’elles font, est un impératif car les enfants sont les principales victimes des violences sexuelles et leurs auteurs quasiment totalement impunis. Ce qui rend d’autant plus urgent l’instauration d’un seuil d’âge strict. La lutte contre les violences faites aux enfants sera l’un des mots d’ordre de la vaste mobilisation contre toutes les formes de violence prévue à l’automne."
Les 84 signataires :
1/ Madeline Da Silva, militante féministe et des droits de l’Enfant au Groupe F, à l’origine de la pétition change.org/enfantnonconsentant
2/ Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association "Mémoire traumatique et victimologie"
3/ Lyes Louffok, membre du Conseil national de la protection de l’Enfance, militant des droits de l’Enfant
4/ Azhour Schmitt, juriste, blog "la correctionnalisation du viol"
5/ Stéphanie Lamy, Co-fondatrice du "Collectif abandon de famille, tolérance zéro"
6/ Mié Kohiyama, journaliste, présidente de "MoiAussiAmnesie"
7/ Anne-Marie Lemoigne, vice-présidente de MTR (Le Monde à travers un regard)
8/ Pascal Cussigh, avocat et président de Coup de pouce-Protection de l’enfance
9/ Véronique Perrais-Philippe, ex-présidente de Sortir du silence Cherbourg
10/ Michèle Rannou, vice-présidente de MTR (Le Monde à travers un regard)
11/ François Devaux, président de la Parole libérée
12/ Jennie Desrutins, Thérapeute psych-corporelle, prevention-violence sexuelles.com
13/ Eugénie Izard, pédopsychiatre, présidente du REPPEA
14/ Marie Rabatel, Co-fondatrice AFFA
15/ Fatima-Ezzhara Ben Omar, les Effrontées
16/ Diariata N’Diaye, créatrice de l’application App-Elles
17/ Laure Salmona, militante féministe Co-fondatrice du Collectif féministes contre le Cyberharcèlement
18/ Héloïse Duché, militante féministe
19/ Nicolas Blies, auteur et réalisateur
20/ Stéphane Hueber-Blies, auteur et réalisateur
21/ Séverine Mayer, auteure-militante
22/ Noémie Renard, militante et autrice féministe
23/ Marie-Laure Duteil, vice-présidente du Monde à travers un regard
24/ Laure G. Goffre, les Culottées du Bocal
25/ Sokhna Fall, thérapeute familiale, victimologue, anthropologue, vice-présidente de Mémoire traumatique et victimologie
26/ Florence Montreynaud, historienne,
27/ Alain Gralepois, éducateur spécialisé
28/ Gilles Lazimi, médecin
29/ François Lallemand, président de Neptune
30/ Judith Trinquart, médecin légiste, militante abolitionniste
31/ Loic de Pontual, chef de service de pédiatre, hôpital Jean Verdier
32/ Isabelle Aubry, présidente de l’AIVI
33/ Homayra Sellier, présidente de d’Innocence en danger
34/ Adelaïde Bon, autrice de "La petite fille sur la banquise"
35/ Christine Mame, présidente d’ELCEM
36/ Maud Alejandro, membre du Haut conseil à l’Enfance et de l’Observatoire de la violence éducative ordinaire
37/ Laura Caumb, juriste
38/ Les Effrontés. es, association
39/ Caroline Pierrot, présidente d’Esperance87
40/ Natacha Bras, vice-présidente de MoiAussiAmnesie
41/ Collectif féministes contre le cyber harcèlement, association
42/ Anne Desauge, secrétaire générale d’ELCEM
43/ Aude Fiévet, psychosociologue, écoutante des victimes d’inceste depuis 1982
44/ Elodie Pagliaroli, psychologue clinicienne (secteur protection de l’enfance)
45/ Caroline De Haas, militante féministe au Groupe F
46/ Hélène Romano, Dr en pscyhopathologie – HDR, psychothérapeute spécialisée auprès des blessés psychique
47/ Osez le Fémininisme, association
48/ Suzy Rojtman, porte-parole du Collectif national pour les Droits des Femmes
49/ SOS Les mamans, association
50/ Olivier Bereziat, secrétaire général Coup de pouce – Protection de l’enfance
51/ Collectif et Réseau féministe "Ruptures"
52/ Nataly Maltezeanu, ancienne avocate et vice-présidente de la Coup-pouce-Protection de l’enfance
53/ Georges Picherot, pédiatre membre du CNPE
54/ LAMEVIT, l’association des Milles et une victimes d’inceste et de traumatismes
55/ Claudine Cordani, journaliste et féministe
56/ Julie Dénès, juriste et auteure Une poule sur un mur
57/ Solange Beaudouin, féministe, gestionnaire financier à Supagro
58/ Anne Marie Viossat, enseignante militante féministe
59/ Karine Plassard, militante féministe
60/ Brigitte Dujardin, militante féministe
61/ Noëlle Le Dreau, psychogénéalogiste
62/ Laurent Epailly, avocat pénaliste
63/ Jacqueline Berthier, déléguée Finistère Enfance et partage
64/ Gwénola Sueur, militante féministe, co-fondatrice du Réseau International des Mères en Lutte
65/ Collectif Reseau International des Mères en Lutte
66/ Laurence Beneux, journaliste et auteure du Livre de la honte-Les réseaux pedophiles
67/ Lya Auslander, chercheuse et militante féministe
68/ Dominique Nouet, militant féministe
69/ Emmanuel Ajon, vice-présidente du département de la Gironde chargée de la protection de l'enfance, membre du CNPE
70/ Stéphanie Gattino, psychologue en milieu scolaire
72/ Laurence Dudek, psychothérapeute et psychopedagogue
73/ Lotis, auteure
74/ Sylvie Petitcolas, thérapeute familiale et formatrice éducatrice en protection de l'enfance
75/ Olivia Laederich, avocate au Barreau de Paris
76/ Marianne de Miribel, consultante en parentalité
77/ Geneviève Garrigos, militante des droits humains
78/ Colosse aux pieds d'argile, association
79/ Françoise Pfersdorff, conseillère départementale chargée de la protection de l'enfance
80/ Djeffa Tisserand, juriste et militante féministe
81/ Marie-Françoise Caminada, psychologue Éducation Nationale
82/ Isabelle Santiago, vice présidente du département du Val-de-Marne chargée de la protection de l'enfance, membre du CNPE
83/ Alexandra Penso, psychologue
84/ Laura Gréaume éducatrice spécialisée dans la protection de l'enfance et militante féministe
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Par Redaction JDD  Suivre @lejdd
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"T'as joui ?" : le compte Instagram qui veut en finir avec les monologues du clito,femmes,sexes,

21 Août 2018, 08:00am

Publié par hugo

 "T'as joui ?" : le compte Instagram qui veut en finir avec les monologues du clito
INTERVIEW - La journaliste Dora Moutot vient de créer "T'as joui ?", un compte Instagram dont l'objectif est de "libérer la parole et la jouissance des femmes". Il est déjà suivi par 10.000 personnes.
Lena Dunham et Adam Driver dans "Girls" n'ont visiblement pas lu les témoignages du compte Instagram "T'as joui ?"
Crédit : HBO
 
Arièle Bonte 
Journaliste
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publié le 20/08/2018 à 17:12
"Alors t’as joui ?" Peut-être que votre partenaire sexuel vous a déjà posé cette question après une partie de jambes en l'air. Peut-être que vous avez marmonné quelque chose en guise de réponse, histoire de laisser planer le doute. Ou peut-être avez-vous dit que "oui" alors que la vraie réponse était "non".
Pour permettre aux femmes insatisfaites sexuellement de prendre la parole, de libérer leur jouissance et d'en "finir avec les monologues du clito"  la journaliste Dora Moutot a lancé, vendredi 17 août, le compte Instagram "T'as joui ?". Une poignée de jours après sa création, ce compte comporte près de 80 publications et il est désormais suivi par 10.000 personnes.
"Tout est parti d'un coup de gueule qui a résonné chez les gens", résume à RTL Girls Dora Moutot. En "story" de son compte Instagram personnel, la journaliste réagit avec colère aux propos d'un homme. Ce dernier lui a en effet dit que si les femmes jouissent moins que les hommes, c'est parce qu'elles doivent être amoureuses.
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Après avoir partagé cet échange et son point de vue personnel, Dora Moutot reçoit des messages de femmes qui la suivent sur Instagram. "J'ai fait des captures d'écran que j'ai partagées dans ma story et cela a créé une discussion", raconte la journaliste. "J'ai tellement reçu de messages dans ma boîte privée que j'ai décidé de créer un compte public".
400 messages en attente
"C'est quand même dingue d'arriver à culpabiliser de ne pas prendre son pied avec des gros manches", écrit par exemple une internaute. "Non seulement on jouit pas ou difficilement avec certains mecs et en plus on culpabilise de les fragiliser dans leur petite masculinité."
Depuis ce premier post publié vendredi 17 août, les témoignages s'enchaînent. La plupart viennent de femmes. Elles racontent leurs expériences ratées, leurs points de vue sur la question, leurs traumatismes ou encore leurs façons de faire pour arriver jusqu'à l'orgasme lorsque leur partenaire n'y parvient pas.
 
 
"J'ai 400 messages en attente", confie Dora Moutot, témoignant alors du succès de son initiative comme du manque de plateforme pour parler librement de sexualités et déconstruire les clichés.
Si beaucoup de femmes écrivent à la journaliste, Dora Moutot raconte aussi recevoir des messages d'hommes. "Ils m'écrivent pour me dire merci, qu'ils remettent en question leur sexualité avec leur copine". Peu viennent déverser leur haine ou leur incompréhension du sujet, dit-elle.
 
Un compte pour ouvrir le dialogue
Dans certains récents témoignages, des femmes comme des hommes racontent en effet (déjà !) comment "T'as joui ?" les a aidés à prendre en main leur jouissance ou celle de leur partenaire sexuel.
"Hier soir, j'ai vu quelqu'un. Il a joui avant moi. Normalement, j'aurais rien dit, me disant que ce n'était pas grave. Mais après avoir vu tous les commentaires sur le fait qu'on pense que c'est normal qu'il vienne et pas nous, je lui ai dit que je n'avais pas encore joui, et il m'a aidé à jouir. Alors merci pour nous toutes", écrit par exemple une internaute.
"Beaucoup de femmes envoient aussi le compte à leur mec pour pouvoir ensuite aborder une conversation pas facile à commencer", explique Dora Moutot qui, de son côté, rit de "s’immiscer dans la vie intime d'inconnu(e)s à partir d'un compte Instagram fait au fin fond de [sa] chambre". Rappelons le, ne sous-estimons jamais le pouvoir (positif) des réseaux sociaux !
 
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https://www.rtl.fr/girls/love/t-as-joui-le-compte-instagram-qui-veut-en-finir-avec-les-monologues-du-clito-7794471263

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Loi Schiappa : 65 personnalités signent une tribune contre cette loi,lois,enfants,

21 Août 2018, 07:40am

Publié par hugo

 Loi Schiappa : 65 personnalités signent une tribune contre cette loi
Dans une tribune publiée le 19 août dans le "JDD", 65 personnalités se disent "unanimement déçues" par la loi contre les violences sexuelles et sexistes, adoptée début août au Parlement.
La secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, à l'Élysée, le 30 mai 2018.
Crédit : Ludovic MARIN / AFP
 
Arièle Bonte 
Journaliste
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publié le 20/08/2018 à 11:10 mis à jour le 20/08/2018 à 16:24
Adopté par le Parlement au début du mois d'août, le texte de loi contre les violences sexuelles et sexistes fait toujours débat au sein des associations et experts spécialisés dans la protection de l'enfance et la lutte contre les violences sexuelles.
Dimanche 19 août, 55 personnalités ont publié une tribune dans le JDD afin de manifester leur déception face à ce texte qu'elles disent "adopté en catimini à l’extrême fin de la session parlementaire". Si les signataires rappellent que cette loi "ne va pas 'légaliser la pédophilie', comme on a pu le lire dans certaines critiques, ils et elles ajoutent que, selon leurs points de vue et expertises, cette loi va maintenir "le quasi statut quo en matière de protection de l’enfance en France, un secteur totalement en berne".
"Le cœur de la propagande du secrétariat d’État est d’affirmer que la loi Schiappa pose un seuil de non-consentement à 15 ans. Ce qui est faux", martèlent les signataires de la tribune. "Ce seuil n'est en réalité qu'un âge sous lequel la contrainte ou la surprise est caractérisée par l'abus de vulnérabilité d'un mineur incapable de discernement", précise le texte.
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Se disant "unanimement déçues", les 55 personnalités (dont la psychotraumatologue et présidente d'association Muriel Salmona, la militante Madeline Da Silva ou encore la juriste et auteure du blog "La correctionnalisation du viol" Azhour Schmitt) continuent de proposer d'inscrire dans la loi un seuil d'âge "en dessous duquel, les enfants seraient de fait considérés comme non consentants à un acte sexuel avec un adulte".
Cible d'une "propagande calomnieuse"
Depuis le vote et l'adoption de la loi au Parlement, les signataires de la tribune se disent également visés par "une propagande calomnieuse et mensongère particulièrement virulente sur les réseaux sociaux destinée à faire taire toutes voix critiques". Celle-ci serait menée par le "cabinet de la secrétaire d’État mais aussi de militants" de La République En Marche.
Après la publication initiale du texte, d'autres personnalités ont ajouté leur signature, amenant à 65 le nombre total de signataires.
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https://www.rtl.fr/girls/identites/loi-schiappa-55-personnalites-signent-une-tribune-contre-cette-loi-7794467030

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Des bars de Bruxelles s'engagent pour l'allaitement en public,femmesn,bebe,grossesse,

21 Août 2018, 07:35am

Publié par hugo

 Des bars de Bruxelles s'engagent pour l'allaitement en public
 
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Des bars de Bruxelles s'engagent pour l'allaitement.
 
Par Marguerite Nebelsztein
Publié le Mardi 14 Août 2018

Une campagne lancée par la région de Bruxelles sensibilise les bars à l'allaitement en public. Une soixantaine d'entre eux s'engagent à accueillir les femmes qui donnent le sein sans leur demander de se cacher ou de se couvrir.
Même si l'allaitement est censé être un acte normalisé et naturel, pour celles qui veulent donner le sein, ça n'est pas toujours simple dans les lieux publics. Mais plusieurs initiatives se mettent en place pour dédramatiser ce que certain·e·s voient comme un problème de pudeur.
RTL Info a recueilli les témoignages de plusieurs Belges sur leur expérience de l'allaitement en public. Certaines racontent les remarques qu'elles ont dû subir : "C'est quand même honteux, il existe des biberons!" ou" Cache-toi un peu, c'est dégueulasse". Selon la RTBF, seul 50% des femmes osent allaiter en public.
 
Mais la résistance s'organise. À Bruxelles, en Belgique, une vingtaine de bars ont décidé d'apposer une pancarte sur leur devanture pour prévenir les femmes qui souhaiteraient venir qu'ils sont "Breast Friendly", ou "amis de l'allaitement". Dans ces estaminets, les patrons et les patronnes ne demanderont pas aux femmes qui allaitent de le faire dans les toilettes, de se couvrir ou encore de partir.
Leur choix de faire figurer cet autocollant fait partie de la campagne #BreastFriendly, lancée vendredi 11 août par Bianca Debaets, secrétaire d'État à la Région bruxelloise et membre du Collège de la Commission communautaire flamande chargée du Bien-être et de la Santé, mais aussi les "Wheel of care", un groupe de sages-femmes se déplaçant à vélo chez leurs patientes.
 

 
 
L'une d'elles, Flora Billiouw est interrogée par le média RTL Info : "Je ne pense pas que les femmes doivent être soutenues, mais elles doivent se sentir les bienvenues, [...] elles doivent sentir que ce qu'elles font n'est pas bizarre ni choquant, mais tout à fait naturel."
La secrétaire d'État a déclaré à la RTBF : "L'allaitement maternel devrait être perçu comme un geste tout à fait normal par les établissements horeca car il n'y a rien de plus naturel que de donner le sein à son enfant."
Les établissements Breast Friendly se voient aussi donner un coussin pour faciliter l'allaitement ainsi qu'une table à langer et des sous-verres aux couleurs de leur engagement. D'une vingtaine de bars en début de campagne, ils sont désormais soixante à s'être inscrit en une semaine.
En France, au mois de juillet, une femme s'était faite montrer la sortie d'une Caisse d'allocations familiales d'Amiens pour avoir voulu donner le sein dans la salle d'attente. Fin juillet, une Américaine a répondu de manière hilarante à un patron de restaurant qui lui demandait de se couvrir pour allaiter. Elle s'était mise un chiffon sur la tête.
L'initiative de la ville de Bruxelles n'est pas la seule en faveur de l'affirmation de l'allaitement en public. En juillet, une mannequin avait défilé en maillot de bain sur un podium de Miami avec sa fille au sein. Aussi, des photographes ont lancé la campagne "Anytime, Anywhere", tout le temps, partout, prenant des photos des femmes dans toutes les situations en train d'allaiter.
Monde Société allaitement bebe femmes Belgique News essentielles

http://www.terrafemina.com/article/allaitement-des-bars-de-bruxelles-s-engagent_a344620/1

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Femmes, au volant !,femmes,societe,

21 Août 2018, 07:29am

Publié par hugo

  Mode Cuisine Psychologie People Loisirs Famille Santé / Forme Sexo Nos experts Astro
 

Version Femina
Psychologie
Société
Femmes, au volant !
Saviez-vous que les femmes sont sept fois moins responsables des accidents de la route que les hommes ? Les clichés ont la vie dure, tordons-leur le cou !
 Proposé par La Sécurité Routière
 

Infos vérités
proposé par

FEMMES AU VOLANT, CLICHÉS AU TOURNANT
Elles ne savent pas lire une carte routière ni faire de créneau, n’ont aucun sens de l’orientation. Mais encore ? Elles confondent leur droite et leur gauche, utilisent le rétro pour se maquiller…Fatalement, elles sont davantage impliquées dans les accidents de la route que la gent masculine ! On y croit dur comme fer à ces préjugés qui sonnent comme une réalité. Pourtant, rien de plus faux. Et de plus discriminatoire. Pour éconduire ces stéréotypes qui sont contredits par toutes les données scientifiques, rien n’est plus utile que de rappeler les chiffres, les vrais : les hommes parcourent le même nombre de kilomètres que les femmes, mais sont responsables de 83% des accidents mortels. Le calcul est donc simple et n’autorise qu’une conclusion : les femmes ont une conduite plus vertueuse, maîtrisent davantage leur véhicule et sont plus responsables.
DES FEMMES POUR QUE ÇA CHANGE
Une fois les chiffres exposés, les études biologiques et sociétales viennent expliquer ce que l’on ne sait pas toujours. À savoir que les filles acquièrent par leur éducation des comportements différents des garçons. Elles ont un seuil de jugement du danger plus bas qu’eux, comprenez qu’elles sont plus conscientes de leur vulnérabilité et sont de ce fait plus raisonnables ; quand ils ont un plus grand sentiment de sécurité lors de la conduite et une plus large propension à transgresser les règles. Les femmes ont donc un rôle à jouer auprès des hommes en les engageant à la prudence. Le courage, la prise de risques, peuvent en effet se manifester sur d’autres terrains moins dangereux pour la sécurité de tous. Parce que tant qu’il y aura des hommes pour mourir sur la route, il faudra des femmes pour que ça change.
LES CHIFFRES PARLENT D’EUX-MEMES :
(À kilomètres équivalents parcourus par les hommes et les femmes)
75% des tués sur la route sont des hommes.
83% des conducteurs responsables d’un accident mortel sont des hommes.
92% des morts suite à un accident de moto ou scooter sont des hommes.
92% des conducteurs impliqués dans des accidents mortels avec un taux d’alcool positif sont des hommes.
BIEN CONDUIRE... ELLES VEILLENT À TRANSMETTRE LES BONS MESSAGES !
Convaincues de leur pouvoir d’influence dans le « bien conduire », Karine, Morgane et Stéphanie racontent comment elles réussissent à gagner la confiance des hommes de leur vie et à se faire écouter pour qu’ils ne prennent plus de risques inutiles sur la route.
Témoignages
Karine, 45 ans
En couple avec Chris, 42 ans, fan de moto
« La moto est un plaisir dangereux, la sécurité, c’est non négociable ! »
« Chris est un passionné de moto, je suis sa fidèle passagère tout comme notre fille de 13 ans, qui monte avec lui depuis qu’elle est petite. Pas question alors qu’il soit un fou du guidon ! Il se sent d’ailleurs plus responsable depuis qu’il a une famille. Aussi, un de nos amis motards a eu un accident grave et ça l’a marqué. Pour autant, je lui répète de se méfier car je connais son besoin de s’évader à moto pour déconnecter et, dans ce cas là, il est moins prudent. Je lui rappelle aussi que c’est un plaisir dangereux. Même notre fille s’y met et elle est la première à critiquer un motard qui roule en tee-shirt et baskets ! Nous sommes tous les trois équipés pour nous assurer un maximum de sécurité, et ça, c’est non négociable ! Ma fille, je la sensibilise depuis toujours à la sécurité. Et ça vaut aussi pour son père. »
Morgane, 29 ans
En couple avec Kevin, 30 ans, enceinte de leur premier enfant
« Je lui dis chaque jour de penser à nous... »
« Depuis que je suis enceinte, je suis plus craintive en voiture. Notamment lorsque Kevin roule trop vite, qu’il pile au stop et redémarre aussi sec. Aussi lorsqu’il ne veut pas s’arrêter sur une aire de repos parce qu’on perd du temps, je lui fais remarquer qu’il nous met en danger. C’est le cas sur les routes qu’il connaît bien, là où il a l’impression que rien ne peut arriver. Même s’il me répond : " J’ai l’habitude " ou " Tu rigoles, je suis super prudent ! ", il sait que j’ai raison. Il a acheté une voiture puissante, il aimerait bien " la pousser un peu " comme il dit, mais je lui répète : " Pense à nous. " On va avoir un bébé, nous devons être deux à être vigilants. Et si avant, il ne se rendait pas compte qu’il prenait des risques, en le lui faisant remarquer, petit à petit, ça fait son chemin. »
Stéphanie, 46 ans
Maman d'Adrien, 18 ans, qui vient de décorcher son permis
« Je le reprenais à chaque fois qu’il allait trop vite ! »
« Adrien a très vite eu envie de prendre le volant. J’ai alors décidé de l’habituer dès 16 ans en optant pour la conduite accompagnée. Je voulais voir comment il se comportait sur la route. Il a immédiatement eu tendance à aller au-delà des limitations de vitesse et, à chaque fois, je le reprenais. Il est toujours tenté d’appuyer sur la pédale, il dit souvent : " La vitesse, c’est quand même sympa ! " Comme il a davantage peur de la police que de l’accident, je lui ai fait prendre conscience qu’il fallait être prudent et suivre les règles, avant tout pour ne pas gâcher sa vie et celle des autres juste parce qu’il a envie d’y aller à fond. Je lui ai répété qu’en voiture, on doit pouvoir anticiper, il faut donc rester concentré. La route n’est pas un terrain de jeu. Il me semble avoir trouvé les mots, je le trouve plutôt bon conducteur ! »
LES CONSEILS DE MARIE-AXELLE GRANIÉ
Directrice de recherche à l’IFSTTAR*

AGIR DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE
L’éducation est la clé pour faire évoluer les mentalités et changer les comportements. On apprend aux filles à prendre soin des autres, apprenons le aussi aux garçons. Éduquons-les de façon à ce qu’ils deviennent des hommes responsables, en leur enseignant la raison, la prudence, le contrôle de soi.
CONSEILLER EN RASSURANT
« Tu seras toujours un homme à mes yeux, même si tu ne prends pas de risques au volant », c’est l'une des phrases qui peut faire réfléchir un homme. Car le fou du volant, c’est dépassé. Les clichés peuvent affecter le sentiment de compétence des femmes, mais il n’en est rien et elles doivent se faire entendre.
* Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux
Plus d’informations sur www.securite-routiere.gouv.fr

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 le 13/08/2018 | modifié le 20/08/2018

https://www.femina.fr/article/femmes-au-volant

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Asia Argento, figure de proue de #MeToo, accusée d’abus sexuel : l’effet boomerang ?,articles femmes hommes,violences,

21 Août 2018, 07:20am

Publié par hugo

Asia Argento, figure de proue de #MeToo, accusée d’abus sexuel : l’effet boomerang ?
 
Asia Argento (en 2012) et Jimmy Bennett (en 2010), ceux par qui le (nouveau) scandale arrive...
Wikicommons
A quelques jours d’intervalle, le New York Times sort deux affaires de #MeToo renversé : des hommes accusent des femmes de les avoir abusés sexuellement. Après une célèbre philosophe, c’est au tour de la comédienne Asia Argento, figure de proue de la bataille contre Harvey Weinstein et l'industrie américaine du cinéma de passer sur le banc des accusés.
20 aoû 2018
Mise à jour 20.08.2018 à 13:33 par
Sylvie Braibant
dansAccueilTerriennes#MeToo #BalanceTonPorc contre les violences sexuelles, partout les femmes passent à l'offensive
Mais qui donc se cache derrière ce mail crypté et anonyme envoyé à la rédaction du New York Times ? Un choix judicieux en tout cas. Le quotidien connu pour ses positions démocrates fut l’un des premiers (avec le magazine The New Yorker) à sortir l’affaire Weinstein, celle qui lança le mouvement #MeToo avec pour figure de proue la comédienne Asia Argento, accusatrice principale du producteur Harvey Weinstein et devenue depuis porte-voix du fameux mot dièse.
Un dossier très (trop) bien ficelé...
 
 

Asia Argento, porte parole de #MeToo, et cet ultime rebondissement, récit Sophie Golstein, montage C. Lannoy, durée - 1'26
Une transaction financière avérée entre Asia Argento et Jimmy Bennett
Il y a d'abord ce qui semble certain et qui n'est pas contesté : une transaction financière a bien eu lieu au mois de mai 2018, entre Asia Argento et Jimmy Bennett, un acteur/musicien/rocker de 20 ans son cadet pour des faits qui remontent à 2013. L'actrice a accepté de payer 380 000 $ au jeune homme aujourd'hui âgé de 22 ans qui l'accusait de l'avoir abusé et qui menaçait de révéler les faits. Il affirmait avoir été profondément remué par les accusations qu'elle même maintenait chaque fois qu'elle en avait l'occasion contre son agresseur. Son avocat Gordon Sattro écrit dans son mémoire : "Ses sentiments à l'égard de cette journée ont été ravivés récemment lorsque Mme Argento s'est affichée comme l'une des nombreuses victimes de Harvey Weinstein ".
Asia Argento fut en effet l'une des premières victimes du producteur à s'exprimer à visage découvert, aux côtés de douze femmes, dont les témoignages avaient été recueillis par Ronan Farrow pour le New Yorker. De conférences en apparitions publiques, dans des lieux aussi prestigieux que l'université Harvard, elle poursuit ses accusations contre les pratiques dégradantes à l'égard des femmes dans l'industrie du cinéma.
Elle récidiva encore une fois au festival de Cannes 2018, 10 jours après cet arrangement monnayé. Comme on peut le voir par un tweet épinglé en haut de son compte : "C'est le discours que j'ai écrit et que j'ai prononcé ce soir à Cannes. Pour toutes les femmes courageuses qui se sont présentées pour dénoncer leurs prédateurs, et pour toutes les femmes courageuses qui se présenteront à l'avenir. Nous avons le pouvoir #metoo", proclamait-elle alors.
 
Un selfie, des échanges, et le mutisme des protagonistes
Ce qui est avéré aussi, c'est ce message soigneusement codé adressé au New York Times, contenant en pièces jointes plusieurs éléments qu'en principe seuls les avocats et les intéressés pouvaient connaître. Or le quotidien a échoué à contacter aussi bien Asia Argento, Jimmy Bennett, que leurs avocat.es. Celui du chanteur a même fait savoir que son client ne donnerait aucun entretien sur ce sujet.  "Dans les jours à venir, écrit Gordon Sattro dans un courriel, Jimmy continuera à faire ce qu'il fait depuis des mois et des années, c'est à dire de la musique."
Parmi les éléments envoyés, la copie du contrat et un selfie des deux protagonistes couchés dans un lit, il avait 17 ans, et elle 37 lorsque elle ou lui prit ce cliché. Cela se passait en Californie, un Etat ou l'âge du consentement sexuel est fixé à 18 ans. Avant cette majorité, tout.e adulte peut être passible de condamnation pour détournement de mineur.e avec lequel/laquelle il/elle aurait entretenu des relations sexuelles.
Dans la colonne des choses établies, il y a encore cette demande initiale adressée à l'actrice au nom de Jimmy Bennett : 3,5 millions de dollars en dommages-intérêts pour avoir infligé intentionnellement de la détresse émotionnelle, une perte de salaire, des voies de fait, des coups et blessures. Le chanteur affirmait que jusqu'à cet événement survenu dans sa vie d'enfant à succès, il avait gagné plus de 2,7 millions de dollars au cours des cinq années précédant la rencontre avec Mme Argento en 2013, mais que depuis son revenu avait chuté à une moyenne de 60 000 $ annuels, une perte qu'il attribue au traumatisme sexuel.  
Hasards et conditionnel...
A ce stade de la lecture de l'article du New York Times, une étrange coïncidence surgit : Richard Hofstetter, l'un des autres défenseurs de Jimmy Bennett (il avait déposé la demande de dédommagement en novembre 2017) est aujourd'hui celui de l'ex-femme d'Anthony Bourdain, chef-cuisinier et vedette de la télévision, qui s'est suicidé le 8 juin 2018, et qui vivait avec Asia Argento depuis un an, la soutenant de toutes ses forces dans son combat #MeToo... Serait-ce là, la source anonyme des révélations médiatiques ? (Sur les réseaux sociaux circulent déjà des rumeurs autour de la mort de cette artiste des fourneaux et du petit écran qui pointent l’actrice... )
Et puis, il y a le conditionnel, ce que l'on devine à travers les assertions relayées du chanteur et les réponses de Carrie Goldberg en défense de Asia Argento. "Nous espérons que rien de tel ne vous arrivera plus jamais ", a-t-elle écrit à sa cliente. "Vous êtes une créatrice puissante et inspirante et c'est misérable de voir des individus minables exploiter vos forces et vos faiblesses."
Il y a aussi cette relation ambiguë, qui avait commencé à l'occasion d'un premier tournage entre cet enfant prodige de 7 ans et cette jeune interprète/réalisatrice de 27 ans, issue d'une lignée du cinéma italien  (Dario Argento, célèbre réalisateur italien - le père, Salvatore, grand producteur - le grand-père). "The Heart Is Deceitful Above All Things" (Le coeur est toujours trompeur, titre prémonitoire), réalisé (et interprété) en 2004 par Asia Argento, raconte la relation toxique entre une mère prostituée et son fils.
Dix ans et des échanges épistolaires ou par réseaux sociaux interposés plus tard, ils se retrouvent, et voilà que le New York Times donne tous les détails, même les plus sordides, dont certains ne peuvent plus être vérifiés (nous avons rajouté les conditionnels dans la traduction) :
Extrait du New York Times du 19 août 2017
"Le 9 mai 2013, donc le jour où ils devaient se retrouver au Ritz-Carlton à Marina del Rey, en Californie, Asia Argento poste sur son compte Instagram : "Dans l'attente de mon fils perdu depuis longtemps, mon amour @jimmymbennett impatiente, à #marinadelrey fumant des cigarettes comme s'il n'y avait pas de semaine prochaine."
M. Bennett répond : "J'y suis presque! :-)".
M. Bennett, qui souffre d'un trouble oculaire qui l'empêche de conduire, se présente dans la chambre accompagné de son chauffeur. Mme Argento demande alors au membre de la famille de partir afin qu'elle puisse être seule avec l'acteur. Elle lui aurait donné de l'alcool à boire, montré une série de notes qu'elle lui avait écrites sur le papier à lettres de l'hôtel. Puis elle l'aurait embrassé, poussé sur le lit, enlevé son pantalon et lui aurait offert un geste d'amour oral. Enfin, elle se serait mise à califourchon sur lui pour une pénétration. Elle lui aurait ensuite demandé de prendre un certain nombre de photos.
Plus tard dans la journée, elle poste un gros plan de leurs visages sur Instagram avec la légende "Happiest day of my life reunion with @jimmymbennett" (le plus beau jour de ma vie), et ajoute que "Jimmy sera dans mon prochain film".
Ce post et d'autres ont été inclus dans la demande de transaction, ainsi que trois photos apparemment prises par M. Bennett qui le représentent lui et Mme Argento au lit, leur torse nu exposés. (Une seule des photos prises au lit montre les deux visages).
C'est au retour chez lui,  dans sa famille que selon ses dires, Jimmy Bennett commença à se sentir "extrêmement confus, mortifié et dégoûté". Une famille qu'il accusera d'escrocrerie peu après...
Un mois plus tard, le 8 juin 2013, il envoie à Mme Argento un message Twitter, "Miss you momma !!!!!!" (tu me manques maman !!!!)."
Et maintenant le grand bazar numérique
Inutile de dire que tous ces messages ont disparu du grand bazar numérique..., le compte de Jimmy Bennett a même été désactivé depuis ces révélations.
Ce qui n'empêche pas la toile de se déchaîner entre ceux qui se réjouissent de voir l’accusatrice démasquée, ou qui se désolent des effets dévastateurs de cette transaction... on évitera de rapporter ici les pures injures. On trouvera dans le florilège transatlantique ci-dessous, des donneurs de leçons, des attristés, des révoltés...
 
Vous le voyez venir que les actes inqualifiables d'Asia Argento
vont évidemment servir de prétexte à renier TOUS le mouvement #MeToo? Pcq ce qu'elle a fait va faire oublier ce qu'elle a vécu forcément, une victime ne peut absolument pas être un bourreau c'est bien connu.
— Octavia (@OctaviaMinor_) 20 août 2018
 
"Oh l'ironie, Jimmy Bennett est maintenant un #MeToo, écrit ce twitter à Asia Argento. Vous devriez nous rembourser !"
 
Ou encore :
 
Est-ce un hasard ? Le 15 août 2018, le New York Times s'interrogeait déjà à la Une, autour d'une autre affaire de #MeToo au masculin.
A retrouver dans Terriennes sur ce sujet :
> #MeToo au masculin : à NewYork, une philosophe suspendue d'enseignement pour harcèlement sexuel
Ces histoires à leur tour très médiatisées mettront-t-elles un terme à cette parole des femmes sur tous ces actes de machisme, de sexisme, ces abus sexuels, ces viols, dont elles sont et restent victimes, beaucoup plus souvent que les hommes ? 
 
 
Nul doute qu'elles donneront du grain à moudre aux avocats d'Harvey Weinstein qui doivent se frotter les mains : plus que jamais ils diront que ces rappports sexuels étaient consentis et ils poursuivront à plaider non coupable. A suivre...
A retrouver sur l'affaire Weinstein dans Terriennes :
> Après le licenciement de Harvey Weinstein pour harcèlement sexuel, à Hollywood les actrices parlent
> #MeToo : la compagnie Weinstein au coeur d'un système de harcèlement sexuel ?
> Harvey Weinstein plaide non coupable
Suivez Sylvie Braibant sur Twitter : @braibant1
Sylvie Braibant
Mise à jour 20.08.2018 à 13:33
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https://information.tv5monde.com/terriennes/asia-argento-figure-de-proue-de-metoo-accusee-d-abus-sexuel-l-effet-boomerang-255699

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