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Le blog de hugo,

Anne Lorient, ancienne SDF, encore “bloquée entre deux mondes”,,femmes,sdf,

17 Janvier 2018, 01:27am

Publié par hugo

 Anne Lorient, ancienne SDF, encore “bloquée entre deux mondes”
par Natacha Couvillers le 11 janvier 2018
 
Anne Lorient a témoigné de son parcours de femme SDF. A la rue dès 18 ans parce qu’elle choisit de fuir l’inceste de son frère aîné, elle a appris les codes de la rue dans laquelle elle est restée 17 ans, et les transmet maintenant aux bénévoles d’associations avec qui elle travaille.
La rue
Anne Lorient est issue d’une famille bourgeoise du nord de la France. Elle a subi l’inceste de son frère aîné de 6 à 18 ans. Sa famille n’entend pas les dénonciations d’Anne. L’inceste c’est tabou, surtout dans un petit village. A 18 ans, elle fuit donc ses proches qui auraient dû la protéger. Elle va sur Paris et imagine un nouveau départ. La capitale, symbole de tous les possibles.
Dès son arrivée à Paris, elle se fait violer. Le viol, elle l'a subi, mais dans la rue “c’est une autre forme de violence”. Le choc traumatique la condamne à un silence qui durera 3 ans.
Ni sa famille, ni ses amis ne cherchent à savoir ce qu’elle devient. Anne apprend donc “les codes de la rue”. Elle se fera violer 78 fois. Elle finit par trouver un groupe de femmes sans-abri avec qui elle communique et où la brutalité règne.
L’amour et la rue
Un jour, l’amour lui tombe dessus. Anne vit son histoire d'amour dans la rue, mais impossible de trouver un matelas à partager, les dortoirs ne sont pas mixtes.
Quelques mois plus tard, Anne vit encore une fois une expérience traumatisante, celle du déni de grossesse. Son bébé se retrouve sur le trottoir, elle est ramassée par des pompiers, son fils lui est retiré.
Anne s’enfuit de l'hôpital, sans attendre de recevoir ses soins, prend son enfant et part en courant.
Avec son mari, ils apprennent tous les trois alors les codes de la rue. Anne cache toujours son fils sous son manteau, de peur qu'il ne lui soit retiré et placé. De manière instinctive, son enfant comprend et n’est “pas comme les autres bébés”, il sait qu’il ne doit pas se faire remarquer.
L’appartement et la rue
Anne tombe ensuite enceinte de son deuxième enfant, un autre garçon. Elle finit par obtenir un logement grâce à une association. Elle est “bloquée entre deux monde” : celui de l’appartement et celui de la rue parce qu’elle continue à faire la manche pour payer ses factures et parce qu'elle a perdu l'habitude d'être enfermée dans un appartement.
Ses enfants vont à l’école, mais Anne sent bien le décalage, elle est “à côté de la plaque”. Mais la petite famille peut compter sur la solidarité d’autres parents d’élèves.
Remonter la pente
Ensuite vient le temps de l'écriture. Elle raconte son histoire à la journaliste Minou Azoulai, qu’elle rencontre à l’exposition "Toi femmes", elles cosignent son livre Mes années barbares (éd.de La Martinière). C'est là qu'elle prend conscience que le comportement de ses parents était de la non assistance en personne en danger, mais ce terme n’existait pas à l’époque.
Aujourd’hui, son combat
Grâce au livre, Anne a réussi à en parler avec ses enfants, qui sont fiers de leur maman et mettent désormais “écrivain” dans la case “profession de la mère” des formulaires scolaires.
Avec le recul, Anne n’accorde pas facilement sa confiance, mais pense que la vie est faite de rencontres et qu’il faut tout faire pour s’éloigner des mauvaises. Apprendre à se protéger est nécessaire. Aujourd’hui en tant qu’”experte de rue”, Anne Lorient collabore avec de nombreuses associations sur Paris pour former les bénévoles. Parce que rencontrer des SDF et leur parler, ça s’apprend et Anne est très demandée pour ça. C’est sa “mission”.
Pour contacter Anne Lorient : marcadette@hotmail.fr
par Natacha Couvillers

http://www.aufeminin.com/portraits-de-femmes/anne-lorient-les-annees-barbares-sdf-sans-abri-femme-sdf-temoignage-s2465603.html

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Enfin ! 28 grandes marques s’engagent contre le sexisme dans la publicité,femmes,feminisme,sexisme,

17 Janvier 2018, 01:12am

Publié par hugo

 
Enfin ! 28 grandes marques s’engagent contre le sexisme dans la publicité
par Natacha Couvillers aujourd'hui à 15:06
 
C’est un premier pas pour le monde de la publicité et on l’espère un grand pas contre les stéréotypes sexistes qui y persistent ! 28 grandes entreprises telles que L’Oréal, Coca-Cola, les Galeries Lafayette ou Renault se sont engagées à veiller à une communication responsable et contre le sexisme.
Le sexisme dans la publicité ne date pas d’hier et les années 50 en sont les tristes représentantes !
Mais ne soyons pas dupes, si l’évolution du monde de la publicité concernant les stéréotypes sexistes va dans le bon sens, ces derniers restent encore bien présents et ce n’est pas Robert Ménard qui dira le contraire.
Heureusement, certaines marques parmi lesquelles L'Oréal, Danone, Coca-Cola, les Galeries Lafayette, SNCF, ou encore Renault, Peugeot et Citroën ont décidé mardi 16 janvier de passer à la vitesse supérieure en s’engageant pour suivre le programme créé par l'Union des annonceurs (UDA). Intitulé "pour une communication responsable", le programme en question vise à mettre un terme aux stéréotypes sexistes véhiculés dans les publicités.
Le fait de repenser les rôles féminins dans les publicités va d’ailleurs être bénéfique aux marques comme l’explique Jean-Luc Chetrit, directeur général de l'UDA : "Le public est de plus en plus attentif à ce qu'on reflète la diversité de la société. Les marques en profitent, car elles gagnent en confiance. C'est donc nécessaire d'un point de vue sociétal mais aussi économique".
Ce programme s’impose après plusieurs études qui montrent que le monde de la publicité a encore bien du chemin à parcourir pour éradiquer toute forme de sexisme. En octobre dernier le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) rendait son triste rapport :
⦁ Les experts sont presque exclusivement des hommes (82% vs. 18% de femmes expertes).
⦁ Les deux tiers des publicités présentant des personnages avec des connotations sexuelles mettent en scène des femmes (67% vs. 33% pour les hommes)
⦁ Une répartition stéréotypée des catégories de produits apparaît : des hommes pour parler d’automobile et des femmes pour l’entretien du corps.
Face à ces constats, la conseillère Sylvie Pierre-Brossolette, en charge du droit des femmes expliquait : "Ce décalage trop fréquent entre le mouvement de la société et l’image médiatique qui en est donnée offre un écho singulier aux débats actuels sur la place des femmes dans notre société et montre l’acuité de ces problématiques".
La liste complète des marques qui s’engagent :
Bel, BNP Paribas, Citeo, Citroën, Coca-Cola, Danone, DS, EDF, Ferrero, Galeries Lafayette, Lesieur, L'Oréal, Mars, Michelin, Nespresso, Nestlé, Opel, Orange, Orangina, Pernod Ricard, Peugeot, PMU, Procter & Gamble, Renault, SNCF, Société générale, Unilever, Yves Rocher.
A lire aussi : WTF, cette publicité sexiste compare les femmes à de vieilles voitures
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par Natacha Couvillers


http://www.aufeminin.com/news-societe/sexisme-pub-engagement-28-marques-bel-bnp-paribas-citeo-citroen-coca-cola-danone-ds-edf-ferrero-galeries-lafayette-lesieur-l-oreal-mars-m-s2468802.html

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Au Kenya, Nice mène un combat contre l’excision, une pratique qui persiste dans certains pays,femmes,feminisme,societe,sexes,sante,

17 Janvier 2018, 01:02am

Publié par hugo

 Au Kenya, Nice mène un combat contre l’excision, une pratique qui persiste dans certains pays
À huit ans, Nice a réussi à s’enfuir de son village Massaï pour échapper à l'excision. Aujourd'hui, elle mène le combat contre les mutilations génitales qui touche 200 millions de femmes dans le monde.
http://videos.francetv.fr/video/NI_1164529@Info-web
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Mis à jour le 16/01/2018 | 17:43
publié le 16/01/2018 | 17:43
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L’excision, c’est-à-dire l’ablation du clitoris, rite qui symbolise généralement le passage à l’âge adulte, peut entraîner de graves complications pour la santé. Malgré l’adoption de lois criminalisant cette pratique dans cinq pays - le Kenya, le Ouganda, la Guinée-Bissau, le Nigeria et la Gambie - cette coutume est encore très ancrée dans plusieurs pays d’Afrique et du Moyent-Orient.
Au Kenya, pourtant premier pays africain à l'interdire en 2011, ce rite persiste dans les régions rurales. Un quart des femmes kenyannes a déjà subi des mutilations génitales. Nice Nailantei Leng'ete, issue de la communauté Massaï, a réussi à échapper à cette coutume. Elle mène aujourd’hui le combat contre l’excision.
Éduquer les jeunes filles et lutter contre l’excision
À 8 ans, Nice s’est enfuie de son village avec sa sœur pour échapper à ce "rite de passage", qui "dans la culture Massaï, explique-t-elle, c’est ce qui te fait devenir une femme. Si tu as 30 ou 40 ans et que tu n’es pas excisée, tu es toujours considérée comme une fille parce que couper le clitoris a une valeur énorme pour eux." Finalement rattrapée dans sa fuite, elle réussira à y échapper une nouvelle fois grâce à son grand-père. Sa sœur, qui n’a pas eu cette chance, a du arrêter l’école pour se marier à l’âge de douze ans. Nice, elle, a pu poursuivre ses études.
En 2008, elle quitte alors son village pour suivre une formation d’éducatrice auprès de l’ Association pour la Médecine et la Recherche en Afrique. Après ses études, elle décide de retourner dans son village pour éduquer les jeunes filles et lutter contre l’excision : "J’étais la seule fille de la communauté à être allé à l’école. (…) Je voulais revenir pour raconter aux filles les effets d’une mutilation génitale."
Convaincre les "Anciens" et les guerriers "Morans"
Pour en finir avec cette pratique, la jeune femme a dû organiser des réunions pour tenter de convaincre les deux groupes qui détiennent le pouvoir dans la communauté Massaï : les "Anciens" et les guerriers "Morans". C’est essentiel pour elle car "sans ces différents groupes, tu ne peux pas en finir avec l’excision parce que tu as besoin de tout le monde."
Après avoir gagné la confiance des hommes, Nice a mis en place une nouvelle cérémonie, davantage tournée vers l’éducation sexuelle : "Pendant deux jours, on leur parle beaucoup, nous avons des groupes de discussion, à propos de l’anatomie, de toutes les parties de leur corps, ce que ce la signifie, et on leur dit également qu’en tant que fille, elles ont le droit de choisir leur mari." Désormais, le passage à l’âge adulte se fait sans excision. "Pour notre génération, nous avons des femmes non excisées donc c’est une grande nouveauté que nous vivons." témoigne un guerrier Moran. 
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé et l’UNICEF, le taux de femmes excisées a chuté de 30% en trente ans au Kenya. Mais dans le monde, le nombre de femmes victimes de mutilations sexuelles a augmenté de 70 millions depuis 2014. Les Nations Unies espèrent faire disparaître les mutilations génitales féminines d’ici à 2030.


 https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/au-kenya-nice-mene-un-combat-contre-lexcision-une-pratique-qui-persiste-dans-certains-pays_2564823.html
 

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Simone de Beauvoir, toujours dans l’air du temps,femmes,feminisme,

17 Janvier 2018, 00:54am

Publié par hugo

  
Simone de Beauvoir, toujours dans l’air du temps

Celle que son compagnon Jean-Paul Sartre surnommait "le Castor" était une grande théoricienne du mouvement de libération de la femme.
http://videos.francetv.fr/video/NI_1164205@Info-web
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Mis à jour le 16/01/2018 | 12:16
publié le 16/01/2018 | 12:16
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Le 9 janvier, elle aurait eu 110 ans. Simone de Beauvoir est souvent considérée comme une théoricienne importante du féminisme. L’occasion de revenir sur la vie de cette philosophe et romancière légendaire.
Elle doit attendre huit ans pour que son premier roman soit publié
Dès l’âge de quinze ans, elle est déterminée à être écrivaine. En 1929, alors qu’elle a vingt-et-un ans, elle est reçue seconde à l’agrégation de philosophie derrière celui qui partagera sa vie pendant cinquante-et-un ans, Jean-Paul Sartre. Celui-ci la demande en mariage deux ans plus tard mais elle refuse car elle considère son principe comme "obscène".
Simone de Beauvoir écrit son premier manuscrit en 1935 mais il sera refusé par plusieurs maisons d’édition. Il lui faudra alors attendre huit ans pour que son premier roman soit publié. Puis, en 1949, elle publie Le Deuxième Sexe, un ouvrage qui sera considéré comme fondateur du combat pour les droits des femmes.
Elle reçoit le Prix Goncourt à l’âge de quarante-six ans pour son roman Les Mandarins mais elle ne se présente pas au restaurant Drouant pour recevoir son prix. Grâce à ce livre dans lequel elle met en scène sa liaison avec l’écrivain américain Nelson Algren, elle accède à une notoriété internationale.
Une féministe engagée
Outre ses talents d’écrivaine, Simone de Beauvoir se fait remarquer pour son engagement féministe et sa participation au mouvement de libération des femmes dans les années 1970.
En 1973, elle rédige le manifeste des 343 pour le droit à l’avortement et participe à de nombreuses manifestations. Deux ans plus tard, elle se félicite de l’adoption de la loi Veil sur l’avortement : "Finalement, je me demande si cette loi aurait eu lieu si on n’avait pas commencé par signer le manifeste des 343, on les a appelées quelques fois les "343 salopes", ce manifeste où nous disions que dans notre vie nous nous étions toutes faites avorter."
Elle fonde la Ligue du droit des femmes en 1974 et en devient la présidente : "Il n’y a pas un destin biologique, psychologique qui définisse la femme en tant que telle. (…) Nous voudrions obtenir que la loi qui interdit toute discrimination de race mette également toute discrimination selon les sexes."
En 1986, à l’âge de 78 ans, celle Jean-Paul Sartre surnommait "le Castor" décède à Paris.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/simone-de-beauvoir-toujours-dans-lair-du-temps_2564275.html
 

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"Personne n'imaginait l'ampleur que ça allait prendre" : des journalistes dénoncent les inégalités femmes-hommes dans les rédactions,femmes,feminisme,

17 Janvier 2018, 00:47am

Publié par hugo

 "Personne n'imaginait l'ampleur que ça allait prendre" : des journalistes dénoncent les inégalités femmes-hommes dans les rédactions
Le 11 janvier, des dizaines de femmes journalistes du "Parisien" ont dénoncé l'absence de femmes à la direction de la rédaction. Elles ont été suivies par des consœurs de "L'Obs". Dans le journalisme comme dans bien d'autres secteurs professionnels, les femmes sont minoritaires aux postes à responsabilité. (MAXPPP)
Robin PrudentFrance Télévisions
Mis à jour le 16/01/2018 | 08:59
publié le 15/01/2018 | 19:52
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L'idée est partie d'une "boutade" à la cantine du journal, mardi 9 janvier. Trois femmes, journalistes au Parisien, discutent d'une nouvelle offre d'emploi au sein de la direction de la rédaction du quotidien. A ce niveau de responsabilité, la parité est loin d'être atteinte. On compte cinq hommes et aucune femme. Face à ce constat, les trois collègues, bientôt rejointes par des dizaines d'autres, décident de toutes postuler.
Ça part de la cantine du journal, mais ce n'est pas resté entre ces murs. Personne n'imaginait l'ampleur que ça allait prendre.Florence Méréo, journaliste au "Parisien"à franceinfo
Après quelques mails, textos et conversations à la machine à café, un grand nombre de femmes journalistes de la rédaction apportent leur soutien à cette démarche symbolique. "Il y a tout de suite eu beaucoup d'enthousiasme, quel que soit le niveau de responsabilité, raconte une autre journaliste du titre, Christel Brigaudeau, à franceinfo. On a été débordées par le succès !" Au bout de 48 heures, 77 femmes participent à l'opération. Elles sont aujourd'hui 105.
"Soutien massif" de leurs confrères
"L'idée, c'est de poser la question sur la table", résume Christel Brigaudeau. Le débat se crée rapidement dans les services et de nombreux hommes rejoignent la démarche de leurs consœurs, via une tribune. "La rédaction du Parisien a tout à gagner et rien à perdre à jouer la 'parité' car notre journal en ressortira plus fort, plus uni, plus divers", expliquent ces journalistes dans un texte diffusé sur les réseaux sociaux, le 12 janvier.
La direction du Parisien répond rapidement à la fronde. Au lendemain de cette candidature collective, Sophie Gourmelen, directrice générale du quotidien, et Stéphane Albouy, directeur des rédactions, envoient un mail aux journalistes. "Qu'il n'y ait pas de femmes au sein de la direction de la rédaction est un constat que nous partageons avec vous. Ce n'est en aucun cas une volonté", assurent-ils. "Les mots sont forts, j'espère qu'ils seront suivis d'actes", réagit Florence Méréo auprès de franceinfo.
"L'époque est favorable"
Le mouvement aurait pu rester circonscrit au sein de la rédaction, mais il va vite être repris à l'extérieur, notamment sur les réseaux sociaux. "C'est un moment où tout le monde est plus attentif à ces sujets, note Florence Méréo. L'époque est favorable." Dans d'autres rédactions, l'initative fait des émules. Notamment à L'Obs, où plusieurs femmes journalistes lancent l'idée d'une tribune, pour saluer l'initative de leurs consœurs et dénoncer les inégalités salariales qui persistent dans leur entreprise.
L'action des journalistes du "Parisien" est géniale, elles dénoncent beaucoup de choses tout en restant positives. Il n'y a pas de ton agressif qui pourrait desservir le combat.Violette Lazard, journaliste à "L'Obs"à franceinfo
"On était admiratives de l'action des journalistes du Parisien, c'était malin et drôle, explique Renée Greusard, journaliste à Rue89, au sein de la rédaction de L'Obs. On voulait les soutenir avec un texte et évoquer aussi la situation à L'Obs." Lundi 15 janvier, une tribune est publiée, signée par 62 femmes journalistes qui dénoncent les inégalités salariales et l'absence de femmes à la direction de la rédaction.
"Des différences de salaire hallucinantes"
"Je me suis rendu compte que je gagnais 200 euros de moins que mon collègue à expérience égale", note ainsi une journaliste de L'Obs. "Il y a des différences de salaire hallucinantes, ajoute Violette Lazard, journaliste de l'hebdomadaire. C'est un constat partagé par tous, quels que soient les âges et les services. On ne comprend pas pourquoi ces inégalités perdurent."
Il y a eu des progrès dernièrement. Mais le sexisme est naturel. Les hommes postulent aux postes à responsabilité et ils sont embauchés.Renée Greusard, journaliste à Rue89à franceinfo
Les journalistes avaient proposé de publier la tribune sur le site de L'Obs, mais la direction de la rédaction s'y est opposée. "Il n'y a pas eu de réponse officielle sur le fond", indique une journaliste. Pas de quoi stopper l'élan provoqué par ces initiatives. "Il faut faire des actions punchy, comme au Parisien, pour que ça bouge, estime Renée Greusard. Je trouverais ça bien que d'autres rédactions se mobilisent." Et cela pourrait bien arriver. De nombreuses femmes journalistes, toutes rédactions confondues, ont déjà apporté leur soutien et fait savoir qu'elles souhaitaient agir, rapportent des journalistes du Parisien.
A lire aussi

 https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/personne-n-imaginait-l-ampleur-que-ca-allait-prendre-des-journalistes-denoncent-les-inegalites-femmes-hommes-dans-les-redactions_2562997.html

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Les clichés sexistes épinglés dans les manuels d'enseignement moral et civique,,femmes,sexisme,

17 Janvier 2018, 00:44am

Publié par hugo

 Les clichés sexistes épinglés dans les manuels d'enseignement moral et civique
Une étude publiée mardi montre qu'il existe toujours un déséquilibre femmes-hommes et des stéréotypes sexistes dans les manuels scolaires consacrés à l'éducation civique. Quelques-uns des 25 manuels scolaires d'EMC étudiés cette année dans les salles de classe. (CAPTURE D'ÉCRAN)
 
Edité par Alexandra du BoucheronSolenne Le HenRadio France
Mis à jour le 16/01/2018 | 06:28
publié le 16/01/2018 | 06:28
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LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin  
Les femmes sont toujours sous-représentées et les clichés sexistes ont la vie dure dans les manuels scolaires. Ce sont les conclusions d'une étude publiée mardi 16 janvier 2018 par le Centre Hubertine Auclert, un organisme d’Ile-de-France visant à promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes.
Après avoir étudié les manuels d'Histoire, de mathématiques, de français et de lecture du CP, le centre établit aujourd'hui le même constat pour les manuels d'enseignement moral et civique (EMC) qui occupe désormais une heure par semaine à l'école élémentaire et une heure tous les quinze jours à partir du collège. 25 manuels de tous niveaux ont été passés au crible.
Les femmes sous-représentées
Les femmes y sont sous-représentées, ce qui est un comble pour des livres d'enseignement moral et civique censés enseigner les valeurs républicaines, dont l'égalité fait partie. Les occurances masculines représentent 68% des 3 695 personnages évoqués, contre 31,8% pour les occurrences féminines (les genres indéterminés constituent le reste).
Si on affine l'analyse, la parité est presque atteinte chez les enfants mais pas chez les adultes. Pour les auteurs de l'étude, "il semble plus aisé de représenter des filles en situation scolaire, que de montrer des femmes dans la sphère publique en général et dans le monde professionnel en particulier".
Même constat concernant la célébrité : dans ces ouvrages, les femmes ne représentent que 17,4% des personnages célèbres. Seuls quelques domaines sont mixtes, c’est-à-dire avec au moins 30 % d’effectifs chez les deux sexes : les médias, l’environnement et la santé, les tâches ménagères et le ludique.
Les hommes au travail, les femmes à la maison
Là où l'on trouve le plus de représentations féminines, c'est dans la sphère domestique ! Même la figure de Marianne (la femme la plus citée dans les manuels étudiés) est caricaturée. Dans l'un des manuels, elle apparaît sous les traits de Bonnemine, la femme du chef qui a mauvais caractère et qui tient souvent un rouleau à pâtisserie ou un balai dans la bande-dessinée Astérix.
Le sexe masculin, lui, est celui du travail. Cette représentation passe d'abord par les infographies. Dans quatre manuels, les silhouettes d'hommes en costume-cravate dominent les infographies consacrées à l'emploi. Dans un autre manuel, une infographie sur les droits sociaux présente des silhouettes d'hommes pour les salariés, les directeurs ou encore les chômeurs, tandis que la seule silhouette féminine représente une mère qui bénéficie des prestations sociales.
Peu de femmes politiques et peu d'expertes
La politique occupe une place de choix dans ces manuels. C'est aussi l'un des domaines les plus inégalitaires. Les femmes représentent 15% des personnages du champ politique, que ce soit à travers les titres, fonctions ou silhouettes. Par ailleurs, lorsqu'elles sont représentées, elles ont bien plus souvent un engagement civique que des responsabilités d'élues ou de professionnelles de la politique.
 Des expertes encore sous-représentées dans les manuels d'enseignement moral et civique. (CENTRE HUBERTINE AUCLERT)
Dans le domaine des sciences et des savoirs, les auteurs de l'étude notent "une certaine attention pour inclure des femmes scientifiques avec des dossiers sur Marie Curie" ou sur les femmes et la science. Les expertes restent en revanche "sous-représentées", selon l'étude. Quant à l'éducation au numérique, elle passe par des "représentations stéréotypées de femmes et de filles possédant moins de savoir-faire technique et technologique". Les jeunes filles sont aussi souvent présentées comme de mauvaises utilisatrices de réseaux sociaux.
Des progrès
Les parties consacrées aux inégalités entre les femmes et les hommes ou encore aux discriminations fondées sur le sexe "recouvrent bien l'ensemble des enjeux" et "les dossiers sont bien problématisés, clairs (..) invitant à l'action, au débat", indiquent les auteurs de l'étude. En revanche, poursuivent-ils, "ces manuels ne remplissent pas entièrement leur mission de diffusion d'une culture de l'égalité" car les femmes et les hommes y sont représentées de façon déséquilibrée.
Le bilan dressé par l’étude des manuels d’enseignement moral et civique présente des avancées, mais ils peuvent encore mieux faire.Marie-Pierre Badré, présidente du Centre Hubertine Auclert
La parité étant la règle en politique, elle devrait aussi s'appliquer aux manuels scolaires.
A lire aussi


https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/les-cliches-sexistes-epingles-dans-les-manuels-d-enseignement-moral-et-civique_2563357.html

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TRIBUNE. "En soutien à nos consœurs du 'Parisien'" : 62 femmes journalistes de "L'Obs" déplorent les inégalités salariales,,femmes,feminisme,egalite,parite,economie,

17 Janvier 2018, 00:40am

Publié par hugo

 TRIBUNE. "En soutien à nos consœurs du 'Parisien'" : 62 femmes journalistes de "L'Obs" déplorent les inégalités salariales
Après l'initiative de plusieurs dizaines de femmes journalistes du "Parisien" contre la composition exclusivement masculine de la rédaction en chef du journal, 62 journalistes de "L'Obs" publient une tribune de soutien à leurs consœurs et en profitent pour dénoncer les écarts de salaires au sein de leur propre rédaction. La une de l'hebdomadaire "L'Obs", le 15 janvier 2018. (FRANCEINFO)
 
franceinfoFrance Télévisions
Mis à jour le 15/01/2018 | 12:57
publié le 15/01/2018 | 11:38
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LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin  
La fronde contre les inégalités salariales entre les femmes et les hommes prend de l'ampleur. Jeudi 11 janvier, 77 journalistes du Parisien ont protesté contre la composition exclusivement masculine de la rédaction en chef du journal. Une initiative soutenue, lundi 15 janvier, par 62 femmes journalistes de l'hebdomadaire L'Obs qui en profitent pour dénoncer la composition de leur propre "direction de la rédaction exclusivement masculine" et les inégalités salariales au sein de leur journal, dans la tribune publiée ci-dessous.
Très chères consœurs du Parisien,
Ce jeudi 11 janvier, vous êtes 77, femmes et journalistes, à avoir présenté votre candidature au poste de rédactrice en chef "pour protester contre l'absence de femmes à la direction du titre". Dans ce texte, que vous avez toutes individuellement envoyé à votre direction, vous commencez par présenter une candidature de principe : "Mon profil ne correspond peut-être pas au poste actuellement ouvert. En revanche, de nombreuses femmes en ont pleinement les qualifications." Vous en profitez pour questionner : "Comment faire vivre un débat salutaire au cœur même d'une rédaction sans pluralité des profils à sa tête ?"
A L'Obs, la direction générale est occupée par une femme, Dominique Levy.
Au niveau de la rédaction, nous constatons une parité parfaite parmi les chefs de services. Mais notre direction de la rédaction est exclusivement masculine et la rédaction en chef ne compte que deux femmes, pour quatre hommes. De plus, alors que parmi les journalistes les femmes sont majoritaires, leurs collègues masculins affichent en moyenne des salaires plus élevés.
Nous déplorons collectivement ces inégalités et apportons tout notre soutien, en association avec de nombreux hommes de la rédaction qui ont manifesté leur solidarité, à nos consœurs du Parisien. Car comme vous l’avez si bien dit : "Etre une femme n'est pas une compétence, mais être un homme non plus."
Ont signé cette tribune : Cécile Amar, Moé Angeleri, Emmanuelle Anizon, Louise Auvitu, Carole Barjon, Nebia Bendjebbour, Nathalie Bensahel, Morgane Bertrand, Emmanuelle Bonneau, Corinne Bouchouchi, Christel Brion, Emilie Brouze, Doan Bui, Marie Campistron, Audrey Cerdan, Charlotte Cieslinski, Marie-Hélène, Clavel-Catteau, Sara Daniel, Sarah Diffalah, Estelle Dumout, Sylvie Duyck-Dunoyer, Sophie Fay, Claire Fleury, Nathalie Funès, Ursula Gauthier, Mathilde Goupil, Sophie Grassin, Renée Greusard, Véronique Groussard, Marie Guichoux, Sarah Halifa-Legrand, Marina Hammoutène, Emmanuelle Hirschauer, Marjolaine Jarry, Barbara Krief, Violette Lazard, Nolwenn Le Blevennec, Marie Lemonnier, Elodie Lepage, Mélody Locard, Céline Lussato, Véronique Macon, Florence Malleron, Caroline Michel, Dominique Nora, Chloé Pilorget-Rezzouk, Véronique Radier, Agathe Ranc, Jade Raoulx, Veronique Rautenberg, Hélène Riffaudeau, Bérénice Rocfort-Giovanni, Amandine Schmitt, Camille Simon, Anne Sogno, Natacha Tatu, Marlène Thomas, Lise Tiano, Laura Thouny, Marie Vaton, Dorane Vignando, Elsa Vigoureux.
A lire aussi


https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/tribune-en-soutien-a-nos-consoeurs-du-parisien-62-femmes-journalistes-de-l-obs-deplorent-les-inegalites-salariales_2562581.html

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Des femmes journalistes déplorent leur absence au sein de la direction du "Parisien",femmes,feminisme,

17 Janvier 2018, 00:38am

Publié par hugo

 Des femmes journalistes déplorent leur absence au sein de la direction du "Parisien"
Un groupe de 77 journalistes protestent contre la composition exclusivement masculine de la rédaction en chef du journal. Elles ont reçu le soutien de confrères de "L'Obs". Les nouveaux locaux parisiens du journal "Le Parisien", le 17 septembre 2017, à Paris. (PHILIPPE DE POULPIQUET / MAXPPP)
 
franceinfo avec AFPFrance Télévisions
Mis à jour le 15/01/2018 | 10:39
publié le 15/01/2018 | 10:03
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La grogne prend forme chez les femmes journalistes du journal Le Parisien. Plusieurs dizaines d'entre elles du quotidien ont protesté la semaine dernière contre la composition exclusivement masculine de la rédaction en chef du journal. Elles ont ainsi adressé leurs candidatures en bloc à leur direction des ressources humaines.
Avant la nomination d'un nouveau rédacteur en chef, "un groupe de 77 journalistes femmes de notre rédaction s'est constitué, en deux jours seulement, pour protester contre l'absence de femmes au sein de la direction de la rédaction", a expliqué dans un communiqué la Société des journalistes du Parisien, jeudi 11 janvier.
La directrice générale du Parisien est une femme, Sophie Gourmelen, mais la direction des rédactions est assurée par des hommes depuis le départ de Béatrice Madeline en 2014. Ces journalistes ont adressé le même message à leur direction des ressources humaines, dans lequel elles déplorent que les femmes soient "aujourd'hui absentes, à ce niveau de la hiérarchie de notre journal dont la charge est de donner le cap aux équipes, à travers ses choix éditoriaux".
Comment faire vivre un débat salutaire au cœur même d'une rédaction sans pluralité des profils à sa tête ?Les 77 journalistes femmes du "Parisien"
"Tout à gagner et rien à perdre"
Les femmes à l'origine de cette candidature commune ont été rejointes par des confrères du journal. "La rédaction du Parisien a tout à gagner et rien à perdre à jouer la 'parité' car notre journal en ressortira plus fort, plus uni, plus divers", expliquent ces journalistes dans un texte diffusé sur les réseaux sociaux.
L'initiative a également été saluée par 62 femmes de l'hebdomadaire L'Obs qui en ont profité pour dénoncer à leur tour l'inégalité entre les hommes et les femmes au sein de leur rédaction : "Nous déplorons collectivement ces inégalités et apportons tout notre soutien, en association avec de nombreux hommes de la rédaction qui ont manifesté leur solidarité, à nos consœurs du Parisien."
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https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/des-journalistes-femmes-deplorent-leur-absence-au-sein-de-la-direction-du-journal-le-parisien_2562523.html

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Excuses de Deneuve : cette "forme de rétropédalage (...) donne le sentiment que cette prise de conscience progresse dans la société",femmes,feminisme,

17 Janvier 2018, 00:34am

Publié par hugo

 Excuses de Deneuve : cette "forme de rétropédalage (...) donne le sentiment que cette prise de conscience progresse dans la société"
La militante féministe Caroline de Haas a expliqué, lundi sur franceinfo, qu'elle acceptait "évidemment" les excuses de Catherine Deneuve dans une tribune clarifiant sa position après avoir signé un texte controversé défendant la "liberté d'importuner". La militante Caroline de Haas, à Paris, le 12 mai 2017. (PATRICK KOVARIK / AFP)
 
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Mis à jour le 15/01/2018 | 09:46
publié le 15/01/2018 | 09:40
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"Ces excuses (...) sont bienvenues", a salué la militante féministe Caroline de Haas, lundi 15 janvier sur franceinfo, après la tribune de Catherine Deneuve présentant ses excuses à la suite de la vive polémique suscitée par sa signature d'un texte controversé défendant la "liberté d'importuner". "Ce qu'on peut appeler une forme de rétropédalage est, pour moi, très positif", a poursuivi la militante féministe. Pour Caroline de Haas, ce geste de l'actrice, "donne le sentiment que cette prise de conscience progresse dans la société".
franceinfo : Est-ce bien que Catherine Deneuve fasse une mise au point ?
Caroline de Haas : Oui, ces excuses qu'elle présente aux femmes victimes de violence sont bienvenues. Le sentiment que j'ai eu, c'est que Catherine Deneuve, mais aussi beaucoup d'autres signataires de la tribune du "Monde", depuis deux ou trois jours, se sont rendu compte que les propos qu'elles avaient tenus avaient des conséquences sur les femmes victimes de violences et plus largement sur la société. Donc, ce qu'on peut appeler une forme de rétropédalage ce matin [lundi] est, pour moi, très positif. Cela donne le sentiment que cette prise de conscience progresse dans la société. Quand on banalise les violences, quand on donne le sentiment aux femmes qu'elles sont responsables des violences qu'elles subissent, c'est grave. Cela a des conséquences. La réalité est qu'une femme n'est jamais responsable des violences qu'elle subit. C'est un peu ce que rappelle Catherine Deneuve dans le texte ce matin.
Elle dit clairement qu'elle ne défend pas le harcèlement. Pensez-vous qu'elle a été, elle aussi, un peu dépassée par tout ça ?
Quand Sophie de Menton [signataire de la tribune du "Monde"] a dit à l'antenne de France Inter que, "si on était harcelée dans la rue, ça dépendait de la façon dont on était habillée et que, au final, cela n'était pas très grave", je pense que l'immense majorité des femmes, Catherine Deneuve comprise, ne se retrouve pas dans ces propos. Le harcèlement sexuel, c'est grave. Cela a des conséquences graves et, surtout, cela n'a strictement rien à voir avec la façon dont la femme est habillée. Catherine Deneuve, avec ce texte, a voulu, je pense, remettre un peu les points sur les "i" et rappeler que les violences à l'encontre des femmes sont un fait grave. Ce qui manque, je trouve, dans la tribune de "Libération" ce matin [lundi], ce sont un peu des perspectives, puisque les communicants diront que cette "séquence" est close. La séquence n'est pas close du tout, puisque les violences continuent.
Est-ce qu'on assiste, à travers cette bataille par tribunes interposées, à une guerre de plusieurs féminismes ?
C'est assez intéressant, parce que quand Pierre Gattaz et Philippe Martinez débattent, on parle de débats politiques, d'échanges importants. Quand ce sont des femmes qui débattent de féminisme, on parle de guerre tout de suite. Il y a des débats politiques qui traversent les mouvements féministes, les femmes, les hommes, la droite et la gauche. Vous savez quoi ? C'est une bonne nouvelle. On a le droit d'avoir des débats. Ce n'est pas parce qu'on est des femmes qu'on est obligées d'être toutes d'accord entre nous, quand même !
Catherine Deneuve présente ces excuses. Allez-vous les accepter ?
Je ne peux parler qu'en mon nom, en tant femme, femme victime et militante féministe, moi, je les accepte évidemment. Je pense que, quand on se rend compte qu'on a fait une bourde, ou qu'on a écrit un texte qui avait des conséquences auxquelles on n'avait pas forcément pensé, c'est bien de s'excuser. Je pense que d'autres signataires seraient bien inspirées d'en faire de même. Je sais que Brigitte Lahaie l'a déjà fait publiquement. Il y en a encore quelques-unes qui, manifestement, persistent et signent à penser qu'une femme serait responsable des violences qu'elles subissent. Cela n'est jamais le cas.
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https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/excuses-de-deneuve-cette-forme-de-retropedalage-donne-le-sentiment-que-cette-prise-de-conscience-progresse-dans-la-societe_2562497.html

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"On voit encore dans le discours de Catherine Deneuve une mécompréhension de ce qu'est le discours féministe", selon Osez le féminisme !,

16 Janvier 2018, 23:56pm

Publié par hugo

 On voit encore dans le discours de Catherine Deneuve une mécompréhension de ce qu'est le discours féministe", selon Osez le féminisme !
Raphaëlle Rémy-Leleu, porte-parole de l'association Osez le féminisme !, a affiché des réticences, lundi sur franceinfo, après les excuses de Catherine Deneuve dans une tribune tenant à clarifier sa position après avoir signé un texte controversé défendant la "liberté d'importuner". Une banderole de l'association Osez le féminisme !, le 27 décembre 2013, à Paris. (PIERRE ANDRIEU / AFP)
 
franceinfoRadio France
Mis à jour le 15/01/2018 | 08:18
publié le 15/01/2018 | 06:26
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"On ne sera pas d'accord avec Catherine Deneuve visiblement", a conclu, lundi 15 janvier sur franceinfo, la porte-parole de l'association Osez le féminisme !. Raphaëlle Rémy-Leleu a affiché des réticences aux excuses de Catherine Deneuve publiées dans une tribune, parue lundi, dans le journal Libération. La signature de l'actrice d'une tribune réclamant la "liberté d'importuner" et stigmatisant "la haine des hommes" en avait surpris plus d'un.
"Bien de reconnaître qu'il y a eu des outrances"
Raphaëlle Rémy-Leleu estime que l'"on voit encore dans le discours de Catherine Deneuve une mécompréhension de ce qu'est le discours féministe, de ses objectifs et encore des points comme celui de la délation".
"Tout ce que l'on demande, c'est de se débarrasser de la violence que l'on subit en tant que femme", a expliqué la porte-parole de l'association. Cependant, Raphaëlle Rémy-Leleu "trouve ça bien au moins de reconnaître qu'il y a eu des outrances dans les tribunes précédentes".
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https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/on-voit-encore-dans-le-discours-de-catherine-deneuve-une-mecomprehension-de-ce-qu-est-le-discours-feministe-selon-osez-le-feminisme_2562395.html

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