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Le blog de hugo,

François Mitterrand, le président le plus apprécié des Français,france,ps,

27 Octobre 2013, 03:42am

Publié par hugo

France
François Mitterrand, le président le plus apprécié des Français
Politiquevendredi 25 octobre 2013
François Mitterrand, toujours aussi populaire.
François Mitterrand, toujours aussi populaire.
Photo archives Ouest-France.



François Mitterrand aurait 97 ans ce 26 octobre. Mais 17 ans après sa mort, l’ancien président de la République reste dans le cœur des Français.


Mitterrand loin devant


Selon un sondage BVA pour le Parisien magazine, François Mitterrand est le président qui laisse le meilleur souvenir aux Français ces trente dernières années, avec 57 % d’opinions favorables. Il est également considéré comme le deuxième chef d’état français le plus courageux (37 %), sur cette même période, derrière Nicolas Sarkozy (41 %).


François Hollande n’est jugé courageux que par 8 % des Français. Quant à sa cote de popularité, elle stagne à 27 % d’opinions favorables, soit loin derrière Jacques Chirac (56 %), et Nicolas Sarkozy (45 %).


Hollande dans la tempête


Le Figaro Magazine à paraître samedi consacre, lui, sa Une à François Hollande sous le titre « Le naufrage ». Le Parisien magazine, paru vendredi, interpelle le chef de l’Etat en ces termes : «Et le courage, M. le Président ?»


L’hebdomadaire a interviewé l’ex-compagne de François Hollande et candidate socialiste à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, qui, sous les traits de la Liberté guidant le peuple, invite le chef de l’Etat à « oser ».


Du courage, du courage…


En matière de courage, François Mitterrand est encore une fois loin devant ses successeurs. À la question « Quelles ont été les décisions les plus courageuses de ces 30 dernières années ? », 79 % des sondés répondent l’abolition de la peine de mort.


Et c’est vrai qu’il fallait faire preuve de courage. L’abolition, promesse de campagne du candidat Mitterrand ne rencontrait pas l’adhésion de l’opinion publique, puisque 62 % des Français se disaient favorables à la peine de mort en 1981.


Deux ans plus tard, selon un sondage de l’Ifop, 59 % des personnes interrogées souhaitaient encore son rétablissement. L’abolition de la peine de mort est désormais inscrite dans la Constitution.


Sondage BVA pour Le Parisien Magazine réalisé auprès d'un échantillon de 1091 Français les 10 et 11 octobre, selon la méthode des quotas.

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Google construirait un centre de données flottant à San Francisco,internet

27 Octobre 2013, 03:36am

Publié par hugo

Google construirait un centre de données flottant à San Francisco
Publié le 26.10.2013, 22h51
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Google serait en train de construire un centre de données flottant, installé sur une barge dans la baie de San Francisco, croit savoir le blog high-tech CNET. Google serait en train de construire un centre de données flottant, installé sur une barge dans la baie de San Francisco, croit savoir le blog high-tech CNET. | Sam Yeh Zoom RéagirAgrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile Google serait en train de construire un centre de données flottant, installé sur une barge dans la baie de San Francisco, croit savoir le blog high-tech CNET.
Le géant d'internet, qui n'a pas confirmé l'information, serait en train de bâtir un centre massif de données sur une plate-forme flottante qui pourrait produire sa propre énergie à partir des mouvements de la mer.
Selon le journaliste Daniel Terdiman de CNET, un blog affilié à CBS, "même si Google n'a pas confirmé le chantier sur l'île de Treasure Island (.
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Vos amis peuvent maintenant voir cette activité
Supprimer X
..), il y a de multiples preuves que le groupe est derrière ce qui se passe dans le Hangar 3 et sur la barge accostée au sud-est de l'île", située entre Oakland et San Francisco.
Des photos montrent, dans un chantier à l'accès surveillé, une structure de plusieurs étages s'élevant d'une barge de quelque 80 mètres de long.
Google s'intéresse depuis longtemps au concept de "data centers" flottants auto-suffisants en énergie. Le groupe a déposé un brevet en 2009 pour un système fonctionnant avec des générateurs d'électricité utilisant le mouvement de l'eau, doté aussi d'unités de refroidissement, affirme CNET.
"La structure pourrait-elle être un centre de data flottant? Un expert à qui nous avons montré les photos le pense, notamment parce que les barges fournissent un accès facile à une source de refroidissement comme d'énergie, c'est-à-dire la mer", affirme CNET, ajoutant que la pratique d'installer des centres de données dans des conteneurs est déjà fréquente.
Le brevet déposé par Google citait la mobilité du centre de données comme un avantage par rapport aux centres de données traditionnels. Les avantages d?un tel projet consistent notamment à pouvoir déplacer le data-center en fonction de la demande, notait également le quotidien Les Echos, citant le site gridatacenter .


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Manuel Valls Premier ministre? Les Français disent "oui",politiques,

27 Octobre 2013, 03:32am

Publié par hugo

Fiscalité de l'épargne : Matignon évoque des "améliorations" possibles pour le PEL et le CEL
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Sondage 54
Manuel Valls Premier ministre? Les Français disent "oui"
A droite, les sympathisants de l'UMP sont près de 50% à soutenir Manuels Valls face aux autres personnalités de gauche pour prendre la tête du gouvernement, en cas de remaniement. REUTERS.
A droite, les sympathisants de l'UMP sont près de 50% à soutenir Manuels Valls face aux autres personnalités de gauche pour prendre la tête du gouvernement, en cas de remaniement. REUTERS.


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latribune.fr | 26/10/2013, 16:46 - 199 mots


A la question de savoir quelle personnalité ils souhaiteraient voir nommée Premier ministre dans l'éventualité d'un remaniement du gouvernement, 30% des personnes sondées par l'Ifop ont répondu Manuels Valls, devant Martine Aubry (10%) ou Jean-Marc Ayrault (6%).
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Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls serait le choix préféré des Français pour le poste de Premier ministre dans l'éventualité d'un remaniement du gouvernement, selon un sondage Ifop pour le site Atlantico publié samedi.


A la question de savoir quelle personnalité ils souhaiteraient voir nommée Premier ministre dans le contexte "de difficultés que connaît le gouvernement", 30% des sondés ont répondu Manuels Valls, loin devant Martine Aubry (10%) ou Jean-Marc Ayrault (6%), dit l'institut.


Parmi les sympathisants socialistes, Manuel Valls et Martine Aubry font jeu égal, chacun recueillant 25% des réponses.


"En terme de ligne politique, l'électorat socialiste est très divisé, ce qui explique les difficultés de François Hollande. Il doit donc commencer par s'adresser à son camp en respectant un certain nombre d'équilibres. C'est toute la difficulté de l'exercice", explique Jérôme Fourquet de l'Ifop.


A droite, les sympathisants de l'UMP sont près de 50% à soutenir Manuels Valls face aux autres personnalités de gauche pour prendre la tête du gouvernement. Aucun d'entre eux ne soutient l'actuel Premier ministre Jean-Marc Ayrault en cas de remaniement.


Ce sondage a été effectué entre le 23 et le 25 octobre sur un échantillon représentatif de la population française de 1002 personnes, âgées de 18 ans et plus.




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Les présidents d'université sonnent l'alarme sur leur situation financière,economie,

27 Octobre 2013, 02:59am

Publié par hugo



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Les présidents d'université sonnent l'alarme sur leur situation financière
Dans la cour de l'université de la Sorbonne à Paris.
Dans la cour de l'université de la Sorbonne à Paris.


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latribune.fr | 25/10/2013, 14:17 - 451 mots


Les présidents d'université français publient ce vendredi une motion dans laquelle ils demandent à l'État davantage de soutien financier. "A court terme, l'ensemble des universités françaises risque de ne plus pouvoir assurer les missions de service public que l'État leur a assignées", font-ils valoir.
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Les présidents des universités françaises tirent la sonnette d'alarme : la situation budgétaire des établissements n'est plus tenable selon eux. "La situation financière des universités s'aggrave inexorablement d'année en année », regrettent-ils dans une motion publiée ce vendredi.


"Il y a urgence à agir"


Surtout la Conférence des présidents d'université (CPU) estime que la situation sera "bientôt intenable pour la majorité de (ses) établissements", et qu'"il y a urgence à agir".


Pourquoi un tel problème de finances pour les amphis français ? Ceci est la "conséquence de l'absence de compensation par l'État de l'augmentation mécanique de la masse salariale des fonctionnaires: la liste des charges transférées non compensées est longue et finit par peser lourdement", tandis que "les nouvelles missions" et "les nouveaux objectifs" assignés "sont de plus en plus nombreux", considèrent les président d'universités.


Ils assurent que, depuis quelques temps, les efforts de restrictions budgétaires touchent leur limite : "Ces dernières années, les universités se sont engagées dans des politiques responsables de saine et bonne gestion", elles "ont réalisé les économies qui pouvaient être faites, ont procédé à des mutualisations de services et d'activités ; certaines d'entre elles, de plus en plus nombreuses, ont dû effectuer des prélèvements significatifs sur leurs fonds de roulement pour assurer leur fonctionnement courant" font valoir les auteurs du texte.


>> Faute de moyens, les universités française se tournent vers la mutualisation


Des postes gelés faute de moyens


Mais , écrivent-ils : "les solutions utilisées et les efforts consentis atteignent leurs limites (...)A court terme, l'ensemble des universités françaises risque de ne plus pouvoir assurer les missions de service public que l'État leur a assignées".


La masse salariale des 1.000 postes créés chaque année au cours du quinquennat correspond à peine à "l'augmentation mécanique des coûts de la masse salariale existante" (glissement vieillesse technicité ou GVT). Dans ce contexte, "des universités sont amenées à geler ces postes pour équilibrer leurs comptes", souligne la motion.


Sécuriser les masses salariales et compenser les transferts de charges


"Nous ne pouvons accepter que cette pression continue sur la situation financière des universités se traduise par une dégradation des conditions d'étude de nos étudiants", ajoute-t-elle. Les universités demandent à l'État de "sécuriser les masses salariales" et de "compenser les transferts de charges", y compris le coût de l'exonération des droits d'inscription pour les étudiants boursiers, et que "les objectifs et missions nouvelles soient financés intégralement".


De même, l'objectif de faire passer à 50% d'une classe d'âge les titulaires d'une licence correspond "à une augmentation de 20%" des effectifs en licence qui "ne pourra pas se faire à budget constant".


Cela fait des années que les présidents d'université sont mécontents du budget qui leur est alloué. Il se plaignaient d'ailleurs déjà sous la présidence de Nicolas Sarkozy en 2010, 2011.


>> Les président d'université dénoncent leur budget 2011




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La colère bretonne contre l'écotaxe provoque des affrontements dans le Finistère,bretagne,economie,

27 Octobre 2013, 02:56am

Publié par hugo

Elections tchèques : Les sociaux-démocrates remportent une courte victoire
Fiscalité 37
La colère bretonne contre l'écotaxe provoque des affrontements dans le Finistère
Selon un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest-France ,les Bretons sont à 74%
Selon un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest-France ,les Bretons sont à 74% "vent debout contre l'écotaxe."


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latribune.fr | 26/10/2013, 18:06 - 631 mots


Le gouvernement reste inflexible sur la date de mise en application de l'écotaxe au 1er janvier 2014, assurant cependant à la Bretagne un abattement de 50% en raison de son éloignement du reste de l'espace européen.
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Un manifestant a eu la main arrachée lors des heurts avec les forces de l'ordre samedi lors d'une nouvelle manifestation dans le Finistère contre l'écotaxe poids lourds, signe de la colère grandissante en Bretagne contre cette taxe qui doit entrer en vigueur au 1er janvier 2014.


Le dernier des trois portiques écotaxe du Finistère encore en état de fonctionner a été la cible samedi d'une manifestation à l'appel du "collectif pour l'emploi en Bretagne", réunissant plus d'un millier de personnes dont des salariés d'entreprises en difficulté comme Gad SAS, des responsables économiques comme Jean-François Jacob, secrétaire général de la coopérative légumière SICA, ou encore des agriculteurs.


Les manifestants avaient déjà tenté de s'en prendre à ce portique il y a une semaine, en vain. Cette fois ils sont venus en force avec environ 250 camions, des tracteurs et des remorques pleines de pneus, de choux-fleurs et de bottes de paille, selon la police.


Ils se sont rendus devant le portique de Pont-de-Buis, sur la RN 165 coupée à la circulation depuis le matin, et où les attendaient environ 150 gendarmes mobiles retranchés derrière des barrières, a constaté un photographe de l'AFP.


Les manifestants, dont certains encagoulés, ont lancé l'assaut peu après 14h00, jetant des pneus en feu et d'autres projectiles, provoquant une réplique de lacrymogènes. Au milieu des fumées, des tracteurs se sont dirigés vers le barrage des forces de l'ordre, arrachant les traverses de la voie express.


Des scènes de guérilla ont alors commencé sur les collines qui entourent le portique avec plusieurs blessés à déplorer du côté des manifestants, dont un homme qui a eu la main arrachée et a été évacué par hélicoptère, selon les pompiers.


La préfecture du Finistère faisait état de deux blessés du côté des manifestants.


Les manifestants avaient pour certains recouvert leurs plaques minéralogiques d'autocollants reproduisant la plaque de la voiture présidentielle (Ds5) de François Hollande, CB-455-VH, mais avec le numéro du département du Finistère, le 29, selon des organisateurs.


Une autre manifestation a eu lieu samedi contre un portique écotaxe dans le Morbihan. Une centaine de manifestants ont organisé un barrage filtrant sous le portique de Saint-Allouestre (Morbihan), sur la RN24, avec distribution de tracts et de produits bretons. La manifestation s'est terminée sans heurts vers 13h00, selon la gendarmerie.


Dans la nuit de vendredi à samedi des agriculteurs, avec 14 tracteurs équipés de remorques, ont aussi mené une action coup de poing à Morlaix (Finistère) en déversant vers minuit devant le centre des impôts des palettes, des choux-fleurs et du fumier, selon une source policière. Les agriculteurs ont écrit sur le sol "Ici repose l'écotaxe".


Ces actions deviennent de plus en plus tendues alors que le gouvernement reste inflexible sur la date de mise en application de l'écotaxe au 1er janvier 2014, assurant cependant à la Bretagne un abattement de 50% en raison de son éloignement du reste de l'espace européen.


Une réunion vendredi à Rennes à la préfecture de région n'a pas suffi à apaiser les tensions. Le collectif des acteurs économiques bretons, qui affirme représenter 150.000 entreprises, a boycotté cette réunion, exigeant au préalable à toute discussion le report sine die de l'écotaxe.


Le préfet de région Patrick Strzoda a lui affirmé à cette occasion que des expertises sont en cours, pour évaluer notamment l'impact réel de l'écotaxe sur les coûts des entreprises, mais il a précisé que "pour l'instant les problèmes évoqués peuvent trouver une solution dans la mise en place de l'écotaxe au 1er janvier".


Selon un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest-France ,les Bretons sont à 74% "vent debout contre l'écotaxe", principalement ceux du Morbihan (82%) et du Finistère (81%).


"Je trouve ces taxes scandaleuses et je comprends très bien qu'on puisse manifester contre elles", a affirmé quant à elle samedi matin la présidente du Front national (FN), Marine Le Pen, à l'occasion d'un déplacement en Bretagne, à Fougères (Ille-et-Vilaine).







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Catherine de Parthenay,protestants,histoires,histoires de france,

26 Octobre 2013, 01:11am

Publié par hugo

Catherine de Parthenay




Catherine de Parthenay
Catherine de Parthenay1, née le 22 mars 1554 au parc-Mouchamps et morte le 26 octobre 1631 dans le même lieu, est une humaniste française, femme d'un héroïsme antique, connue à son époque pour son engagement calviniste.
Parlant et écrivant le latin, le grec et l'hébreu2, poétesse, dramaturge et mécène, elle est la descendante d'une lignée de femmes de la Renaissance, Michelle de Saubonne et Antoinette d'Aubeterre, qui alliaient l'érudition à la foi. Elle reçut vers onze ans les leçons du mathématicien François Viète, alors secrétaire de sa mère qui l'élevait. Mariée à quatorze ans au baron Charles de Quellenec, elle lui intentera (avec sa mère) un procès pour empêchement dirimant demeuré célèbre. Cependant, à la mort de son mari (lors de la Saint-Barthélemy), elle compose une élégie à sa gloire et à celle de l'Amiral de Coligny. Peu après, elle fait jouer dans La Rochelle assiégée une tragédie, Holopherne, dont il ne reste rien.
Douée pour les mathématiques et pour la littérature, elle fut mariée en secondes noces au vicomte René II de Rohan, dont elle eut six enfants. Veuve une seconde fois, elle se consacra à l'éducation de ses fils Henri II de Rohan et Soubise, et de ses filles, Anne, Catherine et Françoise, dans son château de Blain puis au parc-Mouchamps. Connue au grand siècle comme la mère des Rohan, elle reprocha son abjuration à Henri IV dans un pamphlet publié anonymement mais qui lui est unanimement attribué ; quelques années plus tard, elle déplorera sa mort dans un très beau poème. Tallement des Réaux en a laissé le portrait d'une femme lunatique et quelque peu décalée. Vers la fin de sa vie, elle combattra aux côtés de ses enfants pour faire respecter l'esprit de l'édit de Nantes, mais son parti sera vaincu à La Rochelle, après un siège héroïque, où l'on dit qu'elle et sa fille Anne mangèrent le cuir des chevaux. Emprisonnée puis exilée sur ses terres sur ordre de Louis XIII, elle mourra trois ans plus tard sur les lieux de sa naissance, âgée de soixante-dix-sept ans.
On la nomme selon les époques de sa vie Mlle Soubise, la baronne du Pont ou la mère des Rohan.
Sommaire [masquer]
1 Biographie
1.1 Une jeunesse studieuse à Mouchamps
1.2 Un procès pour empêchement
1.3 Mère des Rohan
1.4 Ruinée par la guerre
1.5 L'art au service de la politique
1.5.1 L'art des Ballets
1.5.2 L'art du pamphlet
1.6 La fin d'une héroïne
1.6.1 Le retour à Blain
1.6.2 Stratégies matrimoniales
1.6.3 La mort du roi
1.6.4 Reprise des hostilités
1.6.5 La Rochelle, prison et fin
1.7 Postérité
2 Sources
2.1 Œuvres
2.2 Bibliographie
3 Notes et références
Biographie[modifier | modifier le code]


Une jeunesse studieuse à Mouchamps[modifier | modifier le code]
Fille de Jean V de Parthenay-L'Archevêque, dit Soubise3, et d'Antoinette d'Aubeterre, petite-fille de Michelle de Saubonne, Catherine de Parthenay est l'unique héritière de la puissante famille huguenote et poitevine des Parthenay-Larchevêque. Mise en nourrice4, puis éduquée par ses parents, elle manifeste très tôt son intérêt pour l'astrologie et l'astronomie ; sa mère lui donne alors pour précepteur son propre secrétaire et avocat de la cause de Soubise, le mathématicien François Viète5.
Pour elle, le jeune professeur compose des traités pédagogiques (dont un seul nous est parvenu) où il lui expose le monde connu de l'époque (Indes comprises), les connaissances cosmographiques courantes, les découvertes de leur temps. Elle se forme ainsi, sans le savoir, auprès du fondateur de l'algèbre moderne. Viète attribuera, vingt ans plus tard, sa passion pour la géométrie à l'engouement que manifestait sa jeune élève pour cette discipline. Éminent cryptologue, il lui apprend sans doute dès cette époque à écrire des lettres chiffrées et à se servir d'encres invisibles6,7.




François Viète
La terre de Mouchamps où se passent ces leçons de sciences et de géographie est un refuge pour les calvinistes. Bernard Palissy y a fait cuire ses premiers émaux8 ; les invités y sont nombreux. Mais son père passe peu de temps auprès d'elle : qu'il soit en guerre au service de Louis Ier de Bourbon-Condé ou à la Cour de Charles IX à tenter de convaincre Catherine de Médicis de se déclarer en faveur de la réforme, Jean de Parthenay ne demeure jamais longtemps avec son épouse et sa fille. Lorsqu'il meurt, le 1er septembre 1566, Antoinette d'Aubeterre trouve le courage de l'accompagner jusqu'à la mort et de l'entretenir jusqu'à son dernier souffle, mais au moment suprême, on a fait sortir Catherine de Parthenay de la chambre9.
Les guerres menaçant de reprendre entre les troupes royales, menées par les Guises, et les troupes calvinistes, emmenées par les lieutenants de Jeanne d'Albret et ses fils, Antoinette d'Aubeterre recherche dès cette année-là un parti convenable pour sa fille. Il s'en présente trois : le fils de l'Amiral de Coligny, Henri de Pontivy, fils cadet de la maison de Rohan et le baron Charles de Quellenec, de la maison de Pont-l'Abbé. Son choix se portant de longue date sur le premier, les fiançailles sont prévues mais le jeune Châtillon meurt en 1567 de la peste10 et le 15 juin 1568, l'héritière de Soubise se marie au parc-Mouchamps avec le baron du Pont.
Un procès pour empêchement[modifier | modifier le code]
Très tôt, des querelles de préséances conduisent Antoinette d'Aubeterre à laisser le jeune couple diriger les terres de Soubise. Elle part à La Rochelle où des confidences de domestiques lui font comprendre que le baron du Pont (Charles de Quellenec) n'honore pas convenablement son épouse. S'en ouvrant à Théodore de Bèze, puis à Jeanne d'Albret, elle en reçoit l'assurance que cela constitue un motif de dissolution du mariage11.
En 1570, le baron du Pont est fait prisonnier à la bataille de Jarnac12. Il s'évade (alors qu'il a juré de demeurer prisonnier sur parole) et rejoint La Rochelle où il combat sous les ordres du vicomte René de Rohan. Blessé très sévèrement à la mâchoire, il rentre dans les terres de Mouchamps et apprend que son épouse s'est enfuie à La Rochelle13.
Catherine de Parthenay ayant tout avoué à sa mère, le baron de Quellenec vient jurer devant Jeanne d'Albret que les rumeurs sur son impuissance sont des calomnies. Il est néanmoins convaincu de mensonge et promet à la reine de Navarre d'accomplir son devoir, mais peu de temps après, le baron du Pont enlève son épouse de La Rochelle et l'enferme dans ses châteaux bretons14.
Toutefois, avant qu'il ne la force à partir pour le château du Pont, Catherine de Parthenay a laissé une lettre à sa mère, où elle annonce qu'on ne doit plus accorder de crédit à ce qu'elle écrira désormais sous la contrainte11.
« Je, Catherine de Parthenay certifie à tous qu'il appartiendra, que ne pouvant résister à la volonté et force de M. de Pont, suis contrainte de le suivre à mon très grand regret et déplaisir, pour les raisons qui s'ensuivent ; à savoir, qu'il me contraint d'abandonner Madame de Soubise, Madame ma mère, grièvement malade en ce lieu, à laquelle je désire, comme j'y fuis obligée de Droit divin, et humain, faire tout secours, et service. Joint que je sens ma conscience chargée, estimant et craignant, que Dieu ne soit bien fort offensé, en ce que ledit Sieur demeure avec moi, et moi avec lui, comme s'il étoit mon mari et époux ; ce que non, d'autant qu'encore qu'il y ait deux ans et plus, que nous sommes joints ensemble par Contrat de Mariage, si n'en y a-t-il rien été ; et fuis au même état, que j'étaîs la veille de mes noces, et qu'ai toujours été dès ma naissance. Ce que j'ai voulu laisser par écrit, et signer de ma main, à Madame ma mère, pour m'en servir en temps, lieu, attestant devant Dieu, et ses Anges, que c'est la pure vérité. Fait à La Rochelle ce 6 Septembre 1570. »
Retenue prisonnière, elle écrit alors (a priori sous la contrainte) à sa tante de Rochechalas « qu'il y avait tel changement aux choses dont était question, que si elle était contrainte de dire la vérité, elle ne pourrait tenir le même langage qu'elle avait tenu autrefois ». Sa tante, Dame de la Rochechallas, ayant pu lui rendre visite, Catherine de Parthenay lui donne, en secret, une lettre pour sa mère où elle réaffirme qu'il ne faut accorder aucune créance aux paroles qu'elle vient de confier15. Seules des ruses permettent alors à Catherine de Parthenay de correspondre avec sa mère et son ancien précepteur en toute franchise. Elle utilise de l'encre sympathique (jus d'orange ou de citron) et écrit en vers latins et grecs, langues peu connues du baron du Pont16.




Château de Pont-l'Abbé.
En décembre 1570, Antoinette d'Aubeterre décide de porter l'affaire devant la Cour de France, Catherine de Médicis et le duc d'Anjou ; elle entame un procès contre le mari, pour empêchement dirimant17. En février 1571, tenue prisonnière au château de Rostreven, Catherine certifie de nouveau que les démarches entreprises par sa mère sont contraires à sa volonté ; pour autant, cette dernière ne désarme pas et obtient du synode, réuni à La Rochelle, qu'il convient de délivrer au plus vite la fausse épouse. En juillet 1571, le baron du Pont laisse enfin Catherine rencontrer librement, à Durtal, un témoin de sa bonne foi, le maréchal de Vieuville agissant sur commandement de l'Amiral Gaspard II de Coligny. Après hésitation, Catherine de Parthenay confesse la vérité au vieux maréchal. Faussement rassuré par Vieuville, le baron revient alors au parc de Mouchamps, puis laisse sa femme rallier La Rochelle. Dès lors Jeanne d'Albret, le futur Henri IV et Coligny sont convaincus de prendre son parti. Pour autant, ils répugnent à la retenir de force à La Rochelle18.
Séparé une fois encore de sa fille, Antoinette d'Aubeterre entreprend alors d'écrire directement au roi Charles IX. Leur cause est plaidée à huis clos devant le grand conseil le mardi 11 septembre 157119. On n'a pas gardé trace de l'arrêté qui s'ensuit11 ; quoiqu'en bonne voie, l'affaire est renvoyée devant un conseil de médecins et, à nouveau, de juges20.
Présent à Paris pour les noces de la Marguerite de Valois et du roi Henri de Navarre, le baron de Quellenec meurt, assassiné dans la cour du Louvre, la nuit de la Saint-Barthélemy. Selon un écrit protestant, après s'être défendu vaillamment, son corps fut traîné nu, puis exposé sous les fenêtres du Louvre, les dames de la cour voulant vérifier de visu les causes de l'acharnement de la douairière de Soubise contre le baron du Pont. « Pour veoir à quoy il pouvoit tenir, estant si beau et puissant gentilhomme, qu'il fust impuissant d'habiter avec les femmes." »21.
Catherine de Parthenay et sa mère, quant à elles, doivent leur salut à l'intervention de quelques nobles alliés au roi, leur logis est pillé mais le mobilier est sauvé. De la Môle, Surgères, le duc de Bouillon demandent la main de la jeune veuve et Antoinette d'Aubeterre forme le projet de partir hors de France. Sa fille écrit pendant cette période une élégie à la gloire de son époux et de l'amiral de Coligny. Enfin, les deux femmes finissent par rejoindre La Rochelle22.
Mère des Rohan[modifier | modifier le code]
Veuve et douairière de Soubise, Catherine de Parthenay est, à dix-huit ans, l'un des meilleurs partis de la noblesse huguenote. De plus, elle passe pour l'une des femmes les plus intelligentes de son temps23. Courtisée par René de Pontivy, cadet des Rohan dont elle est amie intime de la sœur, la malheureuse Françoise de Rohan, elle ne peut néanmoins lui donner sa main sans se mésallier.
Alors que les troupes du duc d'Anjou encerclent La Rochelle, elle y fait jouer sa tragédie Holopherne24, dont il ne reste rien, afin de galvaniser, semble-t-il, le moral des femmes, dont certaines participent aux combats25.
Vers cette époque, René II de Rohan perd ses deux frères aînés, Jean dit Frontenay (en 1574) dont il reprend le nom, puis Henri (le 12 mai 1575), morts sans descendance mâle, ce qui fait de lui le nouveau vicomte de Rohan et lui apporte en héritage le château familial de Blain. À l'annonce de la mort d'Henri Ier de Rohan, parvenue chez Catherine de Parthenay, à La Rochelle, avant que René ne fut averti, on raconte que la dame d'Aubeterre céda au messager la terre de ville Jégu, près de Josselin, prise sur son domaine, afin de le récompenser de cette bonne nouvelle26.
Le mariage de Catherine et de René a lieu dans l'intimité, sans faste, en 1575 ; leurs témoins sont les pasteurs Dominique de Losses, Denort et Gorré, et les compagnons d'armes de René, Montgommery, Saint Gelais, Machecoult27. Le contrat de mariage règle le sort des terres et des titres dévolus à leurs futurs enfants28. Devenue vicomtesse de Rohan, Catherine aménage les principales résidences des Rohan en Bretagne : Blain, Josselin et Pontivy. Elle y développe des églises protestantes. Jean Pasquier29 lui dédie son édition, contrefaite et épurée30 des chansons d'Orlande de Lassus31. Ces mêmes années, elle protège également le poète André de Rivaudeau.




Benjamin, duc de Soubise




Henri, duc de Rohan
Il lui naît :
Henriette, baptisée le 14 février 1577 (certaines sources donnent le 12 avril pour sa naissance), enfant malingre qui défraya la chronique par ses difformités, son esprit brillant et la nature de ses amours32 ;
Henri II de Rohan-Gié, né le 21 août 1579 à Blain ; le dernier des chefs huguenots à résister aux armées de Richelieu33 ;
Catherine, née le 20 juin 1580, à laquelle on prête cette réponse à Henri IV qui désira en faire sa maîtresse :
« Sire, je suis trop pauvre pour être votre femme, et de trop noble famille pour être votre maîtresse. »
René, mort au berceau en 1581, puis en 1582, un autre enfant qui ne vécut pas ;
Benjamin de Rohan, baptisé en août 1583 au parc de Mouchamps, ayant pour parrain la ville de La Rochelle34. Ultérieurement, ce dernier reprit le nom de Soubise et fut un défenseur acharné de la cause protestante35 ;
Anne, née en 1584, elle-même versée dans toutes formes de littérature, et qui accompagna sa mère jusqu'à sa mort.
Elle consacre alors sa vie à élever ses cinq enfants et à soutenir le protestantisme breton.
Arbre généalogique de la famille Rohan-Parthenay
Jean V de Parthenay-l'archevêque
Seigneur de Mouchamps (Les Herbiers) dit Soubise
(1512-1561)

Antoinette Bouchard d'Aubeterre
(1535-1580)
Douairière de Soubise Isabelle d'Albret
(1513-vers 1570)
tante de Jeanne d'Albret

René Ier de Rohan
Vicomte de Rohan
(1516-1551)




































Charles de Quellenec
Baron du Pont, dit Soubise
(1548-1572)

Catherine de Parthenay
Mlle de Soubise
Mère des Rohan
Douairière de Rohan
(1554-1631)

René II
dit Pontivy, puis Frontenay,
Vicomte de Rohan
(1550-1585) Jean dit Frontenay
(?-mort en 1574) Henri Ier
Vicomte de Rohan
(1535-1575) Françoise de Rohan
Dame de la Garnache
(1540-1590)










































Henri II de Rohan
Vicomte et 1er duc après 1604
(1579-1638) Benjamin de Rohan
Duc de Soubise
(1583-1642) Henriette de Rohan
dite la Bossue
(1577-1624) Catherine de Rohan
Mariée à Jean de Bavière
(1580-1607) Anne de Rohan
Poétesse
(1584-1646)
Ruinée par la guerre[modifier | modifier le code]




Le parc Soubise, reconstruit en 1771, et brûlé depuis.
En 1583 Jean de La Gessée lui dédie un poème dans ses Jeunesses36 :
« À celle qui nasquit du cerveau de son père
Montre les deux effets de sa divinité :
Chrétien, je m'en rapporte à son antiquité
Qui seule a pour témoin la grèce mensongère
Si ces vierges qui ont Mnémosyne pour mère
Aident au poête saint, j'en crois la vérité,
Madame, votre esprit et votre dignité,
Valent bien que vous seule à toutes on préfère.
Ce qu'on dit de Pallas n'est que fable et qu'abus,
Menteur est le récit des neuf sœurs de Phébus :
Mais quoi ? Vous recueillez une plus grand' merveille.
Car très belle et très docte à l'envi paraissant
Aux voyants, aux Oyants, vous allez ravissant
L'amitié par les yeux et l'âme par l'oreille. »
Dans ses résidences de Parc-Soubise, paroisse de Mouchamps en Vendée (Bas Poitou) et de Blain, Catherine est effectivement l'âme d'une intense vie politique, culturelle et religieuse. Mais bientôt, son nouvel époux prend à nouveau les armes ; les guerres recommencent et Catherine se réfugie dans le Poitou avec ses enfants et ses chats37, puis à La Rochelle, où René de Rohan meurt (le 27 avril 1586) des suites de ses combats38. Veuve une deuxième fois et sans protection face aux armées de Mercœur, elle quitte définitivement la Bretagne pour rentrer au parc Soubise, où elle se retire jusqu'en 1587.
En 1587, elle reçoit au parc de Mouchamps la visite d'Henri de Navarre, en juin (le 7) puis en octobre (le 27)39, mais au passage des armées catholiques dans le Poitou, elle doit se réfugier de nouveau à La Rochelle. Le parc Soubise est envahi par les troupes de Mercœur. Ses meubles sont vendus, le butin partagé entre les soldats40.
Pontivy tombe en décembre 1589 aux mains de la Ligue ; Catherine s'installe de nouveau à Mouchamps. Pendant ces années de guerre, elle y héberge un temps son ancien précepteur, François Viète41, qui partage alors ses jours entre Fontenay, Mouchamps et Beauvoir sur Mer près de Françoise de Rohan. Il la compare à la fée Mélusine et indique que « [sa] sollicitude et [sa] munificence [lui] sont venus en aide toutes les fois qu'[elle] a eu connaissance de [ses] peines et de [ses] malheurs »42. Il est demeuré son ami et lui dédie en 1591 son célèbre In Artem Analyticem Isagoge (Introduction à l'art analytique), livre qui établit l'usage de notations symboliques en algèbre43. Le mathématicien y déclare qu'il lui doit ses premiers travaux et va encore plus loin dans les compliments qu'il lui rend44 :
« C'est à vous, auguste fille de Mélusine, que je dois surtout mes études de mathématique, auxquels m'ont poussé votre amour pour cette science, la très-grande connaissance que vous en possédez, et même ce savoir en toute science que l'on ne saurait trop admirer dans une femme de race si royale et si noble. »
Quant à Blain, elle tente vainement par ses ambassades auprès de Mercœur et du chevalier de Goust, qui commande à sa garnison, d'en éviter la destruction. Mais les armées catholiques s'en emparent en 1591, lors d'un siège qui le ruine presque entièrement45.
L'art au service de la politique[modifier | modifier le code]
L'art des Ballets[modifier | modifier le code]
Tours étant devenue la capitale du royaume de 1589 à 1594, Catherine de Parthenay y retrouve la Cour d'Henri IV et de sa sœur, Catherine de Bourbon, dont elle est une des plus fidèles amies. Elle aime écrire, s'essaye aux poèmes et à la tragédie. On connaît d'elle trois ballets versifiés qu'elle fait jouer et où elle joue elle-même, entourée de ses enfants, à Pau et Tours (entre 1592 et 1593)24. Deux de ces ballets (publiés chez Jamet Mettayer) sont dédiés à la sœur d'Henri IV, et la prennent pour sujet. En 1593, l'un d'eux agrémente le bal de Madame, donné par Catherine à Tours, en l'honneur de cette princesse46.
Leur thème varie autour de la défense qu'à fait Henri IV à sa sœur de se lier à Charles de Bourbon, comte de Soissons avec lequel Catherine de Bourbon avait échangé une promesse de mariage. La danse et les discours opposent les cavaliers français, joués par les propres fils de Catherine, aux cavaliers béarnais, joués par ses pages. Les uns soutiennent que désormais la Béarnaise appartient à la nation (et doit convoler avec un prince français), les autres veulent la garder en Navarre. Dans ces deux ballets, les filles de Catherine tiennent les rôles de Nymphe, de Diane et de l'Amour, assistées des demoiselles d'honneur de la maison de Rohan. Pour finir, les combats donnent l'avantage aux Français grâce à l'intervention de Mercure, représentant Jupiter, et au triomphe de l'Amour sur les nymphes47.
Pour le troisième ballet, Médée, l'intrigue dépasse les enjeux familiaux. Le décor est sommaire : il nécessite seulement l'emploi de deux praticables : un trône sous un dais, pour la magicienne Médée, au fond de la salle, et une caverne pour la Sibylle sur un des côtés48 ; mais, quoiqu'il comporte des chants, des combats et des danses, ce ballet, tissé de longs récits déclamés, est un plaidoyer politique où Médée, symbolisant l'Espagne alors alliée de la Ligue, s'efforce vainement de ravir aux Français leur liberté. Il se termine par le triomphe de la France.
Les vers qui ornent ces ballets sont d'une langue déjà classique, préfigurant celle de Malherbe et les stances de Corneille. Ils sont empreints d'humour et on y reconnaît aisément l'esprit de Mouchamps. Parmi eux, on retiendra49 :
« Elles entrent déjà ; Amour les suit après.
muni d'arc et de feux, de flèches et de traits,
bouillant d'un chaud désir et d'une belle envie
d'en emporter le prix ou d'y perdre la vie. »
On retiendra encore ceci, dit par l'Amour, rôle tenu par sa fille Anne, alors âgée de neuf ans :




Catherine de Bourbon, sœur d'Henri IV
« Je ne saurais souffrir qu'on me donne la loi.
Je ne suis pas enfant, non ce n'est pas à moi
Qu'il faut lier les mains, limitant ma puissance.
Je leur montrerai bien que je suis hors d'enfance.
Ils ont, sans m'appeler, tenu conseil aux cieux,
Où faisant assembler la grand troupe des Dieux,
Qui au ciel, à la terre et aux enfers, commande
(Ma mère seulement n'a été de leur bande)
Ils ont chassé encore la jeunesse et le jeu
Craignant que leur conseil ne fut su par ces deux,
Qui sont mes chers amis. Mais ce petit folâtre
Le jeu, feignant sortir, s'en est allé s'ébattre
Sous la robe de Flore, il s'est allé cacher
Pour ouïr leur discours. Puis m'est venu chercher
Pour me donner avis de leur belle ordonnance :
C'est qu'ils ont résolu de me faire défense
D'aller plus sans Raison. Moi, je n'en ferais rien... »
Dès 1595, Catherine de Parthenay fait partie des cercles protestants hostiles à l'abjuration d'Henri IV.
En 1596, Henri IV se plaint d'elle à sa sœur, mais celle-ci défend son amie dans une lettre non datée50 :
« Sy madame de Rohan vous a ofancé, elle ne m'a laysée sans en pouvoir dire autant, comme je vous pourois faire voir si je n'avois maintenant un autre suget quy me point plus l'âme. C'est donc à elle, Monsieur, à vous respondre de ses actions, et à moy à vous faire ressouvenir des miennes pasées et présantes. »
L'art du pamphlet[modifier | modifier le code]
Outre Catherine de Bourbon, sœur du roi, demeurée protestante, la mère des Rohan est l'amie de Louise de Coligny, fille du défunt Amiral. À l'instar de la princesse, ces dernières sont en butte aux critiques des ligueurs et des politiques qui leur reprochent leur fidélité à la réforme, voire leur intransigeance religieuse. Le 22 janvier 159551, Catherine de Parthenay fait dire le prêche à Paris, au grand dam des Parisiens, demeurés ligueurs. La cérémonie réunit 700 à 800 personnes chez Madame et on parle de les assommer52. Cette même année, non seulement elle fait donner le prêche à Paris chez la sœur du roi, mais encore elle égratigne le vers galant dans l'Apologie pour le Roi Henri IV envers ceux qui le blâment de ce qu'il « gratifie plus ses ennemis que ses serviteurs », faite en l'année 1596 ; ce pamphlet, publié anonymement53, lui est unanimement attribué54. Elle y prend à nouveau, en terme vigoureux, la défense de la sœur du roi :
« C'est le prince du monde qui sait autant faire beaucoup de peu. En voulez-vous une preuve ? Il n'a qu'une sœur ; il en a déjà fait une douzaine de maris et en fera mille s'il trouve autant de princes dociles qui veulent suivre ses enseignements. Mais avec quel jugement pensez-vous qu'il ait conduit tous ces mariages ? Quelle proportion y a-t-il tenue pour garder que pas un de tous ces princes n'eût avantage l'un sur l'autre et les rendre à la fin également contents ? Ne l'a-t-il pas offerte à cinq ou six en même temps ; à peine que je ne dis en même jour, en mandant à l'un : venez-moi trouver, je vous donnerai ma sœur ; à l'autre : faites faire la paix par ceux de votre parti, je vous donnerai ma sœur ; à l'autre : gardez-moi votre province favorable, je vous donnerai ma sœur. Et n'était-il pas dès lors pourvu de difficultés qui lui devaient faire trouver à l'un la diversité de la langue du pays, à l'autre la différence de religion, à l'autre le parentage, à l'autre la volonté de sa sœur, afin que par cet égal contentement il leur ôtât tout sujet de querelle ou dispute à l'avenir. Prince vraiment politique ! Et puis direz-vous... que ce soient-là des efforts d'une âme qui ne sache autre chose, sinon cette vieille routine de promettre et puis tenir, d'observer une parole quand elle est donnée, artifice d'État beaucoup plus délié, leçons du docte Machiavel dextrement pratiquées, digne observation des maximes de la reine mère du feu roi, qui ne faisait jamais la paix avec les huguenots qu'elle n'eût déjà résolu le moyen de la rompre ! »
Elle y reproche surtout à Henri IV de manquer à ses promesses :
« Mais quoi ! disent là-dessus quelques cérémonieux, n'y va-t-il point de la conscience de promettre ainsi et ne tenir point ? Ne vaudrait-il pas mieux faire un peu moins bien ses affaires ? Et puis n'est-ce point faire tort à sa sœur que de se servir ainsi d'elle comme d'un appât pour tromper tous les princes de la chrétienté ? »
« - Pauvres ignorants et oublieux de ce que je vous ai dit tant de fois ! Ne vous ai-je point assez avertis que ce prince se gouverne d'une façon rare et extraordinaire ? Que ses vertus diffèrent autant de celles des autres princes, comme font les choses visibles des invisibles, les intellectuelles des matérielles ? Et cependant vous le voulez toujours mesurer à l'aune des autres, comme si vous aviez affaire ici à un roi Louis XII ou à un grand roi François premier, princes vraiment vertueux, mais non de la façon de celui-ci... Il sait quand il faut promettre et quand il faut tenir. »
Et elle poursuit, sur un ton amusé55 :
« De plus, il ne fait rien pratiquer à sa sœur qu'il n'ait pratiqué le premier ; il la traite en cet endroit comme sa propre personne. N'est-ce pas lui témoigner qu'il l'aime comme soi-même ? Et si après cela il faisait quelque chose pour elle ! Mais il semble qu'il ne s'en soucie point, qu'il cherche seulement par ces moyens de lui faire passer la fleur de son âge sans être mariée ; il lui dénie toute autorité, il ne lui donne rien et même lui diminue, en tout ce qu'il peut, ce qui lui appartient. »
« - Ce ne sont pas là, ce me semble, de grandes marques de son amitié ? »
« - Esprits grossiers et âmes terrestres, qui appelez biens ces choses corporelles et sensibles, comme les richesses, les honneurs et le contentement ; qui ne savez pas goûter que le seul sage est heureux, que le souverain bien gît en l'âme et la parfaite félicité consiste en la seule vertu ! Si vous aviez des yeux spirituels pour connaître les invisibles effets par lesquels il oblige cette sœur bien-aimée, combien vous la jugeriez redevable ! Les autres rois ont gratifié leurs sœurs, leurs filles, leurs parents de dons, d'apanages, de grandeur et d'autorité ; celui-ci fait bien de plus riches présents à sa sœur, il l'enrichit de vertus, d'honneur et de réputation ; il l'instruit à la patience et à la tolérance de toutes sortes d'incommodités ; il lui enseigne la frugalité, la lui fait pratiquer tous les jours ; il lui apprend à se contenter de peu, et quelquefois de rien du tout. N'est-ce point l'obliger que cela ? Et, non content encore, il lui fait acquérir la réputation (aux dépens de la sienne propre) d'être la plus pleine de patience, respect et obéissance que nulle autre qui soit sur la terre et enfin d'être la princesse qui sait le mieux ployer sous les volontés du plus rigoureux frère du monde. »
Les Royalistes attribuent l'aigreur du ton au dépit56 ; Henri IV n'ayant pas donné suite à la passion qu'il avait manifestée pour Catherine de Rohan, sa fille. Mais la critique de Catherine de Parthenay va au-delà des querelles familiales. Ce qu'elle reproche au roi, et avec elle une grande partie de la noblesse protestante, c'est de sacrifier ses amis et son parti, d'accorder trop de largesses aux ralliés et aux vaincus57.
La fin d'une héroïne[modifier | modifier le code]
Le retour à Blain[modifier | modifier le code]
Henri de Rohan et son frère Benjamin combattent dans les armées d'Henri IV. Leur mère les suit sur le champ de bataille51. Lorsque les largesses d'Henri IV et ses armées ont raison des troupes ligueuses de Mercœur, la mère des Rohan assiste vraisemblablement à la signature de l'édit de Nantes58. Elle est présente dans cette ville le 9 avril. En 1598, Catherine peut enfin rejoindre son château de Blain, ruiné et pillé, auquel elle consacre ses soins de restauration les années suivantes59. Elle y rapatrie le corps de son mari en 1599, lui offrant de magnifiques funérailles60.
Elle habite alors temporairement le château de Fresnaye en Plessé.




Château des Rohan, à Blain
En 1598, elle fait demander au roi par Philippe Duplessis-Mornay61 de l'autoriser à vendre des terres au nom de ses enfants mineurs, dont Henri IV est le tuteur.
En 1599, elle intente un procès au chevalier Jean de Montauban, dit De Goust, qui avait occupé le château de Blain et dévasté les territoires de Bretagne pendant les dernières guerres civiles62. De Goust a, pour faciliter sa défense contre Guébriant et Mercœur, fait raser le village du Pavé, le moulin ainsi que tous les bâtiments, situés hors les murs (communs, logis, galeries, jeu de paume, etc.) sous prétexte qu'ils auraient pu faciliter l’approche des assaillants63. Il s'est évadé des galères de Mercœur et doit payer quelques compensations, mais avec l'édit de pacification, Henri IV sauve ce capitaine.
Ce fait peut, lui aussi, aider à comprendre les griefs de Catherine de Parthenay envers le roi64.
Toutefois, il semble qu'Henri IV et Catherine de Parthenay se soient réconciliés : elle connaît des ennuis d'argent et il forme le projet de lui faire épouser le maréchal de Biron, voire de la doter de 300 000 écus. Nicole Vray65,66 pense qu'elle n'en a rien su62.
Stratégies matrimoniales[modifier | modifier le code]
En 1600, ses filles font partie du cortège venu accueillir Marie de Médicis. L'année suivante 1601, elle porte sur les fonts baptismaux Catherine de Jaucourt, petite-fille de Duplessis-Mornay. En 1604, peu avant sa mort, la sœur du roi organise le mariage de sa filleule, Catherine de Rohan, avec le duc de Deux-Ponts67 (et prépare, semble-t-il, celui du jeune duc de Rohan, élevé à la pairie l'année précédente68, avec Marguerite de Béthunes, fille aînée de Sully). En novembre de la même année, Catherine rédige son testament, dans lequel elle demande à être enterrée près de son époux, dans son château de Blain69. En 1605, Henri IV accepte le mariage au temple d’Ablon d'Henri et de Marguerite de Béthune (âgée de 10 ans), les dotant de 20 000 écus70. En mai, Catherine de Parthenay pleure la mort du dernier fils de Duplessis, et de sa femme, avec laquelle elle était amie.
Le 20 mai 1607, c'est la mort de sa fille Catherine qui, mariée depuis trois ans au prince Jean de Bavière71, meurt en couche après avoir écrit :
« Autant que loin de vous ma mort serait amère,
Hélas, je meurs contente et bénie ses douceurs
En mourant dans le sein d'une si digne mère
Et dans les bras aimés de deux si chères sœurs. »
Elle ne parvient pas à trouver de parti convenable pour ces deux autres sœurs, Henriette et Anne, les prétendants pressentis se dérobant. Le duc de Saint-Simon note dans ses mémoires72 :
« Monsieur de Sully, en faisant le mariage de sa fille [avec Henri II de Rohan], représenta si bien à Henri IV l’honneur que cette branche de Rohan avait de lui appartenir de fort près, et d’être même l’héritière de la Navarre, s’il n’avait point d’enfants, par Isabelle de Navarre, sa grand’tante et leur grand’mère, qu’il obtint un tabouret de grâce aux deux sœurs de son gendre, l’autre étant déjà mariée, mais en leur déclarant bien que ce n’était que par cette unique considération de la proche parenté de Navarre ; que cette distinction ne regardait point la maison de Rohan, et ne passerait pas même au-delà de ces deux filles. »
La mort du roi[modifier | modifier le code]
À la mort d'Henri IV, Catherine de Parthenay fait publier quelques vers témoignant d'une réelle émotion, et ce en dépit des critiques qu'elle avait pu émettre contre sa politique73,74 :




Henri IV
« Regrettons, soupirons cette sage prudence,
Cette extrême bonté, cette rare vaillance,
Ce cœur qui se pouvait fléchir et non dompter ;
Vertus, de qui la perte est pour nous tant amère,
Et que je puis plutôt admirer que chanter,
Puisqu'à ce grand Achille il faudrait un Homère.
Jadis par ses hauts faits nous élevions nos têtes :
L'ombre de ses lauriers nous gardait des tempêtes ;
Qui combattait sous lui méconnaissait l'effroi.
Alors nous nous prisions, nous méprisions les autres,
Étant plus glorieux d'être sujets du roi,
Que si les autres rois eussent été les nôtres.
Maintenant notre gloire est pour jamais ternie ;
Maintenant notre joie est pour jamais finie :
Près du tombeau sacré de ce roi valeureux
Les lis sont abattus, et nos fronts avec eux.
Mais parmi nos douleurs, parmi tant de misères,
Reine, au moins gardez-nous ces reliques — si chères,
Gage de votre amour, espoir en nos malheurs :
Étouffez vos soupirs, séchez votre œil humide,
Et pour calmer un jour l'orage de nos pleurs,
Soyez de cet État le secours et le guide.




Philippe Duplessis-Mornay (1549-1623)
Ô Muses, dans l'ennui qui nous accable tous,
Ainsi que nos malheurs, vos regrets sont extrêmes :
Vous pleurez de pitié quand vous songez à nous,
Vous pleurez de douleur eu pensant à vous-mêmes.
Hélas ! puisqu'il est vrai qu'il a cessé de vivre,
Ce prince glorieux, l'amour de ses sujets,
Que rien n'arrête au moins le cours de nos regrets :
Ou vivons pour le plaindre, ou mourons pour le suivre. »
À la même époque, soucieuse de la renommée de sa maison et de l'église réformée du Poitou, elle écrit à Jean Besly75, historien de Fontenay, une lettre lui ouvrant ses archives76 :
« Monsieur, j'ay appris par M. D'Aubigny (1) que vous êtiez en intention d'écrire une histoire des faits accomplis es province de Poitou depuis Philippe Auguste jusqu'au temps des troubles du siècle dernier, que ne voulez aborder de crainte de ne garder l'impartialité requise entre tous et chascun de ceux qui s'y sont engagés. Je ne saurois trop louer cette résolution, et s'il vous plaisait d'avoir recours aux papiers et mémoires de notre maison, qu'il vous souvienne que vous serez bienvenu en les venant compulser à votre moment et sans vous détourner de vos affaires. Vous y trouverez ample sujet, soit quant aux temps anciens, soit quant aux troubles esmens depuis cinquante ans. La matière vous portera peut être à continuer jusqu'à nos jours, ce que je souhaite, un esprit comme le vostre ne pouvant que produire œuvre profitable à la vérité et à la gloire de Dieu. »
Reprise des hostilités[modifier | modifier le code]
L'assassinat d'Henri IV ouvre alors une nouvelle période qui, avec la régence de Marie de Médicis, puis l'affermissement du pouvoir royal et la montée de Richelieu, voit la fin des facilités offertes aux protestants. Devant les nouvelles menaces, ces derniers se divisent entre modérés et intransigeants. Catherine de Parthenay joue son rôle dans ces querelles en tentant plusieurs fois d'apaiser la colère de ses fils. En 1612, la mère des Rohan œuvre dans l'ombre d'Henri pour le réconcilier avec Marie de Médicis. Elle y parvient. Elle cherche à unir autour de lui les Églises réformées, leurs ministres et leurs représentants. En correspondance privée, et parfois secrète (la totalité de leurs échanges ne sera publiée que tardivement), avec Duplessis Mornay77,78, elle manifeste dans ces lettres l'âme d'une politique, d'une mère et d'une grand-mère inquiète, veillant aux intérêts de sa petite-fille79 Madeleine-Catherine80. Mais bientôt la maladie la mine ; des fièvres intermittentes et des maux de tête ne l'abandonnent plus. Lors d'une visite à Mouchamps, Duplessis est éconduit par ses fils. Cela marque la fin de leur correspondance81.
Catherine a également entretenu une correspondance avec Charlotte-Brabantine de Nassau, autre grande figure du protestantisme poitevin, avec laquelle elle partage les soucis quotidiens et les difficultés politiques82. Les lettres de Charlotte de Nassau avec Catherine et ses filles, Henriette et Anne, ont été publiées en 1874 par Hugues Imbert.
En 1617, elle fait jouer à nouveau quelques ballets83, dont sept airs de musique sont composés par Chevalier, le musicien de chambre du roi Louis XIII ; en 1620, elle déplore la mort de Louise de Coligny, fille de l'Amiral, une autre de ses amies. C'est l'heure où s'ouvrent les premières guerres entre Louis XIII et les réformés à propos du Béarn. Les Rohan y sont défaits. En 1623, elle perd Duplessis-Mornay, et en 1624, elle apprend la disparition de sa fille aînée, Henriette (morte en Auvergne le 23 août).
Mais l'histoire retient surtout sa conduite lors du second siège de La Rochelle.
La Rochelle, prison et fin[modifier | modifier le code]
La déloyauté de la cour, qui a tenté de la faire arrêter, a fini par lui faire adopter le parti de la résistance. Résidant à l'hôtel de Marsans à La Rochelle dès 1626, elle y introduit son fils Benjamin, malgré l'opposition du maire de la ville60. La municipalité de La Rochelle refuse de rencontrer le négociateur anglais venu offrir le soutien de sa nation. Soubise lui-même, arrivé sur la flotte anglaise, est invité à se retirer. Catherine de Parthenay vient alors le trouver à la porte Saint-Nicolas, le prend par la main et lui dit de façon à être entendue du maire84 :
« Viens, mon fils, suis-moi sans rien craindre, avec tous ceux qui sont avec toi ; tous les gens de bien sont joyeux de ta venue, et s'en réjouiront davantage quand ils considéreront combien tu t'es montré affectionné à la liberté de la ville qu'ils espèrent recouvrer par les armes du roi d'Angleterre, que tu leur as fait avoir. La maison de Rohan voudra toujours le bien de La Rochelle, et le procurera de tout son possible. »
Le maire surpris n'ose alors s'opposer à elle, et Soubise entre dans la ville accompagné de sa mère, à pied et tête nue, sous les acclamations du peuple.
Le cardinal de Richelieu, après avoir temporisé, se décide à mettre le siège de la ville en octobre 1627. Tandis que son aîné se bat dans le midi de la France, et que Benjamin tente d'obtenir le soutien de Buckingham et de Charles Ier, elle galvanise les défenseurs de La Rochelle devant les armées du Roi. Voltaire cite son courage dans ses œuvres85. Sa fille Anne et elle y sont réduites pendant trois mois à quatre onces de pain par jour86 et de viande de cheval.




Richelieu au siège de La Rochelle par Henri-Paul Motte
Après la reddition de La Rochelle en 1628, elle est emprisonnée dans l'hôtel Chaumont puis le 2 novembre dans la forteresse de Niort87. On dit qu'elle
« ne voulut point être nommée particulièrement dans la capitulation ; le conseil du Roi jugea qu'elles n'y étaient point comprises, et, bien qu'elle eût atteint l'âge de 74 ans, et sortait d'un siège où elle et sa fille avaient vécu trois mois durant de chair de cheval, et de quatre ou cinq onces de pain par jour, elles furent retenues captives sans exercice de leur religion, et si étroitement qu'elles n'avoient qu'un domestique pour les servir88. »
Elle en sort le 12 juillet 1629 avec sa fille ; les châteaux de Blain et de Josselin connaissent le pic des démolisseurs. Le château du parc Soubise à Mouchamps lui-même est, en partie, détruit. En 1630, elle apprend la mort d'Agrippa d'Aubigné89. En décembre, elle fait expédier à Paris, chez sa belle-fille Marguerite de Béthune, les portraits, peints par Dominique de Losses, des seigneurs de Mouchamps, de ses père et mère90. En correspondance avec Henri, qui s'est réfugié à Padoue, elle a pour consolation de lire sous sa plume91 ce dernier hommage à son père, le 24 décembre 1630 :
« Je seray fort ayse d'avoir les Mémoires que vous me promettez de mon grand-père de Soubize. De tous mes prédécesseurs, sans faire tort aux autres, il n'y en a pas un à qui j'aymasse mieux ressembler. »
L'année suivante, elle est préoccupée par la maladie de son fils Benjamin, exilé à Londres, qui souffre de la gravelle.
Enfin, veillée par sa dernière fille et une seule servante, après avoir traversé toutes les guerres religieuses de son siècle, elle meurt dans la nuit du 26 au 27 octobre 1631 au Parc de Mouchamps.
Postérité[modifier | modifier le code]
Femme d'action unique dans le camp protestant, servant d'exemple à ses fils par ses idées et son courage, elle fut également une femme savante. Dans le Poitou, on garde même d'elle l'image de la Grande Catherine. Mais ce fut également une femme lunatique et une humaniste rêveuse autant qu'une combattante. Tallemant des Réaux, dans ses historiettes, affirme ironiquement que :
« C'était une femme de vertu, mais un peu visionnaire. Toutes les fois que M. de Nevers, M. de Brèves et elle se trouvoient ensemble, ils conquêtoient tout l'empire du Turc. Elle ne voulait point que son fils fut duc, et disait le cri d'armes de Rohan : Roi ne puis, Duc ne daigne, Rohan suis. Elle avait de l'esprit et a écrit une pièce contre Henri IV, de qui elle n'était pas satisfaite je ne sais pourquoi, où elle le déchire en termes équivoques. »
Plus loin, il dit d'elle :
« Elle avait une fantaisie la plus plaisante du monde : il fallait que le dîner fût toujours prêt sur table à midi ; puis quand on le lui avait dit, elle commençait à écrire, si elle avait à écrire, ou à parler d'affaires ; bref, à faire quelque chose jusqu'à trois heures sonnées : alors on réchauffait tout ce qu'on avoit servi, et on dînait. Ses gens, faits à cela, allaient en ville après qu'on avait servi sur table. C'était une grande rêveuse92. »
Son fils aîné, Henri de Rohan, devenu le chef du parti huguenot après Condé, Coligny et Henri de Navarre, et qui a épousé la fille de Sully, ne laisse qu'une fille ; à sa mort, cette dernière est mariée par ordre du roi à un prince catholique. Son second fils, Benjamin, dit Soubise, mourra pour sa part sans enfant, et en exil. Le titre de Rohan et la terre de Soubise deviennent l'apanage de la maison Chabot.
Un dernier hommage
À la mort de Catherine de Parthenay, sa fille, Anne de Rohan, poète comme elle, écrivit cette consolation, où elle résuma le destin de sa mère93 :
« J'aimois celle qui te fut proche.
Dont tu as un deuil si cuisant,
Qui vécut toujours sans reproche
Dedans un siècle médisant.
Je fus sa maîtresse d'école,
Je lui servois de protocolle,
J'essuyais ses plus tendres pleurs,
Je vis ses premières douleurs.
Et sitôt que sa génitrice
Vit son époux aller aux cieux,
Lors je fus leur consolatrice,
Comme leur conseil en tous lieux.
Son père étant réduit en cendre.
Je lui vis des malheurs pâtir
Dedans son avril le plus tendre,
Longs à dire et durs à sentir.
Après une guerre civile.
Je les conduisis dans la ville
Où toutes trois, pleines de deuil,
Nous rencontrâmes le cercueil
De cette Jeanne de Navarre
Qui fut de sa race l'honneur.
Soumettant, chose aux princes rare.
Son sceptre à la croix du Seigneur.
Je demeurai toujours près d'elles,
Quand tes François parmi les jeux
Exerçaient leurs fureurs cruelles,
Plus dignes des Scythes que d'eux.
En violant la foi donnée
A l'ombre d'un saint hyménée.
On massacroit de tous côtés.
Les sexes et les qualités
Pour lors ne furent mis en compte,
Et le fleuve, dans ce délit.
Plus rouge de sang que de honte,
Fit un sépulchre de son lit.
La bonté de Dieu sans pareille,
Oyant leurs cris et leurs sanglots.
Les sauva, comme par merveille,
Toutes deux des fers et des flots ;
Les garda de l'ire enflammée
D'une populace animée.
Ta mère de donner la main.
Par force, à quelque indigne hymen.
Ainsi sauvées de l'orage.
Elles surgirent au doux port.
Abhorrant des meurtriers la rage
Et pleurant des meurtris la mort.
Ta mère me fut toujours chère.
Car n'aimant qu'en sincérité.
Je la suivis dans sa misère
Comme dans sa prospérité.
Je consentis à son mariage.
Je compatis à son veuvage,
Je l'assistai dans ses travaux.
Ayant pitié de tous ses maux.
Dedans le siège épouvantable,
Je rendis son esprit puissant ;
Dans la famine lamentable,
Son corps ne fut point languissant
Elle passant septante années,
Lorsqu'en cette rude saison
Toutes deux vous fûtes menées
Dedans une étroite prison.
J'y entrai plus tôt que nul garde
Car pour les miens je me hasarde
Et descends dans les cachots noirs;
Je hante les hideux manoirs.
J'étois dans ce lieu solitaire
Où l'ennui faisait son effort,
De ses pensers le secrétaire.
De ses peines le réconfort.
Deux ans passés, voyant sa vie
Arriver à son dernier point.
L'ayant en tous âges suivie,
Alors je ne la quittai point.
Je lui fis dire la devise,
Autant utile comme exquise :
Christ à vivre et mourir m'est gain.
Ainsi priant jusqu'à la fin
Celui qui les péchés efface,
Qui mourant la mort a vaincu.
N'ayant fiance qu'en sa grâce.
Mourut comme elle avoit vécu.
Après une mort si heureuse.
Veux-tu, par un deuil importun,
Rendre ta vie douloureuse
Et toi déplaisante à chacun ?
Ne souffre plus que ta tristesse
Te mine et domine sans cesse ;
Il te faut ta mère imiter
Et non tes amis tourmenter.
Les pleurs des âmes pénitentes
De moi ne sont point empêchés ;
Je te permets que tu lamentes
Non tes pertes, mais tes péchés. »
Sources[modifier | modifier le code]


Œuvres[modifier | modifier le code]
Apologie pour le Roy Henri IV envers ceux qui le blasment de ce qu'il gratifié plus ses ennemis que ses serviteurs, faite en l'année 1596, Cologne, 1666.
Ballets allégoriques en vers, 1592-1593, publiés avec une introduction et des notes, par Raymond Ritter, Toulouse, Impr. des Arts ; Marius Bonneville, maître-imprimeur et Paris, Edouard Champion 1927.
Traduction des préceptes d'Isocrate à Demonique.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Jean-Yves Carluer, Protestants et bretons, la mémoire des hommes et des lieux, éd. La Cause, Paris, 1993.
Nicole Vray, Catherine de Parthenay, duchesse de Rohan, protestante insoumise, Paris, Librairie Académique Perrin, 1998.
Hugues Imbert, Lettres de Catherine de Parthenay, dame de Rohan Soubise et de ses deux filles Henriette et Anne, à Charlotte-Brabantine de Nassau, Duchesse de la Trémoïlle, publiées d’après les originaux Niort, L. Clouzot, 1874. 1 volume grand in-8 broché, 121 pages, réédité en 1980 à Marseille.
G. Puig de Ritalongi, Catherine de Parthenay, Cante Libraire éditeur, Parthenay, sans date.
Catherine de Parthenay, par C. Merland. In--8 °, 78 pp. (Extrait des Annales de la Société Académique de Nantes, 1875).
Notes et références[modifier | modifier le code]


↑ Fortunée Bernier Briquet, Dictionnaire historique, littéraire et bibliographique des Françaises [archive], imprimerie de Gillé, Paris, 1804, p. 288.
↑ Henriette Amey, La littérature française de la jeunesse [archive] imprimé chez Bossange Barthès, 1830, page 374/375.
↑ François Viète, Mémoires de la vie de Jean de Parthenay [archive], préface de Jules Bonnet, imprimé par Deurbergue 1879.
↑ On connaît le nom d'une de ses nourrices, Isabeau Gandouin Généalogie de la famille Chappeau [archive] mentionnée par le docteur Yvonnick Merland de Chaillé et le Recueil des Filiations Bas-Poitevines de Y. Chassin du Guerny.
↑ Vray 1998, p. 35
↑ Boucher d'Argis, Bibliothèque nationale, manuscrits Dupuy, vol. 743, études postérieures à Viète mais non récentes N° 16 et 17.
↑ Joseph de La Porte, Jean François de La Croix, Histoire littéraire des femmes françoises, ou Lettres historiques..., volume 1 [archive], imprimé chez Lacombe, en 1769, page 118.
↑ Une des filles du Potier de Saintonge, Marguerite Palissy, est tenue sur les fonts baptismaux, à Saintes, par Catherine de Parthenay, le 17 avril 1575 ; voir à ce propos le Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français [archive].
↑ Jules Bonnet édite chez Deurbergue en 1879 les Mémoires de Jean Parthenay l'Archevêque [archive] rédigées par François Viète entre 1566 et 1574 d'après Frédéric Ritter ; page 97, il décrit avec minutie les derniers instants de Jean Parthenay.
↑ Vray 1998, p. 40
↑ a, b et c François Gayot de Pitaval, Causes célèbres et interessantes, Volume 11 [archive], édité chez J. Neaulme, en 1738, pages 163 et alii.
↑ Vray 1998, p. 42
↑ Eugène Haag, Émile Haag, La France protestante: ou, Vies des protestants français [archive] chez Joël Cherbuliez à Genève en 1858, page 339.
↑ Jean Bouhier, Traité de la dissolution du mariage pour cause d'impuissance avec quelques pièces curieuses sur le même sujet, 1735, chez Jean Marie Vander Kragt au Luxembourg. (Relation de ce qui s'est passé au sujet de la dissolution du mariage de Charles de Quellenec, baron du Pont, avec Catherine de Parthenay) [archive], p. 187-192.
↑ Jean Bouhier, Traité de la dissolution du mariage cité ci-dessus [archive] ; p. 198-199.
↑ Jean Bouhier, Traité de la dissolution cité ci-dessus [archive], p. 202-203.
↑ Jean Bouhier, Traité de la dissolution cité ci-dessus [archive], p. 207.
↑ Jean Bouhier, Traité de la dissolution cité ci-dessus [archive], p. 209-237.
↑ Vray 1998, p. 47
↑ Jean Bouhier, Traité de la dissolution cité ci-dessus [archive], p. 233-234.
↑ La légende fait partie des témoignages recueillis par le protestant Simon Goulart et publiés dans les Mémoires de l'état de France sous Charles IX. Auguste François Louis Scipion de Grimoard-Beauvoir :Analectabiblion: ou Extraits critiques de divers livres rares [archive] imprimé chez Techener en 1837, page 447.
↑ Jean Bouhier, Traité de la dissolution cité ci-dessus [archive], p. 235-237. On trouve trace de ces déboires les Mémoires remplies de fiel du duc de Saint-Simon, dans le journal de Pierre de L'Estoile, et ultérieurement chez Varillas et Bayle (voir Charles de Quellenec).
↑ Louise-Félicité Guinement de Kéralio Robert, Collection des meilleurs ouvrages françois, composés par des femmes, Volume 4 [archive] publié en 1787 chez Lagrange, page 67.
↑ a et b Aurore Evain, Perry Gethner, Henriette Goldwyn, femmes de l'Ancien Régime: xvie siècle, volume 2 [archive] publiée par l'Université de Saint-Étienne, en 2006 (ISBN 2862724246), page 25.
↑ Vray 1998, p. 56
↑ Philippe Le Noir, Benjamin Vaurigaud, Histoire ecclésiastique de Bretagne [archive], page 190.
↑ Vray 1998, p. 61
↑ Nicoles Dufournaud affirme dans sa thèse : Une clause du contrat de mariage stipule que leur second fils à naître portera le nom et les armes des Soubise, et si l'aîné décède sans héritier, le puîné reprendra les nom et armes de Rohan [lire en ligne [archive] (page consultée le 25 mai 2011)].
↑ (en) Richard Freedman, The Lassus Chansons and Their Protestant Listeners of the Late Sixteenth Century [archive] sur le site Questia [archive].
↑ Isabelle His, Un cas de contrefaçon [archive] sur le site JSTOR [archive].
↑ Ingeborg Jostock, La censure négociée: le contrôle du livre à Genève, 1560-1625 [archive], Librairie Droz, 2007 (ISBN 978-2-600-01115-0) page 206.
↑ Page sur Mademoiselle de Rohan [archive] sur le site Phalese [archive] (Agrégations de Lettres. Programme 2009).
↑ Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français ..., volume 9 [archive], édité par l'auteur en 1823, page 35.
↑ Vray 1998, p. 69
↑ Jean Paul Doucet, Procès de Benjamin Soubise [archive] sur le site Le droit criminel [archive].
↑ Jean de la Gessée, Texte en ligne : 1. Les Jeunesses [archive].
↑ Vray 1998, p. 82
↑ Vray 1998, p. 72
↑ Vray 1998, p. 78
↑ Vray 1998, p. 79
↑ Eugène Haag, Émile Haag, La France protestante: ou, Vies des protestants français [archive] chez Joël Cherbuliez à Genève en 1859, page 487.
↑ Dédicace traduite par F. Ritter dans le Bulletino di Bibliogr. e di St. d. Sc. Mat. e Fis. 1 (1868), 225-228.
↑ Introduction de F. Viète, The Analytic Art, transl. T. R. Witmer, Kent State University Press, Kent, 1983.
↑ Dédicace de L'Isagoge de François Viète, traduction [archive] de Frédéric Ritter publié par Jean Paul Guichard sur le site de la communauté des communes de [archive] Parthenay.
↑ Vray 1998, p. 79-80
↑ Vray 1998, p. 83-84
↑ La description et le texte de ces ballets figurent dans la publication des Ballets Allégoriques en vers 1592-1593 publiés chez Jamet Mettayer qu'en donne François Ritter chez Champion, à Paris en 1927. introduction faite à Pau le 7 décembre 1926 (page I à XX).
↑ Henry Prunières (1886-1942) Le ballet de cour en France avant Benserade et Lully [archive] chez H Laurens Paris en 1913, page 146.
↑ Ballets Allégoriques en vers 1592-1593 publiés chez Jamet Mettayer puis par François Ritter Champion, Paris 1927 page 11 pour les premiers vers (dans la bouche de Mercure) et pour le rôle de l'amour, (tenu par Anne de Rohan), page 24.
↑ Lettres inédites de Catherine de Bourbon, princesse de Navarre, recueillies par Ernest de Fréville [archive] publié dans la Bibliothèque de l'école des chartes Année 1857, Volume 18, page 144.
↑ a et b Vray 1998, p. 88
↑ lettre à Duplessis Mornay du 30 juillet 1594, voir l'édition par Paul Marchegay de la Correspondance de Louise de Coligny [archive] éditées chez Slatkine à Genève en 1970, page XXXVII.
↑ François Grudé La Croix du Maine (sieur de) : Les bibliothéques françoises de La Croix du Maine et de Du Verdier, Volume 1 [archive] édité en 1772 Chez Saillant & Nyon, libraires, rue S. Jean de Beauvais ; Michel Lambert, imprimeur, rue de la Harpe, près S. Côme. Voir page 100.
↑ Société de l'École des chartes : Bibliothèque de l'École des chartes [archive] publié par Alphonse Picard, 1857, page 144.
↑ Apologie pour le roy Henri par Mme la duchesse de Rohan dans le Journal de Henri III, par M. Pierre de l'Esloile, t. IV, La Haye, chez Pierre Gosse, dans Catherine de Bourbon, sœur de Henri IV: sœur de Henri IV, (1559-1604) de Catherine de Bourbon, sœur de Henri IV [archive], publié en 1863 chez Didier et cie, page 218.
↑ Dom P.h Morice, religieux bénedictin de la congrégation de Saint Maur : Histoire de la Bretagne [archive] publié à Guingamp chez Benjamin Jollivet ; page 187.
↑ Cette sourde rébellion n'était pas seulement le dépit passager d'une faction mécontente, explique Marie-Célestine Amélie d'Armaillé ; elle avait son système et ses chefs : La Rochefoucauld en Saintonge, la Trémoille en Poitou, Rohan à La Rochelle et Turennes à Sedan... à lire dans Catherine de Bourbon [archive] sœur de Henri IV, 1559-1604 [archive] publié à Paris chez Didier en 1863 ; page 181.
↑ Vray 1998, p. 90-91
↑ Philippe Lenoir, Histoire ecclésiastique de Bretagne depuis la Réformation [archive] publié chez Grassard et Gueraud, en 1852 ; page 302.
↑ a et b J. B. E. Jourdan, Ephèmerides historiques de La Rochelle [archive] édité en 1861 chez A. Sires, page 84.
↑ Benjamin FIllon, Inventaire Des Autographes Et Des Documents Historiques [archive] réédité chez BiblioBazaar, LLC, 2008 page 67.
↑ a et b Vray 1998, p. 93
↑ Site du château de la Groulais [archive].
↑ Annales, Volumes 39-40 de la Société Académique de Nantes et du Département de la Loire-Inférieure [archive] éditées en 1868 par la Veuve Mallinet, page 41.
↑ Nicole Vray, Doctorat de Théologie et doctorat d’Histoire ; Membre de l’Académie des Lettres de Nîmes ; Palmes Académiques ; conservateur honoraire de la bibliothèque départementale des Deux-Sèvres,responsable du musée protestant de La Rochelle [archive].
↑ Musée protestant de La Rochelle sur le site du musée virtuel [archive].
↑ Vray 1998, p. 104
↑ Pierre et Solange Deyon, préface de Pierre Goubert, Henri de Rohan, huguenot de plume et d’épée 1579-1638, Perrin, 2000 (ISBN 2262015856).
↑ Vray 1998, p. 108
↑ Contrat de mariage de Marguerite de Béthune et de René de Rohan, cité par Jacques Pannier dans L'Église réformée de Paris sous Henri IV : rapports de l'église et de l'état, vie publique et privée des protestants, leur part dans l'histoire de la capitale, le mouvement des idées, les arts, la société, le commerce (1911) [archive], publiée chez Honoré Champion ; page 584.
↑ Vray 1998, p. 122-124
↑ Saint-Simon Mémoires Tome II, 9.
↑ Léon Feugère, Les femmes poëtes au xvie siècle: Étude suivie de Mademoiselle de Gournay ... [archive] publiée chez l'éditeur Didier, en 1860, page 76.
↑ Henri Blanvalet :Femmes-poetes De La France: Anthologie [archive] réédité par BiblioBazaar, LLC, 2008, page 19.
↑ Jean Besly, Histoire des comtes de Poictou et ducs de Guyenne [archive].
↑ Article de Jules Bonnet sur le bulletin de la S.H.P.F [archive] publié par la société d'histoire du protestantisme français l'année 1879, page 35.
↑ Duplessis Mornay, Mémoires et correspondance de Duplessis-Mornay Volume 12 [archive] publié par Armand Désiré de La Fontenelle de Vaudoré et Pierre René Auguis chez Treuttel et Würtz,en 1825.
↑ Duplessis Mornay, Mémoires et correspondance de Duplessis-Mornay Volume 11 [archive] publié par Pierre René Auguis chez Treuttel et Würtz,en 1825.
↑ Catalogue des ventes Rohan-Chabot 2005 [archive] article 51.
↑ Henri IV Lettre missive de mai 1607 sur Wikisource.
↑ Vray 1998, p. 138
↑ Vray 1998, p. 140, 184
↑ François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens [archive], publié chez Meline, Cans et Compagnie, en 1837, page 120.
↑ Auguste-François Lièvre [archive] (1828-1898), et des églises réformées du Poitou volume 3 [archive] publié chez Grassart en 1860, page 190.
↑ Voltaire, Œuvres complètes de Voltaire, avec notes, préfaces, avertissemens [archive] édition Armand-Aubrée de 1829, page 169.
↑ Crapelet, Les poètes françois, depuis le XIIe silecle jusqu'la Malherbe : avec une notice historique et littéraire sur chaque poète [archive] édité par Crapelet en 1825, page 525 et seq.
↑ Vray 1998, p. 172-173
↑ Claude Bernard Petitot, Collection complète des mémoires relatifs à l'histoire de France ..., Volume 18 [archive] édité chez Foucault (Paris) en 1822, page 53.
↑ Vray 1998, p. 177
↑ Vray 1998, p. 179
↑ Jules Bonnet dans Bulletin de la SHPF [archive] année 1879 édité chez Martinet, page 35.
↑ Tallemant Des Réaux, Historiettes [archive] dans l'édition de Louis-Jean-Nicolas Monmerqué publiée par Levavasseur, en 1834, page 46.
↑ Anne de Rohan, Plaintes de mademoiselle Anne de Rohan dans le Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français (1853) [archive].
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Catherine de Parthenay, par Nicole Vray,protestant,femmes,

26 Octobre 2013, 01:04am

Publié par hugo

Catherine de Parthenay, par Nicole Vray


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Vray Parthenay Couv1
Vray Parthenay Couv1Insoumise et résistante, Catherine de Parthenay le fut toute sa vie : née en 1554 en Bas-Poitou, au Parc Soubise sur les terres de Mouchamps, élevée dans la Réforme et l’humanisme, liée aux Albret et donc cousine d’Henri IV, elle perd son premier mari assassiné durant la Saint-Barthélemy. Elle épouse en secondes noces René Ier de Rohan à Blain, près de Nantes, et fait de ce fief un refuge pour les protestants de la région. De ce mariage naissent cinq enfants dont celui qui sera Henri II de Rohan, gendre de Sully et dernier grand chef militaire protestant jusqu’au début du XVIIème siècle. Catherine de Parthenay assiste au premier siège de La Rochelle de 1572 et écrit une tragédie « Holopherne » tirée du livre biblique de Judith. Elle suit toutes les guerres de religion où meurt René Ier de Rohan. Amie de Catherine de Bourbon sœur d’Henri IV, dont Henri II de Rohan était le fidèle compagnon d’armes, Catherine est sans doute présente à Nantes lors de la signature de l’Edit de Nantes. Enfin elle est encore à La Rochelle lors du second Grand siège de 1627 où Richelieu la qualifiera de « l’âme de la résistance ». A la fin de ce siège elle est emprisonnée à Niort et n’est libérée qu’après la paix d’Alés de 1629. Elle meurt en 1631,sur ses terres natales à Mouchamps.


Cette femme politique, huguenote intransigeante et passionnée fit l’admiration de toute l’élite européenne et suscita l’attachement des populations bretonnes et poitevines, qu’elle protégea jusqu’à sa mort en 1631. Elle fut également une femme de grande culture qui nous a laissé nombre d’écrits, correspondance, poèmes ou pamphlets, tous riches de sens et empreints de son protestantisme et de sa rigueur.


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La Suisse lutte contre la traite des êtres humains,droits,droits de l homme

26 Octobre 2013, 01:01am

Publié par hugo

Accueil»Articles»Aide humanitaire»La Suisse lutte contre la traite des êtres humains
22 octobre 2013 - 08:25 laurence villoz 1988 signes
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AIDE HUMANITAIRE
La Suisse lutte contre la traite des êtres humains
Tags: Droits humains Suisse
esclavageUne campagne de lutte contre la traite des êtres humains a lieu du 18 au 25 octobre en Suisse. Elle réunit 27 organisations, dont la Confédération et les cantons. Chaque année, des millions de personnes sont victimes de ces pratiques partout dans le monde.
«Il y a sûrement beaucoup plus de victimes de la traite des êtres humains que ce que nous révèlent les statistiques. Il est très difficile d’avoir des chiffres précis car ces pratiques ont lieu dans l’ombre», explique Boris Mesaric, responsable du Service de coordination contre la traite d’êtres humains et le trafic de migrants.
Selon les rapports de l’Organisation des nations unies (ONU), 22 000 personnes ont été répertoriées, entre 2007 et 2010, en Europe centrale et de l’est. Parmi ces victimes, on trouve 61% de femmes, 20% d’hommes, 15% de jeunes filles et 4% de garçons.
«Même si les chiffres sont en-dessous de la réalité, il est important de prendre conscience que la Suisse n'est pas un zerritoire préservé et que la traite des êtres humains a lieu partout dans le monde, encore aujourd’hui», précise Boris Mesaric. En 2012, en Suisse, la police fédérale a estimé entre 2000 et 3000 victimes potentielles alors que seulement 78 cas ont été dénoncés.
Une semaine de manifestations
Pour la première fois, une manifestation d’une semaine a lieu en Suisse pour sensibiliser la population à ce problème. Au total, 18 manifestations ont lieu dans 12 cantons. A Fribourg, l’exposition «Rêves évaporés… avenir brisé» abordera la question de la traite des femmes et de la prostitution forcée. A Lausanne se déroulera une journée de réflexion sur le partenariat dans la lutte contre la traite des êtres humains.
La manifestation se clôtura à Berne sur le Waisenhausplatz où le public aura la possibilité de participer à la construction d’un labyrinthe en bois qui sera peint par les passants et des écoliers. Soutenue par le Confédération et les cantons, cette alliance rassemble aussi des organisations comme Amnesty international, United Nations for human rights ou encore la Fondation suisse pour la protection de l‘enfant.
Cette campagne fait partie des mesures qui ont été prises lors de la Conférence contre la traite des êtres humains, l’année passée. Lors de cette rencontre, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga avait souligné que «seule la pointe de l’iceberg» est visible aujourd’hui en matière de traite des êtres humains. (comm./lv)
Liens


Le site de la manifestation

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Québec: un enfant de 12 ans pirate des sites officiels,interenet,sites internet

26 Octobre 2013, 00:55am

Publié par hugo

Actualité > Flash actualité - High-tech Fil RSS
Québec: un enfant de 12 ans pirate des sites officiels
Publié le 26.10.2013, 00h01
Envoyer
Un enfant de 12 ans a piraté plusieurs sites gouvernementaux québécois pendant la crise étudiante de 2012, a rapporté vendredi le Journal de Montréal. Un enfant de 12 ans a piraté plusieurs sites gouvernementaux québécois pendant la crise étudiante de 2012, a rapporté vendredi le Journal de Montréal. | Jean-Philippe Ksiazek Zoom RéagirAgrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile Un enfant de 12 ans a piraté plusieurs sites gouvernementaux québécois pendant la crise étudiante de 2012, a rapporté vendredi le Journal de Montréal.
Le garçon a agi de pair avec la branche québécoise du collectif de pirates informatiques Anonymous en l'échange de jeux vidéos, précise le quotidien.
Selon le JdeM, le pirate a comparu devant le Tribunal de la Jeunesse jeudi, pour des dommages estimés à 60.
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000 dollars par les policiers.
Le ministère de la Justice du Québec a refusé de commenter ces informations.
Durant la grève étudiante qui a duré près de huit mois en 2012, devenant l'un des mouvements sociaux les plus marquants de ces dernières décennies au Canada, une loi spéciale avait été adoptée par le gouvernement libéral de Jean Charest afin de restreindre le droit de manifester et de punir d'amendes sévères les organisateurs de piquets de grève.
En réponse à cette loi, jugée liberticide, le collectif Anonymous avait revendiqué le blocage d'une douzaine de sites internet du gouvernement.


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Etats-Unis : le site de la NSA victime d'une cyberattaque,internet,sites internet,cyberattaque

26 Octobre 2013, 00:52am

Publié par hugo

Actualité > International Fil RSS
Etats-Unis : le site de la NSA victime d'une cyberattaque
Romain Jeanticou | Publié le 26.10.2013, 00h06 | Mise à jour : 01h02
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Aux alentours de 23 h 30, le site de la NSA était déjà indisponible depuis 6 heures. Aux alentours de 23 h 30, le site de la NSA était déjà indisponible depuis 6 heures. | Capture d'écran Is It Down Right Now? Zoom RéagirAgrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile Le site Internet de l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA), au centre du scandale de la cybersurveillance depuis les révélations d'Edward Snowden, était indisponible pendant de nombreuses heures vendredi soir, vraisemblablement suite à une cyberattaque. Leurs serveurs étaient indisponibles, suite, d'après Russia Today, à une attaque en déni de service distribué (Distributed Denial of Service, abrégé DDOS).
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(Capture d'écran nsa.gov)


Plusieurs comptes liés au groupe Anonymous ont laissé entendre qu'ils pouvaient être à l'origine de l'attaque, sans pour autant le revendiquer clairement.






(«Est-ce une attaque venant de moi, ou peut-être d'un pays ? Vous ne le saurez pas ! Ça ressemble simplement au début d'une cyber-guerre.»)


La NSA n'a pas fait de déclaration pour le moment mais a confié au site américain BuzzFeed qu'ils «travaillaient actuellement à résoudre le problème.»






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