Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

Top 5 des fautes d'orthographe les plus moches

22 Avril 2013, 19:04pm

Publié par hugo

Top 5 des fautes d'orthographe les plus moches

3. L'accord du participé passé

C'est fréquent, mais c'est tellement la loose : un "é" au lieu d'un "ées" sur un participe passé nous fait illico passer pour un gros naze. La règle de l’accord du participe passé est simple. Avec l’auxiliaire être, on accorde. Avec l’auxiliaire avoir, on n’accorde pas en principe. "Kim Kardashian a mangé des cupcakes". "Kim Kardashian est allée chez le pâtissier du coin". Evidemment, ce serait trop beau si c'était aussi facile. Quand le COD -le complément d’objet direct- est placé avant la forme verbale avec avoir, on accorde le participe passé avec ce COD. (à ne pas confondre avec le COI, qui une complément d’objet indirect : à qui, à quoi). "Les cupcakes que Kim a mangés". Le truc ? On pose la question quoi/qui et si l’on peut y répondre directement, on accorde. Exemple : Elle a mangé quoi ? Des cupcakes. C'est clair ?

4. er au lieu de é

"Kristen Stewart a tromper Robert Pattinson". Ouch, que c'est moche ! Et pas que sur le fond... Evidemment, il faut écrire "Kristen Stewart a trompé Robert Pattinson". Là encore il s'agit d'un participe passé et non d'un infinitif. Pour savoir si l'on écrit "er" ou "é", remplacez le verbe "tromper" par le verbe "prendre". On aurait pu dire "Kristen a pris Rob" (participe passé) et non "Kristen a prendre Rob" (infinitif).

5. Pronom démonstratif ou réfléchi ?

Bah tiens, on ferait mieux de réfléchir un peu plus, justement ! Pourtant, cette faute est si vite arrivée quand on écrit vite et beaucoup. Un exemple qu'on ne veut plus du tout lire : "Se bébé appartient à Kate Middleton". Dans le même genre, on retrouve souvent "c'est" au lieu de "s'est" et inversement, ou pire "c'est" au lieu de "ces".

Certes, il est parfois plus question de conjugaison ou de grammaire que d'orthographe. Mais entre nous, on ne va pas chipoter, puisque toutes ces erreurs restent des fautes de français. C'était la minute Maître Capelo.

Voir les commentaires

Frigide Barjot annonce des candidatures aux municipales de 2014

21 Avril 2013, 12:52pm

Publié par hugo

Frigide Barjot annonce des candidatures aux municipales de 2014

«Sous une forme et une appellation qui restent à définir, nous allons présenter des candidats dans les villes dont les élus n’ont pas joué le jeu», promet l'égérie du mouvement anti-mariage homosexuel.

La chef de file des anti-mariage homo Frigide Barjot affirme dimanche,dans un entretien au quotidien régional Corse-Matin, que son mouvement présentera des candidats aux élections municipales de 2014. Selon la militante, à la tête d’une nouvelle manifestation dimanche après-midi à Paris, le collectif La Manif pour tous, qui mène la fronde contre le projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux homosexuels depuis six mois, va «investir le terrain électoral dès les prochaines élections municipales de 2014».

«Sous une forme et une appellation qui restent à définir, nous allons présenter des candidats dans les villes dont les élus n’ont pas joué le jeu», affirme-t-elle dans les colonnes du quotidien corse. Tout en précisant: «Et ne comptez pas sur moi pour vous en dévoiler la liste, ce sera une surprise...»

Tout au long de la semaine, des manifestations quotidiennes près de l’Assemblée nationale ont été émaillées d’incidents, donnant lieu à plus d’une centaine d’interpellations. Le texte, qui fera de la France le 14e pays au monde à légaliser le mariage entre personnes de même sexe, doit être voté mardi à l’Assemblée nationale.

Frigide Barjot affirme également à Corse-Matin que la manifestation nationale du 26 mai à Paris «ne sera que la première d’une nouvelle ère» : «Elle agrégera bien d’autres doléances contre la politique du gouvernement de François Hollande, notamment tout ce qui touche à la famille, au problème de l’euthanasie», annonce-t-elle. Selon un dernier sondage BVA, les Français soutiennent en majorité le droit au mariage homosexuel (58%) mais sont opposés (53%) à la possibilité d’adoption pour les couples homosexuels.

Voir les commentaires

Les hommes ne comprennent pas les femmes, c'est prouvé

21 Avril 2013, 12:47pm

Publié par hugo

Par La rédaction - Publié le 19 avril 2013
3

Les hommes ne comprennent pas les femmes, c'est prouvé


Une étude scientifique vient confirmer la thèse soutenue par certaines depuis bien longtemps : les hommes ne comprennent pas les émotions des femmes, du moins pas très bien. Ils seraient plus sensibles à celles des hommes, qu’ils reconnaissent par identification. L'explication est donnée par des scientifiques allemands duCHU de Bochum. Ils ont montré à des hommes des photos de différents regards expressifs, masculins comme féminins, et leur ont demandé quelle émotion pouvait transmettre ce regard. Les hommes avaientdeux fois plus de mal à identifier l’émotion représentée lorsque le sujet de la photo était une femme.

Les hommes s'identifient à leurs pairs

Pendant que les hommes regardaient les photos, leur activité cérébrale était observée par scanner. Lorsqu’ils observaient un regard masculin, les hommes parvenaient à se projeter, faisait travailler la mémoire, pour réveiller d’anciennes émotions. L’étude suggère qu’ils ont pu comprendre l’émotion transmise par le regard en s’identifiant à la photo par le souvenir d’émotions similaires. En revanche, les hommes se trouvaientdéconcertés face aux femmes. Les scientifiques ont découvert que la partie du cerveau qui gère l’empathieétait plus active lorsqu’un des cobayes regardait la photo d’un regard masculin plutôt que celle d’un regard féminin.

Des raisons historiques à cette incompréhension?

Les auteurs de l’étude supposent que cette aptitude masculine à comprendre les autres hommes pourrait être historique. Il aurait été plus important, dans des temps anciens, de comprendre les émotions des autres hommes pour deviner leurs pensées. « Quand les hommes étaient plus impliqués dans la chasse et lesbatailles de territoire, il était important pour eux de prévoir et d’anticiper les intentions et actions de leurs rivaux », ont commenté les chercheurs dans le journal PLoS ONE où a été publiée l’étude.

Victoria Houssay

VOIR AUSSI

Faire l'amour plus souvent que ses voisins rend heureux
97% des Françaises disent oui à la galanterie
Pourquoi les hommes préfèrent épouser les brunes
Le secret de l'amitié entre les femmes hétéro et les homo

Voir les commentaires

Le tatouage du mamelon séduit les Anglaises

21 Avril 2013, 12:44pm

Publié par hugo

Par La rédaction - Publié le 20 avril 2013
4

Le tatouage du mamelon séduit les Anglaises


La dernière lubie beauté des Britanniques ? Le tatouage semi-permanent du mamelon, aussi appelé « tittooing » rapporte The Telegraph, le 17 avril. La technique habituellement utilisée en chirurgie réparatricecartonne au Royaume-Uni, chez les femmes qui souhaitent foncer, agrandir et mieux définir leurs mamelons et leurs aréoles.

Gail Proudman, médecin indépendant à Merseyside, tatoue les mamelons de plus de trois femmes par semaine. Elle constate que le tittooing a véritablement la cote auprès des jeunes femmes de 18 à 25 ans, qui y ont recours dans un but purement esthétique. Les mamelons sombres sont à la mode, et beaucoup complexent par rapport à leur couleur rosée. D'autres le font tout simplement pour faire plaisir à leur compagnon, qui les préfère mieux définis.

L’opération se fait sous anesthésie locale. Après deux heures d’intervention, les mamelons sont colorés selon la carnation de la cliente. Prix du tittooing ? Environ 1 500 euros pour un résultat qui dure de 12 à 18 mois. Il faut tout de même compter sur des retouches à effectuer quelques semaines après le premier rendez-vous.

L'association britannique des chirurgiens plastiques a tout de même tenu à mettre les femmes en garde : on ne peut pas savoir comment la coloration va évoluer, car la poitrine change au fil du temps, notamment avec une grossesse, période durant laquelle la taille de l'aréole et du mamelon subissent des variations. La décision de passer à l’acte doit donc être mûrement réfléchie.

Elodie Cohen Solal

VOIR AUSSI

Le sport sans soutien-gorge remodèle nos seins !
Les hommes sexistes plus attirés par les gros seins ?
La pollution environnementale fait grossir les seins

Voir les commentaires

Violences faites aux femmes : la justice renforce les mesures

21 Avril 2013, 12:43pm

Publié par hugo

Violences faites aux femmes : la justice renforce les mesures

Violences faites aux femmes : la justice renforce les mesures


Les femmes victimes de violence en Île-de-France seront mieux prises en charge. Afin de lutter contre les agressions conjugales dans toute la région et aider les victimes à déposer plainte plus facilement, les hauts magistrats ont décidé jeudi 18 avril, d’un commun accord, à l’initiative du procureur général de Paris, d’améliorer deux dispositifs préventifs : le téléphone « très grand danger » et l’ordonnance de protection, rapporte Le Parisien.

Le téléphone « très grand danger » sera généralisé dans toute l’Île-de-France d’ici la fin de l’année(pour l’instant il n’a été expérimenté qu’à Paris, en Seine-Saint-Denis et dans le Val-d’Oise). Cet appareil dispose d'un bouton d'alerte qui prévient les autorités que la victime court un danger imminent. Celle-ci est alors immédiatement localisée puis secourue. Ce dispositif s'adresse aux femmes séparées de leur compagnon violent, contre qui elles ont porté plainte, et qui les menace encore. L'appareil ne peut être délivré qu'après validation d’un magistrat du parquet.

Les mesures d’éloignement seront quant à elles délivrées plus rapidement, sous quinze jours contre plusieurs semaines actuellement. La victime doit porter plainte pour que son conjoint soit maintenu à distance mais elle n’aura désormais plus à apporter elle-même la preuve qu'elle vit sous les coups de son compagnon. La mesure d'éloignement devra être strictement respectée, pour cela, la police et la gendarmerie devront s’en assurer, et interpeller immédiatement le conjoint en cas de violation, avant de le présenter à un juge.

Le Parisien rappelle que tous les trois jours, une femme meurt à cause de violences conjugales.

Elodie Cohen Solal

VOIR AUSSI

Violences faites aux femmes : la solitude augmente les risques d'agression
Violences faites aux femmes : 2,5 millions de victimes en France
Violences faites aux femmes : et si on appliquait la loi du 9 juillet ?

Voir les commentaires

Famille-travail : les astuces pour concilier vie privée et vie pro

21 Avril 2013, 12:32pm

Publié par hugo

Par Adèle Bréau - Publié le 20 avril 2013
4

Famille-travail : les astuces pour concilier vie privée et vie pro

« Faire sauter le plafond de mère », ce plafond de verre appliqué à la maternité, beaucoup y sont parvenu, malgré l’idée bien répandue qu’une fois maman, une femme ne peut fatalement plus assurer comme avant dans son job. Ministres, cadres supérieures, PDG, Najat, Marissa Meyer et même Mariah Carey (mmh, mauvais exemple), elle l’ont toutes fait, alors pourquoi pas nous ? pour rester crédible au bureau et ne pas risquer de voir son ascension ralentir, voici quelques conseils :


- Je négocie mon salaire sans parler du prix de la nounou : votre employeur se base sur vos compétences, et a besoin de savoir combien il va « investir » dans votre travail et combien ça va lui rapporter, en gros. En revanche, nul besoin de chouiner que Chantal la nounou plus la crèche et le karaté du mercredi, avec votre maigre pécule, vous n’y arrivez plus. Vous n’êtes pas là pour vous faire materner sous prétexte que vous êtes vous-même devenue mère.

- Je consulte un coach de carrière : facturés entre 40 et 200 euros, un coach vous coûtera le prix d’un bon coiffeur mais pourrait bien transformer votre vie professionnelle, pour peu que vous l'ayez bien choisi. Plus objectif qu’une copine et plus business qu'un psy, il révélera le potentiel qui sommeille en vous, et que vous pourriez être tentée de laisser roupiller, harassée par les biberons collants et les couches sales, loupant ainsi le coche. Ce serait vraiment dommage, non ?

- J’envisage de travailler tard : le sacro-saint moment post-crèche ou école, pendant lequel vos petits vous débriefent leur journée avant que vous ne les nourrissiez ainsi que le fait toute la chaîne animale puis leur lisiez de belles histoires pour les endormir (ce que ne fait pas la girafe, elle) est sacré ! En revanche, le « prix à payer » pour cette parenthèse enchantée (ou inattendue, selon) sera peut-être de rouvrir quelques mails ou dossiers après leur coucher.

- Je n’abuse pas de l’argument « jeunes parents » : ne faites pas de mauvaise pub aux autres mères de famille par pitié ! Ne soyez pas cette maman qu’on déteste parce qu’elle a posé toutes ses vacances et ses ponts dès septembre sans en parler à personne, obligeant les malheureux childfree à passer le 15 août à Paris sous prétexte que « bha eux ils s’en foutent, hein ». Ah oui ?

- Je n’amène jamais mes enfants au bureau : de même que vous ne vous baladeriez pas avec votre mec à la machine à café de peur qu’il vous appelle « Louloute » devant vos collaborateurs, évitez autant que faire se peut de rappliquer avec votre chaleureuse marmaille. Manquerait plus qu’elle se décrotte le nez ou vous réponde devant tout le monde pour que votre autorité si chèrement acquise retombe comme un soufflé.

- Je suis active : on appelle ça le « complexe de Cendrillon » (le nom du livre éponyme de Colette Dowling), celui selon lequel le féminin serait associé à la passivité. Gentille princesse, n’attendez pas mollement sans rien demander, parce que vous pourriez bien prendre racine. « T’as demandé une augmentation ? » « Rhooo mais ils vont sûrement me proposer, j’ai fait du bon travail… » : ce dialogue entre votre conjoint et vous, ça ne vous rappelle rien ? Allez hop, exigez ! Au pire, on vous dira « non ». Il n’y a pas mort de maman.

- J’ai toujours un CV à dégainer : une copine a un super plan pour un super projet qui pourrait révolutionner votre quotidien pro. « Tu m’envoies ton CV ? », lâche-t-elle. Euh… oui, en modèle Word d’il y a 5 ans… Poterie, bain, réunion, histoires, dîner… Flûte, la journée est passée, et le poste avec elle.


Concilier travail et grossesse, partir sereinement en congé maternité, allaiter en travaillant, gérer un congé parental, s’expatrier, travailler de chez soi… Ce sont autant de problématique d’apparence parfois insoluble queMarlène Schiappa a analysées dans 200 astuces de Maman travaille, dont nous vous conseillons vivement la lecture pour un quotidien plus serein. Et vous, avez-vous souvent ressenti de la méfiance face à votre statut de jeune maman ? Avez-vous rencontré des difficultés dans votre vie professionnelle ?

Voir les commentaires

Un divorce sur trois lié au bébé qui pleure la nuit ?

21 Avril 2013, 12:31pm

Publié par hugo

Par La rédaction - Publié le 21 avril 2013
3

Un divorce sur trois lié au bébé qui pleure la nuit ?

Un divorce sur trois lié au bébé qui pleure la nuit ?


Des chercheurs de l’University of California à Berkeley expliquaient déjà en début d'année que le manque de sommeil peut nuire au couple et qu'à l’inverse, bien dormir le préservait. Mais une nouvelle étude va plus loin : un bébé qui pleure la nuit provoquerait un divorce sur trois, selon un récent sondage britannique, organisé par la chaîne de télévision Channel 4 via son émission « Bedtime Live ».

Réveillés à plusieurs reprises, les parents finissent par manquer de sommeil : les jeunes parents ne dorment en moyenne que six heures par nuit. Or, les experts ont établi que les adultes ont besoin, en moyenne, de cinq heures de sommeil ininterrompu pour être opérationnels dans la journée. Mais ce chiffre varie selon les individus, puisque pour certains, trois heures de sommeil suffisent, quand d’autres ne sont pleinement actifs qu’après huit heures.

11% des parents avouent faire semblant de dormir

Les jeunes parents britanniques sondés par Channel 4 ont confié employer des méthodes plus ou moins discutables pour rattraper leur sommeil en retard : 11% d'entre eux avouent faire semblant de dormir pour éviter d’avoir à se lever et laisser ainsi leur partenaire s’occuper du bébé. 11% ont déjà fermé leur porte pour atténuer le bruit des cris de leur enfant et 9% ont carrément allumé la télévision pour couvrir le vacarme...

Elodie Cohen Solal

VOIR AUSSI

Le divorce : pour le pire seulement ?
Combien coûte un divorce ?
Recette du jour : le divorce express !

Voir les commentaires

«Les Mille et Une Nuits » décryptées Malek Chebel(20) - amour(15) - dictionnaire(9) - Shéhérazade(2

21 Avril 2013, 12:00pm

Publié par hugo

«Les Mille et Une Nuits » décryptées

L’anthropologue algérien Malek Chebel consacre un dictionnaire original aux contes. Plus de 900 pages dédiées au symbole de l’éternel féminin : Shéhérazade.

Nous connaissons de l’islam ses interprètes classiques et ses exégètes modernes, les écrivains qui en diagnostiquent les maladies et ceux qui en font un objet de scandale. Malek Chebel présente, lui, un tout autre profil. Depuis des années, il a fait le pari de livrer, en anthropologue avisé, le déroulé des histoires ludiques de la religion de Mohammed plutôt que ses pages noires, l’audace de ses odalisques d’hier plutôt que la fausse pudeur de ces femmes qui portent la burqa. Son œuvre est de plus en plus volumineuse, connue et reconnue – n’en déplaise à ses détracteurs qui reprochent à l’essayiste franco-algérien de faire de l’islam son fonds de commerce. Après L’Encyclopédie de l’amour en islam (Payot) et Le Kama-Sutra arabe (Pauvert), voici donc le Dictionnaire amoureux des Mille et Une Nuits, soit quelque 918 pages dédiées à la reine des contes et symbole de l’éternel féminin : Shéhérazade.

De quoi s’agit-il ? Après un prélude sur le canevas des Nuits – autrement dit un rappel de la mésaventure du roi Chahrayar, trompé par sa première épouse et jurant de tuer ses futures concubines, jusqu’à l’intervention de Shéhérazade qui met fin au massacre et réussit à différer la menace du roi en lui racontant chaque nuit un bout de conte –, l’auteur nous livre son propos de A (Aboul Hassan, personnage emblématique des Nuits) à Z (Zadig, de Voltaire).

Toutefois, il ne s’agit pas de référencer uniquement des personnages liés de près ou de loin aux Nuits, mais aussi des créatures vivantes, telles que les « Animaux fantastiques », ou des notions (« Beauté », « Diversité dans le genre humain »), des lieux (« Bain maure »), voire les marronniers de la littérature comparée, comme la « Fascination des Occidentaux ».

Hymne à la moustache perdue

Le lecteur trouvera aussi des citations d’auteurs tels qu’Antoine Galland, traducteur des Mille et Une Nuits, des titres d’ouvrage (L’Enlèvement au sérail), ou des attitudes (« Hymne à la moustache perdue ! »). Bref, il ne faut pas s’attendre à la formule usuelle du simple dictionnaire, ni à un classement logique et ciblé selon des critères bien arrêtés. Mais plutôt à un pot-pourri où tout ce qui a trait de près ou de loin aux Nuits peut être mentionné, donner matière à exploitation, que ce soit un conte, un poème, une bio, une notice historique, un récit ou une analyse. Autrement dit, il convient de rentrer dans ce Dictionnaire sans l’idée d’une destination précise ni d’une explication rationnelle, d’aimer lire des définitions sous forme de parabole, de suivre à la trace les petits pas de Shéhérazade en Occident ou en Orient.

Ainsi ce livre est-il écrit comme une déclaration d’amour, avec fougue et débordements, maladresses et subtilités, coups de cœur et belles intuitions. Mais, plus que cela, Chebel y fait œuvre utile en participant au déverrouillage des mentalités musulmanes au même titre que tous ceux et toutes celles qui osent désormais parler d’amour et de sexe en terre d’islam. Lesquels, tout compte fait, nous rappellent cette évidence : une religion qui enseignait jadis le sexe dans les mosquées et qui stipule qu’il n’y a « pas de honte en religion » est une religion qu’on aurait tort de taxer d’obscurantisme.



Lire l'article sur Jeuneafrique.com : «Les Mille et Une Nuits » décryptées | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Follow us: @jeune_afrique on Twitter | jeuneafrique1 on Facebook

Voir les commentaires

Violez-la !" : après le dérapage d'Aldo Naouri, à quand une loi contre le sexisme ?

21 Avril 2013, 11:29am

Publié par hugo

"Violez-la !" : après le dérapage d'Aldo Naouri, à quand une loi contre le sexisme ?

9 réactions | 5136 lu

LE PLUS. "Violez-la !" Tels sont les propos tenus par le pédiatre et écrivain Aldo Naouri dans son nouveau livre. Interrogé par le magazine "Elle", celui-ci s'est excusé suite à une pétition publiée cette semaine. Fatima-Ezzahra Benomar, secrétaire générale de l'association féministe "Les efFRONTé-e-s", demande la création d'une loi pour en finir, une fois pour toutes, avec le sexisme.

Édité par Rozenn Le Carboulec

Depuis plusieurs années, mais en fait depuis toujours, les "dérapages sexistes" continuent leur tranquille avalanche. Il n'y a qu'à taper "femmes + citations" sur un moteur de recherche internet pour voir avec quelle constance, et avec quelle violence, l’intelligentsia des mondes intellectuel, culturel, artistique, politique ou encore théologique a toujours proféré des tirades misogynes pour bien se faire voir de ses contemporains.

"Qu'elles retournent à leurs casseroles" - "Violez-la !" - "Ce n'est qu'un troussage de domestique" - "Y a pas mort d'homme"...

Les tirades du sexisme ordinaire sont à l'image du machisme global qui sévit partout, nourrissant la parole publique, structurant les comportements misogynes, infestant les publicités, se démocratisant partout sur la toile comme sur le petit écran.

Poser le débat en ses termes globaux

Il y a quelques jours, un collectif d'associations féministes (Osez Le Féminisme, les Chiennes de garde, le Collectif Féministe Contre le Viol, l'AVFT Libres et Égales) a mobilisé plus de 3000 signataires autour d'une pétition réagissant au "Violez-la" du pédiatre Aldo Naouri, qui a été amené à s'excuser publiquement. Mais jusqu'à quand devrons-nous nous épuiser à dénoncer des offenses aussi graves qu'innombrables ?

Ne devrait-on pas, au lieu de lancer perpétuellement des campagnes anti-sexistes, disposer d'une loi qui pose le débat en ses termes globaux ?

Souvenons-nous, il y a quelques années, des débats sur le pacs ou sur la parité. Ces derniers avaient déclenché une réflexion en profondeur de l’ensemble de notre société sur la question de l'homophobie ou de l'égalité femmes-hommes. Ils avaient même relevé l'urgence de parler de ces sujets, tant les réactions de certains ont durablement marqué nos mémoires.

La promulgation d'une telle loi pourra enfin envoyer un signe fort aux personnalités publiques et aux publicitaires, qui devront situer leurs discours par rapport à la nouvelle norme que leur poserait la société. Le phénomène et la revendication ne datent pas d'hier !

Un projet inabouti depuis 1974

Comme l'avait souligné, en juin 2004, la "Pétition pour une vraie loi anti-sexiste" des Chiennes de garde, les dérapages fleurissent à toutes les saisons, et toutes les décennies sont bonnes à leurs vignes :

"En 1999, Dominique Voynet était publiquement traitée de "salope" au salon de l’agriculture.En 2004, Véronique Fayet est traitée de femme adultère par un autre candidat. En 2000, FHM mettait en couverture "Gagnez une vraie femme, valeur 20.000F". Le 27 juin 2003 sur TF1, un candidat menace deux femmes, les traite de sorcières et dit qu’il ne parlera qu’à leur mari. Le 8 mai 2004, deux comédiennes sont successivement traitées de "grosse pute" sur France 2 par les animateurs."

C'est en 1974 que la première proposition de loi anti-sexiste a été élaborée par la Ligue des droits des femmes, à travers un texte publié dans Le monde, "Pour une loi anti-sexiste". Quelques années plus tard, en mars 1979, Simone de Beauvoir renchérissait via un second article intitulé "De l’urgence d’une loi anti-sexiste".

En 1980, le projet fit l’objet d’un rapport favorable de la commission des lois du Sénat, avant que l'ancienne ministre des Droits des femmes, Yvette Roudy, promette le dépôt d’un projet de loi en juin 1981. Deux ans plus tard, il était enregistré à l’Assemblée nationale.

... Et quel fut le résultat de toutes ces courses ? La ministre avait été personnellement attaquée de façon assez scandaleuse, et le projet abandonné.

Les années passent, la tendance ne vieillit pas.

En sommes-nous encore à faire des états des lieux ?

Si nous disposons aujourd'hui d'un texte de loi qui permet de sanctionner les incitations à la violence sexiste en se portant partie civile contre elles, il reste très inabouti. De fait, il établit une hiérarchie entre homophobie et sexisme. Traiter une personne de "sale gouine" ou de "tarlouze" constitue aujourd'hui, et nous nous en réjouissons, une injure aggravée au regard du code pénal, tandis que la traiter de "pute" ou de "salope" ne sera pas sanctionné de la même manière.

Pourtant, tous les jours, des milliers de femmes sont impunément insultées EN TANT QUE FEMMES, c'est-à-dire spécifiquement en raison de leur sexe. À l'université, selon les enquêtes de la LMDE, près d'un quart des étudiantes ont été victimes d’insultes à caractère sexiste.

Mais en sommes-nous encore à faire des états des lieux ? Les femmes ne peuvent-elles témoigner en chœur des insultes sexistes et du harcèlement sexuel qu'elles endurent dans l'espace public ? La fameuse vidéo-trottoir de la féministe belge ne donne-t-elle pas une pièce à conviction assez convaincante, même si j'ai bien remarqué que beaucoup de mes amis masculins sont tombés des nues en la voyant ?

Pour qu’une loi anti-sexiste soit adoptée, il faut une volonté politique.

Une extrême tolérance envers le sexisme

Je considère évidemment que la loi de 1972, contre le racisme et l’antisémitisme, est une grande réussite et un bel acquis. Elle n’a mis fin, que je sache, ni à la liberté d’expression, ni à la liberté de création artistique, malgré les éternelles protestations de ceux qui prétendent "qu'on ne peut plus rien dire en France."

Force est de constater, au contraire, qu'on peut aujourd'hui tout dire sur les femmes, que toute boue est bonne à les y faire traîner. Promulguer une loi anti-sexiste équivalente à la loi anti-raciste, c'est reconnaître que les femmes, au même titre que des minorités ethniques, sont victimes de violences et de stigmatisations spécifiques, basées sur des théories essentialistes fumeuses qui leur inventent des caractéristiques stéréotypées, et le plus souvent dévalorisantes.

Tenons-nous le pour dit : nous n'avons pas affaire à une éternelle succession d'incidents, mais à une extrême tolérance envers LE SEXISME.

Cette tolérance s'étend ensuite à celle qu'a la société envers les inégalités femmes-hommes, dans toutes les couches de la société, toutes les professions, tous les territoires.

Il est grand temps pour la France de se doter d'une loi contre le sexisme !

Passer de l'indignation aux sanctions

La parole sexiste décomplexée banalise les violences et les discriminations faites aux femmes. De l'autre côté de la chaîne, ce sont des milliers de femmes qui sont rabaissées et moquées dans l'espace public, dénigrées dans le monde du travail, remises en cause dans leurs compétences, ce qui explique en partie le scandale des inégalités salariales à poste équivalent.

Si on ne met le holà au sexisme qui circule de façon de plus en plus démocratisée sur les supports publicitaires viraux, les médias et la toile, les femmes risquent d'être, encore et toujours, méprisées par les prochaines générations d'hommes et de femmes qui absorbent ces messages. Est-ce là la France de demain dont nous voulons hériter pour nos petites filles, comme pour nos petits garçons ?

Nous en avons assez de sursauter d'indignation à chaque parole sexiste, qui n'est presque jamais menacée par nos protestations.

Nous en avons assez de voir couler tous les 8 mars, des litres de larmes de crocodile sur les joues de diverses personnalités publiques, aussitôt séchées le lendemain.

Nous réclamons un texte de loi anti-sexiste, définissant moyens et sanctions pour condamner les discriminations et insultes à caractère sexiste.

http://www.avaaz.org/fr/petition/La_FIN_du_sexisme_decomplexe/?aMVDCbb

Voir les commentaires

Joey Starr arrêté dans le Carré à Liège: "J'ai été roué de coups par les policiers..."

21 Avril 2013, 11:25am

Publié par hugo

Publié le Dimanche 21 Avril 2013 à 10h02

Régions Liège Actualité

Joey Starr arrêté dans le Carré à Liège: "J'ai été roué de coups par les policiers..."

Rédaction en ligne

Que s’est-il réellement passé samedi matin, à l’aube, dans le Carré à Liège, au café « La cour Saint-Jean » entre Joey Starr et la police ? Le point de départ de l’altercation serait... la casquette du chanteur : il n’aurait pas voulu l’enlever. Joey Starr dit ensuite avoit été roué de coups par les policiers.

Collection de liens

Il doit avoir été roué de coups

Selon des proches, Joey Starr se serait plaint d’avoir été maltraité - « roué de coups », dit-il - par les policiers. Il a d’ailleurs décidé de porter plainte contre la police pour abus, car il « s’estime dans son droit ».

Que s’est-il passé ? Vers 6 heures du matin, Joey et ses amis se sont présentés au café « La Cour Saint-Jean », rue Saint-Jean. Le portier leur a expliqué qu’ils ne pouvaient pas conserver leurs casquettes dans le café, mais Joey Starr et ses amis ne l’ont pas écouté et sont rentrés s’installer au fond du café.

Quelques minutes plus tard, 6 policiers passaient devant le café dans le cadre du plan « action Carré » (patrouilles de fin de nuit pour interpeller les fauteurs de troubles) et le portier les a interpellés pour leur expliquer qu’il avait des problèmes avec un groupe de gens. Personne, tant dans le café que du côté des policiers, n’avait reconnu le chanteur français.

Les policiers ont alors demandé au groupe de sortir de l’établissement car ils ne parvenaient pas à discuter vu le bruit dans le café. Tous se sont retrouvés au carrefour entre la rue Saint-Jean-en-Isle et la rue du Pot d’Or, et l’homme qui paraissait le plus excité (Didier Morville, alias Joey Starr) s’est présenté vers un des policiers en tendant ses poignets vers lui, et en lui déclarant que s’il fallait l’entendre, il n’y avait pas de problème.

Un policier l’a tiré vers lui, pour qu’il recule. Joey Starr s’est débattu, puis lui et le policier sont tombés à terre. Le chanteur se serait encore énervé, puis a fini par être embarqué vers le commissariat Natalis. Son transfert vers le commissariat s’est bien déroulé, mais Joey Starr se serait à nouveau énervé lorsqu’il a été mis en cellule, à l’intérieur de laquelle il se serait tapé la tête contre les murs. Notons que s’il paraissait peut-être avoir bu un verre, on n’a pas retrouvé de stupéfiants sur le chanteur.

  • Vidéo: la scène a été filmée par les caméras de surveillance
  • Vidéo: le reportage de RTL

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>