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Sexualité : selon une étude, les Français·es font de moins en moins l’amour

8 Février 2024, 03:22am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

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SOCIÉTÉ
Sexualité : selon une étude, les Français·es font de moins en moins l’amour
Christelle Murhula
 Publié le 06 février 2024 à 12h03
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
Selon une étude de l’Ifop, la sexualité des Français·es est en berne. Ce qui n’est pas forcément une mauvaise nouvelle.
La libido des Français·es est en chute libre. Selon une étude de l’Ifop commandée par la marque de sextoys Lelo, 76 % des Français·es en moyenne ont eu un rapport au cours des 12 derniers mois. Cela représente une chute de 15 points par rapport à 2006 et la dernière grande enquête sur le sujet. Selon le sondage publiée mardi 6 février, c’est un « recul sans précédent de l’activité sexuelle » en France, puisque ce chiffre qui n’a jamais été aussi bas en 50 ans.

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Une baisse dans toutes les catégories d’âge
Selon l’Ifop, cette baisse d’activité sexuelle se vérifie aussi dans la fréquence hebdomadaire des rapports : en 2024, 43% des Français·es déclarent le faire une fois par semaine contre 58% en 2009.

Une baisse d’activité sexuelle est très présente chez les jeunes. Puisque 28 % des 18-24 ans, soit plus d’un quart, n’ont pas eu de rapport sexuel en un an, contre 5 % en 2006. Ces jeunes déclarent ne pas toujours pas avoir le courage de faire des rencontres, mais aussi subir la pression de la performance, une pression qui est accentuée par l’explosion du porno. Tandis que d’autres assument leur abstinence et/ou leur asexualité.

Chez les personnes plus âgées, 35 % des 50-59 ans reconnaissent aussi avoir été sexuellement inactifs ces douze derniers mois, contre seulement étaient 10 % en 2006.

Une baisse marquante chez les femmes
Chez les femmes, en particulier, l’étude montre que par rapport à avant, la sexualité prend bien moins de place dans leur vie : 62 % d’entre elles y accordent de l’importance, contre 82 % en 1996. L’abstinence pose problème à 60 % des hommes, contre seulement 30 % des femmes. Autre chiffre fort, 69 % des femmes, soit deux sur trois, reconnaissent vivre facilement l’absence de rapports sexuels, contre 48 % des hommes.

En vidéo Le stealthing, le point du mari, la zone grise : que signifient ces mots du Q ?

Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.

Les causes de cette « récession sexuelle » comme le nomme l’étude sont multiples. Elle s’inscrit d’abord dans un contexte de révolution du rapport au consentement. Les Françaises acceptent en effet beaucoup moins de se forcer à faire l’amour qu’il y a 40 ans. Aujourd’hui, 52 % des Françaises âgées de 18 à 49 ans déclarent qu’il leur arrive de faire l’amour sans en avoir envie, contre 76 % en 1981.

Une baisse due aux écrans
Selon l’enquête, cette baisse de l’activité sexuelle des Français·es trouve ses raisons dans la concurrences des écrans, notamment pour les couples. Pour ceux de moins de 35 ans qui vivent ensemble, la moitié des hommes reconnaissent avoir déjà évité un rapport sexuel pour regarder une série ou un film. Ces hommes sont aussi 53 % à avoir déjà préféré les jeux vidéo au sexe, et 48 % les réseaux sociaux de partage de photos ou de vidéos.

Ainsi, « les décennies 2010-2020 marquent bien l’amorce d’un nouveau cycle où la contrainte à avoir une vie sexuelle pour faire ‘plaisir’ ou ‘comme tout le monde’ se fait moins forte », indique l’étude dans sa conclusion.

Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.


https://www.madmoizelle.com/sexualite-selon-une-etude-les-francais%c2%b7es-font-de-moins-en-moins-lamour-1620239

COMME   CA ON NE POURRA  PAS FAIRE DU  REARMEMENT   DEMOGRAPHIQUE  🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣

LES FEMMES   NE SONT  PAS  DES  USINES A  BEBES  😡😡😡😡😡😡😡😡 

 

Sexualité : selon une étude, les Français·es font de moins en moins l’amour

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Ces femmes hétéros qui font le choix de l’abstinence sexuelle pour se retrouver

3 Février 2024, 00:50am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Ces femmes hétéros qui font le choix de l’abstinence sexuelle pour se retrouver

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hier à 08:00

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Par Maïna Boutmin

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La sexualité devrait être l’espace de tous les plaisirs, la jouissance y serait transcendante pour les deux genres. En tout cas, sur le papier. Dans la réalité, les femmes qui s’adonnent à des rapports sexuels avec le sexe opposé témoignent parfois d’une insatisfaction, comme le montre d’ailleurs l’orgasm gap ou fossé orgasmique : dans les couples hétérosexuels, 65% des femmes atteignent l’orgasme, contre 95% des hommes d’après certains chiffres. Bien que la pénétration vaginale seule ne permet qu’à 25% des femmes d’atteindre l’orgasme, elle reste souvent considérée comme centrale aux rapports, entraînant de nombreuses frustrations. Les femmes qui souhaitent explorer différents plaisirs et partenaires souffrent parfois d’une mauvaise presse qui les empêche d’en jouir pleinement. On constate qu'avoir une sexualité libérée n’est pas encore tout à fait normalisé pour la gent féminine. En parallèle, le couple reste un objectif à atteindre pour de nombreuses personnes qui continuent d’investir leur vie sentimentale et sexuelle sans pour autant toujours en tirer du plaisir. Face à ces nombreuses normes, certaines femmes décident de se détourner de la sexualité pour se recentrer et repenser leur rapport à elle-même et aux autres.

Une lassitude qui s’installe
C’est le cas de Marie, qui raconte : "J’ai cette angoisse permanente de finir ma vie seule. Je me mettais dans des relations plus par nécessité que par choix, elles ne me correspondaient pas mais je continuais pour apaiser cette peur. Je me suis dit que c’était le moment d’apprendre à être seule". Cette décision naît après la lecture du livre "La chair est triste, hélas" : "La plupart du temps, le mec ne m’intéressait pas plus que ça, souvent il voulait un "plan cul" et pas moi, alors que ce n’était pas l’amour fou, pas l’amour du tout en fait. Deux semaines après la lecture du livre, j’ai pris cette décision." Depuis 6 mois, la jeune femme de 27 ans a choisi de s’abstenir de tout rapport sexuel pendant au moins un an. Une abstinence qui ne se contente pas de cesser tout rapport mais qui lui interdit également drague, rendez-vous galants ou embrassades avec le sexe opposé.

Le livre auquel Marie fait référence est celui d’Ovidie, écrivaine et réalisatrice de films pornos féministes. L’autrice raconte le cheminement qui l’a mené à l’écriture de ce livre : "Je ne me suis pas réveillée un matin en me disant 'Demain, j’arrête' comme on peut le faire pour la clope ou l’alcool. D’ailleurs, je ne me définis pas comme abstinente parce que ça parle d’une privation, or je ne me prive de rien. Il n’y a pas eu de manque, pas eu de frustration : il y a eu un désintérêt qui s’est transformé en dégoût progressif." D’ailleurs, les premiers mois, Ovidie n’en pense pas grand-chose, mais au bout d’un an, elle prend surtout la décision volontaire de ne pas y retourner.

Pour Delphine, 38 ans, membre de la communauté Wellnest, le choix de se détourner un temps de la sexualité n’est pas né d’une insatisfaction. Elle pense que les rapports à deux peuvent être un vrai plaisir. Seulement, peu de temps après sa séparation avec le père de ses enfants, elle réalise qu’elle a un peu perdu l’intérêt pour la chose et qu'elle voudrait investir son temps surtout pour elle : "J’ai compris que dans ma vie je n’avais jamais pris le temps de me donner de la place à moi." Elle lit aussi un livre qui appuie cette décision "Réinventer l’amour", de Mona Chollet : "J’ai réalisé comme nos relations aux hommes sont teintées par la sexualité ou en tout cas par la recherche d’amour ou d’un compagnon. Je voulais déconstruire ça chez moi, me poser dans mon énergie personnelle et cela signifiait ne plus avoir de sexualité mais aussi ne plus embrasser, ne pas aller boire un verre et ne plus draguer."

Femmes objets ?
Une décision qui entraîne de nombreuses réflexions sur sa manière de fonctionner : "En tant que femme, on nous apprend à sourire, à minauder, à faire la mignonnette pour qu’on nous aide à aller chercher quelque chose sur l’étagère du Delhaize, c’est plus subtil encore que de la drague." Un modèle dont il n’est pas forcément aisé de se débarrasser du jour au lendemain, et qui demande de réajuster toute une série de comportements comme le raconte Ovidie : "La question, ce n’est pas 'J’arrête le coït vaginal' ou une sortie de la sexualité uniquement en tant qu’acte sexuel, mais bien une sortie de cette injonction à séduire, une sortie de l’intérêt de la relation amoureuse et de faire couple, plutôt une valorisation de la "sologamie" et d’autres formes de relations. Quand on est une femme, l’amour est l’alpha et l’oméga de notre épanouissement personnel. Quand on sort de ça, on développe d’autres formes d’amour et on se libère de l’injonction à minauder en achetant un croissant. Malgré tout, il y a des automatismes qui restent, c’est très ancré en nous."

Les deux femmes abordent notamment le travail important fourni pour se sentir belles et désirables : "Tous les efforts qu’il faut fournir pour avoir un rapport qui peut certes être agréable mais – il faut être honnête - est aussi souvent médiocre, eh bien on se dit que l’investissement ne vaut pas l’acte", regrette Ovidie. "Quand on sort du jeu on se rend compte que beaucoup de nos actions sont tournées vers le regard des hommes. C’est un travail que d’être une femme et de rester désirable, la façon dont on va s’habiller, se mouvoir, les codes qu’on va adopter, le régime, le string qui nous rentre dans la raie du cul… C’est un boulot à temps plein de s’entretenir pour rester désirable." Une vision que corrobore Delphine qui a profité de son abstinence pour cesser de s’épiler complètement et découvrir son corps au naturel.

Pas question pour autant de juger celles qui passent trois heures à s’apprêter dans la salle de bains ou qui traquent les calories dans leur assiette, estime Ovidie : "Je ne suis pas en critique des femmes qui tirent un capital de leur beauté, je critique les hommes qui instaurent ce système. Chacune fait ce qu’elle peut, on sait qu’une femme qui fait du 38 a plus de chance de se faire embaucher qu’une femme qui fait 44, ça fait partie des choses qu’il faut déconstruire."

À lire aussi
Ovidie : « Nous sommes évaluées en fonction de notre capacité à faire bander »

Une grève du sexe pour quels résultats ?
Etrangement, Ovidie constate que ce changement intime a finalement joué un rôle important sur sa vie sociale : "Même s’il n’y a pas de passage à l’acte, pour l’homme, il y a toujours comme une forme de promesse symbolique de coït, un désir de les posséder toutes et donc quand cela devient limpide que ça n’arrivera pas, chez certains, il y a un désintérêt immédiat. Ne pas se rendre disponible écrème un certain nombre de relations." Une manière de mieux faire le tri : "L’arrêt de la sexualité a renforcé l’amitié que j’avais avec certains hommes. On fait moins peur aux épouses, ça casse la compétition intra sexuelle. Nous avons été éduquées à être en concurrence et quand cette rivalité s’estompe, on crée des relations beaucoup plus sincères, c’est vraiment cool." Delphine confirme avoir ressenti un effet similaire : "Je trouve qu’on crée des meilleures relations sans minauder, on attire aussi plus de chouettes personnes, parce que le gars qui cherche juste à tirer son coup ne va peut-être pas s’approcher."

Pour Marie, l’abstinence lui a surtout permis de se remettre au centre : "Je fais beaucoup plus d’activités, je me force moins à sortir, je fais plus attention à ce que j’ai envie de faire plutôt que ce qu’on attend de moi." Des fruits également récoltés par Ovidie : "Je n’ai jamais fait autant de choses depuis que je ne baise plus. Quand on me demande comment je fais tout ça, je réponds 'Ben je ne baise pas'. J’ai pu soutenir ma thèse, faire une série de fictions, un documentaire, sortir plusieurs livres, j’ai jamais autant accompli depuis que je ne baise plus, parce que tout ce temps et cet espace mental gagné j’ai pu l’investir ailleurs."

Delphine quant à elle raconte comment au bout de six mois, elle est finalement retournée dans les bras d’un homme : "Je voulais faire un an mais le printemps m’a rattrapé et j’étais ok d’arrêter. Je me sens beaucoup plus ancrée dans ma vie grâce à ce retour à moi. J’ai rencontré quelqu’un avec qui je suis restée plusieurs mois et je continuais à en ressentir les effets positifs : je n’ai pas tout donné dans la relation, je ne me croyais pas dans un conte de fées où la femme doit être absolument avec un homme. J’ai appris à profiter de l’instant, sans mille et unes injonctions. J’ai recommencé à m’épiler, mais je suis beaucoup plus cool qu’avant, je me promène beaucoup plus souvent sans maquillage, j’ai arrêté de demander si telle chose est sexy ou pas. Oui, le sexe est une des choses sympas de la vie mais ce n’est pas toute la vie."

Marie a également rencontré quelqu’un mais elle s'est rendu compte qu'elle retombait dans de vieux travers et envisage de reprendre son abstinence. Pas question pour Ovidie d’y retourner pour le moment : "La société est en train de changer, la génération de ma fille va mieux s’en sortir, je pense qu’il y a plein de mecs plus jeunes qui sont moins navrants. Dans ma génération, c’est plus compliqué, parce que déjà c’est du travail de faire de la pédagogie mais en plus pourquoi est ce qu’ils changeraient ? C’est trop tard. Malgré tout, je pense que les choses sont en train de bouger, de se rééquilibrer pour aller vers des formes de sexualités libérées de la domination. Depuis que j’ai sorti ce livre, j’ai reçu énormément de messages de femmes en grève du sexe ou en abstinence, et ça va de 18 à 80 ans, il y a un truc dans l’air."


https://www.rtbf.be/article/ces-femmes-heteros-qui-font-le-choix-de-labstinence-sexuelle-pour-se-retrouver-11310686

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La bisexualité pourrait avoir en partie des origines génétiques, suggère une étude

5 Janvier 2024, 01:59am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 La bisexualité pourrait avoir en partie des origines génétiques, suggère une étude
Publié le 4 janvier 2024 à 10 h 49 min
Des chercheurs ont identifié pour la première fois des variations génétiques spécifiquement liées à la bisexualité, tout en rappelant que les facteurs non génétiques prévalaient toujours dans la détermination de l'orientation sexuelle.
Le drapeau de la bisexualitéLe drapeau de la bisexualité - adrirodri.gar / Shutterstock
Des chercheurs ont identifié pour la première fois des variations génétiques spécifiquement liées à la bisexualité, tout en rappelant que les facteurs non génétiques prévalaient toujours dans la détermination de l’orientation sexuelle.

Cette étude, publiée mercredi 3 janvier dans la revue Science Advances, cherche à apporter un nouvel élément de réponse à la question biologique visant à comprendre pourquoi la sélection naturelle n’a pas progressivement écarté les éléments génétiques favorisant l’homosexualité, qui mène à une moindre descendance.

Les chercheurs ont trouvé que les éléments génétiques liés à la bisexualité, plus spécifiquement, sont aussi liées à une attitude plus favorable à la prise de risque et à une tendance à avoir davantage d’enfants.

L’étude fait notamment suite à celle majeure de 2019 concluant que l’homosexualité, si elle n’est pas définie par un seul gène, s’explique à la fois par de multiples régions du génome et, comme tout caractère humain complexe, par d’insaisissables facteurs non génétiques.

« Nous avons réalisé qu’auparavant, les gens rassemblaient sous une même catégorie tous les comportements homosexuels, alors qu’il s’agit d’un large éventail », a dit à l’AFP Jianzhi Zhang, co-auteur principal de l’étude, pour expliquer le but de ces recherches.

Elles se sont basées sur la banque de données britannique UK Biobank, qui inclut plus de 450 000 personnes d’origine européenne.

En croisant leurs données génétiques à leurs réponses à des questionnaires, les auteurs ont conclu que les signatures génétiques liées à l’homosexualité et à la bisexualité étaient en réalité distinctes.

« Persistance historique »
Les marqueurs génétiques liés à la bisexualité, ont-ils déterminé, sont également liés chez les porteurs hommes à un goût prononcé pour le risque, ce qui semble favoriser des rapports sexuels non protégés, car ce même marqueur génétique est aussi lié à un plus grand nombre d’enfants.

Les résultats de l’étude « suggèrent » ainsi que ces marqueurs génétiques (des allèles) « représentent probablement un avantage pour la reproduction, ce qui pourrait expliquer leur persistance historique et leur maintenance future » au sein de la sélection naturelle, ont écrit les auteurs.

Cela s’explique par le fait qu’un même gène peut porter plusieurs caractéristiques différentes. « Ici, nous parlons de trois traits : nombre d’enfants, prise de risque, et comportement bisexuel : ils partagent tous de (mêmes) éléments génétiques », explique Jianzhi Zhang.

A l’inverse, les marqueurs génétiques liés à l’homosexualité chez les hommes disant ne pas avoir eu de relation homosexuelle sont corrélés à un nombre d’enfants plus faible, suggérant ainsi une possible disparition progressive de ces caractéristiques.

Les données de UK Biobank montrent cependant la croissance, depuis des décennies, du nombre de personnes se déclarant bies ou gays ou lesbiennes, sans doute en raison d’une plus grande ouverture des sociétés modernes à ces questions.

Les auteurs estiment ainsi que la bisexualité d’un individu est déterminée à 40 % par des facteurs génétiques et à 60 % par l’environnement.

« Nous voulons insister sur le fait que nos résultats participent surtout à mieux comprendre la diversité et la richesse de la sexualité humaine », ont écrit les auteurs. « Ils ne sont, d’aucune manière, fait pour suggérer ou soutenir quelque discrimination basée sur la sexualité ».

Lire aussi : Interview long format de Mathias Chaillot pour son essai : « 4 % en théorie… »


https://www.komitid.fr/2024/01/04/une-etude-etablit-un-lien-entre-bisexualite-et-certains-elements-genetiques/

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Le retour de la sexualité après un accouchement, une étape difficile pour de nombreuses mères

20 Décembre 2023, 03:54am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Le retour de la sexualité après un accouchement, une étape difficile pour de nombreuses mères

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Si une naissance est régulièrement associée au "miracle de la vie", elle entraîne de grands changements qui peuvent être très mal vécus par certaines femmes, autant d’un point de vue physique que mental. Dans leur intimité, le retour à la sexualité est parfois difficile pour les jeunes mamans : 83% d’entre elles présentent des problèmes sexuels à trois mois, et encore 64% à six mois, soit un pourcentage important dont on parle pourtant peu. Manon Bonnet, sexologue spécialisée en périnatalité, tente de déconstruire ce tabou. Elle publie "Sexplorez après bébé", un guide pratique pour déculpabiliser et soulager les femmes qui viennent d’accoucher et les aider à reprendre une sexualité épanouie, en temps voulu.

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La thérapeute a constaté dans sa pratique que nombre de personnes et de couples traversent des difficultés en post-partum. Pour les femmes, la fatigue, les hormones, les changements corporels sont tant de facteurs pouvant entraîner une baisse de désir, pourtant elles se sentent parfois inadéquates et coupables de ne plus avoir de vie sexuelle avec leur conjoint : "Il y a une pression, une injonction, à reprendre la sexualité, et donc certaines femmes vont reprendre vite alors qu’elles n’ont pas envie ou peur."

L’accouchement est un tel bouleversement pour le corps qu’observer un temps pour soi et pour s’occuper de son bébé est bien nécessaire, mais souvent méconnu : "Dans ma façon de travailler, je procède d’abord à beaucoup d’informations. Il faut leur faire lâcher les injonctions. Parfois, il y a plein de croyances qui se mélangent, certaines ont peur d’être trompées par exemple. C’est normal que le corps ait besoin de temps pour récupérer après un accouchement, ce n’est pas trois mois, ça peut être un an."

Cette période tout à fait particulière dans la vie d’une femme peut avoir des effets jusqu’à deux, trois ans après l’accouchement selon la sexologue : "Le cerveau de la maman se modifie pendant la grossesse et en post-accouchement. Elles peuvent perdre leurs mots, être dans un brouillard mental. Le retour à la sexualité dépend aussi du ressenti, toutes les hormones ne se stabilisent pas en trois mois, loin de là. Chaque femme est différente. C’est aussi un moment où beaucoup de femmes vont se remettre en question. Il peut y avoir une modification des valeurs, elles ne savent plus qui elles sont, tout ça mêlé à de la fatigue extrême, et c’est sûr que quand vous êtes crevées vous avez du mal à réfléchir correctement. La perte de repères dans la sexualité n’est qu’un symptôme parmi d’autres."

Le post-partum s’accompagne aussi d’un corps transformé, qu’il faut apprivoiser. Ces modifications sont difficiles à vivre pour certaines femmes, qui se sentent moins désirables et qui en conséquence désirent moins également, rapporte la sage-femme Valentine Fabien. Les changements liés à l’allaitement peuvent également entraîner une perte de libido, précise-t-elle : "Les femmes qui allaitent encore à 6 mois de post-partum décrivent moins de plaisir sexuel que celles qui n’allaitent pas ou plus. Les orgasmes sont décrits moins intenses pour les femmes allaitantes, et redeviennent comme avant en termes d’intensité une fois l’allaitement terminé."

Un retour en douceur vers la sexualité
Pour Manon Bonnet, il n’y a pas de règles. L’idée est de s’adapter à la femme : "Moi je ne suis pas là pour presser. Quand je vois que ça revient, je suis d’accord pour les accompagner en tant que femme et dans leur couple. C’est également important d’apprendre à être un couple qui est aussi parental. L’intimité, pas forcément sexuelle, c’est la priorité en post-partum. Il faut retrouver un équilibre à 3, à 4 ou à 5, car chaque grossesse peut déstabiliser." Ce travail peut aussi avoir lieu en envisageant la sexualité différemment : "On peut avoir une sexualité qui est sans pénétration pendant un temps. Moi j’essaie d’élargir la perception de leur univers érotique. Pour beaucoup de couples, la sexualité est égale à la pénétration. Seulement, pour bon nombre de femmes, c’est inenvisageable en post-partum. Certaines ont des douleurs surtout parce qu’elles font l’amour alors qu’elles n’ont pas envie ou qu’elles ont une appréhension mentale qui se traduit dans le corps."

Face à un difficile retour à la sexualité, certaines femmes culpabilisent, notamment suite à des pressions réelles ou perçues du partenaire : "Elles doivent apprendre à communiquer leurs besoins, leurs limites. Expliquer par exemple que ce n’est pas qu’elles n’ont pas envie de l’autre mais simplement aucun espace disponible pour la sexualité à ce moment." En consultation, qu’elles viennent en couple ou non, la sexologue aborde cette question : "Si le conjoint est présent et ouvert à la discussion, je fais de l’éducation. Il y a beaucoup de fausses croyances donc je rappelle que le refus de la pénétration six mois après un accouchement est parfaitement classique. Par ailleurs, les hommes associent souvent amour et désir. Ils pensent que si leur femme refuse un rapport, c’est qu’elle ne les aime plus. Ils estiment aussi parfois qu’elle leur doit ça. Je les invite à réfléchir à ce qu’ils recherchent dans la sexualité. Si ce n’était que du sexe, ils pourraient tout à fait se masturber, donc c’est bien qu’ils viennent chercher autre chose. La sexualité est aussi leur espace d’intimité à deux. Quand les femmes comprennent que l’homme cherche aussi la connexion et le partage, ça change la donne."

De manière générale, la communication dans le couple serait le point central d’une sexualité épanouie, aussi en post-partum, comme le raconte la sage-femme Valentine Fabien dans son mémoire : "L’investissement et la qualité de leur engagement en tant que père et mari sont des critères essentiels au maintien d’une sexualité épanouie et d’une relation basée sur la communication. A noter que les troubles sexuels semblent perdurer dans le temps si l’investissement du père envers sa femme et son enfant est jugé insuffisant ou bien si la qualité du couple vacille."


https://www.rtbf.be/article/le-retour-de-la-sexualite-apres-un-accouchement-une-etape-difficile-pour-de-nombreuses-meres-11291729

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"La chair est triste hélas" d’Ovidie : grève du sexe et solidarité féminine

13 Juin 2023, 16:51pm

Publié par hugo

 "La chair est triste hélas" d’Ovidie : grève du sexe et solidarité féminine

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28 mai 2023 à 08:11

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Par Fanny De Weeze*, une chronique pour Les Grenades
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SEXUALITE
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Ovidie
Autrice
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Dans son livre La chair est triste hélas, Ovidie raconte les raisons, les réactions et les conséquences de sa décision d’arrêter d’avoir des relations sexuelles avec les hommes. Intime, cash, explosif, ce texte atteint son but : nous ébranler.

 

Point de départ
Dès les premiers mots, Ovidie nous avertit que ce que nous tenons entre nos mains n’est ni un essai, ni un manifeste. A mi-chemin entre un texte écrit en écriture automatique et un exutoire, ce texte remue sur un sujet plus que tabou, ce que la sexualité avec les hommes provoque chez les femmes.

Que Ovidie prenne la parole pour nous livrer ce récit intime n’est pas anodin. Ancienne actrice et réalisatrice de films X (carrière qui n’a duré que quelques années), elle est surtout connue et reconnue pour ses autres projets qui tournent autour du corps des femmes et de leur sexualité. Partant de cet atypique parcours professionnel, il est intéressant de comprendre ce qui l’a menée à refuser toute relation charnelle avec des hommes.

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Le point de départ d’une telle décision est difficile à établir pour l’autrice mais Ovidie déclare que tout a commencé par une lassitude. Elle l’explique entre autres par ces mots : "Cette servitude volontaire à laquelle se soumettent les femmes hétérosexuelles, pour si peu de plaisir en retour, sans doute par peur d’être abandonnées, une fois fripées comme ces vieilles filles qu’on regarde avec pitié. Tout cela m’a soudain semblé insupportable."

Au fur et à mesure de ces rapports avec des hommes, elle a découvert un certain mécanisme, dans lequel elle était embourbée. Ce mécanisme qui est de devoir plaire à tout prix, d’être la femme la plus désirable au monde, d’être celle qui évincera toutes les autres et surtout de prouver à l’homme qu’il est celui qui assure à tout point de vue, a poussé Ovidie à un point de non-retour.

A 36 ans, elle arrête de faire l’amour avec les hommes. Elle n’a pourtant pas fait vœu d’abstinence et elle s’est réservé le droit de coucher avec des femmes. Car pour l’autrice, le sexe avec un homme n’est jamais égalitaire. La femme donne et l’homme reçoit. Cette grève du sexe a commencé il y a quatre ans et s’il y a eu des "coups de canifs dans le contrat tacite", ces exceptions n’ont fait que confirmer les raisons de cet arrêt.


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Les répercussions de ce choix
Avec le partage de cette expérience, Ovidie rencontre d’autres femmes, qui elles aussi, ont renoncé aux rapports sexuels avec des hommes, certaines totalement, quand d’autres ne veulent plus de sexe pénétratif. Comprendre que d’autres vivent le même cheminement, c’est se rendre compte du problème et voir ensemble comment le contourner ou le résoudre avec nos moyens du bord.

Cette grève a engendré un tournant dans ses relations. Quand le (en) jeu de séduction n’existe plus, un tout autre rapport s’installe et c’est ce que découvre Ovidie. Son expérience l’amènera dans des contrées jusqu’alors inexplorées.

Et s’il y a bien une chose à laquelle elle ne veut plus se frotter, quand il s’agit de rapports amoureux c’est à la rivalité. Les femmes se comparent entre elles pour plaire au mâle dominant. Pour Ovidie, redécouvrir la solidarité entre femmes est devenu primordial.

Plus elle avance dans cette expérience, plus Ovidie comprend le rapport qu’elle a entretenu avec son corps, son image altérée de sa féminité, toujours dans l’attente de l’approbation du regard des hommes.

À lire aussi
"En finir avec la rivalité féminine" : s’approcher d’une sororité bienveillante

De la continuité avec un podcast
Dans cette expérience, elle est rejointe par un de ses amis, Tancrède Ramonet. Ovidie et lui décident alors de chroniquer ce projet fou en y documentant leur propre ressenti mais aussi en y incluant des interviews de personnes qui ont décidé, elles aussi, de ne plus avoir de rapports sexuels.

Ce podcast en 4 épisodes, intitulé sobrement "Vivre sans sexualité" aborde l’abstinence dans toutes ses composantes.

Dans cette continuité, l’autrice fait d’ailleurs également référence au livre d’Emmanuelle Richard, Les corps abstinents, qui est aussi un recueil de témoignages d’abstinences assumées.

La portée d’un tel récit
On peut imaginer différentes réactions à la lecture de ce livre : des femmes se diront peut-être "moi aussi", tandis que d’autres diront "elle exagère", ou encore certaines penseront "je vais tenter et voir ce que ça donne".

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Ce qui est sûr, c’est que quel que soit notre rapport à la sexualité, nous nous serons questionnées sur nos propres relations et aurons analysé celles-ci à l’aube de données nouvelles.

La chair est triste hélas, Ovidie, Editions Julliard, Collections Fauteuse de trouble, 160 pages, mars 2023, 18€.

*Fanny De Weeze est une lectrice passionnée qui tient un blog littéraire (Mes Pages Versicolores) depuis 2016 sur lequel elle chronique des romans, des essais et des bandes dessinées.

Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be

Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d’actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.


https://www.rtbf.be/article/la-chair-est-triste-helas-dovidie-greve-du-sexe-et-solidarite-feminine-11204072

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Sexualité : la vérité sort-elle vraiment de la bouche des adolescent·es ?

11 Novembre 2022, 01:44am

Publié par hugo

 19 OCTOBRE 2022
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Sexualité : la vérité sort-elle vraiment de la bouche des adolescent·es ?

La sexualité reste un sujet tabou pour la société, surtout quand il s’agit de la sexualité des adolescent·es. Il est toujours difficile de parler de leur rapport à la pornographie, au consentement ou encore à la première fois. Elles/ils semblent pourtant vouloir s’affranchir des codes des générations précédentes et avoir un rapport différent avec la sexualité. Il serait donc temps d’en parler.

Quatre groupes d’adolescent·es composés de 3 à 10 personnes d’un lycée catholique ont accepté de répondre aux questions de 50-50 Magazine pendant leur pause du midi. Tou·tes âgé·es de 15 à 18 ans et donc en classe de seconde, première ou terminale. Le but étant de lancer des discussions pour que ces groupes d’ami·es puissent rebondir sur les pensées des un·es des autres. Etonnamment, elles/ils se sont facilement livré·es sur la question ô si délicate de la sexualité.


Le consentement : il y a un âge pour tout 

La première question concernait le consentement : sa définition, son importance et ses limites. La définition semblait claire pour tout le monde : “ c’est oui ou non ”, “ c’est donner son accord pour faire quelque chose ”, “ c’est le fait de demander à ta/ton partenaire s’il est d’accord pour un acte sexuel ou pas ”. 

Mais au-delà de cette définition, il était intéressant et important d’avoir leur point de vue sur l’importance du consentement. Était-ce un élément primordial pour elles/eux ? La réponse a été unanime “ OUI ! ”. C’est déjà une belle réussite. Une des filles de terminale précise : “ sinon, c’est du viol ”. Elle n’est peut-être pas la seule à le savoir, mais elle est la seule à le verbaliser. Cependant, un jeune garçon d’un autre groupe semble, lui aussi, en avoir conscience. Il dit : “ Sans le consentement, ça peut être dangereux. Après, tu peux être dans le merde si tu ne l’as pas ”. Une fille lui répond “ Oui c’est vrai tu peux être traumatisé·e ”. Il semble surpris et reprend en élaborant “ Bah non mais surtout celui qui le fait… il peut avoir une amende tu vois ? ”. Là, il devient clair que pour lui, le consentement est synonyme de la “ peur du gendarme ”. Il semble penser que le consentement est important non pour ne pas faire quelque chose d’horrible (un viol) mais surtout pour ne pas être punissable. Il semble aussi passer à côté du fait que le consentement est également fait pour lui, pour que lui puisse consentir à ce qu’il veut ou non dans un rapport sexuel. Nombre des adolescent·es interrogé·es semblaient avoir cette même idée, que le consentement concernait uniquement les filles. 

La question suivante portait sur l’âge minimal pour pouvoir consentir à un rapport sexuel selon elles/eux. Au sein du deuxième groupe, les jeunes filles n’étaient pas toutes d’accord. L’une a répondu qu’à partir de 14/15 ans, elle trouvait cela normal. Elle a ensuite ajouté que même avant cet âge, il était possible de consentir si la personne se sentait prête. Son amie s’est tournée vers elle avec un air choqué avant de rétorquer “ Je suis désolée mais non. A 13 ans, tu ne sais pas ce que c’est qu’un rapport sexuel. Tu peux trop te faire manipuler. ” Dans un autre groupe, le jeu de ping pong a été très semblable : “ On commence à parler de tout ça en quatrième, quand on a 13/14 ans, donc c’est là qu’on commence à avoir des idées. Je dirais que c’est un bon âge ”. Une autre répond :  » N’importe quoi. Pour moi c’est vers 15 ans qu’on commence à être un peu plus conscient·e de ce qui se passe autour de soi. C’est surtout là qu’on prend conscience qu’on a le droit de dire non. Donc c’est pas trop possible de consentir avant. ” 

Dans le dernier groupe, deux garçons ont répondu qu’ils pensaient qu’il n’y avait pas vraiment d’âge minimal et que tant qu’un·e enfant est en capacité de parler, elle/il est en capacité de consentir.


🎵🎶 C’est la toute première fois, toute première fois 🎶🎵

Ensuite, elles/ils ont parlé de la première fois. Y pensaient-elles/ils beaucoup ? La grande majorité a répondu oui, sans tabou. A part ces “ oui ” en cœur, il y a eu quelques nuances intéressantes. Une élève de seconde a répondu “ Mouais… en fait ça dépend si on a un copain ou pas. Comme je n’en ai pas pour le moment, je ne me sens pas trop concernée ”. 

Une autre élève de seconde a expliqué “ Moi non, je n’y pense pas du tout. Je n’ai pas l’âge ”. Dans son groupe, elles étaient toutes trois d’accord : le sexe, c’est une affaire pour personnes mariées. Les trois jeunes femmes, de confession musulmane, ont souligné que dans leur religion, les choses se faisaient ainsi. Elles ont également insisté sur le fait que les sentiments sont un facteur clé pour elles. Elles sont loin d’être les seules à penser de la sorte. Sur les quatre groupes interrogés, presque tout le monde était d’accord : “ je pense que pour la première fois au moins, c’est bien d’avoir des sentiments, sinon on peut vraiment regretter, c’est ça le problème ”, “ il faut pas faire ça avec n’importe qui ” ou encore “ pour moi la première fois ça doit pas se faire avec un coup d’un soir ”. Cependant, il y a une exception : “ tout le monde dit qu’il faut être amoureuse/amoureux de la personne avec qui on le fait mais pour moi, ce n’est pas vrai. Il faut juste avoir confiance en la personne. Si les deux ont envie de sexe et qu’elles/ils se sentent prêt·es, alors peu importe si elles/ils ont des sentiments ou non. Si c’est juste ton pote, bah c’est bien aussi. Vous pouvez vous amuser. ”

A la question sur le meilleur moment pour avoir cette première relation sexuelle, nombreuses/nombreux sont celles/ceux qui ont dit qu’il fallait se sentir prêt·e et qu’il fallait que ce soit avec une personne en qui on a confiance. Ils ont ensuite essayé de deviner à quel âge cette fameuse première fois se faisait en France. Dans un groupe, tout le monde se met d’accord sur “ 14 ou 15 ans ”, dans un autre “15/16 ans”, et dans le dernier, une fille dit “ 17 ans, je pense ” avant que cinq ou six de ses camarades lui disent « non pas aussi vieux, c’est plutôt à 15 ans ». La plupart des adolescent·es s’accordent donc à dire que la première fois se fait, en moyenne, à 15 ans. On pourrait croire qu’elles/ils ont raison puisqu’elles/ils parlent de leur propre génération mais ce n’est pas le cas du tout. Elles/ils ont une vision très faussée de leur propre réalité puisqu’une étude de l’Institut National d’Etudes Démographiques (INED) datant de 2010 montre que la première fois se fait en moyenne entre 17 et 18 ans. 


La pornographie et son influence sur la sexualité des adolescent·es

“ Vous en pensez quoi de la pornographie ? ” Avec cette entrée en matière, il y a eu beaucoup de rires gênés. Après avoir échangé des regards hésitants, les adolescent·es ont répondu. Un groupe composé de trois filles a expliqué “ les gens font ce qu’ils veulent. Nous c’est pas notre truc mais je ne juge pas ceux qui aiment ça. Le souci, c’est que les gens regardent et veulent faire pareil ”. La question suivante les pousse sur ce chemin puisqu’elle porte sur l’influence de la pornographie. « Ça peut être positif ou négatif. Ça dépend du type de porno que les gens regardent » répond l’une d’entre elles. « Oui enfin la plupart du temps c’est bien négatif . Moi je pense que ça impacte le rapport entre les femmes et les hommes », la corrige son amie.

Le groupe composé des trois musulmanes a, quant à lui, commencé par dire “ je ne connais pas. C’est quoi au juste ? Des vidéos bizarres c’est ça ? C’est des nudes (1) ? ”. Après quelques précisions sur ce qu’est réellement la pornographie, c’est à dire des vidéos et images d’actes sexuels, elles ont élaboré : “ moi je pense que ça rend bête les garçons. Ils croient que ces films sont comme dans la vraie vie alors que c’est bien des films et rien d’autre ”.

Un autre groupe encore, celui des terminales, amène la discussion dans une tout autre direction. “ C’est trop facile d’accès. Il y a trop de jeunes, même à 10 ans, ils peuvent y avoir accès. C’est inadmissible. Je pense que les parents donnent les téléphones trop tôt et ne protègent pas les petit·es. ” 

Une adolescente du groupe semble surprise et répond “ Moi je suis pas d’accord. Je trouve ça bien que ça existe. On n’apprend pas tout avec le porno mais ça permet quand même d’apprendre certaines choses par soi-même. C’est le moment où tu découvres ton corps. Donc il y a des choses pas vraies, c’est sûr, parce qu’il y a de la mise en scène, mais il y a plein de choses vraies quand même. ” Cette réplique semble faire réfléchir le groupe et une des jeunes filles ajoute “ Ouais peut-être que c’est pas si mal mais je pense qu’il devrait y avoir un âge fixé ”. Quant à l’influence de la pornographie, ce groupe semble partager l’avis du groupe précédent “ Les hommes, ils croient trop que ça se passe comme ça tout le temps, mais il faut arrêter les bêtises en vrai.  » Une autre jeune fille encore raconte “ moi je pense que ça détruit les cerveaux des hommes ”.

Les groupes en non mixité totalement féminins ont eu des propos très décomplexés sur ce qu’elles pensent du rapport que leurs camarades masculins ont avec la pornographie. Il est fort peu probable qu’elles en auraient fait autant dans des groupes mixtes. 

Eva Mordacq 50-50 Magazine 

1 Nudes : anglicisme désignant des photos de personnes dénudées.

Remerciements à Luna, Clara, Romane, Maria, Camila, Myriam, Denise, Flora, Terry, Enola, Paulain, Malo, Romain, Susie, Laurette et Lou pour leur participation et leur bonne humeur.

Lire aussi : Ada Santana Aguilera : « Federación Mujeres Jóvenes se bat pour la jeunesse » 

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https://www.50-50magazine.fr/2022/10/19/sexualite-la-verite-sort-elle-vraiment-de-la-bouche-des-adolescents/

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Micro-trottoir : Que pensez-vous de la contraception masculine ?

4 Septembre 2022, 14:25pm

Publié par hugo

29 AOÛT 2022
France \ Société \ Vidéos 50/50
Micro-trottoir : Que pensez-vous de la contraception masculine ?

Pilule, préservatif, anneau, slip chauffant … Bien qu’elles soient peu connues (ou encore à l’étude) les méthodes de contraception masculine existent. S’il y quelques années, le sujet était tabou, il semblerait que les mentalités commencent à changer. Qu’en pensent les 18-25 ans ? Éléments de réponses à travers ce micro-trottoir réalisé en août 2022 à Paris.

Propos recueillis par Sandrine-Laure Dippa 50-50 Magazine

Lire plus : les trois méthodes modernes de contraception masculine


https://www.50-50magazine.fr/2022/08/29/micro-trottoir-que-pensez-vous-de-la-contraception-masculine/

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Sexualité sous surveillance : quelle intimité pour les femmes en prison ?

15 Juin 2022, 23:00pm

Publié par hugo


Sexualité sous surveillance : quelle intimité pour les femmes en prison ?

hier à 12:48

6 min
Par RTBF La Première
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‘Sexualité sous surveillance’interroge l’intimité et la sexualité des femmes en prison à travers plusieurs témoignages. Relations entre détenues, relations avec le personnel aussi, relations avec les conjoints extérieurs enfin. Des témoignages rares.

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Les femmes représentent un peu plus de 4% des personnes incarcérées en Belgique, elles sont donc largement minoritaires dans les prisons belges. Elles sont aussi les oubliées du système carcéral. Les rares études qui les concernent sont centrées sur la maternité. Pourtant, être femme, ce n’est pas qu’être mère. C’est aussi avoir des désirs, des désirs sexuels notamment. Mais en prison, le plaisir féminin reste tabou. Pourtant, l’Organisation Mondiale de la Santé considère la sexualité comme un facteur essentiel à la santé et au bien-être.

Les yeux de la prison
"Une fois que tu es en prison, tu ne t’appartiens plus. Tu n’es plus à toi", dit Valérie, ancienne détenue de la maison d’arrêt de Berkendael.

Le système carcéral s’immisce dans l’intimité des détenues, pour la contrôler. Que faire quand son propre corps file entre ses doigts ? Prendre sur soi, oublier, se résigner, accepter, accepter de ne plus être maître de son corps. Quel est l’impact de la surveillance sur l’intimité de ces femmes en prison ?

"Le rapport et le contact entre codétenues sont interdits, sous peine de rapport disciplinaire. Tu n’as plus de visite, tu n’as plus de cantine, tu n’as plus droit à rien. Tu n’as déjà rien, mais tu n’as plus droit au moins que rien. […] Le règne de la terreur, c’est ça en fait. Pas de contact. Parce que là, on parle de sexualité, mais la sexualité, c’est un contact. Même si tu prenais la main à une codétenue, hop, hop, hop, hop, elles arrivaient, à 4, 5, 6 : non ! C’est vraiment : le bonheur, non, sous aucun prétexte !"

Les yeux de la prison ne dorment jamais. Ils voient tout. C’est une présence qui poursuit les détenues jusque dans leur cellule. Ces yeux, c’est un judas, un oeilleton, un guichet, une fenêtre, peu importe comment on décide de l’appeler. C’est un moyen d’être surveillée qui est incontrôlable pour les détenues.

"En prison, toutes les heures, on contrôle. On allume la lumière, on lève le judas. Donc, même l’autoplaisir, c’est hyper compliqué."

Ce contrôle permanent, ces regards incessants à travers l’oeilleton, Valérie et d’autres détenues les perçoivent comme une violence de l’intime. Mais parfois, ce sont les murs qui ont des oreilles.

"Tu as un boîtier dans ta cellule avec une sorte d’alarme, où tu peux appuyer sur un bouton en cas de danger. En fait, tu communiquais avec la tour de contrôle et on savait que les gardiens pouvaient aussi appuyer sur le bouton et écouter ce qu’il se passait dans les cellules."


Getty Images
Pas le droit au plaisir
Laura, assistante sociale, côtoie quotidiennement des femmes incarcérées.

"La notion de plaisir est comme totalement absente d’ici et c’est même comme si elle n’avait pas sa place dans un lieu de punition. […] Et donc, je n’aurais pas le droit de me masturber, de prendre du plaisir, je n’aurais pas le droit de découvrir le plaisir féminin. Je pense vraiment qu’il y a quelque chose de cet ordre-là."

La sexualité n’aurait donc pas sa place au sein de la prison. Elle est déjà une problématique centrale dans le parcours de la plupart des femmes incarcérées. Leur perception de la sexualité est trompée par leur passé, souvent ponctué de violence. La boussole interne de ces femmes est déréglée. Etouffer cette sexualité en prison leur fait alors davantage perdre le nord.

"En prison, la plupart des femmes ont vécu des traumatismes liés au sexe durant l’enfance, ou en tout cas à la violence. Moi, la sexualité en prison, ça n’a fait qu’exacerber ce sentiment de colère, de frustration, de peur, de révolte. Donc en fait, ça décuple la violence interne qu’on a subie et qu’on continue à subir en prison", explique Valérie.

Les détenues perdent la sensation de l’étreinte. Alors que plus que jamais, elles ont besoin de chaleur humaine, d’un rapport affectif qui remettra leur pendule à l’heure.

Et puis, le fait juste d’être considérée. Dans n’importe quelle société, on est toujours là avec le regard de l’autre, le besoin d’approbation, le besoin d’estime, le besoin d’être aimé, le besoin d’être regardé, le besoin qu’on dise "woaw", et "je prends soin de toi".

En couple en prison
Même limitée par le système carcéral, la sexualité devient une résistance à l’enfermement. Alors, trouver un peu de compagnie, c’est ce qui permet aux femmes de surmonter la détention.

Comme dans toute relation amoureuse, la distance est difficile à vivre. Mais la distance en prison se traduit autrement. Parce qu’une des difficultés d’être un couple incarcéré, c’est qu’il y en a souvent une des deux qui sort avant l’autre.

Le contexte de l’enfermement a aussi tendance à bousculer les normes de la sexualité. A la recherche d’affection, certaines femmes, pourtant se définissant comme hétérosexuelles, se tournent vers leurs codétenues et se découvrent une attirance pour le corps des femmes.

Anna, incarcérée à Berkendael, écrit : "[…] Je me redécouvre en même temps que j’apprécie les formes, les cicatrices, les silhouettes des autres femmes. Maintenant, j’aime mon corps et j’aime le toucher. J’aime aussi que les autres le touchent lors d’une embrassade, d’un geste affectueux, une main posée sur le bras, sur l’épaule."

Les relations entre agent·e·s et détenues
Pour combler leur solitude, certaines détenues sont prêtes à tout, même à se tourner vers ceux qui détiennent leur liberté. C’est le cas de Valérie.

"Moi, j’avais juste besoin de tendresse. […] Là, je sors de ma cellule, je vois une gardienne. Je n’ai pas le choix, je suis hétéro, je vais avoir une relation homo. C’est la solitude, c’est la misère sexuelle, la misère de l’amour qui fait que tu tombes amoureuse de ton bourreau. D’une manière ou d’une autre, comme disait Jacques Brel, il faut que le corps exulte. Je détestais ce que je faisais, mais j’en avais besoin. Il n’y a rien à faire, on est humain. […]"

Grâce à cette relation, Valérie a pu avoir des privilèges : de l’alcool, du cannabis,… "parce que la prison c’est ça, on est tellement brimé que le moindre privilège, c’est du bonheur."

Les relations entre agent·e·s et détenues, c’est courant. Le règlement dit que toute relation entre agent·e·s et détenues est interdite, même après la libération, parce que les détenues sont toujours susceptibles de récidiver et de retourner en prison par la suite.

Quand le partenaire est à l’extérieur
Faire perdurer une relation avec l’extérieur, c’est compliqué.

Il y a trois types de visite. Les visites au carreau, avec une paroi qui sépare la détenue de son visiteur ; les visites à table, où le contact est autorisé mais régulé ; et les visites hors surveillance, appelées VHS, pour un moment d’intimité totale dans un petit studio aménagé au sein de la prison. Pour les couples, c’est l’occasion de se retrouver juste à deux, même si le chemin administratif peut être long et les conditions difficiles…

Florence est incarcérée à l’époque à Mons. Daniel, son conjoint raconte :

"Les VHS, c’est d’abord de la tendresse. Bien sûr, il arrive presque systématiquement la sensualité, le sexe. C’est bien, c’est sain, c’est inévitable. Mais, en tout cas pour nous, c’est d’abord l’intimité, et l’intimité, ce n’est pas forcément le sexe. L’intimité, c’est se tenir dans les bras, c’est pouvoir s’embrasser sans arrière-pensée, sans être surveillés. C’est pouvoir être plus naturels dans notre comportement."

"Nous avons fait l’amour à notre quatrième VHS, ajoute Florence. Il ne faut pas sous-estimer l’adaptabilité de l’être humain, il se fait à tout. […] Faire l’amour en faisant abstraction de l’ensemble de la pièce, de l’endroit, des commentaires car nous sommes dans le couloir du cachot. […]"

Les conditions à Berkendael sont plus agréables, même si ça ne remplacera jamais une relation normale. "Nous avons droit à 2 VHS par mois, de 4 heures, explique Daniel. […] C’est une sexualité totalement contrainte, c’est même une vie intime ou amoureuse totalement contrainte. Ça fait partie du jeu, malheureusement ça fait partie du système comme il fonctionne. […] Il faut prendre ce qu’on te donne, être content de ce que tu as et le savourer au maximum des possibilités qui te sont offertes."

Est-ce que, dans l’absolu, c’est une vie sexuelle, une vie intime épanouissante ? Absolument pas.

‘Sexualité sous surveillance’, réalisé par Sarah Duchêne, Elise Leloup, Paul-Louis Godier, Lisa Guilmot et Céline Therer à l’occasion d’un mémoire de fin d’études à l’IHECS, l’Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales.
Illustration podcast : Emel Aydin


https://www.rtbf.be/article/sexualite-sous-surveillance-quelle-intimite-pour-les-femmes-en-prison-11012051

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Féminismes et pop culture

24 Avril 2022, 03:11am

Publié par hugo

Féminismes et pop culture
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Féminismes et pop culture par Padjemi

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Lu
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Jennifer Padjemi
EAN : 9782234090507
240 pages
STOCK (17/03/2021) AUTRES EDITIONS
3.8/5   53 NOTES
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RÉSUMÉ EDITEURRÉSUMÉ MEMBRES
HISTORIQUEMODIFIERLIRE
Le féminisme se porte-t-il sur un t-shirt ?
Kim Kardashian est-elle un objet sexuel ou une femme puissante ?
La série Grey’s anatomy peut-elle changer la vie des femmes ?
Dans un essai à la première personne documenté, passionné et engagé, Jennifer Padjemi, journaliste spécialiste questions de société, explore l’alliance, pour le meilleur et pour le pire, du féminisme et de la pop culture. En reprenant le fil des mouvements féministes modernes, de l’émergence d’un féminisme intersectionnel au mouvement « body positive » en passant par Me too et en se basant sur son expérience de femme noire, elle décortique le rapport que nous entretenons avec les objets culturels les plus populaires. Biberonnée aux clips vidéo, chansons grand public et maintenant aux séries TV, notre consommation de divertissement façonne, accompagne, et parfois challenge notre vision du monde. En utilisant la pop culture comme un miroir de notre société mondialisée, l’auteure questionne à travers elle le féminisme, le genre, la sexualité, l’intersectionnalité.
Jennifer Padjemi interroge les liens d’interdépendance entre consommation de masse et idéologie progressiste, et jette un regard joyeux et lucide sur nos divertissements, sans concession au patriarcat.
Un livre à mettre entre toutes les mains !


https://www.babelio.com/livres/Padjemi-Feminismes-et-pop-culture/1308532

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Sexualité: La communication, ce booster de libido au féminin,amours,couples,sexualite,sexes,

26 Octobre 2015, 02:32am

Publié par hugo

Santé
Sexualité: La communication, ce booster de libido au féminin
ETUDE Parler avec son ou sa partenaire serait bien plus efficace que les traitements pour venir à bout de ses troubles sexuels...


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Les patients souffrant du dos ont tendance à réduire la fréquence de leurs rapports sexuels.
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20 Minutes avec agence
Publié le 21.10.2015 à 14:51
Mis à jour le 21.10.2015 à 14:51
MOTS-CLÉS
sexualité, Santé, étude, couple
Souvent imputés à un dysfonctionnement hormonal, les troubles sexuels féminins seraient avant tout le signe d’un manque de communication au sein du couple. Une équipe de l’Université médicale de Vienne (Autriche) est arrivée à cette conclusion après avoir découvert qu’un traitement à base d’ocytocine, une hormone impliquée dans la reproduction sexuée, améliorait la vie sexuelle de femmes souffrant des troubles en question (baisse du désir, absence d’orgasmes, rapports douloureux, etc.).
Au cours de leur étude, les scientifiques ont en effet remarqué que les femmes « témoins », qui n’ingurgitaient pas d’ocytocine mais un simple placebo, se disaient, elles aussi, de plus en plus satisfaites de leur vie sexuelle.
A lire ici : « Nous sommes trop attentifs à nos problèmes sexuels »
« Le fait que ces femmes aient beaucoup pensé à leur sexualité et parlé de sexe avec leur partenaire durant tout le temps qu’a duré cette étude a apporté des améliorations quantifiables », note ainsi Michaela Bayerle-Eder, coauteure des recherches, qui en conclut que la communication à propos du sexe joue bel et bien un rôle essentiel.
Les malentendus et le stress du quotidien
Parmi les facteurs qui empêchent les couples de profiter pleinement de leur sexualité, les malentendus, mais aussi le stress du quotidien sont pointés du doigt par les chercheurs, qui ont publié leurs travaux dans la revue Fertility and Sterility. Le Parisien, qui relaie ces résultats, précise que l’étude, menée sur 30 participantes durant huit mois, a été réalisée sur des femmes souffrant de troubles sexuels.
En lien avec leur partenaire, les volontaires avaient à tenir un journal de bord et à satisfaire un questionnaire sur l’évolution de leur vie sexuelle. Il est donc apparu que les femmes des deux groupes (celles devant ingurgiter de l’ocytocine et celle consommant le placebo) avaient vu leur vie sexuelle s’améliorer, avec des résultats toutefois plus probants pour celles ayant reçu l’ocytocine.

http://www.20minutes.fr/sante/1714163-20151021-sexualite-communication-booster-libido-feminin

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