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Le blog de hugo,

Libération de la parole : et après ? Passer de l’intime au débat public , femmes, feminisme, violences ,

31 Juillet 2021, 05:39am

Publié par hugo

Libération de la parole : et après ? Passer de l’intime au débat public
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LE TEMPS DU DÉBAT D'ÉTÉ par Quentin Lafay

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Apparus successivement depuis 2017, les mouvements #Meetoo, #Meetogay et #Meetooinceste prônent une libération de la parole des victimes de violences sexuelles. Comment ces mouvements ont-ils réussi à voir le jour ? Qu’ont-ils en commun ? Comment convertir une parole intime en acte politique ?

Manifestation féministe à Paris 
Manifestation féministe à Paris • Crédits : Christophe ARCHAMBAULT - AFP
Se mettre en danger. Parler de ce qu’ils et de ce qu’elles ont vécu, des injustices, des agressions, des viols, des sévices dont elles ou ils ont été l’objet. Briser un secret. Lever un tabou. Dénoncer. Avoir le courage, au fond, de se raconter.

Le mouvement #MeToo, et tous ceux qui s’inscrivent dans son sillage, ont un cœur commun : le récit de l’intime. Tous se sont structurés par et grâce aux récits des femmes, des homosexuels, des personnes transgenres, des personnes racisées ou des enfants qui ont subi des viols ou des agressions.

Tous sont partis de ce qui ne pouvait être dit, de ce qui ne devait être révélé.

Mais comment le discours sur soi – le discours personnel – peut être à l’origine d’un combat collectif – d’un combat politique ? Quels sont ses limites et ses dangers ? Comment la somme des récits intimes parvient à former un mouvement ? A créer un débat ? A transformer la société ?

Pour en débattre, nous recevrons l'autrice et militante féministe Axelle Jah Njiké, l'économiste et femme politique Sandrine Rousseau, le vice-président de SOS homophobie David Malazoué et la philosophe Marylin Maeso. 

À RÉÉCOUTER
Réécouter "Me Too" un an après : la parole est libérée et la conversation n'est pas terminée
4 MIN
HASHTAG
"Me Too" un an après : la parole est libérée et la conversation n'est pas terminée
LES DERNIÈRES DIFFUSIONS
BIBLIOGRAPHIE
Parler : violences sexuelles, pour en finir avec la loi du silence
Parler : violences sexuelles, pour en finir avec la loi du silence
Sandrine Rousseau
J'ai lu, Paris, 2019
Les conspirateurs du silence
Les conspirateurs du silence
Marylin Maeso
Editions de l'Observatoire, 2018
INTERVENANTS
Axelle Jah Njiké
autrice et militante féministe
Sandrine Rousseau
Économiste, vice-présidente de l’université de Lille, ancienne porte-parole nationale d'Europe Écologie Les Verts
David Malazoué
vice-président de SOS Homophobie
Marylin Maeso
philosophe et essayiste
À découvrir
Quatre femmes philosophes prennent la parole (4/4) : Donna Haraway : libérer la parole
L'affaire Camille Kouchner - Olivier Duhamel : une parole et des discours
Que faire face à l'inceste ?
TAGS :
Féminisme
Mouvement #MeToo
Violences
Droit des femmes
Société
L'ÉQUIPE


https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/dans-le-sillage-du-mouvement-metoo-comment-la-parole-intime-peut-devenir-une-arme-politique

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Libération de la parole : et après ? Passer de l’intime au débat public , fe

31 Juillet 2021, 05:39am

Publié par hugo

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Se mettre en danger. Parler de ce qu’ils et de ce qu’elles ont vécu, des injustices, des agressions, des viols, des sévices dont elles ou ils ont été l’objet. Briser un secret. Lever un tabou. Dénoncer. Avoir le courage, au fond, de se raconter.

Le mouvement #MeToo, et tous ceux qui s’inscrivent dans son sillage, ont un cœur commun : le récit de l’intime. Tous se sont structurés par et grâce aux récits des femmes, des homosexuels, des personnes transgenres, des personnes racisées ou des enfants qui ont subi des viols ou des agressions.

Tous sont partis de ce qui ne pouvait être dit, de ce qui ne devait être révélé.

Mais comment le discours sur soi – le discours personnel – peut être à l’origine d’un combat collectif – d’un combat politique ? Quels sont ses limites et ses dangers ? Comment la somme des récits intimes parvient à former un mouvement ? A créer un débat ? A transformer la société ?

Pour en débattre, nous recevrons l'autrice et militante féministe Axelle Jah Njiké, l'économiste et femme politique Sandrine Rousseau, le vice-président de SOS homophobie David Malazoué et la philosophe Marylin Maeso. 

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68 EMME FEMMES TUEES PAR SON COMPAGNON , FEMMES TUEES LE 31 JUILLET 2021

31 Juillet 2021, 00:00am

Publié par hugo

68  EMME FEMMES  TUEES PAR SON COMPAGNON , FEMMES TUEES LE 31 JUILLET 2021 

2021 - Féminicides par Compagnons ou Ex – Google My Maps

https://www.google.com/maps/d/u/1/viewer?hl=fr&mid=1AoTHJTAvWz-P1ddCKe1NhWtdsOQgcLPA&ll=45.81271966405953%2C1.4276414136373194&z=9&fbclid=IwAR16RxLO2zvVvpYFSkSR2CBBRIJyKwkCRPOcLsDnouYc_4iC8_b3UrMfML0

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68  EMME FEMMES  TUEES PAR SON COMPAGNON , FEMMES TUEES LE 31 JUILLET 2021
68  EMME FEMMES  TUEES PAR SON COMPAGNON , FEMMES TUEES LE 31 JUILLET 2021 68  EMME FEMMES  TUEES PAR SON COMPAGNON , FEMMES TUEES LE 31 JUILLET 2021
68  EMME FEMMES  TUEES PAR SON COMPAGNON , FEMMES TUEES LE 31 JUILLET 2021 68  EMME FEMMES  TUEES PAR SON COMPAGNON , FEMMES TUEES LE 31 JUILLET 2021

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RAS LE BOL A LA TELE DE VOIR DES JOURNALISTE QUI SONT LA DEPUIS LE DEBUT DE La V EME REPUBLIQUE !!

30 Juillet 2021, 01:47am

Publié par hugo

RAS  LE  BOL  A LA TELE DE VOIR  DES JOURNALISTE  QUI SONT LA DEPUIS LE DEBUT DE La   V  EME REPUBLIQUE !!

IL ETS GRAND TEMPS que  ces gens  passent la mains  a  des gens jeunes , ils prennent la place de ceux qui n ont pas de boulot  qui  cherchent  du  travaille 

 TOUT LES  JOURNALISTES  QUI ONT  L AGE DE PARTIR A LA  RETRAITE ,  DOIVENT PARTIR  A LA RETRAITE !!! 

IL  FAUT   SAVOIR PASSER LA MAIN et  savoir faire  d autre chose  ou  alors  creer  sa propre radio  tele 

 

 

 

 

 

 

 

RAS  LE  BOL  A LA TELE DE VOIR  DES JOURNALISTE  QUI SONT LA DEPUIS LE DEBUT DE La   V  EME REPUBLIQUE !!

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66 EMEM FEMMES TUEES EN 2021 PAR LES COUPS DE SON CONJOINTS ,

29 Juillet 2021, 20:57pm

Publié par hugo

66 EMEM FEMMES   TUEES EN  2021 , 

66 EMEM FEMMES   TUEES EN  2021 PAR LES  COUPS  DE  SON CONJOINTS ,  

2021 - Féminicides par Compagnons ou Ex – Google My Maps

https://www.google.com/maps/d/u/1/viewer?hl=fr&mid=1AoTHJTAvWz-P1ddCKe1NhWtdsOQgcLPA&ll=45.61473187290182%2C5.955996024453997&z=8&fbclid=IwAR0rwHIWGa0qSvAr89gp1chYh3eIZF86-wGoo3Qh3JmddLAUElZXQGhPXoM

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66 EMEM FEMMES   TUEES EN  2021 PAR LES  COUPS  DE  SON CONJOINTS ,
66 EMEM FEMMES   TUEES EN  2021 PAR LES  COUPS  DE  SON CONJOINTS ,  66 EMEM FEMMES   TUEES EN  2021 PAR LES  COUPS  DE  SON CONJOINTS ,  66 EMEM FEMMES   TUEES EN  2021 PAR LES  COUPS  DE  SON CONJOINTS ,

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Jeux olympiques : "la plus grande gymnaste de tous les temps" forfait. Quels sont les "démons" de Simone Biles ?, femmes; feminisme,

29 Juillet 2021, 20:51pm

Publié par hugo

Jeux olympiques : "la plus grande gymnaste de tous les temps" forfait. Quels sont les "démons" de Simone Biles ?
 
Julie Calleeuw
 Publié le mercredi 28 juillet 2021 à 13h24
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L’Américaine Simone Biles, considérée comme "la plus grande gymnaste de tous les temps", a craqué mardi, en plein concours général de gymnastique par équipes des Jeux olympiques de Tokyo. Elle a également déclaré forfait pour ce jeudi. "Après une évaluation médicale, Simone Biles s’est retirée de la finale du concours général (jeudi, ndlr) afin de se concentrer sur sa santé mentale", a fait savoir la fédération.


Mercredi, elle avait expliqué elle-même son retrait par "des démons dans sa tête". "Dès que je monte sur le tapis, c’est juste moi et ma tête… Traiter avec des démons dans ma tête […] Je veux me concentrer sur mon bien-être, il y a plus dans la vie que la gym, c’est vraiment dommage que cela se produise ici, pendant les Jeux, j’aurais préféré que les Jeux se déroulent mieux pour moi ".

Ce "craquage" a été largement commenté, notamment sur les réseaux sociaux. Simone Biles, instable, pas assez forte mentalement ? Quels sont les "démons" qu’elle évoque ?

Cette fille a vécu plus de traumatismes en 24 ans de vie que la majorité des gens n’en auront vécus en 60

Critiquée pour son "abandon", Simone Biles a aussi reçu de nombreux soutiens. Dont ce commentaire posté sur Twitter, partagé par elle-même :

"Cela me met vraiment en colère de voir des commentaires affirmant que Simone n’est pas assez forte mentalement ou sur le fait qu’elle laisse tomber son équipe. On parle bien de la fille qui a été maltraitée par le médecin de son équipe pendant toute son enfance et adolescence. Qui a été championne du monde avec une pierre au rein. […] Et tout cela en assumant ses contrats, ses responsabilités envers les médias […] Et certaines personnes arrivent encore à dire que 'Simone Biles est faible'. Cette fille a vécu plus de traumatismes en 24 ans de vie que la majorité des gens n’en auront vécus en 60. […] Le fait qu’elle a décidé elle-même de se retirer de la compétition montre que peu importe ce qu’elle est en train de vivre, c’est insurmontable et cela doit être pris au sérieux ! […]"


D’enfant placée à icône

© 2021 Getty Images
Sept fois championne nationale de gymnastique, multi-médaillées d’or aux Jeux olympiques de Rio en 2016, semblant défier les lois de la physique dans ses figures, "The GOAT" (acronyme pour "Greatest of all time", "La meilleure de tous les temps" mais signifiant aussi "chèvre", en anglais), est une icône aux Etats-Unis, pour ses performances sportives, mais également pour son parcours, digne du "rêve américain".

Père absent, mère dépendante à l’alcool et à la drogue, Simone est placée avec ses frères et sa sœur. Trimballée de famille en famille, elle atterrit finalement chez ses grands-parents, qui l’adoptent. Elle découvre la gymnastique lors d’un voyage scolaire à l’âge de six ans. Et révolutionne ce sport, plutôt l’apanage de jeunes filles blanches jusqu’alors outre-Atlantique.


Je dois faire un peu attention à ce que je dis

Devenue célèbre, elle s’engage dans beaucoup de combats : elle pousse les Américains à se rendre aux urnes, dénonce la violence contre les Américains d’origine asiatique, soutient le combat "Black Lives Matter"… Mais ces engagements sont aussi un poids, pour elle, comme le note le New York Times : "Wow, ma présence est très importante en gymnastique mais aussi en ligne, même dans le monde en général. Je dois donc faire un peu attention à ce que je dis", s’inquiète-t-elle.

En 2018, sa parole prendra une importance toute particulière, alors qu’elle-même est touchée par une affaire au retentissement mondial : le scandale d’abus sexuels sur de (très) jeunes gymnastes par l’ancien médecin de l’équipe américaine, Larry Nassar.


#metoo
L’affaire éclate en 2016 : l’IndyStar révèle que des cadres de la Fédération nationale de gymnastique aux Etats-Unis n’ont pas alerté les autorités alors qu’ils avaient connaissance de plusieurs accusations d’abus sexuels par des coachs sur leurs (très jeunes) gymnastes. Un mois après, le même journal affirme que deux femmes accusent l’ancien médecin de l’équipe nationale, Larry Nassar. Au fil des mois, les témoignages affluent. L’affaire sera traînée en Justice. Au final, ce sont des centaines de jeunes femmes qui ont été abusées par l’homme, dont Simone Biles.

Tardivement, en 2018, alors que l’affaire est au tribunal et hautement médiatisée, elle révèle, elle aussi, avoir été agressée par l’ancien médecin. "La plupart d’entre vous me voient comme une fille heureuse, souriante, pleine d’énergie… Mais ces derniers temps, je me sens brisée. Et plus j’essaie d’arrêter la petite voix dans ma tête, plus elle hurle", tweete-t-elle.


Elle tombe ensuite dans une profonde dépression. Et se rend compte que sa voix compte. Une grande responsabilité de nouveau. Trois jours après qu’elle ait tweeté que les gymnastes ne devraient plus avoir à retourner au centre d’entraînement où les abus ont eu lieu, la Fédération nationale de gymnastique a rompu les liens avec celui-ci.

Simone Biles poursuit la fédération américaine en Justice pour ne pas l’avoir protégée des abus et demande une enquête indépendante.

En 2020, la Fédération américaine propose un système de dédommagements des victimes de Larry Nassar, basé sur des critères comme la fréquence et le contexte des abus sexuels. Les sommes seraient donc plus ou moins élevées selon les victimes. Et les responsables fédéraux, soupçonnés d’avoir fermé les yeux sur les abus, ne seraient plus poursuivis. Encore un choc pour Simone Biles. "J’aimerais pouvoir dire ce que je pense… Mais je vais commencer par le fait que je ne peux pas y croire", dit-elle dans un tweet.


Elle, qui a sacrifié sa vie pour la gymnastique, se sent encore une fois trahie par sa Fédération. Au point de pleurer en 2020, en apprenant que les JO étaient reportés à cause de la pandémie, note le New York Times. Pas de déception, mais de désarroi de devoir être associée à la Fédération encore une année de plus.


Et pourtant elle y est allée. Attendue par ses fans, par son pays et par les sponsors et autres médias qui retransmettent l’événement. Beaucoup de pression. Trop sans doute.

"J'ai l'impression que je ne prends plus autant de plaisir qu'avant. Je sais que ce sont les Jeux, je voulais les faire pour moi seule mais j'y participe en fait pour d'autres que moi", a-t-elle lancé mardi.

Beaucoup de déceptions aussi.


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https://www.rtbf.be/info/monde/detail_jeux-olympiques-la-plus-grande-gymnaste-de-tous-les-temps-forfait-quels-sont-les-demons-de-simone-biles?id=10813194

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Christie Morreale, ministre sur tous les fronts , femmes, feminisme, politique

29 Juillet 2021, 08:45am

Publié par hugo

 Christie Morreale, ministre sur tous les fronts
 
Jehanne Bergé
 Publié le mercredi 28 juillet 2021 à 08h16
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Femme d’action, Christie Morreale (PS) est vice-présidente du gouvernement wallon, ministre de l’Emploi, de la Formation, de la Santé, de l’Action sociale, de l’Égalité des chances et des Droits des Femmes. Elle revient, pour Les Grenades, sur son parcours et ses combats pour plus d’égalité.


C’est dans son cabinet à Jambes que nous retrouvons Christie Morreale, son bureau offre une vue assez spectaculaire sur la citadelle et la cathédrale de Namur. Ce jour-là, la ministre sort d’une conférence de presse sur l’accord non-marchand, une décision historique pour revaloriser le secteur du soin.

La politique sur les bancs de l’école
Christie Morreale est encore adolescente lorsqu’elle se découvre une passion pour la politique. "Un prof d’histoire nous donnait un cours sur le socialisme et le capitalisme à l’école et ça m’a passionnée. C’était comme une révélation. J’étais aussi investie dans les mouvements étudiants, mais je trouvais stérile d’être contre, je me suis demandé comment faire pour changer les choses…"

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Celle qui depuis toujours aime remplir la fonction de déléguée de classe se sent portée par les questions de justice sociale et d’éthique. La jeune Christie Morreale écrit alors aux différents partis pour recevoir leur programme. "Le dimanche, je regardais les débats politiques à la télévision. J’étais un peu en décalage par rapport à mes ami·es." Son intérêt grandit. "Pourtant, je n’avais personne en politique dans mon entourage. Mon papa est né en Sicile, il est arrivé ici quand il avait 6 ans. Pendant longtemps, il n’a pas eu le droit de vote. Il travaillait comme ouvrier à Cockerill."

Au moment de s’engager, elle hésite entre le PS et Ecolo. "L’environnement et les matières éthiques m’ont toujours intéressée. Je suis allée à une assemblée du PS dans ma commune, Laurette Onkelinx était oratrice, elle a pris la parole et ça m’a bouleversée." C’est auprès des jeunes socialistes qu’elle fait ses premiers pas. "J’étais la seule fille et je ne buvais pas de bière. Certains m’avaient dit cette phrase remplie de stéréotypes : 'si tu ne bois pas, tu ne réussiras jamais en politique.' Aujourd’hui, je peux dire qu’ils se sont trompés", sourit-elle.

Une femme dans un milieu d’hommes
La jeune femme devient présidente du Mouvement des jeunes socialistes. "J’avais le sentiment que quoiqu’il arrive ma place serait dans l’engagement politique. Mais bien entendu la politique, ce n’est pas un métier, ça dépend des gens qui vous font confiance et de la manière dont la formation a envie de croire en vous." Elle se lance dans des études en droit à l’ULG. "C’était très élitiste. Les profs disaient : 'Ah vous êtes le fils du procureur untel, de maitre un tel.’" Elle se dirige ensuite vers la criminologie qui lui plaît plus, la matière étant au carrefour entre la médecine, la psychologie et le droit. "Avant de terminer mes études, j’ai croisé Laurette Onkelinx le 1er mai et elle m’a proposé de la rejoindre dans son cabinet."

Son diplôme en poche, elle commence donc à travailler pour la vice-Première ministre d’alors. "En 2000, j’avais 23 ans, je me suis occupée du premier plan violence à l’égard des femmes. À ce moment-là, il y avait des circulaires qui disaient que les violences conjugales étaient un fait privé, qu’il ne fallait pas s’en mêler. On démarrait de pas grand-chose à l’époque. Aussi, on a nommé la problématique des violences génitales féminines pour la première fois."

Je suis allée à une assemblée du PS dans ma commune, Laurette Onkelinx était oratrice, elle a pris la parole et ça m’a bouleversée

A la même époque, elle co-rédige également le projet de loi visant à attribuer le logement familial à personne conjointe victime d’actes de violence physique de son partenaire. "En plongeant dans le milieu des inégalités de genre et dans la domination masculine, forcément je me suis forgé une opinion et ça a renforcé mon combat. Je suis devenue une grande féministe, une égalitariste."

Femme et politique
Elle dirige la commission égalité hommes-femmes du Parti socialiste. "C’était la commission ‘droits des femmes’, je l’ai transformée en y amenant des hommes, ce qui avait fait grincer des dents à l’époque… Je considérais que si on voulait gagner le combat de l’égalité, il fallait aussi que les hommes se sentent impliqués dans la prise de conscience. Il ne suffit pas d’avoir des gouvernements paritaires."

Concernant les quotas, elle défend leur rôle essentiel. "À l’époque on disait : 'il faut des femmes ça tombe bien'. Moi je l’ai vu comme une opportunité. Je ne vois pas la politique des quotas comme quelque chose de dévalorisant, bien au contraire, ça m’a permis à moi comme à bien d’autres femmes d’émerger et d’être visibilisées."

J’étais la seule fille et je ne buvais pas de bière. Certains m’avaient dit cette phrase remplie de stéréotypes : 'si tu ne bois pas, tu ne réussiras jamais en politique.' Aujourd’hui, je peux dire qu’ils se sont trompés

Après une expérience au sein des cabinets, en 2003, elle est nommée vice-présidente du Parti socialiste. Ensuite, elle est élue, en 2006, comme échevine à Esneux, et le reste jusqu’en 2014. Sénatrice depuis 2011, elle est élue députée régionale en mai 2014 et réélue en mai 2019. Enfin, le 13 septembre 2019, elle prête serment comme ministre de l’Emploi, de la Formation, de la Santé, de l’Action sociale, de l’Égalité des chances et des Droits des Femmes au gouvernement régional.

Une vision genre transversale
Avoir un gros portefeuille de compétences lui permet de garder une vision genrée dans chacune des politiques. "Par exemple, quand je suis arrivée en fonction, j’ai proposé de modifier le contrat des aides familiales de statut d’ouvrière à employée." Christie Morreale explique avoir à cœur la défense de ces travailleuses souvent trop précaires. "Je viens de faire passer une mesure qui impose qu’on ne puisse pas engager une travailleuse dans le secteur des titres-services en dessous de 19h/semaine." Désormais, il existe aussi une liste rouge des client·es banni·es pour assurer la sécurité des employées, le harcèlement sexiste, moral et sexuel étant une réalité du secteur.

En Wallonie, le taux d’emploi des femmes reste inférieur à celui des hommes. Selon la ministre, les deux grands freins de la mise à l’emploi sont la garde des enfants et l’obtention du permis de conduire. "On va financer des emplois pour les crèches. Et j’ai proposé dans le plan de relance wallon que les frais de garde des femmes qui suivent des formations soient totalement remboursés. J’espère que ce sera efficace en termes de résultats." Concernant les permis de conduire, les femmes sont plus nombreuses à ne pas le détenir. La ministre a dégagé un budget pour que les personnes en recherche d’emploi puissent bénéficier de la gratuité pour passer leur permis de conduire.

►►► A lire aussi : Les femmes risquent de disparaître du marché de l’emploi à cause de la pandémie

A noter, cette année, à l’initiative de Christie Morreale, le gouvernement de Wallonie s’est engagé à lutter contre toute forme de discrimination et à intégrer l’égalité des genres dans l’ensemble des politiques régionales en adoptant son plan transversal ‘Egalité hommes-femmes’2020-2024.

Au cœur de la crise sanitaire
Comme indiqué plus haut, c’est en septembre 2019, qu’elle a pris ses fonctions en tant que ministre de la santé. Quelques mois plus tard, le Covid entrait dans nos vies. "J’ai vécu à 200 km/h, le temps était notre pire ennemi. Ça a été violent, brutal, c’était l’inconnu. On a plongé dans l’enfer pour les autres. On a eu un sentiment d’impuissance."

C’est pour apporter un soutien aux acteurs et actrices qui ont fait front durant la crise sanitaire que les partenaires sociaux et le gouvernement wallon se sont accordés sur l’accord non marchand. Une enveloppe de 260 millions d’euros à l’horizon 2024 a été dégagée pour revaloriser les métiers du secteur du non marchand "social et santé". Cet accord concerne 62.753 équivalents temps plein (47.000 pour le secteur privé et 15.753 pour le secteur public).

"On crée des emplois stables et on revalorise les salaires, ce sont surtout des femmes qui travaillent dans ces secteurs. Ce sont des mesures qui font sens dans mon engagement politique. Cette crise est une opportunité de remettre la santé au cœur des priorités. Ces personnes ont apporté à la société plus que la société ne le leur a donné. La population les a applaudies et le message était ‘vous les politiques, vous devez prendre vos responsabilités.’"

Ensemble pour mettre un terme au patriarcat
Selon la ministre, c’est l’ensemble des acteurs et actrices de la société qui font bouger les lignes : les journalistes, les femmes de la société civile, les entrepreneuses, les femmes politiques… "Les médias sont le miroir de la société. On biaise le regard en ne montrant qu’une partie de la population. Mais les choses changent, les médias n’oseraient plus faire ce qu’ils faisaient il y a encore quelques années…" Visibiliser les femmes est un enjeu majeur pour une meilleure représentation de tous·tes dans l’espace public, médiatique ou politique.

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Concernant sa vie privée, elle explique : "Mon compagnon est égalitariste, c’est évident que l’éducation de mes enfants, c’est surtout le papa. Dans la fonction que j’exerce, je crois que ce serait compliqué d’avoir deux personnes avec le même niveau d’engagement. J’ai une structure familiale hyper compréhensive et très soutenante."

Une chose est certaine, Christie Morreale est passionnée par son action. "Quand je me réveille la nuit, je pense à tous les combats que j’ai envie de mener. Si un jour je suis blasée ou frustrée, je changerai…. La politique ce n’est pas un métier, mais c’est toute ma vie.

L’invité de Matin Première : Christie Morreale sur la revalorisation du secteur non marchand

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Julia Ducournau, Palme d'or : "J’essaye d’être libre en tant que cinéaste et en tant que personne", femmes,

29 Juillet 2021, 03:21am

Publié par hugo

 Julia Ducournau, Palme d'or : "J’essaye d’être libre en tant que cinéaste et en tant que personne"
 
Elli Mastorou
 Publié le mardi 27 juillet 2021 à 12h21
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"Titane : Métal hautement résistant à la chaleur et à la corrosion, donnant des alliages très durs." Voilà en quoi consistait le synopsis officiel du film de Julia Ducournau lors de sa présentation au festival de Cannes. On ne s’essayera donc pas à le résumer, histoire de garder le mystère et la surprise entiers – mais dans ce synopsis laconique, tout est déjà dit : dans ‘Titane’, il sera donc question de métal et de feu, de froid et de chaleur, de vie et de mort… et d’un alliage très particulier issu de la collision de ces deux (id)entités (Agathe Rousselle et Vincent Lindon pour ne pas les nommer).


Dans son fond comme dans sa forme, le film est conçu précisément pour résister aux classifications : mêlant l’amour et le gore, la tendresse et la mort, la démesure (dans les images) et la simplicité (dans les dialogues), ou encore le rapport au corps et à l’identité, ‘Titane’ joue sciemment sur plusieurs genres – ceux des humains comme ceux du ciné.

C’est sans doute aussi pour cela qu’au Festival de Cannes, ce film avait divisé les festivaliers, entre cris d’horreur et cris de joie. Alors quand, au terme d’une cérémonie de clôture chaotique, Spike Lee a annoncé que la Palme d’Or lui revenait, le choc était aussi grand des deux côtés. Qu’on adore ou qu’on adhère pas, impossible de rester indifférent devant ‘Titane’, qui provoque des réactions physiques par la force de ses images ; c’est aussi cela qui fait du film une pure expérience de cinéma - et c’était déjà le cas de ‘Grave’, son film précédent : là où certains ont vu de la provocation, on a ainsi vu une artiste fidèle à ses obsessions.

►►► A lire aussi : Le film 'Titane', Palme d'or à Cannes : "Titanesque"

Deux jours après son sacre cannois, Julia Ducournau était en Belgique pour présenter le film en avant-première. Un événement pas du tout fortuit, puisque c’est chez nous que le film a été coproduit, via les liégeois de Frakas Productions. Les Grenades n’ont pas raté cette occasion de rencontrer la deuxième réalisatrice ‘palmée d’or’ de l’histoire du ciné (après Jane Campion, ex-aequo pour ‘La Leçon de Piano’).

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Sur la forme comme sur le fond, ‘Titane’ semble vouloir échapper aux classifications. Il y a une volonté de sortir du genre…  

Julia Ducournau : Absolument, sortir de tous les genres. Du genre féminin-masculin, très clairement. C’était important de rendre compte que pour arriver à cet amour absolu entre les deux personnages, à cette acceptation totale, la question du genre n'est pas du tout pertinente. Aux yeux de Vincent (Vincent Lindon, NDLR) le genre d’Alexia (Agathe Rousselle, NDLR) ne la définit pas : est-ce qu’elle est humaine ? est-ce qu'elle est une femme ? Qu'est-ce qu'elle est ? Ben à la fin, on s'en fout. Ce qui est important, c'est qu'il ne veut pas qu'elle parte. Y a que ça qui compte.

Quand le tueur est un homme, on n’explique pas pourquoi : il est comme ça, point barre. "Oui, bon, c'est un homme violent, OK." On part du principe que la violence ne fait pas partie des femmes

On dirait que cette phrase vaut pour votre film aussi, que beaucoup ont essayé de définir : est-ce un thriller ? une romance ? Un film d’horreur ? On s'en fout, au final… 

Effectivement, je n'aime pas qu'on essaye de mettre mes films dans une case – c’était déjà le cas pour ‘Grave’. Et c'est vrai que pour moi c'est un vrai geste vers la liberté, en tant que cinéaste et en tant que femme, de me dire que mon genre sexuel ne définit pas ma personne, et que mon genre cinématographique ne définit pas mon travail. J'essaie d'être libre en tant que cinéaste, et en tant que personne : libre de choisir ce que vont devenir mes films, et de ce que moi je vais devenir.

Alexia, l’héroïne du film, est un personnage froid et dur, auquel les spectateurs et spectatrices ne peuvent pas vraiment se ‘connecter’ : c’est un défi…

Oui, c'est vraiment la gageure du film, de s’ouvrir avec un personnage avec lequel on ne peut pas s'identifier moralement. Surtout que je n’explique pas pourquoi elle est comme ça. Mais elle reste une personne, et je veux qu'on la suive, parce que je veux qu'elle nous amène vers son humanité. Et je veux qu'on accepte aussi qu'elle peut devenir ce qu'elle a décidé de devenir, quoi que ce soit, et qui que ce soit. Mais à partir du moment où on est capable de stopper son jugement moral, et qu’on essaye de faire l'effort de ressentir ce que ressent l'autre... Je pense que c’est possible. Bien sûr, j'essaye par tous les moyens de faire en sorte que ça arrive, mais ça nécessite une forme d'abandon chez le spectateur. Mais j'ai très foi dans le cinéma, dans ses outils, et dans la capacité d'abandon du spectateur.

Du coup la ‘connexion’ au personnage ne passe pas par l’aspect ‘mental’, mais par le physique…

Oui, par son corps, beaucoup. A travers une expérience douloureuse que son corps va traverser, et vis-à-vis duquel elle est aussi vulnérable que n'importe qui. Elle y réagit à sa manière, parce que c'est quelqu'un qui a une pulsion de mort permanente. Mais néanmoins, je pense que face à l'expérience du corps, il y a une égalité qui se fait entre nous et elle. Je pense que c'est par ça qu'on peut essayer de la ‘choper’ - même moi en l'écrivant, c'est comme ça que j'ai pu rentrer dans ce personnage.

Vous dites ne pas vouloir expliquer la violence d’Alexia. C’est un choix ?

Oui, je n’avais pas envie de donner d'explications à pourquoi elle est comme ça. Mais ce qui est sûr, c'est que je voulais faire accepter l’idée qu'une femme peut être violente. Ça c'était important, pour moi. A part ‘Monster’ (de Patty Jenkins avec Charlize Theron, NDLR), il n’y a pas eu je pense beaucoup de films sur des tueuses…

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…En tout cas peu qui ont ce genre de parcours (Charlize Theron a eu un oscar pour ‘Monster’, NDLR)…

Exactement. Et en fait je me dis, c'est drôle, parce que j'ai l'impression qu'on a davantage tendance à expliquer [la violence] pour les femmes. Comme s'il fallait absolument trouver une raison pour rationaliser cette violence. Alors que quand le tueur est un homme, on n’explique pas pourquoi : il est comme ça, point barre. "Oui, bon, c'est un homme violent, OK." On part du principe que la violence ne fait pas partie des femmes, que celles-ci ne sont que dans la rondeur, la douceur... Ça, ça me révolte. Par exemple, le fait qu'on n'ait pas la même appréhension de l'espace public, en tant qu'hommes et en tant que femmes, je trouve ça complètement dingue. Personnellement, j’en ai parlé avec des amis hommes - surtout à partir de #MeToo d'ailleurs, parce qu'avant c'est un truc qu'on disait plutôt entre filles. Et c’est comme si on vivait dans deux mondes différents. Ce n'est pas normal. Et je ne comprends pas que ce soit un acquis social, comme si c'était normal. C'est un tel déséquilibre, c'est une telle charge mentale pour les femmes, ce truc, à vivre au quotidien, de réfléchir à comment on s'habille, si on prend nos baskets dans notre sac, le truc des clés... Tous ces trucs de merde ! On ne devrait même pas devoir penser à ça, pourquoi tout le monde trouve ça normal ? C'est pas normal !

Pour le rôle d’Alexia, vous avez vu des personnes de tous les genres. A quel moment vous avez décidé que ce serait Agathe Rousselle, qui n’a jamais tourné au cinéma avant, et pourquoi ?

A la base, il fallait un visage inconnu, et androgyne. A partir de là, le genre, ça n'avait pas vraiment d'importance. Après le gros défi, c'est que travailler avec des acteurs non-professionnels implique énormément de travail derrière. Faire sortir des choses à quelqu'un qui n’a jamais joué avant, c’est pas facile ! Agathe je l'ai faite revenir plusieurs fois, parce que vraiment il fallait que je sois sûre de sentir une possibilité chez la personne de pouvoir s'abandonner - ce qui n’est pas évident. Après, elle a un physique très intéressant, elle passe très bien à l'écran, elle dégageait une présence très forte... C'est pour toutes ces raisons-là que je l'ai choisie. Et après, on a bossé, bossé, bossé... !

J'ai très foi dans le cinéma, dans ses outils, et dans la capacité d'abandon du spectateur

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© O'brother Distribution
Pour finir, comment avez-vous vécu la cérémonie du Festival de Cannes ? Vous avez entendu la gaffe de Spike Lee (qui a annoncé par erreur la Palme d’Or d’entrée de jeu) ou c'était une vraie surprise quand c’est arrivé ?

Non, j'ai entendu, et Agathe a entendu aussi : on s'est regardées on a fait ‘WHAT ?!’. Mais après je me suis tournée vers Vincent (Lindon), qui n'avait pas entendu, donc il m’a dit "Mais non pas du tout, il n’a pas dit ça’. Avec Agathe, on se disait, on n’a pas halluciné quand même... Mais c'était pas clair, du coup c’était un chaos énorme dans ma tête, et autour de nous, je ne suivais plus rien de la cérémonie ! Et comme je suis quelqu’un de naturellement sceptique, je me suis dit : "En fait il y a une erreur, je n'aurais pas dû être appelée !" (rires).

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© O'brother Distribution
‘Titane’, de Julia Ducournau. Palme d’Or 2021. Avec Agathe Rousselle, Vincent Lindon, Garance Marillier, Laïs Salameh… Durée : 1h48. Sortie ce 28 juillet.

Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be

Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d'actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.


https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_julia-ducournau-palme-d-or-j-essaye-d-etre-libre-en-tant-que-cineaste-et-en-tant-que-personne?id=10812371

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Bonheur ! Françoise Dolto revit grâce à Sophie Forte , femmes ,

28 Juillet 2021, 22:58pm

Publié par hugo

28 JUILLET 2021
Culture \ Théâtre
Bonheur ! Françoise Dolto revit grâce à Sophie Forte

Avignon, le Off. Lorsque Françoise paraît (ou Comment devient-on Françoise Dolto ?) est une pièce magnifique à tout point de vue : le récit et la mise en scène d’Eric Bu, la distribution avec, notamment, une Sophie Forte excellente aussi bien en petite fille qu’en vieille dame. Enthousiasmant !

La petite Françoise Marette (dont le nom d’épouse sera Dolto), agenouillée sur une chaise devant sa fenêtre, regarde passer la vie à l’extérieur. Il ne faut que quelques secondes pour s’en persuader : Françoise enfant, incarnée par Sophie Forte, a vraiment quatre ans. Avec une remarquable économie de moyens, la comédienne EST cette petite fille précoce qui observe les adultes et tente de comprendre sa famille. Suzanne, la mère, est une bourgeoise « borderline », comme on dirait aujourd’hui. Et Henri, le père, quoique plutôt bienveillant, s’avère assez désorienté.

Françoise Dolto âgée est, elle aussi, jouée par Sophie Forte. Avec la même remarquable sobriété, et presque sans accessoire, la comédienne devient cette grande pédiatre qui s’est passionnée pour la cause des enfants et a révolutionné la façon dont ils sont considérés. Non pas des « tuyaux digestifs », qui ne souffrent pas et ne comprennent rien, mais des humain·es à part entière. On suit la psychanalyste dans son cabinet lors de ses consultations et sur les plateaux, radio ou télé. La pièce semble écrite sur mesure pour la comédienne. Son auteur, Eric Bu, répond parfaitement à la question qu’il pose lui-même : comment devient-on Françoise Dolto ?

Une vie passée à éduquer les parents

La narration est vive, inventive ; elle va à l’essentiel et restitue parfaitement, en touches délicatement brossées, le parcours de l’extraordinaire Françoise Dolto. Ce que l’on se demande, au fil de la pièce, c’est comment cette enfant grandie dans une famille pathogène n’a pas sombré, face aux épreuves subies dans l’enfance. Peut-être grâce au « BAG » (Bon Ange Gardien) qu’elle s’est inventé à quatre ans et qui l’accompagne jusqu’à la fin de sa vie ? Le BAG est interprété par Stéphane Giletta qui joue aussi à merveille le poste à galène, un des ressorts comiques de la pièce qui n’en manque pas. Cet excellent comédien sera aussi le curé, plusieurs hommes de média dont un truculent Bernard Pivot, le psychanalyste de Françoise Dolto, son mari, un papa qui apprend qu’il peut parler à son bébé, un enfant énurésique qui comprend qu’il n’aura pas à remplacer son père disparu et n’a donc pas besoin de redevenir un tout petit garçon. Et, cerise sur le gâteau, un savoureux et jovial fils, Carlos en personne !

À huit ans, Françoise décide qu’elle sera « médecin d’éducation »… pour éduquer les parents ! Quelle idée ! Une fille ! Faire des études de médecine ? Une femme ? Travailler ? Horreur. Quand elle a douze ans, sa mère lui fait porter le poids de la mort de sa grande sœur. Sans doute n’a-t-elle pas assez prié… La mère, troublante, ambiguë, est jouée avec finesse par la talentueuse Christine Gagnepain qui, elle aussi, jouera toute une galerie de personnages dont une tonique Catherine Dolto.

On ressort de la pièce vidé·e par l’émotion mais tellement heureuse/heureux. Les yeux rougis par les larmes versées en cachette. Pas grave, le voisin se mouche discrètement, lui aussi. On ressort avec du rire dans le cœur, tant Françoise Dolto ressuscitée est attachante, drôle, pétillante. On ressort avec de l’espérance à nouveau : si l’espèce humaine qui a produit cette si belle personne, tout est encore possible, même le meilleur.

Sylvie Debras 50-50 Magazine

Théâtre du Balcon dans le Off, à 10 h 30 jusqu’au 31 juillet. Et en tournée en 2021-2022, notamment du 8 septembre 2021 au 27 mars 2022 au Théâtre Lepic (Paris, 18éme, relâche les lundis et mardis).

Photo de Une : Frédérique Toulet

Françoise Dolto enfant, jouée par Sophie Forte, entre sa mère, Christine Gagnepain, et son père, Stéphane Giletta

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https://www.50-50magazine.fr/2021/07/28/bonheur-francoise-dolto-revit-grace-a-sophie-forte/

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Marquise : une femme de théâtre à l’honneur ,

28 Juillet 2021, 22:50pm

Publié par hugo

 27 JUILLET 2021
Culture \ Théâtre
Marquise : une femme de théâtre à l’honneur

Avignon, le Off. Aime comme Marquise met en lumière la vie de Thérèse du Parc, dite Marquise, comédienne exceptionnelle qui a travaillé avec Molière, Corneille et Racine ; une pièce réjouissante et érudite.

Joli tour de force de Chloé Froget, femme de théâtre aux dons multiples. Elle incarne avec talent Thérèse Duparc jeune… Elle est aussi la metteuse en scène imaginative et la scénographe ingénieuse de la pièce, dont le texte en alexandrins et en prose, a été confié à Philippe Froget, son père. L’enthousiasme et la vitalité de Chloé Froget sont palpables sur scène : « C’est une chance folle. La chance de raconter l’histoire de ces hommes, plus illustres les uns que les autres, qui ont forgé l’Histoire de France, de notre patrimoine littéraire et de notre héritage culturel. La chance de raconter cette histoire à travers les yeux… d’une femme, et quelle femme ! », s ‘émerveille Chloé Froget. La pièce se déroule à deux époques et sur deux niveaux différents : sur une estrade, en hauteur, on assiste à un interrogatoire de police, dans la loge de théâtre de Thérèse du Parc, à Paris en 1668, alors qu’elle se prépare à jouer Andromaque de Racine. Le lieutenant général de la police mène l’enquête pour savoir si Molière est réellement l’auteur des textes qu’il signe.

En contrebas, sur les planches, une série de flashes-back revient sur le passé de Thérèse du Parc, fille du peuple qui parvient à se faire embaucher dans la troupe de Molière… C’est grâce à elle que Corneille accepte que ses pièces soient jouées par la troupe de Molière… en abandonnant les accents grandiloquents alors de mise, avec roulement des « rrrr » et hyper-articulation emphatique. On retrouve Marquise à la cour du roi, rencontrant d’Artagnan. Puis lorsqu’elle joue pour Racine, remarquable comédienne qui donnera ses premiers succès au jeune auteur.

Une pièce qui a tout juste

L’histoire est palpitante, joyeuse, captivante. Les comédien.ne.s – Chloé Froget, Aurélie Noblesse, Christophe Charrier, Xavier Girard, sont excellent.e.s, aussi précis.e.s dans la diction que dans l’expression ou la gestuelle. On s’étonne, au moment du salut, qu’ils ne soient que quatre, tant ils endossent de rôles différents, avec une si belle facilité. Les décors, imaginés par Chloé Froget aussi, simples et ingénieux, réservent bien des surprises. Tout dans la pièce regorge d’inventions et de trouvailles. C’est une véritable leçon d’histoire de la littérature du 17 e siècle, donnée sans aucune pédanterie, et écrite dans une langue à la fois riche et abordable. Un pan entier de l’histoire de la littérature s’éclaire. Les citations, justement dosées, sont parfaitement choisies et intégrées. On passe, presque sans s’en apercevoir, de la prose aux vers, notamment dans la bouche des hommes de lettre, Corneille, Molière, Racine, mais aussi dans celle de Marquise qui prend de l’assurance au fil de sa vie. Aime comme Marquise sera en tournée lors de la prochaine saison : si vous l’avez ratée en Avignon, ne manquez pas de faire connaissance avec cette femme extraordinaire quand elle passera dans votre ville.

Sylvie Debras 50-50 Magazine

A voir à l’Espace Roseau-Teinturiers dans le Off, à 10 h jusqu’au 31 juillet

Photo de Une / Jean-Bernard Vincens

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