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Salaires hommes-femmes : "Si on avait une égalité salariale parfaite, on pourrait créer 26 000 emplois de plus par an",ffemmes,hommes,egalite,salaire,economie,societe

31 Octobre 2017, 02:45am

Publié par hugo

 Salaires hommes-femmes : "Si on avait une égalité salariale parfaite, on pourrait créer 26 000 emplois de plus par an"
Erwann Tison, du groupe de réflexion économique Fondation Concorde, a quantifié le manque à gagner des inégalités salariales entre hommes et femmes. Il serait de 62 milliards d'euros pour l'économie française.
 Bulletin de paie. Image d'illustration. (MAXPPP)
 
franceinfoRadio France
Mis à jour le 30/10/2017 | 18:36
publié le 30/10/2017 | 18:31
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LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin  
Les inégalités salariales entre les femmes et les hommes entraînent une perte annuelle considérable pour l'économie française, selon une étude dévoilée par la fondation Concorde, lundi 30 octobre. "On a quantifié ce manque à gagner (...) à 62 milliards d'euros pour l'économie française et pour les recettes fiscales, nous sommes à 34 milliards d'euros de pertes", a indiqué sur franceinfo Erwann Tison, coordinateur des études de la Fondation Concorde, un groupe de réflexion économique.
franceinfo : moins de salaire pour les femmes, est-ce moins d'argent dans les caisses de l'État ?
Erwann Tison : On a quantifié le manque à gagner de ces inégalités salariales à 62 milliards d'euros pour l'économie française. Ce chiffre s'explique parce qu'on a une disparité très importante, avec presque 19 % d'écart salarial, et plus de 26 % d'écart de salaire pour les cadres, entre les femmes et les hommes. Il y a donc un manque à gagner en termes de répartition des salaires mais aussi en termes de cotisation sociale, de TVA et d'impôt...
Pour les recettes fiscales, nous sommes à 34 milliards d'euros de pertes, c’est-à-dire la réduction totale du déficit des différents régimes de retraite, de la sécurité sociale et de l'assurance chômage.
Erwann Tison, Fondation Concorde
à franceinfo
Nous avons évalué à 28 milliards d'euros le manque par épargne et consommation, c'est-à-dire que c'est de l'argent en moins pour le carnet de commandes des entreprises. En termes d'emploi, si on avait une égalité salariale parfaite, on pourrait créer 26 000 emplois supplémentaires par an.
Les entreprises gagnent-elles à moins rémunérer les femmes ?
Avec la politique du nouveau gouvernement, elles risquent d'y perdre car le gouvernement a annoncé des campagnes de testing auprès des entreprises pour évaluer si oui ou non l'égalité salariale est respectée. Si cette égalité n'est pas respectée, les noms des entreprises seront affichés publiquement.
Cette disparité hommes-femmes a-t-elle évolué récemment ?
Depuis 10 ans, il y a eu deux lois et un décret visant à résorber cette inégalité, et on a toujours 19 % de disparité entre les femmes et les hommes. Le volet législatif apparaît insuffisant, il faut activer d'autres leviers. Ce qu'on voudrait, c'est que tout le monde puisse en discuter en entreprise. On pourra alors mettre en place une égalité parfaite entre les femmes et les hommes, ce qui rendrait tout le monde gagnant. Il faut activer le levier du gagnant-gagnant plutôt que la carotte et le bâton. C'est un levier fiscal qui serait très intéressant pour l'État, surtout dans des périodes où le déficit public a du mal à passer sous la barre des 3 %.
Égalité salariale femmes-hommes : "Le volet législatif apparaît insuffisant, il faut activer d'autres leviers" Erwann Tison, Fondation Concorde à franceinfo.
àîéÉé
-04'02
A lire aussi


http://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/inegalites-salariales-si-on-avait-une-egalite-parfaite-on-pourrait-creer-26-000-emplois-supplementaires-par-an_2444496.html
 

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VIDEO. Polanski à la Cinémathèque : faire la distinction entre l'artiste et l'homme est "assez hypocrite",femmes,feminisme

31 Octobre 2017, 02:28am

Publié par hugo

VIDEO. Polanski à la Cinémathèque : faire la distinction entre l'artiste et l'homme est "assez hypocrite"
Selon la porte-parole de l'association Osez le féminisme, Raphaëlle Rémy-Leleu, "il est inacceptable que dans notre culture on valorise de tels hommes qui fuient la justice et sont accusés de viols".
FRANCEINFO
 
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Mis à jour le 30/10/2017 | 14:12
publié le 30/10/2017 | 14:12
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LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin  
L'association Osez le féminisme appelle à manifester lundi 30 octobre à 19h30 devant la Cinémathèque française, à Paris, contre la rétrospective consacrée au cinéaste franco-polonais Roman Polanski, accusé de viols et d'agressions sexuelles par plusieurs femmes.
Pour Raphaëlle Rémy-Leleu, porte-parole de l'association, invitée de franceinfo, "c'est assez hypocrite de faire la distinction" entre "l'artiste" et "l'homme". "On apprend par exemple aux élèves à analyser une œuvre dans son contexte, avec la biographie de l'auteur. Est-ce que la Cinémathèque, dans 10 ans, 20 ans ou peut-être un siècle assumera d'avoir été aux côtés de cet auteur et de la construction de son impunité ? On n'en est pas sûr. En tout cas, c'est cette impunité sociale qu'il est important d'interroger", a-t-elle souligné.
"Ces hommes, ces agresseurs profitent des situations de pouvoir"
Interrogée sur le maintien de la rétrospective Polanski à la Cinémathèque, la ministre de la Culture François Nyssen a expliqué qu'il s'agissait "d'une œuvre" et non "pas d'un homme". "Je n'ai pas à condamner une œuvre", a-t-elle affirmé.
"C'est impossible de faire entièrement la séparation des deux", a répondu Raphaëlle Rémy-Leleu, "d'autant plus que ces hommes, ces agresseurs profitent des situations de pouvoir, on l'a bien vu dans l'affaire Weinstein, pour agresser des femmes".
"Il convient de rappeler que Roman Polanski est en fuite depuis 1978, qu'il y a cinq plaintes contre lui pour des viols sur des mineurs. Il est inacceptable que dans notre culture on valorise de tels hommes qui fuient la justice et sont accusés de viols", a ajouté la porte-parole d'Osez le féminisme.


http://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-polanski-a-la-cinematheque-faire-la-distinction-entre-l-artiste-et-l-homme-est-assez-hypocrite_2444254.html

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Harcèlement sexuel : grand succès pour le numéro "anti-relou",femmes,violences,application anti relou

31 Octobre 2017, 01:57am

Publié par hugo

  Harcèlement sexuel : grand succès pour le numéro "anti-relou"
Pour protéger les femmes victimes de harcèlement, deux webactivistes ont créé un numéro "anti-relou" à donner aux hommes trop insistants.
http://videos.francetv.fr/video/b7a0347f-df7b-58e6-bf7e-c15f6d23afa4@Info-web
Vidéo HTML5 pas pris en charge
France 3
 
France 3France Télévisions
Mis à jour le 30/10/2017 | 13:54
publié le 30/10/2017 | 13:54
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LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin  
Après le #MeToo et #BalanceTonPorc, une nouvelle initiative vise les harceleurs et vient en aide aux victimes : un numéro "anti-relou" à donner aux hommes trop insistant. Si quelqu'un insiste pour avoir votre numéro, il suffit de lui donner le 06.44.64.90.21 et il recevra automatiquement une mise au point par SMS. "Si vous lisez ce message, c'est que vous avez mis une femme mal à l'aise. Elle ne s'est pas sentie en sécurité. Si une femme vous dit 'non', inutile d'insister'“ peut-on notamment lire.
Immense succès
Mais dès son lancement, le numéro est victime de son succès. Plus de 10 000 messages ont été envoyés à des "relous" en seulement trois jours. L'envoi de chaque message coute 16 centimes à la plateforme : les créateurs de ce numéro ont lancé un appel au don sur internet en espérant le faire vivre pendant au moins un an.


http://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/harcelement-sexuel-grand-succes-pour-le-numero-anti-relou_2444256.html

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Harcèlement sexuel : mobilisation dans la rue,femmes,violences,

31 Octobre 2017, 01:56am

Publié par hugo

Harcèlement sexuel : mobilisation dans la rue
Pour lutter contre le harcèlement sexuel et libérer la parole des victimes, plusieurs rassemblements ont eu lieu à travers toute la France ce dimanche 29 octobre.
http://videos.francetv.fr/video/780b18b9-cf01-55fe-a535-f15f69949a95@Info-web
Vidéo HTML5 pas pris en charge
FRANCE 2
 
France 2France Télévisions
Mis à jour le 29/10/2017 | 20:42
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"C'était il y a 14 ans, un ami de mes parents". "C'était hier, dans les transports". Ces témoignages sont brandis par des victimes d'agressions sexuelles au cours d'un rassemblement solidaire de lutte contre le harcèlement. Après des semaines de mouvement sur internet, des femmes sont venues montrer leur visage sur la place publique et dénoncer le pire, parfois pour la première fois. Portées par le grand nombre de récits partagés sur les réseaux sociaux, ces femmes ont trouvé le courage de dire et de s'afficher, prenant conscience que les victimes ne sont pas seules.
Des rassemblements partout en France
Contre le harcèlement banalisé, des slogans retentissent à Lille (Nord), à Marseille (Bouches-du-Rhône), à Bordeaux (Gironde) et dans une dizaine d'autres villes. Partout s'affiche la volonté que les choses changent, même si elles n'égalent pas le déferlement sur internet, ces mobilisations affichent au grand jour l'ampleur du problème.


http://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/affaire-harvey-weinstein/harcelement-sexuel-mobilisation-dans-la-rue_2443104.html

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Victime de son succès, le numéro "anti-relous" a été désactivé,femmes,feminisme

31 Octobre 2017, 01:52am

Publié par hugo

 Victime de son succès, le numéro "anti-relous" a été désactivé
Clara Gonzales, l'une des créatrices du numéro "anti-relous", a expliqué, dimanche à franceinfo, que la ligne a été temporairement désactivée afin de pouvoir trouver des financements à ce service, sollicité plus de 5 000 fois depuis son lancement.
 Les créatrices du numéro "anti-relous" ont lancé une cagnotte sur Internet afin de pouvoir financer le numéro pendant au moins un an. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
 
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Mis à jour le 29/10/2017 | 12:27
publié le 29/10/2017 | 11:58
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Le numéro "anti-relous", lancé vendredi 27 octobre par deux militants féministes, est déjà victime de son "succès". Plus de 5 000 SMS ont été envoyés au 06 44 64 90 21 en moins de deux jours. La faute notamment aux nombreux curieux qui ont voulu tester le dispositif. "On n'avait pas forcément anticipé cet emballement", a annoncé, dimanche 29 octobre sur franceinfo, l'une des créatrices du numéro, Clara Gonzales.
Le dispositif a un coût
Malheureusement, "il se trouve que chaque message nous coûte 0,16 centimes d'euro, a expliqué Clara Gonzales. Et, nous ne pouvons plus l'assumer aujourd'hui", a regretté celle qui se présente comme "activiste féministe". Le numéro a donc été temporairement désactivé, dimanche matin. Pour permettre à l'opération de se poursuivre, une cagnotte a été lancée sur Internet : "1 euro = 6 relous", explique la page d'accueil de l'appel aux dons. Grâce ce financement, l'objectif est de le maintenir durant au moins une année.
Lancé vendredi en plein débat sur le harcèlement et les agressions sexuels, ce numéro a été conçu pour lutter contre les dragueurs trop insistants. "On a créé ce numéro anti-relous pour que les femmes puissent avoir un joker, c'est-à-dire le donner, à la place du leur, à la personne qui les importune", a décrypté Clara Gonzales.
A lire aussi
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Sujets associés
http://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/numero-anti-relous-plus-de-5000-sms-recus-en-moins-de-deux-jours_2442744.html

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En direct de l'Europe. Le Parlement européen s'attaque au harcèlement sexuel dans ses rangs,femmes,violences,

31 Octobre 2017, 01:50am

Publié par hugo

 En direct de l'Europe. Le Parlement européen s'attaque au harcèlement sexuel dans ses rangs
L’affaire Weinstein et l’ampleur prise par les campagnes #MeToo et #BalanceTonPorc contribuent à délier les langues, y compris au Parlement européen.
00'00
-02'32
 
Anja VogelfranceinfoRadio France
Mis à jour le 29/10/2017 | 08:23
publié le 29/10/2017 | 08:22
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LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin  
 Plusieurs eurodéputées ont témoigné dans l'hémicycle avoir été victimes de harcèlement sexuel (Patrick Seeger/MAXPPP)
Lors d'un débat en séance plénière cette semaine, le Parlement européen a appelé à briser le silence et à aider les victimes de harcèlement sexuel à porter plainte, "pour que la peur et la honte changent de camp".
"Mettre un terme au harcèlement sexuel"
"Dans ce Parlement européen, il n'y a pas plus de harcèlement qu'ailleurs, mais il n'y en a pas moins non plus. Et même si nous ne sommes pas tous coupables, il est de notre responsabilité collective d'y mettre un terme". L'eurodéputé du groupe socialiste, Édouard Martin, est l'un des rares hommes à avoir pris la parole ce 25 octobre dans l'hémicycle clairsemé. L'ancien syndicaliste d'Arcelor-Mittal en a même fait son cheval de bataille, depuis ce jour où l'une de ses assistantes est arrivée "blême" au bureau, et lui a raconté le harcèlement sexuel dont elle venait d'être victime. En lui confiant que ce n'était pas le premier, ni le seul.
Un "cahier" de recensement des comportements sexistes
A tel point que Jeanne Ponté tient un cahier, dans lequel elle recense tous les comportements sexistes qu'elle et ses collègues assistantes ont eu à subir depuis 2014, début de l'actuelle législature : une cinquantaine, parfois de la part d'un même eurodéputé, dont elle a préféré taire le nom. L'affaire a fait tant de bruit qu'Elisabeth Morin-Chartier, co-rapporteure du Parlement européen sur les travailleurs détachés, mais aussi questeure et présidente du Comité contre le harcèlement, a rencontré la jeune femme et a immédiatement convoqué dans la foulée une réunion extraordinaire ce jeudi 26.
Exceptionnellement, l'assistante a pu venir assistée par son eurodéputé. Édouard Martin veut "mettre fin à la précarisation des contrats de travail pour nos assistants, alors que 95 % des femmes sont licenciées quand elles dénoncent les faits". Il réclame "un audit externe qui évaluerait l'ampleur du phénomène" et la création d'"un comité spécial contre le harcèlement sexuel".
"Sortir de l'humiliation et de la honte, cesser de fermer les yeux"
Pour Elisabeth Morin-Chartier, ce n'est pas souhaitable, car "la différence est souvent ténue entre harcèlement psychologique et harcèlement sexuel. Les deux sont étroitement liés". En revanche elle souhaite "mettre en place un réseau de personnes de confiance, pour aider les victimes à parler. Nous devons sortir les femmes de l'humiliation et de la honte dans laquelle elles sont, et nous devons tous ensemble cesser de fermer les yeux". L'élue LR du Parti populaire européen souhaite également "un médiateur entre l’institution et les victimes", et insiste surtout pour que "chacun soit informé de ce qu’il risque en cas de harcèlement".
Seule une dizaine de cas avait été jusque-là signalés au Comité contre le harcèlement du Parlement européen, a priori sans dimension sexuelle. En revanche plusieurs cas de harcèlement sexuel, et même de viols, ont été rapportés directement auprès du département des ressources humaines, débouchant sur des sanctions et des mesures disciplinaires.
La peur et la honte doivent changer de camp
Karima Delli (Verts/ALE)
C'est ainsi que s'est exprimée dans l'hémicycle, l'eurodéputée du groupe des Verts/ALE, Karima Delli, avant de poursuivre : "Il y a deux hommes parmi mes assistants. M’est-il déjà arrivé de les coincer dans mon bureau ou de leur pincer les fesses dans un ascenseur ? Jamais. Jamais de la vie ! Le sentiment d’impunité est intolérable, il faut que cela cesse".
"Aussi horribles que ces actes puissent être, ils ne peuvent justifier la mise au pilori sur la place publique de présumés coupables", a toutefois nuancé l'élue FN, Mylène Troszczynski, du groupe Europe des Nations et des Libertés, insistant sur la nécessité de respecter l'État de droit et le traitement judiciaire du problème. "Le fameux hashtag #BalanceTonPorc est révélateur de l'erreur que nous ne devons pas commettre : confondre lynchage médiatique et justice ; faire de chaque homme ou chaque garçon, un porc en puissance".
Mise en place de formations obligatoires sur le respect et la dignité au travail
Le lendemain, le Parlement européen votait une résolution réclamant un renforcement, une meilleure application et un meilleur suivi des législations, la création d'un "comité d'experts indépendants" et la mise en place de "formations obligatoires pour l'ensemble du personnel et des députés sur le respect et la dignité au travail".
"Aujourd'hui, je suis optimiste, il y a une prise de conscience, beaucoup de femmes parlent, se félicite Jeanne Ponté. Ce n'est d'ailleurs pas forcément la parole qui se libère, c'est plutôt les oreilles qui sont davantage à l'écoute".
A lire aussi
http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/en-direct-de-l-europe/en-direct-de-l-europe-le-parlement-europeen-s-attaque-au-harcelement-sexuel-dans-ses-rangs_2419841.html

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0644649021, voici le numéro de téléphone pour "se débarrasser des mecs insistants",femmes,violence

31 Octobre 2017, 01:49am

Publié par hugo

 0644649021, voici le numéro de téléphone pour "se débarrasser des mecs insistants"
Si vous donnez ce numéro à un inconnu, celui-ci recevra une heure plus tard un SMS lui rappelant que "le consentement n'est pas optionnel", explique sa créatrice, contactée par franceinfo.
 Deux activites féministes ont imaginé un numéro de téléphone que les femmes puissent donner à un homme particulièrement insistant. (ELLIOT LEPERS)
/journaliste/margaux-duguet /journaliste/margaux-duguet
Margaux DuguetFrance Télévisions
Mis à jour le 27/10/2017 | 18:21
publié le 27/10/2017 | 18:21
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LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin  
Que faire face à un prétendant un peu trop pressant, qui insiste pour avoir votre numéro de téléphone ? Renvoyez-le vers le 06 44 64 90 21, une ligne créée par deux féministes, vendredi 27 octobre. S'il vous envoie ensuite un texto, le dragueur recevra une réponse pour lui rappeler la notion de consentement.
Bonjour ! Si vous lisez ce message, c'est que vous avez mis une femme mal à l'aise. Avec vous, elle ne s'est pas sentie en sécurité. Ce n'est pas très compliqué : si une femme dit 'non', inutile d'insister. Apprenez à respecter la liberté des femmes et leurs décisions. Merci.
Le texto envoyé par le 0644649021
"Si on est dans la rue, dans un bar et qu'il y a un mec relou, pas dangereux mais qui est quand même insistant, et qu'on n'a pas envie de rentrer dans des explications sur le consentement, l'idée c'est qu'on lui donne ce numéro pour s'en débarrasser", explique à franceinfo Clara Gonzales, l'une des militantes à l'origine de ce projet, réalisé "en une heure ce vendredi après-midi".
"Le consentement n'est pas optionnel"
Aidée de l'entrepreneur et militant Elliot Lepers, Clara Gonzales dit s'être inspirée de l'initiative de The Mary Sue, un site américain qui parle de féminisme et de pop culture, à l'origine d'une initiative similaire. L'activiste de 26 ans souhaite, avec ce numéro de téléphone, faire de la "pédagogie collective", expliquer que "non c'est non" et que "le consentement n'est pas optionnel".
Concrètement, si la personne à qui vous avez donné ce numéro de portable vous envoie un texto, celle-ci recevra le message automatique une heure après, "afin d'éviter qu'il soit encore dans les parages". "Quand on lance des actions féministes, on est critiqué mais ici je suis positivement surprise, ça fait réagir très positivement les gens", assure Clara Gonzales qui aimerait tout de même que "ce numéro n'ait pas à exister".
A lire aussi
http://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/0644649021-voici-le-numero-de-telephone-pour-se-debarrasser-des-mecs-insistants_2440255.html

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Hymne des femmes (L'),femmes,feminisme,

30 Octobre 2017, 03:20am

Publié par hugo

Hymne des femmes (L')

Nous qui sommes sans passé, les femmes
Nous qui n'avons pas d'histoire
Depuis la nuit des temps, les femmes
Nous sommes le continent noir.

Refrain :
Levons-nous femmes esclaves
Et brisons nos entraves
Debout, debout, debout !

Asservies, humiliées, les femmes
Achetées, vendues, violées
Dans toutes les maisons, les femmes
Hors du monde reléguées.

Seules dans notre malheur, les femmes
L'une de l'autre ignorée
Ils nous ont divisées, les femmes
Et de nos soeurs séparées.

Le temps de la colère, les femmes
Notre temps, est arrivé
Connaissons notre force, les femmes
Découvrons-nous des milliers !

Reconnaissons-nous, les femmes
Parlons-nous, regardons-nous,
Ensemble, on nous opprime, les femmes
Ensemble, Révoltons-nous !

Dernier refrain :
Levons-nous femmes esclaves
Et jouissons sans entraves
Debout, debout, debout !

http://www.alternatifs.org/76/chorale/hymne.php

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“Je crois que vous mentez”: le parcours du combattant des femmes qui portent plainte pour viol,femmes,viol

30 Octobre 2017, 03:14am

Publié par hugo

 “Je crois que vous mentez”: le parcours du combattant des femmes qui portent plainte pour viol
Publié le 27 octobre 2017 à 14:04
On a lu pour vous cet article de Slate qui traite de la façon dont les victimes de viol et d’agressions sexuelles sont reçues quand elles portent plainte, et on vous le recommande.
 
Polisse © Mars Distribution
“Karine a 20 ans. […] L’année dernière, après son service du soir, un chauffeur de taxi la viole dans sa voiture, en bas de chez elle. Quelques jours plus tard, elle se rend au commissariat pour déposer plainte. […] Son interlocuteur, assis de manière décontractée face à elle, l’écoute sans prendre en notes ses propos. ‘Dès le départ, j’ai vu qu’il ne me croyait pas’, relate l’étudiante. Le policier lui demande pourquoi elle n’est pas sortie de la voiture, trouve ‘un peu étrange de rentrer toute seule comme ça le soir’ et explique ‘qu’en tant que victime’, elle n’aurait pas dû réagir comme elle l’a fait. ‘Puis il m’a sorti: ‘De toute façon, vous n’avez pas l’air très cohérente. Je crois que vous mentez et je vais me faire un malin plaisir de le prouver. Je prends pas les plaintes des folles’’, assure-t-elle.
L’article En 2017, on dissuade encore des victimes de viol de déposer plainte, signé par Pauline Verduzier et publié aujourd’hui sur le site français de Slate, propose les témoignages de femmes agressées sexuellement ou violées, qui ont décidé de porter plainte. Karine, Anna, Johanna, Charlotte, Romy ou Deborah font partie des 11% des victimes d’un viol et des 2 % des victimes d’agression sexuelle à s’être déplacées au commissariat. Sur place, elles ont dû faire face à un personnel méprisant envers les victimes et incapable de les prendre au sérieux. Au programme: culpabilisation, refus de prendre la plainte, accusations de mensonge, manque d’empathie et même parfois, avances sexuelles.
A lire le plus vite possible sur Slate.


http://cheekmagazine.fr/societe/porter-plainte-viol-slate/

UNE FEMME  TE PLAIT  , TU LA  DRAGUE !!!!TU DISCUTES  AVEC  ELLE , SI ELLE  ACCEPTE  UN CAFE  C ETS COOL  !!!!MAIS  SI ELLE  REFUSE  TU T ARRETES!!!!!!!!!

APRES 

JE NE COMPREND PAS CES HOMMES  QUI VIOLENT , QUI TAPENT  LEURS COPINES ETC 

 

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Victime de son propre succès, le numéro "anti-relou" temporairement désactivé,femmes,violences,

30 Octobre 2017, 03:07am

Publié par hugo

 
C'EST LA VIE
Victime de son propre succès, le numéro "anti-relou" temporairement désactivé
Une cagnotte a été mise en ligne pour faire face à la demande.
Twitter / Clara Gonzales
Victime de son propre succès, le numéro "anti-relou" temporairement désactivé
HARCELEMENT - Le numéro de téléphone a été bombardé de SMS. Depuis ce vendredi 27 octobre, un numéro "anti-relou", à donner aux personnes trop insistantes dans la rue, a été mis en place mais rapidement désactivé. Selon l'AFP, le numéro a reçu 6000 messages en moins de 48 heures, ce qui a pu "saturer le système à certains moments", explique l'une de ses créatrices.
Cet afflux d'appels commence en effet à coûter cher aux deux militantes féministes françaises, Clara Gonzales et Elliot Lepers, qui ont lancé un appel aux dons ce dimanche matin. Lorsque le SMS est envoyé, la personne reçoit une réponse lui indiquant qu'il est "inutile d'insister". "Un euro=6 relous", explique Elliot Lepers, le coût du SMS renvoyé par un robot est de 16 centimes.
Clara Gonzales a expliqué que le numéro est temporairement désactivé pour cette raison financière: "On n'avait pas forcément anticipé cet emballement", a-t-elle précisé ce dimanche sur France Info.
"L'idée est de donner un joker aux femmes, c'est un outil", a-t-elle poursuivi auprès de l'AFP. Elle précise que ce "n'est pas un numéro d'urgence à utiliser en cas de danger. C'est un acte militant, pas une solution au harcèlement", souligne-t-elle, sans cacher qu'elle attendait que les pouvoirs publics puissent prendre le relais.
Dimanche, un rassemblement "#metoo dans la vraie vie" est organisée dans plusieurs villes de France, comme Paris, Marseille, Lyon, Nantes, Rennes, Besançon, Toulouse...
Le hashtag #metoo" (moi aussi) a été crée après la déferlante de témoignages de femmes victimes de harcèlement sexuel, d'agressions sexuelles, ou de viols, sous le mot-dièse #Balancetonporc, dans la sillage de l'affaire Weinstein, le producteur américain accusé de harcèlement, agression ou viol.
L'appel a manifester a été lancé à l'origine par la journaliste Carol Galand qui a invité "à faire de #metoo autre chose qu'un buzz sur les réseaux sociaux".
Lire aussi :
 
À voir également sur Le HuffPost:


http://www.huffingtonpost.fr/2017/10/29/victime-de-son-propre-succes-le-numero-anti-relou-temporairement-desactive_a_23259746/?utm_hp_ref=fr-cest-la-vie

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