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"Face à Toi-Même", l’association wallonne pour les personnes transgenres et non-binaires

25 Juillet 2022, 16:27pm

Publié par hugo

 "Face à Toi-Même", l’association wallonne pour les personnes transgenres et non-binaires

18 juil. 2022 à 18:49

Temps de lecture
4 min
Par Maxime Maillet
Initiatives locales
 
Le gouvernement d’Alexandre De Croo est historique pour la communauté LGBTQIA + *, et plus particulièrement pour les personnes transgenres. Pour la première fois dans notre pays, une femme transgenre – Petra De Sutter (Groen) occupe le poste de Vice-Première ministre et Ministre de la Fonction et des Entreprises publiques.

" Cette nomination était un magnifique message, une source d’espoir pour toute la communauté trans. Elle montre que toute personne peut réaliser ses objectifs professionnels et atteindre les fonctions qu’elle désire " explique Nathéo Defaut engagé depuis plusieurs années dans le milieu associatif LGBTQIA +. " Puis, j’ai trouvé ça super qu’on ne réduise pas Petra De Sutter à une étiquette. On ne parlait pas d’elle comme une personne transgenre, mais comme une femme qui a accédé à un poste important. "

Parler des personnes transgenres* et des personnes non-binaires*, les aider et les accompagner dans leur acceptation d’elles-mêmes, c’est précisément l’objectif de Nathéo à travers l’association dont il est actuellement le président : Face à Toi-Même.

À lire aussi
Me Thierry Afschrift devient Typhanie : "Je me suis rendu compte qu’il n’était pas trop tard pour faire ce choix"

Ecouter, sensibiliser et former

© Tous droits réservés
Fondée en 2017, Face à Toi-Même proposait au départ des moments conviviaux de rencontre pour les personnes transgenres et leurs proches. Aujourd’hui, l’association s’est bien développée. Intégrée dans la Fédération Prisme – coupole regroupant toutes les associations wallonnes LGBTQIA +, l’ASBL poursuit une triple mission : écouter, sensibiliser et former.

Ecouter. L’association organise régulièrement des entretiens individuels, des groupes de parole et des permanences mensuelles dans les différentes maisons arc-en-ciel* de Wallonie. Les personnes transgenres, non-binaires et leur entourage s’y rendent pour obtenir des conseils et trouver une oreille attentive. A l’avenir, l’association aimerait d’ailleurs développer une application-ressource : chacun pourrait y trouver les contacts de médecins généralistes, des dentistes, des avocats ou encore des coiffeurs qui connaissent la transidentité et qui sont capables de bien prendre en charge les personnes transgenres et non binaires.

Former. Face à Toi-Même organise de nombreuses formations sur la transidentité pour des écoles. " Nous allons dans les classes pour expliquer ces notions aux élèves. Mais nous aidons aussi les directions et les enseignants si un ou une élève fait son coming out transgenre. Comment doivent-ils/elles intervenir ? Quels sont leurs droits et leurs obligations ? ". Dans les entreprises, ces formations s’adressent à la fois aux personnes concernées – comment bien s’intégrer dans un milieu professionnel –, mais aussi aux autres acteurs – comment bien inclure et accueillir les personnes transgenres et non binaires. " Dernièrement, nous avons formé le personnel de la SNCB sur la transidentité et le langage inclusif. De cette manière, les contrôleurs et les contrôleuses pourront par exemple s’adresser aux personnes trans de la bonne manière sans les mégenrer*. Au sein de la SCNB, le climat est aussi plus serein pour les travailleurs et travailleuses trans et non binaires. Avec une autre association néerlandophone, nous allons bientôt former une partie du Service Public Fédéral de la Justice (SPF Justice). "

Sensibiliser. Les membres de Face à Toi-Même se rendent à des multiples évènements LGBTQIA + comme la Pride à Bruxelles en mai ou les Fêtes de l’Amour à Charleroi en août. Ils y abordent les thématiques trans et contribuent à offrir plus de visibilité à cette minorité toujours victime de discriminations dans notre société. Cette visibilité passe aussi par des expositions et des capsules vidéo sur les réseaux sociaux. "Ces capsules ont été pensées dans l’esprit de notre association qui est de mobiliser tous les membres de la communauté LGBTQIA +. Ici en l’occurrence des professionnels de l’image. "

À lire aussi
Où trouver les associations LGBTQIA + en Fédération Wallonie-Bruxelles ? [Carte interactive]

Donner des modèles inspirants
Les membres de l’association à la Pride 2022 de Bruxelles.
Les membres de l’association à la Pride 2022 de Bruxelles. Face à Toi-Même
Pour Nathéo, il est important aujourd’hui de montrer une vision positive de la transidentité et de donner des modèles inspirants pour toutes les personnes transgenres et non-binaires à l’image de Petra De Sutter. " Je me définis comme un militant positif. Je ne nie absolument pas les grandes difficultés que nous vivons au quotidien, mais j’essaye d’utiliser la culture d’une façon positive pour changer les visions de notre société sur les personnes trans. "

D’autres associations – peu nombreuses en Fédération Wallonie-Bruxelles – existent pour les personnes transgenres et non-binaires comme Genres Pluriels à Bruxelles ou Transkids, première association francophone consacrée spécifiquement aux enfants et aux adolescents transgenres.


Quelques définitions
* LGBTQIA + pour Lesbienne, Gay, Bisexuel, Trans, Queer, Intersexe, Asexuel et + pour ceux et celles qui ne se reconnaissent pas dans les orientations sexuelles et les identités de genre citées précédemment.

*Une personne transgenre est une personne dont le genre ne correspond pas au sexe qui lui a été assigné à la naissance. Un homme trans est un homme assigné au sexe féminin à la naissance. Une femme trans est une femme assignée au sexe masculin à la naissance.

*Une personne non-binaire ne se définit pas exclusivement par le masculin ou le féminin.

* Mégenrer quelqu'un, c'est utiliser le mauvais pronom (il à la place de elle ou inversément) en parlant d’une personne par ignorance, oubli ou transphobie.

* Les maisons arc-en-ciel offrent un espace d’accueil et une aide sociale, juridique, médicale ou psychologique pour les personnes LGBTQIA + en difficulté. On en trouve 7 en Wallonie.


https://www.rtbf.be/article/face-a-toi-meme-lassociation-wallonne-pour-les-personnes-transgenres-et-non-binaires-11033563

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Finis, les "Madame", "Monsieur" : les impôts suppriment la civilité des usagers dans leur courrier

25 Juillet 2022, 16:14pm

Publié par hugo

Finis, les "Madame", "Monsieur" : les impôts suppriment la civilité des usagers dans leur courrier
Par Manon Henrotte Publié le 25/07/2022 à 13:09
inclusivite-direction-finance-publique-supprime-civilite-madame-monsieur-courrier-impot
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La Direction générale des finances publiques a pris une nouvelle mesure favorisant l'inclusivité. Leurs agents n'indiqueront plus la civilité des contribuables dans les courriers des impôts. Plus de "Madame" et plus de "Monsieur", des formules simplement remplacées par le prénom des destinataires.
Depuis le 6 juillet 2022, une note de service interne de la direction générale des finances publiques (DGFIP) invite ses agents à ne plus indiquer la civilité des contribuables dans les courriers d'impôts.

La décision a été révélée par Le Figaro, le 13 juillet dernier.

Pour une meilleure inclusivité des usagers
"Madame" et "Monsieur" vont disparaître des courriers de la DGFIP. Dans le bloc destinataire du courrier, dans l’accroche, dans la formule de politesse en fin de message et parfois le corps de texte, la civilité n'est désormais plus mentionnée.

La raison d'un tel changement est la volonté de l'organisme publiquede favoriser l'inclusivité des contribuables et une meilleure reconnaissance "des évolutions de l’identité de genre".

Il paraît ainsi nécessaire d’adapter la manière dont nous nous adressons à nos usagers.

"Nous sommes régulièrement saisis par les usagers qui souhaitent la modification, dans nos applicatifs, de la civilité qui leur est appliquée ou qui demandent la prise en compte d’un prénom d’usage", s'explique la DGFIP dans sa note, citée par Ouest France.

Désormais, un simple "Bonjour", suivi du prénom et potentiellement du nom du destinataire figurera dans les courriers d'impôts.

Comme le rappel l'institution : "Le contexte institutionnel et social actuel plaide en faveur d’une meilleure prise en compte des évolutions de l’identité de genre. Il paraît ainsi nécessaire d’adapter la manière dont nous nous adressons à nos usagers".

Lire aussi :
Jennifer Lopez invite son enfant non-binaire sur scène en utilisant un pronom neutre
Ester Manas, le label de mode inclusive des femmes puissantes

Voir aussi
Les personnalités transgenres qui ouvrent la voie


https://www.marieclaire.fr/finis-les-madame-monsieur-les-impots-suppriment-la-civilite-des-usagers-dans-leur-courrier,1431264.asp

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Signification Tatouage Fleur de lotus

21 Juillet 2022, 14:10pm

Publié par hugo

 Signification Tatouage Fleur de lotus
27 SEPTEMBRE 2020
symbole tatouage fleur de lotus
La fleur de lotus est l’un des tatouages les plus symboliques que l’on trouve aujourd’hui. Voici des informations sur les différentes significations associées à ce tatouage.

Parmi les différents motifs de tatouage que l’on trouve aujourd’hui, les tatouages de fleurs sont les plus populaires, en particulier chez les femmes. En effet, les tatouages de fleurs sont non seulement beaux et attrayants pour les yeux, mais ils ont également plusieurs significations. Vous ne le savez peut-être pas, mais presque toutes les fleurs ont une signification profonde et un symbolisme qui leur est associé. Par exemple, une rose rouge est associée à l’amour, à la romance ; le lys représente l’innocence et la pureté ; le tournesol symbolise la loyauté et le dévouement ; une orchidée la beauté et le luxe, etc.

Symbolisme du tatouage Fleur de Lotus
Le lotus est l’une des fleurs les plus importantes en Orient ou dans les pays asiatiques en raison de son symbolisme religieux. On trouve des références au lotus dans l’hindouisme ainsi que dans le bouddhisme. On pense que Brahma, l’un des dieux suprêmes de l’hindouisme, est né d’une fleur de lotus. Le lotus dans le bouddhisme représente la nature du Bouddha. De même, selon la culture de l’Égypte ancienne, le lotus était la première fleur de l’univers, et c’est pourquoi on trouve des représentations du lotus dans plusieurs monuments. C’est pourquoi les adeptes des religions asiatiques ont un tatouage de fleur de lotus tatoué sur le corps.

Un autre tatouage de lotus significatif signifie que, comme la fleur se trouve dans la boue, elle représente la montée des épreuves et de la lutte. Elle signifie l’éveil à la réalité ou la transformation en beauté. Le lotus est l’un des puissants symboles de la renaissance en Orient et en Occident. Il représente également la beauté et la force. Le lotus se trouve dans différentes couleurs comme le rouge, le rose, le bleu, etc. et chacune a une signification qui lui est propre. Un lotus rouge représente l’amour, la passion et symbolise le cœur. Comme nous le voyons, les significations du lotus rouge sont très similaires à celles d’une rose rouge. D’autre part, le lotus bleu représente la sagesse, l’intellect et la connaissance.

Voici quelques autres significations associées à la fleur de lotus :
Comme d’autres tatouages de fleurs, la fleur de lotus représente la beauté, la grâce, etc.
Les personnes qui ont vécu un changement important dans leur vie choisissent généralement le tatouage du lotus, car il représente un changement de vie radical.
Ce tatouage est également un symbole qui rappelle aux gens que la beauté vient de l’intérieur et que la beauté naturelle est tout simplement incomparable.
Les tatouages de lotus et de carpe koï sont des tatouages japonais populaires. Comme la carpe koï nage toujours en amont et comme la fleur de lotus pousse toujours vers la lumière, ce tatouage est idéal pour les personnes optimistes et qui persévère pour réussir !
Enfin, le tatouage de la fleur de lotus représente également la qualité de se déplacer au-dessus de la profondeur, et donc, représente l’individualité.


Réaliser un tatouage de lotus

Comme il y a plusieurs significations associées à cette fleur, on est sûr d’être enclin à se faire faire ce tatouage sur le corps. Ces tatouages peuvent être réalisés sur n’importe quelle partie du corps, mais ceux réalisés sur le bas du dos sont plus populaires auprès des filles de nos jours. Vous pouvez soit les faire en utilisant des couleurs comme le rouge, le rose, le bleu, etc… pour les rendre plus réels, soit opter pour des tatouages en noir et blanc. Les hindous ou les bouddhistes font aussi une fleur de lotus avec le symbole “Om̐” à l’intérieur. Ensuite, vous pouvez dessiner des feuilles, de l’eau, des carpes koïs, etc. autour du lotus pour lui donner un aspect artistique.

Maintenant que vous connaissez les différentes significations et symboliques associées au lotus, vous pouvez aussi envisager de vous faire tatouer ce motif sur votre corps. En raison de son symbolisme plus profond, il ne sera jamais démodé, et vous serez toujours fier de votre tatouage spécial. Alors, pensez-y.

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This entry was posted by Lou in Significations Tatouages.
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La défense homophobe de Caroline Cayeux, ministre accusée…d’homophobie

19 Juillet 2022, 15:48pm

Publié par hugo

ACTU EN FRANCE
La défense homophobe de Caroline Cayeux, ministre accusée…d’homophobie
Maya Boukella 13 juil 2022 8

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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTU EN FRANCE
Une pétition contre les LGBTQIAphobies dénonce la présence de personnes réactionnaires au gouvernement, parmi lesquelles Caroline Cayeux. La ministre s’est défendue de ces accusations de la pire façon possible.
Lancée le 11 juillet 2022 dans le magazine gay TÊTU, une pétition exige que le gouvernement soit débarrassé des LGBTQIAphobies. De fait, Emmanuel Macron s’est entouré d’une liste de politiques s’étant illustrés dans l’homophobie, le soutien à la Manif pour tous et les postures anti-IVG.

Les propos et la défense homophobe de Caroline Cayeux
Les signataires de cette pétition, parmi lesquels une cinquantaine de députés de gauche, dénoncent la gravité des propos tenus par Caroline Cayeux, actuelle ministre déléguée aux collectivités territoriales.

Cette dernière a en effet pris position en 2012 et en 2013 contre le mariage pour tous, alors qu’elle occupait le poste de sénatrice LR. Elle affirmait que cette loi était un « caprice », « une ouverture de droit irrespectueuse de la nature et insensée » et enfin, que « le Mariage pour tous et le droit à l’adoption n’est pas simplement un dessein qui va contre nature mais c’est plus grave. » 

Invitée à s’exprimer au micro de Public Sénat le 12 juillet, Caroline Cayeux s’est une nouvelle fois illustrée dans un discours réactionnaire. Au passage, elle a déclaré « maintenir » ses propos tenus en 2012 tout en niant avoir employé le terme de « caprice » :

« Je maintiens évidemment mes propos, mais j’ai toujours dit que la loi, si elle était votée, je l’appliquerais. Et puis, je vais vous dire, quand même, que j’ai beaucoup d’amis parmi tous ces gens-là. Franchement, c’est un mauvais procès qu’on me fait et ça m’a beaucoup contrariée (…). Je n’ai jamais fait partie de La Manif pour tous, je n’ai jamais défilé, que les choses soient claires ».

La dimension homophobe de sa prise de parole a été vivement critiquée, notamment à gauche. Le 12 juillet, la ministre s’est excusée sur Twitter, déclarant : « Mes propos ont blessé nombre d’entre vous. Je les regrette profondément, ils étaient naturellement inappropriés. L’égalité des droits doit toujours être une priorité de notre action. »

Une longue liste de macronistes réactionnaires
Pour en revenir à la pétition, elle a été lancée par le député insoumis Andy Kerbrat et a notamment été signée par Mathilde Panot, Adrien Quatennens et Danièle Obono parmi une centaine de signataires. On peut y lire :

« Comment croire que ce gouvernement respectera le principe d’égalité entre toutes et tous, s’engagera dans la lutte contre les discriminations et garantira la liberté de genre quand le gouvernement comporte trois LGBTQIAphobes notoires ?

Comment faire confiance aux services de police quand leur ministre a défendu sans relâche l’inégalité en droit des personnes LGBTQIA+, estimant que le mariage pour tous était une « réforme de société néfaste » ? »

À ce titre, les signataires demandent « le départ » de Gérald Darmanin qui a participé à La Manif pour tous en 2012, alors qu’il était membre de l’UMP et maire de Tourcoing. La pétition dénonce également le ministre de la transition écologique Christophe Béchu, rappelant que ce dernier a « signé chez Valeurs actuelles (…) une tribune intitulée « dénaturation du mariage ; la République fragilisée » » et évoque un « brouillage des repères originels ».

darmanin 2019 – flickr jacques paquier
© Jacques Paquier / Flickr
À lire aussi : « Portez plainte », c’est tout ce qu’Élisabeth Borne a à dire aux victimes de violences sexistes et sexuelles

Crédits de l’image à la Une : © capture d’écran, chaîne Youtube de Public Sénat


https://www.madmoizelle.com/la-defense-homophobe-de-caroline-cayeux-ministre-accusee-dhomophobie-1413419

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Bientôt 8 milliards d'êtres humains, mais combien de femmes ?

15 Juillet 2022, 03:09am

Publié par hugo

 Bientôt 8 milliards d'êtres humains, mais combien de femmes ?
Une infirmière prend soin d'un nouveau-né qui n'a pas pu être évacué vers un abri anti-aérien, dans un hôpital endommagé lors d'un bombardement à Donetsk, en territoire sous le gouvernement de la République populaire de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, le mardi 14 juin 2022.
Une infirmière prend soin d'un nouveau-né qui n'a pas pu être évacué vers un abri anti-aérien, dans un hôpital endommagé lors d'un bombardement à Donetsk, en territoire sous le gouvernement de la République populaire de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, le mardi 14 juin 2022.
©AP Photo
Une infirmière prend soin d'un nouveau-né qui n'a pas pu être évacué vers un abri anti-aérien, dans un hôpital endommagé lors d'un bombardement à Donetsk, en territoire sous le gouvernement de la République populaire de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, le mardi 14 juin 2022.Le nombre de bébés nés en Chine a continué de diminuer en 2021, selon les données officielles publiées en janvier 2022.<br />
 <p>Danica Camacho, 7 milliardième être humain sur Terre, dans les bras de sa mère Camille, quelques instants après sa naissance, le 31 octobre 2011 à Manille, aux Philippines.</p>
16 SEP 2019
 Mise à jour 18.01.2022 à 08:49 par 
TerriennesLiliane CharrierIsabelle Mourgere
Nous serons 8 milliards sur Terre en novembre 2022, selon l'ONU. C'est à la tranche d'âge située entre 50 et 54 ans que la part d'hommes et de femmes est à égalité. Mais depuis plusieurs années, on assiste à une masculinisation de la population, pour raisons culturelles, économiques ou sociales. Une carence de femmes qui pourrait à terme mener à un déséquilibre démographique lourd de conséquences.
Plus de dix ans déjà que nous avons franchi la barre symbolique des 7 milliards d'êtres humains sur Terre. L'ONU prévoit que nous franchirons la barre des 8 milliards dès novembre 2022. Il faudra attendre 2050 pour dépasser celle des 9 milliards et 2100 celle des 10 milliards. Comment le nombre de femmes va-t-il évoluer dans ce contexte de constante progression ? 
 
A lire ►Nous serons 8 milliards d'humains sur Terre d'ici novembre prochain, selon l'ONU
Danica, la 7 milliardième Terrienne, née en 2011
Une du quotidien québécois Le Devoir en date du 31 octobre 2011 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Une du quotidien québécois Le Devoir en date du 31 octobre 2011 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
©Le Devoir
"Alors que nous anticipons la naissance du huit milliardième habitant de la Terre", c'est "un rappel de notre responsabilité partagée de prendre soin de notre planète et un moment pour réfléchir sur les points où nous ne respectons toujours pas nos engagements les uns envers les autres", note dans un communiqué le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, publié le 10 juillet 2022.

Celle qui nous a permis de battre le record historique de 7 milliards avait fait, en octobre 2011, la Une des journaux. L'annonce de la naissance de Danica, 7 milliardième habitante de la planète, à Manille, aux Philippines, créait alors la liesse dans son pays.

Et pourtant statistiquement, il eut été plus probable qu’un petit Bayani ou Dakila (prénoms masculins tagalog populaires aux Philippines) ait vu le jour.

Car s’il y a à peu près le même nombre de femmes que d’hommes sur Terre, ces derniers sont légèrement plus nombreux et il naît aujourd'hui de moins en moins de filles.
S’il y a à peu près le même nombre de femmes que d’hommes sur Terre, les hommes sont légèrement plus nombreux : 102 hommes pour 100 femmes en 2020, selon les chiffres de l'ONU.
 

L'impact de la Covid-19

"Les chiffres en Chine, en Grande-Bretagne ou en France ont tous illustré une chute importante des naissances durant la pandémie. Quand les personnes se sentent en situation d'insécurité face à l'avenir, ils ne font pas d'enfants. Aux Etats-Unis, le Brooking Institution a même estimé à 300 000 le nombre de bébés qui ne sont pas nés du fait du Covid-19. Depuis, on observe une petite remontée de la natalité, mais il est fort probable que le Covid-19 n'a fait qu'accentuer une tendance durable, celle de la baisse des taux de fécondité. Il faut bien avoir conscience que si la population mondiale continue aujourd'hui à croître, ce n'est pas du fait des naissances, mais parce que les humains ne meurent plus aussi vite qu'avant", estime Darrell Bricker, PDG d'Ipsos Public Affairs, dans L'Express.

Chaque seconde, la population mondiale varie de +2,64 humains.
Chaque jour, la population mondiale varie de +227 995,07 humains.

► Voir le décompte en direct du nombre d’habitants sur Terre ici
Plus précisément encore, sur 1000 personnes, 504 sont des hommes (50,4 %) et 496, des femmes (49,6 %). Il naît un peu plus de garçons que de filles : 106 garçons pour 100 filles. Mais on enregistre une plus forte mortalité chez les garçons que chez les filles ; c’est vrai dans l’enfance, mais aussi à l’âge adulte.

Il arrive donc un âge où les hommes et les femmes sont en nombre égal : dans le monde, c’est entre 50-54 ans. Au-delà, ce sont les femmes qui sont plus nombreuses, l’écart se creusant avec l’âge. Ainsi, en 2020, huit centenaires sur dix étaient des femmes.

Carte du monde de l'espérance de vie au féminin. Entre 50-54 ans, les hommes et les femmes sont en nombre égal. Au-delà, ce sont les femmes qui sont plus nombreuses.
Carte du monde de l'espérance de vie au féminin. Entre 50-54 ans, les hommes et les femmes sont en nombre égal. Au-delà, ce sont les femmes qui sont plus nombreuses.
©ONU
Vers une carence de femmes ?
Ainsi le monde commence-t-il à faire face à une "carence" de femmes en âge de procréer, qui pourrait conduire à terme à des déséquilibres démographiques lourds de conséquences. D’autant que la population globale vieillit, surtout dans les pays dits développés, tout en continuant à croître - d’ici à 2050, la Terre devrait compter 9 milliards d’habitants. 

La masculinisation de la population varie selon les régions du monde. C’est d’abord en Asie que la proportion de garçons a commencé à augmenter parmi les nouveau-nés au début des années 1980 – au rythme des progrès de la science et des méthodes d’analyses prénatales. Et c’est en Inde et en Chine, qui représentent à eux deux 37 % de la population mondiale, que le déséquilibre est le plus inquiétant.

Les deux pays les plus peuplés au monde souffrent d’une évidente carence de femmes. Depuis plusieurs décennies, la Chine, le pays le plus peuplé du monde, présente un « rapport de masculinité » nettement plus élevé que la moyenne – dans certaines régions, il dépasse 120 garçons pour 100 filles. Et dans de nombreuses régions de l’Inde, ce rapport est aussi nettement supérieur à 105, également depuis des décennies. En dépit d’une amélioration dans les États les plus touchés au Nord-Ouest (Pendjab, Haryana, Rajasthan), plusieurs autres États comme l’Uttar Pradesh ou le Maharashtra, autrefois épargnés, semblent aujourd’hui atteints. 

Dans ces deux pays, qui comptent en tout 2,76 milliards d’habitants, il y a environ 80 millions d’hommes de plus que le nombre jugé souhaitable, et plus de la moitié d’entre eux ont moins de 20 ans. "Rien de tel ne s’est jamais produit dans l’histoire de l’humanité", écrivait le Washington Post dans un article paru en avril 2018.

Dans d’autres pays d’Asie, comme le Vietnam, le Népal ou le Pakistan, le nombre de garçons dépasse aussi celui des filles de plus de 10 %. Les populations asiatiques de la diaspora manifestent la même tendance : en Angleterre, on a observé 113 garçons pour 100 filles parmi les troisièmes naissances (probablement après deux filles) chez les populations d’origine indienne ; même phénomène signalé en Italie chez les Chinois, en Norvège chez les Indiens, ainsi qu’en Grèce et en Italie chez les immigrés albanais.
Le taux de naissance masculine en constante croissance
Car l’Europe orientale n’est pas en reste, même si elle pèse moins lourd dans la balance démographique. Depuis au moins 20 ans, il y naît bien plus de garçons que de filles, notamment dans le Caucase et les Balkans, où le sexe-ratio à la naissance se situe entre 110 et 117 pour 100 filles – soit davantage que la moyenne en Inde. L’Azerbaïdjan est le deuxième pays au monde après la Chine en termes de déséquilibre des sexes à la naissance. Durant la décennie 2000, on a même décompté en Arménie jusqu’à 185 garçons pour 100 filles parmi les troisièmes naissances, sans aucun doute un record mondial.  En Albanie, au Kosovo, au Monténégro et en Macédoine occidentale, les niveaux avoisinent 110-111 naissances de garçons pour 100 filles, avec une redoutable régularité. 

Que se passe-t-il ?
Les raisons de ces déséquilibres sont diverses. En Asie, plusieurs facteurs plaident en défaveur des femmes, à commencer par les coutumes, les croyances religieuses ou les considérations économiques. En Inde, mettre au monde une fille est vécu comme un risque pour la famille : destinée à se marier, elle devra remettre une dot puis se consacrera à sa belle-famille. Un garçon, au contraire, apportera aide et sécurité à ses parents. En Chine comme en Inde on préfèrera, selon sa catégorie socioprofessionnelle, investir dans un examen prénatal et choisir d'avorter plutôt que s’endetter toute une vie pour subvenir à l’éducation et au mariage d’une fille.

En Inde et au Pakistan, où il manque 5 millions de femmes, la pauvreté de nombreuses familles pousse ces dernières à préférer les garçons aux filles ; lors des mariages, la famille de l’épouse doit verser une dot à celle du marié, un coût que tous ne peuvent pas se permettre. Par ailleurs, on estime que les hommes sont plus productifs que les femmes, et en cela plus "rentables" pour les familles les plus démunies.

Il en va de même en Chine. En 1979, l’instauration de la politique de l’enfant unique, en vigueur jusqu’en 2015, ainsi que le développement progressif des techniques d’échographie ont fait beaucoup de tort au genre féminin, les parents préférant bien souvent donner naissance à un fils (les "enfants-empereurs"). Car s’il faut choisir, on garde le garçon qui, dans la tradition confucéenne, peut seul succéder aux parents et perpétuer le culte des ancêtres.

Dans les pays du Golfe (Emirats Arabes Unis, Qatar, Bahreïn, Koweït), où une grande partie de la main d’œuvre est d’origine étrangère, les travailleurs migrants n’ont bien souvent pas la possibilité de faire venir leurs familles. D’où d’énormes déséquilibres statistiques, avec parfois plus de 2000 hommes pour 1000 femmes.
En bleu foncé : les pays où les femmes sont les plus nombreuses.<br />
En marron : les pays où les hommes sont les plus nombreux.
En bleu foncé : les pays où les femmes sont les plus nombreuses.
En marron : les pays où les hommes sont les plus nombreux.
Gynécides : des millions de non-nées
En 2016, le centre asiatique pour les droits de l’homme a évalué à environ 1,5 million le nombre de foetus féminins éliminés chaque année. En Chine, 35 années de politique de l’enfant unique ont causé la disparition de millions de filles par avortements sélectifs ou infanticide. Même chose pour l’Inde où ces pratiques ont considérablement réduit la population féminine, essentiellement dans le nord du pays. Difficile de naître fille en Asie.  

Si, un temps, l’infanticide au féminin – la mise à mort des nouveaux-nés filles – était couramment pratiqué dans ces pays, la science a depuis progressé, rendant ce "gynécide" plus facile et contrôlable. Le développement de l’insémination artificielle permet de sélectionner avant la naissance le sexe de l’enfant. Les échographies déterminent de plus en plus tôt si le bébé à naître est un garçon ou une fille (pouvant conduire ou non à l’avortement sélectif). Or généralement, les familles, pour les raisons culturelles et/ou sociales évoquées plus haut font le choix d’avoir un ou plusieurs garçons. 
Les dangers du déséquilibre
La Chine et l’Inde accusent actuellement un déficit global de femmes d’environ 160 millions. Le nombre de "femmes manquantes" devrait même atteindre les 225 millions en 2025. A terme, si la proportion de filles par rapport aux garçons continue d’être aussi déséquilibrée, c’est tout un pan de la population qui ne pourra pas être renouvelé. 

Des études montrent déjà que 94% des célibataires de 28 à 49 ans en Chine sont des hommes, qui pour la plupart, n’ont pas terminé leurs études secondaires. Certains craignent qu’une masculinisation trop importante de la société chinoise n’entraîne une hausse nette de la violence et du crime.

On assiste aussi à une augmentation des mariages par correspondance (mariages forcés avec des femmes venant de l’étranger), notamment en Chine. Beaucoup de Chinois se tournent vers l'étranger et notamment la Birmanie pour trouver une femme, parfois via un mariage arrangé.

Pour des raisons socio-économiques, il faut aussi s’attendre à un ralentissement du taux de natalité dans les pays concernés d’ici 20 à 40 ans. D’où un vieillissement de la population et, à terme, un net ralentissement de ces économies pour l’instant très dynamiques. 
 
En bleu, les pays où le taux de fertilité va de 5 à 6,5. En vert, de 3,5 à 5. En jaune, de 1,5 à 2,5 enfants par femme. 
En bleu, les pays où le taux de fertilité va de 5 à 6,5. En vert, de 3,5 à 5. En jaune, de 1,5 à 2,5 enfants par femme. 
©ONU
Des solutions à long terme
Certains pays ont anticipé ces impasses en prenant des mesures. La Corée du Sud, par exemple, qui au début des années 1990, présentait l’un des sexe-ratio les plus déséquilibrés du monde (près de 1200 hommes pour 1000 femmes) l’a fait baisser jusqu’à 106 garçons pour 100 filles actuellement. Ce « retour à la normale » s’explique tant par l’amélioration du statut des femmes que par les mesures prises par le gouvernement pour enrayer les avortements sélectifs et une importante campagne de communication autour du danger d’une disproportion hommes/femmes. 
 

Des campagnes similaires ont été lancées en Inde : devant le nombre des familles recourant à l’avortement sélectif en fonction du sexe pour choisir les garçons, le gouvernement a adopté une loi interdisant le dépistage du fœtus et ce type d’intervention. En Chine, un assouplissement de la politique de l’enfant unique, notamment dans les campagnes, pourrait amener à rétablir un semblant d’équilibre des sexes dans le pays. Cependant il faudra attendre une vingtaine d’années avant que les premiers effets de ces politiques se fassent sentir. Actuellement, notamment en raison de la crise sanitaire qui a éclaté en 2020, le nombre de naissance ne cesse de diminuer en Chine. 

En Europe du Sud et Caucase, de récents efforts de compréhension du phénomène sont plus le fait d’une mobilisation internationale que d’une prise de conscience de la population, et ils n’ont pas encore débouché sur des mesures concrètes. 

Mais alors, où sont les femmes ? En Europe orientale : les pays de l’ancienne Union soviétique, comme la Russie, la Lituanie ou la Lettonie sont majoritairement féminins, car l’espérance de vie des hommes y est plus faible qu’ailleurs. 
 

A lire aussi dans Terriennes :

► L'avortement sélectif en Arménie : le choix du garçon
► Damnées de la terre : en quête d'emploi, des Birmanes mariées de force en Chine
► En Inde, le déficit de filles s'accentue malgré les tentatives pour l'enrayer

 
7 milliards de Terriens ?
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Reportage RTBF du 31 octobre 2011


https://information.tv5monde.com/terriennes/78-milliards-d-etres-humains-mais-combien-de-femmes-2547

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 Homophobie : des associations portent plainte contre la ministre Caroline Cayeux

15 Juillet 2022, 02:17am

Publié par hugo

 Homophobie : des associations portent plainte contre la ministre Caroline Cayeux
Publié le 14 juillet 2022 à 8h05
Caroline Cayeux avait qualifié le mariage pour tous de « dessein contre nature »
Caroline Cayeux avait qualifié le mariage pour tous de « dessein contre nature » - © Best Image

SAUVEGARDER
La ministre des Collectivités territoriales est sous le feu des critiques pour des déclarations datant de 2013 sur le mariage pour tous et l'adoption pour les couples de même sexe. 

Plusieurs associations anti-homophobie ont déposé plainte à Paris contre la ministre des Collectivités territoriales Caroline Cayeux, pour injure publique envers un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle par une personne dépositaire de l’autorité publique.

Cette plainte, envoyée mercredi au parquet de Paris, est déposée par les associations Mousse, STOP homophobie, Sports LGBT, Éducation LGBT, Familles LGBT et ADHEOS.

Mardi, la chaîne Public Sénat a demandé à Caroline Cayeux si elle maintenait d’anciennes déclarations datant de 2013 « sur le mariage pour tous et l’adoption pour les couples de même sexe, qualifiées de réforme de caprice et de dessein qui va contre la nature ».

MAUVAIS PROCÈS
La ministre a d’abord dit : « Je maintiens évidemment mes propos. Mais j’ai toujours dit que la loi, si elle était votée, je l’appliquerais ». Et d’ajouter : « Je dois vous dire quand même que j’ai beaucoup d’amis parmi ces gens-là. Franchement, c’est un mauvais procès qu’on me fait et ça m’a beaucoup contrarié ».

« Je n’ai jamais fait partie de La Manif pour tous, je n’ai jamais défilé, que les choses soient claires », a insisté la ministre.

LIRE AUSSI >> Homophobie : le Sénat se prononce très majoritairement contre les « thérapies de conversion »

Très critiquée sur les réseaux sociaux, Caroline Cayeux a ensuite tweeté : « Mes propos ont blessé nombre d’entre vous. Je les regrette profondément, ils étaient naturellement inappropriés. L’égalité des droits doit toujours être une priorité de notre action. »

DES PROPOS QUI MÉRITENT UNE DÉMISSION ?
Dix ans après le vote du mariage pour tous, « ces propos sont outrageants pour les personnes homosexuelles » estime Me Étienne Deshoulières, avocat des associations.

« On ne peut pas avoir un gouvernement qui prétend lutter contre les discriminations que nous subissons et une ministre qui s’autorise à dire ça. Je demande sa démission » a ajouté Terrence Khatchadourian, secrétaire général de Stop Homophobie.

À l’issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a souligné que Caroline Cayeux fait « partie d’un gouvernement et d’une majorité qui a démontré par les faits et par son action résolue depuis cinq ans lutter contre les discriminations, les discriminations de genre et les discriminations fondées sur la sexualité ».

Sur la même ligne, le ministre des Transports Clément Beaune a jugé en soirée sur LCI appartenir à un gouvernement engagé sans ambiguïté à « défendre la ligne de l’égalité et des droits ». Il a toutefois jugé « extrêmement blessants » les propos tenus mardi par Caroline Cayeux. Doit-elle démissionner ? « Ce n’est pas à moi de le dire », a-t-il répondu.

Les 25 affiches les plus marquantes contre l'homophobie


https://www.elle.fr/Societe/News/Homophobie-des-associations-portent-plainte-contre-la-ministre-Caroline-Cayeux-4036073

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L-Tour : des visites guidées pour découvrir l’histoire de la communauté LGBTQIA + à Bruxelles

11 Juillet 2022, 23:46pm

Publié par hugo

L-Tour : des visites guidées pour découvrir l’histoire de la communauté LGBTQIA + à Bruxelles

08 juil. 2022 à 07:00

Temps de lecture
4 min
Par Maxime Maillet
Le top des activités
Regions Bruxelles
Bruxelles Matin

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Pride sur Tipik
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Des visites guidées alternatives continuent de se développer à Bruxelles. Plus militantes, elles nous invitent à déconstruire notre passé et à mettre en avant ceux et celles dont on parle peu dans les livres d’Histoire. On connaît déjà les balades décoloniales ou féministes, mais il existe aussi des visites centrées sur la communauté LGBTQIA+*.

Ces visites sont proposées par Marian Lens et son association L-Tour depuis 2013. Marian est une pionnière du mouvement lesbien belge. Sociologue de formation, cette sexagénaire est activiste dans les associations bruxelloises depuis la fin des années 70 et a fondé Artemys, la première librairie féministe lesbienne de Belgique – voire d’Europe – qu’elle a tenue pendant 18 ans (de 1985 à 2002).

Aujourd’hui, Marian se consacre à des conférences et surtout aux visites qui constituent pour cette militante un véritable devoir de mémoire. Pour ne pas oublier ceux et celles qui se sont battus pour ces droits fondamentaux, mais aussi pour poursuivre la lutte vers l’égalité. " L’objectif, c’est de faire comprendre tout ce qui s’est passé à Bruxelles pour la communauté LGBTQIA +. C’est aussi donner des outils pour changer notre société positivement et maintenant, tout de suite. Nous voulons que chaque personne puisse décider pour elle-même qui elle veut être dans cette société. "

*LGBTQIA+ pour Lesbienne, Gay, Bisexuel, Trans, Queer, Intersexe, Asexuel et + pour ceux et celles qui ne se reconnaissent pas dans les orientations sexuelles et les identités de genre citées précédemment.


Une histoire de discriminations et d’avancées
Années 60
1965
Pride 1998
Années 80
Pride 2000
La Belgique est une terre de libertés pour les LGBTQIA+ : elle a longtemps été en avance par rapport aux autres pays européens en termes de droits des personnes LGBTQIA+ ou de leur représentation dans l’espace public. Notre pays a été par exemple été le deuxième pays dans le monde à légaliser le mariage homosexuel (2003) ou avoir un chef d’Etat ouvertement homosexuel (2011-2014 avec Elio Di Rupo). En 2020, Petra de Sutter est devenue la première femme transgenre à occuper le poste de ministre en Europe.

Si aujourd’hui de nombreux droits semblent acquis et la situation de la communauté LGTQIA + plus sécurisée, cela n’a pas été toujours le cas. Dans les années 70, les personnes LGBTQIA + fuyaient le domicile familial pour se réfugier dans la capitale où elles se retrouvaient dans des lieux secrets. " Un même quartier peut évoluer. Dans les années 30, du côté de la rue des Bouchers et de l’impasse de la Fidélité, on retrouvait des bars et des cafés où on pouvait s’asseoir à la vue de tous. En revanche, dans les années 80, dans les galeries royales délabrées à cette époque, tout était caché : les adresses étaient connues par le bouche-à-oreille. Nous devions donner notre nom et notre adresse en cas de descente de policiers. Nous risquions aussi d’être attaqué.es à la sortie de ces endroits. "

A partir de sa riche expérience personnelle, Marian nous raconte cette histoire : celle des discriminations et des répressions, mais aussi les victoires et l’évolution des droits du XVIIe siècle à nos jours.

D’un côté à l’autre de la Grand-Place

© Tous droits réservés
La visite nous emmène dans le centre de Bruxelles, d’un côté à l’autre de la Grand-Place. Marian nous montre des adresses et nous présente des personnalités méconnues, et pourtant centrales pour les personnes LGBTQIA +. " Par exemple, Suzan Daniel a créé la première association belge LGBT en 1953. Elle n’y est restée que quelques mois : les hommes gays l’ont mise dehors, parce qu’ils ne voulaient pas être dirigés par une femme. C’est une figure symbolique : elle montre que les lesbiennes étaient bien des pionnières. " Elle a d’ailleurs donné son nom au centre belge d’archives et de documentation LGBTQIA +, situé à Gand.

Marian parle aussi de ceux et celles qui sont toujours invisibilisés au sein même de la communauté LGBTQIA + : les lesbiennes, les personnes intersexes ou les personnes issues de l’immigration par exemple.

Les traces du présent
La fresque en hommage à Ihsane Jarfi, victime d'un meurtre à caractère homophobe à Liège en 2012.
Les artistes du Cabaret Mademoiselle
La Grand-Place aux couleurs arc-en-ciel pour la Pride.
Aujourd’hui, les couleurs de l’arc-en-ciel sont particulièrement visibles du côté de la rue du marché au charbon. Si vous levez les yeux, vous apercevrez des drapeaux. Sous vos pieds, les passages piétons arborent les couleurs emblématiques de la communauté.

Là, dans le " Rainbow Village ", Marian nous parle des bars, des cabarets, des associations ou des fresques du présent. " Bruxelles est une des rares capitales à avoir autant de monuments symboliques pour la communauté LGBTQIA +. Nous avons une dizaine de fresques sur des murs, les passages pour piétons, les jeux de lumière sur la Grand-Place pour la Pride. Les autorités ont offert toutes ces représentations pour soutenir ces minorités. Nous avons beaucoup de chance ! "

Marian propose plusieurs parcours historiques en français, anglais ou néerlandais : des visites générales sur la communauté LGBTQIA+ ou centrées sur le mouvement lesbien. Ces visites s’adressent à tous les publics : les seniors, les familles ou les groupes scolaires. Si elles se déroulent à pied dans le centre de Bruxelles, elles peuvent aussi nous emmener dans d’autres communes comme Schaerbeek ou Ixelles.

Pleine d’espoir, Marian se réjouit de voir de plus en plus de monde dans ses visites guidées. " Pendant des années, nous étions honnis, nous ne pouvions pas parler de notre histoire, c’était mal vu. Pour moi de pouvoir le vivre et d’en parler librement aujourd’hui, après des années de lutte, c’est un miracle ! "

Plus d’informations sur le site internet de L-Tour
https://www.rtbf.be/article/l-tour-des-visites-guidees-pour-decouvrir-lhistoire-de-la-communaute-lgbtqia-a-bruxelles-11021184

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L-Tour : des visites guidées pour découvrir l’histoire de la communauté LGBTQIA + à Bruxelles

11 Juillet 2022, 23:46pm

Publié par hugo

L-Tour : des visites guidées pour découvrir l’histoire de la communauté LGBTQIA + à Bruxelles

08 juil. 2022 à 07:00

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4 min
Par Maxime Maillet
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Des visites guidées alternatives continuent de se développer à Bruxelles. Plus militantes, elles nous invitent à déconstruire notre passé et à mettre en avant ceux et celles dont on parle peu dans les livres d’Histoire. On connaît déjà les balades décoloniales ou féministes, mais il existe aussi des visites centrées sur la communauté LGBTQIA+*.

Ces visites sont proposées par Marian Lens et son association L-Tour depuis 2013. Marian est une pionnière du mouvement lesbien belge. Sociologue de formation, cette sexagénaire est activiste dans les associations bruxelloises depuis la fin des années 70 et a fondé Artemys, la première librairie féministe lesbienne de Belgique – voire d’Europe – qu’elle a tenue pendant 18 ans (de 1985 à 2002).

Aujourd’hui, Marian se consacre à des conférences et surtout aux visites qui constituent pour cette militante un véritable devoir de mémoire. Pour ne pas oublier ceux et celles qui se sont battus pour ces droits fondamentaux, mais aussi pour poursuivre la lutte vers l’égalité. " L’objectif, c’est de faire comprendre tout ce qui s’est passé à Bruxelles pour la communauté LGBTQIA +. C’est aussi donner des outils pour changer notre société positivement et maintenant, tout de suite. Nous voulons que chaque personne puisse décider pour elle-même qui elle veut être dans cette société. "

*LGBTQIA+ pour Lesbienne, Gay, Bisexuel, Trans, Queer, Intersexe, Asexuel et + pour ceux et celles qui ne se reconnaissent pas dans les orientations sexuelles et les identités de genre citées précédemment.


Une histoire de discriminations et d’avancées
Années 60
1965
Pride 1998
Années 80
Pride 2000
La Belgique est une terre de libertés pour les LGBTQIA+ : elle a longtemps été en avance par rapport aux autres pays européens en termes de droits des personnes LGBTQIA+ ou de leur représentation dans l’espace public. Notre pays a été par exemple été le deuxième pays dans le monde à légaliser le mariage homosexuel (2003) ou avoir un chef d’Etat ouvertement homosexuel (2011-2014 avec Elio Di Rupo). En 2020, Petra de Sutter est devenue la première femme transgenre à occuper le poste de ministre en Europe.

Si aujourd’hui de nombreux droits semblent acquis et la situation de la communauté LGTQIA + plus sécurisée, cela n’a pas été toujours le cas. Dans les années 70, les personnes LGBTQIA + fuyaient le domicile familial pour se réfugier dans la capitale où elles se retrouvaient dans des lieux secrets. " Un même quartier peut évoluer. Dans les années 30, du côté de la rue des Bouchers et de l’impasse de la Fidélité, on retrouvait des bars et des cafés où on pouvait s’asseoir à la vue de tous. En revanche, dans les années 80, dans les galeries royales délabrées à cette époque, tout était caché : les adresses étaient connues par le bouche-à-oreille. Nous devions donner notre nom et notre adresse en cas de descente de policiers. Nous risquions aussi d’être attaqué.es à la sortie de ces endroits. "

A partir de sa riche expérience personnelle, Marian nous raconte cette histoire : celle des discriminations et des répressions, mais aussi les victoires et l’évolution des droits du XVIIe siècle à nos jours.

D’un côté à l’autre de la Grand-Place

© Tous droits réservés
La visite nous emmène dans le centre de Bruxelles, d’un côté à l’autre de la Grand-Place. Marian nous montre des adresses et nous présente des personnalités méconnues, et pourtant centrales pour les personnes LGBTQIA +. " Par exemple, Suzan Daniel a créé la première association belge LGBT en 1953. Elle n’y est restée que quelques mois : les hommes gays l’ont mise dehors, parce qu’ils ne voulaient pas être dirigés par une femme. C’est une figure symbolique : elle montre que les lesbiennes étaient bien des pionnières. " Elle a d’ailleurs donné son nom au centre belge d’archives et de documentation LGBTQIA +, situé à Gand.

Marian parle aussi de ceux et celles qui sont toujours invisibilisés au sein même de la communauté LGBTQIA + : les lesbiennes, les personnes intersexes ou les personnes issues de l’immigration par exemple.

Les traces du présent
La fresque en hommage à Ihsane Jarfi, victime d'un meurtre à caractère homophobe à Liège en 2012.
Les artistes du Cabaret Mademoiselle
La Grand-Place aux couleurs arc-en-ciel pour la Pride.
Aujourd’hui, les couleurs de l’arc-en-ciel sont particulièrement visibles du côté de la rue du marché au charbon. Si vous levez les yeux, vous apercevrez des drapeaux. Sous vos pieds, les passages piétons arborent les couleurs emblématiques de la communauté.

Là, dans le " Rainbow Village ", Marian nous parle des bars, des cabarets, des associations ou des fresques du présent. " Bruxelles est une des rares capitales à avoir autant de monuments symboliques pour la communauté LGBTQIA +. Nous avons une dizaine de fresques sur des murs, les passages pour piétons, les jeux de lumière sur la Grand-Place pour la Pride. Les autorités ont offert toutes ces représentations pour soutenir ces minorités. Nous avons beaucoup de chance ! "

Marian propose plusieurs parcours historiques en français, anglais ou néerlandais : des visites générales sur la communauté LGBTQIA+ ou centrées sur le mouvement lesbien. Ces visites s’adressent à tous les publics : les seniors, les familles ou les groupes scolaires. Si elles se déroulent à pied dans le centre de Bruxelles, elles peuvent aussi nous emmener dans d’autres communes comme Schaerbeek ou Ixelles.

Pleine d’espoir, Marian se réjouit de voir de plus en plus de monde dans ses visites guidées. " Pendant des années, nous étions honnis, nous ne pouvions pas parler de notre histoire, c’était mal vu. Pour moi de pouvoir le vivre et d’en parler librement aujourd’hui, après des années de lutte, c’est un miracle ! "

Plus d’informations sur le site internet de L-Tour
https://www.rtbf.be/article/l-tour-des-visites-guidees-pour-decouvrir-lhistoire-de-la-communaute-lgbtqia-a-bruxelles-11021184

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Élisabeth Borne annonce la déconjugalisation de l’allocation aux adultes handicapés

8 Juillet 2022, 05:07am

Publié par hugo

 Élisabeth Borne annonce la déconjugalisation de l’allocation aux adultes handicapés
Par Juliette Hochberg Publié le 07/07/2022 à 11:07
Elisabeth Borne
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Dans son discours prononcé à l'Assemblée nationale mercredi 6 juillet 2022, dans lequel elle a révélé les grandes orientations de son gouvernement, la Première ministre a acté la modification de l'allocation aux adultes handicapés, qui sera, après réforme, calculée de manière individuelle. Une mesure réclamée depuis longtemps par les associations.
C'est une réforme réclamée à Emmanuel Macron par 22 associations et organisations spécialisées depuis l'an dernier.

Mercredi 6 juillet 2022, lors de sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, la Première ministre a acté la modification du calcul de l’allocation aux adultes handicapés (AAH).

"Une avancée très attendue"
"Je vous annonce que mon gouvernement réformera, avec vous, avec les associations, l’allocation aux adultes handicapés", déclare Élisabeth Borne, alors très applaudie par les députés face à elle.

"Il s'agira d'une réforme en profondeur. Nous partirons du principe de la déconjugalisation", poursuit-elle, ce qui signifie que cette allocation sera calculée de façon individuelle, donc, sans tenir compte des revenus du partenaire de vie pour les personnes qui en sont bénéficiaires et sont en couple.

"C’est une question de dignité et une avancée très attendue", appuie la Cheffe du Gouvernement.

Cette dernière a aussi fait savoir qu'elle organiserait une "conférence nationale du handicap", qui se tiendra au début de l'année 2023.


Lors de ce rendez-vous, son gouvernement agira notamment en faveur de "l'autonomie des personnes handicapées, notamment financière" et de "la transformation des structures médico-sociales", assure-t-elle.

Cette promesse de réformer l'AAH marque une rupture avec les dernières positions de la majorité, qui, l'an dernier, a rejeté à plusieurs reprises cette mesure, estimant que celle-ci était inéquitable, puisqu'elle profitait aux personnes modestes autant qu'aux plus aisées.

Vidéo du jour :

Collectif Handicaps, qui regroupe 52 associations nationales représentatives des personnes en situation de handicap, de leur famille et des proches aidants, "peut se réjouir de la volonté de déconjugaliser l’AAH", "mais sera néanmoins très vigilant à ce qu’il n’y ait aucun perdant après la réforme annoncée", selon leur déclaration citée par l'Agence France-Presse (AFP), puis relayée par Handicap.fr, entre autres.

270 000 personnes concernées
L'allocation aux adultes handicapés est une prestation sociale créée en France par la loi du 30 juin 1975, dont le montant maximal s'élève à 904 euros mensuels.

Versé par la Caisse d'allocations familiales (Caf) ou par la Mutualité sociale agricole (MSA) aux personnes atteintes d'un handicap ou d'une maladie chronique ou invalidante, selon des critères médicaux et sociaux, ce minimum social compte aujourd'hui plus 1,2 million de bénéficiaire, dont 270 000 en couple.

Lire aussi :


https://www.marieclaire.fr/elisabeth-borne-annonce-la-deconjugalisation-de-l-allocation-aux-adultes-handicapes,1430442.asp

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Le Corps des Femmes

1 Juillet 2022, 03:45am

Publié par hugo

Le Corps des Femmes
Mais qu’est-ce qu’il a

Le corps des femmes

Pour qu’on n’lui foute

Jamais la paix ?

 

Combien faut-il

De cris, de larmes

Pour qu’on lui rendre

Sa liberté ?

 

Mais qu’est-ce qui y’a

Dans toutes les têtes

De ceux qui bossent

A la télé,

 

Sur les antennes,

Dans les papiers,

Toujours à vouloir

Nous glacer,

 

Nous enfermer

Dans leurs idées,

Leurs idéaux

Un peu macho,

 

Nous asservir

Pour assouvir

Comme des salauds

Leur libido ?

 

Mais qu’est-ce qu’il a

Mon corps de femme

Pour qu’on n’lui foute

Jamais la paix ?

 

Est-ce que ça s’rait

Vraiment un drame

Si on le montrait

Comme il est ?

 

Le corps des femmes

Porte leurs âmes,

Porte la vie,

Porte leurs drames.

 

Le corps des femmes,

Leur seule maison,

Toujours saccagé

Sans raison…

 

Je veux savoir,

Savoir pourquoi

C’est toujours les femmes

Que l’on broie

 

Et pourquoi toi,

Tout feu tout flamme,

Tu asservis

Le corps des femmes !

 

Mais qu’est-ce qu’il a

Mon corps de femme

Pour qu’on ne cesse

De l’emmerder,

 

Pour que toujours,

Dans les réclames,

On m’y “invite”

à le changer ?

 

Mais qu’est-ce qu’il a

Mon corps de femme

Pour qu’on le voit

Comme un objet ?

 

Si vous voulez

L’fond d’ma pensée,

Mon corps est parfait

Comme il est !

 

Oui je suis libre !

Oui je suis belle !

J’incarne la beauté immortelle !

 

Je suis la force

Irresistible,

La féminité

Irascible !

 

Ils peuvent parler,

Ils peuvent juger,

Ils peuvent détester

Et cracher,

 

Quoi qu’ils en disent

Et quoi qu’ils fassent,

Mon corps de femme

Est un palace !

 

Mon corps de femme

Porte mon âme,

Porte ma vie,

Porte mes drames.

 

Mon corps de femme,

Ma seule maison,

Toujours saccagé

Sans raison…

 

Je veux savoir,

Savoir pourquoi

C’est toujours les femmes

Que l’on broie,

 

Et pourquoi toi,

Tout feu tout flamme,

Tu asservis

Le corps de femme !

 

Mais qu’est-ce qu’il a

Le corps des femmes

Pour qu’on n’lui foute

Jamais la paix ?


https://criduchoeur.jimdofree.com/r%C3%A9pertoire/le-corps-des-femmes/paroles/

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