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Dîner de la mode contre le sida : 757 000 euros collectés Publié le 2 février 2024 à 12 h 45 min le 21e « Dîner de la mode contre le sida » organisé par Sidaction et la Fédération de la Mode s'est déroulé jeudi 25 janvier à Paris, parmi les événements de la Semaine de la haute couture.

3 Février 2024, 00:44am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Dîner de la mode contre le sida : 757 000 euros collectés
Publié le 2 février 2024 à 12 h 45 min
le 21e « Dîner de la mode contre le sida » organisé par Sidaction et la Fédération de la Mode s'est déroulé jeudi 25 janvier à Paris, parmi les événements de la Semaine de la haute couture.
Sidaction /Sidaction
La somme collectée, 757 000 euros, et une pléiade de personnalités d’Isabelle Huppert à Monica Belluci, autour de Jean-Paul Gaultier, ambassadeur de Sidaction : le 21e « Dîner de la mode contre le sida » organisé par Sidaction et la Fédération de la Mode s’est déroulé jeudi 25 janvier à Paris, parmi les événements de la Semaine de la haute couture.

Eddy de Pretto, Slimane, Clotilde Courau, Amanda Lear, Mélanie Laurent, Lou Doillon, Zahia Dehar, Gilles Lellouche, Camélia Jordana et Nora Hamzawi étaient également présents. Les fonds récoltés sont intégralement destinés à la lutte contre le sida en France et à l’international.

Présidente de Sidaction, la professeure Françoise Barré-Sinoussi, co-découvreuse du VIH et Prix Nobel de Médecine, a estimé qu’« il reste beaucoup à faire pour obtenir une rémission et un vaccin », malgré des traitements permettant de vivre avec le vih.

«  Trente neuf millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde, 77 % d’entre elles sont sous traitement. Il reste encore un pas important à faire, notamment vers les enfants, notamment en Afrique subsaharienne », a-t-elle ajouté.

Dans un message audio, Line Renaud, vice-présidente et co-fondatrice en 1994 de Sidaction avec Pierre Bergé, a, elle, rappelé que « le sida, ennemi coriace, exige toujours des dons ».

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

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https://www.komitid.fr/2024/02/02/diner-de-la-mode-contre-le-sida-757-000-euros-collectes/

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5 films pour mieux comprendre la lutte contre le VIH/sida

8 Décembre 2023, 04:00am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

5 films pour mieux comprendre la lutte contre le VIH/sida
Hanneli Victoire
 Publié le 01 décembre 2023 à 11h08
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MADMOIZELLE  CULTURE  CINÉMA
Chaque année, le 1ᵉʳ décembre marque la journée internationale de lutte contre le VIH/sida. La rédaction de Madmoizelle vous propose une sélection de 5 films à voir sur le sida.
En France, ce sont 6 000 nouvelles contaminations qui sont recensées chaque année et plus de 25 000 personnes qui ne sont pas au courant de leur séropositivité. Comme le rappellent les associations engagées sur la question, l’épidémie n’est pas finie ! Parce que la thématique reste toujours la source d’une production artistique foisonnante et passionnante, voici une sélection de films sur le sida, et des sous-thématiques tels que la sérophobie et diverses discriminations des personnes vivant avec le VIH, ainsi que la vie au quotidien avec la maladie.

120 Battements par minute, de Robin Campillo
Film choc de l’année 2017, le drame du réalisateur français Robin Campillo revient sur les grandes années de mobilisation de l’association Act-Up au début des années 1990.

En suivant un groupe d’activistes engagés au sein de l’association, le film se concentre sur l’histoire d’amour entre Sean et Nathan. Au milieu des différentes actions menées par l’asso, entre les fêtes exutoires, les réunions explosives et les manifestations, le film déploie une galerie de personnages qui accompagnent le duo amoureux.

Porté par un casting cinq étoiles, Nahuel Perez Biscayart, Arnaud Valois, Adèle Haenel, Antoine Reinartz ou Felix Maritaud, 120 Battements par minute nous embarque dans l’urgence des activistes en lutte pour leur survie et leur dignité. Un film aussi flamboyant que nécessaire.


Les nuits fauves, de Cyril Collard 
Jean, jeune chef opérateur à succès, est séduit par l’étincelante Laura sur un casting. Alors qu’une passion se noue entre les deux, Laura apprend que Jean est séropositif et qu’elle pourrait bien également être infectée.

Nommé aux Césars en 1993, Les nuits Fauves réalise un double exploit, gagner à la fois le César du meilleur film et celui de la meilleure première œuvre (catégorie renommée meilleur premier film depuis). Exceptionnel en tout point de vue, le premier et seul film du romancier Cyril Collard se démarque par la force autobiographique du récit. Décédé trois jours avant la cérémonie de complications dû au sida, c’est le seul réalisateur à avoir reçu un césar posthume de meilleur film.

Portée par une jeune Romane Borhinger et Collard lui-même dans le premier rôle, le long-métrage réalise plus de deux millions d’entrées, preuve de la nécessité de parler d’un sujet encore tabou dans la société française au début des années 1990.


Dallas Buyers club, de Jean-Marc Vallée 
Dallas, 1985, le cow-boy Ron Woodroof, hétéro, cocaïnomane et cliché du macho homophobe adepte du sexe tarifé, découvre sa séropositivité. Rejetant d’abord violemment le diagnostic, il se renseigne par la suite sur les traitements. L’AZT, seul médicament autorisé à cette époque, est inefficace et dangereux pour les malades. Il se lance alors dans une contrebande de médicaments au Mexique, aidée par Rayon, jeune femme transgenre et séropositive.

Ensemble, ils fondent le Dallas Buyers Club, l’un des douze clubs américains qui ont permis aux malades de se fournir en médicaments, même si l’agence américaine en charge de la gestion des médicaments cherche à les faire fermer.

En vidéo Lorie : Sur un air Latino, Drag Race et des fans un peu trop proches

Multi-oscarisé, Dallas Buyers Club retrace le parcours de personnalités réelles, dont celui de Ron Woodroof incarné par Matthew McConaughey, et signe un grand film sur l’organisation et la solidarité face à la maladie. 


Jeanne et le garçon formidable, de Jacques Martineau et Olivier Ducastel
Jeanne, jeune réceptionniste dans une entreprise, s’ennuie et collectionne les amants. Un jour, dans le métro, elle rencontre Olivier, charmant jeune homme pour qui le coup de foudre est réciproque et immédiat. Néanmoins, Olivier est malade du sida. Et il ne veut pas que Jeanne l’apprenne.

Ressortie cette année en salle, cette comédie musicale réunissant les tous jeunes Virginie Ledoyen et Mathieu Demy est l’une des œuvres phares du duo Ducastel et Martineau, binôme de cinéastes dont la filmographie est traversée par la thématique sida.

Jeanne et le garçon formidable s’inscrit dans la continuité des films aussi sublimes que tragiques sur la maladie qui rend l’amour impossible. 


Plaire, aimer et courir vite, de Christophe Honoré 
À l’été 1993, Arthur, jeune étudiant à Rennes rencontre Jacques, écrivain parisien un peu plus âgé, de passage dans la ville. Alors que les deux amants se disent au revoir au petit matin, Arthur tient à tout prix à revoir Jacques. Affaibli par la maladie, celui-ci n’a plus beaucoup de temps à vivre, et évite son amant venu le voir à Paris.

Porté par le génial duo que forme Vincent Lacoste et Pierre Deladonchamps, ce film fait partie des meilleurs du réalisateur, tant par sa forme, tout en teintes bleutées et playlist léchée, que par son fond, une histoire d’amour délicate entre Rennes et Paris.


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« On m’avait dit qu’il ne me restait que 2 ans à vivre » : contaminée par le VIH en 1984, Pascale est l’heureuse grand-mère d’un petit garçon
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La Grande Braderie de la Mode fête ses 30 ans, toujours avec style et contre le VIH/sida
Les personnes atteintes de VIH pourraient bientôt intégrer l'armée et la gendarmerie
LMK — « The floor is Lana (del Rey) »
Découvrez le BookClub, l’émission de Madmoizelle qui questionne la société à travers les livres, en compagnie de ceux et celles qui les font.

Crédit photo de la une : 120 Battements par minute


https://www.madmoizelle.com/lutte-contre-le-vih-sida-cinq-films-a-voir-pour-mieux-comprendre-1601583

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Bernadette Rwegera : « Ikambere … continue à accueillir, consoler, relever ces femmes qui arrivent fracassées dans ses locaux de Saint-Denis »

17 Février 2023, 13:29pm

Publié par hugo

 
Matrimoine
17 FÉVRIER 2023
France \ Société
Bernadette Rwegera : « Ikambere … continue à accueillir, consoler, relever ces femmes qui arrivent fracassées dans ses locaux de Saint-Denis »

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Ikambere est une association fondée en 1997 par Bernadette Rwegera. Créée au cœur des «années sida» et installée à Saint-Denis, Ikambere accueille et accompagne les femmes touchées par cette maladie, qui en Île-de-France sont pour la plupart africaines. Ces femmes cumulent la double peine de l’exil et de la maladie. Loin de leurs repères, de leur famille et de leurs réseaux, elles vivent dans des conditions précaires. C’est généralement une fois en France, à l’occasion d’une grossesse ou d’un bilan de santé ou parce que leur enfant est malade, qu’elles découvrent qu’elles ont le virus du sida. Dans les années 1990, cela équivaut à une annonce de mort. C’est pour faire face à cette déflagration que ces femmes se rassemblent autour de Bernadette Rwegera. Sa volonté est d’accueillir les femmes vivant avec le VIH, de leur offrir un lieu convivial et chaleureux où elles puissent se reposer, prendre leurs médicaments, rire, pleurer, et tout simplement partager une parole, une expérience.

Vingt-deux ans plus tard, des progrès colossaux ont été faits dans le domaine médical, il existe désormais des traitements qui permettent de contrôler le virus. On ne meurt plus du sida, mais il faut apprendre à vivre avec. En revanche, s’installer en France reste un parcours de la combattante : les femmes qui arrivent sans connaître personne sont de plus en plus nombreuses car elles fuient des pays où elles sont en danger, doivent trouver où dormir, chercher un travail pour se nourrir. Quand elles apprennent qu’elles sont séropositives, elles le cachent car, même si cette maladie peut être aujourd’hui traitée, elle suscite toujours angoisse et rejet, en particulier dans la communauté africaine.

L’association Ikambere, qui a pris de l’ampleur, continue à accueillir, consoler, relever ces femmes qui arrivent fracassées dans ses locaux de Saint-Denis, et les aide à se redresser, mais ce sont les femmes, et elles seules, qui puisent au plus profond d’elles-mêmes la force d’avancer,

Ikambere agit au quotidien pour permettre à chaque femme qui pousse la porte de vivre dignement. Elle se bat pour permettre à une minorité, désignée comme telle en raison tout à la fois de ses origines, de son statut administratif et de sa maladie, de vivre la vie que connaît la majorité, ignorante ou indifférente de son sort. Ikambere porte pour ces femmes plusieurs petits noms : « le village», «la maison blanche», «chez la tante», ou encore «là-bas à Saint-Denis».

Prouver aux femmes que tout n’est pas perdu et qu’un avenir s’ouvre à elles, tel est le défi des professionnel·les de la maison accueillante.

Echange avec Bernadette Rwegera, fondatrice et directrice de l’association.

Comment et pourquoi Ikambere a-t-elle été créée ?

Je faisais un mémoire dans le cadre de mon master en anthropologie sociale sur les femmes et les enfants immigrées d’Afrique subsaharienne porteuses du VIH. C’est à ce moment-là que j’ai compris leurs souffrances, leurs l’isolements et leurs grandes solitudes. Je me suis dis ce serait bien que les femmes puissent se rencontrer pour être ensemble, faire une famille, pour avancer ensemble. J’ai donc créé Ikambere. Pour moi, c’était un lieu où les femmes vont se rencontrer pour rompre l’isolement, à la base je pensais juste à l’isolement et très rapidement, quand les femmes ont commencé à venir, il y eu d’autres problèmes qui nécessitaient des solutions. L’isolement était une chose, mais il y avait des besoins physiques à savoir manger, se mettre à l’abri ou autre qui étaient capitaux.  Donc, tout de suite, je me suis improvisée assistante sociale.

Je pense que c’est bien car, quand on est jeune on pense qu’on peut sauver le monde. Alors voilà je me suis improvisée assistante sociale, dès qu’une femme venait, je me mettais à appeler pour elle.

J’ai créé l’association j’ai demandé des locaux à la mairie de Saint-Denis, qui m’a donné un petit appartement à la cité des cosmonautes, avec quatre pièces et c’était parti. L’association s’est développée petit à petit en fonction des besoins des femmes, on mettait en place une activité, un projet, petit à petit et aujourd’hui nous avons beaucoup de projets.

Quels sont vos projets en cours ?

Nous avons le projet mère enfant, nous avons un atelier des femmes âgées, nous avons un projet de permanence hospitalière, nous avons des médiatrices qui vont dans les hôpitaux pour accompagner les malades qui viennent en consultation ou qui sont hospitalisées. Nous avons un projet de prévention, de formation, nous avons des appartements passerelles, nous avons cinq appartements en ville où il y a deux trois pièces, c’est-à-dire que chaque femme a sa chambre. Nous avons aussi l’éducation thérapeutique, l’insertion professionnelle.

Tous nos projets sont là pour répondre aux besoins des femmes. Ce sont les femmes qui nous ont inspiré tous ces projets. Maintenant elles apprennent à se servir d’ordinateurs, elles font de la couture, elles font du sport, des activités esthétiques, des ateliers d’alphabétisation, d’éducation à la santé. Nous organisons des sorties. Ce sont des choses qui se sont peaufinées petit à petit en fonction des besoins des femmes.

Nous faisons des actions de prévention, de formation auprès des professionnel·les de santé, sur la façon d’aborder la question de santé sexuelle auprès des femmes migrantes.

Finalement votre association s’est construite pour et avec ces femmes

Oui tout à fait, par exemple pour l’atelier des personnes âgées, ce sont les femmes elles-mêmes qui l’ont créé. C’est parti d’une rencontre, une discussion sur les hommes et les relations amoureuses et sexuelles. L’une d’entre elle disait que ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu de mecs et les jeunes ont rigolé, elles se sont moquées d’elle en disant : « ce n’est plus de ton âge ». Alors les seniores ont décidé de se mettre à parler en groupe de leur sexualité, des problèmes spécifiques comme la ménopause. C’est un groupe où elles peuvent parler de ce qui les touche sans avoir de retenue ou de honte devant les plus jeunes. Ce groupe s’appelle les « femmes roseaux » et elles peuvent parler ensemble de ce que c’est de vieillir en France, de la façon dont la sexualité évolue avec la ménopause ou autre.

Concrètement, quand une femme vient pour la première fois, que se passe-t-il ?

Quand une femme arrive, elle est reçue par l’assistante sociale, et elle va alors évaluer ses besoins, sa demande, et en fonction de ses réponses, nous allons pouvoir répondre à sa demande. Tout dépend d’elles finalement. Si elles veulent rester elles restent elles viennent comme elles veulent, il n’y a pas d’obligations. L’accueil ici est inconditionnel.

Aujourd’hui, nous accueillons en moyenne une trentaine de femmes chaque jour. Un jeudi sur deux, quand on fait les colis alimentaires, on peut facilement accueillir jusqu’à 100 femmes.

Qui sont les membres de votre équipe ?

Nous sommes 30 personnes au total. Nous avons des assistantes sociales, des médiatrices de santé qui accompagnent les femmes, des comptables, des chef·fes de projets, une animatrice, des animateurs d’ateliers, un prof de sport, une diététicienne, des cuisinières, et un homme à tout faire.

Et vous que faites vous ?

Ça c’est une bonne question. Je fais couteau suisse. Je ne peux pas vous raconter une journée type puisque les journées ne se ressemblent pas. Je peux aller à des rendez-vous à l’extérieur, je peux répondre à des appels à projet, je peux accueillir mes collègues, échanger avec elles sur des appels à projet. Parfois fois je vais à Ivry dans le 94 où nous avons un site de maladies chroniques. Parfois  je vais dans le 95 dans la maison de vacances et d’autres fois je travaille ici sur des projets avec mes collègues. Pour moi, les journées ne se ressemblent pas.

Comment se passe une journée ici au quotidien ?

Nous sommes ouvert de 9 h à 18 h, tous les midis il y a un repas pour tout le monde et chaque après-midi, il y a une activité. Tous les mercredis et vendredis après-midi, c’est le sport, après le sport du vendredi, il y a l’activité mère-enfant par exemple. Toutes les semaines ça se répète. D’une façon générale, quotidiennement les femmes se soutiennent entre elles, avec l’animatrice. Ce qui est le plus important, se sont les moments d’échange, d’expériences. C’est un soutien moral et psychologique, de voir qu’on peut s’en sortir.

Aujourd’hui, vous avez plusieurs centres ?

Oui tout à fait, on a deux centres et l’autre site c’est notre maison de vacances. C’est la maison où nous accueillons les femmes une semaine dans le 95. Elles y vont du mardi au samedi, elles y restent, quelqu’un fait la cuisine et elles, elles font leur vie. Elles font du sport, elles sont ensemble, elles discutent, elles profitent ensemble, elles échangent des expériences, et surtout elles font des marches dans la nature. Ce sont des moments de bien-être.

Le centre d’Ivry est similaire à Saint-Denis, sauf qu’il accueil des femmes qui ont des maladies chroniques. C’est-à-dire qu’ici à Saint-Denis notre centre est spécialisé pour les femmes vivant avec le VIH, et à Ivry il est ouvert aux femmes souffrant d’obésité, d’hypertension et de diabète. Il est ouvert depuis le 1er février 2022.

Votre association a vue le jour il y 25 ans. Avez-vous remarqué des évolutions sur la vision que les gens ont du VIH? 

Moi je pense que oui beaucoup de choses ont changé. Aujourd’hui  il existe beaucoup de traitements, les malades vont bien, vivent plus, elles font des projets. Elles sont toujours rejetées, juste par un manque d’information, rejetées par l’entourage, par les gens qui découvrent leur maladie. En fait, dès que les gens savent, ils ont peur d’attraper la maladie, et rejettent les malades encore aujourd’hui. C’est pour ça qu’on fait de la prévention. C’est encore un frein pour l’emploi. Parfois, quand l’employeur le découvre, les malades sont renvoyé·es.

Finalement, quel est le but principal d’Ikambere, la maison accueillante ?

Le but c’est le soutien et l’autonomie. Par exemple, nous aidons ces femmes dans leur recherche d’emploi, nous les aidons à retrouver confiance en elles, à retrouver l’estime d’elles-mêmes et ainsi elles peuvent plus facilement chercher du travail. Il faut d’abord qu’elles se sentent bien elles-mêmes. Nous aidons à la recherche de logement, à l’obtention des papiers, puisqu’avoir une situation régulière est nécessaire pour trouver du travail. Tout ça permet d’avoir plus de stabilité.

Vous avez des projets pour 2023 ?

Nous avons toujours des projets ! Nous allons faire deux travaux scientifiques, nous allons faire un travail de recherche sur les représentations de diabète chez les femmes migrantes, nous allons faire ici l’état des lieux sur les logements, les hébergements des femmes que nous accueillons, des femmes qui sont dans la rue. Nous allons aussi faire une recherche sur les femmes qui sont victimes de violences conjugales ou de violences tout court.

Nous allons faire une étude d’impact, nous avons une chercheuse de la santé qui mesure l’impact de notre action auprès des femmes, donc nous avons démarré avec elle. Elle fait des entretiens tous les trois et six mois puis au bout d’un an pour voir ce qui a changé.

Nous avons créé un outil, ce sont des cartes que nous appelons « réponse pour elles ». Nous avons sorti trois petits films sur ces cartes, Savoir c’est pouvoir, et maintenant, nous allons faire « réponse pour lui ». Nous allons essayer de faire des petits films sur la santé sexuelle des hommes. Ces trois films, sont à destination des femmes, de tout le monde afin d’éduquer, et cette année nous allons essayer d’en faire trois de plus sur l’éducation des hommes.

Nous allons aussi fait des petits films sur la nutrition et la santé, comment éviter de mal manger, éviter trop de gras, comment changer les habitudes alimentaires. Ainsi avec le sport et une alimentation adaptée, les femmes perdent du poids.

Nous allons faire un travail avec un stagiaire qui fait un master en économie sociale et solidaire, sur l’état des lieux des hébergements des femmes que nous accompagnons, de même que sur les violences qui sont faites aux femmes.

À long termes, quels sont vos objectifs ?

Notre objectif est que les femmes qui viennent nous voir déjà soient autonomes, c’est le grand projet. C’est mettre en place un lieu où nous pourrions héberger les femmes qui attendent le 115 (numéro national dont la gestion est départementalisée) car les hôtels coutent cher. Les week-ends par exemple, nous ne pouvons pas rentrer en nous disant que ces femmes dorment dans la rue sans savoir où elles sont, donc en attendant le 115, on paye quelques nuitées d’hôtel.

Nous essayons de faire des choses simples à notre niveau avec notre réseau d’associations.

Aujourd’hui, les gens ne s’informent pas beaucoup, et c’est pour ça que les gens qui vivent avec le VIH sont toujours rejetées. Les gens n’ont pas de formations, non le VIH ne s’attrape pas en mangeant sur une même table, même en dormant dans le même lit. Les modes de contaminations sont bien connus mais les gens rejettent les malades et les mettent dans des conditions ou les malades peuvent avoir un mal-être, vivre caché, ce qui est un gros problème. Alors il faut s’informer pour se comporter en fonction. Et pour finir, le VIH ce n’est pas la maladie de l’autre, tout le monde peut l’attraper alors il faut réduire les risques, et se faire dépister.

Propos recueillis par Emma Pappo 50-50 magazine

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https://www.50-50magazine.fr/2023/02/17/bernadette-rwegera-ikambere-continue-a-accueillir-consoler-relever-ces-femmes-qui-arrivent-fracassees-dans-ses-locaux-de-saint-denis/

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Sida : une étude montre que la PrEP est efficace pour lutter contre les contaminations,sante,sida,

25 Juillet 2018, 08:25am

Publié par hugo

Sida : une étude montre que la PrEP est efficace pour lutter contre les contaminations
Une étude a été publiée mardi 24 juillet confirmant l'efficacité de la PrEP, un traitement précédent des rapports sexuels à risque.
Des cachets de Truvada utilisés comme traitement préventif anti-VIH. (JOEL GOODMAN/LNP / MAXPPP)
franceinfo
Radio France
Mis à jour le 24/07/2018 | 17:03
publié le 24/07/2018 | 10:34
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il y a 4 heures
Affaire Benalla : "Le responsable, c'est moi", déclare Emmanuel Macron devant les élus de la majorité
Plus aucune contamination par le virus du sida. C'est ce que permet la PrEP (prophylaxie pré-exposition), un traitement à prendre avant des rapports sexuels potentiellement à risque, pour éviter toute infection par le VIH. Le médicament utilisé pour la PrEP est le Truvada. C'est l'un des traitements de la tri-thérapie qui permet de maîtriser l'évolution du virus chez les séropositifs.
La pillule pour la prévention du sida est une révolution, comme l'a été la pillule contraceptive pour les femmes dans les années 1970
Professeur Jean-Michel Molina, chargé de l'étude à Saint-Louis
L'étude qui prouve l'efficacité de ce traitement a été dévoilée mardi 24 juillet, alors que la Conférence internationale sur le sida vient de débuter à Amsterdam. Elle a été menée sur 1 435 personnes, tous des hommes bi ou homosexuels, séronégatifs et qui présentaient un risque d'infection par le VIH, dû à la difficulté d'utiliser en permanence un préservatif. Au terme de la période de test, tous sont restés séronégatifs en prenant du Truvada (traitement préventif anti-VIH) soit en permanence, soit avant un rapport sexuel non protégé.
Une sexualité sans risque
"La PrEP m'a permis d'avoir une sexualité que je ne pouvais pas avoir avant, des rapports sans préservatif, sans avoir peur des risques", témoigne Max, l'un des premiers utilisateurs du traitement en France. Le jeune homme dit ne plus vivre dans la crainte d'une contamination et se passe désormais totalement de préservatif. "C'est d'une efficacité totale", se félicite Max, qui est resté séronégatif ces deux derniers années.
"La PrEP n'est pas pour tout le monde, mais tout le monde doit être informé", a précisé mardi sur France Inter le professeur Jean-Michel Molina qui a conduit l'étude à l'hôpital Saint-Louis à Paris. "L'important est de casser cette épidémie, en France, qui n'est pas jugulée puisqu'on a chaque année 6 000 nouvelles contaminations." L'utilisation du médicament est d'ailleurs recommandée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Aucun effet secondaire significatif n'a été signalé pour l'instant.
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https://www.francetvinfo.fr/sante/sida/sida-zero-contamination-au-vih-avec-la-prep_2864601.html

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VIH : le traitement préventif serait efficace à 100 %,sante,sida,

25 Juillet 2018, 08:20am

Publié par hugo

 VIH : le traitement préventif serait efficace à 100 %
Les premiers résultats de l’étude ANRS-Prévenir présentés ce 24 juillet 2018 lors de la Conférence internationale sur le sida confirment l’intérêt du traitement préventif, la PrEP, dans la lutte contre le Sida.
VIH : le traitement préventif serait efficace à 100 %
La rédaction d'Allodocteurs.fr
France Télévisions
Mis à jour le 24/07/2018 | 16:17
publié le 24/07/2018 | 16:17
 
il y a 4 heures
Affaire Benalla : "Le responsable, c'est moi", déclare Emmanuel Macron devant les élus de la majorité
Les premiers résultats de l’étude ANRS-Prévenir, menée par le Pr Jean-Michel Molina de l’hôpital Saint-Louis (Paris), ont été présentés ce 24 juillet 2018 lors de la Conférence internationale sur le sida à Amsterdam.
L’étude ANRS-Prévenir a débuté en 2017 pour évaluer l’efficacité de la PrEP sur l’épidémie de VIH en Ile de France.
Le principe de la PrEP ("prophylaxie pré-exposition") est simple : prendre des comprimés de Truvada (ou ses génériques) tout en étant séronégatif, pour faire barrage au virus, alors que ce médicament combinant deux antirétroviraux était initialement destiné aux séropositifs.
L’étude a porté sur 1435 volontaires, non infectés par le VIH, essentiellement des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Ces volontaires ont été recrutés et suivis entre le 3 mai 2017 et le 1er mai 2018 par l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) et l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
 
Aides lance une campagne de sensibilisation pour le PrEP pendant tout l'été
Un traitement anti-VIH tout en étant séronégatif
Ils ont tous pris un comprimé de Truvada (laboratoire Gilead) ou de l’un de ses génériques. Parmi les volontaires, 44 % ont pris le traitement tous les jours et 53 % l’ont pris « à la demande », c’est-à-dire avant un rapport sexuel à risque. Par ailleurs, 20 % de ces personnes se protégeaient également avec un préservatif. Après un an d’observation, aucun cas d’infection par le VIH n’a été notifié, quel que soit le mode d’administration du médicament.
Le traitement a donc eu, en un an, en région parisienne, une efficacité totale. Le traitement semble, par ailleurs, bien toléré.
Pour des personnes fortement exposées au risque d'infection au VIH
« Ces résultats permettent de confirmer la très bonne efficacité de la PrEP puisque que l’on s’adresse à des personnes fortement exposées au risque d’infection par le VIH » se réjouit le Pr Molina, qui mène l’étude.
« C’est une très bonne nouvelle » renchérit le Pr Gilles Pialoux, infectiologue à l’hôpital Tenon (Paris) qui participe également à l’étude, « L’incidence du VIH (NDLR : nombre de nouveaux cas sur une période donnée) est normalement entre 6 et 9% ».
« En matière de prévention, le préservatif est la norme pour le grand public. Mais il faut admettre qu’il ne convient pas à tous. La PrEP, elle, s’adresse aux personnes qui n’utilisent pas le préservatif malgré tous les messages de prévention », explique le Pr Gilles Pialoux. « On ne dit pas aux populations à haut risque de contamination d’enlever le préservatif et de prendre le traitement préventif, ils ont déjà enlevé le préservatif ! Par ailleurs, la PrEP est prescrite dans des centres de santé sexuelle où cette population est suivie, où l’on propose des dépistages et des traitements des infections sexuellement transmissibles. C’est grâce à la PrEP que l’on fait rentrer ce public dans le circuit des soins ».
Un traitement PrEP bien toléré
L’étude doit être maintenant renforcée. « On aimerait recruter d’autres volontaires avec d’autres profils, notamment des femmes hétérosexuelles à haut risque d'infection par le VIH, les jeunes gays de moins de 25 ans » précise le Pr Pialoux, « On recherche 1500 autres volontaires d’ici 2019 ».
Autre résultat encourageant : "Il n'y a eu, à ce jour, aucun arrêt de l'étude pour des raisons liées à des effets indésirables du traitement" rapporte le Pr Molina. Cette étude vient donc confirmer que le médicament est très bien toléré.
La PrEP a déjà été étudiée, notamment en France dans l'étude Ipergay.
En France, en 2016, 153 000 personnes vivent avec le VIH. Parmi elles, 25 000 ignorent qu’elles sont séropositives. Chaque année, environ 6 000 personnes découvrent qu’elles sont séropositives, dont 27% à un stade avancé. Un chiffre stable depuis 2011.
 
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https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/vih-le-traitement-preventif-serait-efficace-a-100_2865041.html

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Sida : crainte d'un rebond de l’épidémie faute d'argent,articles femmes hommes,sante,sida,VIH

24 Juillet 2018, 07:40am

Publié par hugo


Sida : crainte d'un rebond de l’épidémie faute d'argent
La 22e conférence internationale sur le sida s'est ouverte lundi 23 juillet à Amsterdam, aux Pays-Bas. Cette édition 2018 s'ouvre dans un enthousiasme mitigé : la baisse des coupes budgétaires fait craindre un rebond de l’épidémie.
Par la rédaction d'Allodocteurs.fr avec l'AFP
Rédigé le 23/07/2018
 
Sida : crainte d'un rebond de l’épidémie faute d'argent
Le prince Harry, l'actrice Charlize Theron, le chanteur Elton John  - ainsi que 15.000 experts et militants -  sont attendus cette semaine à la 22e conférence internationale sur le sida qui s’ouvre aujourd’hui à Amsterdam, aux Pays-Bas. Des scientifiques, des militants, des associations, des responsables politiques vont partager les résultats des dernières recherches et faire le point sur la lutte contre l'épidémie.
Aujourd'hui, 36,9 millions de personnes dans le monde vivent avec le virus VIH. Près de trois sur cinq prennent des traitements antirétroviraux pour l'éviter, la plus haute proportion jamais atteinte.
Le nombre d'infections en baisse
Le nombre d'infections baisse et pour la première fois depuis le début du siècle, le total de morts annuel est passé sous un million en 2016 (990.000) puis 2017 (940.000).
Mais paradoxalement, ces progrès entraînent un relâchement dans la prévention qui, conjugué à une baisse des financements internationaux, fait craindre un rebond de l'épidémie. "La dernière fois que je me suis exprimé ici, en 1992, je n'aurais jamais pensé que j'y reviendrais 26 ans plus tard, vivant et en bonne santé", a lancé hier David Barr, un militant américain séropositif. Ce succès est "incroyablement fragile", a-t-il prévenu, en craignant qu'on revienne à "l'horreur de 1992", avec une flambée des infections et des décès.
Inquiétude sur le financement de la lutte anti-sida
Au premier rang des préoccupations: la question du financement. "Nous allons avoir des problèmes si nous n'avons pas davantage d'argent", a assuré le chercheur américain Mark Dybul, ancien dirigeant du Fonds mondial de lutte contre le sida. Le pire scénario selon lui : que le manque de financement s'ajoute à une explosion des nouvelles infections à cause de la démographie galopante dans certains pays durement touchés, particulièrement en Afrique. "Mélangez ces deux éléments et vous aboutirez à une crise majeure", a-t-il mis en garde, en craignant que "le monde ne perde le contrôle de l'épidémie".
Un désengagement des Etats-Unis ?
L'an dernier, 20,6 milliards d'euros étaient consacrés à des programmes de lutte contre le sida dans les pays à faible et moyen revenu, qui en financent eux-mêmes 56%, selon l'Onusida. Mais l'instance de lutte contre le sida de l'ONU estime qu'il manque 7 milliards de dollars par an pour que cette maladie ne soit plus une menace pour la santé publique mondiale en 2030. La communauté des chercheurs et des associations craint surtout une baisse des dotations américaines. Depuis l'élection de Donald Trump, les Etats-Unis, le premier contributeur historique de la lutte contre le sida, ont prévu des coupes budgétaires, qui n'ont pour l'heure pas été concrétisées.
Plus de prévention et moins de répression ?
Sur le front de l'épidémie, si la situation s'améliore globalement dans le monde, cela cache de fortes disparités. Les infections sont en hausse dans une cinquantaine de pays, faute de prévention ou à cause de législations répressives contre des populations à risque (homosexuels, toxicomanes).
C'est pourquoi les associations pressent les responsables politiques internationaux de cesser de réprimer la toxicomanie et de privilégier les programmes de réduction des risques (mise à disposition de seringues stériles, salles de consommation...).
"Dites non à la guerre contre les drogues", plaide Coalition PLUS, un regroupement d'associations, dans une campagne qui détourne un célèbre slogan antidrogue américain des années 80.  Elle s'intitule "Just say no to the war on drugs", en référence au "Just say no" ("Dites non" à la drogue) de l'administration Reagan. La guerre contre les drogues est "la meilleure alliée des épidémies de VIH et d'hépatites virales" et "a conduit à une véritable catastrophe sanitaire", accuse Coalition PLUS.

Voir aussi sur Allodocteurs.fr

https://www.allodocteurs.fr/maladies/maladies-infectieuses-et-tropicales/sida-vih/sida-crainte-dun-rebond-de-lepidemie-faute-dargent_25168.html

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VIH : un nouvelle piste de vaccin prometteuse,sante,VIH,sida,

10 Juillet 2018, 07:37am

Publié par hugo


 / Maladies / Maladies infectieuses et tropicales / Sida-VIH

VIH : un nouvelle piste de vaccin prometteuse
Une équipe de chercheurs a annoncé travailler sur un vaccin intéressant contre le VIH. Les essais n'en sont qu'à leurs débuts et la prudence reste de mise. 
Par La rédaction avec l'AFP
Rédigé le 09/07/2018
 
VIH : un nouvelle piste de vaccin prometteuse
Il est attendu depuis le début de l'épidémie, il y a plus de 35 ans. Des chercheurs ont fait état samedi 7 juillet d'un progrès encourageant dans la lutte contre le sida, un vaccin expérimental contre le VIH ayant provoqué une réaction immunitaire chez des humains et protégé des macaques de l'infection.
L'étude rapporte les résultats d'un test chez 393 adultes en bonne santé, séronégatifs, âgés de 18 à 50 ans en Afrique de l'Est, Afrique du Sud, Thaïlande et aux États-Unis.
"Une étape importante"
"Ces résultats représentent une étape importante", a souligné le directeur de l'étude, le virologue Dan Barouch, dans un communiqué de la revue The Lancet. Rejoint par d'autres experts, il a cependant prévenu qu'il n'y avait aucune garantie que les tests suivants soient aussi positifs. "Nous devons rester prudents", a-t-il déclaré à l'AFP.
Deux tiers des macaques rhésus ont été protégés par le vaccin dans les tests de laboratoire. Le développement de ce potentiel vaccin, sûr pour l'homme, est maintenant suffisamment avancé pour lancer un test sur 2.600 femmes en Afrique australe.
Les résultats du test grandeur nature, appelé Imbokodo (rocher, en zoulou), sont attendus en 2021 ou 2022.
Cinquième espoir vaccinal contre le VIH
"Ce sera seulement le cinquième concept de vaccin contre le HIV dont l'efficacité sera testé dans les 35 ans et quelques d'histoire de l'épidémie", a souligné le Pr Barouch.
Un autre, appelé RV144, a montré qu'il protégeait l'homme du VIH dans une certaine mesure. En 2009, une étude indiquait qu'il avait réduit de 31,2% le risque d'infection chez 16.000 volontaires en Thaïlande.
Quelque 37 millions de personnes vivent avec le VIH ou le sida, d'après l'Organisation mondiale de la santé, et 1,8 million de cas sont contractés chaque année. La maladie a tué quelque 35 millions des 80 millions de personnes qu'elle a infectées depuis qu'elle a été diagnostiquée pour la première fois au début des années 1980.
Malgré les progrès de la médecine dans la prévention et le traitement de la maladie (PrEP, antirétroviraux, trithérapies), les chercheurs insistent sur les mesures permettant de ne pas être infecté: protection lors des rapports sexuels, usage de seringues neuves, ou encore stérilisation du matériel médical.
 
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Sida : on a percé le mystère des “contrôleurs du VIH“ ,sante,sida,

29 Juin 2018, 07:49am

Publié par hugo

Santé
Sida : on a percé le mystère des “contrôleurs du VIH“
Par Hervé Ratel le 27.06.2018 à 17h13
Certaines personnes infectées par le virus du Sida ne développent jamais la maladie. Pourquoi ? Une équipe vient de résoudre le mystère.
 
Une clé du sida chez ceux qui contrôlent la maladie vient d'être découverte.
SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA
 

Connus depuis une vingtaine d'années, les "contrôleurs du VIH" sont des patients infectés par le virus mais qui ne développent pas la maladie. Très rares (on les évalue à 2 pour 1000 parmi les séropositifs), ces patients sont suivis en France dans la cohorte ANRS CODEX. Les contrôleurs intéressent tout particulièrement la recherche parce qu'ils pourraient aider à comprendre comment le système immunitaire parvient à contrôler la multiplication du virus dans un organisme et donc à empêcher l'avancée vers le Sida.
Une équipe de l'institut Pasteur et de l'Inserm, en collaboration avec l'université australienne de Monash vient de découvrir un secret de ces "contrôleurs". Leur réponse immunitaire ultra-efficace dépend de récepteurs spécifiques, les TCR, à la surface des cellules immunitaires CD4. Chez les patients “contrôleurs“, les TCR exprimés par les CD4 réagissent à des quantités minimes de virus, tandis que les TCR des autres patients y sont nettement moins sensibles. Il s'avère que lorsque les TCR des “contrôleurs“ reconnaissent des fragments du virus, des antigènes, ils déclenchent une réponse du système immunitaire qui consistera à tuer les cellules infectées par le virus.
Objectif : rendre contrôleur un patient qui ne l’est pas au départ
A cette occasion, les CD4 d'ordinaire confinées à leur seul rôle d'“aides“ deviennent actives et se transforment en cellules tueuses! "Ce qu'on souhaiterait tester maintenant, dit une auteure de l'étude Lisa Chakrabarti (Inserm, Pasteur), c'est la possibilité de rendre contrôleur un patient qui ne l'est pas au départ. Car si les multi thérapies sont efficaces, elles sont à vie avec parfois de sérieux effets secondaires. De plus, certains patients développent une inflammation chronique ce qui peut mener à la longue à une plus grande fragilité osseuse ou à un risque accru de maladies cardiovasculaires". L'objectif serait donc de parvenir à transférer à ces patients des cellules immunitaires génétiquement modifiées au niveau de leurs TCR et de voir si leurs organismes parviennent à contrôler le virus. Pour le moment, la suite de ce travail consistera à voir s'il est possible de rendre des souris "contrôleuses" avant de futurs essais chez l'être humain.
#SIDA #Maladie #Infection par le VIH/sida

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/sida-on-a-perce-le-mystere-des-controleurs-du-vih_125345

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VIH : la sérophobie vue par un séropositif,sante,sida,

23 Juin 2018, 08:17am

Publié par hugo


VIH : la sérophobie vue par un séropositif
Franceinfo a rencontré Fred, qui est séropositif depuis neuf ans et insiste sur l'importance de la prévention pour lutter contre la propagation du VIH. Voici son témoignage.
Franceinfo tv
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 22/06/2018 | 19:10
publié le 22/06/2018 | 19:10
"Annoncer son statut sérologique, c'est comme un deuxième coming-out". Fred est séropositif depuis neuf ans, il faut de la prévention contre le VIH au sein de l'association Aides. Aujourd'hui, pour franceinfo, il témoigne. "J'ai choisi mes médecins, ils sont tous gay friendly et séro friendly. Mais la sérophobie, je l'ai vécue au sein de la communauté gay, j'ai eu des partenaires qui refusaient d'avoir des rapports sexuels avec moi parce qu'ils avaient peur", explique-t-il.
L'importance de la prévention
Fred a été contaminé lors d'un rapport sexuel non protégé. "C'est très important de communiquer sur la PrEP, le traitement préventif. Si la PrEP avait existé en 2009, je pense que je serai toujours séronégatif", ajoute-t-il. Grâce à son traitement actuel, il a très peu de risque de transmettre le virus. En France, près de 25 000 personnes sont séropositives sans le savoir.
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https://www.francetvinfo.fr/sante/sida/vih-la-serophobie-vue-par-un-seropositif_2814921.html

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Santé : l'évolution du traitement contre le VIH,sante,sida,VIH

23 Juin 2018, 07:34am

Publié par hugo

 Santé : l'évolution du traitement contre le VIH
Depuis 1986, les chercheurs ont fait évoluer le traitement contre le VIH. Si aujourd'hui, en 2018, le vaccin serait à notre portée, mais 5 millions de personnes l'attendent toujours.
FRANCEINFO
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 22/06/2018 | 18:24
publié le 22/06/2018 | 18:24
En janvier 1986, l'AZT est mis à disposition en pharmacie. C'est un antirétroviral utilisé contre le cancer qui se révèle aussi efficace contre le VIH. Mais ce traitement génère de nombreux effets secondaires : nausées, maux de tête, perte d'appétit, chute des globules blancs. Dix ans plus tard, en 1996, sont appliquées les premières trithérapies, des combinaisons thérapeutiques associant trois molécules. Un an plus tard, en 1997, elles sont en vente en pharmacie.
Le vaccin contre le VIH serait à notre portée
En 2003, l'Enfuvirtide est mis sur le marché. Il s'agit d'un traitement nouvelle génération pour les patients non réactifs aux autres traitements. En 2011, on améliore la qualité de vie des patients grâce à une seule prise de médicament par jour. La tolérance est meilleure et la transmission du virus limitée. En 2018, il va bientôt y avoir un traitement hebdomadaire. Une capsule qui libère graduellement un médicament est actuellement mise au point par des chercheurs américains. Cette année, le vaccin contre le VIH serait à notre portée, mais 35 millions de personnes l'attendent toujours.
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https://www.francetvinfo.fr/sante/sida/sante-l-evolution-du-traitement-contre-le-vih_2814841.html

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