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Le blog de hugo,

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Un homme jugé pour l'assassinat d'un dentiste aux assises d'Eure-et-Loir

3 Février 2024, 00:41am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Un homme jugé pour l'assassinat d'un dentiste aux assises d'Eure-et-Loir
Publié le 2 février 2024 à 10 h 54 min
Le corps du dentiste, âgé de 53 ans, avait été retrouvé par les gendarmes le 17 février 2020 entravé et enveloppé dans une bâche, sur son lit dans sa maison à Coulombs.
justiceJustice - Ppictures
Le procès d’un homme de 33 ans s’est ouvert jeudi devant la cour d’assises d’Eure-et-Loir pour l’assassinat en 2020 d’un dentiste de Dourdan (Essonne) avec il entretenait une liaison depuis quelques mois.

Le corps du dentiste, âgé de 53 ans, avait été retrouvé par les gendarmes le 17 février 2020 entravé et enveloppé dans une bâche, sur son lit dans sa maison à Coulombs (Eure-et-Loir).

Les gendarmes avaient été contactés par les collègues de la victime qui s’inquiétaient de son absence au cabinet dentaire alors que le planning de rendez-vous était rempli.

L’autopsie réalisée avait notamment révélé des signes d’asphyxie et une plaie profonde au niveau du poignet, à l’origine d’une hémorragie importante, mais aussi la prise importante de diverses drogues.

Les enquêteurs se sont intéressés au suspect, domicilié à l’époque à Villejust (Essonne), et ont établi qu’il avait passé le samedi et le dimanche avec le dentiste, précédant la découverte du corps, notamment grâce à des témoignages, des relevés de téléphonie et des images de vidéosurveillance.

Les deux hommes s’étaient rencontré quelques mois auparavant sur une application de rencontres gay.

Lors des première auditions, le suspect avait décrit aux enquêteurs une scène de « jeu sexuel dominant-dominé » qui aurait dérapé alors que les deux hommes étaient sous l’emprise de stupéfiants.

Outre l’assassinat, le trentenaire est également poursuivi pour vol en récidive car il est soupçonné notamment d’avoir vendu un véhicule de la victime.

Les premières heures du procès ont été consacrées à l’audition d’experts qui ont tenté de cerner sa personnalité, le mensonge et la dissimulation y semblant prédominants.

Le suspect a déjà été condamné à six reprises entre 2009 et 2018 pour vols, escroqueries et usages de chèques contrefaits, et plusieurs des victimes étaient homosexuelles.

Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Le procès doit durer jusqu’au 6 février.


https://www.komitid.fr/2024/02/02/un-homme-juge-pour-lassassinat-dun-dentiste-aux-assises-deure-et-loir/

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Nigeria : 76 personnes arrêtées pour avoir organisé un « mariage gay »

26 Octobre 2023, 02:24am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Nigeria : 76 personnes arrêtées pour avoir organisé un « mariage gay »
Publié le 24 octobre 2023 à 10 h 08 min
Le mariage entre personnes de même sexe est illégal au Nigeria en vertu d'une loi de 2014, et est passible de 14 ans de prison.
Drapeau du NigeriaDrapeau du Nigeria
Plus de 70 jeunes ont été arrêtés samedi 21 octobre par des forces de sécurité qui les accusent d’avoir organisé un « mariage gay » dans le nord-est du Nigeria, où ces unions sont criminalisées et les violences envers la communauté LGBT+ généralisées.

Le mariage entre personnes de même sexe est illégal au Nigeria en vertu d’une loi de 2014, et passible 14 ans de prison.

« Nous avons appréhendé 76 homosexuels présumés lors d’une fête d’anniversaire organisée par l’un d’entre eux qui devait épouser son fiancé lors de l’événement », a déclaré Buhari Saad, le porte-parole du Corps de sécurité et de défense civile du Nigeria (NSCDC) dans l’Etat de Gombe, une organisation paramilitaire dépendant du gouvernement.

Parmi les jeunes arrêtés figurent 59 hommes et 17 femmes.

Les avocats des personnes arrêtées n’ont pas pu être contactés dans l’immédiat pour un commentaire ou une confirmation.

Les intimidations envers la communauté LGBT+ sont légion au Nigeria et ces dernières années les forces de sécurité ont organisé de nombreuses descentes lors de fêtes abritant selon eux des mariages. Cependant, aucune des personnes arrêtées n’a été condamnée.

En août, la police a ainsi arrêté plus d’une centaine d’hommes dans des circonstances similaires dans le sud-est du Nigeria.

L’organisation de défense des droits humains Amnesty International a appelé à la fin de cette « chasse aux sorcières ».

« Dans une société où la corruption est endémique, la loi interdisant les relations entre personnes de même sexe est de plus en plus utilisée à des fins de harcèlement, d’extorsion et de chantage par les forces de l’ordre et d’autres membres du public », a-t-elle également dénoncé.

En décembre, 19 hommes et femmes âgés d’une vingtaine d’années ont été arrêtés à Kano, la plus grande ville du nord du Nigeria, par la police islamique, appelée Hisbah, sous l’accusation d’avoir organisé un mariage gay.

Les suspects ont été réprimandés et remis en liberté sans être traduits en justice.

L’État de Gombe, où les arrestations ont eu lieu samedi, est également l’un des États du nord à majorité musulmane où la charia islamique s’applique parallèlement au système judiciaire fédéral et à celui de l’État.

Dans la charia, les relations entre personnes de même sexe sont passibles de la peine de mort. Cette sentence n’a toutefois jamais été appliquée dans le nord du Nigeria.

Le porte-parole du NSCDC a refusé de préciser si les suspects arrêtés samedi seraient inculpés en vertu de la charia ou du droit commun.

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

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https://www.komitid.fr/2023/10/24/nigeria-76-personnes-arretees-pour-avoir-organise-un-mariage-gay/

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Panayotis Pascot se confie sur son homosexualité dans un livre courageux

11 Septembre 2023, 03:02am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Panayotis Pascot se confie sur son homosexualité dans un livre courageux
Publié le 7 septembre 2023 à 11 h 49 min
Dans son livre autobiographique, l'humoriste se confie sur sa relation compliquée avec son homosexualité et sa santé mentale.
Capture d'écran Instagram - panayotispascotCapture d'écran compte Instagram @panayotispascot
On a l’habitude des autobiographies de célébrités. On y va pour quelques anecdotes croustillantes, pour relire ce que l’on sait déjà, et c’est en général tout ce qu’il y a à en tirer. Ce sont des ouvrages souvent remplis de vanité, floqués de racoleuses inscriptions « Il dit tout ! », et qui délaissent tout style d’écriture au profit d’un étalage classique des moments forts d’une vie. Que pouvait donc raconter Panayotis Pascot du haut de ses 25 ans dans La prochaine fois que tu mordras la poussière, livre à la première personne qu’il décrit comme « auto-fictionnel », qui vient de paraître ?

Abordant en grande partie sa relation avec son père, sa dépression ainsi que l’acceptation de son homosexualité, Panayotis Pascot se livre comme peu d’artistes le font. Sans filtres et dans une introspection totale de ses comportements, le comédien n’écrit pas une énième et banale autobiographie de star, mais bel et bien un très beau récit moderne, un réel objet littéraire sur ce qu’est être un jeune homme au 21ème siècle.

On l’avait quitté lors de son dernier spectacle, Presque, qu’il terminait en révélant subtilement son homosexualité au grand public : « Je lui (son père, ndlr) ai dit « J’ai peut-être essayé d’écrire ce spectacle pour vous dire à toi et à maman un truc que je saurais difficilement vous dire, que je sais peut-être pas encore me dire à moi-même ». Et il m’a dit « Je crois qu’on est au courant petit pédé ». Et là j’ai dit « Je crois que j’ai pas envie que tu le dises » ». Un spectacle déjà fort en confessions, mais dont Panayotis Pascot pousse aujourd’hui tous les curseurs.

Tuer le père
C’est une métaphore qui revient souvent dans le livre : Panayotis essaie par tous les moyens de tuer son père avant que celui-ci ne le quitte définitivement à cause d’une maladie grave. Pages après pages, l’humoriste décrit une relation à la fois forte et détachée, accompagnée de tout le cortège de clichés virilistes qu’on nous inculque à l’adolescence : l’homme ne ressent pas, n’exprime rien, séduit, les femmes en priorité, et réussit toujours.

L’auteur nous invite ainsi dans cette relation si commune avant d’en dévoiler peu à peu les contours et les failles. Apparaissent alors deux êtres bloqués par les règles dont ils sont les vecteurs et les victimes, jusqu’à que l’un d’eux décide de briser la chaîne et de faire un pas. De manière très fluide, le livre se déploie, éclot, s’ouvre à nous à mesure que Panayotis s’offre corps et âme au lecteur. Cette relation père-fils est la ligne directrice qui rythmera tout le livre et le quotidien de Panayotis Pascot même après avoir quitté la maison familiale.

Au royaume de la pénétration
S’il fallait résumer La prochaine fois que tu mordras la poussière en une phrase, on pourrait dire que Panayotis Pascot y fait état de son imperméabilité à la pénétration. Émotionnellement d’abord, puisqu’il aborde à plusieurs reprises son incapacité à dire Je t’aime, ou du moins à penser ces mots qu’il a vidé de leur sens, et à laisser s’exprimer les émotions qui l’animent. Il faut dire que Panayotis est rentré dans le monde adulte assez prématurément. À 17 ans il est chroniqueur dans Le Petit Journal, émission phare de Canal+, où il fait rire les foyers avec des petites séquences humoristiques. Derrière l’émergence évidente de ce nouveau talent du petit écran, se cache un adolescent à peine majeur, qui a quitté ses parents pour s’installer seul dans la capitale. Dès lors, les épisodes dépressifs le frappent. Paranoïa, pensées suicidaires, désillusions et passages chez le psy : les thèmes ont beau être lourds, Panayotis les aborde avec une simplicité et une transparence troublantes. Ce qui apparaît le plus flagrant, c’est la limpidité avec laquelle ces informations s’enchaînent, comme si écrire avait été une étape vitale à son bien être et qu’il se devait de le faire de manière ininterrompue, urgente. À défaut de laisser sortir les larmes, l’humoriste lâche prise et c’est une cascade de mots, d’idées, de remises en questions aussi spécifiques qu’universelles qui se déverse.

Mais dans ce livre, la pénétration est aussi physique. Panayotis y raconte ses premières expériences avec des hommes, ainsi que celles qu’il s’est forcé à avoir avec des femmes dans de vaines tentatives de s’auto-convaincre de son hétérosexualité. Avec une extrême conscience de ses réactions et gestes, il se montre souvent impitoyable avec lui-même, auscultant ses mécanismes de défense et passant sa vie sexuelle au peigne fin. Ce qui rend unique ce témoignage de la découverte de son homosexualité, c’est son caractère tardif. L’humoriste a beau venir d’une famille relativement ouverte, d’un milieu généralement gay-friendly, lui, lutte encore. Son image hétéronormée de l’homme qui doit aller avec la femme est si ancrée que, alors que beaucoup se rendent compte de cette attirance très jeune, lui résiste. « Je pensais même être aromantique » explique t-il au micro de Léa Salamé. Ce cheminement vers la pénétration, d’abord d’un homme par lui puis possiblement de lui par un homme, est l’un des fils rouges du livre. Sans lourdeurs ni leçons de morales, défile alors une totale déconstruction d’un imaginaire hétéro-patriarcal tenace et féroce.

D’une plume habile et avec une sincérité vertigineuse, Panayotis Pascot ajoute une nouvelle pierre à un édifice déjà solide :  celui d’un jeune artiste en pleine évolution qui fait des questionnements qui le traversent un formidable matériau littéraire et réflexif.

La dernière fois que tu mordras la poussière, livre par Panayotis Pascot, aux éditions Stock, 240p., 19,50 €


https://www.komitid.fr/2023/09/07/panayotis-pascot-se-livre-sur-son-homosexualite-dans-un-livre-courageux/

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Vers la légalisation du mariage pour tous en Corée du Sud ?

2 Juin 2023, 03:32am

Publié par hugo

 Vers la légalisation du mariage pour tous en Corée du Sud ?
Elisa Covo
 31 mai 2023 à 16h16

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTU EN FRANCE
Mercredi 31 mai, un groupe transpartisan a présenté au Parlement un projet de loi visant à ouvrir le mariage aux couples homosexuels en Corée du Sud. Une avancée majeure pour le pays, toujours fortement marqué par une image traditionaliste et archaïque de la famille.
Un moment historique pour le pays. Pour la toute première fois, les législateurs portent un projet de loi visant à ouvrir le mariage aux personnes de même sexe.


Un moment charnière dans le combat pour l’égalité
Derrière ce projet se trouve Jang Hye-yeong, membre du petit parti d’opposition « Justice ». Il est soutenu par douze autres législateurs appartenant aux gros partis du pays et vise à modifier le Code civil afin d’ouvrir le mariage aux personnes homosexuelles. Une démarche encensée par les défenseurs des droits humains, qui perçoivent ce projet de loi comme un moment pivot dans le combat pour l’égalité.

Comme le rapportent nos confrères britanniques du Guardian, la mesure, symbolique, n’a que très peu de chance d’aboutir. Elle fait néanmoins partie d’un triptyque de lois destinées à faire pression sur le gouvernement pour qu’il fasse évoluer la notion de famille, au-delà des critères traditionnels : deux autres lois concernent l‘union civile et l’accès à la fécondation in vitro pour les femmes non mariées.

Redéfinir le modèle familial
Ce projet de loi fait suite à une décision de justice en février dernier qui reconnaissait officiellement le statut légal des couples de même sexe aux yeux de la Sécurité sociale.

Alors que la Corée du Sud se retrouve face à une crise démographique imminente, détenant le record du plus faible taux de natalité mondial, de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer que soit redéfini le modèle familial légalement reconnu. Les mesures visant à élargir la définition pour inclure les couples qui cohabitent hors mariage, ou les familles monoparentales, ont toutes été rejetées par l’administration actuelle du président Yoon Suk-yeol. L’un des arguments est que ces modèles ne font pas l’unanimité au sein de la population. Comme le rapporte le Guardian, une étude du Hankook Research survey montre en effet que 52% des répondants restent opposés à l’idée de légaliser le mariage pour tous en Corée du Sud.


Un argumentaire qui ne tient pas la route, selon Jang Hye-yeong : « Promulguer des lois est justement le processus à suivre pour atteindre un consensus social dans une société démocratique. Je ne pense pas que l’un empêche l’autre, ni que l’un doive venir avant l’autre », a-t-il déclaré à l’Assemblée nationale. Affaire à suivre.

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https://www.madmoizelle.com/vers-la-legalisation-du-mariage-pour-tous-en-coree-du-sud-1533243

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En Ouganda, une loi « anti-homosexualité » vient d’être adoptée

2 Juin 2023, 01:18am

Publié par hugo

 Ian Taylor / unsplash
ACTU MONDIALE
En Ouganda, une loi « anti-homosexualité » vient d’être adoptée
Christelle Murhula
 30 mai 2023 à 10h47

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTU MONDIALE
Alors que l’homosexualité y est déjà illégale, le président a promulgué une loi qui va intensifier la répression des personnes LGBTQI+, malgré la contestation internationale.
C’est à l’issue d’une séance agitée qu’en mars dernier, le Parlement ougandais a voté une loi prévoyant de lourdes peines pour les personnes entretenant des relations homosexuelles. Cette loi a finalement été promulguée ce lundi 29 mai par le président ougandais. Yoweri Museveni a ainsi « approuvé » ce texte, qui « devient désormais la loi anti-homosexualité 2023 ».


Jusqu’à 20 ans de prison pour « promotion de l’homosexualité »
En Ouganda, l’homosexualité est déjà illégale, et les « actes d’homosexualité » sont passibles de prison à perpétuité depuis une loi datant de la colonisation britannique. Cette nouvelle loi maintient une disposition faisant de « l’homosexualité aggravée » un crime capital. Ainsi, les personnes LGBTQI+ considérées comme « récidivistes » pourront être condamnées à mort.

Mais un autre volet de la loi inquiète. Selon le texte, quiconque, que ce soit une personne ou une organisation, qui « promeut sciemment l’homosexualité » encourt jusqu’à 20 ans de prison. Les organisations, elles, risquent 10 ans d’interdiction d’exercer.

Une vive condamnation internationale
Cette nouvelle loi inquiète de nombreux dirigeants du monde entier. Le président des États-Unis Joe Biden a dénoncé dans un communiqué une « atteinte tragique » aux droits humains. De son côté, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a jugé « déplorable » la promulgation de cette loi sur son compte Twitter.

Les organisations humanitaires ont également exprimé leur inquiétude. Dans un communiqué commun, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et l’agence humanitaire américaine USAID estiment que « les progrès de l’Ouganda dans sa riposte au VIH sont désormais gravement compromis ».


De son côté, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme s’est dit lundi « consterné » de voir entrer en vigueur de cette loi « discriminatoire ». Il dénonce une porte ouverte aux « violations systématiques des droits des personnes LGBT ».

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https://www.madmoizelle.com/en-ouganda-une-loi-anti-homosexualite-vient-detre-adoptee-1532595

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Le footballeur espagnol Alberto Lejárraga s'affiche ouvertement avec son petit ami

30 Avril 2023, 02:38am

Publié par hugo

 Le footballeur espagnol Alberto Lejárraga s'affiche ouvertement avec son petit ami
Publié le 27 avril 2023 à 11 h 32 min
Le joueur espagnol Alberto Lejárraga, récemment promu en 4ème division, affiche son bonheur sur les réseaux sociaux aux côtés de son copain.
Alberto LejárragaAlberto Lejárraga - Capture d'écran Youtube
Le joueur de foot espagnol Alberto Lejárraga, gardien de l’équipe de Marbella récemment promu en 4ème division, a célébré cette promotion en partageant sur ses réseaux sociaux des photos de lui et de ses proches, dont un cliché sur lequel on peut le voir embrassant son petit copain.

« Merci beaucoup d’avoir toujours été à mes côtés, contre vents et marées ! », écrit-il. Une initiative en apparence anodine, pas si officielle que ça, qui relève tout de même de l’avant-gardisme dans ce milieu ultra-homophobe qu’est le foot masculin, souvent épinglé depuis des années.


À ce jour, encore peu de footballeurs professionnels osent faire leurs coming out et vivre publiquement leur homosexualité. En 1990, Justin Fashanu devient le tout premier footballeur professionnel à assumer son homosexualité.

Depuis, ceux qui ont suivi son exemple se comptent sur les doigts de deux mains. En octobre 2021, l’australien Josh Cavallo faisait son coming-out tout en prenant fermement position contre la coupe du monde au Quatar, exprimant ouvertement ses craintes quand aux lois homophobes du pays. Encore plus récemment, en février 2023, c’est l’international tchèque de football, Jakub Jankto, qui a fait son coming out dans une vidéo postée sur ses réseaux sociaux. Un phénomène bien plus courant et décomplexé chez les femmes, comme en témoignent les coming-out de joueuses très connues comme l’américaine Megan Rapinoe ou encore la suisse Lara Dickenann.

Si depuis Justin Fashanu, une porte semble s’être ouverte, le milieu du foot est loin de nous avoir montré une quelconque bonne volonté quant à une possible discussion sur l’homophobie ancrée dans sa culture et dans ses institutions.


https://www.komitid.fr/2023/04/27/le-footballeur-espagnol-alberto-lejarraga-saffiche-ouvertement-avec-son-petit-ami/

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L'horreur : l'Ouganda vote la peine de mort pour les homosexuels

31 Mars 2023, 02:11am

Publié par hugo

 L'horreur : l'Ouganda vote la peine de mort pour les homosexuels
Publié le Vendredi 24 Mars 2023
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.

L'horreur : l'Ouganda vote la peine de mort pour les homosexuels
C'est officiel, le Parlement de l'Ouganda a adopté une loi renforçant la criminalisation de l'homosexualité, jusqu'à... la peine de mort. Une certaine idée de l'enfer.
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C'est écrit : le 21 mars, le Parlement de l'Ouganda a adopté une loi renforçant la criminalisation de l'homosexualité. Autrement dit, l'homosexualité est désormais passible de prison de vie... Mais également de peine de mort. 387 députés ont voté en faveur de ce renforcement ultra-punitif de la loi.

Contre combien de voix d'opposition ? Deux seulement. Oui, il faut le lire pour le croire.

Cependant, cette loi doit encore l'obtenir l'aval du chef de l'Etat Yoweri Museveni, à qui il reste tout juste un mois pour la valider... Ou pas. "Si elle est promulguée cela pourrait donner carte blanche à la violation systématique de presque tous les droits humains", a déploré le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, comme le relève le magazine des cultures LGBTQ Têtu.


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Peut également être puni de six mois de prison quiconque ne dénoncerait pas un homosexuel, et de dix ans, quiconque organiserait un mariage de couple de même sexe. Même peine pour celles et ceux qui choisiraient de simplement louer une chambre à un couple gay. Très inquiétant.

"L'un des pires textes du genre dans le monde"
Il faut dire qu'en Ouganda, l'homophobie est largement banalisée, depuis des années. En 2019, détaille France 24, ONG et militants s'inquiétaient déjà d'un état des lieux alarmant : recrudescences des attaques contre les personnes LGBT, actes de torture, banalisation totale de l'homophobie dans les discours des politiques (comme ceux du ministre ougandais de l'Éthique, Simon Lokodo), volonté déjà vive de durcissement de la législation contre les homosexuels... Mais la loi actuelle vient concrétiser les craintes les plus virulentes.


"C'est probablement l'un des pires textes du genre dans le monde. C'est une loi draconienne, dévastatrice et très troublante", a poursuivi Volker Türk, tandis qu'Amnesty International a ouvertement condamné un projet "profondément répressif qui institutionnalise la discrimination", relève le média RFI.

D'ailleurs, un projet de loi réprimant d'une peine de prison à vie ou d'une peine de mort toute personne homosexuelle avait déjà été présenté il y a bientôt dix ans, en 2014. Avant d'être finalement annulé par la Cour constitutionnelle. Aujourd'hui, par-delà les ONG, de nombreuses voix politiques et militantes s'indignent contre cette situation alarmante : c'est notamment le cas de Karine Jean-Pierre. A savoir : la première porte-parole noire et lesbienne de la Maison Blanche. Des paroles d'autorité qui pourraient faire pression ?

SOCIÉTÉ NEWS ESSENTIELLES LGBTQI HOMOPHOBIE HOMOSEXUALITE AFRIQUE


https://www.terrafemina.com/article/lgbtq-l-ouganda-vote-la-peine-de-mort-pour-les-gays_a368996/1

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Le Venezuela décriminalise l'homosexualité au sein de l'armée

21 Mars 2023, 03:14am

Publié par hugo

 Le Venezuela décriminalise l'homosexualité au sein de l'armée
Publié le 17 mars 2023 à 11 h 17 min
La Cour suprême de justice du Venezuela a annulé jeudi 16 mars un article controversé du code de justice militaire qui sanctionnait l'homosexualité au sein des forces armées par une peine pouvant aller jusqu'à trois ans d'emprisonnement.
Drapeau du Vénézuela et LGBT - Maxim Studio / ShutterstockDrapeau du Vénézuela et LGBT - Maxim Studio / Shutterstock
La Cour suprême de justice du Venezuela (TSJ) a annulé jeudi 16 mars un article controversé du code de justice militaire qui sanctionnait l’homosexualité au sein des forces armées par une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement.

La Cour « a annulé (…) la disposition contenue dans la section unique de l’article 565 du Code organique de justice militaire, pour manque de clarté et de précision juridique suffisantes en ce qui concerne la conduite qu’elle était censée punir », a déclaré la Cour suprême de justice sur sa page web.

« La disposition en question, remise en cause par des organisations internationales, impose une peine d’un à trois ans de prison aux militaires qui commet des “actes sexuels contre nature”, sans définir ce qu’il faut entendre par de tels actes », estime la cour dans sa note.

La juridiction considère également que « cette interprétation, à la lumière des conceptions scientifiques, sociales et juridiques actuelles, n’est pas compatible avec la Constitution ou les instruments internationaux (…) car elle est contraire au postulat fondamental de progressivité dans la garantie des droits humains ».

Après plusieurs réformes, dont la plus récente en septembre 2021, l’article 565 du code de justice militaire était resté inchangé, malgré les appels en faveur de son abrogation lancés par des militants devant le Parlement.

Plusieurs défenseurs de droits des personnes LGBT+ dans ce pays conservateur d’Amérique du Sud ont salué cette victoire.

« Après tant d’années de lutte, nous avons obtenu la nullité de l’article du code de justice militaire », a déclaré à l’AFP l’activiste Leandro Viloria, qui avait défendu l’abrogation de ce texte.

Un militaire expulsé après que son homosexualité a été découverte a déclaré à l’AFP que l’annulation de l’article lui ouvrait la possibilité de demander sa réintégration dans les Forces armées nationales bolivariennes.

« Il s’agit maintenant d’évaluer si, compte tenu de cette situation, ma réintégration est appropriée. Au moins cela fait disparaître la peur », a-t-il déclaré sous couvert d’anonymat.

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

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Etienne Deshoulières : « Il est essentiel de travailler en bonne entente avec les organisations LGBT dans les pays pénalisant l’homosexualité »


https://www.komitid.fr/2023/03/17/le-venezuela-decriminalise-lhomosexualite-au-sein-de-larmee/

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DROITS NOUVEAUX ET LGBTI De nouvelles conquêtes pour l’égalité

6 Mars 2023, 05:02am

Publié par hugo

 LES LIVRETS THÉMATIQUES DE L'AVENIR EN COMMUN
DROITS NOUVEAUX ET LGBTI
De nouvelles conquêtes pour l’égalité
 
 
 
À propos de ce livret
Sommaire
Notre constat : Droits LGBTI : un quinquennat de reculades
Notre projet : de nouvelles conquêtes pour l’égalité
Nos propositions : l’égalité des droits, de la naissance à la mort
Droit de vivre dans la dignité, sans discrimination
Garantir la santé sexuelle et reproductive
Permettre le changement d’état civil libre et gratuit
Permettre la filiation universelle
Dès la naissance, défendre le droit à l’intégrité physique et à l’autodétermination des enfants intersexes
Personnes LGBTI étrangères : non aux discriminations croisées !
Droit de mourir dans la dignité : l’ultime liberté
NOTRE CONSTAT : DROITS LGBTI : UN QUINQUENNAT DE RECULADES
Le quinquennat qui s’achève a été marqué par un inquiétant renouveau réactionnaire que la frilosité d’Emmanuel Macron, malgré ses promesses de campagne, n’a rien fait pour combattre.

Si les droits des lesbiennes et des gays ont connu une progression réelle avec la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe en 2013, puis l’ouverture de la PMA aux femmes lesbiennes et célibataires en 2021, l’égalité entière des droits reste à conquérir. 

Les personnes LGBTI continuent de subir le déchaînement de violences verbales et trop souvent physiques. Les violences intrafamiliales ont notamment connu une forte hausse lors des confinements successifs, avec un manque cruel de moyens pour l’hébergement et l’accompagnement des jeunes mis à la rue par des parents LGBTI-phobes. Les personnes transgenres et intersexuées continuent de subir des discriminations violentes. 

Comme en 2013 avec le mariage pour tous, le débat sur la PMA puis celui sur les thérapies de conversion ont ouvert la porte à un renouveau du courant conservateur et réactionnaire dans le pays. 

Depuis cinq ans, l’action du gouvernement en matière de droits individuels et sociaux des personnes LGBTI a été surtout marquée par les reculades et les promesses non tenues. 

En témoigne ainsi de la loi Bioéthique : l’ouverture de la PMA à toutes aurait pu être une nouvelle conquête pour l’égalité de toutes et tous. Elle restera incomplète : la PMA reste inaccessible aux personnes trans, et le gouvernement a renoncé à la réforme de la filiation pour tous les couples, introduisant ainsi une nouvelle inégalité de traitement.

Malgré la mobilisation constante des collectifs et les condamnations régulières de la France à ce propos, la majorité LREM a constamment refusé de légiférer clairement pour interdire les opérations et les traitements non consentis sur les personnes intersexes.

Les personnes trans n’ont obtenu aucun droit nouveau, Emmanuel Macron ayant choisi délibérément le maintien du statu quo de la loi Justice du XXIe siècle de 2016, qui a maintenu la judiciarisation du changement de genre alors même qu’elle déjudiciarisait le divorce et le changement de prénom à l’état civil.

Pire encore : la loi « Asile immigration » de 2018 a permis l’expulsion sans recours des personnes venant de pays considérés comme « sûrs », dont certains criminalisent pourtant l’homosexualité.

Les discriminations contre les personnes LGBTI sont loin d’avoir disparu. Les agressions au travail sont la réalité d’un·e salarié·e LGBTI sur quatre. La moitié des personnes continue de cacher son identité sexuelle ou de genre à leur entourage professionnel. Aucun plan d’action sérieux n’a été mis en œuvre en cinq ans pour y remédier.

Dans ce contexte déjà lourd de déceptions et d’hypocrisie, la droite et l’extrême droite ont refait des paniques morales, notamment vis-à-vis des personnes transgenres, un de leurs chevaux de bataille. 

De Valérie Pécresse à Éric Zemmour, nombreux sont les appels du pied aux vestiges de la « Manif pour tous » et les complaisances avec les milieux réactionnaires, religieux et intégristes, qui n’ont jamais renoncé à s’attaquer aux conquêtes émancipatrices : les familles homoparentales, la filiation, l’égalité femmes-hommes, et même le droit à l’interruption volontaire de grossesse.

L’élection présidentielle de 2022 sera décisive pour les droits des personnes LGBTI. Le nouveau président et sa majorité seront-ils aux côtés des personnes LGBTI pour faire face à l’offensive réactionnaire et faire progresser les droits, ou les laissera-t-il faire ? Tel est l’enjeu de l’élection.

LGBTI : qui est qui ?
Mais que signifient ces lettres LGBTI ? Certaines lettres se réfèrent à diverses orientations sexuelles :

« L » comme lesbienne ;
« G » comme gay, pour homosexuels masculins ;
« B » comme bisexuel·le.
D’autres se réfèrent à l’identité sexuée ou de genre des personnes :

« T » comme trans ou transgenre : personne qui a adopté un parcours de transition d’un genre à un autre ;
« I » comme intersexué·es : personne naissant avec des attributs physiques ou biologiques appartenant aux deux types de sexe, que la médecine ne reconnaît dans aucun des deux sexes, femme ou homme.
NOTRE PROJET : DE NOUVELLES CONQUÊTES POUR L’ÉGALITÉ
Projet d’égalité et de liberté, la 6e République marquera une nouvelle étape pour l’égalité et l’émancipation de chaque personne. 

L’élaboration de la nouvelle Constitution par le peuple tout entier sera l’occasion de consacrer des droits nouveaux, collectifs et individuels, civils et politiques. En les inscrivant dans sa loi fondamentale, le peuple assure ainsi aux sien·nes que leurs droits et libertés ne seront pas constamment remis en cause.

Nous proposerons dans le cadre de l’Assemblée constituante de consacrer des droits qui sont pour nous fondamentaux :

La libre disposition de soi, de son corps et de son esprit, et ce, de la naissance à la mort, c’est-à-dire le droit de définir sa propre identité de genre et de la voir reconnue par les pouvoirs publics et dans tous les aspects de la vie quotidienne, mais aussi le droit de choisir sa fin (« le droit d’éteindre la lumière »).
L’accès pour toutes et tous à des soins et des politiques de santé publique qui permettent de mener sa vie de manière autonome.
La lutte contre les discriminations dans l’accès aux droits fondamentaux, et notamment au travail et au logement.
L’égalité entre les femmes et les hommes.
La protection des amours entre personnes, dans leur diversité : c’est le consentement qui fait loi.
La laïcité, condition de la liberté de conscience de chacun, de l’égalité et de la fraternité entre tou·tes les citoyen·nes quelle que soit leur option philosophique ou spirituelle, y compris l’athéisme.
L’inscription de ces droits dans un projet plus large d’émancipation sociale, dans le travail, la culture, les loisirs, le sport, l’éducation tout au long de la vie… au travers de services publics de qualité.
NOS PROPOSITIONS : L’ÉGALITÉ DES DROITS, DE LA NAISSANCE À LA MORT
Droit de vivre dans la dignité, sans discrimination
Créer un Commissariat de l’égalité reprenant notamment les missions de l’actuel Délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH). Le Commissariat de l’égalité combattra toutes les discriminations racistes, sexistes, contre les personnes LGBTI ou en situation de handicap, en lien avec les préconisations du Défenseur des droits. Il sera doté d’un corps d’inspecteur·rices avec pouvoir non seulement d’alerte, mais aussi de sanctions (judiciaires, économiques)
Mettre en place un plan d’éradication des violences à l’encontre des personnes LGBTI : formation et instructions claires données à la police et à la gendarmerie, avec sanction des comportements homophobes, visant notamment à permettre systématiquement le dépôt de plainte et la poursuite des auteurs
Lutter contre les discriminations en milieu scolaire : favoriser les agréments pour les associations LGBTI en milieu scolaire, garantir les moyens nécessaires pour la tenue effective des programmes de lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou l’identité de genre
Lutter contre les discriminations en milieu professionnel : doubler les moyens de l’Inspection du travail pour permettre une intervention systématique et efficace ; multiplier les campagnes de sensibilisation aux discriminations au travail ; organiser des formations professionnelles intégrant les luttes contre les discriminations pour la police, la justice, les intervenant·es sociaux·les, les éducateur·rices, l’administration pénitentiaire, etc.
Prévenir les suicides des personnes LGBTI par une campagne active des agences de santé publique
Étendre le droit à la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les personnes en capacité de procréer, avec prise en charge par la Sécurité sociale, et permettre l’utilisation des gamètes pour les femmes transgenres et l’accès aux techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) pour les hommes transgenres en capacité de le faire
Garantir la santé sexuelle et reproductive
Le SIDA n’est pas « derrière nous ». En France, il y aurait près de 30 000 personnes séropositives qui ne connaissent pas leur statut sérologique. 

Pourtant, selon tou·tes les expert·es, il est possible de mettre fin à l’épidémie de VIH, même sans vaccin. Pour cela, il faudrait que :

90 % des personnes qui vivent avec le VIH connaissent leur statut sérologique,
90% des personnes infectées aient accès à un traitement antirétroviral durable, 
90% des personnes sous traitement aient une charge virale durablement supprimée.
L’ONUSIDA, l’organisation mondiale de lutte contre le SIDA, a fait la démonstration que cet objectif, appelé « 90-90-90 », est atteignable et qu’il mettrait fin à la progression de l’épidémie.

La France a les moyens d’atteindre ces objectifs et de mettre fin à l’épidémie : en 2027, nous visons une France sans SIDA. Il ne manque que la volonté politique pour accorder les moyens nécessaires à la santé, à une politique de dépistage de grande ampleur et à une politique d’éducation, dès l’école, à la santé sexuelle.

Nous proposons de :

Renforcer les moyens consacrés au dépistage du VIH et des infections sexuellement transmissibles (IST)
en multipliant les centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CEGIDD) aujourd’hui trop souvent surchargés ou éloignés 
en rendant le dépistage des IST en laboratoire anonyme et gratuit, sans avance de frais.
Garantir les droits des patient·es : rembourser à 100 % les soins de santé prescrits par la Sécurité sociale ; instaurer un pôle public du médicament pour faciliter l’égal accès aux traitements face aux laboratoires privés ; former les soignant·es pour délivrer des soins appropriés et non-stigmatisants
Développer une politique d’éducation à la santé sexuelle de l’école à l’université, avec des formations spécifiques pour les personnels qui assurent cette éducation et des campagnes diffusées dans tous les établissements.
Développer la prévention VIH et l’éducation à la santé sexuelle sur les publics les plus à risque (en prison, prostitué·es, migrant·es, usager·es de drogues avec seringues…), et notamment leur permettre d’accéder à la prophylaxie pré-exposition (PrEP), stratégie de prévention du VIH basée sur la prise d’un médicament antirétroviral qui empêche les contaminations
Lutter efficacement contre les infections sexuellement transmissibles (IST), en prenant en compte la diversité des orientations et des comportements sexuels ou amoureux. Il faut s’adresser aux hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) qui ont des taux d’incidence au VIH très supérieurs à la moyenne, notamment chez les jeunes
Garantir les droits des patient·es : rembourser à 100 % les soins de santé prescrits ; instaurer un pôle public du médicament pour faciliter l’égal accès aux traitements face aux laboratoires privés
Augmenter la sécurité transfusionnelle par des critères d’ajournement au don de sang fondés rationnellement et scientifiquement
Mettre en œuvre une stratégie de prévention spécifique aux usager·es de chemsex par un renforcement des moyens alloués par les pouvoirs publics aux associations communautaires, en favorisant la consommation maîtrisée par l’accompagnement et l’éducation aux risques liés à chaque pratique, et s’appuyant sur le dépistage régulier pour le VIH, les hépatites et les IST avec traitement immédiat des usager·es
Permettre le changement d’état civil libre et gratuit
L’identité de genre se réfère au genre auquel une personne éprouve le ressenti profond d’appartenir (Principe de Yogyakarta, Organisation des Nations unies, 2006). 

C’est une construction sociale et une expérience intime pouvant conduire les personnes transgenres à opérer des transitions sociales et corporelles. Des textes de l’ONU, du Conseil de l’Europe et, en France, du Défenseur des droits et de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) prônent le principe de liberté et d’autodétermination par et pour les personnes, sans intervention médicale, mais aussi sans verrou judiciaire. 

Pourtant, la France reste aujourd’hui bien loin d’assurer la liberté et l’autodétermination, contrairement à l’Argentine, le Danemark ou encore la Norvège. 

Nous défendons les propositions suivantes :

Inscrire le droit à l’autodétermination du genre dans les droits humains inaliénables protégés par la Constitution de la 6e République. 
Dès maintenant, garantir le droit au changement de la mention du sexe à l’état civil, librement et gratuitement devant un officier d’état civil, sans condition médicale
Reconnaître le libre choix des parcours médicaux de transition, sur la base du consentement éclairé, avec le maintien des remboursements en France et à l’étranger
Rembourser à 100 % par la Sécurité sociale les soins de transition, sans devoir passer par une procédure de reconnaissance d’affection de longue durée (ALD)
Permettre la filiation universelle
Les fondements du droit de la filiation doivent être l’engagement et le projet parentaux. Le mode de procréation, les liens génétiques, le genre et le lien matrimonial des parents ne seront plus des conditions de reconnaissance des droits parentaux. Nous soutiendrons les propositions suivantes :

Généraliser le mode existant de la reconnaissance comme critère pour établirmoyen d’établissement de la filiation, que les parents soient unis par un mariage, un PACS, en concubinage ou pas, et quelque soit leur sexe
Mettre fin à la « présomption de paternité » dans le cadre du mariage
Simplifier les règles de filiation pour reconnaître le rôle des parents sociaux sans passer par une procédure d’adoption complexe
Parce que les enfants n’ont pas à subir les décisions de leurs parents, compléter la liste des discriminations visées à l’article 1er de la loi no 2008-496 du 27 mai 2008 et aux articles 225-1 et 225-2 du Code pénal, pour que soient ajoutés un 24e et un 25e critère prohibant la discrimination en raison des conditions de conception et des conditions de naissance
Créer une adoption sociale : ce partenariat civil consistera à un engagement d’entraide matérielle réciproque. Les règles pour l’héritage entre adopté·es sociaux·les seront les mêmes que celles de la filiation directe
Dès la naissance, défendre le droit à l’intégrité physique et à l’autodétermination des enfants intersexes
Les personnes intersexuées sont des personnes nées avec des caractères sexuels (génitaux, gonadiques, chromosomiques) qui ne correspondent pas aux définitions binaires types des corps masculins ou féminins. Elles représentent entre 0,5 et 1,7 % de la population mondiale selon l’ONU, soit plus de 13 000 naissances par an en France.

Ces variations du développement sexuel sont saines et ne représentent aucun danger pour les personnes qui en sont porteuses. Pourtant, sous prétexte de rendre leur corps « normal », les personnes intersexuées subissent des discriminations dans leur vie quotidienne, et des atteintes à leur intégrité physique (mutilations imposées à la naissance, traitements hormonaux non consentis…) et psychologique (imposition du secret, violences sexuelles, honte de son corps…). En effet, l’institution médicale considère et traite encore souvent ces variations du vivant comme des pathologies. 

La France a reçu trois condamnations de l’ONU pour ces mutilations et traitements non consentis, mais échoue encore à agir réellement. La mobilisation récente des associations et d’élu·es, notamment insoumis·es, lors des débats sur la loi Bioéthique, a permis pour la première fois de mettre en lumière ces traitements inhumains, sans parvenir à une interdiction claire des pratiques médicales incriminéesen cours.

Nous proposons de :

Interdire les mutilations des enfants intersexués à leur naissance, les traitements hormonaux et les stérilisations non consenties sur les personnes intersexuées
En finir avec la notion pathologique de « trouble du développement sexuel » légitimant les interventions médicales irréversibles non consenties
Mettre en place une information complète des personnes intersexes et de leur entourage, dans un cadre non pathologisant, avec un accès complet à leur dossier médical, favorisant l’échange et la rencontre avec d’autres personnes concernées
Former le personnel médical, juridique, scolaire et social susceptible d’être en contact avec des personnes intersexes de tout âge
Personnes LGBTI étrangères : non aux discriminations croisées !
Les personnes LGBTI étrangères qui arrivent en France subissent des discriminations racistes et LGBTIphobes ainsi qu’une précarité et des difficultés accrues dans toutes les étapes de leurs parcours. 

Nous voulons d’abord faire cesser les inégalités de traitement subies dans l’accès aux droits et aux services publics et créer les conditions d’un accueil respectueux et adapté. 

Pour cela, nous proposons de :

Former l’ensemble des intervenant·es de l’accueil aux questions LGBTI et créer des référent·es médiateur·rices dans tous les services mobilisés
Ne pas entraver dans les consulats l’octroi de visa pour les membres des couples binationaux en union libre ou désireux de se lier par un PACS ou un mariage
Développer l’asile pour les personnes LGBTI persécutées dans leurs pays
Faire avancer au niveau européen la directive globale et universelle contre toutes les discriminations, bloquée depuis 2004 par les gouvernements conservateurs
Harmoniser le traitement de dossiers dans les consulats et les préfectures et veiller aux bonnes pratiques (confidentialité en cas de risque de persécutions, respect du nom et du genre choisis par les requérant·es, etc.)
Mettre fin à la situation des personnes transgenres « deux fois sans-papiers », condition nécessaire pour permettre leur intégration sociale et économique
Droit de mourir dans la dignité : l’ultime liberté
Pouvoir choisir sa propre mort répond à un souci de dignité et à un choix philosophique personnel. Tant que le dispositif est encadré pour garantir un jugement conscient, réitéré et sans contrainte, c’est la dernière des libertés que peut exercer un être humain. Il est ainsi appliqué en Suisse. 

Les différentes « lois Leonetti » sur la fin de vie depuis 2005 n’ont pas mis les personnes au centre de la décision, en se content de dispositifs de dénutrition et de déshydratation, soit une euthanasie qui ne dit pas son nom. 

Nous proposons les mesures suivantes :

Constitutionnaliser le droit de mourir dans la dignité.
Instaurer dans la loi le droit à l’aide à mourir.
Rendre les directives anticipées opposables au corps médical.
Développer les moyens pour l’hôpital public et l’aide sociale : l’effectivité de ce droit et l’absence d’abus dépendent aussi de la qualité du service public de la santé.
Étendre le bénéfice de la pension de réversion au conjoint survivant des couples pacsés.
Le droit à « pourvoir aux funérailles » du partenaire survivant sera sécurisé.


https://melenchon2022.fr/livrets-thematiques/lgbti/

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"L’amour de nous-mêmes" d’Erika Nomeni : apprendre à aimer nos corps

1 Mars 2023, 00:32am

Publié par hugo

 "L’amour de nous-mêmes" d’Erika Nomeni : apprendre à aimer nos corps
Erika Nomeni. 
© Kevin Seisdedos

26 févr. 2023 à 11:30

Temps de lecture
5 min
Par Mélissa Diantete*, une chronique pour Les Grenades
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Autrice
Erika Nomeni
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Paru le 3 février aux éditions Hors d’atteinte, L’amour de nous-mêmes questionne les normes de beauté et les rapports de domination imposés aux femmes. L’histoire nous plonge dans la vie d’Aloé, une jeune femme noire, amoureuse de l’amour et marquée par un mal-être profond.

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Ce premier livre de d’Erika Nomeni évoque avec brio la difficulté d’être soi lorsqu’on est une femme noire, en surpoids, pauvre et queer dans une France où le culte de la minceur est roi. En donnant la voix à ce personnage, Erika Nomeni donne la parole à celles et ceux qui rencontrent des difficultés à trouver leur place dans la société. Elle nous offre un somptueux hymne à la liberté d’être soi.

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Une ode à l’amour de sa singularité

L’amour de nous-mêmes est un récit écrit sous la forme de lettres adressées à une mystérieuse interlocutrice. À travers ces échanges de lettres, le personnage principal (Aloé) partage son quotidien et présente les oppressions sexistes et racistes vécues par les femmes noires.

La particularité de ce récit réside dans le fait que l’histoire est racontée selon le point de vue d’une femme dite queer. Sans tabou et avec beaucoup de tendresse, Aloé raconte son enfance d’enfant queer au Cameroun et son arrivée en France, dénonce le racisme ordinaire et partage les galères du quotidien.

Au centre de ses préoccupations : l’amour. Aloé, qui connait la violence depuis l’enfance et cumule les stigmates sociaux, cherche désespérément l’amour. Mais comment trouver l’amour quand elle est incomprise par les femmes blanches qu’elle côtoie la majorité du temps ? "Des meufs comme moi sont des ovnis et tout le monde me le montre sans cesse", partage Aloé.

Trouver le "black love" (l’amour entre personnes noires) dans la communauté LGBTQ+ n’est pas beaucoup plus simple pour Aloé. Erika Nomeni explique : "Au sein des communautés noires, la frontière entre le déni, ceux qui refusent de sortir du placard et ceux qui ne savent pas qu’ils sont dans le placard est très mince. Cela réduit énormément les possibilités de rencontrer des personnes issues de la communauté noire".

Pour son premier roman, Erika Nomeni réussi à mettre en lumière la difficulté d’être soi dans une société qui tend à mettre les gens dans des cases

En mettant le doigt sur cette thématique, elle rappelle que l’homosexualité reste l’un des plus grands tabous au sein des différentes communautés noires. Quand elle n’est pas rejetée par la communauté noire, Aloé est tout simplement incomprise ou méprisée pour sa vie de queer.

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Le choix du mot "queer" et non "lesbienne" ou "homosexuelle" pour présenter Aloé n’est d’ailleurs pas anodin. Le terme " queer" est issu de l’anglais et se traduit par les mots "étrange" ou "bizarre". Erika Nomeni explique : "Initialement, le terme queer est plutôt péjoratif. J’ai volontairement choisi ce mot pour marquer le fait qu’Aloé est considérée comme bizarre. Elle fait peur. Le fait d’assumer sa 'queerness' (sa bizarrerie) c’est d’une part se réapproprier le terme mais c’est aussi une manière de prendre conscience de la société dans laquelle on vit et la place qu’on y occupe. C’est une manière d’interroger le modèle qu’on nous donne et dans lequel on est censé s’intégrer".

Cette fiction, qui s’inspire fortement de la vie de l’autrice, présente une réalité LGBTQ + extrêmement bien dépeinte. Suivre les rencontres et les ruptures amoureuses d’Aloé nous permet de découvrir des réalités encore trop peu racontées dans la littérature grand public.

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La grossophobie : le poids d’une discrimination qui ne dit pas son nom
Aloé est grosse. C’est ainsi qu’elle se décrit car c’est l’étiquette qu’on lui colle. Comme beaucoup de jeunes femmes, Aloé subit très tôt la pression sociale exercée sur le corps des femmes. En décrivant ce corps "trop" gros, Erika Nomeni fait le choix de dénoncer une société clairement grossophobe. Pour rappel la grossophobie se traduit par toute forme de discrimination ou hostilité envers les personnes obèses ou en surpoids. Cette attitude est construite sur base de préjugés et touche tous les pans de la vie (au travail, à l’école, en amour,…).

Le personnage d’Aloé n’a pas toujours été complexée par son poids. Mais comme beaucoup de jeunes femmes, elle a subi et intégré les injonctions à la minceur dès son plus jeune âge. Dans l’épisode 3 du podcast "Un podcast à soi : le gras est politique", Solenne Carof (sociologue et autrice du livre Grossophobie) explique comment les normes sociales induisent des comportements dramatiques dès l’enfance via un entourage qui exerce un contrôle excessif chez l’enfant. Cette norme de minceur est d’ailleurs très forte en France. Cela conduit à des troubles du comportement alimentaires inquiétants.

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Étant noire et grosse, Aloé sort des canons de beauté standardisés du "sois mince et tais-toi". Erika Nomeni ajoute par ailleurs "qu’elle subit déjà la négrophobie. Avec son poids, elle n’est pas une beauté hégémonique. Elle est en quelques sortes une sous-féminité et subi une forme de mépris de la part des autres".

Le tabou de la santé mentale des femmes noires
En trame de fond de ce récit, une large place est faite à la santé mentale et ses différentes pathologies. Dépendance à l’alcool, dépendance aux drogues, troubles alimentaires,…

La drogue pour oublier l’amertume de la vie, l’ivresse pour se forcer à sourire même quand rien ne va : Aloé se sert de ces différentes addictions pour survivre au quotidien. Au fil des pages, elle explique comment on lui a appris à taire ses émotions. Comme beaucoup de personnes issues des communautés africaines, Aloé a été "élevée à ne jamais se plaindre" avec pour conséquence une grande difficulté à demander de l’aide. Mettre le doigt sur cette fragilité, c’est mettre fin au mythe de la femme noire et forte.

Au sein même des communautés noires, la santé mentale est un non-sujet et constitue souvent un véritable tabou (cela l’est d’autant plus lorsqu’il s’agit de personnes issues de la communauté LGBTQ +). En abordant ce sujet, l’autrice jette un pavé dans la mare et invite à la conversation pour que cela ne soit plus un tabou.

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Erika Nomeni est une autrice-compositrice, rappeuse, dj et productrice installée à Marseille et active sur plusieurs scènes françaises et internationales. Elle a également été impliquée dans plusieurs festivals mettant en avant les cultures queer, afro et hip-hop. Pour son premier roman, Erika Nomeni réussi à mettre en lumière la difficulté d’être soi dans une société qui tend à mettre les gens dans des cases. Elle rappelle avec douceur et authenticité que choisir d’affirmer sa "bizarrerie", c’est choisir de s’aimer avant toute chose.

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Ce livre, écrit comme une véritable déclaration d’amour à soi-même, est une manière de donner de l’espoir à celles et ceux qui se sentent comme des ovnis dans un monde qui valorise l’unicité des individus.

L'amour de nous-mêmes, Erika Nomeni, Hors D'atteinte éditions, 176 pages, février 2023.

*Mélissa Diantete anime un compte Instagram qui promeut la diversité et la valorisation des femmes (@nzobadila). Vous pouvez y trouver ses partages lectures mettant en avant les autrices mais aussi les ouvrages portant sur les questions de représentation des personnes noires dans les sociétés occidentales.

Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be

Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d’actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.


https://www.rtbf.be/article/lamour-de-nous-memes-derika-nomeni-apprendre-a-aimer-nos-corps-11158411

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