Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

chomage

Coronavirus aux Etats-Unis : de nombreuses femmes ont dû quitter le marché de l’emploi faute de gardes d’enfants ,

6 Août 2021, 12:12pm

Publié par hugo

 
Coronavirus aux Etats-Unis : de nombreuses femmes ont dû quitter le marché de l’emploi faute de gardes d’enfants
 
Avec AFP
 Publié le jeudi 05 août 2021 à 07h09
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Email0 
Au début de la pandémie, Adeola Oyekola a dû fermer sa crèche familiale à son domicile de Washington. Après l’avoir rouverte en février à capacité réduite, elle redoute de devoir de nouveau la fermer en raison du variant Delta, au risque de pénaliser les femmes qui travaillent.

Newsletter info
Recevez chaque matin l’essentiel de l'actualité.

"J’ai moi-même des enfants et personne ne sait vraiment ce qu’il va se passer", explique Adeola Oyekola.

La campagne de vaccination aux Etats-Unis a permis aux entreprises de réembaucher plus de la moitié des 22 millions de personnes qui avaient été licenciées au printemps 2020 mais de nombreuses mères n’ont pas pu revenir sur le marché de l’emploi faute de garde d’enfants, selon les experts.

Les femmes ont ainsi profité de moins de la moitié des 850.000 emplois créés en juin, selon le département du Travail.

Femmes noires et hispaniques
Pour l’heure, à ce rythme-là, il faudrait encore plus de neuf mois avant que les quelque 3,8 millions d’emplois qui manquent toujours aux femmes ne soient recréés, selon le National Women’s Law Center (NWLC).

Bien que le taux de chômage de l’ensemble de la population américaine soit retombé à 5,9% en juin, et celui des femmes blanches à 5%, il s’élevait encore, pour les femmes noires et hispaniques, à 8,5% et 7,9% respectivement.

En cause, la fermeture des écoles et des crèches ainsi que la peur du variant Delta. La problématique de "garde d’enfants joue un rôle important dans le retour des femmes au travail", reconnaît Gillian Branstetter, du NWLC.

Elle souligne qu’il manque toujours 115.000 travailleurs du secteur, "obligeant de nombreux professionnels à diminuer leurs capacités d’accueil tout en accroissant les frais de garde" pour ceux qui sont accueillis, explique-t-elle à l’AFP.

Impact considérable sur les femmes
L’école virtuelle quasi généralisée dans le pays pendant l’année scolaire 2020-2021 a eu un impact considérable sur les femmes : celles âgées de 25 à 44 ans ont été trois fois plus affectées par le chômage que les hommes.

"J’ai été licenciée en mars 2020 lorsque le Covid a frappé, mais nous avons eu de la chance", déclare Stephanie Shipman, qui habite la région de Washington, et dont le mari a pu travailler à domicile pendant qu’elle s’occupait de l’éducation de leur petit garçon.

En juin, cette spécialiste du support client a repris son travail. Mais elle envisage désormais de garder son enfant à domicile.

►►► A lire aussi : Coronavirus en Belgique : le confinement renforce les inégalités entre hommes et femmes

Le variant Delta gagne du terrain aux Etats-Unis comme dans le reste du monde alors que la vaccination stagne, faisant redouter une nouvelle fermeture des écoles à la rentrée fin août, ce qui pourrait mettre les mères de famille face à un choix difficile.

"Le service public scolaire est un échec", souligne Rhonda Vonshay Sharpe, présidente et fondatrice du Women’s Institute for Science, Equity and Race.

Les enfants à l’école dès 3 ans ?
Le président Joe Biden a proposé d’accueillir les enfants à l’école dès trois ans au lieu de quatre voire cinq ans actuellement, selon les Etats.

Son programme économique prévoit également d’autres formes d’aide à la garde d’enfants.

►►► A lire aussi : Aux Etats-Unis, les vaccinés de plus en plus exaspérés par les récalcitrants

Car les crèches privées sont très coûteuses et donc inaccessibles pour les femmes à bas revenus.
Selon Gillian Branstetter du National Women’s Law Center, si le programme éducatif et social de Joe Biden était voté au Congrès, cela aiderait grandement les femmes à retourner au travail en proposant un accueil "abordable et de haute qualité". Mais "si le Congrès n’agit pas maintenant, ce sont les femmes qui continueront à en payer le prix".

Vaccination aux Etats-Unis: extrait JT du 30/07/2021

Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Email
Sur le même sujetEtats-Unis


https://www.rtbf.be/info/monde/detail_coronavirus-aux-etats-unis-de-nombreuses-femmes-ont-du-quitter-le-marche-de-l-emploi-faute-de-gardes-d-enfants?id=10818560

Voir les commentaires

L’impact des politiques d’austérité d’un point de vue du genre,femmes,sante,economie,emploi,

26 Mars 2017, 03:58am

Publié par hugo

24 MARS 2017
Contributions
L’impact des politiques d’austérité d’un point de vue du genre
Depuis 20 ans, à l’initiative de l’intersyndicale Femmes qui regroupe des militantes de la CGT, de la FSU et de Solidaires, des centaines de personnes venues du monde syndical, associatif, politique et de la recherche se réunissent au mois de mars. Ces temps d’échanges et de confrontations permettent d’approfondir les revendications sur les lieux de travail et de poser la question de la place des femmes dans les syndicats. Ces journées contribuent à la prise de conscience féministe de nouvelles générations de femmes syndicalistes.
Contribution de Christiane Marty, membre de la Commission Genre d’Attac et de la Fondation Copernic.

Les politiques d’austérité ont été mises en place un peu partout en Europe après la crise de 2008 et la quasi faillite du système bancaire. Les États se sont endettés pour renflouer les banques. Les dettes publiques ont explosé, non seulement du fait de ces plans de sauvetage mais aussi du fait de la récession économique due à la crise, entrainant une baisse des recettes fiscales des États, donc une augmentation des déficits publics et un recours accru à l’endettement.

Pour réduire déficit et dette publics, les États ont appliqué des politiques d’austérité sous la pression des marchés financiers qui voulaient s’assurer de leur solvabilité. Ces politiques sont semblables aux « plans d’ajustement structurel », imposés dans les années 1980 aux pays en développement par le FMI et la Banque Mondiale.

Partout, les mesures d’austérité ont eu des effets très négatifs sur les couches populaires et plus particulièrement sur les plus précaires. Or les femmes sont majoritaires dans la précarité, de manière structurelle : leur taux de chômage comme leur taux de sous emploi sont, presque partout en Europe, supérieur à celui des hommes, et elles représentent l’énorme majorité des salariés à bas salaires (80 % en France).

En décembre 2012, un rapport du Parlement UE indiquait que « les coupes dans les budgets publics affectent les femmes de manière disproportionnée et ont pour effet d’accroitre les inégalités entre les femmes et les hommes et la féminisation de la pauvreté ».

Ces politiques se font partout sur le même modèle : une baisse des dépenses publiques dans les services publics et les prestations sociales, une diminution des effectifs et des rémunérations dans le secteur public. Les femmes sont doublement touchées : en tant qu’employées car le secteur public emploie en majorité des femmes, et en tant qu’usagères de ces services car elles assument le rôle de responsables principales de la famille. Du fait des baisses de prestations sociales et de services comme l’accueil des enfants, les services sociaux, de santé, les soins aux personnes, les femmes sont contraintes d’assurer tout ce qui n’est plus pris en charge par la collectivité. Leur travail dans la sphère privée augmente, au détriment de leur travail rémunéré et donc de leur autonomie, parfois de leur santé.

Les différents mécanismes

La baisse du budget dans le secteur public

Elle se traduit par une diminution des effectifs et/ou des rémunérations. En France, où les femmes représentent plus de 60 % des effectifs, la règle du « non remplacement d’un fonctionnaire sur deux » visait la suppression de 150 000 postes sur la période 2008-2012. Bien qu’abrogée en 2012, la suppression de postes a continué et a même atteint le taux record de 61 % de non remplacement l’année suivante.

Les conséquences en sont importantes : intensification du travail, flexibilité accrue, stress croissant qui selon un bilan officiel « affecte la santé physique et mentale des fonctionnaires».

Dans les secteurs les plus féminisés (hôpitaux, établissements pour personnes âgées, social, agences pour l’emploi, etc.), les personnels sont souvent à bout, de plus en plus démunis face à une demande de la population qui croît en temps de crise.

Côté rémunérations, un gel du point d’indice a été appliqué en 2010 et reconduit jusqu’en 2017. Il a entraîné une perte de pouvoir d’achat de 8 % entre 2010 et 2016 (même si une revalorisation de 0,6 % a été appliquée en juillet 2016). Cela représente une perte très sensible, s’ajoutant à celle des années précédentes, qui pénalise tous les fonctionnaires mais touche plus durement les personnels en bas de l’échelle des rémunérations, où les femmes sont surreprésentées.

Le secteur de la santé

La restructuration de l’hôpital a commencé avant la crise, mais déjà au nom de l’économie budgétaire. Elle a abouti à la fermeture de nombreuses structures de proximité, maternités, centres IVG, etc. Entre 2001 et 2010, le nombre d’accouchements a augmenté de 5 % pendant que 20 % des maternités ont été fermées. Est-ce lié ou non ? Toujours est-il que la France a reculé du 7ème au 20ème rang européen en termes de mortalité maternelle : l’Institut de veille sanitaire a déclaré que la moitié de ces décès est évitable, ce qui concerne tout de même 40 morts par an !

De nombreux départements ne respectent pas les normes minimales sur les moyens dans les services de protection maternelle et infantile (PMI) : les femmes en situation sociale défavorisée de même que les femmes des départements d’outre-mer sont bien moins suivies dans leur grossesse, ce qui entraîne des risques accrus pour elles comme pour leur enfant. Dans un rapport de l’Inspection générale affaires sociales (Igas), on peut lire que pour améliorer le suivi des grossesses, l’OCDE suggère de « diminuer le nombre de visites prénatales pour les femmes de milieux favorisés pour pouvoir les multiplier pour les femmes de milieu plus modeste » !

Concernant l’IVG, selon le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, 130 établissements ont été fermés en 10 ans. Le nombre d’IVG étant stable, les femmes se heurtent à des difficultés croissantes, notamment les délais d’attente s’allongent ce qui menace concrètement le droit à l’avortement.

Cette politique de restructuration de l’hôpital se poursuit et s’accentue : l’objectif pour 2017 est une baisse supplémentaire de 4 milliards d’€. Les organisations syndicales dénoncent une gestion centrée sur la maîtrise comptable de la santé, qui oublie la dimension humaine à la fois pour les patient-e-s et les personnels, et qui est responsable d’un niveau élevé de souffrance au travail.

Les réformes de retraite

Ces réformes ont commencé avant la crise mais, elles aussi, avec l’objectif de diminuer les dépenses. Des mesures comme l’allongement de la durée de cotisation, le recul de l’âge de départ organisent la baisse des pensions. Mais elles pénalisent plus fortement les femmes, qui ont en moyenne des carrières plus courtes : une proportion plus grande de femmes que d’hommes doit, soit prendre sa retraite à un âge plus tardif, soit subir une décote très pénalisante sur leur pension. De même, les majorations de durée d’assurances (MDA) liées aux enfants ont été « rabotées » dans le secteur public comme privé, et les femmes fonctionnaires en particulier y ont beaucoup perdu.

Un rapport de la Commission européenne indique qu’en France, entre 2005 et 2010, l’écart de pension entre les hommes et les femmes s’est creusé de 10 % et que le taux de pauvreté des retraité-e-s est passé de 8,5 % à 10 %, avec une augmentation plus forte chez les plus de 75 ans, population parmi laquelle les femmes sont surreprésentées.

Le gel des prestations sociales 

Plusieurs mesures de gel des prestations ont été appliquées, sous Fillon, Ayrault, puis Valls. Ce dernier a décidé en avril 2014 le gel de toutes les prestations sauf les minima sociaux ! Ce qui représentait 11 milliards d’économies sur les allocations familiales, les aides à la garde d’enfants, les allocations logements, etc. c’est-à-dire sur les catégories les plus modestes. Les femmes sont les premières concernées puisque ce sont elles en général qui gèrent les budgets liés aux enfants.

Les coupes budgétaires touchent également les subventions à de nombreuses associations s’occupant des femmes (Planning familial, associations d’aide aux femmes en difficulté, victimes de violences, etc.). Les organisations humanitaires ont constaté une part croissante de femmes en situation de pauvreté et aussi parmi les SDF (dont 2 sur 5 sont maintenant des femmes, avec une présence importante d’enfants).

Signe de cette évolution, le renoncement aux soins pour raisons financières a atteint 33 % en 2013, et ce phénomène concerne plus les femmes (41 %) que les hommes (23 %).

Les alternatives existent

Il est indispensable de prendre conscience de ce constat, non pas pour poser les femmes en victimes, mais parce qu’il témoigne de l’injustice de politiques qui frappent les populations déjà en situation de précarité mais épargnent les responsables de la crise que sont les grandes banques et la spéculation financière.

En plus des conséquences désastreuses sur le plan social, l’austérité est inefficace pour sortir de la crise, car elle initie un cercle vicieux de récession, baisse des recettes fiscales, hausse du déficit public, censée alors justifier une nouvelle dose d’austérité. Ses effets récessifs sont maintenant reconnus par le FMI et la Commission européenne, c’est-à-dire les institutions qui les ont initiées. Un rapport du FMI note que ces politiques ont contribué à creuser les inégalités au détriment des plus défavorisés.

À l’opposé de ce cercle vicieux, il est possible d’initier un cercle vertueux basé sur une relance d’activités économiques pour répondre en priorité aux besoins sociaux et environnementaux. À titre d’exemple, il y a de nombreux besoins dans le domaine de la santé, la prise en charge de la petite enfance et de la dépendance secteurs essentiels pour favoriser l’égalité entre les femmes et les hommes, et donc la possibilité de créer de nombreux emplois. Des alternatives existent, qu’il s’agit de construire et d’engager avec les forces progressistes, et les femmes en sont des actrices incontournables.

Christiane Marty

http://www.50-50magazine.fr/2017/03/24/limpact-des-politiques-dausterite-dun-point-de-vue-du-genre/

Voir les commentaires

Chômage : les hommes dépassent les femmes,emplois,chomages,societe,

12 Mars 2017, 18:43pm

Publié par hugo

Chômage : les hommes dépassent les femmes

8 mars 2017 - L’égalité entre femmes et hommes existe désormais au moins dans un domaine : le chômage. Même si la crise a davantage frappé un peu plus les seconds que les premières.

Du milieu des années 1970 à la fin des années 1980, l’écart de taux de chômage entre les femmes et les hommes s’est accru. Il a atteint quatre points en 1989. À l’époque, le taux de chômage des femmes était 1,7 fois supérieur à celui des hommes. Par la suite, les indicateurs ont progressivement convergé jusqu’à l’égalité en 2009. Une dégradation de l’emploi féminin a rouvert l’écart en 2011 (un taux de chômage de 9,7 % pour les femmes, de 8,7 % pour les hommes), mais en 2012, le chômage masculin a nettement progressé (9,7 % contre 10 % pour les femmes). Depuis début 2014, celui-ci dépasse ou est équivalent au chômage féminin.


L’impact de la crise

Le nombre d’hommes au chômage a augmenté de 52 % entre le premier trimestre 2008 et le dernier trimestre 2016, contre + 40 % pour les femmes. Au total, on a enregistré sur la période 507 000 hommes et 377 000 femmes supplémentaires parmi les demandeurs d’emploi. On en compte désormais 160 000 de plus chez les hommes que chez les femmes. Celles-ci ont tiré davantage profit des créations d’emplois dans le secteur des services, de la distribution aux emplois domestiques, en passant par l’enseignement ou la santé. Elles subissent aussi la crise, mais moins que les hommes davantage présents dans l’industrie. Par ailleurs, le niveau de diplôme des femmes se rapproche de celui des hommes, voire le dépasse pour les jeunes générations, même si elles s’orientent vers des filières moins valorisées sur le marché du travail.

L’emploi féminin se porte mieux, mais ces chiffres très généraux sur le chômage ne disent pas tout. Les femmes occupent la plus grande part des emplois non-qualifiés et restent moins rémunérées à poste équivalent. Elles sont bien plus souvent en temps partiel contraint. Enfin, une partie des femmes les moins qualifiées, découragées, ont décroché du marché du travail et ne sont plus comptabilisées parmi les actives.


Photo / Pôle emploi Versailles

Date de rédaction le 11 octobre 2012


© Tous droits réservés - Observatoire des inégalités - (voir les modalités des droits de reproduction)

http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=1122&id_rubrique=126&id_groupe=11&id_mot=87

Voir les commentaires

Il y a davantage de solidarité entre générations selon les Français,france,famille,chomage,economie

19 Décembre 2016, 23:50pm

Publié par hugo

Il y a davantage de solidarité entre générations selon les Français
>Société|19 décembre 2016, 13h59|0
65% des Français considèrent que ce sont les moins de 25 ans qui ont le plus besoin d'aide. skynesher / Istock.com
SociétéANPERE

Un tiers des Français interrogés dans le cadre d'une enquête ANPERE, association indépendante d'assurés, estiment que les liens entre les générations se renforcent.
Dans une période où les générations du baby boom arrivent à la retraite, la pyramide des âges se modifie et les seniors sont de plus en plus nombreux. Dans ce contexte, l'ANPERE, dont la moitié des 1,3 million d'adhérents a plus de 50 ans, a interrogé les Français sur leurs rapports aux autres générations. La solidarité intergénérationnelle semble être plébiscitée.
44% des jeunes estiment que la solidarité intergénérationnelle s'est renforcée, notamment en raison de la situation économique difficile et d'un environnement plus agressif.  48% des Français interrogés pensent que la solidarité se développe envers les plus âgés quand 40% jugent qu'elle se renforce auprès des plus jeunes.
65% des Français considèrent que ce sont les moins de 25 ans qui ont le plus besoin d'aide. Des échanges intergénérationnels ont lieu dans les associations selon 59% des sondés. Pour les moins de 25 ans, 13% créditent les réseaux sociaux. Enfin, 87% des plus jeunes annoncent rechercher en priorité un soutien pour entrer dans la vie active. 47% des jeunes désirent également un soutien financier régulier.


  Relaxnews


http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/il-y-a-davantage-de-solidarite-entre-generations-selon-les-francais-19-12-2016-6474135.php#xtor=AD-32280603-[notification]&utm_content=notification&utm_campaign=extension&utm_medium=extension&utm_source=ExtensionFactory.com

Voir les commentaires

Marmande (47) : elle s'enchaîne aux grilles de Pôle Emploi,emploi,france,

11 Mai 2016, 00:42am

Publié par hugo

Marmande (47) : elle s'enchaîne aux grilles de Pôle Emploi
A LA UNE / MARMANDE / Publié le 10/05/2016 . Mis à jour à 14h05 par Jean-Christophe Wasner
S'ABONNER À PARTIR DE 1€ 28 COMMENTAIRES
"Mon portable est bloqué, j'ai des factures en souffrance : mes assurances, ma complémentaire santé...", se désespère Joëlle Heuzé.
"Mon portable est bloqué, j'ai des factures en souffrance : mes assurances, ma complémentaire santé...", se désespère Joëlle Heuzé. © J. -C. W.
VIDÉO - Joëlle Heuzé attend désespérément le versement de près de 10 000 euros d'allocations chômage. Ce mardi, elle a décidé de passer à l'action


Faut-il en arriver à ces extrémités pour toucher son dû ? Joëlle Heuzé, à bout, a décidé de passer à l'action. Elle attend depuis fin février le versement de 9 849,28 € d'allocations d'aide au retour à l'emploi. Alors que rien ne bouge, elle a décidé de se menotter au portail de Pôle Emploi à Marmande.


Pourquoi une telle situation ? Il s'agit vraisemblablement d'une histoire dont seule l'administration a le secret.


La quinquagénaire a fourni en février un RIB à Pôle Emploi pour que l'organisme puisse lui verser ses allocations. Or, le RIB en question n'est pas au nom de Joëlle Heuzé. L'administration l'a donc détruit, par peur que la somme versée soit détournée au profit d'un indélicat.


Une lettre perdue dans la nature
Problème, Pôle Emploi n'a pas averti Joëlle Heuzé, qui, quinze jours après le dépôt de son dossier, s'inquiète de ne voir rien venir sur son compte. Elle contacte le service public, qui lui explique la situation et lui fait signer une lettre autorisant Pôle Emploi à lui verser de l'argent sur un compte bancaire qui n'est pas à son nom.


Dans cette vidéo, Joëlle Heuzé explique sa situation






Mais deux semaines plus tard, il n'y a toujours aucun virement. Joëlle Heuzé apprend de Pôle Emploi qu'une lettre-chèque est partie le 12 avril. Problème : l'allocataire n'a rien reçu à fin avril, la lettre s'est perdue dans la nature.


"Je vis sur mes économies, mais maintenant je n'ai plus rien"
Il lui faut donc retourner à Pôle Emploi fin avril pour signer un document par lequel elle refuse la lettre-chèque pour que Pôle Emploi accepter de redonner un ordre de virement. Elle y retourne encore une fois lundi 2 mai.


"Cela devait être fait dans les deux ou trois jours", explique-t-elle. Mais lundi soir, elle n'avait toujours rien reçu. "Je vis sur mes économies, mais maintenant je n'ai plus rien. Mon portable est bloqué, j'ai des factures en souffrance : mes assurances, ma complémentaire santé..."


La direction de Pôle Emploi à Marmande devait recevoir Joëlle Heuzé ce matin pour débloquer la situation.

http://www.sudouest.fr/2016/05/10/marmande-elle-s-enchaine-aux-grilles-de-pole-emploi-2357572-3755.php

Voir les commentaires

Baromètre Ipsos-SPF 2015 : une peur record de la pauvreté,economie,

8 Septembre 2015, 21:29pm

Publié par hugo

AccueilBaromètre Ipsos-SPF 2015 : une peur record de la pauvreté
Baromètre Ipsos-SPF 2015 : une peur record de la pauvreté
A+AA-
La précarité s’est installée durablement, comme les chiffres du baromètre Ipsos-SPF 2015 le montrent. Un constat identique chez les sondés, qu’il s’agisse des adultes ou des plus jeunes, dont un nombre important est confronté à des problèmes liés à l’alimentation.
Rédigé par : Christian Kazandjian Fabienne Chiche Olivier Vilain Mis à jour le : 08/09/2015
Un tiers des Français ont des difficultés pour payer leur loyer, leur emprunt immobilier ou les charges de leur logement.
Didier Gentilhomme
Le nouveau baromètre Ipsos- SPF 2015* le confirme : l’évolution de la pauvreté en France suit une tendance préoccupante dans un contexte marqué par une aggravation des inégalités, l’enracinement de la précarité de la population éloignée de l’emploi, et des situations d’exclusions durables.
La crainte de basculer un jour dans la précarité et de voir ses enfants connaître le même sort touche une part de plus en plus large de la population. Ainsi, 87 % des sondés (plus 1 point par rapport à 2014) estiment les risques plus grands pour leurs enfants de connaître un jour la pauvreté, qu’ils ne l’étaient pour leur génération – 55 % pensent même que le risque est beaucoup plus important. Cela représente le niveau le plus élevé depuis la création du baromètre en 2007.


Les effets de la crise de 2008 n’épargnent aucune famille


La proportion de Français affirmant avoir vécu une situation de pauvreté ou être en passe de la vivre s’est accrue. En 2015, 57 % des personnes répondent qu’elles ont été sur le point de connaître une situation de pauvreté à un moment de leur vie (2 points de plus qu’en 2014) et 35 % déclarent l’avoir déjà effectivement vécue. Ces résultats demeurent élevés comparés à ceux de 2007. Moins d’un sondé sur deux (45 %) exprimait, alors, une telle angoisse.


66 % des français disent avoir un proche dans la pauvreté


Source : Ipsos-SPF 2015

Les chiffres 2015 le confirment : deux tiers des personnes interrogées, quelle que soit leur catégorie socioprofessionnelle, ont un proche qui vit la pauvreté (56 % en 2007). Pour 31 % d’entre elles, celle-ci touche des membres de leur famille (plus 2 points par rapport à 2014).


La crise, qui a débuté, en 2008, dans le secteur financier, s’est progressivement étendue à l’ensemble de l’économie : son impact est durable sur le quotidien des Français. Si cette situation n’épargne désormais aucune catégorie sociale, la crainte de basculer dans la pauvreté est plus présente chez les nondiplômés (45 %), les foyers comptant un enfant de moins de 18 ans (43 %), les femmes (38 %).


Quant aux personnes aux revenus les plus faibles, elles sont 64 % à avoir été confrontées un jour à la pauvreté. Ces chiffres corroborent les études nationales, comme le rapport 2013-2014 de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes) et les dernières analyses de la direction de la recherche du ministère de la Santé (Drees). « Des dizaines de milliers de personnes vivent dans des conditions peu éloignées de celles des pays en développement, notait, en 2014, l’Observatoire des inégalités. Et encore, ces données ne prennent pas en compte la période 2013- 2014, où les conditions de vie se sont dégradées pour les plus démunis. »


87 % des Français considèrent que les risques que leurs enfants connaissent un jour la pauvreté sont plus élevés qu’ils ne l’étaient pour leur génération. Ce niveau est le plus haut enregistré depuis la création du baromètre en 2007.


Restrictions insupportables dans le domaine de la santé


Les données de terrain recueillies par les bénévoles du Secours populaire français témoignent d’une détérioration des conditions de vie des plus modestes et d’une augmentation du nombre de personnes accueillies. Ces constats et ceux du baromètre Ipsos-SPF 2015 convergent. Exprimée par les personnes accueillies dans les permanences et relais santé du Secours populaire, cette situation ne représente pas un cas isolé. Elle est le quotidien d’une large partie de la population qui doit affronter de multiples problèmes. Les difficultés financières ont des conséquences concrètes : les restrictions dans le domaine de la santé en constituent un exemple insupportable. 40 % des sondés disent rencontrer des problèmes à l’heure de payer des soins médicaux mal remboursés par la Sécurité sociale. En outre, 34 % éprouvent des difficultés à régler leurs dépenses d’énergie ; 33 % à acquitter leur loyer ou un emprunt immobilier ; 29 % à s’alimenter correctement trois fois par jour ; 29 % à faire face aux frais de transport. Concernant les loisirs, la moitié des familles ont du mal à envoyer leurs enfants en vacances au moins une fois par an. Les frais de cantines scolaires représentent également une dépense délicate à honorer pour 27 % d’entre elles.


La moindre anicroche peut tout faire basculer


Quand les interviewés appartiennent aux 40 % de la population qui dispose des revenus les plus faibles – moins de 2 000 euros net mensuel –, le bilan s’alourdit : 51 % éprouvent des problèmes pour payer les soins médicaux ; 48 % pour se chauffer ; 44 % pour acquitter le loyer et s’alimenter correctement trois fois par jour. La moindre anicroche dans l’équilibre des ressources peut faire basculer des ménages dans l’extrême précarité.
Les Français pensent qu’avec un revenu inférieur à 1 054 euros mensuel, on peut être considéré comme pauvre. Ce montant interpelle du fait de sa proximité avec le Smic (équivalant à 1 135 euros net mensuel pour un temps plein selon l’Insee), tout en restant supérieur au seuil de pauvreté « officiel » qui s’élève à 987 euros**.
Au regard de l’extension de la pauvreté, les discours stigmatisant les pauvres, ravalés à une minorité marginale responsable de son sort, sont injustes et peu représentatifs de la réalité. L’enquête atteste, au contraire, que 65 % des Français estiment que les plus démunis font déjà beaucoup d’efforts pour s’en sortir, et 71 % se disent prêts à s’impliquer dans des actions de solidarité auprès des plus pauvres. Ces résultats démontrent combien la notion de solidarité est chère à leurs yeux. Cela constitue un encouragement pour le Secours populaire à continuer dans la voie qu’il s’est tracée.


* Les Français et la pauvreté, juin 2015 : 9e vague de ce baromètre Ipsos-SPF créé en 2007. Résultats complets et synthèse à consulter sur le site du SPF : www.secourspopulaire.fr/francais-pauvrete-barometre-2015
** Insee 2014 (dernier chiffre connu établi par rapport au niveau de vie médian de 2012). Correspondant à 60 % du revenu médian national, ce seuil de pauvreté sert de base au calcul, par la Caisse d’allocation familiale, du plafond au-dessous duquel on peut prétendre au revenu de solidarité active (RSA).
Liens


Amandine Lama, directrice d’études chez Ipsos Public Affairs
Enfants et pauvreté : conscients, indignés et prêts à agir
Alimentation des enfants
Indispensable solidarité alimentaire en Europe
Fichiers


Baromètre IPSOS/Secours populaire - Convergence - septembre, octobre 2015 : Télécharger le document (1.13 Mo) Consulter le document en ligne
Convergence 344, septembre / octobre 2015 : Télécharger le document (6.3 Mo) Consulter le document en ligne
Ipsos-SPF - Les Francais et la pauvreté - Juin 2015 : Télécharger le document (2.37 Mo) Consulter le document en ligne
Ipsos-SPF - Les enfants et la pauvreté - Juin 2015 : Télécharger le document (898.64 Ko)

https://www.secourspopulaire.fr/75/une-peur-record-de-la-pauvrete-ipsos-2015

Voir les commentaires

Le taux de chômage des immigrés en France,france,chomage,emploi,

26 Mai 2015, 03:36am

Publié par hugo

Le taux de chômage des immigrés en France


12 mai 2015 - Près d’un cinquième des immigrés actifs sont au chômage, contre 9 % des Français nés en France.


17,2 % des immigrés [1] actifs sont au chômage contre 9 % des Français nés en France, selon l’Insee (données 2013). Le taux atteint 21,2 % pour les actifs non-ressortissants de l’Union européenne.


Cet écart est d’abord lié au diplôme : les immigrés sont en moyenne moins qualifiés que les personnes nées en France. Dans notre pays, le titre scolaire compte plus qu’ailleurs pour trouver un emploi. En 2013, 45,3 % des immigrés de 15 à 64 ans disposent au maximum du brevet des collèges ou du certificat d’études primaire selon l’Insee, contre 28,1 % pour l’ensemble de la population vivant en France de cet âge.


Mais, comme le montre le ministère de l’Intérieur [2], à niveau de diplôme équivalent, le taux de chômage des immigrés demeure supérieur. 6,1 % des Français nés de parents français titulaires d’un bac sont au chômage, contre 18 % des immigrés non ressortissants de l’Union européenne, trois fois plus. Pour les titulaires d’une licence et plus, les chiffres sont respectivement de 4,7 % et 14,8 % (données 2011). Si les diplômes obtenus sont de même niveau, ils ne sont pas identiques : les enfants d’immigrés sont souvent orientés dans des filières dites « moins nobles », conduisant moins facilement à l’emploi [3]. Disposer d’un master de lettres modernes n’est pas équivalent à un diplôme d’ingénieur.
D’autres facteurs entrent en ligne de compte. Les immigrés ne disposent pas tous des mêmes réseaux de relations que les Français nés en France : rien de tel pour obtenir un poste que de connaître des personnes qui sont dans le même type d’univers professionnel. Or, les immigrés sont davantage représentés chez les ouvriers ou les employés. Les immigrés qui n’ont pas la nationalité française sont exclus d’environ 5,3 millions d’emplois (instituteur, policier, mais aussi architecte ou buraliste), un poste de travail sur cinq. Leur taux de chômage en est mécaniquement supérieur. Enfin, les immigrés subissent des discriminations. Elles restent plus difficiles à quantifier même si les opérations dites de testing prouvent leur existence. Leur impact sur le taux de chômage est moindre, mais elles sont ressenties de façon particulièrement violentes pour ceux qui les subissent.


Taux de chômage selon la nationalité et le sexe
Unité : %
Hommes
Femmes
Ensemble
Français nés en France 9,2 8,9 9,0
Immigrés 17,0 17,5 17,2
- Dont ressortissants de l'Union européenne ns* ns 7,4
- Dont non ressortissants de l'Union européenne 20,7 21,9 21,2
Ensemble 10,0 9,7 9,8
Union Européenne à 27 pays. * Non significatif.
Source : Insee - Enquête emploi- Données 2013 - © Observatoire des inégalités, France métropolitaine, population des ménages, personnes de 15 ans ou plus
Taux de chômage selon le diplôme et l'origine
Unité : %
Licence et plus
Bac, BTS, DUT
Brevet, CAP, BEP
Sans diplôme
Français de parents nés français 4,7 6,1 8,9 14,1
Immigrés de l'Union européenne 7,4 8,0 7,0 8,9
Immigrés hors Union européenne 14,8 18,0 24,4 23,8
Source : ministère de l'Immigration - Données 2011 - © Observatoire des inégalités
Photo / © defun - Fotolia.com


Notes


[1] Un immigré est une personne vivant en France, née étrangère hors de France, mais qui peut être de nationalité française. Un étranger est une personne qui n’a pas la nationalité française (elle peut être née en France).


[2] « L’insertion professionnelle des immigrés et de leurs descendants en 2011 », Infos migration n°48, janvier 2013.


[3] Lire notre article Les élèves d’origine étrangère : le poids des difficultés sociales


Date de rédaction le 27 novembre 2011




© Tous droits réservés - Observatoire des inégalités - (voir les modalités des droits de reproduction)

http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=86&id_rubrique=155&id_groupe=17&id_mot=112

Voir les commentaires

Le chômage frappe plus de 30% des jeunes dans le monde arabe,emploi,economie,

20 Avril 2015, 21:47pm

Publié par hugo

Le chômage frappe plus de 30% des jeunes dans le monde arabe
AFP le 19/04/2015 à 18:2520
Partager 0 Tweet 0
Manifestation à Tunis le 29 septembre 2012 pour réclamer plus d'emplois et dénoncer la politique du
Manifestation à Tunis le 29 septembre 2012 pour réclamer plus d'emplois et dénoncer la politique du gouvernement ( AFP/Archives / Fethi Belaid )
Plus de 30% des jeunes arabes sont au chômage en raison des conflits dans leurs pays et du manque d'investissements créateurs d'emplois, a indiqué dimanche un responsable arabe.


"Le taux de chômage parmi les jeunes arabes jusqu'à l'âge de 30 ans dépasse 30%. Les troubles et le manque d'investissements ont favorisé l'augmentation du nombre des chômeurs", a déclaré à l'AFP le directeur général de l'Organisation arabe du travail, Ahmad Mohammed Luqman.


Il a ajouté qu'un grand nombre de diplômés ne parviennent pas à trouver un emploi car leurs spécialisations ne sont pas demandées dans le secteur privé.


"En raison des troubles dans plusieurs pays arabes, le nombre des chômeurs arabes a bondi de 2 millions depuis 2011, totalisant les 20 millions", a précisé M. Luqman en marge d'une conférence arabe sur le marché de l'emploi qui se tient à Koweït.


A l'ouverture de cette conférence, M. Luqman a indiqué que le taux de chômage dans le monde arabe avait atteint 17% en 2014, soit "trois fois plus que le taux moyen du chômage dans le monde".


"Le nombre de chômeurs va certainement encore augmenter cette année et l'année prochaine", a-t-il dit sans fournir de chiffres.


Le directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT), Guy Ryder, a prévenu que la persistance du chômage des jeunes menaçait la stabilité de la région.


"Les pays arabes font face à la tâche urgente et inévitable de répondre à la crise aiguë du chômage", a déclaré M. Ryder.


"Ne pas offrir (aux jeunes) des opportunités d'un emploi décent, c'est une menace potentielle pour la stabilité de nos sociétés", a-t-il ajouté.


Les difficultés économiques se sont accentuées dans les pays touchés par le Printemps arabe, qui a commencé en 2011 en Tunisie avant de s'étendre à l'Egypte, à la Libye, à la Syrie et au Yémen.


Selon des études économiques, le taux de croissance économique arabe s'est situé ces dernières années entre 2 et 3%, mais il faut une croissance d'environ 6% pour contenir le chômage et la pauvreté.


Copyright © 2015 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.

http://www.boursorama.com/actualites/le-chomage-frappe-plus-de-30-des-jeunes-dans-le-monde-arabe-8e4fd8380cff169995dd4d38eaaedf92

Voir les commentaires

Handicapés éloignés de l'emploi: la durée d'attribution de l'allocation allongée,handicape,emploi,chomage,

6 Avril 2015, 02:23am

Publié par hugo

BFMTV Société Diversité
Handicapés éloignés de l'emploi: la durée d'attribution de l'allocation allongée
05/04/2015 à 10h51
Commenter 0
15Partager
26Tweeter
Partager
Imprimer
Les adultes handicapés éloignés de l'emploi pourront désormais percevoir des allocations sur une plus longue période, selon un décret paru dimanche au Journal officiel. Le texte, qui entre en vigueur ce lundi, permet d'étendre de deux à cinq ans la durée maximale d'attribution de l'allocation pour les personnes ayant un taux d'incapacité entre 50% et 80% et "qui subissent une restriction substantielle et durable pour l'accès à l'emploi", indique le décret.


Ces allocations sont accordées par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées.


Au-delà d'un taux d'incapacité de 80%, l'allocation adulte handicapés (AAH) est versée quelle que soit la situation vis-à-vis de l'emploi. Cette allocation vise à garantir un revenu minimum aux personnes handicapées pour qu'elles puissent faire face aux dépenses de la vie courante. Elle est perçue par près d'un million de personnes et a été revalorisée à l'automne dernier pour atteindre 800 euros par mois pour une personne handicapée ne disposant d'aucune ressource.


Un taux de chômage à 22%


Malgré tous les dispositifs existants, le taux de chômage des personnes handicapées, à 22%, est le double de celui des personnes valides. Les entreprises de plus de 20 salariés ont l'obligation d'employer 6% de personnes handicapées, sous peine de pénalités financières. Mais ce taux est de 4,9% dans le public et proche de 3% dans le privé, selon les dernières données disponibles.


Selon l'Insee, 1,8 million de personnes de 15 à 64 ans vivant à domicile ont une reconnaissance administrative de leur handicap et 9,6 millions de personnes sont concernées au sens large.


Par la rédaction avec AFP

http://www.bfmtv.com/societe/handicapes-eloignes-de-l-emploi-la-duree-d-attribution-de-l-allocation-allongee-874545.html

Voir les commentaires

Déblocage de 400 millions d'euros contre le terrorisme,economie,france,

26 Mars 2015, 03:06am

Publié par hugo

Déblocage de 400 millions d'euros contre le terrorisme
mercredi 25 mars 2015 19h00 Imprimer cet article [-] Texte [+]
La commission des Finances de l'Assemblée nationale a donné mercredi son feu vert à un projet de "décret d'avance" qui permet au gouvernement de débloquer 400 millions d'euros de crédits pour financer son plan de lutte contre le terrorisme, sans avoir à attendre un prochain projet de loi de finances rectificative. /Photo prise le 15 mars 2015/REUTERS/Gonzalo Fuentes
1 / 1Plein écran
PARIS (Reuters) - La commission des Finances de l'Assemblée nationale a donné mercredi son feu vert à un projet de "décret d'avance" qui permet au gouvernement de débloquer 400 millions d'euros de crédits pour financer son plan de lutte contre le terrorisme.


Cet outil budgétaire permet de débloquer des crédits en urgence sans avoir à attendre un prochain projet de loi de finances rectificative.


Il va ainsi permettre d'irriguer le plan de lutte contre le terrorisme présenté le 21 janvier par le gouvernement deux semaines après les attentats djihadistes qui ont fait 17 morts à Paris.


Ces crédits, d'un montant de 401,1 millions d'euros, concernent les ministères de la Défense, de l'Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères.


Ils doivent permettre de financer le service civique -dont le gouvernement a décidé de porter les effectifs à 70.000 jeunes dès cette année- et de créer environ 1.300 postes dépendant notamment des ministères de l'Intérieur et de la Justice.


L'ouverture de ces crédits sera compensée pour un montant égal par des annulations d'autorisations de crédits visant les ministères de l'Ecologie, du Travail et de l'Emploi, de la Recherche et de l'Enseignement supérieur.


(Emile Picy, édité par Marine Pennetier)


© Thomson Reuters 2015 Tous droits réservés.




ARTICLE SUIVANT : Les dépenses d'assurance maladie en hausse de 3,0% en février


D'AUTRES NOUVELLES
L'enquête sur le crash de l'A320 de Germanwings progresse
Le chômage est reparti à la hausse en février
Accord sur les droits rechargeables pour les chômeurs
Le FN, arbitre stratégique du 2e tour des départementales
Plus...

Voir les commentaires

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>