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À Paris, 400 écoliers dorment chaque nuit dans la rue

25 Novembre 2023, 05:52am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 À Paris, 400 écoliers dorment chaque nuit dans la rue
Christelle Murhula
 Publié le 21 novembre 2023 à 16h23

MADMOIZELLE  DARONNE
Rien que dans le 18e arrondissement, ils sont 74 à dormir dans la rue, avec leur famille. En octobre dernier, ils étaient plus de 3 000 en France à subir une situation similaire.
Ce lundi 20 novembre, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, le collectif Une école un toit a organisé une action devant la mairie du 18e arrondissement de Paris afin de dénoncer un triste chiffre : dans l’arrondissement, 74 écoliers dorment dans la rue. Un chiffre qui bondit à 400 à l’échelle de l’ensemble de la capitale, a dénoncé sur France Inter Emmanuel Grégoire, adjoint d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris.


À lire aussi : Près de 3 000 enfants dorment à la rue, selon l’Unicef et la Fondation Abbé Pierre

L’action a notamment dénoncé la situation d’un enfant de 3 ans, Lucas (le prénom a été changé) qui toutes les nuits, dort avec sa maman sur des cartons dépliés à même le trottoir devant le BHV, ou encore de cette famille avec un nouveau-né qui ses nuits dans un hall de la gare de l’Est, relate Le Parisien.

Ainsi, élus, associations pour le logement, et association de parents d’élèves du 18e arrondissement de Paris demandent le rétablissement des 10 000 places d’hébergement d’urgence que l’État a supprimées. Ils demandent aussi et surtout la réquisition du lycée Suzanne-Valadon, pour héberger les enfants, lycée qui est vide, car fermé depuis juin dernier.

L’Apéro des Daronnes avec Cécilia Creuzet

Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.

Pour rappel, en octobre dernier, à l’échelle de la France, près de 3 000 enfants dormaient à la rue selon l’Unicef et la Fondation Abbé Pierre. Un chiffre en hausse de 42 % en seulement un mois.

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https://www.madmoizelle.com/a-paris-400-ecoliers-dorment-chaque-nuit-dans-la-rue-1597921

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Non, les femmes qui choisissent de ne pas être mères ne menacent pas les générations futures !

18 Octobre 2023, 02:22am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 
Source : @peopleimages-yuriarcurs
FÉMINISME
Non, les femmes qui choisissent de ne pas être mères ne menacent pas les générations futures !
Fiona Schmidt
 Mis à jour le 13 octobre 2023 à 17h37
  17

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  FÉMINISME
Autrice de « Lâchez-nous l’utérus ! » et fière childfree, la journaliste Fiona Schmidt décortique les mécanismes réacs à l’œuvre derrière les injonctions à enfanter, qui continuent de peser sur les femmes.
Cela fait quatre ans que j’ai publié « Lâchez-nous l’utérus ! », dans lequel je déconstruis l’injonction à la maternité et la charge maternelle, qui creusent les inégalités entre les genres mais aussi entre les femmes. 

ACTUALITÉ DES MARQUES

Découvrez en vidéo l'action du CCFD-Terre Solidaire

Les femmes et les petits producteurs sont les premières victimes de la faim… Face à ce constat notre ONG agit localement.

Inspired by
En quatre ans, rien n’a changé. Enfin, si : c’est pire désormais. Certes, la parole des femmes qui souhaitent ne pas avoir d’enfant s’est libérée. Mais plutôt que de faire du questionnement de cette norme de la féminité une bonne nouvelle, plutôt que d’y voir l’opportunité pour toutes les femmes de faire des choix éclairés, quels qu’ils soient, en accord profond avec qui elles sont plutôt qu’avec qui leur entourage et la société voudraient qu’elles soient, la droite réactionnaire veut faire de l’expression d’un désir personnel une critique de la maternité, et carrément, une apologie prosélyte de la dénatalité sur fond de « délire » écologiste.

Farandole de propos réacs et transphobes
Et bien entendu, les féministes sont tenues responsables de cette grève fantasmée des ventres, alors que la France est toujours en tête du classement européen des naissances, selon les derniers chiffres de l’INSEE. 

Il suffit qu’une seule femme publie un seul livre sur son choix de ne pas avoir d’enfant – Pourquoi j’ai choisi d’avoir un chien (et pas un enfant), d’Hélène Gateau – pour qu’on subisse le concours habituel de propos réacs et volontiers transphobes dans la presse et sur les plateaux de télévision et de radios. 

Mercredi 4 octobre, Eugénie Bastié était sur le plateau de l’émission « C ce soir », où j’étais moi aussi invitée à « débattre » du choix de ne pas être mère, qui n’engage que moi depuis 25 ans – j’en ai 41 aujourd’hui -, mais dont il faut pourtant que je continue de « débattre » avec des gens qui semblent incapables de simplement l’ « accepter ». 


Des obligations féministes me retenaient ailleurs, et j’ai donc laissé les vaillantes Charlotte Debest et Corinne Maïer, autrices de deux ouvrages dont je vous recommande la lecture, se débattre avec cette question posée en préambule : « Les No Kids sont-ils des humanistes ou de dangeureux extrêmistes (sic), des êtres égoïstes ou au contraire, à l’heure où la planète se réchauffe, les plus responsables d’entre nous ? »

Les No Kids, ces méchantes « extrêmistes écologiques »
Aux présomptions classiques d’égoïsme, d’insensibilité et d’immaturité s’ajoute désormais l’accusation très contemporaine d’ « extrêmisme écologique ». Si on ne veut pas faire d’enfant, c’est toujours qu’on ne pense qu’à soi – un argument servi par des gens qui vous demandent : « qui s’occupera de toi quand tu seras vieille ? » et considèrent donc leurs enfants comme de futurs EHPAD gratuits ; c’est toujours qu’on n’aime pas les enfants – car avoir des enfants est la preuve irréfutable qu’on les aime, comme n’en attestent pourtant pas les chiffres de plus en plus alarmants des maltraitances infantiles ; et c’est toujours qu’on manque de maturité, puisque celle-ci est notoirement liée à notre système reproducteur : tant qu’on n’a pas fait de bébé, on en reste un, CQFD.

Mais désormais, nous voilà en plus accusées de menacer l’avenir de l’humanité avec nos « délires écologistes ». Et de fait, la crise climatique est un argument avancé de plus en plus souvent par les jeunes gens qui déclarent ne pas vouloir d’enfant. Mais c’est loin d’être le seul, comme l’admet d’ailleurs Eugénie Bastié elle-même sur le plateau de « C ce soir », lorsqu’elle s’offusque que « la raison première des femmes qui ne veulent pas d’enfant, c’est l’épanouissement personnel ». Prétendre être heureuse en dehors de la maternité, voilà qui ferait passer Robespierre pour un Bisounours, en effet…


L’obsession écologiste est donc avant tout une obsession médiatique, entretenue par des journalistes qui n’ont pas déconstruit la norme de la maternité. La journaliste Salomé Saqué ne dit d’ailleurs pas autre chose sur France Inter, lorsqu’elle appelle à normaliser le choix de ne pas avoir d’enfant, en déclarant que si elle ne souhaite pas avoir d’enfant pour des motifs écologistes, le choix de ne pas être mère procède d’un désir à part entière, qui doit être considéré comme légitime, au même titre que le désir de parentalité.

Par ailleurs, l’argument pro-kids a été servi par une Eugénie Bastié qui sur Europe 1 il y a quelques semaines, considérait que gifler son propre enfant ne relève pas de la violence, comme le souligne la militante Bettina Zourli sur son compte Instagram @jeneveuxpasdenfant. D’autre part, celles et ceux qui défendent la natalité et la famille au nom du « bien de l’enfant » ne défendent pas toutes les natalités ni toutes les familles, loin s’en faut. On n’a pas beaucoup entendu Eugénie Bastié s’indigner de ce qu’en avril, l’Agence régionale de santé de Mayotte incitait les jeunes femmes à se faire stériliser, par exemple.

Un argumentaire contre la liberté de choisir
Car paradoxalement, les défenseurs de la natalité imputent volontiers la crise climatique à la surpopulation. C’est le cas de Nicolas Sarkozy, qui dans son dernier livre, s’alarme du fait qu’en 2050, la population du Nigeria aura dépassé celle des États-Unis. Non seulement met-il les dégâts écologiques actuels sur le dos d’une population qui n’est pas encore née, mais il occulte aussi le fait que les États-Unis sont responsables de 20 % des émissions de gaz à effet de serre, contre 2,5 % pour l’Afrique toute entière.


Enfin, la plupart des bébéphiles affiché·es se sont opposé·es avec vigueur à la PMA pour presque toutes*, alors même que 100 % des nombreuses études menées sur le sujet depuis une quinzaine d’années confirment que les enfants élevés dans dans les familles queer ne sont pas plus malheureux que les autres – au contraire. Et que, par ailleurs, le nombre de mères solo a doublé en trente ans, avec tous les risques de précarité que cela présente pour les femmes comme pour les enfants. Aujourd’hui, plus d’1,5 million de mères françaises sont célibataires, et l’écrasante majorité d’entre elles subissent leur statut. Quelle différence entre elles, et les femmes célibataires qui choisissent de fonder une famille seules, au grand dam des pourfendeurs et pourfendeuses de la PMA pour toutes ?

Le choix, bien sûr. Car elle est là, l’arête coincée dans l’esprit des anti-childfree. En réalité, et alors que le chantier est immense, elles et ils militent moins en faveur des enfants et de leurs droits que contre la liberté des femmes de faire des choix qui ébranlent une norme hétérocentrée réactionnaire et raciste.

Mais on ne va pas se gêner pour les gêner. Le futur de nos kids (enfin, les vôtres…) en dépend. J’espère qu’elles et ils vivront dans un monde où exercer son libre-arbitre ne sera plus menaçant, mais juste normal. 

* On rappelle qu’à ce jour, la loi dite de la PMA pour toutes exclue les personnes trans.

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Crédit photo de la une : @peopleimages-yuriarcurs


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arcom sites pornos pixabay pexels – garcons ados telephones DARONNE Les mineurs fréquentent de plus en plus les sites pornographiques selon l’Arcom

2 Juin 2023, 00:50am

Publié par hugo

 arcom sites pornos pixabay pexels – garcons ados telephones
DARONNE
Les mineurs fréquentent de plus en plus les sites pornographiques selon l’Arcom
Christelle Murhula
 26 mai 2023 à 14h14
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MADMOIZELLE  DARONNE
Près d’un tiers des moins de 18 ans passent plus de cinquante minutes par mois sur des sites pornographiques. Une consommation plus présente chez les garçons que chez les filles.
Un tiers. C’est le nombre de personnes mineures qui consultent chaque mois au moins un site pornographique, a révélé une étude de Médiamétrie commandée par l’Arcom publiée jeudi 25 mai. Une progression de 36% en cinq ans, note l’agence.


À lire aussi : Selon Erika Lust, il faut parler de porno à ses enfants dans une démarche d’éducation sexuelle

30 % des mineurs regardent de la pornographie plus de 50 minutes par mois
L’enquête révèle que 2,3 millions des mineurs, soit 30 % d’entre eux, sont confrontés à des images pornographiques pendant plus de cinquante minutes par mois. Surtout, ils sont 600 000 mineurs de plus depuis l’automne 2017, lorsque la mesure a commencé à être réalisée sur trois écrans (ordinateur, smartphone, tablette numérique). Ainsi, 83% d’entre eux visionnent des contenues pornographiques exclusivement sur leur téléphone, note l’étude, contre 55 % des majeurs.

Une consommation de masse
Autre chiffre marquant : dès 12 ans, plus de la moitié des garçons se rendent sur des sites pornographiques en moyenne chaque mois. Ils y passent une heure par mois. Néanmoins, il semblerait que la fréquentation des adolescentes soit inférieure. Jusqu’à 11 ans, elle est considérée comme non-représentative. Entre 12 et 13 ans, 31% d’entre elles regardent des images pornographiques. Des chiffres qui diminuent au fur et à mesure qu’elles approchent la majorité.

Une consommation qui inquiète l’Arcom : « On est vraiment sur une consultation de masse des sites pornographiques par les mineurs, (…) qui se fait essentiellement sur les smartphones, c’est-à-dire hors du regard parental », a alerté l’organisme auprès de l’Agence France Presse.


De là à parler d’addiction à la pornographie ? « On ne peut pas encore parler d’addiction au sens des classifications internationales, comme celles de l’Organisation mondiale de la santé, mais on peut parler d’une dépendance à partir du moment où la consultation devient quotidienne », a déclaré à France Info Anne-Sixtine Pérardel, conseillère en vie affective et sexuelle. Elle préconise aux parents d’installer des filtres parentaux sur tous les écrans de la maison, mais surtout, d’entamer des discussions sur l’éducation sexuelle avec leurs enfants.

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Infanticide de Chloé : « Les enfants sont des victimes directes dans les violences conjugales »

17 Mai 2023, 11:35am

Publié par hugo

 Infanticide de Chloé : « Les enfants sont des victimes directes dans les violences conjugales »
Elisa Covo
 16 mai 2023 à 09h50

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS
Chloé, 5 ans, a été tuée par son père, dans la nuit de jeudi à vendredi 12 mai 2023. Selon le Collectif Enfantiste, cet infanticide révèle le lien trop souvent ignoré entre violences conjugales et violence faites aux enfants. Trois questions à Claire, fondatrice du collectif.
Dans la nuit de jeudi 11 à vendredi 12 mai, Chloé, 5 ans, a été assassinée par son père, dans un contexte préexistant de violences conjugales, qui avait abouti, le jour même, à une ordonnance d’éloignement prononcée contre lui. Le Collectif Enfantiste, qui lutte contre les violences faites aux enfants, a dénoncé dans une série de tweets, le silence qui entoure l’affaire : « Les enfants sont des victimes directes, objet de torture dans les violences conjugales [et] les grands oubliés de la lutte contre les violences intrafamiliales ». Rencontre avec Claire, fondatrice du collectif.

Interview de Claire, Fondatrice du Collectif Enfantiste
Madmoizelle. Pourquoi est-il important de replacer le meurtre de Chloé dans un contexte de violences conjugales ?
Claire. Selon les derniers chiffres du Haut Conseil à l’Égalité, 400 000 enfants subissent des violences conjugales directes. Pourtant, dans nos tribunaux, la notion d’enfant victime de violences conjugales est mal comprise. On marque une distinction nette entre violences conjugales et violences faites aux enfants. Et de fait, on pense aujourd’hui encore qu’un parent auteur de violences conjugales peut être un bon parent, comme si les deux n’étaient pas reliés.

L’infanticide de Chloé est l’illustration même de ce que l’on appelle des violences vicariantes. Ce concept peu connu correspond à une forme de violences conjugales pourtant très répandue dans les foyers avec enfants, où ces derniers sont utilisés comme objet de chantage, de torture, de pression pour détruire le parent victime. Dans certaines séparations, la violence s’exerce à travers les enfants. En 2021, 14 enfants sont décédés dans ce contexte de violences conjugales.


Que révèle l’infanticide de Chloé du système judiciaire ?
Nous n’avons pas encore tous les éléments, mais, de ce que l’on sait, il y aurait eu plusieurs plaintes déposées contre le père. Dès lors, il est incompréhensible que la mère de Chloé et sa fille n’aient pas été mieux protégées. Comment expliquer que sa mère soit venue la chercher seule chez le père, malgré l’ordonnance d’éloignement et l’autorité parentale exclusive qui venait de lui être confiée ? Cela révèle une fois de plus le vide juridique entourant la manière dont on lie les violences conjugales et les violences faites aux enfants.

Dans ce type d’affaires, les enquêtes sont souvent longues, les juridictions ne communiquent pas entre elles… On le voit aussi dans les cas de féminicides : même s’il existe un protocole féminicide pour les orphelins, les enfants sont souvent laissés à l’abandon, sans suivi psychotraumatologique. Il arrive même que l’autorité parentale soit laissée à l’agresseur, car on s’évertue à maintenir une distinction entre violences conjugales et violences sur les enfants…

Et puis, dans les violences vicariantes, on observe aussi une manipulation de la justice pour continuer de détruire le parent victime, à travers des arguments comme celui du syndrome d’aliénation parentale… Il y a une véritable inversion de la culpabilité sur la mère alors que les pères ont parfois même été condamnés. On ne comprend pas qu’en condamnant la mère, on ne protège pas les enfants. Protéger les enfants, c’est protéger la mère. Tout est lié.


Vous déplorez un silence médiatique autour de l’affaire…
En effet. L’infanticide de Chloé met en avant les failles de notre société sur la compréhension des violences conjugales et sur la protection des victimes et de leurs enfants. Le silence qui entoure l’affaire est glaçant : est-ce parce qu’il s’agit de violences intrafamiliales, plus banalisées ? Pour les enfants, on dit que le danger vient de l’extérieur, qu’il ne faut pas parler aux inconnus, on n’imagine pas qu’il puisse se loger au sein du foyer… Il faut que nous prenions nos responsabilités : chaque enfant assassiné est un échec de la société. Il y a une véritable invisibilisation des infanticides.

Violences conjugales : les ressources
Si vous ou quelqu’un que vous connaissez est victime de violences conjugales, ou si vous voulez tout simplement vous informer davantage sur le sujet :

Le 3919 et le site gouvernemental Arrêtons les violences
Notre article pratique Mon copain m’a frappée : comment réagir, que faire quand on est victime de violences dans son couple ?
L’association En avant toute(s) et son tchat d’aide disponible sur Comment on s’aime ?
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"Enfants poètes" de Lisette Lombé et Claire Courtois : accueillir la poésie

11 Mai 2023, 22:28pm

Publié par hugo

 "Enfants poètes" de Lisette Lombé et Claire Courtois : accueillir la poésie

© Tous droits réservés

07 mai 2023 à 12:23

Temps de lecture3 min
Par Salima Tiamani* une chronique pour Les Grenades
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Littérature
Lisette Lombé
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Àl’oral en classe, l’histoire du Maître Corbeau sur son arbre perché aura donné bien du mal à nombre d’enfants.

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Que faire lorsque la peur du trou de mémoire devient envahissante ? Comment aider un enfant à dépasser sa peur de mal faire, sa peur des moqueries ?

La récitation de poésie, exercice classique de mémorisation à l’école, peut s’accompagner d’un sentiment d’angoisse et de crainte face à l’ampleur de la tâche.

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

Avec des mots rassurants, la poétesse Lisette Lombé s’adresse à chaque enfant qui doit affronter sa peur de parler en public. Un récit conté en "tu" qui donne à la poésie un rôle fort et de rayonnement.

Il suffit de quelques camarades pour dépasser ses peurs, les rendre minuscules, jusqu’à laisser la poésie s’inviter au fond de nous, comme un soleil qui illumine et qui réchauffe…

Inspiré de la première fois où sa propre fille a dû faire face au stress de ne pas réussir à apprendre une poésie pour l’école, Lisette Lombé signe ici son premier album jeunesse. Sa collaboration avec Claire Courtois donne naissance à un ouvrage à l’imagerie artistique dont les couleurs tendres illustrent à merveille les émotions des personnages.

Dans ce récit, l’autrice enfile sa casquette de coach scénique, et de véritable amoureuse de la poésie, afin d’accompagner les enfants dans leur approche de l’exercice de déclamation.

Un poème, c’est plutôt comme un ami ou une amie. On s’aime bien et on a hâte de se revoir le lendemain à l’école

Tout d’abord, appréhender l’objet, la feuille de poésie. Puis les étapes qui mènent à la mémorisation, et, enfin, l’apprivoisement des émotions qui grondent en chacun, afin de les transformer en un cadeau à partager.

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Trois albums jeunesse, trois histoires pour se questionner ensemble

Dépasser sa peur

Avec l’aide des camarades, eux-mêmes à différents stades de maîtrise de l’exercice, l’émotion est découpée, ressentie, puis canalisée pour permettre à chacun de dépasser sa peur.

La poésie sert de véhicule à l’apprentissage de la confiance en soi, à travers l’entraide et le soutien, dans un environnement ouvert, diversifié et inclusif.

Nos personnages sont racisé.e.s, aux couleurs de l’ici et de l’ailleurs.
C’est notre endroit d’engagement et de déconstruction des stéréotypes

Les autrices voient leur album comme un outil qui favorise l’expression. Un accessoire à mettre entre toutes les mains, à transmettre à l’école, afin de retrouver, ou de découvrir, le plaisir de raconter et d’écouter la poésie.

À lire aussi
Laura Nsafou : "Mes livres jeunesse sont des réponses pour les enfants et les parents"

"Pas d’épanouissement individuel sans émancipation collective" sont les premiers mots de la biographie de la poétesse sur son site internet. Cette affirmation est transposée dans chaque page de cet album, dont le message principal est la collaboration comme source d’élévation.

Ce n’est plus un poème, c’est un cadeau.
Et demain, tu offriras ton cadeau
à tes camarades de classe.

Artiste aux multiples facettes, Lisette Lombé imprègne son art de toute son expérience de femme métissée, de mère, d’enseignante, et transmet sa conviction profonde que sans poésie il n’y a pas de vie.

Cet album est un cri d’amour à la poésie, une ode à la solidarité.

►►► Pour recevoir les informations des Grenades via notre newsletter, n’hésitez pas à vous inscrire ici

Autrice, poétesse, grande figure de la scène slam en Belgique, mais également lauréate du Prix Grenades 2020 avec son ouvrage Brûler, brûler, brûler, Lisette Lombé vient d’être mandatée poétesse nationale pour l’année 2024.

Son premier album jeunesse, écrit avec Claire Courtois, Enfants poètes, est paru chez Robert Laffont en mars 2023.

Claire Courtois, Bruxelloise de naissance, vit actuellement aux États-Unis. Diplômée en Photographie, puis en Techniques Graphiques, elle illustre en 2021 les rencontres des Midis de la Poésie.

*Salima Tiamani est une autrice jeunesse. Elle publie à l’occasion quelques textes courts sur son site (salimatiamani.com/), et sur Instagram, où elle aborde avec humour ses questionnements sur sa vie de femme et d’autrice.

Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be.

Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d’actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.


https://www.rtbf.be/article/enfants-poetes-de-lisette-lombe-et-claire-courtois-accueillir-la-poesie-11194213

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Les violences intrafamiliales sont encore en hausse, et c'est très inquiétant

10 Mars 2023, 12:08pm

Publié par hugo

 Les violences intrafamiliales sont encore en hausse, et c'est très inquiétant
Publié le Jeudi 02 Mars 2023
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.

Les violences intrafamiliales sont encore en hausse, et c'est très inquiétant
Une nouvelle étude du ministère de l'Intérieur nous révèle une inquiétante augmentation des violences intrafamiliales physiques ou sexuelles en 2021. Accablant.
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Malgré une libération de la parole de plus en plus ample, mais aussi une libération de l'écoute, les violences intrafamiliales seraient en augmentation en France. C'est ce qu'avance un nouveau rapport édifiant publié le 28 février par le ministère de l'Intérieur, et témoignant d'une recrudescence desdites violences, commises entre membres d'une même famille, hors conjoint ou ex-conjoint, entre 2020 et 2021.

Des violences aussi bien physiques que sexuelles. Ayant enregistré les plaintes de 64 300 victimes de violences intrafamiliales non conjugales en 2021, dont 47 900 au titre de violences physiques et 16 400 de violences sexuelles, les services de police et de gendarmerie observent de fait une augmentation de 16 % par rapport à 2020. A savoir, 13 % de plus pour les violences physiques et 26 % de plus pour les violences sexuelles.


Pour 48 % des victimes, développe cette étude, les faits subis sont antérieurs à l'année d'enregistrement de la plainte. En outre, 80 % des victimes étaient mineures au moment des faits et plus de la moitié (59 %) sont des femmes. En 2021, 38 100 personnes ont été mises en cause pour des violences physiques au sein de la sphère familiale. Les trois quarts... sont des hommes.

A ce sujet, l'enquête Genese révélée par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) et menée du 1er mars au 16 mai 2021 auprès de 109 000 individus nous apprenait déjà que plus d'une femme sur cinq aurait subi une violence intrafamiliale avant l'âge de 15 ans (psychologique, physique ou sexuelle) contre un homme sur six. Des chiffres qui incitent à déployer des solutions concrètes.


Derrière les violences, des problématiques lourdes
Element positif : le rapport du ministère de l'Intérieur observe en dépit de cette réalité tout un contexte "de libération de la parole et d'amélioration de l'accueil des victimes" qui se développe dans notre société. Et pourtant, l'enjeu des violences intrafamiliales engendre toujours autant de problématiques...

Problématique, le dépôt de plainte, démarche difficile pour les victimes, et le traitement de la justice, jugé insuffisant par de nombreuses voix féministes notamment. D'après l'enquête de victimation Genese publiée en 2020 et citée par le rapport gouvernementale, seules un tiers des victimes majeures de violences intrafamiliales non conjugales ont déclaré les faits subis à la police ou la gendarmerie. Une donnée éloquente.

"La majorité des victimes de violences intrafamiliales non conjugales ne signalent pas aux services de sécurité les faits qu'elles ont subis", déplore le ministère de l'Intérieur. Autrice du livre collectif La culture de l'inceste, Iris Brey déplorait également dans nos colonnes des failles indéniables : "la personne qui inceste le fait avant tout parce qu'elle sait qu'elle peut le faire, qu'il ne se passera probablement rien, qu'elle n'ira pas en prison".

"Car nous sommes dans une société où l'on grandit avec la notion d'impunité. En outre, les personnes qui incestent ont vu des personnes le faire auparavant. C'est la reproduction d'une domination", détaillait l'autrice.

Un enjeu d'autant plus considérable qu'il implique de prendre en compte diverses formes d'oppressions. Par exemple, les jeunes LGBTI sont les premières victimes des violences intrafamiliales, nous apprenait un rapport du Défenseur des droits en 2020, les femmes lesbiennes et bisexuelles s'avérant trois fois plus confrontées aux violences psychologiques, des insultes aux humiliations, que les femmes hétéros.

C'est donc toute une "culture de la domination" contre laquelle il faut lutter.


https://www.terrafemina.com/article/violences-les-violences-intrafamiliales-sont-encore-en-hausse-et-c-est-tres-inquietant_a368699/1

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Le prix des couches pour bébé va augmenter de 30% cette année

6 Mars 2023, 01:15am

Publié par hugo

 couches_prix_bebe_H
DARONNE
Le prix des couches pour bébé va augmenter de 30% cette année
Chloe Genovesi Fluitman
 03 mars 2023 à 09h47
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MADMOIZELLE  DARONNE
En 2022, les prix des couches jetables avait peu augmenté en comparaison de produits similaires. Après avoir rogné leur marge pour suivre la concurrence, les industriels doivent maintenant « rattraper leurs prix ». Un rattrapage qui risque de fragiliser des familles qui peinent déjà à faire face à l’inflation.
Les couches jetables n’échapperont pas à l’inflation. Les protections pour bébés avaient jusque-là été relativement épargnées, mais elles pourraient bien voir leurs prix s’envoler dans les prochains jours, à raison de 30% d’ici au milieu de l’année 2023. En un an, le prix des produits du quotidien (alimentation, boisson, hygiène) a augmenté de 14,45%. L’inflation continue de grimper et pourrait atteindre les 25% d’ici au moins de juin.

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Le prix des couches pour bébés va augmenter
Malgré l’inflation, les couches ont été (relativement) épargnées jusqu’ici. Selon un article paru le 1e mars sur FranceInfo, les produits d’entretien et d’hygiène qui contiennent de la cellulose, comme le papier toilette ou l’essuie-tout, ont vu leurs prix augmenter de 20%, voire de 25% lors la dernière année, contre « seulement » 8,5% pour les couches. Si le coût de production des couches a augmenté au même titre que celui d’autres produits aux composés similaires, les fabricants ont pourtant pris la décision de rogner leurs marges en 2022. N’y voyez pas là de la sollicitude pour les familles, les raisons sont purement financières : le marché de la couche est très concurrentiel, les marques sont nombreuses et leurs prix particulièrement attractifs. Cependant, les industriels doivent désormais regagner l’argent perdu.

Chaque année, des négociations annuelles se déroulent entre les fabricants et les acteurs de la grande distribution pour fixer les prix de l’année à venir. Ces négociations ont pris fin le 2 mars à minuit et risquent de porter un coup fatal au budget de certaines familles. La hausse pourrait toutefois être progressive, encore une fois, il n’est absolument pas question d’altruisme. Les consommateurs amassent généralement les produits à l’annonce d’une hausse des prix prochaine. Graduer l’augmentation permettrait de limiter ces comportements.

Des ménages de plus en plus précaires
Loin de ces négociations qui manquent malheureusement de transparence, les craintes se portent vers les plus précaires. Le budget couches est considérable dans toutes les familles. Au cours de sa vie, un petit enfant en porte entre 3 800 et 4 800 avant d’atteindre la propreté, soit plus de 1000 par an en moyenne. Cette flambée asphyxie d’autant plus les nombreuses familles qui peinent déjà à suivre la hausse des prix générale. Rappelons que les foyers les plus pauvres en France sont très souvent composés de mères seules et de leurs enfants. Alors que les femmes représentent plus de 80% des familles monoparentales, 45% d’entre elles sont en situation de pauvreté. De leur côté, les associations d’aide alimentaire déplorent des bénéficiaires toujours plus nombreux et parmi eux de plus en plus de familles.


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Cette augmentation du prix des couches était probablement jugée comme inévitable par les fabricants, mais elle alourdit encore un peu le fardeau des nombreuses familles qui vivent déjà au centime près.


https://www.madmoizelle.com/le-prix-des-couches-pour-bebe-va-augmenter-de-30-cette-annee-1503093

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Le rapport choc de l’UNICEF sur la situation des enfants en France

23 Novembre 2022, 03:59am

Publié par hugo

 enfants
Le rapport choc de l’UNICEF sur la situation des enfants en France
21 novembre 2022
42 000 enfants SDF, inégalités scolaires, santé mentale, précarité, violences, délabrement de l’aide sociale à l’enfance (ASE), explosion des tentatives de suicide : les passages aux urgences qui y sont liés ont augmenté de 52% en 2021 par rapport à 2018 et 2019 pour les 11-14 ans… L’UNICEF sort un rapport choc intitulé « Droits des enfants en France – Aperçu des avancées et des défis – 2022 ». Adeline Hazan, présidente de l’UNICEF France, résume ainsi le rapport : « C’est un cri d’alarme sur la situation des enfants en France. » Notre article.

Santé mentale : explosion des tentatives de suicide
Les chiffres concernant la santé mentale des enfants sont affolants. Une des principales causes de cette dégradation ? Les conséquences de la crise du Covid-19. Selon l’UNICEF, un tiers « des enfants de 6-18 ans déclarent souffrir de troubles psychologiques ». L’association estime « qu’entre 200 000 et 400 000 enfants ont besoin de soins en santé mentale ».

Malgré cette situation, « il faut attendre six mois à un an et demi pour avoir un rendez-vous dans un centre médico-psychologique », déplorait la présidente de l’UNICEF au Journal Du Dimanche la semaine dernière. À ces chiffres s’ajoutent ceux des tentatives de suicide. Les passages aux urgences qui y sont liées ont augmenté de 52% en par rapport à 2018 et 2019 pour les… 11-14 ans. De même, ils ont augmenté de 35% pour les 11-17 ans.

École : la spirale des inégalités
La France a un taux de scolarisation élevé (97% à 3 ans et 100% à 6 ans). Cependant, ce taux « cache des disparités d’accès selon les territoires et les milieux sociaux », souligne le rapport de l’UNICEF. En Guyane, 7,4% des enfants de 6 à 13 ans ne sont pas scolarisés. Les difficultés d’accès à l’éducation pour des enfants en situation de handicap sont tellement criantes que « 20% des saisines du Défenseur des droits relatives aux droits de l’enfant en 2021 » y sont liées.


Précarité, violence : de nombreux enfants dans une grande détresse
Nous vous en parlions dans nos colonnes la semaine dernière. 42 000 enfants sont sans domicile fixe dans notre pays. Parmi eux, entre 1 500 et 1600 dorment dans la rue : 368 ont moins de trois ans. « C’est énorme, d’autant plus que ce chiffre a augmenté depuis la crise sanitaire », selon Adeline Hazan, présidente de l’UNICEF (Journal Du Dimanche). Toujours selon l’UNICEF, « plus d’1 enfant sur 5 vivent dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté ». En outre-mer, la situation est plus grave encore. À Mayotte, 8 enfants sur 10 vivent sous le seuil de pauvreté contre 6 sur 10 en Guyane.

Pour aller plus loin : Scandale : 42 000 enfants sont SDF en France

Les chiffres des violences envers les enfants glacent le sang. Le rapport de l’UNICEF dénombre « 160 000 enfants victimes de violences sexuelles » tous les ans. Un enfant est tué tous les cinq jours par l’un de ses parents. 10% des enfants seraient victimes de négligence ou de violences psychologiques. Enfin près de la moitié des Français (45%) « suspectent au moins un cas de maltraitance dans leur environnement immédiat, familles, voisins, collègues, amis proches ».

Le délabrement de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE)
L’ASE n’arrive pas à remplir sa mission comme elle le devrait. L’UNICEF dénonce « des dépenses et des taux d’encadrement inégaux selon les départements ». « Il y a de plus en plus d’enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance [ASE], mais le coût moyen de prise en charge diminue, et avec lui la qualité de l’accueil  », résume Adeline Hazan au JDD.


Une information attitre l’attention. « 36% des jeunes placés dans leur enfance déclarent un mauvais état de santé et des cas de violence institutionnelle ont été avérés », dénonce le rapport. « On n’en peut plus ! », nous avait expliqué Audrey, assistante sociale à l’ASE. Un témoignage poignant. Maltraitance institutionnelle, manque de moyens… Un discours qui fait écho au délabrement de l’ASE pointé dans le rapport de l’UNICEF.

Inégalités scolaires, précarité, violences, santé mentale et délabrement de l’ASE : le rapport de l’UNICEF est accablant. Face à cette situation, les insoumis défendent la création d’un service public de la petite enfance et davantage de moyens pour la protection de l’enfance. L’urgence sociale absolue est là, sous nos yeux. Il est temps de la prendre à bras le corps.

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https://linsoumission.fr/2022/11/21/enfants-unef-rapport-choc/

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Sportives de haut niveau: avoir un enfant peut rimer avec performance

22 Février 2022, 01:06am

Publié par hugo

 Sportives de haut niveau: avoir un enfant peut rimer avec performance
La joueuse française de handball Cléopâtre Darleux, le 11 décembre 2021 à Granollers
La joueuse française de handball Cléopâtre Darleux, le 11 décembre 2021 à Granollers
afp.com - Josep LAGO
19 FÉV 2022
 Mise à jour 21.02.2022 à 10:02 
Par Déborah CLAUDE
 AFP 
© 2022 AFP
Serena Williams, Victoria Azarenka mais aussi Cléopâtre Darleux: avoir un enfant n'est plus synonyme d'arrêt de carrière mais les sportives de haut niveau ont besoin d'un meilleur accompagnement et de soutien pour balayer les clichés selon lesquels une grossesse entame forcément les performances au retour de maternité.

En France, les sportives ayant poursuivi leur carrière après un accouchement se sont longtemps comptées sur les doigts de la main, la médaillée olympique de boxe Sarah Ourahmoune, devenue mère en 2013, en tête.

Au tennis, la superstar américaine Serena Williams a remporté l'Open d'Australie 2017 en étant enceinte de huit semaines et a renoué avec la compétition après la naissance de sa fille. La Bélarusse Victoria Azarenka, ex-N.1 mondiale, a elle repris la raquette après un accouchement en 2016.

Si cela reste un challenge, les exemples sont plus fréquents. La judoka Clarisse Agbégnénou, double championne olympique à Tokyo l'été dernier, vient ainsi d'annoncer début février sa grossesse en donnant rendez-vous pour les JO de Paris en 2024.

La biathlète Anaïs Chevalier-Bouchet, médaillée d'argent aux Jeux d'hiver de Pékin, après une pause enfant pendant la saison 2019-2020, s'est elle dite "fière" de faire partie des femmes qui concilient maternité et sport de haut niveau.

C'est le sens du guide très complet "Sport de haut-niveau et maternité: c'est possible!", présenté vendredi à l'Insep et sur lequel a travaillé le ministère des Sports. L'objectif est de faire "sauter le verrou qui empêche les femmes athlètes de faire une pause bébé", explique la ministre Roxana Maracineanu.

- crainte de la prise de poids -

Crainte de l'annoncer et de l'adaptation des entrainements pendant la grossesse, peur de la prise de poids, de ne plus retrouver son niveau, de la question financière ou encore du mode de garde au retour à la compétition... la sportive pro, dont le corps est l'outil de travail et la durée de carrière réduite, a mille raisons de se poser ces questions.

Selon une enquête du ministère des Sports, sur 700 sportives interrogées, plus de 60% considèrent qu'il est difficile de devenir mère pendant la carrière.

L'haltérophile Dora Tchakounte, quatrième aux Jeux de Tokyo, raconte avec beaucoup d'émotion combien elle a été "seule" dans cette expérience, à l'exception du soutien de ses parents. "J'ai caché ma grossesse" et "je voulais passer inaperçue", a-t-elle expliqué.

L'expérience n'a pas été simple non plus pour la judoka Automne Pavia dont le club a très mal pris sa grossesse: "pour eux c'était un arrêt de carrière que je ne voulais pas dire alors que c'était pas du tout le cas". Elle a changé de club et a, cette fois-ci, été soutenue.

La basketteuse Valériane Vukosavljevic se dit "ravie" d'avoir "réussi à faire une médaille olympique (en bronze) en étant enceinte de 16 semaines", a-t-elle raconté vendredi, trois semaines après son accouchement et six mois après le podium au Japon.

Gynécologue à l'Insep, Carole Maître, qui a participé à la rédaction du guide, évoque "les appréhensions et les idées reçues" à "lever", avec les manières d'adapter les entraînements durant la grossesse, et la "possibilité du retour au haut-niveau".

- revenir à son meilleur niveau -

L'escrimeuse Cécilia Berder, vice-championne olympique de sabre en équipe à Tokyo, actuellement enceinte, "a un focus tous les mois sur ce qu'elle peut faire avec sa préparatrice physique".

L'impact sur la performance est l'une des principales interrogations.

"Oui on peut revenir à son meilleur niveau", assure Alice Meignié, chercheuse en épidémiologie de la performance sportive.

Si la sportive n'avait pas atteint son "pic de performance" avant la grossesse, elle l'atteindra après et inversement, explique sa collègue Juliana Antero. Le niveau de performance baisse si elle était en phase de décroissance avant sa grossesse. "Elles suivent l'évolution normale de leur âge", résume-t-elle.

"Le soutien de l'environnement sportif est essentiel pour mener à bien sa maternité et son retour", insiste de son côté Carole Maître, pour inciter les encadrements à s'emparer des connaissances sur le sujet.

Gardienne de l'équipe de France de hand-ball, championne olympique au Japon, Cléopâtre Darleux a aussi ouvert la voie dans les sports collectifs après son accouchement en 2019. Le hand français a signé en 2021 la première convention collective qui garantit notamment un congé maternité, avec un maintien de salaire de 12 mois. Pour Darleux, cela devait être trois mois mais son club, Brest, avait "fait le choix du maintien (total) de salaire", souligne-t-elle.

Par Déborah CLAUDE
AFP
© 2022 AFP
 Mise à jour 21.02.2022 à 10:02
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https://information.tv5monde.com/terriennes/sportives-de-haut-niveau-avoir-un-enfant-peut-rimer-avec-performance-445533

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In Cécilia Ntelo-Wa-Leko We Trust, l’inclusion dès la petite enfance , femmes

7 Décembre 2021, 07:55am

Publié par hugo

 In Cécilia Ntelo-Wa-Leko We Trust, l’inclusion dès la petite enfance
  
Jehanne Bergé pour Les Grenades
 Publié le samedi 04 décembre 2021 à 07h35
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Dans la série In… We Trust (en français : "Nous croyons en"), Les Grenades vont à la rencontre de femmes arrivées là où personne ne les attendait. Dans cet épisode, direction Zarafa, une crèche qui se veut la plus inclusive possible, et où Cécilia Ntelo-Wa-Leko apprend la tolérance aux tout·es petit·es.

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C’est sur l’avenue de Meysse à Laeken, dans une grande maison quatre façades, que se loge la crèche Zarafa, dont le nom est inspiré d’un film d’animation retraçant la grande amitié entre une girafe et un petit garçon. Une longue rampe mène à l’entrée ; à l’intérieur, un espace chaleureux où joue une dizaine de bambins. Certain·es tournent leurs petites mains sur la chanson "ainsi font font font".

Un enfant demande de l’eau en signant. S’il n’est pas malentendant, il a pris l’habitude d’associer le signe à la parole à force d’observer Cécilia Ntelo-Wa-Leko. La directrice de cette crèche met en place un cadre privilégié à l’accueil de tous les bébés, entendants ou pas, ou porteurs d’un handicap léger ou pas.

Je suis éducatrice spécialisée, une crèche classique ne me suffisait pas. J’ai décidé d'y jumeler les questions de handicap et de surdité

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Grandir dans la tolérance et transmettre cette valeur
Son intérêt pour autrui, notre hôte du jour l'a en elle depuis toujours. "Je me rappelle en première primaire, ma prof faisait des projets avec l’association Arc-en-ciel. On organisait des activités avec des enfants porteurs de handicaps. J’adorais jouer avec ce groupe." Chez sa maman, elle vit et grandit à côté d’une voisine sourde. "Quand j’allais babysitter les enfants, je baragouinais en langue des signes. Aussi, dans mon école on intégrait les enfants sourds. Pour certains cours l’interprète venait et traduisait la leçon. J’en ai eu marre de commettre des fautes à chaque phrase quand je signais, c’est pour ça que plus tard, je me suis inscrite en langue des signes."

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

En grandissant, faire du "care" son métier lui semble être une évidence. "J’ai eu une adolescence difficile… Quand je m’en suis sortie, j’ai décidé à 14, 15 ans de suivre un parcours qui me permettrait de travailler avec des jeunes comme moi." Elle fait alors le choix de quitter le général pour rentrer en technique de qualification et continue un cursus d’agent·e d’éducation. En terminant ses secondaires, elle se forme dans l’éducation spécialisée et étudie ensuite la langue des signes pendant cinq ans. "J’ai travaillé dans un Institut Médico-Pédagogique spécialisé type 3 avec des jeunes qui souffraient de troubles du comportement. Puis dans un centre de jeunes placés par le juge pour échapper à des problèmes de violences familiales, et enfin avec des jeunes personnes autistes. Trois institutions en 8 ans." En parallèle, dans sa jeunesse, elle officie comme bénévole pendant cinq ans à la Croix Rouge.

Une crèche pas comme les autres
Si elle est passionnée par son métier, la jeune femme nourrit le rêve de monter son propre projet. Inspirée par sa mère qui a travaillé 28 ans en crèche, elle songe à la création d’un lieu d’accueil de la petite enfance. "Je suis éducatrice spécialisée, une crèche classique ne me suffisait pas. J’ai décidé d'y jumeler le handicap et la surdité. Quand ma prof de primaire a su que j’ouvrais Zarafa elle m’a dit : ‘ça ne m’étonne pas’ !"

Le projet nait en 2014 : elle a alors 23 ans. "Il y a eu beaucoup de complications, notamment avec l’architecte. Et puis j’étais une femme, jeune, je n’avais pas beaucoup de fonds propres... J’étais enceinte pendant les travaux, j’ai dû me battre pour défendre mon projet." Finalement, la crèche privée de 14 places ouvre ses portes fin 2018. Un début en fanfare, puisque Cécilia Ntelo-Wa-Leko reçoit à l’époque deux prix à l’occasion de la Semaine du Microcrédit, un premier dans la catégorie entrepreneuriat au féminin et un deuxième en tant que coup de cœur du jury.

L’adaptation aux besoins
Selon l’ONE, quels que soient ses besoins, tout enfant est le bienvenu dans un milieu d'accueil. Malgré les efforts du secteur, notre interlocutrice confie avoir reçu des parents désespérés de ne pas trouver une crèche qui accepte leur bébé. À l’instar de Zarafa, quelques crèches (à Bruxelles, elles se comptent sur les doigts de la main) mettent en avant l’inclusion au cœur de leur approche pédagogique. "J’ai suivi des formations, j’ai les outils. Mon projet c’est de prouver qu’il est possible de vivre tous et toutes ensemble, il suffit de s’adapter."

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Cécilia Ntelo-Wa-Leko accueille quand c’est possible une puéricultrice sourde. "Le but c’est de faire de l’inclusion dans mon équipe aussi. Je signe avec les enfants sourds, et avec les entendants j’utilise un signe pour appuyer une action de ma phrase."

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Elle avoue avoir eu pas mal de bâtons dans les roues. "J’ai dû parfois prouver aux parents que ça n’allait pas retarder le développement des enfants non porteurs de handicap. Ça n’a pas été simple." La directrice ajuste ses pratiques selon les besoins, elle explique entre autres l’importance de ne jamais saisir un enfant sourd par-derrière mais aussi de soigner les transitions avec les enfants autistes. Elle pointe également l’importance des lieux : "Le parquet de la maison est un choix délibéré parce que c’est un vecteur de vibration."

Aujourd’hui, la jeune femme - qui s’apprête à devenir maman pour la seconde fois - imagine déjà un autre projet en plus de Zarafa : un service horeca qui allierait sensibilisation à la surdité et plaisir culinaire. L’inclusion encore et toujours. À suivre...

Plus d'informations
D’autres bonnes adresses de milieux d'accueil inclusifs à Bruxelles sont à découvrir dans cet article du Phare. Aussi il existe des services itinérants qui interviennent à la demande des crèches, comme l’équipe OCAPI à Bruxelles ou le projet Les Coccinelles en Wallonie. Aussi, bonne nouvelle, selon le guide social, de plus en plus de professionnel·les apprennent la langue des signes pour permettre une prise en charge des enfants sourds dès leur plus jeune âge.

Dans la série In... We Trust (Nous croyons en...)
In Virginie Pierre We Trust, la force des abeilles
In Astrid Genette We Trust, maman solo et maraîchère
In Sukma Iryanti We Trust, rebondir face à toutes les difficultés
In Jeanette Van der Steen We Trust, première femme maître de chai en Belgique
In Zoila Rosa Palma We trust, vendeuse de frites et de réconfort
In Leïla Maidane We Trust, entrepreneuse sociale et féministe
In Gia Abrassart We Trust, créatrice de synergies et de rencontres
In Euphrasie Mbamba We Trust, la passion du chocolat
In Laurence Siquet We Trust, du pain et des rêves réalisés
In Véronique Wouters We Trust, cheffe féministe d’une entreprise de menuiserie
Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be.

Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d’actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.

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https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_in-cecilia-ntelo-wa-leko-we-trust-l-inclusion-des-la-petite-enfance?id=10891325

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