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Céline Dion - Parler à mon père,papa,pere,parents,chanson,chants,

27 Février 2014, 17:38pm

Publié par hugo

Céline Dion
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Parler à mon père - Céline Dion
517
Paroles Parler à mon père
Je voudrais oublier le temps Pour un soupir,
pour un instant Une parenthèse après la course
Et partir où mon cœur me pousse.
Je voudrais retrouver mes traces
Où est ma vie, où est ma place
Et garder l’or de mon passé
Au chaud dans mon jardin secret.


Je voudrais passer l’océan
Croiser le vol d’un goéland
Penser à tout ce que j’ai vu
Ou bien aller vers l’inconnu.
Je voudrais décrocher la lune
Je voudrais même sauver la terre
Mais avant tout, Je voudrais parler à mon père, Parler à mon père.


Je voudrais choisir un bateau
Pas le plus grand ni le plus beau
Je le remplirais des images
Et des parfums de mes voyages.
Je voudrais freiner pour m’asseoir
Trouver au creux de ma mémoire
Les voix de ceux qui m’ont appris
Qu’il n’y a pas de rêve interdit.


Je voudrais trouver les couleurs
Du tableau que j’ai dans le cœur
De ce décor aux lignes pures
Où je vous vois, qui me rassure.
Je voudrais décrocher la lune
Je voudrais même sauver la terre
Mais avant tout, Je voudrais parler à mon père, Parler à mon père.


Je voudrais oublier le temps
Pour un soupir, pour un instant
Une parenthèse après la course
Et partir où mon cœur me pousse.
Je voudrais retrouver mes traces
Où est ma vie, où est ma place
Et garder l’or de mon passé
Au chaud dans mon jardin secret.
Je voudrais partir avec toi
Je voudrais rêver avec toi
Toujours chercher l’inaccessible, Toujours espérer l’impossible.


Je voudrais décrocher la lune
Et pourquoi pas sauver la terre
Mais avant tout, Je voudrais parler à mon père, Parler à mon père.

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Les bienfaits du baiser,article femmes hommes,couples,

27 Février 2014, 14:43pm

Publié par hugo

'article
Les bienfaits du baiser
Les bienfaits du baiser
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05.11.13 - Le french kiss a de très nombreux effets positifs...
En s’intéressant à l’alchimie du baiser, les chercheurs n’ont pas fini de nous surprendre ! Le french kiss, ce baiser profond, est pour les amoureux le moyen de se communiquer leur passion.
Mais des recherches scientifiques ont montré que lors de cet échange langoureux, des hormones favorisant l’intimité sont sécrétées. Pour cette étude, ils ont demandé à des couples d’étudiants hétérosexuels de s’embrasser pendant quinze minutes. Premier constat, la salive participe à la croissance du désir sexuel, car elle contient de la testostérone.


Autant chez la femme que chez l’homme, cette hormone déclenche une pulsion sexuelle plus forte. Certains scientifiques pensent que la salive masculine transmise à la femme «boosterait» sa libido.
Dans un deuxième temps, la dopamine entre en jeu. Cette hormone peut être qualifiée d’hormone du plaisir et de la récompense. Le cerveau la libère lors d’une expérience jugée bénéfique. Finalement, l’hormone de l’attachement qu’est l’ocytocine favorise la «naissance du couple». «Le baiser fonctionne comme une gâchette qui va libérer des flux d’hormones dont les effets sont excellents pour la santé», en conclut le docteur Frédéric Saldmann dans Le meilleur médicament, c’est vous (éd. Albin Michel).
(...)
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5 bonnes habitudes à prendre dès le début de la vie à deux,articles femmes hommes,femmes, hommes,

27 Février 2014, 14:34pm

Publié par hugo


5 bonnes habitudes à prendre dès le début de la vie à deux

5 bonnes habitudes à prendre dès le début de la vie à deux
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11.02.14 - Les débuts de la vie à deux peuvent conduire à quelques surprises...
Cinq idées pratiques pour adopter de bons réflexes communs dès le début.
1. Priorité au couple
La construction du lien conjugal devrait être la priorité. Dans l’ancien Israël, le mari était même déchargé de ses obligations militaires la première année du mariage. Prévoir au moins une soirée «nous deux» par semaine est important. Un support de discussion comme un livre ou un article de Family que chacun aura lu peut être utile.
François Clottu, conseiller en relation d’aide individuelle et conjugale, suggère aussi de définir un cadre concernant les engagements extérieurs : quand voyons-nous nos parents respectifs? Les amis? Quel temps consacrons-nous aux hobbies, à nos activités associatives, sportives ou culturelles?


2. Désamorcer les bombes
En cas de blessure, il est nécessaire de désinfecter la plaie, pour éviter une infection.


De même, il est judicieux de désamorcer les malentendus avant qu’ils ne dégénèrent ou que l’indifférence s’installe. Les problèmes ne se résoudront pas d’un coup de baguette magique, mais en parler permet de chercher une solution qui convient aux deux conjoints.
Pour Véronique Gaille, thérapeute de famille et de couple, le respect mutuel implique deux attitudes de communication : pouvoir énoncer ses besoins, ses demandes et ses désaccords, puis écouter attentivement le point de vue de l’autre en démontrant de la compréhension pour ce qu’il éprouve. «Lorsque les conjoints abordent les difficultés en se positionnant ainsi, ils peuvent trouver ensemble des compromis.»
Chaque conjoint a besoin de liens d’attachement et de sécurité.
(...)
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Accessibilité des handicapés : pourquoi l'échéance de 2015 n'était pas tenable,handicape,articles sur le handicape

27 Février 2014, 03:31am

Publié par hugo

Accessibilité des handicapés: Pourquoi l'filing 2015 n'était Pas tenable
Le Monde.fr | 26/02/2014 à 20h34 • Mis à jour le 26/02/2014 à 20h55 |
Par Anne-Aël Durand
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à partir de 1 € Réagir ClasserPartager facebook twitter google + linkedin pinterest L'Accessibilité des transports aux-PERSONNES Handicapées intérêt longe d'être Généraliser. plus l'échance approach, plus l'Objectif Parait inatteignable. La Loi du 11 février 2005 avait fixe Dix ans de verser Délai Rendre Les Lieux publics, Les Ecoles, Les habitations, Les Transports Et la Voirie accessibles a toutes Les PERSONNES fr la situation de handicap. Ambitieux ... MAIS Irréaliste, Comme le notait déjà-la sénatrice PS Claire-Lise Campion Dans Un rapport de 2013, POURTANT Intitulé, Dans Un élan d'optimisme, «Réussir 2015». A l'émission de Trois mois de concertation, le Gouvernement a finalement annoncer mercredi des Aménagements, forme sous dun «Agenda d'Accessibility Programmée» (Ad'AP) Qui introduisent des delais supplementaires verser soi mettre aux Normes sans encourir DE sanctions, Allant de Trois ans versent les commerces à six ans Pour Les écoles et Jusqu'a neuf ans Pour Les transports ous Les «Patrimoines complexes». Un Projet de loi obole Être Déposé en CE SENS le 2 avril. Les associations jugent rapport de la CE «inacceptable». POURTANT, la Réalité Demontre Que les chantiers SONT rappel Nombreux en France. . Etat des lieux des actions Réalisées - et des efforts rappel à faire Lire aussi l'état des lieux en 2011: Handicap: l'Accessibilité généralisée en péril, SELON Les associations DIX MILLIONS DE FRANÇAIS Concernés Renforçant non d'ensemble de premier Législatif de 1975, la ADOPTÉE loi en 2005 NE s'adresse UNIQUEMENT aux-Pas PERSONNES fr roulant fauteuil, MAIS a toutes Les situations de déficience: physique, visuelle, auditive, mentale, cognitive ... SELON l'Insee, 1,8 millions d'Actifs bénéficiaient d'juin reconnaissance administrative de Leur handicap en 2007, MAIS en ajoutant «les Personnes Qui déclarent Avoir non Problème de santé au DEPUIS Moins de six mois et rencontrer des Difficultés Importantes DANS Leur activity Quotidienne ous Avoir eu un accident du travail non DANS L'Année», Le Chiffre . Atteint Alors 9,6 millions DE PERSONNES Les handicape différents ETANT, Les Aménagements doivent l'Être also: Rampes d'Accès versez FAUTEUIL, inscriptions en braille, sous-titrages des programmes télévisuels, Adaptés sites Internet ... LES BATIMENTS PUBLICS: Mairies ET GRANDES STRUCTURES EN POINTE, CABINETS MEDICAUX À LA TRAINE SELON LA LOI, Tous Les Etablissements Recevant du Public (ERP): administrations, commerces, écoles, Bibliothèques, cinémas ... doivent être Les bains Mesure d'Accueillir des Personnes Handicapées salle 2015. Si. Les Bâtiments construits l'après 2005 SONT-aux NORMES, C'est longe d'être le CAS du Bâti imperceptible. SELON non rapport published in 2012 par l'Observatoire interministériel de l'Accessibilité et de la conception universelle (OBIAÇU), 330 000 ERP Ont engagé: des travaux préparatoires d'Accessibility, Partielle Totale ous, sur non Estimé totale Entre 650 000 et, plus d ' non millions. L'Association des paralysés de France (APF), Qui se Focalise sur le Handicap Moteur, considérait qu'en 2012, 15% Seuls des Etablissements recevant du publics étaient réellement aux-NORMES. Demande de travaux préparatoires de mise en Accessibilité d'Etablissements destine à -recevoir du public. L'effort Porte fr Priorite Sur Les structures Les plus de fréquentées. DANS fils Baromètre 2013, Réalisé à partir des Données recueillies DANS 96 chefs-Lieux de départements, L'APF CONSTATE Qué SEULES 6% des mairies NE SONT Pas accessibles aux handicapés Moteurs (Contre 16% fr 2012). Dans Les Villes étudiées, le Stade principale NORMES intérêt Aux DANS 94% des CAS, et le plus de Grand Théâtre à 92%. Lire aussi: L'Accessibilité des Villes aux handicapés demeure trop Réduite Pour Les structures Plus Petites, en Revanche, difficile d 'obtenir des Chiffres voiture ELLES polo n'ont l'obligation de Réaliser un diagnostic. L'APF Préfère EVALUER, par note de juin sur Dix, L'ACCESSIBILITE DE DIFFERENTS services. AINSI, lorsqu'on intérêt en fauteuil roulant, il Est Bien plus de centre de l'ONU de la Trouver Reportages facile commerciale accessible (8,89 / 10) Que des commerces de proximité (4,95 / 10). L'Accès aux bureaux de poste (7,59 / 10) et aux piscines (7,14 / 10) se SONT Beaucoup améliorés, grâce un des programmes de rénovation. En Revanche, l'association Estime Que la Moitié des armoires Médicaux et paramédicaux RESTENT incapables d'Accueillir des handicapés. L'ÉCOLE RESTE UNE MAUVAISE ELEVE La loi de 2005 établit Comme Principe Que Les Enfants handicapés doivent Être accueillis Dans Les Etablissements de Leur secteur . L'un Dernier, 226 000 Élèves étaient scolarisés en milieu ordinaire. POURTANT, Pour Les Handicapés Moteurs, Moins de six Ecoles Primaires sur Dix (57,74%) SONT accessibles SELON l'APF. Et Si L'Accent approx missions Sur Les Petites classes, la situation de se dégrader verser les plus de Grands. La sénatrice Claire-Lise Campion Estimé Qué Seuls 40% des collèges SONT-aux NORMES. Au Niveau des lycées, l'estimation tombe à 20% same Qui seraient rendus accessibles en 2015, SELON non rapport de l'éducation nationale. ESPACES PUBLICS ET TRANSPORTS EN RETARD La Loi oblige les Autorités de transports publics un Réaliser des schémas Directeurs d ' Accessibilité. SELON l'OBIAÇU, en 2012, Seuls 61% d'Entre EUX avaient Été Adoptés, et 15% n'avaient Pas de meme commencer. Les Difficultés soi concentrent drapés Dans Les Petites communes. De meme, les plans d 'accès à la voirie et à l'espace public (intitulés Joliment "PAVE") Ont Été Adoptés par 38% des communes de Plus DE 50 000 habitants MAIS only par 8% de Celles DE Moins de 200 Habitants . Au Niveau des transports, non maillon Essentiel versez l'Autonomie des Personnes Handicapées, le retarder is also manifeste. Si le rapport «Réussir 2015» Note Qué le matériel s'améliore (90% d'autobus à plancher bas fin 2012, 69% Avec palette rétractable, 65% Avec système d'annonce sonore des Arrêts ...), polo il de N'Est Forcement raccordé à des infrastructures ADAPTEES. Verser l'APF, Qui Considère qu'une ligne accessible intérêt Quand Tous session Arrêts le Sont, SEULES 42% des lignes de bus accessibles SONT handicapés aux-Moteurs. AVEC des situations contrastées: rien qu'en Ile-de-France, Les 63 Lignes parisiennes SONT-aux NORMES, MAIS en banlieue SEULES 89 sur 274 le SONT. Les Réseaux souterrains Ont Été écartés de l'filing 2015. Dans Les trains, la SNCF assure Qué sur les 172 gares sous Responsabilité de sa, 50 SONT ACCESSIBLES Et Les 122 Restantes le seront en 2015 et 2016, et au Québec Les Nouveaux TER, livres fin 2013, doublent les Capacités d'accueil des Déficients Moteurs. Lire l'Enquête (Publiée en 2010): Le quotidien des handicapés Relève Toujours du parcours du combattant LA ZONE D'OMBRE DES LOGEMENTS difficile d'Où Les collectifs Individuelles obtenir des donnees concernant Les Habitations. SELON le ​​rapport de Claire-Lise Campion, Entre 84 et 99% des logements construits Nouveaux CHAQUE Année seraient accessibles. Sur les 33,8 Millions d'habitations existantes, 80% SONT en rez-de-chaussée ous pourvus d'ascenseur non. Toutefois, l'Association Nationale pour l'Intégration des Personnes Handicapées Moteurs Pointe ONU Paradoxe: Les opérations de Rénovation urbaine Ont Détruit 90 000 logements de dans de grands immeubles verser les REMPLACER par de Plus Petites structures dépourvues d'ascenseurs. L'ANPIHM Vient including de réclamer au premier ministre d'Imposer non ascenseur des Qué Les Bâtiments dépassent Trois Étages, Contre Quatre actuellement. MIEUX VAUT ÊTRE À GRENOBLE handicapé QU'À DIGNE fils de dans baromètre annuel, l'Association des paralysés de France Réalise ONU Palmarès des Villes de France Les accessibles de plus [à lire la page 4 du rapport]. Le Classement intérêt ÉTABLI à partir de Trois criteria: le cadre-de-vie Adapte, La Mise aux-NORMES des Équipements municipaux et le volontarisme de la Politique locale. En 2013, le trio de tête intérêt composent de Grenoble (18,7 / 20), Nantes (18) et Caen (17,6). En bas du tableau se trouvent Chaumont et Alençon (10,3), et Digne-les-Bains (10,2). L'APF tilisez console en notant Québec, versez la Première année, les 96 Principales Villes de France Ont obtenu average. Anne-Aël Durand Journaliste au Monde Abonnez-vous à partir de 1 € Réagir ClasserPartager facebook twitter google + linkedin pinterest Handicap L 'Accessibility des Villes aux handicapés demeure trop Réduite Handicapés MENTAUX en Belgique: «On Voit des Gens qui SONT Comme des zombies» Handicap: de Le Tertiaire au secours de l'Emploi des Personnes Édition Abonnés Contenu exclusif Marie-Arlette Carlotti: «expatriations CES de handicapés français en Belgique SONT choquantes » Le casse-Tête de la Formation Professionnelle des Personnes Handicapées






































































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Ouganda : Kerry compare la loi antihomosexualité aux loi de l'Allemagne nazie

27 Février 2014, 03:01am

Publié par hugo

Ouganda : Kerry compare la loi antihomosexualité aux loi de l'Allemagne nazie
Le Monde.fr avec AFP | 27.02.2014 à 02h24


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Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a comparé, mercredi 26 février, la nouvelle loi anti-homosexualité en Ouganda aux législations contre les juifs dans l'Allemagne nazie et contre les noirs en Afrique du Sud sous l'apartheid.
« Si vous regardez les juifs ou les noirs à travers cette législation, c'est comme si vous étiez dans l'Allemagne des années 1930 ou dans l'Afrique du Sud sous l'apartheid dans les années 1950, 1960 », a fustigé M. Kerry auprès de quelques journalistes du département d'Etat.


Le président ougandais Yoweri Museveni a promulgué lundi une loi controversée qui durcit la répression de l'homosexualité. Les relations homosexuelles sont déjà passibles de la prison à vie en Ouganda mais cette législation, adoptée à une écrasante majorité le 20 décembre par le Parlement, interdit notamment toute « promotion » de l'homosexualité et rend obligatoire la dénonciation de quiconque s'affichant homosexuel(le).


Lire aussi : Critiqué, l'Ouganda reste inflexible sur l'homosexualité


78 PAYS CONCERNÉS


Sans être très précis dans ses menaces, le département d'Etat a prévenu cette semaine que cela aurait des « conséquences » sur l'aide américaine de 485 millions de dollars par an à l'allié ougandais.


« Ce qui s'est passé en Ouganda est atroce et cela nous met tous face à un énorme défi parce que les droits des personnes LGBT (lesbienne, gay, bi et trans) relèvent des droits de l'homme, c'est aussi simple que cela », a martelé John Kerry, dont le gouvernement est en pointe pour la défense des droits des homosexuels dans le monde.


« La promulgation de cette loi anti-homosexualité est moralement mauvaise », a insisté le ministre. Faisant de nouveau référence aux législations anti-juives de l'Allemagne nazie et au régime d'apartheid en Afrique du Sud, M. Kerry a rappelé que « c'était mal de manière flagrante là-bas et c'est mal » en Ouganda.


Il a toutefois reconnu que l'Ouganda n'était pas le seul pays à avoir une législation hostile aux homosexuels, mais que 78 pays avaient « des lois contraires aux droits de l'homme et à la nature humaine ».


Voir notre carte : L'homosexualité, un crime dans de nombreux pays d'Afrique et du Moyen-Orient




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Homosexualité dans le monde
Critiqué, l'Ouganda reste inflexible sur l'homosexualité
En Ouganda, un tabloïd publie le nom des « 200 principaux homosexuels »
L'homosexualité, un crime dans de nombreux pays d'Afrique et du Moyen-Orient VISUEL INTERACTIF
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En Côte d'Ivoire, une « homophobie silencieuse »
Homosexualité : les droits avancent, la répression persiste

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Frustrée, la jeunesse française rêve d’en découdre,emploi,chomage,jeunesse,generation quoi suite,

26 Février 2014, 01:11am

Publié par hugo

Frustrée, la jeunesse française rêve d’en découdre
LE MONDE | 25.02.2014 à 12h56 • Mis à jour le 25.02.2014 à 13h28 |
Par Pascale Krémer
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Des jeunes en service civique, à Saumur, le 19 décembre 2013.
L'autoportrait est sombre. Amenés à définir leur génération, ce sont les mots « sacrifiée » ou « perdue » qui leur viennent le plus souvent à l'esprit. A l'automne 2013, les jeunes de 18 à 34 ans étaient conviés par France Télévisions à répondre à un long questionnaire en ligne sur eux-mêmes et leur génération. 210 000 se sont pris au jeu de cette opération « Génération quoi ? ». Leurs 21 millions de réponses fournissent un matériau de recherche exceptionnel pour les deux sociologues de la jeunesse Cécile Van de Velde et Camille Peugny, maîtres de conférences respectivement à l'EHESS et à l'université Paris-VIII, qui ont contribué à concevoir le questionnaire. Ils en tirent aujourd'hui pour Le Monde les principaux enseignements, en se focalisant sur la tranche d'âge des 18-25 ans, centrale pour l'analyse.
La vie en noir
Interrogés sur leur devenir personnel, les jeunes répondants sont près des deux tiers à se déclarer plutôt ou très optimistes. En revanche, le regard qu'ils portent sur le destin de leur génération est extrêmement sombre. Vingt ans n'est pas le plus bel âge de la vie, pensent-ils majoritairement (à 51 %). Les mots-clés librement choisis pour définir leur génération sont édifiants : « sacrifiée », « perdue ». Et encore (après « Y », « Internet », « connectée »), « désabusée », « désenchantée », « galère »… « Autant ‘‘sacrifiée” est un terme qui a pu être induit par le discours des médias, analysent Cécile Van de Velde et Camille Peugny, autant ‘‘perdue” semble un choix spontané. » Donc révélateur.


Seuls 25 % des 18-25 ans ont la conviction que leur vie sera meilleure que celle de leurs parents. Ils sont 45 % à imaginer qu'elle sera pire, 29 % qu'elle sera semblable. Près d'un tiers (33 %) sont persuadés qu'ils ne connaîtront jamais autre chose que la crise. Quant à la vie de leurs propres enfants, 43 % pensent qu'elle sera encore pire que la leur. A toutes ces questions, les jeunes femmes répondent de façon encore plus pessimiste que leurs congénères masculins. « Ces pourcentages sont très élevés, sachant que les jeunes sont, dans la plupart des enquêtes, plus optimistes que leurs aînés. Ils le sont d'ailleurs dans cette enquête concernant leur avenir personnel, remarque M. Peugny. Ce qui apparaît ici, c'est le poids du discours de crise dans lequel nous baignons désormais, et le sentiment d'être pris dans une spirale du déclassement. »


Deux pondérations à apporter, selon lui, néanmoins. Les participants peuvent avoir été tentés de « surjouer un discours noir et cynique, ce qui est une manière de conjurer le sort ». Surtout, cette génération est fortement clivée en fonction des parcours et des statuts, précaires ou non. Ce n'est pas une mais des jeunesses qui se dessinent. En passant des étudiants ou salariés en CDI aux chômeurs-intérimaires-inactifs, le pessimisme gagne 20 points. L'expérience du chômage affecte fortement la projection dans l'avenir.



Un besoin de reconnaissance
« Les 18-25 ans qui ont participé font voler en éclats le mythe d'une société méritocratique » : voilà le second enseignement majeur de l'enquête, à entendre les deux sociologues. Près des trois quarts (70 %) d'entre eux ont le sentiment que la société française ne leur donne pas les moyens de montrer ce dont ils sont capables. « C'est massif, et en forte progression. En 2006, ils étaient 53 % dans ce cas. »


Les jeunes se montrent très sévères sur le fonctionnement du système éducatif à la française. Récompense-t-il le mérite ? Non, à 61 %. Donne-t-il sa chance à tous ? Non, à 61 %. Logiquement, plus le statut du jeune est précaire, plus son opinion est négative. Des réponses lourdes de rancoeurs dans une société « où formation initiale et diplôme exercent une si forte emprise sur les parcours de vie ».


D'autant que dans la sphère professionnelle non plus, les jeunes n'ont pas l'impression que leurs mérites et efforts soient récompensés. 60 % des répondants ne se croient pas payés, par exemple, à la hauteur de leurs qualifications.


Dans cette enquête transparaît donc, selon Cécile Van de Velde, « une génération consciente, lucide, désillusionnée, selon laquelle les instruments de mobilité sociale ne fonctionnent pas ». « Les jeunes se sentent abandonnés par la société. Ils ne sont pas aux commandes de leur vie, ils subissent. Sont frustrés de ne pas pouvoir faire leurs preuves, montrer qui ils sont. » Pour réussir dans la vie, la moitié des répondants pense donc ne pouvoir compter que sur soi-même. « Les jeunes sont individualistes, libéraux, par dépit plus que par essence. » Puisque très majoritairement (77 %), ils estiment également que dans la vie, on ne peut pas s'en sortir sans solidarité.


La valeur travail
Les jeunes valorisent d'autant plus le travail qu'il leur échappe, un quart d'entre eux connaissant le chômage. Seule une toute petite frange le rejette, envisageant de vivoter en marge du système. 81 % des répondants disent que le travail est important dans leur vie. Et pas seulement pour gagner de l'argent. La moitié déclare que travailler sert avant tout à s'épanouir. « Qu'ils soient soucieux de l'équilibre vie privée-vie professionnelle ne veut pas dire que la valeur travail se perd », commente Camille Peugny, pour qui rien n'est plus faux que les clichés sur une « génération feignasse » : « Impossible de faire une conférence sur les jeunes sans qu'un manager assure qu'à peine arrivés en entreprise, les jeunes ne s'intéressent qu'à leurs RTT. Platon déjà évoquait la décadence de la jeunesse, c'est un discours vieux comme le monde, lié au cycle de l'âge, à la difficulté à concevoir le changement apporté par les jeunes. »


A la question « Actuellement, es-tu épanoui dans ton travail ? », 62 % des 18-25 ans ont acquiescé. Mais la statistique chute à 43 % pour les intérimaires… L'enquête Génération quoi ? fournit le plus grand échantillon d'intérimaires jamais réuni (8 000 répondants dans cette situation), et leur « souffrance » saute aux yeux des sociologues. « Il faut sortir du discours sur l'intérim choisi. Ces jeunes veulent travailler davantage, ils ont le sentiment insupportable que leur destin est aux mains des autres, que leur sort dépend d'un coup de téléphone, ce qui interdit toute projection dans l'avenir. »


La tentation du départ
« T'installer à l'étranger, ça te tente ? » Evidemment oui, cela tente les trois quarts des participants à l'enquête. Inhérente à la jeunesse, cette envie d'aller voir ailleurs est plus que jamais valorisée dans la société. Mais 24 % des jeunes se sont reconnus dans une expression volontairement rageuse, hargneuse, qui leur était suggérée : « Dès que je peux, je me barre. » « Une réponse aux portes fermées pour tous les jeunes dans l'impasse, chômeurs, petits contrats, stagiaires… », à en croire les sociologues.


Famille, je t'aime
Toutes les questions portant sur les relations au sein de la famille suscitent des réponses unanimement positives. La famille apparaît plus que jamais comme la valeur refuge. S'ils doivent qualifier leurs relations avec les parents, 27 % des jeunes les décrivent comme « idéales », 53 % comme « cool », seuls 10 % les jugent « moyennes » ou « hypertendues ». Les parents, assurent-ils, sont fiers de leur parcours (89 %), les soutiennent dans leurs choix (91 %). Pour Camille Peugny, « les parents ont intériorisé le fait que la situation des jeunes est extrêmement difficile. Les quadras et quinquagénaires ont eux-mêmes connu la crise. Fini, les réflexions désagréables. Les deux générations sont solidaires dans la crise. Moralement et matériellement. »


Une bonne moitié des jeunes (53 %), même actifs, dit recevoir des aides parentales. Dans les familles, l'inquiétude est partagée. « Est-ce que tes parents sont angoissés par ton avenir ? » 63 % pensent que oui. Les réponses positives montent logiquement à 80 % pour les jeunes chômeurs ou inactifs. Mais atteignent tout de même 63 % chez les étudiants, et encore 47 % chez les jeunes en CDI. Même ce sésame recherché par tous ne parvient pas à apaiser l'anxiété familiale. « Cela rejoint les enquêtes sur les angoisses scolaires, la pression du diplôme, poursuit M. Peugny. Et cela montre que les parents sont parfois un brin schizophrènes : ce sont les mêmes qui, dans leurs fonctions en entreprise, ne sont guère pressés d'intégrer les jeunes dont ils ont une image peu flatteuse. »


La faute aux baby-boomers
Autre ambivalence, chez les jeunes cette fois : ils ne sont pas en conflit avec la génération parentale parce que les relations sont souples, les solidarités fortes. Mais cela ne les empêche pas d'en vouloir à leurs aînés de ne pas leur faire de place dans la société. Pour un jeune sur deux, les générations précédentes sont responsables de leurs difficultés. « C'est assez nouveau en France, et l'on peut penser que cela monte, surtout chez les étudiants, observe Cécile Van de Velde. Le problème d'équité entre générations se conscientise, sans doute du fait de la politique d'austérité, de la réforme des retraites et des débats sur le poids de la dette. Les jeunes pensent qu'ils font les frais de tout cela. » Mais sur une même génération, leur regard est double. Les mêmes qui disent « Marre des baby-boomers, on paye pour leur retraite, nous on n'en aura pas » ne veulent surtout pas que la retraite de leurs parents soit amputée – c'est particulièrement frappant chez les jeunes filles. « Ce qui explique en partie pourquoi le mouvement des Indignés a si peu pris en France… »


La politique, ils n'y croient plus
Vis-à-vis d'elle, la défiance est énorme. Près de la moitié (46 %) des répondants n'ont pas du tout confiance dans les femmes et hommes politiques. Certes, ils sont encore plus nombreux à se méfier des institutions religieuses (60 %) Et presque aussi sceptiques à l'égard des médias (40 % de non-confiance) que des politiques.


Mais pour la moitié des 18-25 ans, c'est tout vu, les politiques sont « tous corrompus ». Ces derniers ont bien encore du pouvoir (64 % des réponses), mais l'utilisent mal, puisqu'ils laissent la finance diriger le monde (90 %). La charge est violente, aux yeux des deux sociologues : « Les jeunes expriment une demande d'Etat, en souhaitant par exemple que leur période de formation soit financée. Ils pensent que les politiques, s'ils en avaient le courage, pourraient avoir une influence sur leur vie. Mais qu'ils ont laissé la finance prendre le pouvoir. Il y a du mépris dans ce regard des jeunes. Ils n'y croient plus. »


Chez eux, jeunes diplômés en tête, le sentiment que droite et gauche se valent semble encore plus fort que dans l'ensemble de la population. « Ils font l'expérience de la désillusion politique. C'est la première fois qu'ils vivent la gauche au pouvoir. Et ils ont le sentiment que rien ne change pour eux. » Voilà qui poussera massivement à l'abstention, anticipent les chercheurs. « Ce sont des gens informés, qui ne se fichent pas de la politique, qui ont des habitudes participatives liées à l'usage des réseaux sociaux. Mais l'offre politique ne répond pas à leurs attentes. La démocratie ne s'adresse pas à eux. Ils n'iront pas voter mais ce sera une abstention politique, réfléchie, presque militante. »


S'ils critiquent au plus haut point la politique traditionnelle, les 18-25 ans s'engagent plus volontiers dans un militantisme de terrain : manifestations, associations, solidarités locales… Leur altruisme semble plus marqué que celui du reste de la population. 80 %, par exemple, seraient favorables à un service civique obligatoire. Autre valeur classique de la jeunesse, la tolérance demeure forte (70 % estiment que l'immigration est une source d'enrichissement culturel) mais semble s'éroder. « A l'image de ce qui se passe dans l'ensemble de la société, une grosse minorité campe sur des positions autoritaires et xénophobes. Une véritable bombe à retardement, craint Mme Van de Velde. Ce sont les jeunes invisibles, dans des vies d'impasse, perdants de la mondialisation. Beaucoup de ruraux et de périurbains, en difficulté, déclassés. Ils sont souvent tentés par le Front national. » Un tiers des répondants envisagent que des emplois puissent être réservés aux Français.



Un vent de révolte
Une Cocotte-Minute qui n'aurait pas de soupape. Telle est l'inquiétante image choisie par les deux sociologues pour décrire le « fort potentiel de révolte » perçu au travers de cette vaste enquête. « C'est une génération qui veut entrer de plain-pied dans une société vieillissante. Elle enrage de piétiner à son seuil. Elle ne veut rien renverser, elle n'est pas en conflit de valeurs, mais elle trouve toutes les portes fermées, et elle envoie un avertissement. »


Besoin d'expression étouffé. Frustrations de ne pas avoir de place, de n'obtenir aucune reconnaissance sociale, de ne pouvoir devenir des citoyens à part entière, dotés d'un travail et d'un logement. Trajectoires déviées parce que l'emploi trouvé ne correspond pas aux études. Craintes pour l'avenir. Défiance vis-à-vis du politique… « Ce sentiment d'être privés de l'essentiel constitue un terreau fertile à la contestation. »


Jamais la jeunesse, en France, n'a été aussi éduquée. Lorsqu'ils sont chômeurs, stagiaires, coincés dans l'intérim, ces enfants de la démocratisation scolaire et de la mondialisation culturelle, extrêmement informés, vivent comme une indignité de devoir se contenter de survivre alors que leurs études ont fait naître de forts espoirs. D'où cette frustration existentielle et cette capacité à développer un discours de plus en plus critique sur l'épreuve sociale qu'ils traversent. « Un ‘‘nous'' pourrait se former, croient les sociologues, si les diplômés étaient rejoints par les jeunes en désespérance sociale. »


Lire notre reportage à Saumur : Camille, 19 ans : « Les politiques ne changent pas notre vie »


A la question « Est-ce que tu participerais à un mouvement de révolte type Mai 68 demain ou dans les prochains mois ? », ils sont 61 % à dire oui. Tous quasiment égaux dans la colère, femmes et hommes tirés d'affaire et jeunes en galère… 66 % des intérimaires. 63 % des chômeurs. 60 % des étudiants. Et même 54 % des employés en CDI !


« Les jeunes ne sont pas dans la résignation. Il y a une énergie latente, comme en 1968 », perçoit Cécile Van de Velde. En temps de crise, explique-t-elle, on peut adopter une stratégie d'adaptation au système (loyalty), de départ (exit), ou de révolte (voice). « ‘‘Loyalty'' pourrait bien se transformer en ‘‘voice'' si rien ne bouge… Il suffit d'une étincelle… » Et d'une figure cible. La chance des politiques jusqu'à présent ? Qu'il soit plus malaisé de se rebeller contre un ennemi lointain et abstrait – la finance, la mondialisation, l'Europe – que contre la génération de ses parents, comme en 1968.


Lire aussi : Les coulisses du succès de l'opération « Génération quoi ?

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L'Ecriture seule,protestants,

25 Février 2014, 03:55am

Publié par hugo



L'Ecriture seule
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Meromedia
— DURÉE : 04 MIN 40
La connaissance de Dieu se trouve dans l'Ecriture, nous n'avons pas besoin de l'Eglise pour interpréter l'Ecriture. En revanche, c'est l'Ecriture qui détermine l'Eglise.
— 24 FÉVRIER 2014 — ISABELLE FIÉVET-ROSSIGNOL
Pour Luther, le Christ est le point mathématique de l'Ecriture, c'est-à-dire ce qui crée son unité, la clé qui ouvre l'Ecriture. Même si 600 versets s'expriment en faveur de la justice des œuvres, ils ne confondront pas celui qui a compris le véritable message de l'Ecriture, à savoir, le Salut par la foi seule.

Valérie Duval-Poujol : « Le principe qui me touche le plus chez les protestants, c'est Sola Scriptura, l'Ecriture seule. C'est l'Ecriture qui est notre référence et notre nourriture. »

Marie-José Mare : « Je pense que si on n'avait pas la Parole de Dieu, on serait pauvre. Cette Parole nous apporte des éléments qui, mis bout à bout nous permettent d'avancer dans la connaissance de Dieu et dans la connaissance des autres, qui partagent la même foi. »

Nicola Stricker : « J'aimerais rebondir sur cette idée selon laquelle, notre connaissance de Dieu est pauvre. Cela rejoint une idée réformatrice -- nous ne trouvons pas la connaissance de Dieu et de nous-même en nous-même, mais il faut que nous nous mettions à l'école de l'Ecriture. J'ajouterais qu'à travers l'Ecriture, nous n'avons pas seulement une meilleure connaissance des autres qui partagent la même foi que nous, mais vraiment de l'être humain. L'Ecriture nous enseigne ce que nous sommes, nous, en tant qu'homme pécheur et en tant qu'homme sauvé. »

Marianne Guéroult : « Quand on fait ces rencontres entre Eglises, si on est trop en désaccord théologique, si on ne sait pas sur quoi on va pouvoir s'appuyer, il y a au moins une chose que l'on a en commun, c'est la Parole que Dieu nous a donnée. Et du coup, nous retournons à cette parole. Cette Parole, on peut la lire, selon nos diverses cultures, selon nos diverses appartenances théologiques, selon nos conditions de vie. Que l'on ait une vie médiocre ou réussie, on peut lire cette Parole, elle a quelque chose à nous dire. »

N. S. : « Il y a deux choses que je retiendrais : l'idée que nous pouvons interpréter de manière différente la Bible, ça ouvre une richesse quant à la manière de rencontrer Dieu. D'autre part, ça pose aussi problème, car les interprétations peuvent être contraires. Ce problème est accentué par le fait que nous n'avons pas tous le même rapport à la Bible. Il y a encore aujourd'hui des protestants qui pensent que la Bible est infaillible, c'est-à-dire qu'elle dit vrai dans tout ce qu'elle dit, qui prennent la Bible à la lettre. Et il y a les protestants, que je dirais « éclairés », pour qui les textes bibliques posent problème, car les récits ne racontent pas des faits historiques, parce que nous avons du mal à croire les récits des miracles, qui sont confrontés à la nécessité d'interpréter la Bible, de trouver une manière d'en tirer quelque chose. »


Cette vidéo fait partie de la série : Les grands principes du protestantisme, par la théologienne Nicola Stricker.

Réalisation : JMAGE - Jeremy Frey

Production : JMAGE - Maud Lambert

Diffusion : Meromedia - Isabelle Fiévet-Rossignol


Sous la marque Meromedia, la Fondation pasteur Eugène Bersier assure depuis 1986 la production et la diffusion de films, vidéos et applications interactives. La production vise une large audience, grâce au DVD, à la VOD et à d’autres supports numériques.


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Retrouver le goût d’être père,pere,papas,protestants,famille,articles femmes hommes,

25 Février 2014, 03:51am

Publié par hugo

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Retrouver le goût d’être père
Retrouver le goût d’être père
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05.11.13 - Tout père qui choisit de faire de l’éducation de ses enfants une priorité sera récompensé.
L’homme du 21e siècle devrait être un bon mari, un bon père, un bon entrepreneur ou collaborateur, et faire du sport pour être et rester en bonne santé !
Les attentes qui reposent sur ses épaules, conjuguées aux exigences croissantes d’une économie en «crise perpétuelle», ne facilitent pas la tâche des pères. Après une journée souvent bien chargée, le père, lorsqu’il rentre à la maison, peut être tenté d’opter pour la facilité. Pourtant, «éduquer ses enfants est en soi un acte de résistance», nous dit le philosophe et thérapeute Denis Marquet, auteur de Nos enfants sont des merveilles (éd. Nil).





Les trois tentations du père
Un acte de résistance ? Oui, car aujourd’hui, plusieurs tentations guettent le père de famille. La première est de céder aux forces d’une société pulsionnelle et de donner à l’enfant roi, appelé aussi «consommateur», ce qu’il aimerait sans délai.
Second danger : ne remplir que la fonction maternelle de l’éducation, en offrant tendresse, affection et accueil à l’enfant.
Enfin, la troisième tentation est de jouer les pères absents ou démissionnaires. Comme le relève le psychothérapeute Larry Crabb dans Le Silence d’Adam (éd. La Clairière), l’homme a tendance à fuir, soit par peur de l’échec, soit parce qu’il capitule devant les obstacles ou l’inconnu.


Le rôle unique du père
Face à ces tentations, Denis Marquet, père et penseur enthousiaste, encourage les pères à jouer la partition essentielle qui leur incombe, pour permettre à l’être unique qu’est leur enfant de se construire.
(...)
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“La violence policière n’a rien d’accidentel”,violences,

25 Février 2014, 01:54am

Publié par hugo

“La violence policière n’a rien d’accidentel”
11/12/2012 | 17h17Envyer par emailImprimerPartager


REUTERS/Stephane Mahe
« La violence policière est rationnellement produite et régulée par l’Etat », telle est la thèse du nouveau livre de Mathieu Rigouste, La domination policière, une violence industrielle. Trois ans après L’ennemi intérieur, ce militant et chercheur en sciences sociales analyse la transformation des violences policières dans les quartiers populaires et leurs effets sociaux sur la vie quotidienne.
De l’Ennemi intérieur à ce livre, on a l’impression que l’ordre policier a été un sujet fort de votre travail. Comment en êtes-vous arrivé à ce livre ?


Je fabrique des outils pour démonter les mécanismes de la domination. Dans L’ennemi intérieur, j’avais étudié l’armée et son influence sur la société de contrôle, ce travail montrait comment les guerres coloniales ont fortement orienté la restructuration sécuritaire du capitalisme tout au long de la Ve République. La manière dont la police s’approprie des personnels, des savoirs et des pratiques, des techniques, des méthodes et des matériels formés par, pour et dans l’expérience coloniale et militaire – ce que Michel Foucault appelle les « effets de retour » – restait à approfondir. Il semblait nécessaire de faire le point sur les transformations de la police et de sa violence ces vingt dernières années. Pas pour l’amour des livres mais pour renforcer les luttes.


Comment avez-vous circonscrit votre travail d’investigation et d’action ?


Je ne fais pas semblant d’écrire sur une société dont je ne ferais pas partie et que j’observerais depuis un extérieur introuvable. Je ne veux pas masquer le fait que toutes les méthodes et toutes les problématiques sont orientées par l’enquêteur, sa position dans la société et ses points de vue. Sous couvert de distance avec le terrain, de nombreuses études masquent nécessairement les privilèges et les connivences que le chercheur entretient avec la société. Alors j’assume le fait que j’enquête depuis un endroit précis – les territoires et les classes qui subissent quotidiennement et frontalement la domination policière, puis je fournis ces éléments pour permettre de critiquer mes résultats, pour les corriger et faire avancer notre compréhension du phénomène. J’ai passé une trentaine d’années en banlieue parisienne et une quinzaine d’années dans les mouvements sociaux et militants. Je n’y ai pas fait ce que la sociologie appelle de « l’observation participante », j’appartiens à ce monde et j’y ai vécu de près les transformations de la police. J’ai formulé des hypothèses en mettant en commun les mémoires et les récits de nombreuses personnes subissant directement la domination policière et de collectifs qui luttent sur ce terrain. J’ai confronté ces hypothèses aux recherches universitaires sur la question, à un corpus d’autobiographies de policiers, à des entretiens et des récits de vie menés par d’autres chercheurs avec des policiers de différents corps et différents statuts, à l’observation des blogs de policiers et l’analyse des revues policières, de défense et de sécurité ainsi qu’aux archives de mouvements de luttes contre la violence policière. Du point de vue de l’action, je prends part aux luttes populaires contre les systèmes de domination et d’oppression. Je ne cherche pas à faire de la recherche engagée, il me semble qu’on ne peut séparer l’action, l’enquête et la vie quotidienne. Que l’investigation n’est pertinente que si elle est menée, au service des luttes et à travers elles. Ce travail est d’ailleurs le fruit de réflexions collectives et doit tout à celles et ceux qui combattent au quotidien.


Vous parlez presque d’une réactivation d’une guerre contre insurrectionnelle dans votre livre. Quels sont les contours de ce champ de bataille ?


J’observe moins une réactivation qu’un processus long où la guerre et le contrôle, l’armée et la police, s’influencent réciproquement au point de quasiment fusionner dans certaines situations. J’affirme que la contre insurrection est la grammaire, la matrice, le programme idéologique et technique qui propulse le système sécuritaire. Mais il s’agit justement ici de bien voir comment s’opère la reformulation, la traduction, l’hybridation de la contre insurrection à l’intérieur de la société française. Il ne me viendrait pas à l’esprit d’expliquer que nous vivons la même chose que la guerre d’Algérie ou que les déploiements militaires en Irak. Mais j’observe que nous faisons face, dans les enclaves ségréguées de la société post-coloniale, à une forme de contre insurrection de basse intensité, médiatique et policière. Le quadrillage militaire devient occupation policière des quartiers (polices « de proximité »), les commandos deviennent des unités d’intervention féroces (BAC…), l’action et la guerre psychologique sont prises en charge par les médias dominants, la propagande d’Etat récupère la figure de l’ennemi intérieur « fellaga manipulé par Moscou » sous la forme de « l’islamo-gauchiste » ; les camps, la torture et le système de disparition sont relayés par la prison et la garde-à-vue, les brutalités et les meurtres policiers… Je montre comment des armes, des techniques, des doctrines, des pratiques issues de la contre insurrection coloniale et militaire, passent dans le champ médiatique et policier, comment elles sont réappropriées, ré-agencées redéployées pour maintenir l’ordre social, économique et politique à l’intérieur de la métropole.


Est-ce que vous pouvez nous définir la « tactique de la tension » dont vous parlez abondamment dans votre livre ?


C’est justement cette forme de domination, régulée techniquement et rationnellement, qui puise dans les répertoires contre insurrectionnels, coloniaux et militaires, pour écraser les damnés intérieurs. C’est une référence aux mécaniques politiques qui permettent de contrôler la population en instrumentalisant la peur ou en fabriquant des ennemis de convenance. On parle souvent de « stratégie de la tension » pour désigner les « années de plomb » en Italie, dans les années 1970. L’Etat italien manipulait l’extrême droite, grâce aux services secrets, et lui faisait réaliser des attentats qu’il attribuait ensuite aux anarchistes, ce qui lui permettait de justifier la répression du mouvement ouvrier et l’écrasement des mouvements révolutionnaires. Les gestionnaires de cette stratégie étaient d’ailleurs fascinés par la méthode française de contre-insurrection. Par « tactique de la tension », j’explique que cette technique qui consiste à fabriquer des ennemis de convenance pour faciliter le renforcement sécuritaire, est passée dans le domaine policier. Techniquement, cette traduction s’opère depuis le prototype colonial et militaire de la bataille d’Alger, en 1957. La Casbah avait alors été enfermée et étranglée par des forces de quadrillage et d’occupation militaro-policières, puis pénétrée, harcelée et terrorisée par l’envoi d’unités spéciales à l’intérieur pour capturer, interroger et faire disparaître les « meneurs ». Harceler et agresser une population enfermée et étranglée, engendre forcément beaucoup de tension. J’explique que ce schéma a été redéployé sur les quartiers populaires, par l’alternance, aux manettes de l’Etat, des fractions de gauche et de droite de la classe dirigeante, qui ont multiplié les unités d’occupation et d’enfermement ainsi que les unités d’intervention et de harcèlement dans les quartiers populaires. Progressivement a ainsi été reformulée une technique d’enfermement et d’agression combinée, supportée par des ressorts idéologiques très proches de la contre-insurrection et qui tente de détruire la vie sociale et les formes d’autonomie et d’insoumissions des « populations » ciblées.


L’impérialisme c’est un concept assez fort. Dans votre travail, ça semble une évidence car vous êtes dans cette rhétorique mais si on vous demandait de le définir, vous en parleriez comment ?


Ce n’est pas de la rhétorique, l’impérialisme est un stade de développement du capitalisme et de l’Etat, qui arrive à un moment déterminé dans l’histoire de la lutte des classes. Il s’agit d’un rapport de domination à différentes vitesses et qui s’inscrit dans l’espace : c’est le processus d’expansion d’un Etat-nation partant à la conquête de territoires, de ressources et de populations en dehors de ses frontières et mettant en place des formes de dominations et de ségrégations basées sur la classe, le sexe et la race. Les géographes radicaux anglo-saxons expliquent que nous sommes entrés dans une nouvelle phase de développement de l’impérialisme qui ressemble très étrangement à la phase d’accumulation primitive qui avait donné naissance au capitalisme et qui fonctionne par la dépossession des ressources, des territoires, des cultures et des formes de vie autonomes. Je tente de montrer que les campagnes de conquête menées par les grands Etats impérialistes dans le « monde Arabe » (Irak, Afghanistan, Egypte, Syrie…) se combinent avec une dimension intérieure sur leurs propres territoires : l’expansion des mégalopoles urbaines (Grand Paris, Grand Toulouse, Nantes Métropole…). Cette expansion est supportée directement par la tension policière et vise la conquête puis la restructuration petite-bourgeoise des quartiers populaires, le renforcement du socio-apartheid, l’industrialisation de l’enfermement et la massification du néo-esclavage en prison. La police est le fer de lance de cette croisade intérieure.


Qu’est-ce que vous pensez des BAC que vous définissez comme un symbole de l’ordre sécuritaire ? Le sociologue Didier Fassin évoque la possibilité d’une cohabitation tandis que Fabien Jobard se montre plus nuancé que vous également.


Ce n’est pas une question de nuances. La BAC est emblématique de l’oppression policière contemporaine, comme les CRS représentaient bien la répression en 1968. Mais je n’ai rien en particulier contre ces unités. Toute la police est chargée de maintenir l’ordre social, économique et politique. Et la police n’est pas la seule institution à assurer cette fonction. On peut soutenir les collectifs de victimes qui demandent la dissolution de la BAC comme à Millau, car c’est une manière offensive de se rassembler, mais la dissoudre sans attaquer le monde qui la produit ne changerait pas grand chose. Les agents seraient reclassés et de nouvelles unités créées ou recomposées pour assurer l’encadrement des misérables. Les BAC sont issues des polices coloniales en métropole et restructurées autour d’un modèle « néolibéral » d’abattage intensif. Elles traduisent bien les restructurations contemporaines.


Vous dénoncez la militarisation du métier de policier mais vous passez sous silence le fait qu’elle s’est également accompagnée d’une professionnalisation et d’une meilleure formation des effectifs. Dans l’invention de la violence, Laurent Mucchielli dit qu’il y a un recul des violences policières depuis 30 ans.


Je ne dénonce pas, j’essaie d’expliquer les transformations en cours. Et je ne me situe pas dans ce débat. La violence n’est pas une quantité, il n’y en a pas plus ou moins. Les formes de coercition évoluent en fonction des situations à gouverner. Si la police se perfectionne effectivement dans le nivellement de la coercition et qu’elle ne tire plus – pour l’instant, en France – à balles réelles sur les mouvements ouvriers, le nombre de personnes tuées dans les quartiers populaires ne cesse d’augmenter. Quand je finissais ce livre, en septembre 2012, 12 personnes avaient été tuées en six mois, un taux record en augmentation constante. Les armes « sub-létales » mutilent presque quotidiennement dans les cités. Dans certains quartiers, perdre un œil devient une menace quotidienne. Oui, les policiers sont mieux formés à contrôler les pauvres pour éviter de provoquer des révoltes ingérables. Mais dans les centres d’entraînement au maintien de l’ordre, c’est bien à la guerre urbaine qu’on les prépare. On ne peut pas le comprendre si l’on regarde du côté des policiers, qui essaient effectivement de tuer le moins possible, qui ont peur aussi et pour qui la coercition est minoritaire dans la journée ou dans une carrière. En regardant depuis la police, on ne perçoit pas les effets réels du renforcement sécuritaire. En l’occurrence, si l’on se place du côté de ceux qui le subissent, le constat est différent. Dans les quartiers populaires, les prisons, et les luttes sociales, la police gère un système de violence transversale qui broie la vie des gens, hier comme aujourd’hui, et qui, loin de rechercher à diminuer la violence, s’alimente et se ressource dans l’expérience coloniale et militaire.


Comment vous percevez Manuel Valls ?


Il incarne bien la gauche de gouvernement : quasiment les mêmes logiques et les mêmes pratiques que sous Sarkozy – car il s’agit toujours de soumettre et bannir les pauvres pour permettre au capitalisme de se restructurer – mais avec une propagande un peu plus subtile, un enrobage un peu plus soft et d’autant plus trompeur. Alors que sous Sarkozy, la figure de l’ennemi intérieur était récurrente, Valls se sent obligé de dire qu’il n’y a pas d’ennemi intérieur, tout en continuant à faire la même chose que ces prédécesseurs. Il ne fait aucun doute qu’il est conseillé par les mêmes personnes que Sarkozy ou Guéant, Alain Bauer parmi d’autres. Et la situation est toujours la même, les processus en cours continuent. Alors que la droite a tendance à réduire le nombre de policiers, à développer des unités féroces et à multiplier les technologies et les armements, la gauche conserve tout ça puis embauche et développe en particulier les unités d’occupation (« de proximité »). La succession de la gauche et de la droite aux manettes du gouvernement n’alterne pas les modèles mais les empile, elle assure la continuité de l’Etat et de son renforcement sécuritaire.


A la fin du livre, vous dites « organisons-nous », comment vous situez-vous politiquement ?


Du côté des opprimés, dans le camp qui veut en finir avec toutes les formes de domination. Je crois que seuls les premiers et premières concernés peuvent s’organiser pour abolir les systèmes d’oppression. Et qu’il faut tisser des alliances. J’essaye de mettre au centre de mon appareillage d’enquête les critiques et les constats des personnes qui subissent et qui luttent. Sous l’étiquette de « l’émeute », le pouvoir définit les révoltes populaires comme des sortes d’accès hystériques, des convulsions de violence sans raisons, mon travail consiste à les réinscrire dans la grande histoire des résistances à l’impérialisme. Je fais de l’enquête pour renforcer les luttes, pour décrire les mécaniques de l’oppression et cerner les rouages faibles.Ce système ne peut tenir sans la police et la prison. Je pense qu’il faut en changer, en finir avec une économie basée sur le pillage du monde au profit d’une minorité, et je crois qu’il faut pour cela rompre aussi avec les sociétés pyramidales, même celles où l’on choisit ses maîtres… Je crois que nous pouvons réussir à construire une société basée sur l’autogestion, l’entraide et le partage, sans chefs ni argent, où tout sera pour tous et où le peuple s’organisera par lui-même. La police passera alors pour une machine de domination archaïque.


Propos recueillis par David Doucet et Jean-Marie Durand


Mathieu Rigouste, La domination policière, une violence industrielle, La Fabrique, 258 pages, 15 euros.




par durand, David Doucet
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le 11 décembre 2012 à 17h17

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A Alès, des patientes accusent leur gynécologue d'"agressions sexuelles",gyneco,femmes,santes,viols,violences,

25 Février 2014, 00:12am

Publié par hugo

Actualité Société Justice
A Alès, des patientes accusent leur gynécologue d'"agressions sexuelles"
Par Julie Saulnier, publié le 24/02/2014 à 12:56, mis à jour à 16:00


Deux anciennes patientes ont déposé plainte pour "agressions sexuelles" et "viols aggravés" à l'encontre du praticien. Les victimes, qui pourraient être plus nombreuses, s'organisent sur Facebook.


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A Alès, des patientes accusent leur gynécologue d'"agressions sexuelles"
Un gynécologue alésien est visé par deux plaintes pour "agressions sexuelles" et "viols aggravés" (image d'illustration).
AFP PHOTO DIDIER PALLAGES
Une tape sur les fesses, des questions déplacées sur la sexualité de ses patientes, des pénétrations digitales... Un gynécologue obstétricien exerçant à Alès (Gard) est visé par deux plaintes pour "agressions sexuelles" et "viols aggravés" émanant d'anciennes patientes. Caroline et Annie* l'accusent de s'être livré à des gestes sans rapport avec la pratique médicale au cours d'examens gynécologiques dans son cabinet, comme l'a révélé le Midi Libre fin janvier. Elles évoquent l'ascendant psychologique que ce "pervers manipulateur" aurait exercé sur elles, à une période où elles étaient fragiles.


En 2009, Annie, mère de trois enfants, prend rendez-vous avec le gynécologue. Après deux consultations anodines, la troisième aurait "dérapé". "Il m'a demandé de complètement me déshabiller. Surprise, j'ai obtempéré, après tout, c'était lui le médecin et je ne voulais pas passer pour une idiote." Une fois sur la table d'examen, le spécialiste aurait introduit - et ressorti - ses doigts dans son vagin. "Il m'a demandé ce que je ressentais: 'agréable, neutre, désagréable?' Je ne comprenais plus rien, j'étais dans la quatrième dimension." L'homme aurait réitéré le geste à trois reprises tout en demandant des détails troublants sur la sexualité de sa patiente. Lorsqu'elle se relève pour aller se rhabiller, assure-t-elle, il lui assène une "tape sur les fesses". "Ça m'a glacée." S'en suivent des remarques sur son poids et des questions sur d'éventuelles relations extra-conjugales, la masturbation... "Au fur et à mesure de la consultation je cumulais un mal-être". A la fin, elle est en pleurs. Toujours selon ses dires, le praticien lui assure qu'elle est "immature" et qu'il vaut mieux que cette conversation reste "confidentielle".


"Il m'a manipulée et a essayé de m'emmurer dans le silence", analyse aujourd'hui la jeune femme. Avec le recul, Annie estime que c'est grâce à la thérapie qu'elle suivait à cette époque qu'elle a pu s'en sortir. "Je n'ai n'ai saisi qu'après coup ce qu'il s'était passé: des attouchements et non un examen médical." Quelques mois après sa lettre adressée au conseil de l'ordre des médecins du Gard, que L'Express a pu consulter, elle reçoit pour réponse: "les remarques qui s'imposent ont été faites au docteur". "J'étais déçue et en colère de m'être faite avoir", confie-t-elle.


"J'étais tétanisée et incapable de dire stop"
Pour "dénoncer le comportement du professionnel" et "empêcher qu'il recommence", Annie et Caroline ont saisi la justice. Depuis le 5 février, deux plaintes sont sur le bureau du procureur de la République à Alès, Thierry Lescourac'h. Quinze jours plus tard, elles n'ont pas donné lieu à l'ouverture d'une enquête préliminaire. "J'ai examiné ces plaintes. Je fais mes propres investigations. Je mets en état le dossier et d'ici quelques jours, un service spécialisé de la police judiciaire sera désigné pour traiter cette affaire", se dédouane le procureur. Parmi les pièces manquantes au dossier: la décision de la commission disciplinaire du conseil de l'ordre du Languedoc-Roussillon relative à la plainte de Caroline. Mis en délibéré, l'avis devrait être rendu "mi-mars".


Me Sophie Bonnaud, l'avocate qui défend Annie et Caroline, assure avoir reçu d'autres témoignages après la médiatisation de leurs plaintes. Des femmes qui disent être victimes, y compris en 2013, du même gynécologue mais qui refusent à ce stade de saisir la justice. "J'ai été informé d'autres faits", concède le procureur d'Alès. Parmi elles, Alexandra*. "Dès la deuxième visite, il m'a posé des questions intimes sur ma sexualité. J'étais timide, je ne répondais pas grand chose, j'étais très impressionnée et mal à l'aise. Au moment de l'examen sur la table, il a dévié, raconte-t-elle à L'Express. Il a positionné un de ses doigts dans mon vagin, puis sur mon clitoris, puis dans ma bouche. Il m'a demandé ce que je préférais. J'étais tétanisée et incapable de dire stop." A la fin de la consultation, le praticien lui aurait proposé un "rendez-vous à la fermeture du cabinet, en l'absence de sa secrétaire". "Je ne trouvais pas ça normal, je n'y suis jamais retournée", se souvient la jeune femme pour qui les faits remontent à 1995.


Une page Facebook pour récolter des témoignages
Pourquoi ces victimes ont-elles gardé le silence si longtemps? "Je me sentais honteuse. Je me disais que j'avais peut-être engendré cette situation", déplore Alexandra. La très bonne réputation du médecin n'a pas aidé. Mais désormais, elle en a la certitude, "ce n'est pas [elle] qui [s]e faisait des idées, mais bien lui qui dépassait ses fonctions." "Ce médecin exerce encore, ajoute Me Bonnaud. Il existe un risque qu'il recommence. Même si on est attaché à la présomption d'innocence, il faut agir."


Un gynécologue alésien, qui dit être au courant des pratiques de son confrère, se réjouit "que la justice prenne enfin les rênes de cette affaire". "C'est un prédateur qui profite des patientes plus faibles que lui." Un autre confiait récemment au Midi Libre: "On se doutait qu'il se passait des choses... disons bizarres. Mais on n'est pas dans le cabinet avec eux. Cela fait des années que ça dure."


Pour étayer le dossier et délier d'autres langues, les victimes s'organisent sur Facebook. Une page - "Victimes présumées du gynécologue d'Alès, appel à témoins" - a même été créée. "N'amenez pas vos filles mesdames, protégez-les de cet individu qui refuse les mamans et les conjoints en salle d'examen pour mieux assouvir ses désirs...", peut-on y lire. D'après l'administrateur, les histoires seraient nombreuses et similaires. Le nom du praticien, qui n'est volontairement pas mentionné sur le réseau social, reviendrait en boucle dans les messages privés. Une histoire qui n'est pas sans rappeler celle du Dr Hazout, gynécologue parisien de renom, protégé par le Conseil de l'ordre pendant des années, avant d'être condamné jeudi à huit ans de prison pour "viols". De quoi accélérer le volet judiciaire dans les semaines, voire les jours, à venir?


* Les prénoms ont été changés.




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