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La revue de la presse : il faut briser le tabou sur les conséquences de la ménopause au travail

19 Juin 2023, 03:04am

Publié par hugo

La revue de la presse : il faut briser le tabou sur les conséquences de la ménopause au travail

La revue de presse
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31 mai 2023 à 08:44

Temps de lecture3 min
Par Estelle Falzone
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La presse du jour se penche sur l’emploi. L’emploi des femmes ménopausées, d’abord. Les nombreux symptômes auxquels elles doivent faire face les empêchent parfois de gravir les échelons au travail. Pour Securex, il est temps de briser ce tabou sur la santé des femmes.

L’emploi pour les personnes qui n’en ont plus depuis longtemps, ensuite. En Flandre, les demandeurs d’emploi depuis 5, 10, voire 25 ans, posent problème à l’office de l’emploi, qui peine à leur trouver du travail. Comment régler ce problème ? Un débat éminemment politique, au cœur duquel se trouvent des personnes en situation de grande précarité.

Le tabou de la ménopause au travail

Plus de la moitié des femmes qui luttent contre les symptômes de la ménopause auraient moins d’opportunités au travail. C’est le résultat d’une étude de Securex sortie dans De Morgen. A partir de 50 ans environ, le corps des femmes est soumis à de lourds changements : insomnies, bouffées de chaleur, difficultés de concentration, maux de tête, douleurs articulaires.

Pour 50% des femmes interrogées, cela les gêne au travail. Elles ont besoin de plus de temps pour récupérer et si elles ne le prennent pas, elles sont plus sujettes aux problèmes de santé mentale. Cette transition dans la vie de toutes les femmes reste pourtant taboue. Ne pas en parler, cela ne fait qu’empirer le sentiment de mal-être, avertit une psychologue de Securex. D’autant que beaucoup d’entre elles ignorent qu’elles sont en ménopause, et prennent des somnifères ou des antidépresseurs, provoquant davantage de jours d’absence.

Résultat : il arrive encore souvent que ce tabou signe le début de la fin d’une carrière, alors que, comme l’explique un professeur de l’UGent, des traitements hormonaux existent pour gérer les symptômes. Selon Securex, les femmes ménopausées qui parviennent à traiter leurs symptômes réussissent même mieux que n’importe quel autre groupe de travailleurs, y compris les jeunes hommes. Elles sont moins distraites, plus expérimentées, davantage appréciées, et souvent vues comme facteur de cohésion au sein des entreprises. Une étude à lire aussi dans Le Soir. 


© Getty Images
Le cercle vicieux du chômage de longue durée

Près d’un demandeur d’emploi sur six est au chômage depuis plus de 5 ans en Flandre. Ce sont des chiffres du VDAB, l’office flamand de l’emploi, à lire dans la Gazet Van Antwerpen. Pour plus ou moins 10.000 d’entre eux, la recherche d’emploi dure même depuis plus de dix ans.

Le VDAB peine à trouver du boulot pour ces chômeurs de longue durée. Ils ont besoin davantage de formation et de soutien, et cela prend du temps, ce qui ne fait que renforcer ce cercle vicieux. Pour eux, le décalage avec le marché du travail est trop important.

La majorité d’entre eux, remarque la Gazet, touche des allocations de chômage. D’après les libéraux flamands de l’Open vld, pour les motiver, il faudrait limiter ces allocations dans le temps et imposer des travaux d’intérêt général aux demandeurs d’emploi de longue durée (après deux ans), pour les reconnecter au marché du travail.

Ce système de travaux d’intérêt général n’en est cependant qu’à ses balbutiements, juge l’office flamand de l’emploi, qui, en attendant, tente tant bien que mal de renforcer son soutien à ces demandeurs d’emploi de longue durée.

L’inflation sur l’alimentation : un cauchemar pour les consommateurs

De plus en plus de consommateurs belges ont des difficultés à payer leurs courses. L’inflation sur les produits alimentaires reste en effet très élevée, 15,51% selon Statbel. Les consommateurs belges cherchent donc des astuces pour faire diminuer le ticket de caisse.

Par exemple, ils sont de plus en plus à faire du "downtrading", comme l’explique le journal Le Soir. Par downtrading, on entend faire ses courses dans un magasin de hard-discount (Aldi, Lidl…), passer d’un article de marque propre à son équivalent en marque de distributeurs (les fameux produits "blancs"), voire acheter des aliments de moins bonne qualité.

Quitte à se rendre aussi plus loin pour faire leurs courses ! Le journal l’Avenir a fait le test et s’est demandé si la localisation d’un magasin changeait quelque chose au prix du caddie. L’Avenir a donc sillonné toute la Wallonie à la recherche des prix les plus bas. Résultat : un même panier coûte certes moins cher à Arlon, près de la frontière, que dans le centre de la région. La différence est cependant minime : moins de deux euros environ.
 https://www.rtbf.be/article/la-revue-de-la-presse-il-faut-briser-le-tabou-sur-les-consequences-de-la-menopause-au-travail-11205618

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