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Bénédictions des couples de même sexe : le Vatican répond aux critiques

10 Janvier 2024, 03:07am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

Bénédictions des couples de même sexe : le Vatican répond aux critiques
Publié le 5 janvier 2024 à 10 h 25 min
Le Vatican a répondu jeudi 4 décembre aux critiques contre l'autorisation de la bénédiction des couples de même sexe dans l'Eglise catholique, se défendant de tout errement doctrinal.
Le VaticanLe Vatican - Aurelien KEMPF - PIKSL / Shutterstock
Le Vatican a répondu jeudi 4 décembre aux critiques contre l’autorisation de la bénédiction des couples de même sexe dans l’Eglise catholique, se défendant de tout errement doctrinal tout en reconnaissant son application « imprudente » dans certains pays.

Dans un document publié le 18 décembre et approuvé par le pape François, le puissant dicastère (ministère) pour la Doctrine de la Foi avait autorisé la bénédiction des couples « irréguliers » aux yeux de l’Eglise, incluant les couples remariés et les couples de même sexe, à condition qu’elle soit effectuée en dehors des rituels liturgiques.

Intitulée Fiducia supplicans (“La confiance suppliante”), cette note considérée comme un changement doctrinal de premier plan a provoqué une levée de boucliers de nombreux évêques, notamment en Afrique.

La contestation a été particulièrement vive au Malawi, au Nigeria et en Zambie ainsi qu’en République démocratique du Congo (RDC), où la conférence des évêques a fermement manifesté son opposition à ces bénédictions.

Dans un communiqué de presse publié jeudi, le dicastère entend « clarifier la réception » du texte, alors que d’autres pays ont regretté qu’il ait entraîné une « confusion » avec le sacrement du mariage, strictement réservé aux couples hétérosexuels.

« Il est clair qu’il n’y aurait pas de place pour se distancer doctrinalement de cette Déclaration ou pour la considérer comme hérétique, contraire à la tradition de l’Église ou blasphématoire », se défend le dicastère dans ce communiqué de cinq pages.

Son préfet, le cardinal argentin Víctor Manuel Fernández, souligne toutefois la nécessité de prendre en compte « la situation délicate de certains pays » où l’homosexualité est rejetée.

« S’il existe des législations qui condamnent à l’emprisonnement et, dans certains cas, à la torture voire à la mort le simple fait de se déclarer homosexuel, on comprend qu’une bénédiction serait imprudente », reconnaît le dicastère.

Plutôt que de défendre « une doctrine différente », le Saint-Siège souligne la « nécessité d’une étude et d’un discernement afin d’agir avec prudence pastorale dans ce contexte ».

Il rappelle par ailleurs que «  cette forme de bénédiction non ritualisée, par la simplicité et la brièveté de sa forme, ne prétend pas justifier quelque chose qui n’est pas moralement acceptable », alors que l’Eglise considère les relations homosexuelles comme un péché.

Depuis son élection en 2013, le pape François insiste sur l’importance d’une Eglise ouverte à tous et notamment aux fidèles LGBT+, mais ses efforts rencontrent une forte résistance chez sa frange traditionnelle et conservatrice.

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP
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Ouganda : un militant LGBTI+ blessé à coups de couteau

5 Janvier 2024, 01:56am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

Ouganda : un militant LGBTI+ blessé à coups de couteau
Publié le 4 janvier 2024 à 9 h 36 min
Un militant LGBTQ ougandais réputé a été blessé à coups de couteau mercredi 3 janvier par des inconnus circulant à moto alors qu'il se rendait à son travail, ont déclaré la police et un militant des droits humains.
Une photo de Steven Kabuye hospitalisé postée sur son compte X, le 4 janvier 2024Une photo de Steven Kabuye hospitalisé postée sur son compte X, le 4 janvier 2024 - Capture d'écran
Un militant LGBTI+ ougandais réputé a été blessé à coups de couteau mercredi 3 janvier par des inconnus circulant à moto alors qu’il se rendait à son travail, ont déclaré la police et un militant des droits humains.

Steven Kabuye, 25 ans, a été blessé et laissé pour mort lors de l’agression qui s’est déroulée dans la banlieue de la capitale Kampala, avant d’être secouru par des habitants, a précisé la police.

Les défenseurs des droits de l’Homme ont déjà alerté contre le risque d’agressions contre les membres de la communauté LGBTQ en Ouganda après que le pays a adopté l’année dernière l’une des lois anti-gay les plus sévères au monde.

Un porte-parole de la police, Patrick Onyango, a déclaré : « selon M. Kabuye, deux individus casqués, sur une moto, se sont approchés de lui. Le passager l’a attaqué, visant le cou avec un couteau », a déclaré M. Onyango.

« Les assaillants l’ont poursuivi et l’ont poignardé dans l’estomac, avant de le laisser pour mort », a-t-il ajouté, précisant que des habitants du quartier l’ont secouru et conduit dans un hôpital.

Selon le porte-parole de la police, son pronostic vital n’est pas engagé.

M. Kabuye, qui travaille pour la Coloured Voices Media Foundation, qui milite en faveur des jeunes LGBTQ, a déclaré aux enquêteurs qui se sont rendus à son chevet à l’hôpital qu’il recevait des menaces de mort depuis mars 2023.
Sur son compte X (anciennement Twitter), on le voit à l’hôpital et la légende dit qu’il est sorti de la table d’opération.


En mai de l’année 2022, l’Ouganda a adopté une législation anti-LGBT qui contient des dispositions faisant de l’« homosexualité aggravée » un délit passible de la peine capitale et de peines pouvant aller jusqu’à la prison à vie pour les relations consenties entre personnes de même sexe.

Cette loi a été dénoncée par les défenseurs des droits humains et des pays occidentaux.


https://www.komitid.fr/2024/01/04/ouganda-un-militant-lgbtq-blesse-a-coups-de-couteau/

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Russie : un journaliste gay affirme avoir été agressé à Moscou

3 Janvier 2024, 19:42pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Russie : un journaliste gay affirme avoir été agressé à Moscou
Publié le 2 janvier 2024 à 9 h 40 min
Pavel Lobkov, un journaliste russe qui revendique ouvertement son homosexualité a affirmé samedi 30 décembre avoir été frappé dans un parc, dans le centre de Moscou.
Pavel LobkovPavel Lobkov - Facebook
Un journaliste russe qui revendique ouvertement son homosexualité a affirmé samedi 30 décembre avoir été frappé dans un parc, dans le centre de Moscou, une agression qu’il a liée à son orientation sexuelle.

Pavel Lobkov, qui a notamment été présentateur sur la chaîne Dojd (“Pluie” en russe), qui a été la principale télévision d’opposition en Russie, mais qui émet désormais depuis les Pays-Bas, a posté sur Facebook des images de son nez ensanglanté.

« La tête fracassée d’une pédale passée à tabac dans le parc des Etangs du Patriarche », a-t-il écrit dans un message accompagnant ces photos, sans autre détail.

Les Etangs du Patriarche sont un quartier résidentiel, à 35 minutes à pied de la Place Rouge, et un lieu de promenade très apprécié des Moscovites, rendu célèbre par le roman Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov.

L’AFP n’était pas en mesure de vérifier immédiatement les circonstances de cette agression présumée.

En Russie, la répression contre les personnes LGBT+ se durcit, le pays se posant en porte-drapeau des valeurs « traditionnelles » face à la décadence supposée de l’Occident.


https://www.komitid.fr/2024/01/02/russie-un-journaliste-lgbt-affirme-avoir-ete-agresse-a-moscou/

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Qu’est-ce que le stress minoritaire, conséquence méconnue des discriminations ?

31 Décembre 2023, 18:31pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Qu’est-ce que le stress minoritaire, conséquence méconnue des discriminations ?
Christelle Murhula
 Publié le 29 décembre 2023 à 15h28

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
Théorisé en 2003 par un chercheur américain, le concept de stress minoritaire analyse les conséquences des discriminations sur les minorités, en particulier LGBTQI+. Elles provoqueraient un stress spécifique chez les personnes issues de ces communautés, dont découleraient des problèmes de santé.
Peut-on vivre sereinement lorsqu’on est issu d’une minorité ? Pas vraiment, à en croire le concept du stress minoritaire, théorisé en 2003 par l’épidémiologiste et chercheur en droit de l’orientation sexuelle américain Ilan H. Meyer.


Celui-ci décrit un niveau de stress supplémentaire subi par les personnes issues des minorités de race, de genre, ou encore sexuelle. Il se traduit par un niveau plus élevé que la normale de stress chronique causé par des préjugés, des discriminations ou encore des violences. Un stress que les groupes dominants, eux, n’ont pas l’habitude d’expérimenter.

Aux origines de l’analyse : le stress vécu par les personnes LGBTQI+
Le stress minoritaire est alors bien différent du stress quotidien. Le chercheur a analysé ce concept en prenant pour objet d’étude les personnes LGBTQI+. Pour se faire, il a distingué deux types de stress.

À lire aussi : Pourquoi l’expo « Over the Rainbow » va vous mettre des arcs-en-ciel plein la vue et le cœur

Il distingue d’abord ce qu’il a nommé le stress « distal ». Celui-ci est causé par des éléments extérieurs. À savoir le poids des préjugés, des discriminations ou encore des violences LGBTphobes dans l’espace public, dans le monde professionnel ou encore de la part des proches. Ainsi, les personnes LGBTQI+ s’attendent et se préparent à subir des discriminations très tôt dans leur vie, et de manière quasi quotidienne. Et pour cause, en France, les violences LGBTphobes sont en « inquiétante hausse », selon un rapport de SOS Homophobie publié en mai 2023.

En vidéo Les freins au dépistage du cancer du sein #shorts

Le second type de stress analysé est appelé « proximal » : celui-ci serait auto-infligé par les personnes issues de la communauté LGBTQI+, en raison du stress « distal ». Ainsi, ces individus s’isoleraient, et souhaiteraient à tout prix se distinguer de leur communauté, pour éviter de subir discriminations et préjugés.


Les conséquences du stress minoritaire
Deux types de stress qui ont alors un énorme coût sur la santé physique comme psychique des personnes LGBTQI+. Car selon Ilan H. Meyer, les personnes issues de minorités souffrent de plus de problèmes de santé que la normale en raison de ces deux facteurs de stress.

Les conséquences physiques s’illustrent par une hypertension artérielle, une hausse de l’anxiété, des insomnies, des prises ou pertes de poids habituelles ou encore des maux de tête.

Les conséquences psychiques, elles, s’illustrent par l’isolement, la dépression, ou encore les tentatives de suicide. Les personnes homosexuelles, lesbiennes, et bi ont deux fois plus de risque d’avoir des pensées suicidaires ou des comportements d’automutilation, selon une étude de l’University College de Londres (UCL) publiée en juin 2023.

De plus, l’ensemble de ces phénomènes, et la peur des discriminations et préjugés de la part du personnel médical, conduisent les individus à renoncer aux soins, notait Santé Publique France dans une étude publiée en 2021.

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Un prêtre italien remplace Marie et Joseph par deux femmes dans la crèche, les conservateurs râlent

31 Décembre 2023, 17:51pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Source : Canva
SOCIÉTÉ
Un prêtre italien remplace Marie et Joseph par deux femmes dans la crèche, les conservateurs râlent
Elisa Covo
 Publié le 26 décembre 2023 à 11h01
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
Le père Della Sala est connu en Italie pour ses prises de position progressistes et son soutien en faveur des droits LGBT.
Panique autour du Pandoro à Noël. À une heure de Naples, en Italie, le prêtre de l’église des Saints-Pierre-et-Paul, Vitaliano Della Sala, a provoqué l’indignation des fidèles catholiques conservateurs en remplaçant les figurines de Marie et Joseph par deux femmes dans la crèche de Noël.


Rompre avec les modèles de famille traditionnels
Interrogé par Reuters, le père Della Sala a expliqué vouloir « montrer avec cette scène qu’aujourd’hui les modèles de familles ne sont plus seulement traditionnels ». Un choix à l’image de la société italienne, appuie-t-il auprès de l’agence de presse : « Dans nos paroisses, nous voyons de plus en plus d’enfants issus de ces nouveaux modèles qui font partie de notre société. Des enfants de personnes séparées et divorcées, de couples homosexuels, de célibataires, de jeunes mères ».

En vidéo Le stealthing, le point du mari, la zone grise : que signifient ces mots du Q ?

À droite, la polémique a rapidement enflé. Maurizio Gasparri, sénateur du parti Forza Italia, au pouvoir au côté de l’extrême droite, s’est indigné de cette crèche, qui, selon lui, « offense tous ceux qui ont toujours eu du respect et du dévouement pour la Sainte Famille ». Le groupe Pro-Vita & Famiglia (« pro-vie et famille ») l’a qualifiée de « dangereuse, honteuse et blasphématoire ». Ils sont même allés jusqu’à lancer une pétition en ligne, sommant l’évêque d’Avellino de prendre des mesures face à cette crèche qui « contrevient aux enseignements de l’Eglise sur la famille et légitime l’homoparentalité et la maternité de substitution ». Samedi, la pétition avait passé la barre des 20 000 signatures.

Le père Della Sala est connu en Italie pour ses prises de position progressistes et son soutien en faveur des droits LGBT. Face à la polémique, il a rappelé que son attitude était conforme à celle du pape François, qui a autorisé la même semaine, dans une décision historique, les prêtres à bénir les couples de même sexe.


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Découvrez le BookClub, l’émission de Madmoizelle qui questionne la société à travers les livres, en compagnie de ceux et celles qui les font.

Crédit photo de la une : Canva


https://www.madmoizelle.com/un-pretre-italien-remplace-marie-et-joseph-par-deux-femmes-dans-la-creche-les-conservateurs-ralent-1608433

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Rapport sur les LGBTIphobies

30 Décembre 2023, 16:08pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 
 
Rapport sur les LGBTIphobies
En 1997 paraissait le premier Rapport sur l’homophobie de notre association, trois ans après la création de la ligne d’écoute. Depuis, chaque année, cet ouvrage recense et analyse les témoignages qui nous sont quotidiennement adressés via nos dispositifs d’écoute. En 2020, le document prend le nom de Rapport sur les LGBTIphobies dans le but de mieux représenter la diversité des personnes concernées et des thématiques abordées.

Les données statistiques issues de ces prises de contact sont classées dans plusieurs thématiques (agressions physiques, discriminations au travail, en famille, mal de vivre, etc.), et analysées par nos bénévoles. Le Rapport sur les LGBTIphobies constitue une référence qui permet de présenter chaque année l'évolution des discriminations LGBTIphobes en France. C’est le principal support militant de l’association pour donner la parole aux victimes et attirer l’attention des institutions politiques.

Le Rapport sur les LGBTIphobies 2023
En 2022, la transphobie continue à être de plus en plus signalée sur nos canaux d’écoute, et la visibilité croissante des personnes trans dans les débats publics a pu également décupler les agressions à leur égard. Les violences subies par les personnes LGBTI nous ayant contacté·es en 2022 ont toujours beaucoup lieu en ligne (18 %) et dans le cercle familial (15 %). Mais la réouverture pleine et entière des commerces et services a été particulièrement marquée par des cas de LGBTIphobies (13 %). Ce contexte devient le troisième enregistré sur l’année, juste devant les lieux publics (12 %).

CONSULTER LE DOSSIER DE PRESSE

 

CONSULTER LE RAPPORT
Outée par une camarade, je suis harcelée par d'autres élèves qui ont créé un groupe sur les réseaux sociaux pour m'insulter.

Camille est en 5e, s’identifie comme « une fille dans le corps d’un garçon » et se sent isolée comme jamais.

Elle a confisqué mon téléphone, m’empêche de contacter ma petite amie, m’a donné des coups et obligée à mentir à la gendarmerie.

Stéphanie, après que sa mère ait appris son orientation sexuelle.

Je ne vis pas, je survis. L’homophobie tue vraiment.

Gilles, 47 ans, est harcelé et violenté au quotidien par ses voisin‧es vivant au-dessus de son appartement.

Nos précédents rapports


https://www.sos-homophobie.org/informer/rapport-annuel-lgbtiphobies

Rapport_LGBTIphobies_2023.pdf (sos-homophobie.org)

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Harcèlement sexuel : prison ferme pour un ancien leader syndical FO

30 Décembre 2023, 16:05pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

Harcèlement sexuel : prison ferme pour un ancien leader syndical FO
Publié le 28 décembre 2023 à 10 h 26 min
A la barre, l'ancien syndicaliste, âgé de 70 ans, avait qualifié l'une des parties civiles de « lesbienne militante » partisane de « l'émasculation des mâles ».
justiceJustice - Ppictures
Marc Hébert, ancien responsable du syndicat Force ouvrière (FO) dans le Finistère, a été condamné lundi 18 décembre à dix-huit mois de prison, dont douze mois avec sursis probatoire, pour harcèlement sexuel sur d’anciennes employées.

Conforme aux réquisitions, la peine prononcée par le tribunal correctionnel de Brest à l’encontre de Marc Hébert a été notamment assortie d’une obligation d’indemniser les victimes, d’une interdiction d’entrer en contact avec elles et d’une inscription au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

« Je conteste la décision donc je vais former appel », a réagi l’ex-responsable syndical à l’issue du délibéré.

Les victimes présentes se sont quant à elles dites « soulagées ».

« Peu importe la peine, on avait juste besoin que quelqu’un reconnaisse que ce qu’on disait était vrai », a déclaré l’une d’entre elles en sortant de l’audience. « Il nous a considérées comme ses choses pendant des années », a-t-elle rappelé. « Personne ne nous croyait, on ne nous a pas soutenues. S’il y avait eu un soutien dans l’organisation, on n’aurait pas eu besoin d’aller jusque-là. »

Secrétaire général de l’Union départementale FO du Finistère de 1991 à 2017, Marc Hébert, 70 ans, avait comparu fin novembre pour des faits de harcèlement sexuel, après le dépôt de plaintes de plusieurs salariées du syndicat dénonçant des propos déplacés, propositions à caractère sexuel et des attouchements multiples, notamment à la poitrine ou aux fesses.

A la barre, M. Hébert, très à l’aise, avait réfuté « absolument toutes les accusations » contre lui. « Elles mentent toutes », avait-il dit, évoquant une « cabale » syndicale et qualifiant l’une des parties civiles de « lesbienne militante » partisane de « l’émasculation des mâles ».

« Sidérée », Christelle G. avait rétorqué à la barre : « c’est la seule chose qu’il a pu trouver car c’est difficile d’avouer qu’il nous a tripotées ».

L’avocate des parties civiles, comme le procureur, avaient demandé la requalification d’une partie des faits en agressions sexuelles, demande que le tribunal a rejetée.

Une audience sur les intérêts civils doit se tenir le 14 mai.

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

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https://www.komitid.fr/2023/12/28/harcelement-sexuel-prison-ferme-pour-un-ancien-leader-syndical-fo/

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David Belliard : « Je suis impatient que le centre d'archives LGBT ouvre »

30 Décembre 2023, 16:04pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 David Belliard : « Je suis impatient que le centre d'archives LGBT ouvre »
Publié le 26 décembre 2023 à 11 h 07 min
Près de dix ans après avoir fait voter un voeu au Conseil de Paris pour un centre d'archives LGBT, David Belliard, adjoint à la maire de Paris, revient pour Komitid sur le long parcours pour finaliser ce projet.
David Belliard, adjoint à la maire de Paris, en décembre 2023David Belliard, adjoint à la maire de Paris, en décembre 2023 - DR
En décembre 2014, David Belliard, adjoint à la maire de Paris depuis quelques mois, fait voter par le Conseil de Paris un vœu pour l’ouverture rapide d’un centre d’archives LGBT. Près de dix ans – et quelques péripéties – plus tard, il voit son souhait sur le point de se réaliser. En novembre dernier, le Collectif Archives LGBTQI+, qui pilote le projet, annonce avoir donner son accord pour un local situé dans le 19e arrondissement de Paris. Mardi 19 décembre, Komitid a rencontré David Belliard, alors que le bail était sur le point d’être signé. L’occasion de revenir sur ce projet qui a pris des allures de serpent de mer depuis plus de deux décennies.

Komitid : Où en est-on de la signature du bail du centre d’archives LGBT ?
David Belliard : Au moment où on se parle, la promesse est en train d’être signée. C’est un pas important. Je voulais me féliciter parce que cela a été un processus compliqué. Bien sûr, on n’est qu’au milieu du gué : il y a encore beaucoup de choses à faire. Il y a des travaux dans ce local situé au 149, rue de l’Ourcq, qui nécessite un certain nombre d’aménagements et de grosses interventions, mais qui sont financées, du moins pour leur grande partie.

Vous parlez de l’enveloppe de 300 000 euros annoncée par la Mairie ?
Il y a en effet 300 000 euros pour les travaux. Il y a eu aussi un tour de table qui a été organisé et qui permet quand même d’avoir aujourd’hui, à mon sens en tout cas, un financement pour enclencher la machine.

« Les équipes de la RIVP sont très fières aujourd’hui de pouvoir accueillir ce type de projet »

Pouvez-vous nous parler du local qui a été choisi ?
Trouver un local de ce type est une gageure à Paris ! J’avais été approché par les membres du Collectif archives LGBTQI+ en tant que président de la RIVP (Régie immobilière de la Ville de Paris, ndlr). Nous avons lancé un certain nombre de discussions en interne et de recherche. Les équipes de la RIVP sont d’ailleurs très fières aujourd’hui de pouvoir accueillir ce type de projet, parce que c’est un projet très positif et évidemment très fort en termes aussi d’identité, de valeurs. Dans les discussions, une des questions était de savoir si on pouvait faire des propositions pour un local dans des quartiers plus populaires, plus périphériques par rapport aux quartiers traditionnels centraux,  historiques de la communauté. C’était une volonté partagée, et qui répond aujourd’hui à une irrigation des lieux et des combats LGBT+ partout et plus seulement autour de quelques rues centrales. Et donc, le 149, rue de L’Ourcq était disponible, c’est un espace de 640 m2. Nous l’avons visité et on arrive aujourd’hui à un accord, sous quelques réserves techniques. C’est une étape fondamentale, cruciale.

En 2014, vous faisiez voter un vœu au Conseil de Paris pour un centre d’archives. On est dix ans après…
Effectivement, il y a eu des péripéties, c’est le moins qu’on puisse dire ! En 2014, avec le groupe des écologistes, on dépose un vœu. Pourquoi ? Pour remettre en haut de l’agenda politique un sujet et un projet qui étaient dans les limbes, avec des missions qui ont abouti à des financements perdus sur cette question au début des années 2000. C’est pourtant une question majeure. En 2014 – le constat est d’ailleurs toujours le même aujourd’hui – on ne pouvait pas continuer à avoir dans une ville comme Paris, qui a accueilli et qui continue d’accueillir des grands mouvements militants, activistes LGBT+ et pour l’égalité des droits, sans lieu qui accueille, recueille et reçoive leurs mémoires. Un lieu qui permette aussi de construire, d’étudier et de partager nos histoires militantes, communautaires, culturelles, artistiques et sociales. Je crois fondamentalement que la question de la mémoire LGBT, de la mémoire de cette communauté, ou plutôt de ces communautés, est intimement liée à cette ville et à ses spécificités. Parce que c’est une capitale progressiste, parce que c’est une ville dans laquelle beaucoup de gens viennent trouver refuge, se sont rencontrés, beaucoup de gens ont milité et se sont construit humainement et politiquement, et continuent à le faire. C’est tout un pan de l’histoire de Paris qu’il faut ainsi éclairer. Mais aussi une part de l’histoire de France. Il me semblait donc, et il me semble toujours important que Paris soit très contributrice de ce centre. Mais que d’autres aussi doivent contribuer, comme la Région ou l’Etat.

En outre, dans les discussions qui ont suivi ce voeu s’est posée la question de la gouvernance qui est intimement liée à la question de l’objet même du projet. Et l’objet, c’est un centre des archives communautaires. Ce que je continue à penser, c’est qu’il doit être géré par la « communauté », en tout cas, par des gens qui sont des parties prenantes, des personnes concernées et qui s’organisent pour construire ce centre des archives. Avec Jean-Luc Romero, mon collègue adjoint particulièrement investi sur cette question, dont je salue le travail, avec Alice Coffin, on fait ce pari d’une gestion communautaire. Et je constate d’ailleurs que lorsqu’il y a des élu·es LGBT, les sujets avancent plus que lorsqu’ils ne sont pas portés par des personnes concernées. Même si ça n’avance pas toujours aussi vite qu’on le voudrait.

« Ce lieu a vocation à accueillir l’ensemble des fonds qui ont été réunis soit par des structures associatives, soit par des particuliers »

Ce qui a pris du temps, c’est aussi le projet, qui n’a pas abouti, de réunir pour ce centre les trois associations que sont l’Académie gay et lesbienne, les ARCL et le Collectif Archives LGBTQI+…
Non, ça n’a pas fonctionné. Du moins pas encore. C’était et c’est toujours notre volonté. Ce lieu a vocation à accueillir l’ensemble des fonds qui ont été réunis soit par des structures associatives, soit par des particuliers. Il est important que nous ayons un endroit, qu’il y ait un lieu qui puisse, à termes, fédérer toutes celles et tous eux qui détiennent une partie de notre histoire collective. C’est-à-dire, vraiment, à accueillir l’ensemble des histoires de nos communautés.

Est-ce selon vous un projet qui a une dimension  nationale ?
Ce centre a une vocation nationale. Et c’est à ce titre normal que l’Etat le finance aussi ! Je pense même que les centres des archives LGBT régionaux doivent pouvoir être financés par l’État. Ce centre, ça fait partie de notre histoire, de nos histoires collectives. Ça fait partie de l’histoire de notre République et de la lutte pour l’égalité des droits. Et puis, c’est une culture. On a longtemps appelé cela une subculture mais aujourd’hui elle déborde du cadre minoritaire. Je pense en particulier au succès de « Drag Race France ». Il y a aujourd’hui toute une part des codes culturels qui viennent de cette subculture LGBT. Et donc, ne pas la comprendre, c’est vraiment oblitérer et dégrader notre compréhension des phénomènes contemporains. Je note que c’est une « culture » qui s’est construite aussi sur ce qu’on appelle aujourd’hui l’intersectionnalité, sur la convergence des luttes, sur le fait que les minorités devaient se retrouver pour lutter contre les cadres d’oppression politiques, sociaux, économiques, culturels… Alors quand je vois certains responsables politiques de droite ou de la majorité présidentielle aujourd’hui nier cette dimension, voire la fustiger tout en s’en réclamant, c’est très choquant. Les personnes LGBT+ que ces gens semblent adorer pour des raisons bien souvent électoralistes, c’est d’abord une culture qui s’est construite sur la défense des travailleurs et travailleuses du sexe, les groupes non mixtes, les personnes racisées, les mouvements féministes radicaux… On ne peut pas défendre les personnes LGBT+ sans embrasser cette histoire politique et vomir en parlant du wokisme, qui constitue en fait une grande part de l’ADN des luttes et de la culture LGBT+.

Est-ce que j’ose poser la question qui fâche. Avez-vous une idée du calendrier d’ouverture du centre d’archives ?
Il y a le délai lié aux travaux. Idéalement, l’ouverture, c’est l’année prochaine. En 2024. Je ne veux pas m’engager parce que ce n’est pas ma responsabilité directe. Mais effectivement, on a une envie partagée que les choses se passent bien et qu’elles aillent vite. Je le dis d’autant plus parce qu’à titre personnel, je suis impatient que le centre d’archives LGBT ouvre. Ça va faire 25 ans qu’on en parle. On est dans une période politique très particulière. D’une part la société évolue plutôt dans le bon sens et de l’autre côté, de plus en plus de monde se raidit. Les violences et les tensions s’accentuent. Question égalité des droits, on est dans une situation très fragile politiquement, et en particulier pour les personnes trans et les personnes LGBT+ migrantes. Partout en Italie, en Hongrie, en Slovaquie, on voit des partis d’extrême droite fascistes ou néofascistes arriver au pouvoir. Malgré des discours très policés, les premières choses que font ces gens, je pense à Meloni en Italie, c’est de vouloir retirer la capacité de devenir parent aux lesbiennes et de combattre le droit à l’IVG. Paris doit se doter très vite de ce lieu parce que ce sera aussi, j’en suis certain, un lieu d’élaboration, de débats, d’innovation politique où pourront s’élaborer de nouveaux concepts et de nouveaux liens militants et politiques. Ce centre des archives sera un lieu de mémoire, mais aussi je l’espère un des lieux de conquête pour nos droits, pour l’égalité et l’émancipation. 

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https://www.komitid.fr/2023/12/26/david-belliard-je-suis-impatient-que-le-centre-darchives-lgbt-ouvre/
 

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Football : le numéro deux de la LFP visé par une plainte pour injure homophobe

30 Décembre 2023, 15:53pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Football : le numéro deux de la LFP visé par une plainte pour injure homophobe
Publié le 21 décembre 2023 à 15 h 07 min
Le directeur général de la Ligue de football professionnel (LFP), Arnaud Rouger, est visé par une plainte pour injure publique à caractère homophobe pour des propos tenus fin novembre au Sénat.
Frédéric Besnier, Vincent Labrune et Arnaud Rouger, de la Ligue professionnelle de football lors de leurs auditions à l'AN le 22/11/2023De gauche à droite : Frédéric Besnier, Vincent Labrune et Arnaud Rouger, dirigeants de la Ligue professionnelle de football lors de leurs auditions à l'AN le 22/11/2023 - Capture d'écran
Le directeur général de la Ligue de football professionnel (LFP), Arnaud Rouger (à droite sur la photo ci-dessus), est visé par une plainte pour injure publique à caractère homophobe pour des propos tenus fin novembre au Sénat, ont indiqué mercredi 20 décembre les avocats d’associations dans un communiqué à l’AFP.

M. Rouger, lors d’une audition le 22 novembre devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les « défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport », avait déclaré : « Aujourd’hui, il ne s’agit pas de faire la promotion de l’homosexualité, ce n’est pas notre boulot. Par contre, lutter contre l’homophobie, ça l’est ».

Pour les avocats William Bourdon et Vincent Brengarth, conseils du collectif Rouge direct et de l’association Stop Homophobie, « la reprise par M. Rouger d’une théorie – malheureusement trop répandue dans le milieu du football mais aussi dans la bouche de responsables politiques notoirement homophobes en France et à l’étranger – selon laquelle l’homosexualité serait à même de se propager, telle une maladie, est d’une gravité inédite ».

Dans leur plainte, ils font un parallèle avec des pays comme la Russie ou la Hongrie, qui ont adopté ou durci des législations relatives à la « propagande LGBT » ou la « promotion » de l’homosexualité.

« C’est aussi l’expression de trop, révélatrice de l’attitude des fédérations qui refusent de lutter contre l’homophobie, mais plus encore contribuent au phénomène par leur propre expression publique », ajoutent les avocats, annonçant avoir déposé une plainte à Paris pour « injure publique envers un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle ».

Lors de cette audition, le président de la LFP Vincent Labrune et M. Rouger avaient indiqué qu’ils réfléchissaient à une opération de lutte contre l’homophobie « plus claire » que le maillot arc-en-ciel en Ligue 1, qu’au moins cinq joueurs du championnat de France avaient refusé de porter.

La LFP est « pionnière sur la sensibilisation » des staffs et joueurs à la lutte contre l’homophobie, avait aussi assuré M. Rouger mais « ça reste très difficile ».

Il faut faire comprendre aux supporters que chanter des paroles homophobes, « c’est ringard », avait-il ajouté. Il faut « qu’ils comprennent qu’ils sont à côté de la plaque, et à côté de la société dans laquelle ils évoluent ».

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

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Thaïlande : feu vert du gouvernement à un projet de loi sur le mariage des couples de même sexe

22 Décembre 2023, 07:13am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Thaïlande : feu vert du gouvernement à un projet de loi sur le mariage des couples de même sexe
Publié le 20 décembre 2023 à 9 h 51 min
La Thaïlande pourrait ainsi devenir le premier pays d'Asie du Sud-Est à reconnaître le mariage entre personnes de même sexe, et le troisième en Asie après Taïwan et le Népal.
Le parlement thaïlandais à BangkokLe parlement thaïlandais à Bangkok - Bule Sky Studio / Shutterstock
Le Premier ministre thaïlandais a donné mardi son feu vert à l’examen par le Parlement d’une loi sur le mariage des couples de même sexe, une étape importante pour la communauté LGBTQ, très visible mais toujours victime de discriminations dans le royaume conservateur.

La Thaïlande pourrait ainsi devenir le premier pays d’Asie du Sud-Est à reconnaître le mariage entre personnes de même sexe, et le troisième en Asie après Taïwan et le Népal.

« Cette loi permettra aux personnes de se marier et d’avoir les mêmes droits et responsabilités que les couples composés d’un homme et d’une femme », a déclaré Srettha Thavisin à la presse à l’issue du conseil des ministres.

« Je tiens à féliciter toutes les personnes » qui ont oeuvré à ce résultat, a ajouté le Premier ministre thaïlandais.

L’examen du texte par les députés devrait débuter jeudi, et la nouvelle législation devra encore franchir plusieurs obstacles avant d’entrer en vigueur.

Le texte débattu modifiera les références aux “hommes”, “femmes”, “maris” et “épouses” dans la loi sur le mariage pour les remplacer par des termes non genrés, a déclaré Karom Pornpolklang, le porte-parole adjoint du gouvernement.

La Thaïlande est réputée pour sa tolérance, mais une grande partie de ce pays à majorité bouddhiste reste conservatrice et la communauté LGBTQ, bien que très visible, se heurte encore à des difficultés et à des discriminations.

En juin 2022, la Thaïlande avait célébré sa première marche des fiertés depuis près de 16 ans, des milliers de militants déferlant dans les rues de la capitale pour réclamer notamment l’adoption du mariage homosexuel.

La même année, les députés thaïlandais avaient donné leur accord pour examiner deux projets de loi autorisant les mariages entre personnes du même sexe et à deux autres autorisant les unions civiles.

Mais le processus avait été interrompu lorsque le gouvernement de l’époque avait dissous le Parlement pour ouvrir la voie aux élections générales de mai dernier.

 

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

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https://www.komitid.fr/2023/12/20/thailande-feu-vert-du-gouvernement-a-un-projet-de-loi-sur-le-mariage-homosexuel/

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