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Procès Trèbes/Carcassonne : récit du crime homophobe au début du périple meurtrier de l'assaillant

25 Janvier 2024, 02:23am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Procès Trèbes/Carcassonne : récit du crime homophobe au début du périple meurtrier de l'assaillant
Publié le 24 janvier 2024 à 15 h 23 min
Au procès à Paris des attentats de Trèbes et Carcassonne de 2018, un enquêteur a raconté mercredi 24 janvier le premier crime, homophobe, du périple meurtrier de Radouane Lakdim.
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C’était la première fois que la communauté LGBT était touchée par un attentat jihadiste en France. Au procès à Paris des attentats de Trèbes et Carcassonne de 2018, un enquêteur a raconté mercredi 24 janvier le premier crime, homophobe, du périple meurtrier de Radouane Lakdim.

Ses proches en ont témoigné, Radouane Lakdim, le petit délinquant de 25 ans qui a tué quatre personnes dont le gendarme Arnaud Beltrame en mars 2018, « détestait » les personnes homosexuelles.

A une dizaine de minutes de la cité de Carcassonne (Aude) où il habitait, se trouvait un parking connu pour être un lieu de rencontre. C’était à côté de l’école de sa petite sœur, et Radouane Lakdim n’aimait pas ça.

La communauté LGBT faisait partie des cibles « désignées » par l’organisation Etat islamique (EI), dont se revendiquera Radouane Lakdim.

Le 23 mars 2018, après avoir déposé sa petite sœur à l’école, il s’était dirigé vers ce parking. De là, il y a « un sentier, qui s’enfonce dans le sous-bois », décrit le capitaine de police à la barre devant la cour d’assises spéciale.

Un sentier « à l’abri des regards », où Renato Gomes de Sousa, 26 ans, « fumait une cigarette en attendant », poursuit l’enquêteur. « Il a vu un individu de petite taille, avec une barbe et vêtu de sombre s’approcher de lui ».

Cet homme « lui a demandé pourquoi il était là, il répond “je fume ma cigarette” » décrit encore le policier devant la cour.

Au même moment, Renato Gomes de Sousa voit s’approcher un autre homme, Jean-Michel Mazières, un viticulteur à la retraite de 61 ans. Puis, plus rien.

Quand il se réveille, Renato Gomes de Sousa aperçoit un corps à terre – Jean-Michel Mazières, abattu d’une balle dans la tempe.

« Il a le réflexe d’appeler sa maman » qui, au milieu des propos confus, parvient à comprendre que son fils a été blessé par balle à la tête, mais pas beaucoup plus.

Miraculeusement Renato Gomes de Sousa, qui doit témoigner devant la cour vendredi, a eu la vie sauve.

Dans la salle d’audience le président fait projeter les photos de la scène de crime, où l’on voit, sur l’herbe, un verre de lunettes de soleil perforé d’une balle.

Le jeune homme a perdu plusieurs fois connaissance mais il est parvenu à ramper jusqu’au parking – « il a mis une heure et demi pour faire 50 mètres », décrit le policier. Un voisin avait appelé les secours.

L’assaillant lui, est reparti en lui volant sa voiture. Sur la route, Radouane Lakdim tire sur des CRS faisant leur footing, en blessant un grièvement, puis poursuit son périple vers le Super U de Trèbes.

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

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https://www.komitid.fr/2024/01/24/proces-trebes-carcassonne-recit-du-crime-homophobe-au-debut-du-periple-meurtrier-de-lassaillant/

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