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Le blog de hugo,

« J’espère que certaines seront prêtes à porter plainte » : Charlotte Arnould, victime présumée de Gérard Depardieu prend la parole

29 Avril 2023, 05:24am

Publié par hugo

 « J’espère que certaines seront prêtes à porter plainte » : Charlotte Arnould, victime présumée de Gérard Depardieu prend la parole
Christelle Murhula
 27 avril 2023 à 12h40
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTU EN FRANCE
En 2018, la jeune actrice avait porté plainte contre Gérard Depardieu pour viols. Mercredi 26 avril, elle s’est confiée à la presse pour la première fois.
C’est sa toute première prise de parole dans la presse. Quelques semaines après l’enquête parue dans Mediapart le 11 avril, relatant les témoignages de treize femmes accusant Gérard Depardieu de violences sexuelles, Charlotte Arnould, qui avait porté plainte plainte pour deux viols contre l’acteur en 2018, s’est confiée dans les colonnes du magazine ELLE.


La jeune actrice espère que, comme elles, d’autres femmes trouveront le courage de porter plainte contre l’acteur. « Parmi celles qui ont parlé à Mediapart, il y en a pour qui les faits ne sont pas prescrits. J’espère que certaines seront prêtes à porter plainte », a déclaré Charlotte Arnould, 27 ans, qui s’exprime pour la première fois dans la presse.

« Il y a maintenant treize témoignages connus, mais à mon avis on est bien en deçà de la réalité. (…) Marine Turchi dit que depuis l’enquête, elle a continué à recevoir des témoignages ».

Gérard Depardieu mis en examen
La comédienne confie avoir ressenti un « grand soulagement » lors de la publication de l’enquête. « Officiellement, je ne suis plus seule !« , a-t-elle déclaré, avant de déplorer « C’est triste d’en arriver là, mais ça donne aussi du poids à mon histoire et à mon dossier. »

Fin août 2018, l’actrice avait dénoncé deux viols au domicile de Gérard Depardieu. Si l’enquête a d’abord été classée sans suite en juin 2019, elle est relancée à l’été 2020 après qu’elle se soit constituée partie civile. Depardieu a été mis en examen pour « viols » et « agressions sexuelles » une première fois en décembre 2020. Mise en examen confirmée par la Cour d’appel en mars 2022.

« Tous les puissants se soutiennent entre eux »
C’est en décembre 2021, en voyant que « rien ne se passe » et que Gérard Depardieu continue sa carrière, qu’elle décide de révéler son identité sur Twitter. « Dans le monde professionnel, c’était très frileux. Il y a une omerta énorme », estime-t-elle.


« Tous les puissants se soutiennent entre eux. Et puis, Depardieu, c’est comme le vin, le saucisson : c’est la France, on n’y touche pas. Sur les plateaux, il pète, il dit des horreurs, tout le monde rigole, un peu gêné… Il en impose, il en joue », regrette-t-elle.

De son côté, l’acteur de 74 ans « dément formellement l’ensemble des accusations susceptibles de relever de la loi pénale », a fait savoir à Mediapart le cabinet d’avocats Temime, chargé de le défendre. L’acteur sera à l’affiche d’un film au cinéma le 17 mai prochain.


https://www.madmoizelle.com/jespere-que-certaines-seront-pretes-a-porter-plainte-charlotte-arnould-victime-presumee-de-gerard-depardieu-prend-la-parole-1523797

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Dans le gaming, le sexisme a de beaux jours devant lui

29 Avril 2023, 05:20am

Publié par hugo

 Dans le gaming, le sexisme a de beaux jours devant lui
Christelle Murhula
 27 avril 2023 à 11h06
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS
Selon une enquête de l’IFOP à paraître, 40 % des femmes jouant régulièrement aux jeux vidéo en ligne ont déjà été victimes de sexisme.
Stéréotypes machistes, insultes sexistes, cyberharcèlement, menaces… Selon une étude IFOP pour le site spécialisé GamerTop à paraître jeudi 27 avril, la pratique du jeu vidéo en ligne pour les femmes peut s’avérer violente, à cause d’un sexisme ambiant.


À lire aussi : « Dans le jeu vidéo, une photo d’une fille noire, c’est un motif de harcèlement »

24% des joueuses ont déjà reçu des remarques sur leur physique
L’institut de sondage a interrogé un panel de plus 4 000 joueurs et joueuses. Ainsi, l’étude révèle que 40 % des joueuses interrogées témoignent avoir déjà été victimes de comportements, d’insultes ou de menaces sexistes ou à caractère sexuel en interagissant avec d’autres personnes en ligne.

Un chiffre qui bondit à 66% pour les amatrices de jeux de combat. Parmi les autres faits marquants, 24% des joueuses affirment avoir déjà reçu des remarques sur leur physique, 23% ont subi des commentaires sexistes sur leur niveau de jeu et 23% ont été la cible de propos sexualisant, tandis que 15% des femmes interrogées ont déjà fait l’objet de menaces d’agression sexuelle.

Des joueuses isolées
Pourtant, le monde du jeu vidéo est loin d’être masculin. Selon l’IFOP, il y a quasiment autant de joueuses que de joueurs actuellement en France : 62% des femmes affirment avoir déjà joué au cours des trois derniers mois, contre 66% chez les hommes.

Mais, face à ces comportements sexistes, « les joueuses ont développé une méfiance », analyse Enora Lanoë-Danel, chargée d’études à l’IFOP, dans le compte-rendu de l’enquête. Puisque 40% des joueuses usent de stratégies de repli, et préfèrent jouer en solitaire, évitant les tchats vocal, ou quittant brutalement une partie pour ne pas être confrontées au sexisme.


Mais l’enquête a également interrogé les joueurs sur leurs préjugés sexistes, et les chiffres sont alarmants. Ainsi, 62% d’entre eux adhèrent à au moins un stéréotype sexiste. Pour 22%,« le travail d’un homme est de gagner de l’argent et celui d’une femme est de s’occuper de la maison et de la famille ». Pour 30% des joueurs très actifs, les femmes « ont acquis trop de pouvoir dans la société actuelle ». Tandis que 23% estiment que « lorsqu’on veut avoir une relation sexuelle avec des femmes, beaucoup disent ‘non’ mais veulent dire oui’ ».

Crédit photo de la une : Unsplash

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https://www.madmoizelle.com/dans-le-gaming-le-sexisme-a-de-beaux-jours-devant-lui-1523689

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« Le polyamour est souvent réduit au sexe » : rencontre avec l’autrice Erika Boyer

29 Avril 2023, 05:15am

Publié par hugo

 
« Le polyamour est souvent réduit au sexe » : rencontre avec l’autrice Erika Boyer
Sophie Castelain-Youssouf
 26 avril 2023 à 21h26
MADMOIZELLE  POP CULTURE  LIVRES
Cet article est sponsorisé par Hugo Publishing
Ce 12 avril sortait le dernier roman d’Erika Boyer « Ce qu’il reste de nous » aux éditions Hugo Publishing. Une romance sur fond de polyamour et de communauté gitane que vous ne lirez nulle part ailleurs.
Si vous êtes adepte de la New Romance en littérature, vous n’avez pas pu passer à côté l’autrice Erika Boyer. Extrêmement active depuis 2016, Ce qu’il reste de nous est son vingtième roman. Touche à tout, passionnée par les histoires d’amour et l’écriture sous toutes ses formes, Erika Boyer mène ses combats avec sa plume. Tous ses écrits soulèvent les problèmes de société ou le manque de représentation des minorités.

L’autrice tient à ce que l’entièreté de ses lectrices et lecteurs se sentent représentés dans ses « histoires de vie ». Il était donc tout naturel pour elle d’aborder les relations polyamoureuses avec Ce qu’il reste de nous.

Madmoizelle a rencontré l’autrice pour lui demander pourquoi il était important à son sens de mettre en avant les relations plurielles qui sortent des cadres traditionnels, mais aussi quelles avaient été ses inspirations pour écrire ce dernier roman.

« Ce qu’il reste de nous » est disponible juste ici
Une autrice engagée qui repense la New Romance
Madmoizelle. Votre bibliographie compte des histoires d’amour qui mélangent les genres, les époques, les âges, d’où cela vient ?
Erika Boyer. J’ai une passion pour l’amour de manière général (rires). Et pas seulement l’amour romantique, puisque l’amitié, la passion ou l’amour de soi compte aussi beaucoup pour moi. Si je fais attention à inclure de la diversité, c’est parce que j’appartiens à plusieurs minorités : je suis queer, handicapé et neuro-atypique, donc hors case (rires). Quand j’étais plus jeune, je ne trouvais pas beaucoup de lectures auxquelles m’identifier et j’ai décidé que j’allais écrire ce que j’avais envie de lire. Aujourd’hui, j’écris en pensant à la personne que j’ai été et je pense à toutes les autres personnes autour de moi qui ont besoin de choses qui les représentent.

Madmoizelle. Dans l’idéal, à quoi devrait ressembler le courant de la New Romance aujourd’hui selon vous ?
Erika Boyer. Je ne sais pas si ça devrait être comme ça, mais j’aimerais qu’il y ait bien plus de diversité. J’aimerais que les autrices et les auteurs du genre suivent moins les codes habituels des romances à l’américaine. Par diversité, j’entends des personnages racisés, queer, handicapés ou neuro-atypiques. Dans le meilleur des mondes, la New Romance mettrait en scène des personnages de différentes confessions religieuses aussi pour que tout le monde puisse se retrouver à l’intérieur.

Le genre est en train d’évoluer, mais les intrigues s’inscrivent dans un schéma plutôt traditionnel avec des hommes, femmes, blancs, cisgenres et hétérosexuels. Je suis peut-être allée un tout petit peu trop vite par rapport à l’évolution, mais je pense que ce serait bien qu’il y ait plus de diversité, dans la New Romance. Ce ne sont pas tant les histoires en elles-mêmes qui ont besoin d’évoluer parce que je pense qu’elles sont géniales, mais plutôt les personnages qui portent ces histoires.

« Ce qu'il reste de nous » d'Erika Boyer // Source : Hugo Publishing
« Ce qu’il reste de nous » d’Erika Boyer aux édition Hugo Publishing // Source : Hugo Publishing
Madmoizelle. En quoi est-ce important de donner cette visibilité-là en littérature ?
Erika Boyer. Lorsque j’étais plus jeune, je ne me retrouvais pas dans les écrits, je pensais que je n’étais pas normal, voire bizarre. Je me sentais seule et la société et les objets culturels me faisaient ressentir un sentiment de rejet… Donner de la visibilité aux personnes qui sont minoritaires, ça aide aussi pour les personnes qui ne sont pas concernées à voir qu’on existe. D’ailleurs, je n’aime pas trop ce mot. Parce que quand on nous met tous ensemble, toutes catégories confondues, je pense qu’on est majoritaires (rires).

Aujourd’hui, je pense que s’il y a tant de problèmes au niveau du racisme, de l’homophobie et autres. C’est très lié au fait qu’il y a un problème d’information autour de ces sujets et malheureusement l’inconnu effraie. S’il y avait plus de visibilité dans les films, les livres ou autres, il y aurait une certaine normalisation, ce qui mènerait à moins de discrimination. Il n’y aurait plus d’excuse pour être raciste ou homophobe, puisque voir les minorités dans les objets culturels donnerait une forme de validation à certains. Je pense que ça peut aider à faire changer doucement les mentalités.

Aborder le polyamour sous le prisme romantique et non sexuel
Madmoizelle. C’est la première fois que vous traitez du polyamour, avec « Ce qu’il reste de nous » quelle a été votre motivation ?
Erika Boyer. Je l’avais vu exploité dans certains livres, mais le mot polyamour n’était pas utilisé et les intrigues étaient axées sur l’aspect charnel ou sexuel. Je trouve ça génial, c’est quelque chose que j’exploite beaucoup, notamment la sexualité féminine, mais je trouvais qu’à force de mettre en avant le côté sexuel, le polyamour était seulement réduit au sexe. Alors qu’il existe des personnes asexuelles qui vont être amoureuses. C’est un peu comme définir l’amour romantique par le sexe, c’est très réducteur.

Tous les couples n’ont pas de rapports sexuels (rires). C’était important de le montrer parce que c’est typiquement une façon d’aimer qui est méconnue. On n’en parle pas beaucoup et tout le monde pense qu’il s’agit de la polygamie, de libertinage ou de tromperie. Dans mon cercle, certaines personnes à qui j’en parle ne savent pas de quoi il s’agit et dans ces cas-là, j’ai la possibilité de leur expliquer. Mais pour faire passer le message à d’autres personnes en dehors de mon entourage, écrire un livre qui traite du sujet de manière fictionnelle peut être un premier pas pour éduquer.

« Ce qu’il reste de nous » est disponible juste ici
Madmoizelle. Est-ce que vous avez expérimenté vous-même le polyamour, pour donner plus de vraisemblance à l’intrigue ?
Erika Boyer. Plusieurs personnes de mon entourage sont concernées, j’ai pu leur poser toutes les questions que je voulais, c’était pratique. Pour ma part, je pense que l’expérimentation émotionnelle du polyamour n’inclut pas forcément de relation. On peut être polyamoureux sans être dans des relations amoureuses. Je me considère polyamoureuse : je suis capable de tomber amoureuse de plusieurs personnes en même temps.

Madmoizelle. Pensez-vous aborder de manière plus régulière des relations polyamoureuses ou d’autres types de relations amoureuses à l’avenir ?
Erika Boyer. À vrai dire, Ce qu’il reste de nous rentre s’inscrit dans un univers qui a déjà commencé. En premier, les deux tomes de Promesse tenue qui met en scène une romance hétéro genrée. Ensuite, il y a eu les deux tomes Encre du passé, qui parle d’histoire d’amour entre deux hommes. Et enfin Pile ou face qui est à nouveau une romance hétéro genrée. Et en fait toute la bande de personnage initiale est un groupe avec des membres qui ont chacun leur propre façon de vivre, d’être et différentes sexualités.

Il y a le personnage de Clément dans Encre du passé qui est homosexuel ou Danny dans Promesse tenue qui n’utilise pas d’étiquette, mais qui d’après les définitions est pansexuel. Je respecte quand on ne veut pas mettre d’étiquette, mais pour expliquer les choses, je suis obligée d’en trouver (rires). Riley est asexuel et romantique. Je ne vais pas écrire des histoires sur tous les personnages, mais il y a déjà plusieurs tomes qui abordent les différents types d’amour. En revanche, il n’y aura pas de suite à Ce qu’il reste de nous, c’est un tome unique. J’exploiterai à nouveau le polyamour dans un autre roman plus tard.

Lire les premières pages de « Ce qu’il nous reste » en exclu !
Suivez ce lien pour avoir accès au prologue et au premier chapitre du roman
Pour conclure cette interview, l’autrice confie un dernier argument pour convaincre les lectrices et lecteurs de Madmoizelle : il s’agit d’une histoire que vous n’aurez l’occasion de lire nulle part ailleurs qui vous poussera à remettre en question les schémas bien ancrés à propos des relations amoureuses. Pour Erika Boyer, l’important est de faire réfléchir et grandir ses lecteurs. Rendez-vous en librairie pour dévorer Ce qu’il nous reste aux éditions Hugo Publishing.

CET ARTICLE EST SPONSORISÉ PAR HUGO PUBLISHING
Cet article a été réalisé en collaboration avec Hugo Publishing .
Ce contenu a été créé par des rédacteurs indépendants au sein de l’entité Madmoizelle, l’équipe éditoriale de Madmoizelle n’a pas participé à sa création. Nous nous imposons les mêmes critères pour vous proposer un contenu unique et de qualité.

Crédit photo de la une : Photo de Darina Belonogova/Pexels


 https://www.madmoizelle.com/le-polyamour-est-souvent-reduit-au-sexe-rencontre-avec-lautrice-erika-boyer-1521093

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Aux États-Unis, le lobby transphobe s’en prend à la bière

29 Avril 2023, 05:12am

Publié par hugo

 Source : kyryll ushakov / Unsplash
SOCIÉTÉ
Aux États-Unis, le lobby transphobe s’en prend à la bière
Elisa Covo
 26 avril 2023 à 14h14

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTU MONDIALE
Aux États-Unis, la bière est devenue le nouveau bastion de l’idéologie conservatrice et transphobe. Depuis l’annonce d’une collaboration entre l’activiste trans Dylan Mulvaney et la marque Bud Light début avril, les réacs sont déchainés.
Le saviez-vous : il existerait une « bière de droite ». On doit ce merveilleux concept au pseudo-activiste Seth Weathers, qui, fatigué du « virus de la pensée woke », a créé une boisson baptisée Ultra-Right, « extrême droite » en français. Une bière bien virile et « 100% non-woke » (mais visiblement pas sans conservateurs, vu les prises de position de l’homme d’affaires américain).


Une idée « brillante » donc, lancée le 12 avril dans le cadre d’une large campagne transphobe menée par le lobby réac contre la collaboration annoncée entre le géant de la bière Bud Light et l’influenceuse activiste trans Dylan Mulvaney.

Selon les dires de son créateur, l’Ultra Right aurait de beaux jours devant elle : dans une vidéo publiée le 25 avril, Seth Weathers s’est enorgueilli d’avoir trouvé une brasserie prête à distribuer sa bave de crapaud.


Qui est Dylan Mulvaney ?
Début avril, Dylan Mulvaney, humoriste, influenceuse et activiste trans, avec plus de 10 millions d’abonnés TikTok et 1,8 million sur Instagram, publie sur ses réseaux sociaux une vidéo affublée du hashtag #budlightpartner. Entourée de canettes de Bud Light, la comédienne annonce ainsi un partenariat avec la célèbre marque d’alcool américaine à l’occasion de la March Madness, un tournoi de basket. « Le mois de mars étant aussi l’occasion pour l’influenceuse de fêter ses « 365 jours de féminité », Bud Light lui a spécialement fait parvenir une canette à son effigie », ajoute le magazine têtu·.


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Il n’en faut pas plus aux vigiles de la fachosphère, qui lancent immédiatement un appel au boycott massif. Dylan Mulvaney est déjà dans leur viseur, surtout depuis octobre 2022, lorsqu’elle s’est rendu à la Maison Blanche pour échanger avec le président Joe Biden au sujet des droits des personnes trans.


Une campagne transphobe massive sur les réseaux sociaux
Ni une, ni deux, les conservateurs crient donc au scandale. L’incitation au boycott se répand telle une trainée de poudre, et les vidéos fleurissent sur la toile : on y voit des Américains en train de détruire des packs de Bud Light dans les magasins, de tirer sur des canettes ou de les vider dans leur évier en bombant le torse. La NBC rapporte également que certains restaurants retirent la bière de leurs cartes.


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De son côté, la maison mère, Anheuser-Busch, qui aurait chuté en Bourse, défend timidement son partenariat dans un communiqué mi-figue mi-raisin, expliquant, le 14 avril, n’avoir « jamais eu l’intention de participer à un débat qui divise les gens » :


Mais, la croisade « anti-woke » ne faiblit pas, et les conservateurs redoublent d’imagination pour déverser leur haine sur les réseaux sociaux, comme le rapporte le Huffpost :

Dernièrement, les Américains ont ainsi découvert les « koozies » de Sarah Huckabee Sanders : un accessoire pour garder ses bières au frais et en recouvrir les étiquettes, en reprenant l’image de la gouverneuse de l’Arkansas et ex-porte-parole de Donald Trump. Dans ce qui ressemble à s’y méprendre à un sketch du SNL, le clip promeut un accessoire conçu pour « saluer les vraies femmes de la politique ». « Et s’il recouvre le logo d’une grande entreprise woke, c’est aussi bien », explique la voix off du clip.

« La bière, dernier cheval de bataille des « anti-woke » aux États-Unis ». Huffpost, 25/04/2023

Imaginez s’ils pouvaient mettre autant d’énergie à combattre les armes, défendre les droits LGBTQI+ ou protéger l’accès à l’avortement…


Crédit photo de la une : kyryll ushakov / Unsplash


https://www.madmoizelle.com/aux-etats-unis-le-lobby-transphobe-sen-prend-a-la-biere-1522939

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Hoshi - Amour censure 💜

29 Avril 2023, 05:05am

Publié par hugo

 Amour censure
Hoshi
Au placard mes sentiments
Surtout ne rien dire, et faire semblant
Être à part, un peu penchant
Au bout du navire, je coule doucement
Maman désolée, j'vais pas te mentir
C'est dur d'effacer tout ce qui m'attire
Un peu dépassée par tous mes désirs
Papa c'est vrai, j'ai poussé de travers
J'suis une fleur qui se bat entre deux pierres
J'ai un cœur niqué par les bonnes manières
Est-ce qu'on va un jour en finir
Avec la haine et les injures
Est-ce que quelqu'un viendra leur dire
Qu'on s'aime et que c'est pas impur
Pour pas que j'pense à en finir
Vos coups m'ont donné de l'allure
Pour le meilleur et pour le pire
J'prendrai d'sa main un jour c'est sûr
Il n'y a pas d'amour censure
Il n'y a que d'l'amour sincère
Il n'y a pas d'amour censure
Il n'y a que d'l'amour sincère
Travestir qui je suis vraiment
Faire taire la rumeur
Les mots sont tranchants
Se mentir à s'arracher les dents
Ils cherchent un docteur
On souffre sans être souffrants
Maman désolée, j'ai pris tes calmants
C'est pas que j'voulais partir, mais c'est violent
J'voulais juste dormir un peu plus longtemps
Papa t'inquiète j'ai appris à courir
Moi aussi j'veux une famille à nourrir
On s'en fout près de qui j'vais m'endormir
Est-ce qu'on va un jour en finir
Avec la haine et les injures
Est-ce que quelqu'un viendra leur dire
Qu'on s'aime et que c'est pas impur
Pour pas que j'pense à en finir
Vos coups m'ont donné de l'allure
Pour le meilleur et pour le pire
J'prendrai d'sa main un jour c'est sûr
Est-ce qu'on va un jour en finir
Avec la haine et les injures
Est-ce que quelqu'un viendra leur dire
Qu'on s'aime et que c'est pas impur
Pour pas que j'pense à en finir
Vos coups m'ont donné de l'allure
Pour le meilleur et pour le pire
J'prendrai d'sa main un jour c'est sûr
Il n'y a pas d'amour censure
Il n'y a que d'l'amour sincère
(Les enfants, c'est pour un homme et une femme)
Il n'y a pas d'amour censure
(Ce n'est absolument pas pour des homosexuels)
Il n'y a que d'l'amour sincère
(Y a de plus en plus de gays à la télé)
(Donc euh les gens ils s'posent des questions sur eux-mêmes)
(Ça s'propage en fait, comme, cmme une maladie qui s'propage)
(Et puis alors avec des chiens et puis avec des chats)
(Des singes, et puis quoi après)
(Alors disons qu'ça fait partie d'une âme)
(Parce que ça ne va pas dans le sens)
(De l'amour qui a été donné par Dieu)
(Entre un homme et une femme)
Auteurs-compositeurs : Marc Hekic, Mathilde Gerner. Pour une utilisation non commerciale uniquement.


https://www.bing.com/search?pglt=41&q=Hoshi+-+Amour+censure+%F0%9F%92%9CPAROLES&cvid=8b6409db08bc49a8a91c8569327d9f9d&aqs=edge..69i57j0l7.10649j0j1&FORM=ANNTA1&PC=W046

VIVE L AMOUR NE GENERAL

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Ces lesbiennes ont marqué l’histoire de France et vous n’en avez peut-être jamais entendu parler

29 Avril 2023, 04:58am

Publié par hugo

 liane de pougy
SOCIÉTÉ
Ces lesbiennes ont marqué l’histoire de France et vous n’en avez peut-être jamais entendu parler
Maëlle Le Corre
 26 avril 2023 à 08h08
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
Elles ont marqué leur époque, ont eu une influence majeure dans leur domaine artistique, ou ont sauvé des vies… Pourtant leur nom vous est sûrement inconnu. Découvrez ces quelques lesbiennes qui méritent que l’Histoire s’en souvienne.
Si je vous demande de citer quelques noms de lesbiennes célèbres en France, il y a fort à parier que vous pourriez citer Hoshi, Amélie Mauresmo ou encore Adèle Haenel. Mais êtes-vous capable de citer des noms de grandes figures lesbiennes qui ont marqué l’histoire en France ?

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Le Grand Chicago Classic est de retour

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Probablement pas, car elles ont trop souvent été invisibilisées. Même encore aujourd’hui, il est courant qu’on occulte, qu’on oublie, qu’on efface cet aspect de leur vie. Les excuses sont nombreuses, du « mais enfin, on n’a aucune preuve ! » au « c’était sûrement sa colocataire », en passant par le chaste et outré « il s’agit de sa vie privée, pas besoin d’en parler ».

Pour réparer les torts, voilà quelques noms à connaître !

Loïe Fuller (1862-1928)
Danseuse pionnière du début du 20e siècle, l’Américaine Loïe Fuller a marqué son art, notamment grâce à une de ses créations, la fameuse danse serpentine. En France, elle a longtemps vécu en couple avec Gabrielle Bloch, avec qui elle collabore pour ses spectacles.

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Loïe Fuller – Metropolitan Museum of Art, CC0, via Wikimedia Commons
Et pourtant, quand cette artiste visionnaire qui a inspiré les peintres du Paris de la Belle Époque fait enfin l’objet d’un biopic en 2016, La Danseuse, le film prend quelques libertés pour évoquer sa vie, allant jusqu’à lui prêter une passion hétérosexuelle malsaine pour un personnage masculin complètement fictif. Comme quoi, même quand on ne se cache pas, la société nous remet au placard aussi sec.


LA DANSEUSE Bande Annonce (Lily-Rose Depp / Soko - 2016)

Elula Perrin (1929-2003)
Figure des nuits sapphiques parisiennes, Elula Perrin a fondé en 1969 le Katmandou, discothèque où les lesbiennes peuvent venir draguer, danser, s’aimer, puis Le Privilège au début des années 90, situé au sous-sol du Palace.

En 1977, elle parlait ouvertement de son homosexualité dans l’émission de Philippe Bouvard, L’Huile sur le feu. Elle est aussi autrice de plusieurs romans aux titres sans équivoque : Les Femmes préfèrent les femmes, Tant qu’il y aura des femmes ou encore Coup de gueule pour l’amour des femmes.

On la retrouve même dans cette émission de C’est mon choix (les vraies s’en souviennent) à 9’22 :


C'est mon choix // Je n'ai pas peur d'être scandaleuse !

Mireille Havet (1898-1932)
Poétesse et écrivaine prodige du début du 20e siècle, Mireille Havet a été une figure sulfureuse du Paris lesbien et a vécu une vie d’excès sans concessions.

De son œuvre, il reste un unique roman, Carnaval, mais aussi son journal, monumental et foisonnant, retrouvé en 1995 par la descendante de son amie Ludmilla Savuitsky puis publié en plusieurs tomes dans les années 2000 aux éditions Claire Paulhan, où elle raconte sa « vie de damnation ».


Mireille_Havet
Mireille Havet par Pierre Choumoff, Public domain, via Wikimedia Commons
Suzy Solidor (1900-1983)
L’incarnation de la garçonne des années folles, c’est elle. Mannequin, chanteuse, patronne de cabarets, modèle pour Francis Picabia, Tamara de Lempicka, ou encore Man Ray grâce à son physique sculpturale, la très mondaine Suzy Solidor a traversé le 20e siècle en assumant ses liaisons avec des femmes (et quelques hommes au passage).


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Suzy Solidor et son chien – Agence de presse Meurisse, Public domain, via Wikimedia Commons
Elle vit notamment avec l’antiquaire Yvonne de Bremond d’Ars, et a été immortalisée avec elle par l’artiste Léonard Tsuguharu Foujita :


Yvonne de Bremond d’Ars et Suzy Solidor – Foujita
Les deux amies – Léonard Foujita (1930)
Rosa Bonheur (1822-1899)
On a fêté tout récemment le bicentenaire de la naissance de cette grande peintre naturaliste, connue pour ses tableaux représentant des animaux, dont le fameux Marché aux Chevaux.

L’occasion de voir que l’invisibilisation des lesbiennes est toujours d’actualité puisqu’il est toujours aussi difficile pour les médias français de considérer comme lesbienne une femme qui a vécu toute sa vie avec une autre femme et est même enterrée à ses côtés. Probablement de bonnes amies, nous dit-on.


Rosa Bonheur bénéficiait d’un permis de travestissement, document alors indispensable délivré par la préfecture de police afin de pouvoir s’habiller comme un homme. Sa compagne Nathalie Micas en possédait également une.


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Rosa Bonheur par André-Adolphe-Eugène Disdéri, Public domain, via Wikimedia Commons
Andrée Jacob (1906-2002) et Éveline Garnier (1904-1989)
Ce couple a activement participé à la Résistance française pendant l’Occupation, notamment en intégrant le Noyautage des administrations publiques (NAP), et a sauvé des familles juives de la déportation. Et pourtant leur nom est bien rarement cité en exemple.


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Leurs noms figurent sur deux allées du square Louvois à Paris, inaugurées en 2019.

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André Jacob et son chat Gaza – Milena Vala, CC BY-SA 4.0,, via Wikimedia Commons
Liane de Pougy (1869-1959)
De Nathalie Clifford Barney à Emilienne d’Alençon, les conquêtes de la demi-mondaine Liane de Pougy sont nombreuses. C’est bien simple, sa fiche Wikipedia ressemble à une saison de The L Word avant l’heure.

Danseuse de cabaret et courtisane, à l’instar des cocottes de l’époque La Belle Otero ou encore Cléo de Mérode, elle a aussi écrit plusieurs livres, dont Idylle saphique.

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Nadar, Public domain, via Wikimedia Commons
Maria-José Léao Dos Santos (1955-2019)
Vous ne la connaissez pas, mais vous connaissez Joe Le Taxi, chanson qui a propulsé la carrière de Vanessa Paradis dans les années 80 … et qui s’inspire de Maria-José Léao Dos Santos. Arrivée dans les années 70 pour fuir la dictature au Portugal, elle est devenue chauffeuse de taxi, trimballant dans les rues parisiennes quantité de stars et d’anonymes, jusqu’à ce que son histoire donne des idées à un célèbre parolier…

Après son décès en 2019, sa compagne Johanne Gabriel a tenu à raconter son histoire.

joe le taxi
À lire aussi : Lesbianisme politique : « L’hétérosexualité n’est pas la seule manière d’organiser sa vie »

Crédit photo : Liane de Pougy (Unknown author,Public domain, via Wikimedia Commons)


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Entre relations à distance et invisibilisation, les lesbiennes et les bisexuelles galèrent pour draguer à la campagne

29 Avril 2023, 04:47am

Publié par hugo

 Entre relations à distance et invisibilisation, les lesbiennes et les bisexuelles galèrent pour draguer à la campagne
Maëlle Le Corre
 26 avril 2023 à 07h07
  5

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  FÉMINISME
Comment rencontrer une fille quand on se sent la seule lesbienne à 50 km à la ronde ? Comment construire quelque chose quand votre « match » est à 1h de route ? Des lesbiennes et des bisexuelles racontent.
« Souvent les filles sont à une heure de route, facile. Ou elles sont de passage dans le coin, mais vivent en ville. »

Lucile, bisexuelle et la trentaine, s’est installée dans un petit patelin du sud-ouest après avoir habité dans une grande ville. Là-bas, soirées, concerts, lieux associatifs lui permettaient de rencontrer facilement du monde. Elle réalise qu’elle n’avait même jamais eu besoin de télécharger une application de rencontres.


« Venir vivre à la campagne, c’était un choix après mes études en ville, mais clairement, sentimentalement c’est le désert, si je compare à mon ancienne vie en ville. »

Être célibataire et vivre à la campagne, ça ne facilite pas les choses quand on veut rencontrer quelqu’un. Et quand on aime les filles, c’est encore un peu plus compliqué.

Une invisibilité particulière pour les lesbiennes à la campagne
Max, 24 ans, est la créatrice du compte Instagram Gouine des champs. C’est en déménageant en Corrèze à l’automne 2019 qu’elle a eu l’idée de parler de la visibilité des lesbiennes à la campagne. De montrer qu’elles existent, tout simplement.


La question de la vie sentimentale a rapidement émergé :


« C’est aussi un questionnement que j’avais. J’étais partie en n’étant pas en couple, et donc je me demandais comment j’allais faire des rencontres. Je me demandais s’il ne fallait pas mieux rencontrer quelqu’un en ville et ensuite partir à la campagne en étant déjà en couple. »

Chercheuse, Élisa Champciaux prépare actuellement un mémoire en sociologie consacrée aux conjugalités lesbiennes en milieu rural. Elle a déjà effectué une petite dizaine d’entretiens, auxquels s’ajoute un questionnaire auquel 300 femmes ont répondu. « D’habitude, on a plein de lectures avant de partir sur le terrain », confie-t-elle. « J’ai été un peu décontenancée et étonnée de trouver peu d’ouvrages consacrés à ce sujet, la plupart abordent les milieux urbains ou les banlieues. » Elle espère avec ses recherches combler ce vide scientifique en sociologie.

Avec ses travaux, elle compte aussi « dépasser la problématique de l’invisibilité ». Elle a en effet observé, grâce aux réponses à son questionnaire, que les femmes qu’elle a interrogées se réapproprient l’invisibilisation :

« Je pensais qu’elles souffraient d’une double invisibilisation, en tant que lesbiennes et parce qu’elles vivent en milieu rural. Mais en fait pas du tout ! Souvent elles disent qu’elles sont intégrées, qu’elles ont une vie comme leurs voisins…

À la campagne, on se connaît, mais on ne se voit pas. Ça protège aussi. C’est une invisibilisation aux yeux des autres. Elles sont invisibles aux yeux des hétérosexuels, mais entre elles, les liens se créent rapidement, elles se repèrent vite. »

Les applis de rencontres, une solution qui a ses limites
Dans le questionnaire de la chercheuse Élisa Champciaux, toutes les répondantes ont rencontré leur petite amie via Tinder ou d’autres applications de rencontres, ou bien grâce aux réseaux sociaux. Cela n’a rien d’anormal à une époque où ces moyens sont complètement intégrés à nos manières de créer des relations amicales ou amoureuses, et où un couple sur dix se forme grâce à une application de rencontres.


On pourrait croire qu’elle est justement là, la solution pour faire des rencontres en milieu rural, et que la géolocalisation et la possibilité d’échanger, d’apprendre à se connaitre à distance permet de se retrouver entre lesbiennes plus rapidement.

À y regarder de plus près, ce n’est pas si évident. Rappel : on est à la campagne et les distances et la manière dont on les vit ou les subit ne sont pas les mêmes qu’en milieu urbain ! Lucile l’a expérimenté :

« Les personnes avec qui “ça matche” sont rapidement éloignées, souvent à une heure d’ici, et le fait que je sois loin, ça met rapidement un frein. »

Un « schéma classique » qui rend difficile le fait de s’investir dans la relation : « Ça peut compliquer les choses de devoir prévoir du temps et de l’argent, pour le train, le bus ou la voiture, pour faire les trajets… ça finit par lasser », reconnaît-elle. La contrainte des déplacements peut donc avoir raison de certaines histoires naissantes.

shingi rice couple lesbien pexels
Shingi Rice via Pexels
Max aussi l’a vécu aussi avec une première relation, en arrivant en Corrèze. Elle a ensuite rencontré son actuelle petite amie grâce à Tinder. Ayant matché à 140 kilomètres l’une de l’autre, elles ont décidé pour leur premier rencard de couper la poire en deux : « On s’est donné rendez-vous à mi-chemin — à une heure de chez elle, une de chez moi. »


Leur histoire a fonctionné malgré la distance : « On avait tellement envie d’être ensemble que parfois on se voyait en semaine, j’arrivais chez elle à 21h, je me levais très tôt le lendemain pour aller travailler. » Une situation qui a forcément précipité le projet de vivre dans la même maison. « C’est très cliché, mais on a emménagé très vite ensemble », souligne Max en plaisantant.

Il ne faut pas oublier que même en milieu urbain, les déconvenues sur les applis de rencontres sont nombreuses pour les lesbiennes, comme le démontre une enquête de Numerama : faux profils, demandes de plan à trois avec un couple hétéro…

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La Belle Saison de Catherine Corsini – Chaz Productions
Grandir à la campagne en étant lesbienne
La question de faire des rencontres sentimentales, ou d’être en couple de façon générale, rejoint la notion du vécu minoritaire à la campagne. Est-il toujours possible de s’assumer en tant que lesbienne ou bisexuelle ? Le fait de ne pas être dans la norme finit-il toujours par nous exposer ?


« Je ne pense pas que ma ville était homophobe, je connaissais des personnes en couple avec des personnes de même genre sans que ça pose problème. Mais, du fait que la ville était petite, ça se serait su et j’avais pas forcément envie d’assumer ça, c’était mes histoires, pas celle de la planète. »

Zoé*, 18 ans, a vécu dans l’Aveyron toute sa vie avant de partir pour ses études à Montpellier. Même en s’assumant, et même dans un environnement pas à proprement parler hostile et lesbophobe, certaines choses lui paraissaient impossibles :

« Avant, dans ma petite ville tout le monde se connaissait. Je ne pouvais pas, par exemple, embrasser mon amie en pleine rue ou m’inscrire sur Tinder. »

Dans Les filles du coin: Vivre et grandir en milieu rural, la sociologue Yaëlle Amsellem-Mainguy consacre un chapitre à la place particulière des jeunes femmes lesbiennes, bisexuelles et des personnes trans à la campagne. Elle y explique notamment que « les récits des jeunes femmes LBT rencontrées à l’occasion de cette enquête mettent avant tout en évidence que, pas plus que le milieu urbain, le milieu rural n’est caractérisé par une idéologie conservatrice et/ou LGBTphobe. »


Elle ajoute ensuite :

« Les contraintes spatiales du milieu rural et sociales des classes populaires et des petites classes moyennes renforcent leur statut minoritaire, contraintes qui, dans le même temps, imposent aux jeunes femmes de se forger des ressources et des stratégies pour jouer avec. Celles qui ont des copines lesbiennes ou qui sont elles-mêmes lesbiennes disent d’ailleurs que les jeunes entre eux sont “très ouverts”, “tolérants” et qu’“il n’y a pas de problème avec ça [homosexualité]”.

Grandir à la campagne quand on est une fille qui aime les filles, c’est possible, mais gare aussi à la pression à l’hétérosexualité qui finit par se faire ressentir à partir de l’âge où l’on doit traditionnellement se caser, potentiellement se marier et fonder une famille. C’est ce que souligne aussi Yaëlle Amsellem-Mainguy :

« La fréquentation de deux jeunes femmes est rarement problématique à l’adolescence et, dans les discours, on observe l’imbrication des liens sexuels, amoureux et amicaux.

Vue de l’extérieur, cette exclusivité amicale peut interroger, voire devenir problématique, aux âges plus avancés, quand les premiers couples hétérosexuels de la génération s’installent, se marient ou ont des enfants, c’est-à-dire à partir des 23-25 ans d’après elles. »

Une discrète injonction à la discrétion ?
Si la campagne n’est pas plus lesbophobe que la ville, elle se caractérise cependant par son absence de lieux communautaires, empêchant ainsi de se retrouver, de construire un entre-soi où l’on aura la garantie de ne pas subir de comportements oppressifs ou discriminants. Où l’on pourra être vraiment soi. Et évidemment, flirter, faire des rencontres, avoir des aventures.


Grâce à son expérience militante en ville, Max a pu assez facilement intégrer le milieu associatif local, un milieu où elle se sait acceptée, un milieu « gaucho, écolo… et très hétéro » : 

« Oui c’est cool, mais où sont les gays et les lesbiennes ? Tout le monde est très ouvert d’esprit, mais tout le monde ne comprend pas forcément que tu sois lesbienne et que tu peux avoir ce besoin d’être “entre nous”. »

Partir à la campagne signifie souvent quitter l’anonymat de la grande ville, et le confort qu’il peut représenter pour certaines. Est-on implicitement invitée à se fondre davantage dans le décor, qu’on arrive de la ville à la campagne ou qu’on y ait toujours vécu ? Doit-on se faire plus discrète, ne pas trop se montrer, ne pas être trop en dehors des normes de genres ? Les témoignages recueillis par Yaëlle Amsellem-Mainguy vont dans ce sens :

« Si les jeunes femmes décrivent un environnement social plutôt acceptant, elles disent dans le même temps toujours “faire énormément gaffe”. Il s’agit de ne pas laisser deviner ou montrer un quelconque signe d’homosexualité pour ne pas choquer, mais aussi pour ne pas être reconnue. »

Max estime de son côté que son bagage militant lui a donné l’assurance pour être out dès son arrivée :


« On me repérait à 10 kilomètres à la ronde, ça ne me posait pas de problème. Les questions se sont posées quand on a emménagé ensemble avec ma copine. On a cherché une petite maison dans un petit village, et jusqu’à la dernière minute, tu te demandes si on ne va pas te faire sentir que ton couple pose problème. »

Qu’on s’accommode d’être visible dans un milieu rural, ou qu’on préfère ne pas se faire remarquer, les lesbiennes qui vivent à la campagne ont des trajectoires amoureuses différentes des femmes hétérosexuelles. Leurs envies de vivre en couple, mais aussi de fonder une famille, se concrétiseront d’une autre manière, en répondant favorablement à une norme sociale, mais en continuant de déjouer le schéma de l’hétérosexualité.

*Le prénom a été modifié.

À lire aussi : Tout sur le CottageCore, la tendance qui met en scène une vie idyllique à la campagne

Crédit photo : Alex Brisbey via Unsplash


https://www.madmoizelle.com/sentimentalement-cest-le-desert-etre-lesbienne-ou-bisexuelle-dans-les-campagnes-francaises-1124198

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Lizzo cloue le bec à la droite conservatrice dans un show iconique

29 Avril 2023, 04:45am

Publié par hugo

 I
POP CULTURE
Lizzo cloue le bec à la droite conservatrice dans un show iconique
Elisa Covo
 25 avril 2023 à 19h02

MADMOIZELLE  POP CULTURE
La chanteuse américaine a profité de son concert à Knoxville, dans le Tennessee, pour protester contre un projet de loi réac qui prévoit d’interdire les spectacles de drag.
Vendredi 21 avril, la chanteuse Lizzo se produisait à Knoxville, dans l’État du Tennessee. Ce fief conservateur tente actuellement de faire passer une loi rétrograde, interdisant les « cabarets d’adultes en public et face à des mineurs ». Derrière cet arrêté, se trouve une croisade LGBTQ-phobe d’ampleur, qui progresse sur le sol américain et mise, entre autres, sur la lutte contre les représentations de drag, que l’on accuse de « pervertir » la jeunesse.


Ni une, ni deux, l’incandescente Lizzo a profité de son concert, très attendu, pour inviter sur scène une dizaine de drag queens face à un public déchaîné. Parmi les performeuses se trouvaient quelques grands noms du milieu, comme Aquaria, Kandy Muse, Asia O’Hara ou encore Vanessa Vanji, notamment rendues célèbres par l’émission RuPaul’s Drag Race.


« Créer un safe space »
Pendant sa performance, Lizzo s’est adressée à son public, comme le rapportent nos confrères du Guardian : « Sur internet, les gens me disaient d’annuler mon concert dans le Tennessee à cause de l’actualité terrible de ces derniers mois. C’est une raison valide, mais je me suis dit : « pourquoi pas venir m’adresser à celles et ceux qui ont le plus besoin d’entendre ce message ? Pourquoi pas créer un safe space au Tennessee, où l’on peut célébrer les performeur•euses drag et célébrer nos différences ? »


À lire aussi : Au Québec, la droite réac s’en prend aux drag queens

Bloquée au niveau fédéral, car elle porte atteinte à la liberté d’expression, la loi doit être révisée, mais s’inscrit d’ores et déjà dans un recul constant et dangereux des droits des personnes LGBTQI+ aux États-Unis. Motivée par une prétendue protection des enfants face à des spectacles jugés trop sexualisés, ce type de lois incarnent une véritable guerre culturelle et idéologique, entre des valeurs progressistes de diversité et d’inclusion, et une vision conservatrice de l’identité, de la sexualité et du genre.


https://www.madmoizelle.com/lizzo-cloue-le-bec-a-la-droite-conservatrice-dans-un-show-iconique-1522817

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Dix ans après le Rana Plaza, la fast-fashion fait encore des ravages, faute de lois suffisamment contraignantes

29 Avril 2023, 04:38am

Publié par hugo

 Dix ans après le Rana Plaza, la fast-fashion fait encore des ravages, faute de lois suffisamment contraignantes
Anthony Vincent
 25 avril 2023 à 18h21
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MADMOIZELLE  MODE  ACTUALITÉ MODE
L’effondrement du bâtiment Rana Plaza le 24 avril 2013, qui a fait plus de 1000 morts et 2000 blessés, a contribué à la prise de conscience des dégâts de la fast-fashion. Mais les accords et lois mis en place pour les juguler restent insuffisants, même dix ans après. États des lieux.
Le 24 avril 2013, l’effondrement d’un bâtiment à Savar, près de Dacca au Bangladesh, a fait 1 138 morts et plus de 2 000 blessés. Ce terrible accident est devenu le symbole des conséquences de la fast-fashion, car l’immeuble appelé Rana Plaza abritait des usines de confection (des ateliers de misère, également surnommés « sweatshops ») de plusieurs marques occidentales d’habillement comme Mango, Benetton, Auchan, C&A ou encore Carrefour. Dix ans après, les personnes survivantes sont encore marquées dans leur santé physique et mentale. Certaines d’entre elles ont reçu une maigre compensation financière, qui suffit rarement à couvrir les frais médicaux et la perte de revenus suite à la fin de leur emploi.


L’industrie textile, dix ans après le Rana Plaza | ARTE Info Plus

Depuis l’effondrement du Rana Plaza, qu’est-ce qui a été mis en place au Bangladesh ?
En effet, d’après une étude d’ActionAid Bangladesh, la moitié des personnes survivantes n’ont pas retrouvé de travail, dix ans après l’accident. Toutes souhaitent obtenir une meilleure indemnisation. Or, les personnes qui détiennent ce type d’usines de confection occupent souvent des postes au Parlement et au gouvernement, entraînant un conflit d’intérêt dans la quête de justice, relève France 24.

Tandis que 38 personnes ont été inculpées pour meurtre sur place, les marques occidentales d’habillement liées au scandale ont signé une charte pour s’engager à améliorer et mieux surveiller les conditions de travail des ouvriers et ouvrières textiles dans le pays. Les 175 signataires de l’accord de Bangladesh ont contribué à mettre aux normes 1820 usines de confection (environ la moitié que compte le pays) et réalisent davantage d’inspection. Cette charte a inspiré d’autres pays dits du Sud comme le Pakistan.


On aurait pu croire que le scandale du Rana Plaza allait calmer le rythme de production du pays, mais c’est tout le contraire qui s’est produit : les exportations textiles bengladaises ont triplé et rapporté 45 milliards de dollars durant ces dix dernières années. Le pays reste le deuxième exportateur mondial de textile, juste derrière la Chine.

Notons aussi que de nombreuses marques internationales n’ont pas signé cet accord comme Walmart, Ikea, Amazon, Lev’is ou encore Auchan. Cette charte a beau être pleine de bonne volonté, sa mise en application dépend aussi de son conseil d’administration où siègent de plus en plus d’industriels et de moins en moins de syndicats de travailleurs.


Ces 12 marques n’ont toujours pas signé l’accord de Bangladesh.
Rappelons aussi que les chartes ne changent pas le système de l’industrie de la mode qui repose amplement sur des dynamiques d’exploitation de la main d’œuvre à moindre coût de pays du Sud par des pays du Nord qui profitent alors d’un différentiel de droits sociaux.


La France et l’Union européenne ont voté des lois pour juguler les dégâts de l’industrie de la mode
Tenter de changer ce système pourrait passer par des lois plus contraignantes, s’accompagnant de sanction. C’est ce que la France a tenté de faire en créant en mars 2017 la la loi sur le « devoir de vigilance » des entreprises qui engagent la responsabilité civile des sociétés pour les activités de leurs sous-traitants à l’étranger. Ainsi, si elles ne mettent pas en place un plan de vigilance rendu public, elles s’exposent à des poursuites.

Mais l’absence d’amende dissuasive ou autre sanction forte donne plutôt l’effet d’un coup d’épée dans l’eau. Aucune condamnation n’a eu lieu depuis l’adoption de cette loi qui va maintenant s’élargir à toute l’Europe, mais selon des conditions qui laissent passer entre les mailles du filet une grande part du marché (cela ne concerne que les entreprises de plus de 250 salariés et de plus de 40 millions de chiffre d’affaires), regrette Catherine Dauriac, présidente de Fashion Revolution France, auprès de France info.


Fast-fashion et ultra fast-fashion : un problème international, et non juste au Bangladesh
Et puis, un an avant l’effondrement du Rana Plaza, a emergé Shein dont les pratiques semblent bien pires que celles que l’on pouvait observer il y a dix ans au Bangladesh. D’autres marques du même style (boohoo, Pretty Little Thing…), c’est-à-dire de l’ultra fast-fashion, pullulent depuis. C’est pourquoi il importe tant de repenser l’industrie en profondeur, et de la réguler à l’échelle internationale, plutôt que de se focaliser sur un seul pays comme le Bangladesh.


Tout en prenant en compte les nombreux morts et l’insondable souffrance des survivants du Rana Plaza, on doit prendre conscience du fait qu’il s’agit d’un problème systémique qui concerne l’ensemble de l’industrie de la mode. Celle-ci repose sur la mondialisation pour en tirer le maximum de profit, au détriment, en particulier, des femmes racisées du Sud global qui en représentent l’essentiel de la main d’œuvre surexploitée. C’est ce que relève auprès du Figaro Danielle Auroi, ex-députée Europe Écologie-Les Verts et présidente du Collectif Éthique sur l’Étiquette :

« Malheureusement, le problème s’est déplacé en Afrique où des multinationales spécialisées dans le sportswear exploitent les femmes en Éthiopie dans des conditions d’indignité similaires à celles du Bangladesh avant 2013.

Dans le sillage du Rana Plaza, il faut aussi composer avec l’exploitation de la main-d’œuvre ouïgoure dans la production de coton en Chine (révélée en mars 2020 par l’Institut australien de stratégie politique). Ce sont d’ailleurs les mêmes multinationales qui continuent à pratiquer ce qui est tout bonnement de l’esclavage moderne… »

UT 2022 - 09 - Acheter mieux, ça peut tout changer

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Crédit photo de la une : Capture d'écran YouTube du documentaire Arte "L’industrie textile, dix ans après le Rana Plaza | ARTE Info Plus"


https://www.madmoizelle.com/dix-ans-apres-le-rana-plaza-la-fast-fashion-fait-encore-des-ravages-faute-de-lois-suffisamment-contraignantes-1522771

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Molières 2023 : la ministre de la Culture répond aux réfractaires à la réforme des retraites

29 Avril 2023, 04:25am

Publié par hugo

 La ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, répond aux réfractaires à la réforme des retraites durant la 34e cérémonie des Molières le 24 avril 2023 // Source : Capture d'écran Twitter
ACTU EN FRANCE
Molières 2023 : la ministre de la Culture répond aux réfractaires à la réforme des retraites
Christelle Murhula
 25 avril 2023 à 11h11
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTU EN FRANCE
Lors de la 34e nuit des Molières qui se tenait au théâtre de Paris, la ministre de la Culture a été la cible de nombreux discours.
Outre le triomphe de Starmania, la 34e nuit des Molières, qui a eu lieu dans la soirée du lundi 24 avril, a été marquée par une forte contestation des artistes contre la réforme des retraites et le gouvernement.

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Différents sketchs et interventions ont été marqués par la forte contestation contre la réforme des retraites et le gouvernement. Notamment cette intervention de deux comédiennes issues de la CGT spectacles, Toufan Manoutcheri et Lucie Astier, qui a marqué les esprits.

Nuit des Molières : Rima Abdul Malak réagit en pleine cérémonie au tacle de deux artistes

« Vive les casserolades ! » clament des réfractaires à la réforme des retraites durant les Molières 2023
En effet, elles ont directement interpellé la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, présente dans la salle. « Les acteurs ne sont pas des chiens, disait déjà Gérard Philippe. Nous ne sommes pas des chiens ni des chiennes », ont-elles lancé, dénonçant alors la manière avec laquelle la réforme a été adoptée :


« Quand est-ce que vous allez vous décider à sortir de votre silence ? Depuis le 13 janvier, vous ne répondez pas aux questions posées par nos syndicats sur les conséquences de cette réforme envers nos intermittents et intermittentes. »

Elles ont ensuite quitté la scène en lançant « Madame la ministre, nous ne sommes pas des chiens ni des chiennes, et nous ne rentrerons pas à la niche. Et vive les casserolades ! », sous les applaudissements de la salle, en référence aux casseroles utilisées depuis quelques jours comme signe de contestation contre le gouvernement.

À lire aussi : Des manifestants contre la réforme des retraites ont assailli le siège de LVMH à Paris

« Là, ce n’est pas possible » riposte la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak
Ce qui n’a pas laissé de marbre la ministre de la Culture, qui s’est risquée à une prise de parole inhabituelle. « D’habitude, le rôle du ministre, c’est de rester assis, mais là, ce n’est pas possible, a-t-elle commencé. Cette phrase de Gérard Philippe date de 1957, il n’y avait de ministère de la Culture à l’époque. »

« Aujourd’hui, il y a un ministère de la Culture qui défend l’exception culturelle française, qui défend le système de l’intermittence français, qui a développé des aides massives pendant la crise [du Covid. NDLR] pour vous soutenir tous, tous les secteurs de la culture », répond la ministre, sous quelques applaudissements. « Vous avez à la tête de ce ministère une ministre qui a obtenu le budget une hausse historique de 7 % par rapport à l’année dernière », a-t-elle continué.

La ministre a conclu sa prise de parole en rappelant qu’une rencontre avec les syndicats a été reportée à plusieurs reprises par les organisations, notamment le jeudi 27 avril. « Vous avez encore demandé à l’annuler, il est encore temps de changer d’avis, je suis là, ma porte est ouverte, et bonne soirée ! », toujours sous des applaudissements.

Crédit photo de la une : Capture d'écran Twitter


https://www.madmoizelle.com/molieres-2023-la-ministre-de-la-culture-repond-aux-refractaires-a-la-reforme-des-retraites-1522401

"On est là, même si Macron (ne) le veut pas, nous on est là" : les députés LFI quittent l'hémicycle. - Bing video

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