Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

Halima Issé, l’Éthiopienne qui sauve les petites villageoises de l’excision,femmes,violence,sexes,

26 Novembre 2014, 01:43am

Publié par hugo

Halima Issé, l’Éthiopienne qui sauve les petites villageoises de l’excision


Mina Kaci
Mardi, 25 Novembre, 2014


Halima issé est devenue incontournable dans le combat contre les mutilations génitales dont sont victimes 95 % des Éthiopienne.
Photo DR
Originaire du peuple seminomade afar, elle a fondé une association pour sensibiliser la population à cette pratique qui touche 95 % des femmes de son pays. L’État régional a, depuis, promulgué une loi l’interdisant.
La lutte peut-elle émanciper un individu ? L’histoire de Halima Issé persuaderait plus d’un réticent. « Je ne suis plus la même », tranche cette Éthiopienne de quarante ans que la vie a malmenée jusqu’à l’insupportable. Elle se souviendra toujours du « non » balancé, une vingtaine d’années auparavant, à la figure de la matrone qui avait décidé de recoudre ses grandes lèvres avec des épines. « Je venais d’accoucher dans d’atroces douleurs. Elle estimait que j’étais trop ouverte. Je ne voulais surtout pas me retrouver à nouveau avec un petit orifice et continuer ainsi à souffrir quand j’urinais ou quand j’avais mes règles. Ma mère était obligée d’y introduire une plume d’oie pour faire sortir les caillots. » Elle se remémorera toute sa vie ce « non » jeté au visage de la société, complice de la maltraitance imposée à la moitié de sa population. Originaire du peuple afar, dans la région nord-est du pays, Halima est devenue, depuis, incontournable dans le combat contre les mutilations génitales dont sont victimes 95 % des Éthiopiennes. Enfant, Halima gardait le troupeau de chèvres dans le village semi-nomade de Gawani, une commune de l’État afar. Elle survivait avec sa famille dans ce lieu aride, hostile, plombé par le soleil qui diffuse sans cesse son étouffante chaleur. Un endroit particulièrement inhospitalier pour les fillettes et les femmes. À quinze ans, ses parents la marient à un cousin, « bien plus vieux que moi », précise- t-elle. Commence alors pour l’adolescente le « cauchemar dès la nuit venue. Chaque rapport sexuel provoquait une douleur abominable », confie-t-elle. Bébé, on lui avait coupé le clitoris, cousu les grandes lèvres. « J’avais si mal que je ne voulais plus qu’il me touche. Il a donc commencé à me battre avant de me violer », raconte Halima. De ces rapports forcés naîtront trois enfants dont un seul a survécu à l’accouchement.

6000 C’EST LE NOMBRE DE FEMMES EXCISÉES CHAQUE JOUR DANS LE MONDE

Un long et nécessaire travail d’éducation populaire
Aujourd’hui divorcée, la gracieuse Afar se dit « libre et heureuse » depuis qu’elle vit seule. « Je me suis débarrassée de la peur », sourit-elle. Drapée dans une étole orange pour se protéger du soleil plombant, elle raconte sa découverte, sur son chemin de militante, d’autres rebelles avec qui elle a noué un lien immuable pour tirer les fillettes des mains meurtrières des exciseuses. Au fil de la lutte, elle et ses camarades sont parvenues à en sauver des centaines dans sept villages de Gawani, où elles estiment avoir changé « radicalement la mentalité » de la population. « On était minoritaire au début. On ne pouvait pas aller partout. Dans certains villages, on nous pourchassait avec des bâtons quand on venait discuter avec les mères », explique Halima, fondatrice de l’association Gamissa. Leur bâton de gardiennes de troupeau en main, elles s’acharnaient à poursuivre leur but, n’hésitant pas à parcourir des kilomètres, en transports collectifs, à cheval ou carrément à pied pour se rendre d’un campement à un autre, à la rencontre des familles. Parfois, quand la discussion devenait âpre, elles faisaient appel aux imams ayant une lecture progressiste du Coran pour les aider à convaincre les mères et les pères que l’excision « n’est pas dictée par l’islam », souligne Halima.
Ce long et nécessaire travail d’éducation populaire s’est concrétisé par l’instauration d’une loi contre les mutilations génitales, promulguée par l’État afar, en 2009. Appliquée en 2012, elle prévoit des peines d’emprisonnement et des amendes contre l’exciseuse, les parents et toute personne qui se rend coupable en empêchant les victimes de bouger pendant l’acte barbare. « On peut désormais se plaindre à la police si l’on touche aux filles. La peur a changé de camp », se réjouit Halima. « Je me sens importante, j’éprouve un sentiment de fierté depuis que je réalise tout ce que nous avons pu changer, mes copines et moi », s’enthousiasme la militante. Sa lutte lui a ouvert les portes de l’émancipation. « J’ai réalisé des choses dont je ne pensais pas être capable. J’ai trouvé du travail dans une ONG, j’ai aidé mon fils à continuer ses études en rentrant dans un internat et j’ai moi-même appris à lire et à écrire. On est dans l’obscurité quand on est ignorant. » Halima Issé peut aujourd’hui affirmer : « Ma vie est plus lumineuse. »
- See more at: http://www.humanite.fr/halima-isse-lethiopienne-qui-sauve-les-petites-villageoises-de-lexcision-558507#sthash.IwiktDSR.dpuf

http://www.humanite.fr/halima-isse-lethiopienne-qui-sauve-les-petites-villageoises-de-lexcision-558507

Voir les commentaires

Pinar Selek : "le 25 novembre permet d'inscrire les luttes des femmes dans une continuité historique",femmes,histoires,violences,femmes battues,

26 Novembre 2014, 01:39am

Publié par hugo

Société
pinar selek
procès
pkk
droits des femmes
féminisme
kurdes
kurdistan
Pinar Selek : "le 25 novembre permet d'inscrire les luttes des femmes dans une continuité historique"


Propos recueillis par Eugénie Barbezat
Lundi, 24 Novembre, 2014
Photo : Frederick Florin/AFP
Photo : Frederick Florin/AFP
Aux prises avec les autorités de son pays depuis 16 ans dans une affaire judiciaire emblématique de la répression que subissent intellectuels, universitaires étudiants, artistes et journalistes en Turquie, la sociologue exilée en France éclaire le contexte dans lequel s'ouvre son nouveau procès le 5 décembre prochain. Ardente militante féministe, elle sera particulièrement mobilisée ce 25 novembre pour la journée internationale contre les violences faites aux femmes. Interview.
Après plus de 15 ans de bras de fer avec la justice de votre pays, trois acquittements (2006, 2008,2011), suivis d’une condamnation à perpétuité (2013), le tout placé sous le sceau de l’arbitraire, votre nouveau procès va s’ouvrir le 5 décembre, considérez vous cela comme une bonne nouvelle ?


Pinar Selek : Comme ce procès s’inscrit dans un contexte général de déni de justice en Turquie et que, bien malgré moi, je suis devenue une sorte de symbole de la résistance contre la persécution dont sont victimes de nombreux militants et intellectuels dans mon pays, je me dis qu’il s’agit d’un marathon et qu’il faut que je le courre jusqu’au bout et que je fasse tout pour le gagner.


Tous les militants pour la liberté sont menacés par la justice, donc le terrain judiciaire est devenu un lieu de manifestations et de lutte pour la démocratie. La bonne nouvelle c’est que mes avocats ont réussit à faire annuler le 11 juin 2014 la condamnation à perpétuité qui avait été prononcée contre moi en 2013. Concernant le procès lui-même, il va se tenir devant un nouveau tribunal, qui a annulé la demande d’extradition me concernant et affirmé que si je venais en Turquie, je ne serais pas arrêtée, mais je reste très méfiante. En tout cas, la visibilité que mes soutiens vont donner à ce procès est une bonne chose.


Vous allez faire de ce procès une tribune ?


Pinar Selek : Mes procès sont toujours des tribunes ! Déjà, avant que je nesois obligée de fuir mon pays, ma cause réunissait, au niveau national, des groupes de militants très hétéroclites allant des universitaires au Kurdes en passant par les enfants des rues ou encore les transsexuels ou les prostitué(e)s… Grace à toutes ces mobilisations, mon cas est devenu très médiatique, d’abord en Turquie, puis à l’international. Tous ces groupes différents me soutiennent car, en tant que sociologue, je me suis toujours intéressées aux « marges » de la société et j’ai passé beaucoup de temps au milieu de ces gens pour apprendre à les connaitre et faire connaitre leurs problématiques particulières. D’ailleurs, au moment de mon arrestation, je travaillais sur la question Kurde et tentais d’analyser le conflit qui oppose les militants kurdes à l’Etat Turc. Suis à une explosion, due à une fuite de gaz, sur le marché aux épices à Istanbul le 9 juillet 1998 qui avait causé la mort de sept personnes et fait une centaine de blessés 7 morts et une centaine de blessés, les autorités policières ont produit des preuves falsifiées attribuant cette explosion à une bombe posée par des partisans du PKK. J’ai été arrêtée car soupçonnée d'avoir collaboré à ce supposé attentat. On m’a torturée et proposer de me relâcher si je donnais les noms des personnes rencontrées dans le cadre de mes recherches sur les Kurdes. J’ai bien sûr refusé et depuis 16 ans, les nationalistes turcs ne qui ne me pardonnent pas cet engagement ni tous les autres s’acharnent sur mon cas ! C’est cela que nous allons, une fois encore, dénoncer.


Serez-vous présente lors du procès ?


Pinar Selek : Non, pour moi c’est trop risqué. Aujourd’hui j’ai obtenu le statut de réfugiée politique en France. Jusqu’à mon acquittement définitif, je ne retournerai pas dans mon pays. J’ai passé deux ans et demi en prison sans aucune justification. J’ai été torturée, je ne veux pas revivre ça. Mais plusieurs délégations, de différents pays vont me représenter sur place. Une trentaine de personnes vont partir de France, une dizaine, d’Allemagne. Leur mot d’ordre sera : « nous sommes tous Pinar Selek »


Mais je tiens à préciser que mon cas n’est pas unique, de nombreux militants sont actuellement emprisonnés en Turquie, qui est le pays le plus condamné pour détention de prisonniers politique par la cour européenne de justice (au même niveau que la Russie)


Le prétexte est toujours le même pour emprisonner des innocents : on les accuse de terrorisme. La France et les autres pays européens sont parfaitement informés de ce qui se passe en Turquie mais les intérêts économiques priment sur la défense des droits de l’homme. Personnellement je suis assez peu confiante.


Aujourd’hui le contexte international a changé : les Kurdes sont engagés contre l’Etat Islamique, alliés aux forces occidentales, est-ce de bon augure pour votre procès ?


Pinar Selek : Je ne sais pas, je compte plutôt sur mes avocats (plus de 200 m’ont contacté pour m’apporter leur soutien) et sur la mobilisation pour faire pression. Mais je suis heureuse de cette mise en lumière sur le scène internationale des Kurdes et de la réalité de leurs combats et de leur mode de fonctionnement.


En Turquie, chacun sait depuis longtemps que les Kurdes sont vecteurs de transformations sociales, notamment en ce qui concerne la parité et l’égal accès aux responsabilités pour les femmes. Mais, à mon avis, la vraie liberté pour les hommes et pour les femmes sera effective quand aura cessé l’état de guerre.


En tant que sociologue, vous avez beaucoup travaillé sur le genre et vous vous revendiquez comme féministe, notamment à travers l’association et la revue Amargi … Quel sens a pour vous la journée du 25 novembre ?


Pinar Selek : Effectivement, notre revue féministe Amargi, (liberté en sumérien) est vendue à 3000 exemplaires, ce qui est très satisfaisant pour un ouvrage théorique qui ressemble à un livre !


En turquie, les mouvements féministes sont assez foisonnants et c’est le signe d’un dynamisme.


Ce 25 novembre j’interviendrai via Skype à différentes manifestations et conférences en Turquie. C’est vrai qu’en tant que féministe j’agis aussi en France, mais je tiens à le faire en Turquie car je ne veux pas m’éloigner de ce pays que je n’ai pas quitté de mon plein gré et qui a été le terrain de mes premières luttes. Du coup je divise mon temps en deux !


Pour moi, cette journée est symbolique. Certes, ce n’est pas en un seul jour que tout peut changer, mais c’est bien d’avoir des repères dans l’histoire. Cette journée, tout comme celle du 8 mars, inscrit la lutte pour les droits des femmes dans une forme de continuité.


Par ailleurs, ces journées particulières permettent de fédérer des mouvements féministes de différentes sensibilités et de créer des synergies. En cela, c’est très utile, je crois.


- See more at: http://www.humanite.fr/pinar-selek-le-25-novembre-permet-dinscrire-les-luttes-des-femmes-dans-une-continuite-historique#sthash.lvtyAJoQ.dpuf

http://www.humanite.fr/pinar-selek-le-25-novembre-permet-dinscrire-les-luttes-des-femmes-dans-une-continuite-historique

Voir les commentaires

« Il voulait me battre dans l’intimité, sans que personne n’entende »,femmes,violences,femmes battues,

26 Novembre 2014, 01:37am

Publié par hugo

Abonnez vous à partir de 0,99 €
A LA UNEPOLITIQUESOCIÉTÉSOCIAL-ECOCULTURES ET SAVOIRSPORTSMONDEPLANÈTEPRATIQUEEN DÉBAT
EVENEMENTS/PARTENAIRES
BLOGSHUMA TVDIAPORAMAS
SOCIÉTÉ
VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
« Il voulait me battre dans l’intimité, sans que personne n’entende »
MINA KACI
MARDI, 25 NOVEMBRE, 2014
Photo : Francine Bajande
Photo : Francine Bajande
Jeanne Djoumbissie a vécu vingt-cinq ans avec un mari qui la battait et cachait ses papiers pour la maintenir sous sa coupe. Elle relève la tête en devenant une militante de la cause des victimes.
Rares sont les femmes battues à accepter de témoigner à visage découvert, craignant le regard culpabilisant de la famille, des proches, de la société. Jeanne Djoumbissie l’assume. « Je n’ai pas honte d’avoir été une victime », dit-elle. Aucune fanfaronnade dans son propos, juste une question de survie face à la violence conjugale dans laquelle elle était enfermée pendant plus de vingt ans. « Il voulait me battre dans l’intimité, sans que personne n’entende, moi, je criais et tapais contre les fenêtres pour alerter les voisins. » Mais le cauchemar de Jeanne n’a pu cesser qu’en 2005, après vingt-cinq ans de vie commune. Pas facile de se soustraire de l’emprise d’un époux. « Il cachait mes papiers pour m’empêcher d’avoir un compte personnel. Il voulait me contrôler financièrement. » De même, avait-il confisqué son passeport, l’obligeant à s’éloigner de France, sa terre d’accueil, où sont nés ses trois enfants. Camerounaise d’origine, elle habite à Saint-Ouen, en Seine-Saint- Denis. C’est là, dans une file d’attente, au bureau de poste, qu’elle entend parler d’une avocate spécialisée dans les affaires de violences conjugales. Elle la contacte: « C’est elle qui m’a aidée à m’en sortir et m’a parlé de Femmes solidaires. »
En 2004, Jeanne franchit le pas de l’engagement. « Je me suis rendu compte que ce fléau n’avait pas de frontière, pas de couleur de peau, pas de religion ni de classe sociale », explique- t-elle. Elle-même le constate lors des permanences qu’elle tient au siège de l’association. « Comme moi, des femmes d’un certain niveau intellectuel se trouvent confrontées à des maris qui leur volent leurs papiers et leurs chéquiers afin de les garder sous leur coupe. » Désormais informée et formée sur les mécanismes de la violence, Jeanne prodigue à son tour des conseils à ces « nombreuses victimes » qui pénètrent dans les locaux de Femmes solidaires. L’habit d’actrice de la vie sociale lui sied parfaitement.
- See more at: http://www.humanite.fr/il-voulait-me-battre-dans-lintimite-sans-que-personne-nentende-558508#sthash.u2MFlA5g.dpuf

http://www.humanite.fr/il-voulait-me-battre-dans-lintimite-sans-que-personne-nentende-558508

Voir les commentaires

L'accueil des victimes au cœur de la journée contre les violences faites aux femmes,femmes,violences,femmes battues,

26 Novembre 2014, 01:34am

Publié par hugo

CIVILISATION > Civilisation >
L'accueil des victimes au cœur de la journée contre les violences faites aux femmes


Créé le mardi 25 novembre 2014 16:58 Écrit par Arnaud Bihel

inShare
3E-mail
Le gouvernement met en avant la convention sur le traitement des plaintes et mains courantes, tandis qu'une association lance une enquête sur l'accueil des victimes de violences sexuelles.


Dans les commissariats et les gendarmeries, ne pas laisser sans réponse les violences au sein du couple. La ministre chargée des Droits des femmes Marisol Touraine et la secrétaire d'Etat Pascale Boistard, la Garde des Sceaux Christiane Taubira et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve signaient mardi 25 novembre, dans un commissariat parisien, la convention relative au traitement des plaintes et mains courantes en matière de violences faites aux femmes. (Le texte de la conventione la convention)


Rien d'exclusif, contrairement à ce qu'annonce Le Parisien, puisque ce dispositif a fait l’objet d’une signature par les ministres sur le plan national voilà un an (et Les Nouvelles NEWS l'évoquaient il y a quelques jours). Il a déjà été décliné dans 35 départements, selon le ministère des Droits des femmes, ou selon le ministre de l'Intérieur dans 22 départements, tandis que 18 conventions seront signées avant la fin de l'année.


Ce protocole (voir par exemple sa déclinaison dans l'Aisne) réaffirme le principe du dépôt d’une plainte suivi d’une enquête judiciaire lorsqu’une victime de violences au sein du couple se présente dans un service de police ou une unité de gendarmerie. En cas de refus de porter plainte, elle doit être systématiquement informée sur les conséquences de son refus, sur ses droits, sur les procédures à engager pour les faire valoir et sur l’aide dont elle peut bénéficier. Et dans ce cas la main courante pourra tout de même être utilisée par le parquet s'il décide de se saisir du dossier.


Chaque année, plus de 216 000 femmes sont victimes de violences commises par leur partenaire, et seules 16% portent plainte. Dans 9 cas sur 10 la victime connaît son agresseur. Et sur les 86 000 femmes qui rapportent avoir été victimes de viol ou de tentative de viol, seules 10% déposent plainte.


> Voir les chiffres de l’Observatoire national des violences faites aux femmes


De son côté, l'association les Dé-chaînées lance ce 25 novembre une enquête sur les conditions d’accueil des victimes de violences sexuelles. Objectif, à terme : « interpeller les pouvoirs publics, les députés et les sénateurs sur la problématique cruciale du traitement des victimes de viols et de violences sexuelles. Nous voulons travailler à garantir une prise en charge de qualité, respectueuse, emphatique et efficace de toutes les victimes de violences sexuelles », soulignent les Dé-chaînées.


L'enquête vise à recueillir les données et les témoignages de personnes majeures au moment de l’agression, et qui ont porté plainte depuis moins de cinq ans sur le territoire français. L’enquête est réalisée en ligne, sur le site Enquête Accueil Viol de manière anonyme.

Voir les commentaires

Quand Sarkozy enfile les habits "anti-genre",politique,sexisme,article femmes hommes,

26 Novembre 2014, 01:31am

Publié par hugo



LESNOUVELLESNEWS - REVUE DE PRESSE > Lu sur la toile >
Quand Sarkozy enfile les habits "anti-genre"


Créé le mardi 25 novembre 2014 14:50 Écrit par la rédaction

inShare
E-mail
Entre autres gros mensonges dans ses meetings, le candidat à la présidence de l'UMP tord la réalité d'une journée d'action anti-sexisme pour affirmer que « la gauche met des jupes aux enfants ».


Nicolas Sarkozy, affabulateur au service des « anti-genre ». Libération revient ce 25 novembre, dans sa rubrique Désintox, sur une série de mensonges éhontés de Nicolas Sarkozy dans ses meetings. Entre autres manipulations grossières, l'ancien président de la République, et très probable futur président de l'UMP, s'en prend à la prétendue « théorie du genre » qui continue donc d'agiter une partie de la droite dure.


« Pour la gauche, c'est une injustice d'être une femme, donc le jour de la journée de la femme on met des jupes aux enfants. C’est la théorie du genre », a ainsi asséné Nicolas Sarkozy lors de son meeting de Bordeaux le 22 novembre (ici, dès 6'30). Et c'est une histoire qu'il sert dans tous ses meetings depuis un mois, assure Libération1.


Une affirmation en tous points manipulatoire. Très vraisemblablement, le candidat fait ici allusion à une action de lutte contre le sexisme, « Ce que soulève la jupe », qui s'est déroulée au printemps dernier dans plusieurs lycées de l'Académie de Nantes. Et que Le Figaro avait montée en épingle, avec la complicité de la 'manif pour tous' et du très à droite syndicat UNI (Voir : Des lycéens en jupe à Nantes ? Les anti-genre s'étranglent).


D'abord, contrairement à ce qu'affirme Nicolas Sarkozy, l'initiative n'avait rien à voir avec « la journée de la femme » (la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars), puisqu'elle se déroulait le 16 mai. Ensuite, il ne s'agissait pas d'enfants, mais de lycéens. A qui on ne mettait pas des jupes : ils étaient invités à en porter. Enfin, ce n'est pas « la gauche » qui est à l'origine de cette action, mais des élèves élus au Conseil Académique à la vie lycéenne. Leur initiative était soutenue par le rectorat, mais aussi par le syndicat de parents d'élèves PEEP, marqué à droite. Voilà beaucoup de contre-vérités en une seule phrase.


Lire aussi dans Les Nouvelles News


"Tous à poil" , tous paranos


- Les dérangés du genre à l'assaut des écoles

Voir les commentaires

"En France, l'IVG n'est toujours pas consacrée comme un droit",femmes,ivg,droits,lois,

26 Novembre 2014, 01:25am

Publié par hugo

En France, l'IVG n'est toujours pas consacrée comme un droit"


Créé le lundi 24 novembre 2014 14:21 Écrit par la rédaction

inShare
1E-mail
Diane RomanLe 26 novembre, pour les 40 ans de l'ouverture des débats sur la loi Veil, l'Assemblée nationale se prononcera sur une proposition de résolution « visant à réaffirmer le droit fondamental à l’interruption volontaire de grossesse en France et en Europe ». Il ne s'agit que de mots, déplore Diane Roman, car juridiquement la France n'a toujours pas consacré l'IVG comme un droit. ENTRETIEN.


Diane Roman est professeure de droit à l’Université François-Rabelais de Tours et membre de l’Institut Universitaire de France. Spécialisée dans le droit des libertés fondamentales, elle co-dirige le programme de Recherches et d’Études sur le Genre et les Inégalités dans les Normes en Europe.


Les Nouvelles NEWS : Que vous inspire ce texte, qui évoque le « droit fondamental » à l'IVG ?


Diane Roman : Il s'agit d'une résolution, qui juridiquement n'a pas de valeur contraignante. On peut se demander pourquoi avoir choisi cette voie, et pas celle de la proposition de loi ou de l'amendement d'un texte législatif. Dire que cette résolution « réaffirme le droit fondamental à l'IVG », c'est tordre le sens des mots. Car l'IVG n'est toujours pas consacré comme un droit en France, pas plus que l'ensemble des droits reproductifs. Ce qu'il faudrait déjà, c'est un texte qui affirme ces droits.


La proposition de résolution, au-delà de l'IVG, porte d'ailleurs aussi sur la contraception, l'éducation à la sexualité : ce qu'on peut appeler les droits reproductifs, ou droits génésiques, même si cette notion n'est pas encore très connue des juristes en France. Lors d'une audition, j'avais suggéré à l'Assemblée nationale d'insérer dans le Code de la santé publique le fait que les droits reproductifs sont des droits fondamentaux, qui sont reconnus aux femmes et aux hommes, et qui impliquent le droit d'accès à l'information sexuelle, le droit d'accès aux moyens de planification des naissances, et le droit des femmes à disposer de leurs corps. Cela n'a pas été repris tout de suite, peut-être que cela interviendra un jour. Je l'espère !


Le droit des femmes à disposer de leurs corps est donc un « droit fondamental » qui n'en est pas un ?


Sur cette question, la France a un retard majeur. Si vous regardez le Code de la santé publique, non seulement la notion de droits reproductifs n'est pas consacrée, mais le contenu même de ces droits n'est pas consacré. La contraception n'est pas reconnue comme un droit des personnes. Les questions relatives à la contraception sont abordées à la toute fin du Code, entre les dispositions relatives au maquillage et celles relatives au tatouage…


Tout ce qui concerne l'accès à l'éducation sexuelle, à la planification familiale, est abordé de façon extrêmement pudique... ou ambigu. Le Code dit que « l'information de la population sur les problèmes de la vie est une responsabilité nationale ». Mais jamais vous n'avez cette idée que les personnes ont un droit à la contraception, ni même à l'information sur les moyens de planification familiale. Et ce n'est pas une simple résolution parlementaire qui permettra de combler ce retard.


Comment expliquez-vous ce retard ?


L'Histoire y est certainement pour beaucoup. La contraception n'a été légalisée qu'en 1967 avec la loi Neuwirth, l'IVG avec la loi Veil en 1975. La stratégie française pour faire accepter ces évolutions légales a été de consacrer les questions relatives aux droits reproductifs comme des politiques de santé publique plutôt que comme des droits des personnes, et notamment des droits des femmes. Il y avait une telle crispation sur ces questions que par exemple on n'a pas reconnu un droit à la contraception mais on a légalisé les procédés contraceptifs. Non sans difficulté : la loi Neuwirth a mis plusieurs années à entrer en application car il y avait une opposition conjointe des médecins et de l'administration sanitaire. Les décrets d'application n'ont été publiés qu'au début des années 70. Pour la loi Veil, même chose : on n'a pas consacré un droit mais une dérogation exceptionnelle au respect dû à la vie dès son commencement, avec ce dispositif ambigu qu'était la notion d'état de détresse.


Une notion que la loi du 4 août 2014 sur l'égalité réelle entre les femmes et les hommes a supprimée...


C'est un progrès, mais cela n'a pas fait pour autant de l'avortement un droit. Il n'y a plus la condition de détresse, mais en même temps pour avoir un droit - on entre ici sur le terrain juridique - il faut une prérogative d'une personne, il faut aussi des débiteurs, c'est à dire des personnes tenues de respecter cette prérogative, et enfin des sanctions si le débiteur ne respecte pas la prérogative. L'avortement, même avec l'abrogation de la notion de détresse, n'est pas perçu comme un droit, car il n'y a toujours pas de débiteur identifiable dans la mesure où les médecins disposent d'une clause de conscience leur permettant de refuser de pratiquer une IVG.


Et on constate que les juges, administratifs comme judiciaires, disent qu'en cas d'échec d'une IVG, il n'est pas possible d'engager la responsabilité du médecin. Car le fait de devenir mère après une grossesse non désirée n'est pas constitutif d'un préjudice. Est-ce qu'une naissance est toujours un événement heureux pour une femme ? Il y a quand même un stéréotype derrière cette idée que la maternité est l'accomplissement de la femme. Bien sûr, dans la majorité des cas, une naissance est un événement heureux. Mais dire que c'est toujours le cas, cela interroge.


Quel regard portez-vous sur la mobilisation des anti-IVG ?


On peut heureusement considérer que la loi Veil, depuis 40 ans, fait désormais partie d'un consensus républicain. Il n'y a jamais que l'extrême-droite qui appelle à plus de contraintes. Il y a eu des prises de positions assez clivées au Parlement autour de la notion de détresse, mais lors des débats à aucun moment à droite il n'y a eu de prise de position ferme pour revenir en arrière. C’est en dehors du Parlement, dans la sphère des groupuscules radicalisés, que cette opposition s’exprime parfois bruyamment.


Plus généralement, toutefois, j'observe une évolution des discours anti-IVG, qui viennent des Etats-Unis où ils sont particulièrement actifs. Ils continuent à s'opposer à l'avortement au nom du droit de l'enfant à naître, mais ils développent un nouvel argumentaire, à mon avis très pernicieux : l'avortement doit être interdit pour protéger les droits des femmes. C'est un nouveau discours qui dit que l'avortement est forcément un échec, toujours regretté, et qui utilise des statistiques dévoyées sur les risques pour la santé. Bref, l'avortement serait un danger pour les femmes elles-mêmes. C'est un courant qui tend à se structurer et auquel il faut faire attention. Le droit des femmes à disposer de leur corps, et le droit des individus à choisir de devenir, ou de ne pas devenir, parents est un concept récent et précieux ; attention aux risques de régression !


Voir les commentaires

Najat Vallaud-Belkacem : un plan pour remplacer les "ABCD de l'égalité"... et ne surtout fâcher personne,egalite,parites,femmes,

25 Novembre 2014, 21:22pm

Publié par hugo

Najat Vallaud-Belkacem : un plan pour remplacer les "ABCD de l'égalité"... et ne surtout fâcher personne


Par Xavier Colas
Publié le 25 novembre 2014
Egalité filles-garçons à l'école
© WITT/SIPA
0
Partages Suivez l'actualité de terrafemina.com sur Facebook
La ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem a présenté, mardi 25 novembre, les détails du « plan d'action pour l'égalité entre les filles et les garçons ». Un document, attendu depuis le mois de septembre, censé succéder à l'expérimentation controversée des « ABCD de l'égalité » avec un mot d'ordre : ne surtout fâcher personne.


Après l'abandon des « ABCD de l'égalité » (expérimentés depuis 2013 dans 600 classes, Ndlr), annoncé en juin dernier par l'ancien ministre de l'Éducation nationale, Benoît Hamon, suite aux vives critiques émises par les militants de la Manif pour tous et certaines mouvances d'extrême-droite, Najat Vallaud-Belkacem a présenté, ce mardi, les détails du nouveau plan de lutte contre les stéréotypes garçons-filles à l'école. Une présentation attendue depuis le mois de septembre et quelques mois de réflexion supplémentaires pour calmer les « anti-genre » et les folles rumeurs à propos des ABCD de l'égalité ? « Il fallait prendre le temps nécessaire pour élaborer les nouvelles ressources et le site Internet dédié qui s’adressent, désormais, autant aux enseignants qu’aux parents d’élèves », argue la locataire de la rue de Grenelle.


Ainsi, en cette journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, la ministre a rendu public une centaine de « pistes pédagogiques » de son « plan d'action pour l'égalité entre les filles et les garçons », dont les grandes lignes avaient été divulguées cet été et qui devrait s'appliquer à partir de la rentrée 2016 dans les établissements du premier et second degré.


Plus de « genre » ni « expérimentation »
Premier constat : le terme « genre », sans doute pour ne pas donner d'os à ronger aux tenants de l'enseignement d'une prétendue « théorie du genre » à l'école et à l'instigatrice de la « journée de retrait de l’école » (JRE) Farida Belghoul, a été banni du site hébergeant les nouveaux « outils pour l'égalité entre les filles et les garçons » à destination des enseignants.


Plus question « d'expérimentation » non plus, le ministère préfère invoquer la loi de 1989 qui confie à l'école « la mission de favoriser l'égalité entre les filles et les garçons » et en réfère même à la Convention des Nations Unies du 18 décembre 1979. Les « pistes » et « outils » de lutte contre les inégalités sont regroupés dans une « mallette pédagogique » à destination des enseignants. Précaution extrême donc sur des questions sexuelles « devenues le principal point de clivage entre la gauche et la majorité », selon le sociologue Eric Fassin.


Parmi les pistes, des réflexions autour de le tenue vestimentaire perçue « comme « attribut de la féminité » ou de la « masculinité », tel qu'il peut être affiché par les élèves, parfois non consciemment, pourra être un sujet de réflexion collective », indique le site. Autre exemple, en Histoire, en classe de 5e, l’une des propositions vise à distinguer « d’un côté ce qui est demandé aux saintes, et de l’autre aux saints », afin de« mettre en exergue les valeurs qui sont attribuées à la féminité et à la masculinité aux Moyen Age », « relever les permanences et les mutations » et « montrer que ces critères sont des constructions sociales ».


25 000 enseignants formés par an, aucun calendrier pour une évaluation des résultats
Malgré l'objectif affiché par la rue de Grenelle de former 25 000 enseignants par an à ces problématiques, « reste le sentiment que, sans dispositif formalisé et volontariste, sans cadre imposé, la lutte contre les inégalités pourrait bien se diluer parmi les nombreuses autres missions de l’école », précise Le Monde.


Chez les syndicats, l'accueil est mitigé. En effet, si le président de la fédération de parents d'élèves FCPE, Paul Raoult estime que « c'est bien à l'école de mettre en place cette égalité de traitement entre les garçons et les filles » et que ce plan « va dans le bon sens », le SNUipp-FSU, premier syndicat d'enseignants du primaire, est plus réservé. « C'est un plan bien orienté, mais trop timide dans le volet formation des enseignants », juge Sébastien Sihr, secrétaire général de l'organisation.


Prudent, le ministère de l'Éducation nationale n'a lui fixé aucun calendrier pour évaluer les résultats de ce nouveau plan.
les articles Politique Voir aussi : education inégalités politique

À VOIR AUSSI

Voir les commentaires

Infographie : les violences faites aux femmes en 10 chiffres clés,femmes,violences,femmes battues,

25 Novembre 2014, 16:26pm

Publié par hugo

Infographie : les violences faites aux femmes en 10 chiffres clés


Par Antoine Lagadec
Publié le 25 novembre 2014
Infographie : les violences faites aux femmes en 10 chiffres clés
© ThinkStock
1
Partages Suivez l'actualité de terrafemina.com sur Facebook
À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, politiques et associations se mobilisent ce mardi 25 novembre. Le gouvernement présente aujourd'hui les nouvelles priorités de son quatrième plan interministériel pour les deux ans à venir. Terrafemina vous propose 10 chiffres-clés pour comprendre l'ampleur du phénomène.


La journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes se tient aujourd'hui partout dans le monde. Comme chaque année depuis 15 ans, l'évènement invite chacun à prendre conscience de la situation que subissent des millions de femmes, victimes d'agressions verbales ou physiques, de viol mais aussi de violences conjugales.


Le plan de Christiane Taubira
En France, plusieurs ministres sont, ce mardi, sur le terrain afin de présenter le bilan et les perspectives du plan interministériel présenté en novembre 2013. Parmi les éléments de ce plan de bataille, une circulaire doit être adressée aux procureurs et une convention sur les mains courantes devrait être mise en place pour faciliter le dépôt de plaintes, rapporte Le Parisien.


La ministre de la Justice, Christiane Taubira, à l'origine de cette circulaire, souhaite notamment apporter plus d'efficacité face aux violences conjugales, dont le nombre a presque doublé en dix ans. Le document « prône la création d’un magistrat dédié à ce contentieux dans chaque tribunal ». « Son rôle : être l’interlocuteur unique des services sociaux, éducatifs, et autres associations en lien avec les victimes avérées ou potentielles », détaille notamment le quotidien.
« Combattre toutes les violences faites aux femmes, des plus visibles aux plus insidieuses ». Tel est également le but de l’étude publiée aujourd'hui au nom de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité du Conseil économique social et environnemental (Cese).


Pour mieux appréhender le phénomène et son ampleur, en France et dans le monde, Terrafemina vous propose 10 chiffres-clés en une infographie.


Infographie Terrafemina


Sources :
Stop-violences-femmes.gouv.fr
femmes.gouv.fr
Insee.fr
un.org/fr
les articles International Voir aussi : femmes violence droits des femmes

À VOIR AUSSI

Voir les commentaires

Tiens-toi droite : plus qu’un film, un tumblr participatif et anti sexiste,femmes,sexisme,

25 Novembre 2014, 14:58pm

Publié par hugo

Tiens-toi droite : plus qu’un film, un tumblr participatif et anti sexiste


Par Marie-Laure Makouke
Publié le 21 novembre 2014
Le tumbr #tienstoidroite invite les internautes à dénoncer le sexisme ordinaire
© tumblr #tienstoidroite
26
Partages Suivez l'actualité de terrafemina.com sur Facebook
À l’occasion de la sortie, le 26 novembre prochain, de « Tiens-toi droite », le long-métrage de Katia Lewkowicz avec Marina Foïs et Laura Smet, l’équipe du film a lancé le tumblR du même nom. L’objectif de #TiENSTOiDROiTE ? Dénoncer le sexisme ordinaire et les injonctions dont les femmes (et les hommes) sont victimes tout au long de leur vie.


Être une bonne mère, une épouse attentive, surveiller son poids, s’épanouir professionnellement et être belle et présentable en toute circonstance… Depuis leur plus tendre enfance et à chaque étape de leur vie, les femmes sont confrontées à une multitude de clichés liés à la façon dont elles sont censées vivre leur féminité. Qu’il s’agisse de l’entourage familial proche ou éloigné, des amis, de collègues de travail, d’un supérieur hiérarchique ou d’un compagnon, chacun a un avis sur ce vers quoi devrait tendre une « vraie » femme, et n’hésite pas à le faire savoir. C’est justement le sujet central de Tiens-toi droite, de Katia Lewkowicz. En salles le 26 novembre prochain, le film porté par Marina Foïs, Laura Smet et Noémie Lvovsky suit trois femmes à un carrefour de leur vie. Si elles ne se sont jamais rencontrées, toutes tentent d’assumer leur mode de vie et leurs choix, malgré la pression constante d’un amant, d’une mère, d’une fille, d’une sœur ou d’une amie.





« Il faut être sexuellement attirante, bien épilée et inventive »
« Je voulais exprimer un sentiment d’étouffement que ressentent, selon moi, les femmes, écrasées par la presson d’innombrables injonctions qui parsèment notre quotidien : être une excellente ménagère, un sex symbol à la Marylin Monroe et une working girl redoutable », a expliqué à Grazia la réalisatrice de ce long-métrage ouvertement féministe. Et d’ajouter : « Dans les années 1950, on était soit l’une soit l’autre, maintenant, les femmes sont poussées à être les trois à la fois. À cause de la société mais aussi de cette culpabilité, typiquement féminine, que nous ressentons si nous ne sommes pas sur tous les fronts ». Un point de vue partagé par Marina Foïs. « Il y a une surenchère incessante des injonctions : il faut faire à manger mais plus vite et bio, être sexuellement attirante, bien épilée et inventive », note-t-elle avant d’ironiser. « Il y a des injonctions dans les injonctions, une boulimie de perfection ».


#TiENSTOiDROiTE : le sexisme ordinaire épinglé
Aussi pour freiner cette surenchère et dénoncer le sexisme ordinaire, l’équipe du film a lancé un tumblr participatif opportunément baptisé #TiENSTOiDROiTE. Le principe est simple : les internautes, hommes et femmes, sont invités à se prendre en photo avec une pancarte sur laquelle ils auront préalablement retranscrit une remarque ou un précepte sexiste auquel ils ont été confrontés.


Tumblr #Tienstoidroite




Les clichés doivent ensuite être adressés par email à l’adresse photo.tienstoidroite@gmail.com. Pour l’heure, une quarantaine d’internautes ont joué le jeu. Parmi eux, des anonymes mais aussi Marina Foïs, Noémie Lvovsky et Katia Lewkowicz. À noter qu’en mars dernier, c’est la députée européenne écolo Karima Delli qui avait créé un tumbr pour condamné le sexisme en politique.


Tumblr #Tienstoitdroite


tumblr #Tienstoitdroite


tumblr #tienstoidroite
les articles Société Voir aussi : cinéma feminisme societe

À VOIR AUSSI

http://www.terrafemina.com/societe/societe/articles/50942-tiens-toi-droite-plus-quun-film-un-tumblr-participatif-et-anti-sexiste-.html

Voir les commentaires

Les femmes dirigeantes davantage victimes de dépression que les hommes,sante,femmes,

25 Novembre 2014, 13:14pm

Publié par hugo

Les femmes dirigeantes davantage victimes de dépression que les hommes


Par Marie Chaumière
Publié le 24 novembre 2014
Olivia Pope, l'héroïne de la série
© ABC Studios
5
Partages Suivez l'actualité de terrafemina.com sur Facebook
D’après une étude récente, les femmes qui exercent des postes à responsabilités sont plus susceptibles de souffrir de dépression que leurs homologues masculins ou que des employées jouissant de moins de pouvoir.


C’est l’étude déprimante - c’est le cas de le dire - du moment. Les femmes qui occupent des postes de pouvoir présenteraient plus de symptômes de dépression que les employées qui n’ont pas autant de responsabilités et que les hommes à des postes équivalents. Ce sont les résultats d’une étude menée par des chercheurs de l’université du Texas, aux Etats-Unis, auprès de 1300 hommes et 1500 femmes habitant le Wisonsin.


Ces symptômes dépressifs seraient le résultat du poids des responsabilités pesant sur les épaules des femmes dirigeantes : la possibilité d’embaucher, d’accorder des augmentations, et en particulier de licencier, serait notamment responsable de ce mal-être. Les hommes ayant des responsabilités similaires semblent moins en souffrir, d'après cette étude.


>> 9% des femmes PDG dans le monde : le vrai bilan <<


Les femmes dirigeantes encore jugées illégitimes
Les études réalisées ces dernières années ont surtout mis l’accent sur les écarts de salaire entre les hommes et les femmes. Pour la sociologue Tetyana Pudrovska, qui a dirigé cette étude, « on s’est très peu posé la question de l’expérience des femmes une fois qu’elles ont obtenu des postes à responsabilités, et des bénéfices qu’elles en tirent sur le plan personnel en comparaison avec les hommes ». « C’est important de se concentrer sur l’expérience des femmes en s’intéressant à leur bien-être et pas seulement à leur salaire, parce qu’il est essentiel de permettre aux femmes d’accéder à des postes de pouvoir, et de s’assurer qu’elles sont en mesure de les conserver », ajoute-t-elle.


Ces symptômes dépressifs seraient en partie dus à la résistance que rencontrent les femmes qui gravissent les échelons de l’entreprise et dont l’autorité n’est pas toujours considérée pour autant comme légitime. La campagne américaine récente pour supprimer le terme péjoratif « bossy », utilisé parfois pour qualifier une femme de pouvoir dans le cadre du travail, illustre d'ailleurs les clichés qui règnent encore au sujet des dirigeantes.
Alors que la place des femmes dans l’entreprise est au coeur du débat public et qu’on met l’accent sur la nécessité pour ces dernières de s’affirmer, cette étude illustre les difficultés concrètes auxquelles celles qui accèdent effectivement à des postes à hautes responsabilités sont confrontées.
>> Egalité salariale : 700 entreprises françaises épinglées <<

http://www.terrafemina.com/emploi-a-carrieres/actu/articles/50996-les-femmes-dirigeantes-davantage-victimes-de-depression-que-les-hommes-.html

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>