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Le blog de hugo,

Un Autre Regard : Un livre de photos sur le secteur protégé et adapté. Aviséa

15 Décembre 2012, 02:10am

Publié par hugo

Un Autre Regard : Un livre de photos sur le secteur protégé et adapté. 
Aviséa
Cabinet Conseil, Société JobinLive
13 / 12 / 2012
Le cabinet conseil Avisea vient d’éditer un livre de photos à plus de 1000 exemplaires ainsi qu’une version numérique pour valoriser et promouvoir le secteur protégé et adapté. Présenté sous forme d’exposition à Paris, lors du salon Osez nos compétences, cet ouvrage réunit 22 photos en noir et blanc d’hommes et de femmes travaillant dans les ESAT et EA, réalisées par le photographe Pablo de Selva.


Pourquoi un livre de plus sur le handicap ? Lionel Larrieu Directeur Conseil Aviséa pose la question dans l’édito et nous explique que cet ouvrage permet de montrer la valeur du travail et les compétences des salariés du secteur protégé ou adapté : «Une valeur travail qui se transforme en valeur ajoutée pour l’entreprise, si elle sait reconnaître les compétences de tous, y compris celles de chacun des salariés du secteur protégé et ou adapté. Nous sommes tous invités ici à dépasser nos préjugés et nos a priori afin de regarder le monde du handicap de façon différente »


Cet ouvrage est un excellent moyen de sensibiliser les personnes et les entreprises au handicap et de valoriser le travail du secteur protégé et adapté. À travers ces photos en noir et blanc d’hommes et de femmes, nous prenons conscience du savoir-faire et du travail fourni par les travailleurs handicapés au sein des ESAT et EA, mais nous découvrons également que tous les domaines professionnels sont représentés, la restauration, l’hôtellerie, les métiers de l’impression, le télémarketing, l’informatique, la création de spectacles, la menuiserie etc.

Comme le souligne Béatrice Amsellem, Vice présidente du Gesat « Aujourd’hui ce sontplus de 2000 PME, représentant près d150 000 emplois qui constituent le secteur du travail protégé et adapté »

De nos jours les entreprises ont de plus en plus recours à la sous-traitance avec le secteur protégé et adapté, mais les préjugés sur les compétences des travailleurs handicapés sont toujours présents. Pour Béatrice Amsellem, ce livre reflète le travail au quotidien du réseau Gesat et poursuit le même objectif, qui est de conjuguer compétences et handicap : « Notre défi est d’accompagner les entreprises dans leur politique d’emplois indirects et de favoriser l’évolution du secteur afin qu’il propose des prestations en lien avec les besoins économiques »




Si vous souhaitez découvrir le livre voici la version numérique : http://avisea.jobinlive.com/un-autre-regard/

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Egalité des droits: le cri orgasmique de “Oui oui oui” contre l’homophobie

15 Décembre 2012, 02:08am

Publié par hugo

Egalité des droits: le cri orgasmique de “Oui oui oui” contre l’homophobie
14/12/2012 | 15h31
Manifestation du collectif Oui oui oui le 13 décembre à Paris (photo ouiouioui.org)
Manifestation du collectif Oui oui oui le 13 décembre à Paris (photo ouiouioui.org)

Déprime chez les défenseurs de l’égalité des droits ? Contre l’attentisme, l’abattement et la morosité ambiante, la bande des Oui oui oui propose une thérapie collective pour clouer le bec aux homophobes.

La petite entreprise homophobie ne connait pas la crise. Epanouie, elle exhibe en quelques semaines des horreurs gratinées, surannées à souhait, dans la presse, sur la place publique ou à l’Assemblée nationale, sans qu’aucune opposition visible ou audible ne se manifeste. La France de 2012 offre un pot-pourri de cathos intégristes travestis en albatros ivres ; de retour de la décadence pré fin du monde ; de comparaisontombant probablement sous le coup de la loi ; de reculade présidentielle ; d’affiches UMP transcendant le mauvais goût. Et on en passe.

Face à la charge, chacun sa méthode. “De toute façon, la loi passera”, se justifie le ventre mou. Les plus atteints optent pour le Lexomil ou l’exil au Brésil. D’autres encore ne veulent pas s’en laisser compter. Fin octobre, Yuri, ingénieure à l’étranger, prend une claque en feuilletant la presse à l’aéroport.

“J’étais dégoutée”, raconte-elle, “une première vague de réaction au projet de loi sur le mariage pour tous déchainait les réactions homophobes d’intellectuels, de psy, de politiques et de journalistes sous couvert d’impartialité professionnelle.”

En arrivant à Paris, elle téléphone à des copines : “Elles étaient encore plus énervés que moi”. Marre de subir, il fallait agir.

“Oui oui oui n’a pas un papa-une maman”

Le 17 novembre, plusieurs dizaines de personnes se regroupent sur le passage de la manifestation “anti mariage gay” qui a rassemblée 70 000 personnes à Paris. “Cela nous paraissait important de nous montrer, de dire : on est pas d’accord”, raconte Alix Béranger. Ensuite, grâce aux réseaux sociaux, tout va très vite. Une mailing liste se monte et rassemble potes, militants d’assos ou d’autres collectifs (La Barbe, SOS homophobie, Gouines comme un camion, Foleffet, Aides, Panthères roses, Act Up…) ainsi que de “simples citoyen(ne)s” écœurés qui veulent faire entendre leur voix.

Le collectif Oui oui oui (dont certains journalistes des Inrocks font partie) est né. Il se présente ainsi : “créé par différents groupes, associations, organisatrices/teurs de soirées gouines, trans, pédés, hétéro-te-s et bi-e-s et simples citoyen-ne-s luttant pour une complète égalité des droits et souhaitant amplifier par leurs propres moyens la visibilité de la manifestation pour l’égalité du 16 décembre à Paris”. Yuri précise :

“Oui oui oui n’a pas un papa-une maman. On reste multiples, contradictoires et éphémères. En agissant politiquement et publiquement ensemble, on tente de dépasser les catégories et les identités pour aller vers une égalité plus large.”

Contre l’immobilisme et la violence de l’ignorance de la France qui dit “non”, le collectif Oui oui oui oppose la répétition hypnotique d’un “oui” quasi orgasmique. Le but ? Reprendre la rue aux homophobes.

La structure du collectif est souple, sans hiérarchie. Une idée est validée dans la journée. “Le but est d’aller vite, de multiplier les actions, pas d’attendre d’être 50 000. Ce qui compte, c’est d’être visible”, explique Cendrine, qui, il y a un mois, n’avait encore jamais milité. Le mode opératoire est issu le mode opératoire est issu du happening et du picketting. “On revendique gaité, enthousiasme et fraicheur, crier fait un bien fou, c’est hyper libérateur”, ajoute Cendrine.

Mails aux députés, descente au rayon mariage des Galeries Lafayette…

Le 29 novembre, Oui oui oui manifeste devant l’Assemblée le jour de l’audition du cardinal André Vingt-Trois. Le député Yann Galut (gauche) descend de son bureau pour leur montrer la dizaine de mails reçu chaque jour d’opposants à la loi. Le collectif réagit dans la foulée et lance une campagne qui appelle à écrire aux députés en sa faveur.

Le 9 décembre, les Oui oui oui font une descente au rayon mariage des Galeries Lafayette. Un secteur qui aurait tort de ne pas soutenir l’égalité des droits et les futures parts de marchés qu’elle pourrait représenter, alors que le nombre de mariages est en baisse. En 2000, d’après les chiffres de l’Insee, 300 000 mariages ont été célébrés, contre 240 000 en 2011.

Les Oui oui oui insistent particulièrement sur l’ouverture à la Procréation médicalement assistée (PMA) pour les femmes homosexuelles – grande absente du projet de loi en attendant qu’un amendement en sa faveur ne soit déposé en janvier lors du débat à l’Assemblée nationale. “Le PS porte cet amendement avec la même (absence de) ténacité que l’actuel projet de loi”, s’indigne le collectif.

Anne Laffeter

Prochains rendez-vous : manifestation du 16 décembre pour l’égalité des droits place de la Bastille à Paris. Et tous les dimanches jusqu’au vote de la loi. www.ouiouioui.org

Avatar de Anne Laffeter
le 14 décembre 2012 à 15h31

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Mal-logement: Pierre, 27 ans, dort dans la ligne C du RER

15 Décembre 2012, 02:04am

Publié par hugo

Mal-logement: Pierre, 27 ans, dort dans la ligne C du RER
13/12/2012 | 11h09
Benoît Tessier/Reuters
Benoît Tessier/Reuters

Offre insuffisante, insalubrité, loyers inaccessibles : le mal-logement est devenu la grande affaire des années 2010 en France. Un fléau moderne qui plonge dans la détresse, l’isolement et la misère nombre d’hommes et de femmes, de jeunes et de familles. Mis à la rue, au rebut.

Après son stage dans une agence de pub, Pierre n’a jamais trouvé d’emploi. Sans job et sans logement, il est contraint de vivre chez sa copine, dans un appart de 15 m2 à Paris. Problème : les jours où elle héberge sa famille, il est obligé de quitter les lieux. Dans le meilleur des cas, il squatte chez des potes. Dans le pire, il passe la nuit dehors.

Pour s’occuper, il a mis au point un petit programme : “Je vais au cinéma et je reste jusqu’au dernier film, détaille ce jeune homme à la tignasse bouclée. Ensuite, je vais manger un kebab, ça me permet de regarder la télé et de recharger mon téléphone. Lorsqu’il ferme, je déambule dans Paris en attendant le premier RER. Comme un touriste japonais, je traverse le Paris des monuments historiques. Puis je prends la ligne C. C’est l’une des plus longues et je fais deux ou trois allers-retours de Paris à Dourdan-la-Forêt.” La tête calée contre la vitre, Pierre en profite pour dormir jusqu’au milieu de la matinée et revient ensuite chez sa petite amie.

Sans adresse fixe, Pierre a été déclaré SDF par la Mairie de Paris et bénéficie d’une adresse administrative. “Ce qui m’a fait flipper c’est de voir la vitesse à laquelle tu peux te retrouver à la rue. Quand j’ai fait les démarches pour avoir le RSA, j’étais dans une salle d’attente avec des SDF. À ce moment-là, je me suis dit : putain, mais j’en suis pratiquement là. Sans mes potes et ma copine, je serais comme eux.”

David Doucet
le 13 décembre 2012 à 11h09

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Qui sont les nouveaux papas poules ?

14 Décembre 2012, 03:10am

Publié par hugo

 

Qui sont les nouveaux papas poules ?

Elever les enfants pourrait bien devenir une histoire d'hommes ! Phénomène en progression, lesdits mâles, hier encore chasseurs ou guerriers, jouent les hommes au foyer et s'occupent de leur progéniture. Tandis que d'autres assument la garde, en cas de séparation. Zoom sur une tendance.

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Les lascars du film "3 hommes et un couffin" ont fait des émules. A une époque où les bouleversements touchent aussi la paternité, les hommes se découvrent "une mère comme les autres", comme en témoigne Damien Lorton dans son livre1. Comme 2 % des autres pères au foyer, c'est lui qui s'occupe de ces enfants. Si hier encore, le statut et le rôle du père étaient fortement empreints d'une image traditionnelle dans les mentalités ; aujourd'hui, les contours s'estompent ! Zoom sur un phénomène en progression.

L'émergence d'un nouveau modèle de paternalisme

Papa pouleQu'on ne s'y trompe pas ! "Dans la majorité des cas, cette évolution est conjoncturelle" prévient le pédopsychiatre Patrice Huerre, auteur de Pères solos, pères singuliers. La crise et l'augmentation des divorces y sont pour beaucoup. En réalité, ces nouveaux pères se partagent plusieurs tribus. A celle où monsieur retourne au foyer pendant que madame travaille, s'ajoute celle de la famille monoparentale, plus conséquente. Le nombre d'hommes qui assument en solo la garde des enfants, représente entre 15 à 20 %, un chiffre en constante progression2. Dans un cas comme dans l'autre, le choix n'en est pas toujours un. Rappelons que les gardes dites classiques attribuées au père sont obtenues en cas de démission ou abandon maternel. Tandis qu'un retour à la maison et donc aux enfants est souvent le fruit d'un licenciement.

Reste que nombreux sont ceux qui y ont pris goût, rapport aussi à des conditions de travail de plus en plus pénibles. Pour d'autres couples, non mariés souvent, la garde des enfants peut s'établir autour d'un accord commun. "N'oublions pas que cette émergence d'un nouveau modèle est possible également grâce et non "contre" les femmes", poursuit le pédopsychiatre. Ces dernières s'autorisent à la fois à réussir et à ne pas se sentir dépossédée d'un rôle exclusif auprès des enfants. Laissant de fait une nouvelle place aux hommes !

Les homme plus "maternels" ?

Ceux qui se prennent au jeu, et y trouvent leur compte, ont développé une compétence autour d'un mode affectif différent. On a pu constater qu'une fois en charge des enfants, les hommes rechignent davantage à endosser le rôle d'un pater familias, compatible avec certains codes de virilité avérés. Ils revendiquent le droit à la tendresse, au contact physique, à l'écoute… Et la place de l'autorité ? Chaque médaille a son revers et il semblerait que les pères rencontrent les mêmes difficultés que les mères. A savoir, si proches de l'enfant, ils ont aussi du mal à faire preuve d'autorité, et doivent tenir bon. Ce qui visiblement leur coûte.

Pour conclure, au même titre qu'une femme, il y autant de modes que de personnalités qui se révèlent pour prendre soin d'un enfant. D'après Patrice Huerre, "En réalité ce n'est pas tant la part maternelle de l'homme qui s'exprime, mais bien une nouvelle potentialité parentale".

Le nouvel enjeu pour les enfants !

La question des changements de repères pour l'enfant se pose. Dans une nouvelle configuration de type "papa coud et maman cloue", la famille est vécue sur un mode de "démocratie apparente", comme l'appelle Patrice Huerre. La fonction paternelle traditionnelle est alors redistribuée, et exercée par chacun des deux parents, en fonction des besoins et des situations. Bien que cela bouscule encore des idées reçues, le pédopsychiatre défend l'idée selon laquelle, chacun porte en lui la fonction d'autorité, d'affection et de protection, d'égale manière, l'un pouvant se substituer à l'autre. En d'autres termes : "Que l'on soit homme ou femme, chacun a un potentiel parental… C'est l'enfant qui fait le parent" résume ce dernier. Dans la mesure où l'enfant trouve un investissement affectif stable et une réponse à ses besoins fondamentaux, il va s'attacher à l'un comme à l'autre.

Les nouveaux papas poules, des pionniers à tâtons

Les nouveaux papas "poules" ne sont pas si fiers en réalité. Beaucoup tâtonnent dans l'obscurité à la recherche d'un mode d'emploi… encore inexistant. A les écouter, tout porte à croire qu'il existe un réel décalage entre leur expérience de vie et l'organisation de notre société. Ce qui n'a rien d'étonnant ! Ses bouleversements sociaux apparents remettent en question des schémas inconscients hérités depuis l'aube des temps. Ce qui peut prendre du temps, même si nous sommes capables, femmes, hommes, comme enfants, de booster nos facultés d'adaptation à de nouvelles représentations

Toutefois, il y a fort à parier que ce glissement d'une société où l'autorité était de type paternel, vers une autre de type parental, est bel et bien en cours. Et bien plus que le fait des hommes, c'est tous ensemble que nous y contribuons… En famille !

Catherine Maillard, le 5 mai 2010

1 - Le père est une mère comme les autres, de Damien Lorton - Editions La Découverte
2 - Estimation de Gérard Neyrand dans « Monoparentalité précaire et sujet femme ». Ed. Eres. 2007

Pères solos, pères singuliers ?
de Patrice HUerre et Christilla Pellé-Douël
Editions Albin Michel
147 pages
Prix : 12,90 €

Forum Etre parents

Voir aussi nos dossiers : Etre père
Le papa nouveau est arrivé !

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Évolution du prix de la carte orange depuis 1983

13 Décembre 2012, 05:09am

Publié par hugo

 

Évolution du prix de la carte orange depuis 1983

Messagepar Basile » 25 Oct 2011, 16:44

Je relève les prix depuis 1983 de la carte orange zones 1 et 2. Voici son évolution par rapport à l'inflation. le prix de la carte orange étant de 18,60 € en 1983, j'ai utilisé cette base pour l'indice Insee.

Image

les prix à la cosommation ont été multipliés par 1,84 sur cette période
et le prix de la carte orange multiplié par 3,33 sur la même période

tout ça avec moins de personnel sur les quais et dans les rames, et avec plus d'insécurité et de resquille.
http://forum.quechoisir.org/evolution-du-prix-de-la-carte-orange-depuis-1983-t13607.html

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J AI APPELER POUR TROUVER LE BONHEUR

13 Décembre 2012, 04:48am

Publié par hugo

J AI APPELER POUR TROUVER LE BONHEUR

 

 

 

J AI APPELER LA LUNE CAR JE SUIS TRISTE D ETRE SEUL ET LA LUNE MA REPONDU JE N Y PEUX RIEN

 

J AI APPELER LE SOLEIL CAR MARRE D ETRE SEUL MAIS ELLE MA REPONDU ELLE NE SAVAIT PAS CE QUE C EST D ETRE SEUL CAR ELLE IL VIE AVEC LES ETOILES

 

J AI APPELER DIEU MAIS IL NE MAS PAS REPONDU POUR LE BONHEUR ET LE BOULOT

 

J AI APPELER TOUS LE MONDE MAIS PERSONNE NE M AS REPONDU

 

J AI APPELER DES FEMMES POUR PARTAGER LEUR VIE MAIS POUR LINSTANT SEUL

 

J AI APPELR LE BONHEUR MAIS JE NE SAIS A QUEL NUMEROS L APPELER

 

LE SEUL TRUC QUE J AI REUSSI A AVOIR LE NUMEROS DE TEL DE LA SOLITUDE ET AUSSI DE LA MALADRESSE AVEC LES FILLES

 

J AI APPELER L AVENIR MAIS N A PAS PU OU NAS PAS VOULUS ME REPONDRE

 

J AI APPELER …...............

 

BERTRAND STEFANINK

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Petite histoire du petit mineur de Médiavision

13 Décembre 2012, 03:47am

Publié par hugo

KIBLIND MAGAZINE12/12/2012 à 16h26
Petite histoire du petit mineur de Médiavision
Kiblind Magazine"

Jean Tourette


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Le petit mineur de Médiavision (Albert Champeaux)

Un petit personnage souriant lance son pic dans une cible au rythme d’une ritournelle entêtante. Tout le monde le connaît. Tout le monde s’attend à ce qu’il tape dans le mille, pour faire apparaître à l’envers les derniers chiffres invariables d’un numéro de téléphone inconsciemment mémorisé de longue date. Et tout le monde l’aime bien, parce qu’il provoque à chaque fois le même réflexe pavlovien associé à un moment de plaisir proche : le film va commencer.

Icône et égérie de Médiavision, ce petit mineur adresse sans un mot son message aux annonceurs publicitaires des salles obscures :

« Avec Médiavision, vous tapez dans le mille ! »

Un message simple et efficace qui se propage bien au-delà de la cible justement, puisque tout cinéphile a déjà eu la mémoire écorchée par le coup du pic de mine.

PUB MÉDIAVISION LA PLUS RÉCENTE

Le mineur, un emblème

Patrick Poul, directeur adjoint de la régie publicitaire, raconte :

« C’est un personnage fort, qui a marqué et qui marque son temps. Pour nous c’est un emblème ou une marque de reconnaissance dont on est très fiers. On a une richesse et une notoriété à Médiavision qui tiennent à l’histoire de ce petit personnage, que connaît chaque génération qui se succède. »

Mais pourquoi un mineur ? Simplement parce que l’histoire du personnage est liée à celle du publicitaire Jean Mineur, et qu’il était originaire des paysages miniers de Valenciennes.

Lorsqu’il démarre son activité dans les années 20, Jean Mineur fait à la fois le pari de la publicité et du cinéma. Il convainc rapidement les annonceurs de s’essayer au support cinématographique naissant et s’accorde avec les exploitants de salle pour diffuser des films promotionnels.


Le premier mineur de Médiavision (Lucien Jonas)

Sa réputation grandissant à mesure que se développe l’engouement pour le grand écran, il décide en bon communiquant de se choisir une mascotte : un mineur, pour rappeler l’homonyme de son nom et ses racines du Nord.

Ce premier mineur, dessiné par Lucien Jonas en 1934, est une vraie « gueule-noire » tout droit sortie de terre, armée de son pic et casquée de la barrette en cuir bouilli.

Incarner des valeurs d’avenir

Mais après la guerre, ses contours réalistes, sérieux et sombres manquent d’enthousiasme pour égayer une France en reconstruction. Il faut imaginer un personnage plus chaleureux, plus sympathique et plus jeune, qui puisse incarner des valeurs d’avenir.

Pour réaliser ses films, Jean Mineur faisait régulièrement appel à un dessinateur : Albert Champeaux. Il lui confie la tâche de mettre au goût du temps son mineur et d’en rajeunir les traits. La figure du petit mineur tel qu’on le connaît surgit alors sur le papier en 1951.


Le petit mineur (Albert Champeaux)

Jean Mineur est conquis et commande à Albert Champeaux un générique pour animer son personnage. Celui-ci apparaît sur les écrans en 1952, accompagné déjà de la musique de René Cloërec et de l’indicatif célèbre « Balzac 00 01 ».

PUB POUR MÉDIAVISION DES ANNÉES 60

Une fois fixé, le personnage créé par Albert Champeaux n’a guère changé. Les génériques, en revanche, ont commencé à évoluer quelques années plus tard.

En 1962, Sempé adresse à Jean Mineur un dessin humoristique dévoilant une salle consternée car, pour la première fois, le petit mineur avait raté sa cible. L’idée lui plaît et il commande une petite dizaine de variantes sur la finale du générique, exposant le personnage à des situations comiques (poursuivi par une vache dont il avait troublé le repos ou déchirant malencontreusement la toile de projection...).

Plus tard, en 1968, pour faire face à l’arrivée de la publicité commerciale à la télévision et à une baisse d’activité probable, une nouvelle direction est prise : la vente de placement produit au sein du générique même. Les spectateurs découvrent alors le petit mineur vantant les saveurs de San Pellegrino ! Le concept aura d’ailleurs la vie longue et incitera, des années 80 à nos jours, de nombreuses marques à associer leur image à celle du jeune garçon.

Un public attaché au mineur

Mais le changement radical survient en 1971. Devant la croissance constante de la publicité télévisuelle, la société Jean Mineur-Pathé Cinéma accepte de fusionner avec sa concurrente, Cinéma et Publicité, pour former Médiavision.

Jean Mineur se retrouve minoritaire dans la nouvelle société qui – chose qu’il n’avait pas prévue – décide de faire table rase du passé en supprimant son icône. Un nouveau générique est réalisé, constitué principalement d’une ligne formant le « M », initiale de la société. « On l’appelle gentiment 
“la nouille” ! », précise Caroline Mineur.

« On étaient évidemment tous très attachés à notre petit mineur dans la famille. Mon père en était très fier et il était comme un petit frère pour moi. Mais ce qui est intéressant, c’est que le public l’aimait bien aussi, et au bout d’un certain temps pas mal de gens ont spontanément écrit à Médiavision pour demander où il était passé. »

La parenthèse dure jusqu’en 1982. Sous la pression du public, dont la mémoire est grandement ravivée par « La Dernière séance » d’Eddy Mitchell et son goût pour le cinéma d’époque, le personnage refait surface. Son décor a subi quelques aménagements : les terrils, de même que les puits qui barraient l’horizon, sont retirés au profit d’une surface neutre et épurée.

Et c’est en 1998 que les lignes de fuites disparaissent complètement, sous l’impulsion de la 3D, laissant place à l’univers actuel dans lequel la mascotte 04 surfe toujours sur un ticket de cinéma, avant de décocher son tir entre les portes ouvertes de la salle.


La couverture du numéro 43 de Kiblind Magazine

Comme si le temps n’avait aucune emprise sur lui, le petit personnage de Jean Mineur a conservé en l’espace d’une soixantaine d’années sa fraîcheur juvénile.

A toute génération, il présente le même regard, presque amusé d’arborer toujours son attirail anachronique de petit mineur. Et comme ça n’a pas l’air de le gêner, ça marche.

Cet article est extrait du numéro 43 de Kiblind, magazine gratuit qui sortira le 19 décembre

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Faut-il élargir la procréation médicalement assistée aux couples de femmes?

13 Décembre 2012, 03:40am

Publié par hugo

Faut-il élargir la procréation médicalement assistée aux couples de femmes?

 OUI  NON

Publié le 12.12.2012, 19h02

 
La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a affirmé ce mercredi que le gouvernement «ne bloquera pas à tout prix» l'élargissement de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes.
La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a affirmé ce mercredi que le gouvernement «ne bloquera pas à tout prix» l'élargissement de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes. | AFP/Johanna Leguerre
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« Si j’ y avais été favorable, je l’aurais intégrée dans le projet de loi. » Cette petite phrase deFrançois Hollande manifeste toutes les réserves du chef de l’Etat sur l’ouverture aux couples de femmes de la procréation médicalement assistée (PMA), dans le cadre du projet de loi sur le mariage pour tous. 


Cette méthode, jusqu’ici réservée aux couples hétérosexuels stériles, constitue le point épineux de la loi. Au grand dam de certaines associations, la PMA ne figure pas dans ce texte qui sera discuté à l’Assemblée à partir du 29 janvier. Mais elle pourrait faire l’objet d’un amendement du groupe PS. Ce mercredi, François Hollande a indiqué qu’il reviendrait auParlement de se « prononcer souverainement » sur ce point, tout en précisant qu’« à ce stade » il avait « considéré qu’il y avait le mariage et l’adoption ». 

Un dossier hypersensible, qui a suscité un imbroglio gouvernemental, hier. Najat Vallaud-Belkacem a en effet semblé avaliser l’ouverture de la PMA aux lesbiennes sur la foi de propos prêtés à Christiane Taubira. Or l’entourage de cette dernière assure qu’elle ne visait pas la PMA mais l’adoption.

Et vous, pensez-vous qu'il faille élargir la procréation médicalement assistée aux couples de femmes ?

LeParisien.fr

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La CGT réclame un SMIC à 1.700 euros brut

13 Décembre 2012, 03:38am

Publié par hugo

ACCUEIL > ECONOMIE > LA CGT RÉCLAME UN SMIC À 1.700 EUROS BRUT
La CGT réclame un SMIC à 1.700 euros brut
Créé le 12-12-2012 à 18h58 - Mis à jour à 18h59

La CGT estime que le Smic n'a pas suffisamment progresser depuis 1970 pour tenir compte de la hausse réelle du coût de la vie.

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La CGT, qui a pour secrétaire général Bernard Thibault, réclame un SMIC à 1.700 euros brut. (c) Afp

La CGT, qui a pour secrétaire général Bernard Thibault, réclame un SMIC à 1.700 euros brut. (c) Afp
SUR LE MÊME SUJET

La CGT a appelé mercredi 12 décembre le gouvernement à revaloriser de façon "significative" le Smic au 1er janvier à 1.700 euros brut et propose d'ajuster sa réévaluation "à la hausse réelle du coût de la vie".

Le montant de la revalorisation du Smic au 1er janvier sera annoncé lundi lors de la prochaine réunion de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC), qui devrait aussi aborder la question d'une réforme de l'indexation du salaire minimum.

Ce rendez-vous doit être "l'occasion pour le gouvernement de procéder à une revalorisation significative du Smic en le portant à 1.700 euros brut", écrit dans un communiqué la CGT.

La hausse devrait être faible car le salaire minimum a déjà été relevé en juillet de façon anticipée de 2% à 9,40 euros l'heure, soit 1.425,67 euros brut pour un salarié travaillant 35 heures hebdomadaires.

Revoir les règles de calcul

Depuis 1970, le Smic est recalculé chaque année pour suivre l'évolution des prix à la consommation et du pouvoir d'achat du salaire horaire de base ouvrier (SHBO).

La CGT demande que la hausse du Smic soit "ajustée à la hausse réelle du coût de la vie et aux évolutions des modes de vie". Elle suggère d'"améliorer la qualité de l'indice des prix pour une meilleure prise en compte des dépenses réelles".

Le syndicat propose par ailleurs que l'augmentation automatique se fasse "dès que l'inflation atteint 1%" et non 2%. Le Smic devrait aussi pour la CGT suivre "l'évolution du salaire moyen", tout en maintenant la référence au SHBO.

Enfin, la CGT estime "indispensable de préserver la possibilité de 'coup de pouce'". Elle n'évoque pas en revanche la piste d'une indexation partielle sur la croissance, souhaitée par François Hollande lors de sa campagne puis promise par Jean-Marc Ayrault avant la fin de l'année.

Cette idée a été rejetée début décembre par le groupe d'experts sur le Smic, notamment à cause de la grande volatilité de cet indicateur, révisé parfois trois ans plus tard. Pour la CGT, ce groupe d'experts doit être "supprimé".

(Avec AFP)

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USA : un livre pour enfants, anarchiste et mignon, horrifie le Tea Party

13 Décembre 2012, 03:37am

Publié par hugo

NI DIEU NI MAÎTRE12/12/2012 à 19h06
USA : un livre pour enfants, anarchiste et mignon, horrifie le Tea Party
Lucile Sourdès | Journaliste Rue89

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« Donne des choses gratuitement » (John Seven et Jana Christy-Seven/Manic D Press)

« A Rule Is To Break » (« Une règle est faite pour être enfreinte ») est un livre pour enfants pas très conventionnel. Ecrit par deux Américains, Jana Christy-Seven et John Seven, il raconte l’histoire d’une petite fille aux cheveux bleus, Wild Child (« enfant sauvage »), qui apprend à être elle-même et à ne pas systématiquement suivre les règles.

Parmi les conseils prodigués par l’ouvrage – dont le sous-titre est « A Child’s Book To Anarchy » (« Livre pour enfants montrant le chemin vers l’anarchie ») :

  • « Pense par toi-même ! » ;
  • « Ne ressemble pas à tout le monde ! Sois toi » ;
  • « Donne des choses gratuitement » ;
  • « Fais ce que tu veux... ou ne fais rien, si tu préfères » :
  • « Peins des trucs sur la télé » ;
  • « Quand quelqu’un dit : “Travaille !”, tu réponds : “Pourquoi ?” ».

« Fabrique-le. Ne l’achète pas » (John Seven et Jana Christy-Seven/Manic D Press)

Le livre – publié indépendamment en juin 2011 puis réédité en novembre 2012 par Manic D Press, maison d’édition spécialisée dans les publications anarchistes – prône donc l’autodétermination, la différence et la débrouille. Forcément, ça ne plaît pas trop au Tea Party.

Sur LibertyNewsNetwork, site affilié au mouvement ultraconservateur, Eric Odom, membre du Tea Party de la première heure, juge l’ouvrage « affreux » et sa publication « purement choquante ». Pire : le livre est encensé par Bill Ayers, théoricien de l’éducation proche de Barack Obama, et surtout ancien membre des Weathermen, organisation opposée à la guerre du Vietnam et auteure d’attentats dans les années 60 et 70.

Eric Odom écrit :

« Bill Ayers, un gauchiste radical, terroriste et ami d’Obama, ne se contente pas de défendre [le livre] sur son compte Twitter ; ses commentaires de soutien sont listés sur la page Amazon. Si l’on juge une personne par les gens dont elle s’entoure, qu’est-ce que ça dit d’Obama ? »

Livre antimoralisateur


La couverture de « A Rule Is To Break »(John Seven et Jana Christy-Seven/Manic D Press)

Selon Jennifer Joseph, de la maison d’édition Manic D Press, « le Tea Party n’aime pas “A Rule Is To Break” parce que c’est anticapitaliste ».

Le livre est davantage un contrepied aux ouvrages pour enfants moralisateurs qu’une apologie de l’anarchie. Dans une interview au site Rocker Magazine, l’illustratrice du livre Jana Christy-Seven explique :

« Je préfère avoir un monde rempli d’enfants qui se demandent pourquoi ils ont besoin de faire telle ou telle chose plutôt que d’enfants qui obéissent aveuglément à chaque ordre que l’école ou leurs parents leur donnent. »

Les ventes, « plutôt bonnes » selon la maison d’édition, devraient être dopées par le coup de pub involontaire des conservateurs américains.


« Quand quelqu’un dit : “Travaille !”, tu réponds : “Pourquoi ?” » (John Seven et Jana Christy-Seven/Manic D Press)

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