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Le blog de hugo,

 Témoignage-choc Comment les jeunes mannequins finissent prostituées,femmes,violences

22 Août 2017, 00:53am

Publié par hugo

  Témoignage-choc Comment les jeunes mannequins finissent prostituées


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Une jeune autrichienne courant les annonces de mannequinat révèle l'existence d'un réseau de prostitution dans le milieu de la mode. Au coeur du système, des intermédiaires qui poussent les filles à vendre leurs charmes à de riches - et parfois célèbres - clients.
Elle s’appelle Jazz Egger, elle a 20 ans et elle crée actuellement un séisme dans l’univers très cloîtré de la mode. Cette jeune beauté autrichienne réside depuis quelque temps à Londres, dans l’espoir de se faire un nom en tant que mannequin. Mais l’envers du décor de sa profession la rebute à un point tel qu’elle a décidé, en octobre 2016, de tout révéler au grand public. Sa première offensive a été le lancement du hashtag #truthbehindthisshot (« La vérité derrière cette image »), destiné à faire tourner au maximum son récit accablant sur les coulisses de l’un de ses shootings. En juillet dernier, elle en a remis une couche en livrant un long texte sur son compte Instagram. Elle a décrit avec précision un épisode particulièrement choquant de sa carrière. Elle raconte avoir postulé puis participé au tournage d’un clip musical du côté de Munich. Tout se passait bien, jusqu’à ce qu’elle reçoive un message du réalisateur sur Snapchat, qui lui proposait de lui montrer… son pénis. « Je ne pouvais pas croire qu'il m'avait réellement demandé si je voulais voir sa b***, écrit la jeune femme. J'ai rapidement repris mes esprits et j'ai répondu de la manière la plus calme possible : ‘Pourrions-nous revenir à un échange professionnel, s'il vous plaît?’ »
>> Relire :Coulisses « Dealer et fournisseur de prostituées » : un ex-assistant personnel de stars balance sur le métier
Une refus qui n'a pas plu au réalisateur. Jazz Egger affirme en effet que celui-ci a décidé en représailles de couper ses scènes au montage. Il ne lui a par ailleurs jamais envoyé la version finale du projet. Preuve que refuser les avances sexistes et dégradantes peut conduire à de fâcheuses conséquences. Mais cet exemple n’a selon elle pas retenti assez fort dans la conscience collective. Le mannequin a donc diffusé un troisième terrible récit, alors que s’approche à grand pas une nouvelle série de fashion weeks qui met le monde en ébullition. Dimanche dernier, elle a proposé un article – supprimé depuis – sur la plateforme de partage Medium, intitulé « Mannequinat d’image : Quand des mannequins professionnels deviennent des prostituées ». Elle tombe alors carrément dans la dénonciation, n’hésitant pas à évoquer l’existence d’un réseau de prostitution au sein même du milieu. Elle s’est rendue compte de ce contexte nauséabond en se faisant une expérience très précise au contact d’un homme prénommé George, qui lui envoyait des offres d’emploi.
« C’est à toi de savoir où tu veux finir »
L’une d’elle, énoncée en des termes crus et directs, consistait purement et simplement en un rendez-vous galant incluant une relation sexuelle avec un célèbre acteur iranien. La rémunération pour une telle séance s’élevait à près de 2 200 euros. Ce genre de recruteurs faisant intermédiaires entre clients fortunés et jeunes mannequins en quête de reconnaissance serait monnaie courante et arpenterat les couloirs de la mode en flots discontinus. Quand George lui a proposé ce plan, Jazz l’a néanmoins envoyé paître. « Je suis mannequin, pas une escort », lui a-t-elle répondu par mail. Ce à quoi, l’homme a rétorqué : « C’est quelque chose de tout à fait normal dans l’industrie. Tout le monde le fait ». Dans son témoignage, la jeune Autrichienne, qui s’appuie sur des captures d’écran de ses échanges avec l’agent véreux, est en mesure d’affirmer que l’un des « meilleurs clients » de cet agent était un certain « Mohammad », et qu’il collaborait notamment avec « de nombreuses Brésiliennes ».
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Dans l’un de ses écrits, George indique à Jazz Egger : « Tu es jeune, il est donc compréhensible que tout ça te surprenne, mais la plupart des mannequins sont arrivés où ils en sont grâce à des choses comme ça. Tu rencontres des personnes extraordinairement fortunées qui peuvent t’aider et te propulser dans la direction de ton choix. C’est à toi de savoir où tu veux finir ». Une façon de convaincre qui n’a pas dupé la jeune femme. Cette dernière confirme en l’occurrence que certains Top models médiatiques se sont pliés à cette règle officieuse et auraient même travaillé avec le fameux George. Jazz cite, sans donner leurs noms de famille, les cas d’une certaine « Bella » et d’une prénommée « Adriana ».


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