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Le blog de hugo,

Virginie Despentes : « Cette histoire de féminité, c’est de l’arnaque »,femmes,feminisme

10 Juillet 2017, 12:52pm

Publié par hugo

 
  Grasset/laparisienne/loisirs-detente/
L'écrivaine Virginie Despentes : «Cette histoire de féminité, c'est de l'arnaque»
Par D.P., 09 juillet 2017 | 15h18
Alcool, féminité, homosexualité... Les réflexions incisives de la sulfureuse artiste des mots ont largement fait réagir la Toile ce dimanche.
 
La parole de Virginie Despentes fait mouche. Il suffit que l'auteur de la trilogie «Vernon Subutex» s'exprime pour que les réactions pleuvent. Son nom est monté en top trend sur Twitter ce dimanche.
C'est comme ça depuis ses débuts avec «Baise-moi», premier roman qui avait défrayé la chronique en 1993. Entre temps, Virginie Despentes s'est largement assagie. Dans une interview au Monde, l'écrivaine revient sur différents épisodes de sa vie, comme l'arrêt de l'alcool à l'âge de 28 ans, sa bascule dans l'univers homosexuel à 35 ans, et sa vive critique de la féminité, un concept qu'on nous vend comme «une putasserie».
>>>>>> Voici les déclarations à retenir, saluées sur les réseaux sociaux et qui alimentent le débat.
«La vie, c’est comme traverser plusieurs pays»
« Et ce pays dans lequel je vis depuis plusieurs années, il n’a été accessible que par une réflexion, une discipline et un effort par rapport à la dépendance envers les drogues douces, et particulièrement l’alcool» dit celle qui a arrêté de boire à 28 ans, après des décennies d'ivresse.
« Je me rendais compte que j’étais incapable de confronter une situation sociale sans boire. Et comme il y a de l’alcool partout en France…»
«Je devais faire quelque chose. Mais c’est très compliqué ! C’est pas boire ou ne pas boire. C’est un mode de vie qui est en jeu. Et un personnage, jusqu’alors défini par l’alcool, qu’il faut complètement réinventer».
La féminité, «une putasserie»
«Plus le temps passait, plus je me disais : quelle histoire compliquée ! Plus ma colère montait sur ce qu’on exige des filles au nom de " la féminité "».
«Je ne vais pas expliquer à des femmes qui se sentent bien dans ce cadre qu’elles doivent en sortir. Mais franchement, quand je vois ce qu’on exige des femmes, le carcan de règles et de tenues qu’on leur impose, leur slalom périlleux sur le désir des mecs et la date de péremption qu’elles se prennent dans la gueule à 40 ans, je me dis que cette histoire de féminité, c’est de l’arnaque et de la putasserie. Ni plus ni moins qu’un art de la servilité».
«Je n'étais pas une hétéro très douée»
«A 35 ans, je suis devenue lesbienne (...) L’impression de changer de planète a été fulgurante. Comme si on te mettait la tête à l’envers en te faisant faire doucement un tour complet. Woufff ! Et c’est une sensation géniale. On m’a retiré 40 kilos d’un coup».
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laparisienne.com
http://www.leparisien.fr/laparisienne/loisirs-detente/culture/l-ecrivaine-virginie-despentes-cette-histoire-de-feminite-c-est-de-arnaque-de-la-putasserie-09-07-2017-7121457.php

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