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La déscolarisation favorise les mariages forcés des petites filles,femmes,filles,mariage forces,

24 Juillet 2014, 03:45am

Publié par hugo

PLUS DE "ON EN PARLE…"
16 mai 2014
La déscolarisation favorise
les mariages forcés des petites filles
Par Lucile Quillet
L'école est souvent la seule chose de choisir leur avenir pour les jeunes filles. Photo Pius Utomi Ekpei / Afp
L'école représente la seule chance de choisir leur avenir pour les jeunes filles.


Sommaire


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700 millions de femmes subissent les violences conjugales
Lorsque les petites filles sortent tôt du chemin de l’école, elles risquent six fois plus que les autres de subir un mariage précoce. Ainsi qu’une vie sexuelle non consentie, la violence et les maternités qui s’ensuivent quasi inéluctablement.


Alors que 276 lycéennes nigérianes ont été enlevées voilà un mois par la secte Boko Haram pour être « mariées de force » et « traitées en esclaves », la Banque mondiale vient de publier un rapport rappelant l’importance de l’école pour la liberté des femmes dans le monde. Le constat est limpide : plus les filles vont à l’école, moins elles ont de chances de se retrouver mariées et mères dès leur plus jeune âge. Et de subir des violences conjugales. Le simple fait d’aller à l’école produit un cercle vertueux qui profiterait au développement dans le monde.


Au Nigéria, sept femmes sur dix ne consentent pas à leurs rapports sexuels
Dans les pays qui pratiquent les mariages d’enfants, 65% des filles qui ont quitté leur cartable vers 10 ans se retrouvent mariées – souvent à des hommes bien plus âgés – contre seulement 5% pour celles qui ont poursuivi dans l’enseignement secondaire. Autrement dit, sans école, les fillettes sont privées de la maîtrise de leur avenir, de leur corps et de leur vie.


Car il est évident que leur vie sexuelle sera forcée, puisque dans 33 pays en développement, près d’un tiers des femmes ne peuvent pas refuser d’avoir des rapports sexuels avec leur partenaire, toujours selon le rapport de la Banque mondiale. Au Nigéria, au Sénégal et au Mali, il s’agit de sept femmes sur dix. Et dans ces pays en développement, 41% des femmes ne peuvent pas demander à leur partenaire de se protéger avec un préservatif.

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