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La richesse mondiale a doublé depuis 2000 (et 9 autres chiffres révoltants),economie,

16 Juin 2014, 01:26am

Publié par hugo

La richesse mondiale a doublé depuis 2000 (et 9 autres chiffres révoltants)
Clément Guillou | Journaliste Rue89


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Mis à jour le vendredi 11 octobre 2013 à 9h05

De l’argent (Nick Ares/Flickr/CC)
Le groupe de services financiers Crédit suisse et la Croix-Rouge viennent chacun de sortir un rapport dont la lecture conjuguée est désespérante.


Le premier (en anglais, PDF) fait un bilan statistique de la richesse mondiale. On apprend qu’elle « a plus que doublé depuis 2000, atteignant un nouveau record historique de 241 000 milliards de dollars ».


Le deuxième (en anglais, PDF) parle des « impacts humanitaires de la crise économique en Europe » (42 pays étudiés dans l’Union européenne, les Balkans, l’Europe orientale). Il constate que « le nombre de personnes dépendant des distributions de nourriture de la Croix-Rouge dans 22 des pays concernés a augmenté de 75% entre 2009 et 2012 ».


Quelques chiffres à retenir de ces deux rapports.


46% du patrimoine mondial est détenu par 1% des ménages


La richesse mondiale a crû de 4,9% entre mi-2012 et mi-2013, la période examinée par Crédit suisse, et de 68% ces dix dernières années.


Le pourcent le plus fortuné des ménages commence à 753 000 dollars (557 000 euros) et amasse 46% du patrimoine mondial – part en hausse –, tandis que les deux tiers des ménages, dont le patrimoine reste stable, ne représentent que 3% de la richesse globale.


Il faut avoir un patrimoine de 4 000 dollars (environ 3 000 euros) pour être dans la moitié la plus riche du globe, et de 75 000 dollars (55 500 euros) pour être dans la tranche des 10% les plus riches.




Pyramide de la richesse mondiale. Lecture : « 22,9% de la population mondiale a un patrimoine de 10 000 à 100 000 dollars, et représente 13,7% de la richesse mondiale. » (Crédit Suisse)
25% de travailleurs pauvres en Allemagne


Le nombre de salariés allemands ne pouvant subvenir à leurs besoins est en constante augmentation, relève la Croix-Rouge : un quart d’entre eux ont des bas salaires – le montant n’est pas précisé, mais il n’y a pas de salaire minimum en Allemagne.


Près de la moité des contrats signés en Allemagne depuis 2008 sont à court terme, sans sécurité sociale, et 1,3 million de travailleurs ne peuvent subvenir à leurs besoins.


Une étude de la Fondation Bertelsmann publiée en décembre 2012 montre que la classe moyenne est passée de 65% de la population en 1997 à 58% quinze ans plus tard :


5,5 millions d’Allemands sont devenus « pauvres » ;
500 000 sont devenus « riches ».
Dans toute l’Europe, « la Croix-Rouge signale un nombre important de “nouveaux pauvres”, des gens qui travaillent mais ne peuvent pas assumer leurs besoins primaires à la fin du mois et doivent choisir entre acheter de la nourriture et payer leur loyer ».


31 millions : le nombre de millionnaires en dollars


Le nombre de millionnaires en dollars n’a jamais été aussi élevé. Ils sont :


14 millions aux Etats-Unis ;
10 millions en Europe ;
6,5 millions en Asie-Pacifique.
Parmi les près de 100 000 ultra-riches au capital supérieur à 50 millions de dollars (37 millions d’euros), la moitié environ est aux Etats-Unis. La Chine arrive loin derrière, devant l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France et le Japon.


L’économie actuelle est propice à l’accumulation de fortune : tandis que la richesse mondiale a crû de 4,9%, le nombre de millionnaires a progressé de 6,1% et celui d’ultra-riches de plus de 10%.


5 : nombre de pays en Europe où le chômage des jeunes dépasse 50%


Bosnie, Macédoine, Serbie, Espagne, Grèce : dans tous ces pays, plus d’un jeune de 15 à 24 ans sur deux, en situation de travailler, était au chômage en 2012. Dans les trois derniers, le chiffre a explosé pendant la crise.


En Europe de l’Est, le chômage des jeunes, déjà élevé avant la crise, a atteint des niveaux alarmants. Il a doublé en Croatie, en République Tchèque, en Pologne et dans les Pays baltes.


Le rapport de la Croix-Rouge dénonce l’austérité qui « ajoute de la pauvreté, alors que les autres continents la réduisent avec succès ».


« Les conséquences à long terme de cette crise ne sont pas encore connues. Les problèmes engendrés se ressentiront pendant des décennies même si l’économie s’améliore dans un futur proche [...] Nous nous demandons si, en tant que continent, nous comprenons vraiment ce qui vient de nous arriver. »


7e : la position de la France dans la hiérarchie des plus gros patrimoines moyens


Grâce à la valeur de l’immobilier (parisien, surtout), le patrimoine moyen français est très élevé : 296 000 dollars, soit 219 000 euros. C’est davantage qu’en Allemagne, en Belgique ou au Royaume-Uni.


L’immobilier compte pour deux tiers de la richesse et le niveau d’endettement des ménages est en France plutôt faible (12% des actifs).


Le Crédit suisse souligne que l’inégalité financière en France est plus grande que dans la plupart des pays européens : un quart des millionnaires européens réside en France. Cependant, les ultra-riches sont plus nombreux en Allemagne, en Suisse et au Royaume-Uni.


14% de la population française sous le seuil de pauvreté


En 2011, selon l’indice d’Eurostat repris par la Croix-Rouge, le pourcentage de ménages français sous le seuil de pauvreté (moins de 60% de la richesse médiane dans le pays) s’élevait à 14%. Une hausse de 1,3 point, soit 350 000 habitants de plus, par rapport à 2008.


Malgré la crise, cet indice a baissé dans quelques pays d’Europe occidentale : Portugal (18%), Royaume-Uni (16,2%) et Autriche (5,2%). Mais ils constituent des exceptions. Commentaire de la Croix-Rouge :


« Non seulement de plus en plus de gens tombent dans la pauvreté, mais les pauvres sont de plus en plus pauvres et il semble que l’écart entre les plus riches et les plus pauvres aille croissant. Ce qui signifie que la “distance sociale” requise pour refaire partie de la société s’agrandit. »


40 : part des Chinois dans la « classe moyenne » mondiale


La Chine a, par rapport à sa population, peu de très pauvres et peu de très riches. En revanche, en rangeant la population mondiale par déciles de richesse, on s’aperçoit qu’elle constitue 40% de la classe moyenne supérieure : celle des déciles 6 à 9.




Composition régionale de la distribution de richesse en 2013. Lecture : « Il y a 25 à 30% d’Africains dans les 10% de ménages les plus pauvres du monde. » (Crédit Suisse)
L’inégalité des richesses en Chine est ainsi relativement faible comparativement au reste des puissances émergentes. Sa classe moyenne, moteur de la croissance mondiale se distingue de celle de l’Inde, quasi-inexistante et coincée entre une majorité de la population très pauvre et un nombre non négligeable d’ultra-riches.


« C’est dû à l’absence quasi-totale de fortunes héritées et à une division relativement égale des terres agricoles et de l’habitat privé. Les inégalités sont cependant en forte hausse avec l’enrichissement d’entrepreneurs et d’investisseurs », explique Crédit suisse.


40% : l’augmentation du taux de suicide en Grèce au premier semestre 2011


Selon le ministère grec de la Santé, le taux de suicide en Grèce a grandi de 40% entre janvier et mai 2011 par rapport à la même période en 2010. Les premiers effets des plans d’austérité se faisaient sentir. Le taux de suicide des femmes a plus que doublé.


Bien d’autres pays européens ont vu leur taux de suicide augmenter pendant la crise, après un long ralentissement, explique la Croix-Rouge.


« Un signe clair que le nombre de personnes souffrant de dépression et d’autres maladies mentales est en augmentation. »


Dans la plupart des pays européens, l’Etat a coupé dans les dépenses de santé pendant la crise économique, obligeant les associations à remplir de nouvelles missions.


35% de la richesse russe est détenue par 110 personnes


« La Russie a le plus gros niveau d’inégalité financière dans le monde, hormis les petits pays des Caraïbes où résident des milliardaires », souligne Crédit suisse.


Dans le monde entier, il y a un milliardaire pour 170 milliards de dollars de richesse. En Russie, le rapport tombe à un milliardaire pour 11 milliards de richesse. Les 110 milliardaires russes selon Forbes – ils étaient huit en 2000 – accumulent 35% de la richesse du pays.


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La centrale nucléaire de Tihange distribue 4,5 millions à nos communes: découvrez les chiffres détaillés,economie,

16 Juin 2014, 01:07am

Publié par hugo


Huy-WaremmeAccueilActualitéSportsNécrologiesAgendaImmobilierTrouvez un emploi à Huy-Waremme
Publié le Samedi 14 Juin 2014 à 09h06
Régions > Huy-Waremme > Actualité


La centrale nucléaire de Tihange distribue 4,5 millions à nos communes: découvrez les chiffres détaillés
Rédaction en ligne


Dix-huit communes ont une convention financière avec Electrabel qui distribue au total 4.550.000 euros/an. Toutes se situent dans un rayon de 10 km autour de la centrale nucléaire. C’est Huy qui empoche le pactole avec 3,7 millions d’euros (service incendie compris). Sa convention bilatérale, elle l’a signée en 2008 pour dix ans. Les 17 autres sont en train de passer le point au conseil communal, sans susciter trop de débats. C’est que la somme variable attribuée à chacune apporte un peu d’air au budget communal, dans un contexte financier difficile. Même les Ecolos d’Amay ne songent pas à cracher dans la soupe.


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17 communes se partagent 850.000 euros, Huy non compris.
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17 communes se partagent 850.000 euros, Huy non compris.
>La Ville de Huy reçoit le plus : 3,7 millions d’euros


La Ville de Huy a signé sa propre convention avec Electrabel. La dernière date de 2008, du temps d’Anne-Marie Lizin, et est valable jusqu’en 2018. Cette convention prévoit 740.000 euros pour le Service régional d’incendie, et 2.960.000 euros pour la Ville de Huy. Non indexés. « Les 740.000 euros n’entrent pas totalement dans les caisses de la Ville de Huy puisqu’ils profitent aussi aux communes couvertes selon la clé de répartition (55 % pour nous, 45 % pour les autres avant, 51 %-49 % maintenant) », tient à préciser Jacques Mouton, déjà échevin des finances à l’époque. Si l’on ajoute la taxe sur la force motrice (1.753.000 euros au budget à l’exercice 2014) et le précompte immobilier de la centrale (environ 10 millions d’euros), on atteint... 15.453.000 euros annuels !


Jacques Mouton estime l’argent de la convention indispensable. « Vous savez, on a un budget de 48 millions dont 55 % sont affectés au budget personnel. Avec les millions de la convention, Anne-Marie Lizin a engagé beaucoup de personnel. Aujourd’hui, ce personnel est là et il faut le payer. L’argent que nous verse Electrabel sert en grosse partie à cela. Si la centrale diminuait jamais ses activités, comment ferait-on ? »


>Amay veut plus que ses 267.000 euros annuels


Loin derrière Huy mais néanmoins en tête des 17 autres communes, Amay obtient 267.000 euros/an. On voit mal la commune sous plan de gestion balayer d’un revers de main cette manne financière. Les Ecolos acceptent-ils cet argent d’Electrabel à contrecoeur (Ecolo est contre la prolongation des centrales et en faveur d’une transition énergétique NDLR) ? La réponse est « non », assure Jean-Michel Javaux. « Au contraire, nous devrions recevoir plus. Quand on voit ce que Huy touche alors qu’elle n’a que 5.000 habitants de plus qu’Amay... Il y a de trop grandes disparités entre communes, pas assez de solidarité financière. Je trouve normal de recevoir cette source légale de revenus. A Amay, le m² coûte moins cher que dans beaucoup de communes wallonnes parce que personne ne voulait construire à l’ombre des centrales. La valeur des maisons est impactée aussi. Et puis il y a toutes les précautions (plan de sécurité...) sans oublier la nouvelle zone de secours dont nous craignons le coût. Le retour d’Electrabel est donc minime par rapport aux investissements consentis. Nous avons par ailleurs d’autres partenariats avec Dumont-Wautier et l’armée. » L’argent de la centrale a servi, en partie, à financer le stade de foot, le hall omnisports et des événements au centre culturel.


>Wanze et ses 176.000 euros : « Un juste retour »


Pour le bourgmestre de Wanze, cette 3 e convention financière (valable trois ans, renouvelable une fois) avec Electrabel est un juste retour des choses. « Les communes situées à proximité de la centrale nucléaire ont davantage de frais. Nous devons par exemple avoir un plan d’urgence et un fonctionnaire PLANU, organiser des exercices, tenir compte d’impositions supplémentaires quand nous remplaçons les vitres d’un bâtiment, etc. Je trouve donc tout à fait légitime que nous recevions une compensation », déclare Claude Parmentier.


Et de rappeler les négociations initiales. « Les communes autour de la centrale se plaignaient de devoir supporter les inconvénients liés à la présence de la centrale sans en retirer d’avantages. On n’avait pas envie que les citoyens paient pour ces obligations qui nous étaient imposées.


A l’initiative de Robert Collignon, alors Ministre-Président de la Région wallonne et bourgmestre d’Amay, les communes situées dans un rayon de 5 et 10 km ont obtenu d’Electrabel une certaine somme d’argent. » Comme Antheit est très proche, la commune de Wanze reçoit la troisième plus grosse somme de l’arrondissement : 176.000 euros annuels. Cet argent n’est pas affecté à un projet particulier, « mais à du fonctionnement. » « Avant la convention, il y avait eu un one-shot qui avait couvert la rénovation du Château à l’Horloge de Bas-Oha (bibliothèque). »


>Verlaine : Un cinquième du hall payé par Electrabel


Si pas mal de communes ont englobé cette recette dans leur budget sans y attribuer d’affectation particulière, Verlaine a privilégié un projet d’envergure : celui du hall omnisports, aujourd’hui sorti de terre et (normalement) opérationnel à la mi-octobre. « Depuis le départ, l’argent d’Electrabel est consacré au hall. On nous avait demandé de destiner ces sous à un projet jeunesse. C’est le cas. Nous mettrons d’ailleurs une plaque à l’entrée pour mentionner l’intervention d’Electrabel », indique le bourgmestre Hubert Jonet. Dans la nouvelle mouture de la convention, 30.000 euros annuels sont attribués à Verlaine. Depuis 1996 et le lancement de la convention, la commune hesbignonne a ainsi empoché quelque 500.000 euros. Soit un cinquième du montant total du hall. Sans cet apport financier, le projet aurait-il pu voir le jour ? « Je ne dis pas que sans, on n’aurait pas pu le faire. Par contre, le hall ne coûtera pas grand-chose aux citoyens verlainois. L’argent d’Electrabel permet d’alléger leur portefeuille. »


>Villers-Le-Bouillet: 78.000 €. « Il y a différents projets en cours : la construction de 4 nouvelles classes et d’un préau à l’école communale de Villers. L’argent servira à l’un ou à l’autre », annonce l’échevin Philippe Wanet.


·Modave: 65.000 €. « Cette somme sert à diverses manifestations sportives et culturelles. Toutes les communes ont besoin de cet argent, dans le contexte actuel. Aucun échevin des finances ne vous dira le contraire. Electrabel demande à ce que son nom soit davantage cité, j’estime que c’est la moindre des choses », déclare Eric Thomas, échevin des finances.


· Marchin: 44.000 €. A Marchin, les Ecolos ont refusé le renouvellement de la convention lors du conseil communal. « Nous n’avons pas encore réfléchi à quoi destiner cet argent, nous l’avons toujours englobé dans nos recettes. Il pourrait servir aux jumelages, aux subsides au centre culturel, à Latitude 50, aux repas solidaires du CPAS. Sans cet argent, on ne pourrait pas faire toute une série d’actions. Mais on garderait néanmoins nos services car il y a tellement d’autres variables en jeu (IPP, Arcelor, pompiers). Ce que fait Electrabel en nous payant, c’est du sponsoring, comme le font plein d’autres entreprises. Je n’ai aucun problème avec ça », lance le mayeur Eric Lomba.


· Engis: 35.000 €


·Nandrin : 31.000 €


· Saint-Georges: 31.000 €


· Tinlot: 23.000 €


·Braives : 22.000 €


· Heron: 21.000 €


· Ohey: 11.000 €


·Burdinne : 7.000 €


·Faimes: 4.000 €


·Clavier: 2.500 €


·Andenne : 2.500 €

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Budget bébé : récap' des aides financières pour les parents,bebes,parents,prestations naissance,

14 Juin 2014, 02:58am

Publié par hugo

Accueil>Famille>Les aides financières>

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famille
Budget bébé : récap' des aides financières pour les parents L'arrivée d'un enfant bouleverse souvent votre organisation ! Mais qu'en est-il financièrement ? Voici, pour vous, futurs et jeunes parents, un récap' des différentes aides financières dont vous pouvez bénéficier…
L’arrivée d’un enfant chamboule le quotidien et, financièrement, ce n’est pas toujours facile. Pour y remédier, des aides financières sont proposées aux futurs et jeunes parents ! La caisse d’allocations familiales (CAF) peut vous accorder diverses aides comme la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) ou encore les allocations familiales (Af)… Et ces prestations sont cumulables entre elles.

Qu’est-ce que la Paje vous propose ?
Instaurée en janvier 2004, la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) est une aide financière qui permet aux parents de subvenir en partie aux besoins de leurs jeunes enfants. Divisée en plusieurs prestations, elle ne concerne que les jeunes parents avec un enfant (ou plusieurs) de moins de 3 ans.

Paje : la prestation à la naissance
Encore enceinte, vous bénéficierez de la prime à la naissance.
par Pauline Jacmart - Date de publication : 10/06/2014 à 14:31
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ASSURANCE EMPRUNTEUR : VOS BANQUES VOUS DOIVENT DE L'ARGENT !,economie,

13 Juin 2014, 00:53am

Publié par hugo

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ASSURANCE EMPRUNTEUR : VOS BANQUES VOUS DOIVENT DE L'ARGENT !


DIFFUSÉ LE
20/05/2014
ENQUÊTE
Depuis 1965, les banques doivent vous reverser une partie des bénéfices qu'elles ont générées grâce aux assurances-emprunteur auxquelles vous êtes obligés de souscrire lorsque vous contractez un prêt. Mais depuis 50 ans, ce n'est toujours pas le cas. Les Pigeons ont mis le nez dans cette arnaque de grande envergure.






Toutes personnes ayant souscrit un crédit immobilier ou un crédit à la consommation, sont bien souvent obligées par les organismes financiers à souscrire à une assurance emprunteur. Or une loi de 1965 oblige les banques à reverser une partie (entre 40 et 70%) de ces primes d’assurance aux emprunteurs, si aucun risque ne s’est matérialisé durant l’année écoulée. En clair, à chaque fin d’année, votre banque doit vous rembourser une partie de votre assurance, s’il ne vous est rien arrivé. C’est ce qu’on appelle la participation aux bénéfices techniques.
Et ce n’est pas tout ! En plus de cela, les primes d’assurance générées par les emprunteurs sont placées par les assureurs sur les marchés financiers, rapportant ainsi des intérêts. Intérêts qui, normalement, devraient également revenir en partie dans la poche de l’emprunteur. Globalement, on estime à environ 16 milliards d’euros le montant que les banques devraient rembourser à leurs clients.






Depuis des années, la plupart de ces assurances ont été vendues deux fois plus chères que son prix réel, afin de faire gagner de l’argent aux banques. Malheureusement, nombreux sont les clients à se faire avoir. Car dans la loi, l’assurance-emprunteur n’est pas obligatoire. Mais dans les faits, rares sont les banques qui acceptent de vous financer si vous ne la prenez pas.


Pourtant, un arrêté du Conseil d’Etat datant de 2012 reconnaît bien que les banques doivent faire participer les emprunteurs aux bénéfices techniques et financiers de l’assurance. Ce même arrêt donne deux ans aux assurés qui ont souscrit à un prêt entre 1996 et 2007 pour se manifester auprès de leur banque. Soit jusqu’au 23 juillet prochain !


Alors pas de temps à perdre. Si vous êtes concernés, rapprochez vous de votre banque afin de faire valoir vos droits. N’hésitez pas à vous munir de l’extrait de l’arrêt du Conseil d’Etat afin de prouver votre bonne foi.


Vous pouvez également rejoindre la procédure lancée par Action civile, afin de réunir et défendre les plaignants auprès des banques.


B.H

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Scandale de l’assurance emprunteur : comment récupérer l’argent que votre banque vous doit,economie,

13 Juin 2014, 00:43am

Publié par hugo

Scandale de l’assurance emprunteur : comment récupérer l’argent que votre banque vous doit
27 mai, 2014 Posté par Benji sous Argent et politique, Manipulation
5 commentaires
Bien souvent méconnue par les clients, l’assurance-emprunteur est presque automatique lors d’une souscription à un crédit. A la fin du contrat, les assurances et la plupart du temps les banques doivent faire profiter aux clients les bénéfices générés au cours des années. Un reversement délibérément oublié par les établissements bancaires qui préfèrent garder le butin. Voici la voie pour récupérer son dû.


billeta


Atlantico : Qu’est-ce qu’une assurance emprunteur et quel est son mode de fonctionnement ? Pourquoi la banque doit-elle de l’argent à l’emprunteur ?
Maxime Chipoy : C’est une assurance que le consommateur qui souhaite emprunter dans le cadre par exemple d’un projet immobilier doit souscrire. Elle couvre le souscripteur en s’engageant à payer ses mensualités si celui-ci n’est plus en mesure de rembourser en cas d’invalidité, de perte d’autonomie voire même de décès. Certaines assurances peuvent même couvrir en cas de perte d’emploi, dans une situation de chômage.


Le client paie chaque mois une somme qui représente en général un pourcentage du montant emprunté mais qui est également calculée en fonction de l’âge, de la situation personnelle et de la santé du client. Le taux varie entre 0,20 % et 1 %, il peut être un peu plus haut pour les personnes âgées ou en situation de santé difficile.


La banque doit de l’argent à son client car l’assurance-emprunteur repose sur un mécanisme particulier. Il y a quelques années, les assurances ont réussi à faire croire aux pouvoirs publics que les risques couverts par les assurances emprunteurs étaient compliqués à évaluer. De ce fait, les autorités leur ont permis de se constituer un matelas de sécurité en sur-tarifant l’assurance-emprunteur pour être sûr qu’il n’y ait pas de problèmes de faillite des assurances. En contre-partie de ce droit, dans le cas où les contrats d’assurances-emprunteurs se retrouvent bénéficiaires à la fin du remboursement du consommateur, l’assureur se doit de reverser une partie des bénéfices au souscripteur. Le principe est de faire payer un peu plus cher le client pour limiter les risques de survie du contrat et s’il n’y a pas eu de problèmes, l’assurance reverse la partie qui revient de droit au client.


L’assurance-emprunteur est souscrite auprès d’un assureur qui est dans 80% des cas une filiale de la banque. Le risque est que les consommateurs ne savent pas à qui s’adresser et ils ne pensent même pas à faire la demande de restitution de la participation au bénéfice.


Pourquoi l’emprunteur ne connaît pas ses droits sur le reversement de cet argent ? Pourquoi les banques ne mettent pas cet apport en avant ? Que risquent concrètement les banques à alimenter cette opacité ?
Il ne connait pas ses droits car le cadre légal de la participation au bénéfice est extrêmement large et flou. Il a y un principe de participation mais selon la loi, le calcul de son montant est assez libre. Les assureurs ont une grande liberté. Ils peuvent imposer dans le contrat une participation limitée voire de ne pas l’inclure même si ce cas de figure est assez rare car légalement ce n’est pas recommandé. La situation est indéniablement opaque pour le consommateur.


Aujourd’hui, le réel problème réside dans le fait que le banquier est encore en capacité d’imposer son assurance-emprunteur du fait de la faible concurrence. L’assurance-emprunteur est extrêmement rentable pour les banques puisque les sinistres sont limités. De ce fait, les banques vendent les crédits immobiliers pas très chers par exemple et elles se font de la marge sur l’assurance-emprunteur.


Les risques sont minimes pour les banques car les modalités de calcul sont très complexes, ils sont laissés à la discrétion des assurances et par extension aux banques elles-mêmes. En cas de procédure, il faudrait que le juge étudie les comptes des établissements et il faut des compétences d’analyses financières car les chiffres et les opérations sont peu maîtrisables. C’est un sujet difficile à manier.


Comment l’emprunteur peut-il récupérer son dû ? Quel texte de loi faut-il faire valoir ?
Certains assureurs sont proactifs et le proposent mais la plupart du temps, il faut faire la demande soit à l’assurance, soit à la banque voire aux deux établissements. Le point noir est que bien souvent les consommateurs ne connaissent pas ce droit, il y a un réel déficit d’informations.


Source et article complet sur Atlantico.fr





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Politique familiale : ses évolutions depuis la crise,famille,economie,europe,

13 Juin 2014, 00:18am

Publié par hugo

Politique familiale : ses évolutions depuis la crise
Politique familiale : ses évolutions depuis la crise Un recentrage des aides vers les familles modestes depuis la crise 12/06/2014
Une enquête, à paraître dans le prochain numéro de « Population et sociétés » (Ined), revient sur les évolutions récentes des politiques familiales depuis la crise financière de 2008, en Europe et plus particulièrement en France.
Avec la crise, les dépenses des Etats ont globalement baissé mais qu’en est-il pour les politiques familiales ? Selon l’étude à paraître aujourd’hui dans « Population et sociétés », c’est un double mouvement qui s’est exercé. D’abord, une hausse importante des dépenses pour les familles afin d’amortir les effets de la crise. Puis, un second mouvement inverse de maîtrise des dépenses voire d’austérité s’est amorcé dès 2012 avec le gel de la revalorisation des prestations familiales. « En France, la baisse programmée des dépenses de la branche famille d’ici 2017 conduit à un recentrage des aides vers les familles modestes et une priorité redonnée aux services d’accueil », expliquent les auteurs de l’étude. Ainsi, en juin 2013, le gouvernement Ayrault a voté en faveur d’une réduction du quotient familial fiscal plutôt que pour une réduction des allocations familiales (versées universellement à toutes les familles à partir du 2e enfant). En parallèle, le plan du gouvernement prévoit également l’attribution de 275 000 places supplémentaires dans les services d’accueil de la petite enfance (crèche, assistantes maternelles, écoles maternelles), d’ici à 2018. Par ailleurs, le but est également de renforcer l’accès des familles vivant en dessous du seuil de pauvreté aux places d’accueil. Ainsi, 10 % des places leur sont réservées.
Source : Institut national d’études démographiques (Ined)
Auteur : Chloé Margueritte > COMMENTER0
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La surtaxation des CDD courts ne fait pas recette,emploi,economie,

11 Juin 2014, 17:52pm

Publié par hugo

La surtaxation des CDD courts ne fait pas recette
DEREK PERROTTE / JOURNALISTE | LE 06/06 À 15:08 | Lu 9722 fois
La surtaxation contrats courts lutter précarisation l’emploi n’a entraîné changements notables comportements. La surtaxation des contrats courts pour lutter contre la précarisation de l’emploi n’a pas entraîné de changements notables des comportements. - Michel GAILLARD/REA1 / 1
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EXCLUSIF - La mesure, en vigueur depuis un an, n’a pas modifié les comportements d’embauches. Faute d’une stricte application, elle rapporte à l’Unédic deux fois moins qu’anticipé.
Surtaxer les contrats courts pour lutter contre la précarisation de l’emploi : l’idée portée par tous les syndicats avaient largement animé leurs discussions avec le patronat lors de l’élaboration l’accord sur la sécurisation de l’emploi de janvier 2013. Beaucoup de bruit pour pas grand chose au final : selon un premier bilan interne à l’Unédic, dressé avec l’Acoss (banque des Urssaf) et dont « Les Echos » ont obtenu copie, la mesure se résume pour l’instant à un coup d’épée dans l’eau.
En vigueur depuis juillet dernier, elle n’a pas entraîné de changements notables des comportements : les employeurs recourent toujours autant au travail précaire, d’autant que l’intérim n’est pas concerné. Ce n’est pas une surprise : avec un relèvement d’à peine 0,5 à 3 points des cotisations chômage sur les CDD de moins de trois mois, « on ne s’attendait pas à des miracles ; notre objectif était surtout d’enfoncer un coin en introduisant la modulation des cotisations », confie un syndicaliste.
Prudence de l’Acoss
L’impact financier de la mesure est plus surprenant. Selon le bilan de l'Unédic, elle n’a rapporté, d’août 2013 à mars 2014, que 36 millions d’euros. En tenant compte de l'effet montée en puissance des premiers mois, l’Unédic parvient à une estimation, en année pleine, d’un gain de l’ordre de 50 à 70 millions d’euros, soit deux à trois fois moins que les 150 millions d’euros anticipés à l’adoption de la mesure. L’incidence sur les finances du régime d’assurance-chômage est toutefois quasi neutre. De fait, ces recettes nouvelles servent à financer une autre mesure de l’accord, l’exonération de cotisations, pendant trois mois, des embauches de jeunes en CDI. Or cette mesure a elle aussi un impact financier moindre que prévu : son coût annuel atteindrait 60 à 80 millions d’euros, contre 150 millions anticipés.
Comment expliquer ces écarts ? Dans son bilan, l’Unédic souligne que l’Acoss « reste très prudente quant à l’estimation de l’incidence financière (...) en raison de l’imprécision des sources d’information existantes » et précise que « ce type de nouvelles mesures peut nécessiter un temps d’adaptation de la part du cotisant susceptible de générer des régularisations sur des déclarations ultérieures ». En clair, l’impact anticipé aurait été un peu surestimé et, par méconnaissance ou malice, certains employeurs « oublieraient » de payer la surcotisation. « C’est classique. Un tel changement de règle met souvent un à deux ans à produire ses pleins effets », explique un proche du dossier.
Même analyse sur la faiblesse des exonérations sur les embauches de jeunes : des employeurs omettent de les demander car ils en ignorent l’existence. L’Unédic indique qu’une investigation en cours avec l’Acoss doit permettre de « suivre la bonne application de la mesure et, le cas échéant, définir un plan d’action adapté ». Un nouveau bilan d’étape sera dressé cet automne.
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Des socialistes « affligés » par l'austérité,economie,france,;

8 Juin 2014, 15:08pm

Publié par hugo

Philippe Marlière, biologiste, et Liêm Hoang-Ngoc, économiste et Député Européen PS. Photos Patrick Nussbaum/Francine Bajande
De nouvelles voix s’élèvent au PS contre la politique de Hollande. Samedi, un débat se tient à Paris, organisé par les Socialistes affligés.
François Hollande au bord de l’asphyxie, c’est toute la gauche qui cherche son oxygène. Au sein même de la majorité, on aspire désormais de tous côtés à fissurer les certitudes granitiques d’un exécutif claquemuré dans l’austérité.


Dernière initiative en date, la création d’un club : les Socialistes affligés. À la manœuvre, Liêm Hoang-Ngoc, économiste, ex-député européen, membre du bureau national du PS, et Philippe Marlière, politologue et ancien membre du PS. « Le tournant de la rigueur de 1983 devait permettre l’avènement d’une Europe progressiste. Il a accouché d’une Europe ordo-libérale, que la France a renoncé à réorienter en 2012 en adoptant un traité budgétaire qui interdit toute politique progressiste », tranchent-ils dans un manifeste publié le 11 mai dernier. Particulièrement critiques, les deux professeurs livrent une analyse sans concession du bilan et des orientations du gouvernement : « La percée du Front national appelle autre chose que des cris d’orfraie. Elle est logique dès lors qu’un gouvernement socialiste applique une politique néolibérale que ne renieraient pas nombre de dirigeants de l’UDI et de l’UMP. » D’aucuns évoqueront la fronde comme un règlement de comptes à l’égard du Parti socialiste : Philippe Marlière l’avait quitté pour faire un passage éclair au NPA en 2009, et Liêm Hoang-Ngoc, alors député sortant, sera évincé de la liste des européennes en mai 2014 pour faire de la place à l’ancien syndicaliste de Florange, Édouard Martin, dans la circonscription du Grand Est.


Plus simplement peut-être, libérés de tout mandat électif, les deux hommes choisissent de donner désormais leur version des faits. Et de tenter d’unifier sans exclusive les opposants, de plus en plus en nombreux, à la politique d’austérité. Ainsi du colloque organisé samedi après-midi à Paris, intitulé : « L’austérité en Europe est une erreur, pour une alternative à la politique de l’offre. » Un rendez-vous pour la gauche. On compte parmi les invités Clémentine Autain, Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon, pour le Front de gauche ; Julien Bayou, Pascal Durand et Eva Joly, d’Europe Écologie-les Verts, et, outre les animateurs, des socialistes comme Stéphane Delpeyrat et Gérard Filoche. Devrait s’y affirmer clairement une proposition d’alternative. « Nous n’avons aucun ennemi à gauche, stipule le manifeste, et nous entendons, dans un esprit unitaire, mener collectivement la bataille idéologique et politique que la gauche a perdue au cours de ces trente dernières années. »


Des débats pour redonner confiance


Pas une écurie présidentielle de plus, se défendent les fondateurs de ce nouveau club, dans un moment où beaucoup projettent déjà une « tripolarisation » de la vie politique française, réduisant la question de l’avenir à celle-ci : qui sera l’adversaire du Front national au second tour de la présidentielle de 2017 ? « Le choix de l’exécutif risque de mener inexorablement notre camp, défaite électorale après défaite électorale, à un nouveau 21 avril (2002, qui opposa Jacques Chirac à Jean-Marie Le Pen – NDLR) qui menacera l’existence même de notre parti en 2017 », relèvent les auteurs. « Socialistes affligés ou socialistes affligeants, il m’est difficile de les départager », notait ironique un internaute sur le blog des frondeurs. Les débats de samedi auront sans doute pour premier défi de redonner confiance.


Lire aussi :


Le manifeste des “socialistes affligés" dénonce la politique d’austérité du gouvernement


Document à télécharger:
le_manifeste_dxes_socialistes_affliges.pdf
5 9 googleplus4
- See more at: http://www.humanite.fr/des-socialistes-affliges-par-lausterite-543776#sthash.I6APEAfc.dpuf

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Stiglitz : «L'austérité aggrave la crise»,economie,france,

8 Juin 2014, 14:39pm

Publié par hugo

Stiglitz : «L'austérité aggrave la crise»
Publié le 04/06/2014 à 03:53, Mis à jour le 04/06/2014 à 07:55


Rencontre
Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie 2001,toujours très disponible, a enchaîné les rendez-vous hier avec les journalistes en marge du Tiger forum./ Photo DDM Nicolas Gaillard
Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie 2001,toujours très disponible, a enchaîné les rendez-vous hier avec les journalistes en marge du Tiger forum./ Photo DDM Nicolas Gaillard
Zoomer
Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, était l'invité du Tiger forum organisé par la TSE de Toulouse. Fidèle à des analyses en rupture avec le prêt-à-porter libéral, le professeur américain parle croissance, emploi, politique de la demande et dépenses publiques.


L'homme dit non à l'austérité, il critique le «fétichisme du déficit», il s'interroge sur la zone euro telle qu'elle fonctionne, il croit à la relance par la demande. Autant dire que c'est un dangereux révolutionnaire (!) qui a été l'invité deux jours durant de la Toulouse school of economics (TSE) dans le cadre de son Tiger Forum.


Mais comme Joseph Stiglitz est prix Nobel d'économie (2011), la voix porte, celle d'un homme de conviction qui n'a pas hésité à démissionner de la présidence de la Banque mondiale, qui explique encore aujourd'hui que les règles du jeu économique restent fixées par les pays industrialisés au détriment des pays émergents.


«Il faut stimuler la demande»
Et c'est toute une communauté qui s'est ainsi trouvée valorisée hier par la venue du célèbre professeur américain «au rendez-vous annuel mondial de la décision économique». C'était, pour lui aussi, la première présentation «physique» de son dernier livre – disponible à la librairie des Lois à Toulouse – intitulé «Créer une société de la connaissance : une nouvelle approche de la croissance, du développement et du progrès social»


Bien sûr, c'est un peu roboratif (et en anglais…), mais le professeur y renouvelle l'un de ses credo : on peut sortir de l'austérité non pas par la politique de l'offre chère aux économistes libéraux, au patronat et au gouvernement, mais par une politique de la demande. Iconoclaste prix Nobel ! «Le problème c'est un manque de demande», expliquait-il hier à La Dépêche. «Mon livre invite à stimuler la demande. On ne regarde que les dépenses, on ne s'intéresse qu'aux déficits, mais il faut retrouver un équilibre. Il faut emprunter et réaliser davantage d'investissements, dépenses publiques comprises».


Le problème – enfin, l'un des problèmes –, c'est que la zone euro n'est aujourd'hui guère propice au développement de cette politique : «La zone euro n'a pas été définie comme une zone de monnaie optimale par les économistes. Une telle zone doit pouvoir arriver à bien gérer la monnaie commune sans différence. Mais, pour cela, il faut un système institutionnel qui permette de répondre aux chocs. A la place, on a eu un cadre flou qui a rendu le système instable. Et l'austérité instaurée depuis Maastricht a aggravé la crise». Ce qui explique à ses yeux, la montée politique des extrêmes, illustrée notamment par le résultat des dernières élections européennes : «C'est la conséquence de l'austérité et des politiques imposées aux Européens», relève le professeur pour qui la zone euro peut sortir de la crise «avec une vraie solidarité européenne» qui suppose l'émission d‘euro-obligations mais aussi des taxes communes et naturellement une stratégie de croissance qui, avec la dépense publique, est à même de stimuler l'emploi. D'autres pensent qu'il s'agit d'une variable négligeable (ou alors accessoire) ? Stiglitz n'oublie jamais d'intégrer le facteur humain comme objectif ultime de l'économie. On comprend aussi que le prix Nobel a été conseiller de Bill Clinton mais pas celui de Thatcher hier ou Merkel aujourd'hui. Peut-être de Hollande demain, alors ?


«Honoré et fier»
«Honoré et très fier», Joseph Stiglitz. De son prix Nobel ? Oui bien sûr. Mais lundi à Toulouse, l'économiste évoquait précisément par ces mots le prix Jean-Jacques Laffont, qui récompense un économiste de haut niveau international dont les travaux combinent les aspects théoriques et pratiques, dans l'esprit du professeur Laffont. Le professeur, neuvième lauréat, a été reçu pour l'occasion au Capitole, le prix étant décerné par la ville de Toulouse et l'Institut d'économie industrielle, centre de recherche rattaché à Toulouse school of economics. L'occasion pour le professeur de découvrir la salle des Illustres, «l'une des plus belles» qu'il ait eu à visiter, selon ses dires. Hier, à l'invitation de la TSE, le professeur a participé à plusieurs conférences-débats économiques dans le cadre du Tiger forum, au sein des locaux de l'Arsenal à Toulouse.


Daniel Hourquebie
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Intermittents du spectacle: le gouvernement nomme un médiateur,politiques,

8 Juin 2014, 14:05pm

Publié par hugo

Actualité > Flash actualité - Culture Fil RSS
Intermittents du spectacle: le gouvernement nomme un médiateur
Publié le 08.06.2014, 14h07
Envoyer Les intermittents du spectacle en assemblée générale, le 6 juin 2014, en grève au Les intermittents du spectacle en assemblée générale, le 6 juin 2014, en grève au "Domaine d'O" à Montpellier | Sylvain Thomas
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1/2 RéagirAgrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile Le gouvernement a confié au député PS Jean-Patrick Gille une mission de dialogue avec les intermittents du spectacle, opposés à la future convention chômage réformant leur régime et qui menacent de perturber la saison des festivals.
Le député d'Indre-et-Loire doit conduire un "dialogue avec toutes les parties concernées", dont les intermittents qui ont déposé un préavis de grève national pour tout le mois de juin, et remettre ses propositions au gouvernement "sous 15 jours", a annoncé Matignon samedi dans un communiqué.
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Les intermittents, désormais largement soutenus par le monde du spectacle, ont encore fait grimper la tension samedi pour obtenir du gouvernement qu'il ne signe pas la convention chômage qui réforme leur régime.
Ainsi, ils ont reconduit samedi la grève commencée mardi à l'ouverture du 28e Printemps des Comédiens à Montpellier, entraînant l'annulation de six nouveaux spectacles. Ils ont occupé brièvement l'Opéra Bastille samedi soir à Paris, retardant la représentation de "La Traviata".
Plusieurs membres de la coordination nationale se sont également succédé samedi soir lors d'une tribune publique en plein air, au Domaine d?O à Montpellier. "Mon niveau de vie est bas et continue de baisser, même si j'ai la chance de n?avoir jamais perdu mon statut d?intermittent", a raconté Claire, comédienne et directrice de production.
"Les budgets sont en baisse, nous aurons de plus en plus de mal à faire nos heures (nécessaires pour bénéficier du régime d?intermittent du spectacle), a renchéri Samuel Churin, membre de la coordination Ile-de-France et porte-parole du mouvement. "Nous sommes de plus en plus nombreux à perdre nos droits et cette réforme amputera le pouvoir d?achat des intermittents de 50 à 300 euros par mois".
Le temps est compté pour tenter de résoudre la crise puisque la convention chômage contestée doit être examinée le 18 juin par le Conseil national de l'emploi, avant une signature projetée fin juin par le ministre du Travail.
"On sait qu'il y a une tension qui monte actuellement mais on n'est pas dans la situation de 2003", a dit de son côté sur BFM M. Gille, qui a été rapporteur en 2013 de la mission parlementaire sur les conditions d?emploi dans les métiers artistiques.
"La gauche ne laisse pas tomber la culture. Je me bats pour préserver les moyens de la création. Si le ministère de la Culture a depuis deux ans participé à l'effort de redressement de nos comptes publics, il faut aussi prendre la mesure du poids de la culture pour l'activité économique et l'emploi", a réagi pour sa part la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, dans les colonnes du Journal du dimanche.
La nouvelle convention chômage, dont la signature est projetée pour fin juin, a été validée le 22 mars par trois syndicats (CFDT, FO, CFTC) et le patronat (dont le Medef). Elle prévoit des économies sur le régime d'indemnisation des techniciens et des artistes du spectacle.
Le Medef est hostile à un régime qu'il juge trop favorable et trop coûteux et qui est à ses yeux une subvention déguisée à la culture.
"Le but de la mission confiée au député Gille est de remettre un peu d'objectivité, de faire la transparence. L'accord prevoyait une concertation à l'automne, nous allons accélérer et la lancer dès cet été", a précisé à l'AFP un conseiller du Premier ministre.
M. Gille devra aussi "formuler des propositions pouvant répondre aux difficultés qui seraient -le cas échéant- identifiées à l?issue de cette analyse", selon Matignon. Le député devra en outre "proposer une méthode pour la concertation tripartite Etat-syndicats-patronat prévue par l'accord sur les moyens de lutter contre la précarité dans les secteurs concernés par les annexes 8 et 10".
Les intermittents du spectacle ne représentent que 3,5% des bénéficiaires des allocations chômage et 3,4% des dépenses de l'Unedic. Mais ils sont traditionnellement plus mobilisés que les chômeurs et défendent leur régime spécifique. Celui-ci compense la précarité attachée aux métiers de la culture, en échange de cotisations deux fois plus élevées que dans le régime général.




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